4 - Le Carrefour d'Algérie

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04 L LE CARREFOUR D'ALGÉRIE MARDI 04 JANVIER 2011 a route continue toujours à faire des victimes et ce, malgré les campagnes de sensibilisation et les différents appels à la prudence. Un grave accident de la route a eu lieu dans l’après-midi de samedi sur la déviation de la RN 14 jouxtant la cité El Merdja dans la ville de Tissemsilt, chef-lieu de wilaya et provoquant la mort de deux personnes et cinq autres ont été blessées a-t-on indiqué auprès des services de la Protection civile. Cet accident, du à une collision entre un bus de transport des voyageurs venant de la ville de Tiaret et un véhicule touristique, sur la RN 14 reliant Tissemsilt à la ville de Tiaret, a fait deux morts: le conducteur du véhicule tué sur le coup, alors que la deuxième victime qui était à bord de ce même véhicule, a succombé à ses blessures lors de son transfert vers les UMC de l’EPH de Tissemsilt, ont signalé les mêmes sources. Tan- L COLLISION ENTRE UN BUS ET UN VÉHICULE TOURISTIQUE 02 morts et 05 blessés dans un accident à Tissemsilt APC DE TIZI-OUZOU dis que les cinq passagers du bus ont été sérieusement touchés et évacués par les services de la protection civile vers les UMC de Tissemsilt. Selon les habitants de la cité El Merdja, que plusieurs accidents ont eu lieu dans ce tronçon, même des mouvements de protestations ont eu lieu, pour revendiquer la pose de ralentisseurs sur ce tronçon réputé par le trafic des poids lourds et des véhicules qui roulent à grande vitesse. Donc, la prudence reste toujours le meilleur moyen pour minimiser en moins les conséquences graves et irréparables du spectre qui ôte la vie à des personnes et endeuille des familles entières. Une enquête est ouverte par les services de la sûreté de wilaya de Tissemsilt, pour déterminer les causes et les circonstances qui ont précédé ce terrible accident de la route tragédie. B. HAMOUDI Dépôt d'un préavis de grève maine passée. Les travailleurs demandent notamment le versement de leurs salaires et la charte d'habillement exigée depuis longtemps par les employés. En dépit des assurances données aux travailleurs à propos du versement de leurs salaires qui a été fait, la grève sera maintenue apprend-on d'une source proche de la section syndicale. M. Aswel RECHERCHÉS PAR INTERPOL Trois véhicules de tourisme récupérés à Tébessa a section syndicale affiliée à l'UGTA représentant les travailleurs de la commune de Tizi-Ouzou, a déposé hier un préavis de grève. La décision a été prise hier en début d’après-midi suite à une AG qui a regroupé les concernés au niveau de l'APC. Un arrêt de travail qui interviendra dans 8 jours et après la journée de protestation organisée la se- rois véhicules de tourisme recherchés par l'Organisation inter Tnationale de police criminelle (Interpol) et la police algérienne des frontières, ont été récupérés durant ces dernières 24 h à Tébessa, apprend-on dimanche de la sûreté de wilaya. Agissant sur information, les éléments de la police judiciaire (PJ) ont opéré, dans des endroits "ciblés" des perquisitions qui se sont soldées par la récupération de ces véhicules, remis aussitôt aux services de la police algérienne des frontières, a-t-on fait savoir de même source. DES HAUTS ET DES BAS L es résultats sont manifestement insuffi sants en terme de formation ou même d’«éducation» des jeunes scolarisés: comment peut-on alors rendre compte du fonctionnement de ce secteur dans le cadre d’une présentation de la politique générale du gouvernement en termes élogieux, sinon en procédant comme l’a si bien fait le Premier Ministre en assurant que «ce secteur a réalisé des miracles du point de vue de la quantité». Il est vrai que personne ne viendra contester cette réalité tangible que depuis l’indépendance, la scolarisation s’est répandue aux coins les plus reculés du territoire et qu’il n’est pas rare de rencontrer des grappes de bambins au sortir d’écoles en des lieux d’un isolement qui ferait frémir des plus courageux ascètes. Néanmoins s’il est un domaine où la quantité ou, le terme paraissant par trop inapproprié, le «nombre» ne signifierait rien sans la réalisation de la mission éminente qui y est attachée, c’est bien l’enseignement. C’est un vieillard sans doute un peu A A LA UNE DERRIÈRE UN DEALER SE CACHE UN CARTEL DE CANNABIS La gendarmerie de Mostaganem met la main sur le baron d’Oran Suite de la page Une l’origine de cette affaire, les gendarmes interceptent un jeune dealer au niveau de la localité de Mesra, connue pour son marché hebdomadaire accueillant les vendredis des milliers d’automobilistes en provenance de toutes les régions du pays. Cet immense carrefour, servant d’excellente couverture à toutes sortes de trafics, nécessitait bien sûr une surveillance accrue de la part des services de sécurité. C’est ainsi que le petit dealer sera arrêté en possession de 14 gr de cannabis. Mis sous observation au lieu d’être écroué, il permettra aux gendarmes de collecter d’enrichissantes infos et bien capitales sur les réseaux d’acheminement de la drogue depuis la frontière marocaine jusqu’aux terroirs de Mostaganem. Du reste, livrant des informations décisives sur ses fournisseurs, 3 seront rapidement interpellés au niveau de la petite forêt d’Aïn Sidi Chérif UN RÉSEAU DE PROSTITUTION DÉMANTELÉ À BARAKI Des lycéennes travaillaient pour la patronne d'un salon de coiffure ans la banlieue Sud-Est Dd’Alger, à Baraki, les éléments de la police judicaire ont présenté devant le procureur de la République d’El Harrach, huit accusés, après le démantèlement d’un réseau de proxénétisme et de prostitution au niveau de la localité de Enassiriya, dans la même commune. Ce réseau activait au niveau d’un salon de coiffure du coin appartenant à une quinquagénaire, propriétaire de plusieurs appartements à Alger. L’enquête de la gendarmerie a été enclenchée suite à plusieurs plaintes enregistrées au niveau du groupement de gendarmerie territorialement compétent. L’once de viande excessif qui se répandait un jour en un «1000 bacheliers de nos jours ne valent pas un certificat d’études de mon temps!» et il rajoute: «une once de viande vaut mieux que des bardas de mouches». Cet emportement vaut bien qu’un jour l’on ouvre sereinement ce dossier et que l’on s’y intéresse enfin dans l’objectif d’apporter des réponses qui soient éloignées des considérations idéologiques. Sans vouloir nous ériger en spécialistes, l’Algérie en compte suffisamment mais ils ne sont pas écoutés, il a été assigné une mission à l’institution éducative qui n’est peut-être pas la sienne. Plus que de préparer le jeune algérien à se mettre en disposition de quérir le savoir, d’apprendre à raisonner si possible «scientifiquement», on l’aurait sommé alors qu’elle n’est pas outillée pour le réussir, de construire ou de raffermir une identité, d’araser les pseudo différences, de gommer les particularismes. D’antre de la connaissance, elle s’est muée sans crier gare, en une fabrique de mutants qui baragouinent un «sabir» plus qu’ils ne parlent. Qu’ils se fourvoient dans (sud de Mostaganem) où ils s’affairaient à dissimuler plusieurs plaquettes d’un poids total d’un kg de cannabis. Pris en flagrant délit, ils n’opposeront aucune résistance et les plaquettes seront déterrées grâce aux chiens de la brigade canine de Mostaganem. Ces chiens gendarmes serviront également à dénicher d’autres plaquettes au niveau du domicile d’un des complices habitant le village de Hassi Mamèche. Deux autres membres du réseau seront pour leur part, arrêtés lorsqu’ils tenteront de se ravitailler auprès de leur fournisseur usuel. Le réseau est presque entièrement mis hors d’état de nuire, mais son cerveau, ce qu’on appelle le baron d’Oran, plusieurs fois condamné par contumace dans des affaires de drogue, continue de courir. Néanmoins, agissant dans le cadre de l’extension de l’enquête, les gendarmes de la brigade de Bouguirat ont interpellé le dénomme B.H., habitant la localité d’El Suite à une descente au niveau du local en question, plusieurs arrestations ont été effectuées. Les informations rapportées dans les rapports des forces de sécurité ayant mené l’opération signifient que le local en question, qui servait de maison close, n’était autre qu’un salon de coiffure appartenant à une dame âgée de 53 ans. Celle-ci est présentée en tant que cerveau principal de ce réseau de prostitution. Elle fait travailler de jeunes lycéennes pour des sommes d’argent allant de 3.000 à 4.000 DA. En tout, la brigade des mœurs a pu arrêter huit accusées dont l’accusée principale dans cette affai- Mohgoun (Arzew), âgé de 25 ans, chez qui ils récupèreront 2,5 kg de cannabis traité. Chez son complice, âgé de 30 ans, habitant la localité voisine de Aïn El Bya, plus de 22,3 kg de cannabis seront saisis. De là, les gendarmes parviendront rapidement dans leurs investigations à obtenir des informations qui leur seront très utiles au démantèlement d’une autre partie du réseau. C’est ainsi que le dénommé D.M., âgé de 31 ans se fera appréhendé à son domicile d’Arzew en possession d’un kg de cannabis. Une semaine après, voilà donc le baron âgé de 49 ans qui a à son actif pas moins de 9 condamnations, mais qui possède aussi plusieurs biens -d’où la surveillance accrue des gendarmes- qui vient de tomber après 10 ans de cavale. Le réseau parfaitement est ainsi entièrement démantelé et ses membres incarcérés par le procureur de la République du tribunal de Aïn Tédelès, territorialement compétent. Ilies Benabdeslam re. Il y a lieu de rappeler que cette dernière détient plusieurs commerces d’où elle ramène de la clientèle. Il est indiqué dans le dossier que la majorité des filles engagées par la proxénète en question sont des mineures qui exercent ce métier en prétextant à leurs parents qu’elles se rendent à des réceptions et des fêtes organisées par leurs copines. Après cette arrestation, les forces de sécurité ont présenté l’accusée principale dans cette affaire devant le procureur de la République auprès du tribunal pénal d’El Harrach et l’affaire sera traitée incessamment. A.B. PAR MUST H. musthpolemic@yahoo.fr la recherche d’une inaccessible éthique et qui en arrivent oublier de générer du «beau». Mais l’on ne s’arrête pas là. Les maux dont pourrait souffrir cette institution sont multiples et sont également la résultante d’un environnement qui s’est considérablement détérioré depuis l’entame de la désindustrialisation. Pour son malheur, elle est ipso facto le terrain privilégié et révélateur de toutes les autres défaillances. Comment susciter les efforts chez l’enfant en vue d’acquérir une bonne formation, lorsque tous les signaux parvenant de la société indiquent que le diplôme ou le «savoir» ne sont pas déterminants pour garantir l’accession à un poste de travail. Qu’il s’agit d’un domaine qui répond à d’autres signifiants. Tout cela pour rappeler que la problématique du secteur éducatif ne saurait être traitée d’un revers de main et qu’elle se situe au cœur des enjeux pour un futur dont on nous dit qu’il ne sera pas de tout repos. Enfin pour les enfants scolarisés dans notre pays, les autres ne sont absolument pas concernés...
A LA UNE UN PLAN DE DÉVELOPPEMENT DES ÉNERGIES RENOUVELABLES AUJOURD’HUI EN CONSEIL DES MINISTRES Le nucléaire n’est pas enterré Suite de la page Une « a soixantaine de projets, Ldéjà identifiés que nous allons présenter au gouvernement, vont nous permettre de produire entre 2.500 et 3.000 MW d'énergie solaire et éolienne d'ici à 2020». C’est la déclaration phare du ministre de l’Energie et des Mines qui apparaît en grand plan dans sa première interview accordée hier, à la Radio Nationale. L'Algérie prévoit aussi d'exporter vers l'Europe, en partenariat avec des acheteurs européens, 2.000 MW d'énergies renouvelables à l'horizon 2020, et 10.000 MW à l'horizon 2030. Ce volume destiné à l’exportation est réalisable si «les conditions pour cet investissement seront réunies», précise le ministre. Le plan du gouvernement destiné à développer les énergies renouvelables sera présenté aujourd’hui en Conseil des ministres. Sa finalité première étant de parvenir à produire 40% des besoins algériens en électricité à partir des énergies renouvelables en 2020. Une usine de silicium, produit entrant dans la production des panneaux solaires, sera prête en 2013, annonça le ministre. Ce dernier a surpris plus d’un lorsqu’il a déclaré que l'Algérie n'a pas encore fait de choix concernant son adhésion aux projets régionaux de développement des énergies renouvelables, à savoir le Desertec, le Transgreen et le Plan solaire méditerranéen (PSM). M. Yousfi a tenu à préciser qu’aucun choix n’a été fait, mais l’Algérie est prête à travailler avec plusieurs partenaires. «Le gouvernement n'a pas à donner son feu vert ou son feu rouge à Désertec, traçons d'abord notre programme et nous discuterons (ensuite) avec l'ensemble des partenaires qui peuvent participer à la réalisation de ce programme, sans exclusion d'aucun partenaire», a-t-il expliqué. En outre, alors qu’on s’attendait à l’ajournement de tous les projets en relation avec l’énergie nucléaire, M. Yousfi a fait savoir que son département étudie les conditions pour lancer à moyen terme une première centrale nucléaire. Il s’agit d’un correctif de taille apporté en vue de démentir les thèses selon lesquelles l’Algérie a décidé d’enterrer son nucléaire au profit de l’énergie solaire. Il «faut toutefois une douzaine d'années de préparation» pour pouvoir la construire, déclare le ministre à ce sujet. Dans la foulée, il a rassuré que l'Algérie dispose de réserves d'uranium suffisantes pour alimenter à long terme ces futures centrales nucléaires, en soulignant que ces réserves sont appelées à augmenter à la faveur des efforts d'exploration qui seront engagés. Le ministre a par ailleurs indiqué que son département s'atèle «à corriger la situation» de certains investisseurs étrangers qui n'ont pas respecté les engagements en matière d'exploitation minière, prévoyant des mesures de sanctions à l'encontre des entreprises qui faillent à ces engagements. Quant à la politique algérienne en matière d’exportation et de commercialisation du gaz, le ministre a souligné que l'Algérie dispose de ses propres atouts, qui consistent en d'énormes réserves et d'importantes infrastructures notamment des gazoducs déjà réalisés. Le ministre a rassuré que les réserves pétrolières algériennes ne vont pas s'épuiser en 2020. «Pour 2011, nous allons augmenter l'exploration de plus de 40% par rapport à 2010», année durant laquelle 29 découvertes d'hydrocarbures ont été enregistrées. Sur le plan des recettes, l'Algérie a clôturé l'année 2010 avec 55,7 milliards de dollars de recettes d'hydrocarbures, en hausse de 25% par rapport à 2009. Quant à la baisse de la production qui s'est établie selon des prévisions déjà annoncées à 220 millions de tonnes équivalent pétrole en 2010 contre 222,5 millions de tonnes en 2009, le ministre a précisé qu'«il s'agit d'un tassement en non pas d'une régression de la production. Les associés de Sonatrach ont contribué à prés de 50% de la production pétrolière en termes de volumes mais à 6% seulement en termes de valeur, a-t-il ajouté. Interrogé sur l’affaire Sonatrach, le ministre a qualifié de «sérieux et inadmissibles» les faits reprochés aux anciens dirigeants de Sonatrach, impliqués dans des affaires de gestion du groupe. Hakim Aichiou PÉNURIE DE FARINE PANIFIABLE 20% des boulangeries ont baissé les rideaux n grand nombre de bou Ulangers, exerçant au niveau du territoire national, ont exprimé leur marasme, du fait du manque de farine panifiable chez les distributeurs agréés. Première conséquence, une hausse du prix du pain pourtant considéré jusqu'à maintenant comme produit soutenu par le gouvernement. «On a enregistré l’arrêt de 20% des boulangeries pour cause de manque de farine», a déclaré récemment Youcef Kerfat, président de l’Union Nationale des Boulangers (UNB), ajoutant que depuis deux semaines, une crise vient de nous surprendre, touchant la matière principale dans la fabrication du pain. La farine planifiable soutenue par les pouvoirs publics est introuvable chez les privés et en quantités insuffisantes au niveau des minoteries du secteur public». Elles ne pourraient suffire aux fortes demandes des boulangeries». Le président de l’UNB a fait en outre savoir: «Que juste après l’Aïd El Adha, le secteur privé a fait une hausse dans les prix de la farine. Les prix ont été revus à la hausse, allant de 200 et 300 DA le quintal de farine panifiable». Kerfat considère cette hausse connue illégale, en expliquant le prix imposé par le gouvernement est de 2.000 DA le quintal pour la farine panifiable». Toutefois, il s’interroge sur les privés qui portent sur leurs factures uniquement le prix public sans mentionner les sommes ajoutées illégalement». Kerfat explique que : «Les boulangers qui ont eu recours à la baisse des rideaux, l’ont justement fait pour dénoncer les majorations faites par les privés et pour exprimer leur refus d’entrer au marché noir». De son côté, le ministre du Commerce, M. Mustapha Benbada, a confirmé la baisse enregistrée dans la qualité de la farine dans trois régions du pays, plus particulièrement dans les wilayas d’El Bayadh, Naâma, Oran et Blida. Le ministre a annoncé que les enquêtes menées par ses services ont révélé que les minotiers préfèrent vendre le rendement de la farine comme aliment de bétail aux éleveurs, au lieu de la vendre aux boulangers. Ils trouvent ça plus lucratif, vu la forte demande sur les aliments de bétail, ces derniers jours». Dans le même contexte, le ministre a affirmé que le stock stratégique en blé tendre suffira pour 04 mois et demi. «L’Etat a désigné aux minoteries le prix de 1.250 DA pour le quintal du blé tendre pour être revendu aux boulangers comme farine traitée au prix de 2.000 DA », a expliqué le ministre du Commerce. S’agissant de la montée vertigineuse des prix des principaux produits de consommation alimentaire, M. Benbada a justifié cette hausse comme étant due à des hausses mondiales des prix des produits de première nécessité. Ce qui explique la dépendance du marché national. Concernant le sucre, le ministre a annoncé que cette matière nécessaire sera revue à la baisse dès le mois de mars prochain, en rappelant que le sucre connaît généralement des hausses aux mois de novembre et décembre, sur les marchés internationaux. B.A. L LE CARREFOUR D'ALGÉRIE MARDI 04 JANVIER 2011 Une hausse qui inquiète! 05 Par B. Nadir es Algériens n’arrivent plus à comprendre com ment fonctionne le marché national. C’est ainsi qu’ils se sont réveillés en 2011 avec la hausse des produits de large consommation bien qu’il en s’agit que de la même marchandise exposée en 2010. Il va de soi qu’il en s’agit là que d’une spéculation à ciel ouvert et au vu et au su des instances de l’Etat. De l’avis de tous les spécialistes, rien ne justifie cette hausse des prix du sucre ou de l’huile du moment que la loi de finance n’a prévu aucune taxe supplémentaire. Pour le sucre, il est clair que l’augmentation pourrait être justifiée par la suppression des faveurs et/ou suppression de la taxe douanière du sucre et certains aliments et produits européens dans le cadre des accords avec l’UE. C’est dire que même les importateurs n’ont pas encore livré leur marchandise et donc rien ne justifie cette hausse des prix. Cela nous ramène directement à croire qu’un lobby agit sans crainte d’un quelconque contrôle. Jusqu’à l’heure, les instances de l’Etat ne se sont pas exprimées sur cette hausse qui inquiète le citoyen. C’est comme confirmer que rien ne justifie cette hausse. Ce qui veut dire que les spéculateurs dictent leur loi et imposent les prix sans aucune contrainte. Faut-il croire au contrôle dans notre pays? Souvent, le citoyen ne croit pas ou n’en donne pas de crédit au «contrôle» en notre pays; il est vrai que les structures de contrôles sont encore fragiles et on ne veut pas les renforcer. L’agent de contrôle n’est pas bien rémunéré et n’est pas suffisamment protégé contre la tentation ou contre l’abus du plus haut. Si l’Etat n’agit pas dans cette affaire de hausse des prix, alors bonjour l’anarchie et la colère de la rue. RELANCE DE L'INDUSTRIE Mobilisation des entreprises publiques et privées L a relance de l'industrie exi ge un soutien de l'Etat mais aussi ''une mobilisation des entreprises nationales publiques et privées'', a affirmé dimanche à Alger le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement, M. Mohamed Benmeradi. "La relance de l'industrie nationale doit être basée sur les investissements de l'Etat mais aussi par une contribution et une mobilisation de la part des entreprises nationales publiques et privées, toutes catégories confondues", a-t-il indiqué lors d'une conférence de presse animée au forum d'El Moudjahid. Il a estimé, dans ce contexte, que "le soutien de la croissance économique par les dépenses publiques n'a donné que des effets limités'', précisant que "désormais, les entreprises sont appelées à contribuer à la relance de l'outil national de production". "Les intenses programmes de relance et de soutien lancés depuis 1999 par le gouvernement n'ont permis d'obtenir qu'une illusion de croissance", a-t-il estimé, précisant "quand on voit que 33% du PIB sont consacrés à l'investissement, on s'attend à des résultats très importants". "Consacrer plus de 30 % du PIB au développement de la croissance dans des pays où elle est bien menée, signifie des taux annuels de 10 à 15 %. Malheureusement, ces résultats, nous n'avons pas pu les obtenir. Donc, le soutien de la croissance par les dépenses publiques à eu des effets très limités", a-t-il précisé. Concernant les investissements, le ministre a expliqué que c'est une mission de l'Etat, mais surtout celle des opérateurs économiques, qu'ils soient nationaux ou étrangers. "Depuis vingt ans, l'investissement national ou étranger n'a pas été à la hauteur de ce qui était attendu. Nous sommes dans une situation où il y a eu très peu d'investissement". Benmeradi a indiqué, toutefois, que les programmes de réhabilitation lancés par l'Etat au profit des entreprises publiques à fort potentiel, ont permis le retour de ces dernières sur le marché. Il a rappelé, dans ce contexte, le secteur des ciments, qui connaît une véritable relance, ainsi que les entreprises du BTPH dont certaines ont pu se constituer en consortium et décrocher d'importants contrats de réalisation d'infrastructures routières. Selon lui, l'Etat va désormais accompagner l'investissement productif en apportant son soutien, notamment par la bonification des taux d'intérêts.
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