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Construire l'avenir du site - Laval

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LE MAGAZINE DE LAVAL<br />

42<br />

<strong>Construire</strong><br />

l’avenir <strong>du</strong> <strong>site</strong><br />

e RT<br />

IdeNtIté vIsuelle<br />

<strong>Laval</strong> plus visible<br />

ArchéologIe<br />

Les enquêteurs de l’Histoire<br />

grANds pAreNts/petIts eNfANts<br />

Solidarité active<br />

entre les générations<br />

N°25 Février 2011


04<br />

13<br />

19<br />

sommaire<br />

07 12<br />

17<br />

18<br />

20 21<br />

04-07 On en parle / 09 vivre ensemble / 10-11 : identité visuelle, <strong>Laval</strong> plus visible /<br />

12 : solidarité active entre les générations /<br />

13-16 dossier : 42 e RT, construire l’avenir <strong>du</strong> <strong>site</strong> /<br />

17 laval côté shopping : un guide des commerces / 18 sport /<br />

19 patrimoine : les enquêteurs de l’histoire / 20 portrait : kaar-kaas-sonn /<br />

21-23 : Vos rendez-vous<br />

<strong>Laval</strong> La Ville, mensuel d’informations édité par la Ville de <strong>Laval</strong>.<br />

Directeur de publication : Guillaume Garot - Co-directeur de la publication : Didier Maignan - Rédacteur en chef : Achraf El Youssoufi - Rédaction : Achraf El Youssoufi et Didier Maignan<br />

Photos : Bertrand Bouffet, Pascal François, Albano Guatti, Stéphanie Jassogne, Jacques Lugue, François Lepage, Didier Maignan, Nathalie Mazéas, David Venturini,<br />

Jean Tremblay, CDIS <strong>Laval</strong>, <strong>Laval</strong> Bourny Gym, CCSTI, 6Par4 DR, Ville de <strong>Laval</strong>, D R.<br />

Création : Okó2 - Mise en page, photogravure : Imprim’Services<br />

Impression : Imaye Graphic – Distribution : Adrexo - ISSN : 1274-7003 - Dépôt légal à parution <strong>du</strong> numéro<br />

Ville de <strong>Laval</strong> - Direction de la communication - CS 71327 - 53013 <strong>Laval</strong> cedex - Tél. : 02 43 49 43 01 - E-mail : laval.laville@laval.fr<br />

Tirage : 32 000 exemplaires


Lors de la cérémonie des vœux, j’ai fixé le cap de l’action municipale<br />

pour 2011, autour d’une idée forte : celle d’une nouvelle ambition pour <strong>Laval</strong>.<br />

Une ambition urbaine, avec la reconversion <strong>du</strong> <strong>site</strong> <strong>du</strong> 42 e RT. Vous verrez,<br />

dans votre magazine, le grand projet que nous élaborons pour en faire un<br />

emblème <strong>du</strong> <strong>Laval</strong> <strong>du</strong> XXI e siècle. Avec une Cité de la Réalité Virtuelle pour<br />

donner la priorité à la recherche et à l’innovation et un pôle de formation<br />

santé pour accueillir la nouvelle école de kiné.<br />

Cette ambition est aussi économique. Nous vous présenterons, avant la<br />

fin de l’année, la finalisation des projets d’aménagement de la zone de la<br />

gare. <strong>Laval</strong> sera prête pour accueillir la Ligne à Grande Vitesse, qui nous<br />

mettra à une 1h10 de Paris en 2015.<br />

Ambition toujours pour l’écologie. Avec l’agglomération, une nouvelle<br />

collecte des déchets se mettra en place pour mieux trier et donc plus recycler.<br />

Nous continuerons également à utiliser de moins en moins de pesticides<br />

pour désherber les rues car nous devons préserver la qualité de<br />

l’eau que nous buvons.<br />

Ambition é<strong>du</strong>cative enfin avec un « plan qualité écoles ». C’est une constante<br />

de notre action depuis 2008 car chaque enfant doit avoir les mêmes chances<br />

de réus<strong>site</strong>. En 2011, nous équiperons les écoles de 320 ordinateurs neufs<br />

et nous rénoverons des cours, des sanitaires et des classes.<br />

Vous le voyez, 2011 sera une année d’action. Nous mettrons toute notre<br />

énergie et toute notre détermination pour que <strong>Laval</strong> soit une ville en mouvement,<br />

une ville pleine d’espoir et de confiance, une ville qui va à la<br />

rencontre de sa modernité.<br />

Guillaume Garot<br />

Maire de <strong>Laval</strong><br />

Député de la Mayenne<br />

Aller à la rencontre<br />

de notre modernité<br />

édito<br />

n°25 - février 2011<br />

03


On en parle<br />

n°25 - février 2011<br />

oN eN pArle<br />

04<br />

Première européenne à Tignes<br />

trois handi-plongeurs lavallois<br />

sous la glace<br />

Le 16 janvier dernier, trois handi-plongeurs<br />

lavallois ont réalisé une première<br />

européenne : effectuer une<br />

plongée d’une vingtaine de mètres<br />

sous la glace <strong>du</strong> lac de Tignes dans<br />

une eau à 2,8° par une température<br />

extérieure de -10°. Andrée Vallée<br />

(59 ans, paraplégique), Séraphin<br />

Chaudet (55 ans, atteint d’une sclérose<br />

en plaques) et Antoine Durieux<br />

(24 ans, infirme moteur cérébral), les<br />

auteurs de ce véritable exploit, sont<br />

tous membres d’Handibulles, la section<br />

handisport <strong>du</strong> club subaquatique<br />

de <strong>Laval</strong>.<br />

un nouvel<br />

outil<br />

d’information<br />

pour<br />

les lavallois<br />

Depuis le début de cette année,<br />

les <strong>Laval</strong>lois ont accès à un nouveau<br />

support d’informations: un<br />

panneau électronique installé<br />

place <strong>du</strong> 11 Novembre.<br />

Ce panneau lumineux permet de<br />

publier des messages courts<br />

concernant l’actualité municipale<br />

: travaux en ville, spectacles,<br />

rappel à la réglementation. Il<br />

fonctionne 24h/24.<br />

Réservation de salles<br />

un numéro unique<br />

pour les associations<br />

C’était un engagement de Guillaume Garot, lors de la journée annuelle<br />

de la vie associative, la JAVA, en septembre. Les associations<br />

avaient souligné la difficulté qu’elles avaient pour réserver une salle<br />

municipale. Elles peuvent désormais contacter le service <strong>du</strong> Partenariat<br />

associatif, le guichet unique des associations, au<br />

02 43 49 86 81. Un numéro unique pour la salle d’honneur <strong>du</strong> Vieux-<br />

Château, la salle polyvalente, la salle Murat et l’auditorium. Pour<br />

les salles de quartier, les associations peuvent continuer, si elles le<br />

souhaitent, à s’adresser directement aux maisons de quartier.<br />

Villes Internet 2011<br />

laval labellisée 4@<br />

<strong>Laval</strong> fait partie <strong>du</strong> peloton de tête des<br />

villes françaises connectées. Une trentaine<br />

de villes seulement se sont vu<br />

décerner le label 4@ à l’occasion de la<br />

remise officielle des prix, le 14 janvier,<br />

par l’association des villes Internet.<br />

Cette distinction vient récompenser<br />

une politique volontariste pour ré<strong>du</strong>ire<br />

une lavalloise au festival international<br />

de la bande dessinée d’Angoulême<br />

Auteur de bande dessinée née à <strong>Laval</strong>, Caroline Sury vient<br />

de publier Cou Tor<strong>du</strong> chez L’Association. Diplômée de l’école<br />

des Beaux-Arts de Bordeaux, elle a longtemps collaboré<br />

avec Le Dernier cri, un éditeur associatif marseillais. Elle a<br />

aussi publié de nombreuses illustrations pour le supplément<br />

week-end <strong>du</strong> journal La Provence.<br />

Avec ce second album, on retrouve le dessin “fouillis” et la<br />

vie quotidienne de Caroline quelques années après<br />

Bébé 2000. Elle change de vie et se résout à soigner ses<br />

problèmes de dos récurrents et souvent <strong>du</strong>s à son activité.<br />

la fracture numérique à <strong>Laval</strong> : centre<br />

multimédia, développement de l’accès<br />

Internet dans les écoles, initiation aux<br />

outils multimédia auprès des personnes<br />

atteintes d’un handicap visuel,<br />

implantation de cyberespaces dans les<br />

différents quartiers de la Ville, portail<br />

spécialement dédié aux quartiers...<br />

Association france Alzheimer 53<br />

Depuis 2005, l’association France Alzheimer Mayenne vient en aide aux personnes<br />

atteintes par la maladie et à leurs familles. Cette maladie est dite neurodégénérative<br />

car les neurones dégénèrent avant de mourir. Elle entraîne des<br />

incapacités et l’impossibilité à se prendre en charge pour un certain nombre<br />

des actes de la vie quotidienne.<br />

Une fois déclarée, la maladie entraîne une réorganisation complète de la vie<br />

des malades et de leur famille. Pour les accompagner, France Alzheimer 53<br />

propose des actions d’écoute et de soutiens avec des permanences à <strong>Laval</strong>, des<br />

groupes de paroles avec une psychologue, des formations gratuites offertes<br />

aux aidants familiaux proches et un « Bistrot mémoire », un lieu de rencontre<br />

et d’échanges.<br />

Prochaine réunion, le 8 février 2011 de 14h45 à 16h45<br />

Pour plus d’informations : Tél. 02 43 69 06 88


salle comble<br />

pour les vœux<br />

<strong>du</strong> maire<br />

Horizons<br />

conférence sur<br />

l’architecture<br />

25 février à 18h30<br />

à l’Hôtel de Ville<br />

Entrée libre et gratuite<br />

Odile Decq est une architecte reconnue<br />

internationalement. Cette <strong>Laval</strong>loise<br />

d’origine a remporté, avec son<br />

associé Benoît Cornette, le Lion d’Or<br />

en 1996 à la Biennale d’Architecture<br />

de Venise et de nombreux trophées en<br />

Italie et aux États-Unis notamment.<br />

Parmi ses réalisations notables, le bâtiment<br />

de la BPO à Rennes (10 prix<br />

internationaux), l’aménagement <strong>du</strong><br />

Port de Gennevilliers, la rénovation <strong>du</strong><br />

centre de recherches de Saint-Gobain<br />

à Aubervilliers, le centre d’information<br />

de la cité <strong>du</strong> meuble à Shangaï.<br />

À l’invitation <strong>du</strong> Conseil d’architecture<br />

d’urbanisme et d’environnement de<br />

la Mayenne (CAUE) et de la Ville de<br />

<strong>Laval</strong>, avec le soutien <strong>du</strong> syndicat des<br />

architectes, Odile Decq viendra animer<br />

une conférence sur sa vision de<br />

l’architecture.<br />

Salle polyvalente comble pour la cérémonie des vœux <strong>du</strong> conseil<br />

municipal aux <strong>Laval</strong>lois, le 9 janvier.<br />

À cette occasion, Guillaume Garot a présenté la nouvelle identité<br />

de la ville et les projets pour une « grande ambition pour <strong>Laval</strong>,<br />

pour développer une identité forte de la ville et une vraie qualité<br />

de vie. » Il a évoqué également l’avenir <strong>du</strong> <strong>site</strong> <strong>du</strong> 42 e RT (voir<br />

pages 13 à 16), l’aménagement de la zone de la gare dans la perspective<br />

de l’arrivée de la Ligne à Grande Vitesse, l’écologie avec<br />

le plan communal de désherbage et la mise en place d’un nouveau<br />

système de collecte des déchets et l’é<strong>du</strong>cation avec le déploiement<br />

d’un plan qualité écoles.<br />

Une cérémonie différente de celle des années précédentes puisque,<br />

à l’issue <strong>du</strong> traditionnel discours <strong>du</strong> maire, les <strong>Laval</strong>lois étaient invités<br />

à danser au cours d’un bal animé par l’orchestre le Bringuebal.<br />

« Espèce de blaireau ! »<br />

exposition<br />

au Bois de l’huisserie<br />

Peu ou mal connu, le blaireau est pourtant un animal attachant encore victime<br />

de préjugés qui lui valent d’être chassé.<br />

Protégé dans de nombreux pays (Angleterre, Belgique, Pays-Bas…) le blaireau<br />

est une espèce « gibier » en France qui peut être chassée soit par tir, soit par<br />

vénerie sous terre, aussi appelée déterrage. Le déterrage consiste à acculer le<br />

blaireau dans son terrier par des chiens intro<strong>du</strong>its dans les galeries, puis à<br />

creuser afin de le saisir avec des pinces. L’animal est ensuite tué ou plus rarement<br />

relâché.<br />

Cette exposition, organisée par le centre d’Initiation à la Nature <strong>du</strong> Bois de<br />

l’Huisserie en partenariat avec la ligue ROC, permet de mieux connaître le<br />

blaireau,« bourru » des bois : où il vit, ce qu’il mange, ce qui le menace, etc.<br />

De nombreuses animations sont organisées en marge de l’exposition.<br />

Centre d’initiation à la Nature<br />

Exposition gratuite - Tous les jours de 14h à 18h<br />

l’opération<br />

« 53 pro<strong>du</strong>its made in Mayenne »<br />

primée<br />

Belle reconnaissance pour l’exposition «53 pro<strong>du</strong>its Made in Mayenne» que<br />

les <strong>Laval</strong>lois ont découverte au printemps dernier sur les grilles <strong>du</strong> Musée des<br />

Sciences. Ce projet, initié par la Jeune Chambre Économique a reçu le prix <strong>du</strong><br />

meilleur projet pour le développement économique et le prix national des<br />

« sénateurs » de ce club-service. 53 photos représentant 53 pro<strong>du</strong>its phares<br />

fabriqués en Mayenne étaient exposées sur les grilles <strong>du</strong> Musée des sciences<br />

de <strong>Laval</strong>. Un livre a par ailleurs été édité pour l’occasion. Ce projet avait bénéficié<br />

notamment <strong>du</strong> soutien de la ville de <strong>Laval</strong>.<br />

Bien circuler<br />

en ville<br />

Pour faciliter vos déplacements,<br />

<strong>Laval</strong> la Ville vous informe des<br />

principaux travaux pouvant avoir<br />

des incidences sur la circulation et<br />

le stationnement.<br />

chemin de la Belle plante et<br />

chemin de la chesnaie<br />

Jusqu’au vendredi 4 mars entre 8h et 18h<br />

En raison de travaux sur les branchements<br />

en plombs, la circulation de véhicules<br />

est interdite.<br />

parking nord de la sNcf<br />

Avenue chanzy, rue de la<br />

senelle, rue de paris, Avenue<br />

<strong>du</strong> maréchal leclerc, rue des<br />

Archives<br />

Jusqu’au 18 février<br />

En raison de travaux d’installation de<br />

câble fibre optique, le stationnement<br />

est interdit sur le parking nord de la<br />

SNCF pour les besoins <strong>du</strong> chantier<br />

entre le lundi 24 janvier et le vendredi<br />

18 février. La circulation s’effectue en<br />

demi-chaussée.<br />

Impasse Ambroise paré<br />

Jusqu’au mardi 31 mai<br />

En raison de travaux d’aménagement,<br />

la circulation est interdite<br />

On en parle<br />

n°25 - février 2011<br />

05


On en parle<br />

n°25 - février 2011<br />

06<br />

oN eN pArle<br />

Bilan à mi-parcours<br />

<strong>du</strong> stade lavallois<br />

Avec 21 matchs joués et 26 points, les Tangos se classent désormais<br />

à la 15 e place <strong>du</strong> classement de Ligue 2.<br />

Points positifs pour les Tangos à ce stade de la saison, ils restent invaincus<br />

à la maison et possèdent une des meilleures défenses <strong>du</strong><br />

championnat.<br />

En revanche, ils n’ont jamais gagné un match à l’extérieur. Selon le<br />

président <strong>du</strong> Stade, Philippe Jan, cette équipe est pour l’instant<br />

« moyen moins avec un classement moyen moins. Les Tangos doivent<br />

continuer à travailler pour bien finir la saison. Pour ça, on a un<br />

staff très compétent sur lequel on peut compter. On va profiter des<br />

prochaines installations pour bien s’entraîner, bien travailler et se<br />

bonifier. »<br />

12 et 13 février<br />

21 e tournoi international de judo<br />

Une semaine après celui de Paris -le plus grand tournoi mondial- le tournoi de<br />

judo de <strong>Laval</strong> est devenu incontournable dans la préparation des athlètes de<br />

haut niveau et de nos futurs champions.<br />

Plus de 400 compétiteurs seniors de haut niveau et plus de 600 minimes seront<br />

rassemblés à la salle polyvalente pour deux jours de compétition.<br />

Au programme : le samedi, tournoi labellisé indivi<strong>du</strong>els seniors hommes et<br />

femmes, de 10h à 18h, avec quatre nations invitées (Cuba, Espagne, Portugal et<br />

Grande-Bretagne) ; le dimanche, semi-championnat de France minimes masculins<br />

et féminins, de 10h à 18h.<br />

À la salle polyvalente - Entrée : 3 €<br />

exploit des gymnastes <strong>du</strong> Bourny<br />

Les gymnastes <strong>du</strong> Bourny sont devenus,<br />

le 18 décembre dernier à Istres,<br />

les premiers Mayennais à se qualifier<br />

pour un quart de finales de la coupe de<br />

France de gymnastique masculine.<br />

Les <strong>Laval</strong>lois ont réussi un véritable<br />

exploit : se hisser à la deuxième place<br />

devant Saint-Nazaire. Objectif atteint<br />

pour Franck Dufour, entraîneur et<br />

coach de <strong>Laval</strong> Bourny Gym. « Istres<br />

évolue en DN2. Ils étaient au dessus.<br />

Par contre, les Nazairiens étaient à<br />

notre portée même s’ils évoluent en<br />

DN3, soit trois divisions au-dessus de<br />

la nôtre. La préparation technique des<br />

gymnastes a été axée là-dessus. » Stratégie<br />

gagnante !<br />

Prochaine étape, Oyonnax dans l’Ain<br />

pour rencontrer les locaux, l’équipe de<br />

Munster (DN3) et surtout la redoutée<br />

Bourges (DN1). Nouveau défi, à<br />

suivre !<br />

Dimanche 6 Mars - 33 e Semi-Marathon de <strong>Laval</strong><br />

pensez au « semi » de printemps !<br />

32 ans que le Cross Corporatif <strong>Laval</strong>lois organise cette épreuve populaire avec<br />

une conception de course qui semble encore en pleine croissance puisque la<br />

dernière édition a vu la participation record de près de 1 400 coureurs. Ce semi<br />

ne revendique donc aucune vedette, mais plutôt le plaisir de partager une ambiance<br />

et un parcours, dessiné avec soin. Cette course n’est pas réputée pour<br />

sa vitesse, mais les coureurs parcourent les vallées et les berges bucoliques de<br />

la Mayenne.<br />

Renseignements/inscriptions : Fernand Paillard<br />

02 43 56 56 91 ou 06 73 28 61 05 - fernand.paillard@orange.fr


devenir pompier volontaire<br />

Citoyens, homme ou femme, vous pouvez devenir<br />

pompier volontaire en parallèle de vos activités professionnelles<br />

ou de vos études. Pour cela, vous devez<br />

être âgés de 16 à 55 ans (les candidats mineurs doivent<br />

avoir le consentement écrit <strong>du</strong> représentant<br />

légal), jouir de vos droits civiques (il n’est pas nécessaire<br />

d’avoir la nationalité française), s‘engager à<br />

exercer son activité avec obéissance, discrétion et<br />

responsabilité. Autres conditions indispensables,<br />

mesurer au moins 1,60 m, être reconnu apte physi-<br />

une nouvelle aire de jeux<br />

dans le parc saint-Julien<br />

Les habitants <strong>du</strong> quartier centre-ville rive gauche avaient<br />

décidé d’utiliser l’enveloppe de quartier pour aménager<br />

une aire de jeux dans le parc Saint-Julien, rue Sainte-<br />

Anne. Les travaux sont maintenant terminés. Quoi de<br />

mieux que ce nouvel espace pour profiter d’un jardin<br />

parfois méconnu ?<br />

quement et médicalement, être titulaire <strong>du</strong> diplôme<br />

Prévention et Secours Civiques niveau 1 (PSC1) et<br />

résider ou travailler à moins de 5 km d’un centre de<br />

secours.<br />

Pour plus d’info, contactez le Service Départemental<br />

d’Incendie et de Secours de la Mayenne<br />

19, rue Eugène Messmer - BP 60533 - 53005 <strong>Laval</strong><br />

Cedex<br />

Tél. 02 43 59 16 00 - Fax. 02 43 56 01 32<br />

www.pompiersdefrance.org<br />

Un dimanche à <strong>Laval</strong><br />

Boum pour les enfants<br />

(et leurs parents)<br />

le 27 février<br />

Quoi de mieux pour débuter les vacances d’hiver dans la<br />

bonne humeur qu’une grande après-midi dansante pour<br />

les enfants à la salle polyvalente ?<br />

Ce nouveau Dimanche à <strong>Laval</strong> permettra aux plus jeunes<br />

de venir s’amuser, en compagnie de leurs parents, sur<br />

des rythmes endiablés, au son des musiques d’aujourd’hui<br />

et d’hier. Il y en aura pour tous les goûts. Un<br />

seul objectif : réunir jeunes et moins jeunes à l’occasion<br />

d’une grande fête.<br />

Dimanche à <strong>Laval</strong> - Boum enfants et parents<br />

Le 27 février à partir de 15h<br />

Salle polyvalente. Entrée gratuite<br />

c’est dans l’air…<br />

lutte contre les discriminations<br />

Dans le cadre des semaines d’é<strong>du</strong>cation<br />

contre les discriminations, le collectif Unissons<br />

nos différences prépare une grande<br />

animation sur la place <strong>du</strong> jet d’eau, le samedi<br />

19 mars. À cette occasion, une « couverture<br />

vivante » sera présentée par des<br />

femmes de toutes origines composée d’autoportraits<br />

ou de messages sur des carrés de<br />

tissus de 25 cm de côté.<br />

une nouvelle collecte des déchets<br />

À partir <strong>du</strong> 1 er avril, les papiers et les emballages<br />

plastiques seront directement collectés<br />

à votre porte. Un changement pour que le tri<br />

soit plus facile. Pour cela, des poubelles à<br />

couvercle jaune seront mises à votre disposition.<br />

Le ramassage se fera tous les 15 jours.<br />

Une fois par semaine pour les or<strong>du</strong>res ménagères.<br />

Le verre restera collecté à travers les<br />

points d’apport volontaire pour éviter les nuisances<br />

sonores. 14 enquêteurs de la société<br />

Plastic Omnium se rendent en ce moment et<br />

jusqu’en mars dans tous les foyers lavallois<br />

pour déterminer la taille des poubelles qui<br />

seront attribuées à chaque logement. Dans<br />

les quartiers à habitat collectif, les nouveaux<br />

lotissements et le centre-ville, il faudra déposer<br />

ses or<strong>du</strong>res et ses emballages recyclables<br />

dans des conteneurs enterrés (installés progressivement<br />

sur plusieurs mois).<br />

Bibliothèque Albert legendre :<br />

réouverture début avril<br />

C’est une bibliothèque entièrement rénovée<br />

et réaménagée qui rouvrira ses portes au<br />

début <strong>du</strong> mois d’avril. À l’issue de travaux<br />

qui auront <strong>du</strong>ré plus longtemps que prévu<br />

initialement mais qui garantissent un<br />

meilleur confort pour les lecteurs, la bibliothèque<br />

Albert Legendre sera désormais plus<br />

accueillante.<br />

Par ailleurs un portail informatique verra le<br />

jour également début avril. Il sera possible<br />

de consulter les livres disponibles dans les<br />

bibliothèques de <strong>Laval</strong> et de les réserver s’ils<br />

sont déjà empruntés.<br />

On en parle<br />

n°25 - février 2011<br />

07


tribunes<br />

n°25 - février 2011<br />

08<br />

carnet<br />

lAvAlloIs<br />

Mariages<br />

François LARDANS et Katarzyna KOSSOWSKA<br />

Bertrand ACADINE et Stéphanie MADOURE-ANANA<br />

Olivier MOÏSA et Stéphanie CARADEC<br />

Naissances<br />

Envela BARBOT<br />

Louélya DUVAL<br />

Théo VIDAL<br />

Augustin LEMORDANT CHESSERON<br />

Manon NADIR<br />

Lilou WITZEMANN<br />

Maxence LAMBALLAIS<br />

Ambre PENNORS<br />

Abdelkarim SASSI<br />

Enzo HARDOUIN<br />

Leandro BOISRAMÉ - - RODRIGUEZ NOVAIS<br />

Nathan BUSSy<br />

Sacha AUDAT<br />

Timaël CHEVREUIL<br />

Calie CHAUMONT<br />

Tom MAUBERT<br />

Paoline GREFFIER- -LIMAGE<br />

Shanone COSTIL<br />

Gaspard LE COULS<br />

Kylian MESMIN<br />

Romy PERRIER<br />

Ryma SLIMANI<br />

Raïf RJIBA<br />

Nolhan BÉCAM<br />

Arthur JOURNAUD<br />

trIBuNe<br />

de la MAJorIté<br />

Mieux TRIER,<br />

pour plus RECyCLER<br />

Dans le domaine <strong>du</strong> développement <strong>du</strong>rable, notre ville et notre agglomération<br />

avaient pris beaucoup de retard. Un retard que nous comblons peu<br />

à peu.<br />

<strong>Laval</strong> Agglo a ainsi mis en place un nouveau réseau de transport en commun,<br />

qui fait référence parmi les villes moyennes en France. Il a enregistré<br />

une augmentation <strong>du</strong> nombre de ses abonnés de 3,5 % par rapport à 2009.<br />

Aujourd’hui, nous voulons mieux recycler nos déchets. On estime, en effet,<br />

que 30 % de nos or<strong>du</strong>res ménagères, 8 000 tonnes par an, sont aujourd’hui<br />

incinérées ou enfouies alors qu’elles pourraient être recyclées. Un vrai<br />

gâchis écologique et économique.<br />

À partir <strong>du</strong> 1er avril, les emballages plastiques et les papiers seront donc<br />

ramassés à votre porte, dans des poubelles au couvercle jaune, ou dans<br />

des conteneurs enterrés pour les quartiers à habitats collectifs, les nouveaux<br />

lotissements et le centre-ville. Un système déjà en place à l’Épine et<br />

aux Fourches.<br />

Pour financer cette nouvelle collecte, les or<strong>du</strong>res ménagères ne seront<br />

ramassées qu’une fois par semaine, au lieu de deux. Nous nous sommes<br />

ren<strong>du</strong>s compte en effet que lors <strong>du</strong> deuxième passage <strong>du</strong> camion-benne,<br />

moins d’une poubelle sur trois était sortie. Nous travaillons donc sur un<br />

scénario de non-augmentation de la taxe des or<strong>du</strong>res ménagères en 2011.<br />

Nous vous présenterons tous ces changements lors de réunions publiques<br />

dans les quartiers. Vous pouvez compter sur nous pour que notre territoire<br />

soit toujours plus écologique.<br />

Guillaume GAROT, Yan KIESSLING, Françoise ERGAN, Jean-Christophe BOYER,<br />

Gisèle CHAUVEAU, Claude GOURVIL, Véronique BAUDRY, Loïc BEDOUET, Nicole PEU,<br />

Jean-Yves LEFEUVRE, Sylvie DESLANDES, Sid-Ali HAMADAÏNE, Françoise MARCHAND,<br />

Emmanuel DOREAU, Simone TOUCHARD, Georges POIRIER, Claudette LEFEBVRE,<br />

Guy GOURNAY, Jocelyne DOUMEAU-DUSSEAUX, Émilie ANTONIO, Jacqueline LOUAISIL,<br />

Catherine ROMAGNÉ, Serge LAUNAY, Jean-François GERMERIE, Florence FABRE-DUREAU,<br />

Hubert BRILLET, Sylvie KOBDIGUÉ, Ambroise HALOUZE, Idir AÏT-ARKOUB, Marielle ROLINAT,<br />

Zohra BOUTIMA, Florian DEROUET, Mandy DELAUNAY, Hamza CHAÏRI, Quentin MAUJEUL.<br />

Contactez vos élus :<br />

Charles MUTZ<br />

Enzo OLIVIER<br />

Loris SUSURI<br />

Enzo DIELH<br />

Bérénice ABRIAL<br />

Jeanne BUREL<br />

Hadja-Oumou SACKO<br />

Malia KOUMANOU<br />

Malik BOUDANI<br />

Lédri OSMANAJ<br />

Julie MANCHON<br />

Samy AUVRAy<br />

Zihad MAOULIDA<br />

Jessim PERTEGAZ<br />

Mohamed-Fadel TORCHANI<br />

Rayan SAHOURI<br />

Fatimah SOUMAH<br />

Wassila BENKADDOUR<br />

Camille BORZAN<br />

Anès KANEM<br />

Emmy HERVE<br />

Jeanne GUILLET<br />

Elya SEGRETAIN<br />

Mairie de <strong>Laval</strong> - Place <strong>du</strong> 11 Novembre<br />

02 43 49 46 28<br />

elus.majorite@laval.fr<br />

Numéros utiles<br />

Pompiers 18<br />

Police Secours 17<br />

SAMU 15<br />

Appel d’urgence Européen 112<br />

Sans Abri 115<br />

Enfance maltraitée 119<br />

Commissariat de police 02 43 67 81 81<br />

Centre anti-poison d’Angers 02 41 48 21 21<br />

Centre hospitalier 02 43 66 50 00<br />

Croix Rouge 02 43 37 26 22<br />

Écoute Alcool 0 811 91 30 30<br />

Violences Conjugales Info 3919<br />

Viols Femmes informations 0 800 05 95 95<br />

Décès<br />

Suzanne GEOFFROy<br />

Germain TRIBONDEAU<br />

yvonne PANNIER<br />

Nicolas LECOMPTE<br />

Didier LE MASSON<br />

Marcel LECHAT<br />

Marie-Thérèse SOURDIN<br />

Jeanne DUBUISSON<br />

Renée AVENANT<br />

Armande SAUTER<br />

Jacqueline FOUET<br />

André THÉARD<br />

Suzanne BOURRÉ<br />

André SAVARy<br />

Nelly COURTEILLE<br />

Simone DELOFFRE<br />

trIBuNe<br />

François CHOISNET<br />

Marie-Joseph LECRÉ<br />

Rolland VALLÉE<br />

Madeleine BRAULT<br />

André TILLIÈTTE<br />

Marthe REMANDE<br />

Janine LELIEVRE<br />

Antoinette MONTAIGU<br />

Roland CHAUCHIS<br />

Carmen LENAIN<br />

Suzanne PESLIER<br />

Germaine LETESSIER<br />

André ROGUET<br />

Isabelle THOMASSE<br />

Émilie ESPINE<br />

France LEFEUVRE<br />

Accueil Hôtel de Ville 02 43 49 43 00<br />

État civil /<br />

démarches administratives 02 43 49 43 90<br />

Élections 02 43 49 46 69<br />

Sports 02 43 49 43 07<br />

Petite enfance,<br />

crèches, haltes garderies 02 43 49 89 24<br />

Restauration scolaire 02 43 49 43 05<br />

Animation territoriale 02 43 49 45 14<br />

CCAS 02 43 49 47 47<br />

Police municipale 02 43 49 85 55<br />

Office de tourisme 02 43 49 46 46<br />

<strong>Laval</strong> Direct Proximité 0800 00 53 53<br />

Paulette ROULIN<br />

Francis TURBET<br />

Marie ROULAND<br />

Gustave RÉAUTÉ<br />

Marcel GULLAT<br />

René BANNIER<br />

Odette HEINRICH<br />

Marcel JOUIN<br />

Albert CLÉMENT<br />

Jacques BOQUET<br />

Juliette MARTIN<br />

Marcel THUAULT<br />

Gérard AUDIGÉ<br />

Odette REGEREAU<br />

de l’opposItIoN<br />

Où vont les 5,6 millions d’€/an<br />

d’augmentation de<br />

VOS IMPÔTS ?<br />

En 2009, M. le Maire et les élus de sa majorité municipale ont voté l’augmentation<br />

de 26% des impôts locaux mettant en difficulté financière un grand nombre de<br />

contribuables lavallois.<br />

Cette augmentation générera en 2011 une manne fiscale de près de 5,6 millions<br />

d’€ qui viendra amputer le budget des ménages et des commerces lavallois.<br />

Ces sommes considérables ont été dilapidées dans :<br />

- l’achat <strong>du</strong> parking Jules Ferry<br />

- l’abattage de 25 platanes centenaires et le projet <strong>du</strong> square de Boston confié<br />

à une entreprise parisienne<br />

- la conception par une entreprise parisienne <strong>du</strong> logo de la ville<br />

- le relookage des bus<br />

- l’étude menée par des étudiants parisiens sur un projet d’urbanisme <strong>du</strong> <strong>site</strong><br />

<strong>du</strong> 42e RT<br />

- l’étude par un cabinet rennais d’un projet de construction d’une structure<br />

flottante, qui va défigurer la Mayenne…<br />

Pendant ce temps la dette a augmenté de près de 3,5 millions d’€ entre 2007 et<br />

2010. Les frais de fonctionnement quant à eux ont augmenté de plus de<br />

4 millions d’€ sur la même période.<br />

Aujourd’hui, après 3 années de gestion désastreuse, les conséquences<br />

commencent à se faire sentir avec notamment la baisse de la population qui<br />

passerait de 54379 en 2009 à 53288 en 2011 soit près de 1 100 lavallois en moins !<br />

Il est encore temps pour M. le maire de se ressaisir et de revenir sur ses choix<br />

budgétaires hasardeux afin que <strong>Laval</strong> redevienne la locomotive départementale<br />

qu’elle était encore récemment.<br />

François d’AUBERT, Samia SOULTANI-VIGNERON, François ZOCCHETTO,<br />

Gwendoline GALOU, Xavier DUBOURG, Martine MAUGUIN, Chantal GRANDIÈRE,<br />

Didier PILLON, Jacques PHELIPPOT, Marie-Cécile CLAVREUL.<br />

Les coordonnées de l’opposition :<br />

Contact : 02 43 59 25 95<br />

elus-opposition@orange.fr<br />

Adresse : 16 rue Renaise - 53000 LAVAL


vIvre eNseMBle<br />

Prénoms, naissances, mariages, décès<br />

les statistiques 2010 lavalloises<br />

Lucas et Camille en vogue<br />

Les prénoms les plus donnés en 2010 ont été, pour les<br />

garçons, Lucas (24), Nathan (22), Timéo (19), Mathis et<br />

Jules (16), Ethan et Noé (15), Tom et Gabriel (14) et<br />

Enzo (12).<br />

Chez les filles : Camille (20) et Manon (16) arrivent en<br />

tête. Viennent ensuite Emma (14), Léa et Louna (15),<br />

Zoé, Lilou et Chloé (13) et enfin Maëlys (12).<br />

Parmi les prénoms plus rares, on peut noter Athéo,<br />

Audric, Aïlys, Aurine, Brigitte-Isabel, Pierre-Ange, Jaëlys,<br />

Lisandre, Loëlie, Lynaëlle, Maïeul, Manzon,<br />

Maxange, Mérick, Nathéo, Paoline, Radegonde, Shanone,<br />

Shéryn, Othana, Timaël, Tylian, Théotime.<br />

Le nombre de naissances reste globalement stable<br />

1 861, c’est le nombre de naissances à <strong>Laval</strong> en 2010.<br />

Un chiffre en légère diminution par rapport à l’année<br />

précédente (1 911), tout comme le nombre de naissances<br />

de petits <strong>Laval</strong>lois, qui oscille depuis plusieurs<br />

années autour de 650 (689 en 2006, 651 en 2007, 648<br />

en 2008, 690 en 2009 et 628 en 2010).<br />

Comme les années précédentes, il est né plus de garçons<br />

que de filles. 946 contre 915. C’est le mois de<br />

mars qui a enregistré le plus grand nombre de naissances<br />

(187 bébés), C’était le mois de septembre en<br />

2009. Les jumeaux représentent 2,5 % <strong>du</strong> nombre total<br />

des naissances avec 46 bébés. 55 % des bébés naissent<br />

aujourd’hui hors mariage. Autre tendance, les parents<br />

optent plus souvent pour le double nom. Ils l’ont fait<br />

en 2010 pour 91 nouveaux nés contre 87 en 2009 et 78<br />

en 2008.<br />

Des mariages en très légère baisse<br />

154 unions ont été célébrées en 2010 à <strong>Laval</strong>. C’est un<br />

peu moins qu’en 2009 (157), mais plus qu’en<br />

2008 (147). Le mois de juillet a été le mois le plus riche<br />

en mariages avec 31 unions.<br />

16% des époux avaient moins de 25 ans au moment<br />

de leur mariage. 72% avaient entre 25 ans et 45 ans et<br />

12% avaient plus de 45 ans. Pour 24% d’entre eux,<br />

c’était un remariage.<br />

Décès<br />

L’année 2010 a été marquée par la disparition de<br />

387 <strong>Laval</strong>lois, un chiffre en légère augmentation par<br />

rapport à 2009 (357).<br />

2 149 foyers lavallois recensés<br />

À <strong>Laval</strong>, comme dans toutes<br />

les communes de plus de<br />

10 000 habitants, un<br />

recensement d’environ 8 %<br />

de la population se déroule<br />

chaque année depuis 2004.<br />

Les résultats <strong>du</strong><br />

recensement sont alors<br />

calculés à partir de cet<br />

échantillon.<br />

Concrètement 2 149 foyers lavallois, tirés au sort, reçoivent, depuis le<br />

20 janvier et jusqu’à fin février, la vi<strong>site</strong> d’un des 14 agents recenseurs<br />

recrutés par la Ville. Ces agents sont munis d’une carte officielle, avec<br />

photographie et la signature <strong>du</strong> maire.<br />

Ils remettent à chaque foyer une feuille de logement, un bulletin indivi<strong>du</strong>el<br />

pour chaque personne vivant dans le logement et une notice<br />

d’information sur le recensement.<br />

Les questionnaires doivent être restitués au plus tard le samedi<br />

26 février (en cas d’absence, ils peuvent être retournés à la mairie<br />

ou à l’INSEE). Toutes les réponses sont confidentielles et ne<br />

sont transmises à aucune autre administration. Seul l’INSEE s’en<br />

sert pour établir des statistiques strictement anonymes.<br />

Les résultats <strong>du</strong> recensement permettent de mieux connaître la<br />

population résidant en France : son nombre d’habitants et leurs<br />

caractéristiques (âge, profession, transports utilisés, conditions<br />

de logement…). Ils éclairent notamment les décisions des collectivités<br />

et aident les professionnels, les entreprises et les associations<br />

à mieux évaluer les besoins de la population. À ce titre, la<br />

participation au recensement est une obligation légale.<br />

Les 14 agents recenseurs :<br />

Najathe Al HACHDADI, Maud BAILLEHAICHE,<br />

Maryline BOURDAIS, Nathalie BRICARD,<br />

Monique DUDIAK, Leila EL ALLALI, Ghislaine<br />

FORTIN, Suzy HOUSSET, Valérie MAGNANGA,<br />

Olivier PAIN, Clotilde RAMEL, Marie-Paule<br />

RIHARD, André TAROT, Kamal WAHID.<br />

Élections cantonales<br />

Quatre cantons<br />

lavallois<br />

concernés<br />

Les dimanches 20 et 27 mars 2011, les<br />

électeurs des cantons <strong>Laval</strong> Sud Ouest,<br />

<strong>Laval</strong> Nord Ouest, <strong>Laval</strong> Nord Est, <strong>Laval</strong><br />

Saint Nicolas sont appelés à élire les<br />

conseillers généraux de la Mayenne<br />

(<strong>Laval</strong> Est a été renouvelé en 2008).<br />

Les bureaux de vote sont ouverts de 8h00 à 18h00.<br />

Pour voter, il faut être inscrit sur les listes électorales<br />

lavalloises. Sur votre carte électorale est précisée<br />

l’adresse de votre bureau de vote. Munissez-vous<br />

de celle-ci, ainsi que d’une pièce d’identité (carte<br />

d’identité, passeport, permis de con<strong>du</strong>ire...) dont la<br />

présentation est obligatoire. Les personnes, qui ne<br />

sont plus en possession de leur carte électorale,<br />

peuvent obtenir une attestation délivrée par le service<br />

des Élections – Mairie de <strong>Laval</strong>, y compris le<br />

jour <strong>du</strong> vote – au 02 43 49 43 68.<br />

Les listes électorales sont closes depuis le 31 décembre<br />

2010. Peuvent encore faire les démarches<br />

leur permettant de voter lors des prochaines élections,<br />

les personnes dans une des situations suivantes<br />

depuis le 31 décembre 2010 :<br />

• Les Français et Françaises qui atteindront l’âge de<br />

18 ans entre le 1er janvier et le 19 mars minuit,<br />

veille <strong>du</strong> premier tour <strong>du</strong> scrutin ;<br />

• Les fonctionnaires et agents des administrations<br />

publiques mutés ou admis à faire valoir leurs<br />

droits à la retraite, ainsi que les membres de leur<br />

famille domiciliés avec eux à la date de la mutation<br />

ou de la mise à la retraite ;<br />

• Les Français et Françaises qui ont été naturalisés ;<br />

• Les Français et Françaises ayant recouvré l’exercice<br />

<strong>du</strong> droit de vote dont ils avaient été privés par<br />

l’effet d’une décision de justice.<br />

• Les salariés <strong>du</strong> secteur privé qui établissent leur<br />

domicile à <strong>Laval</strong> pour un motif professionnel<br />

après la clôture des délais d’inscription ainsi que<br />

les membres de leur famille domiciliés avec eux.<br />

Les demandes d’inscription sont à déposer à la<br />

Mairie de <strong>Laval</strong> - Service des élections jusqu’au<br />

10 mars inclus.<br />

Les demandes sont examinées par la Commission<br />

Administrative de révision des listes électorales qui<br />

statue au plus tard cinq jours avant le jour <strong>du</strong> scrutin.<br />

Les décisions de la commission administrative<br />

sont notifiées aux électeurs concernés par le Maire.<br />

VIVRE ensemble<br />

n°25 - février 2011<br />

09


vivre ensemble<br />

n°25 - février 2011<br />

10<br />

vIvre eNseMBle<br />

une nouvelle identité visuelle pour<br />

<strong>Laval</strong> inaugure l’année 2011 avec une<br />

nouvelle identité visuelle. Un changement<br />

pour gagner en visibilité. En effet, toutes<br />

les enquêtes le prouvent depuis de<br />

nombreuses années : <strong>Laval</strong> a des atouts<br />

importants mais souffre d’un déficit<br />

chronique d’image et de notoriété. Elle<br />

peine à faire savoir ce qu’elle fait et ce<br />

qu’elle est, en Mayenne, et au-delà <strong>du</strong><br />

département. C’est pourquoi la ville a fait<br />

le choix d’un logo reconnaissable entre<br />

tous et facilement identifiable. Il a<br />

été élaboré par l’agence Royalties (choisie<br />

par appel d’offres) après une étude<br />

approfondie de l’histoire et de l’identité de<br />

<strong>Laval</strong>. Aujourd’hui, cette agence de<br />

communication accompagne les services<br />

de la Ville pour décliner la nouvelle identité<br />

visuelle sur tous les supports de<br />

communication : le papier à en-tête, les<br />

affiches, les véhicules de service, la<br />

signalétique, les cartons d’invitation... En<br />

voici quelques exemples<br />

en avant-première.<br />

gagner en<br />

une couleur<br />

identifiable<br />

Pour être immédiatement identifiable, <strong>Laval</strong> a fait<br />

le choix d’une couleur chaleureuse et dynamique,<br />

qui tranche avec celles habituellement utilisées<br />

par les collectivités. Elle exprime également la<br />

convivialité de la ville et de ses habitants. A noter<br />

enfin que l’avantage d’une couleur unique est<br />

aussi économique. Les coûts d’impression seront<br />

moins importants qu’avec l’ancien logo, qui avait<br />

trois couleurs.<br />

Enveloppes et papiers à en-tête


visibilité<br />

le palindrome<br />

comme signe distinctif<br />

Le nouveau logo joue sur le palindrome, c’est-à-dire sur le fait que <strong>Laval</strong> se<br />

lise dans les deux sens. Le deuxième «L» a été inversé pour renforcer la<br />

symétrie <strong>du</strong> mot. Une graphie qui tra<strong>du</strong>it un équilibre, une stabilité, une<br />

solidarité aussi, des valeurs qui sont celles de <strong>Laval</strong>. Sur tous les documents,<br />

comme les affiches, les cartons d’invitation, les panneaux de chantier, le<br />

logo se déclinera dans un jeu de miroir, de reflets ou de correspondances.<br />

le léopard<br />

Apparu aux environs <strong>du</strong> XII e siècle,<br />

le léopard des armoiries lavalloises<br />

a été utilisé par la Ville jusqu’au milieu<br />

des années 80.<br />

« Les armes de la ville de <strong>Laval</strong> sont<br />

«de gueules, au léopard d’or armé<br />

et lampassé d’azur.» De gueules,<br />

c’est-à-dire rouge ; léopard signifie<br />

un lion ayant la tête de face et le plus<br />

souvent représenté avançant ; d’or,<br />

tout simplement jaune ; armé, c’està-dire<br />

que les griffes sont sorties ;<br />

lampassé d’azur, la langue bleue est<br />

tirée » explique Hélène Lindner-Bonin,<br />

responsable des archives communales,<br />

avant de poursuivre.<br />

« Elles correspondent aux armes des<br />

premiers seigneurs de <strong>Laval</strong>. La tradition<br />

attribue leur origine à un don<br />

un budget<br />

communication<br />

qui n’a pas augmenté<br />

depuis 2008<br />

Le coût de la nouvelle identité est de 49 000 € HT. Une somme qui correspond<br />

à la réalisation <strong>du</strong> logo, mais aussi à l’accompagnement des services<br />

de la ville <strong>du</strong>rant de nombreux mois pour le décliner sur tous les supports<br />

de communication. Comme un architecte qui fournit les plans d’une nouvelle<br />

maison et suit le chantier jusqu’à sa livraison. Cet investissement a<br />

été financé par une réorientation <strong>du</strong> budget <strong>du</strong> service communication,<br />

qui n’a pas augmenté d’un centime depuis 2008. Des économies ont été<br />

réalisées, par exemple, en achetant moins d’objets promotionnels.<br />

Pas de gaspillage, tel est le mot d’ordre de l’équipe municipale qui a en<br />

effet choisi de déployer progressivement les nouveaux éléments. Par<br />

exemple, les stocks de papier à en-tête existant ne seront pas jetés même<br />

s’ils sont aux anciennes couleurs.<br />

fait par Guillaume le Conquérant<br />

pour services ren<strong>du</strong>s en 1066. Mais<br />

il s’agit d’une pure légende car les<br />

textes ne mentionnent la présence<br />

d’aucun seigneur de <strong>Laval</strong> lors de<br />

l’invasion de l’Angleterre. Les armes<br />

ont été utilisées jusqu’au milieu <strong>du</strong><br />

XIII e siècle par les seigneurs puis par<br />

la ville jusqu’à la fin <strong>du</strong> XVIII e siècle.<br />

Elles font leur réapparition à partir<br />

<strong>du</strong> milieu <strong>du</strong> XIX e siècle dans l’administration<br />

municipale jusqu’au milieu<br />

des années 80. Parfois, on voit<br />

apparaître sur les armes une devise :<br />

« aedem mensura ». Ce qui signifie<br />

« avec la même mesure ». Mais on<br />

ne connaît pas de document d’archives<br />

mentionnant cette devise qui<br />

n’a été utilisée qu’au XX e siècle. »<br />

Aujourd’hui, le léopard retrouve sa<br />

place dans une version résolument<br />

moderne. À ce titre, il symbolise une<br />

ville fière de son patrimoine mais<br />

pleine de vie et de projets. On pourra<br />

le voir plus particulièrement sur<br />

les documents très officiels ou liés à<br />

l’histoire ou au patrimoine de la Ville.<br />

vivre ensemble<br />

n°25 - février 2011<br />

11


vivre ensemble<br />

n°25 - février 2011<br />

12<br />

vIvre eNseMBle<br />

De nouveaux liens<br />

entre les générations<br />

grands-parents – parents – petits-enfants<br />

<strong>Laval</strong> vous avait proposé en décembre dernier, une conférence sur le rôle des grands-parents<br />

dans la famille et la société. Vous avez été nombreux à ne pouvoir vous y rendre en raison des<br />

importantes chutes de neige. <strong>Laval</strong> La Ville a interrogé le journaliste Sylvain Allemand,<br />

animateur de cette table ronde.<br />

<strong>Laval</strong> La Ville : Sylvain Allemand, pourquoi organiser<br />

une table-ronde sur le rôle des grands-parents ?<br />

Sylvain Allemand : L’arrivée de la vieillesse et le passage à<br />

la retraite sont devenus le point de départ d’une nouvelle<br />

vie. Les personnes retraitées ont aujourd’hui une capacité<br />

d’action et d’engagement qu’elles n’avaient pas auparavant.<br />

C’est ce que démontre Marie-Françoise Fuchs, médecin<br />

psychothérapeute qui a exposé lors de la conférence<br />

de décembre le résultat des études et des analyses qu’elle<br />

mène sur « l’art d’être grands-parents ». <strong>Laval</strong> a d’ailleurs<br />

bien pris en compte cette évolution. C’est une des seules<br />

villes en France à avoir une délégation d’adjoint à la famille,<br />

à la petite enfance et aux seniors. Cela permet d’accompagner<br />

et de soutenir les évolutions des solidarités<br />

familiales. Le fait que les grands-parents s’impliquent dans<br />

la garde des petits-enfants. Le fait aussi que les personnes<br />

âgées soient aidées par leurs enfants s’ils perdent leur<br />

autonomie.<br />

<strong>Laval</strong> La Ville : comment est-on grand-parent aujourd’hui<br />

?<br />

Sylvain Allemand : Selon Marie-Françoise Fuchs, les<br />

grands-parents s’occupent aujourd’hui beaucoup de leurs<br />

petits-enfants, d’autant qu’ils ne sont pas en charge, a<br />

priori, de leur é<strong>du</strong>cation. Ils n’ont pas besoin d’exercer une<br />

autorité et ils ont <strong>du</strong> temps à leur consacrer. Ils deviennent<br />

en quelque sorte dépositaires des notions de transmission<br />

et de filiation. Ces liens, parfois très forts, ont ensuite tendance<br />

à s’estomper au fur et à mesure que l’enfant avance<br />

vers l’adolescence.<br />

Pour autant, les grands-parents, notamment les seniors<br />

actifs, n’ont pas envie d’être cantonnés à un rôle purement<br />

familial. Ils mènent aussi des actions et des projets en leur<br />

nom propre.<br />

<strong>Laval</strong> La Ville : le rôle des grands-parents évolue et avec<br />

lui, les relations avec les autres générations. Comment<br />

décrire cette évolution ?<br />

Sylvain Allemand : Les solidarités entre les générations ont,<br />

bien évidemment, toujours existé. La nouveauté au-<br />

jourd’hui, c’est qu’elles se sont largement amplifiées. L’allongement<br />

de l’espérance de vie a eu des effets non-négligeables<br />

sur l’ensemble des âges de la vie. La phase<br />

« grand-parentale » s’est allongée comme le dit la sociologue<br />

Claudine Attias-Donfut. Elle peut aller jusqu’à la moitié<br />

de l’existence pour certains. On voit ainsi se développer<br />

des familles « verticales » où coexistent trois à cinq générations.<br />

Le modèle classique était « horizontal » : la famille<br />

comptait beaucoup de membres mais peu de générations<br />

différentes. C’est aussi un nouvel esprit de la famille qui<br />

s’affirme, en même temps, avec l’égalité homme-femme,<br />

les familles monoparentales, etc. C’est ce que l’on nomme<br />

le « libre ensemble ».<br />

<strong>Laval</strong> La Ville : une évolution de la société qui est aussi<br />

sociale ?<br />

Sylvain Allemand : Oui, les parents assument de plus en<br />

plus de choses vis-à-vis de leurs enfants et de leurs petitsenfants.<br />

Ils rendent des services multiples. Ils jouent même<br />

parfois le rôle de véritable « roue de secours » pour parents<br />

débordés. À ce titre, il y a un renversement de situation<br />

par rapport au siècle précédent. Auparavant, c’était les petits-enfants<br />

qui venaient financièrement en aide à la famille.<br />

Aujourd’hui, c’est l’inverse. Une évolution accompagnée<br />

par le développement de l’État providence, de la<br />

protection sociale.<br />

<strong>Laval</strong> La Ville : Mais la crise économique semble aujourd’hui<br />

remettre en cause cette solidarité financière ?<br />

Sylvain Allemand : C’est vrai. Les récentes crises ont eu un<br />

impact sur ces solidarités. On assiste à la diminution des<br />

pensions retraites versées, notamment aux plus défavorisés,<br />

qui ne peuvent généralement pas souscrire aux assurances<br />

privées. Claudine Attias-Donfut craint que l’on assiste<br />

à un retour de larges poches de pauvreté chez les<br />

retraités mais aussi à des inégalités accrues entre les familles.<br />

Elle pose la question : qu’adviendra-t-il des solidarités<br />

entre les générations si on remet en cause, à travers<br />

l’État providence, les solidarités publiques ?


dossIer<br />

Du 42 e Régiment de transmissions<br />

au quartier<br />

de la Transmission<br />

Au 1 er juillet, <strong>Laval</strong> deviendra propriétaire <strong>du</strong> <strong>site</strong> <strong>du</strong> 42 e Régiment de Transmissions. Un<br />

régiment qui aura été officiellement dissout, quelques jours auparavant, avec les quelques<br />

1000 emplois civils et militaires qu’il représente. Un coup <strong>du</strong>r pour la ville qu’il faut<br />

maintenant transformer en opportunité. Des scénarios de reconversion <strong>du</strong> <strong>site</strong> ont été<br />

élaborés autour d’une idée forte, celle de transmission. Transmission des savoirs,<br />

transmission des valeurs, transmission aux prochaines générations, transmission d’une<br />

nouvelle image de <strong>Laval</strong>. Le maire présentera ces pistes lors d’une réunion de<br />

concertation ouverte à tous les habitants, le 21 février, à 20h30, à la salle polyvalente.<br />

dossier<br />

n°25 - février 2011<br />

13


dossier<br />

n°25 - février 2011<br />

14<br />

dossIer<br />

Faire face<br />

au «coup <strong>du</strong>r»<br />

Avec ses inévitables<br />

conséquences économiques et<br />

humaines, la dissolution <strong>du</strong><br />

42 e Régiment de Transmissions<br />

fait figure de coup de massue<br />

pour le territoire.<br />

C’est dans le cadre de la réforme de la carte militaire et de<br />

la révision générale des politiques publiques, que la décision<br />

de dissoudre le 42 e Régiment de Transmissions a été<br />

annoncée par le Gouvernement en juillet 2008. 83 autres<br />

<strong>site</strong>s militaires sont concernés. Les conséquences de cette<br />

décision sont très lourdes pour <strong>Laval</strong>. Près de 1 000 emplois<br />

publics, civils et militaires, disparaîtront d’ici le<br />

1 er juillet 2011. Avec les conjoints et les enfants des personnels<br />

concernés, ce sont quelque 1 700 personnes qui pourraient<br />

quitter notre territoire et notre département. Ce départ<br />

aura un impact sur les bailleurs sociaux. Pour accueillir<br />

les familles de militaires, Mé<strong>du</strong>ane Habitat et Mayenne<br />

Habitat avaient construit ou réservé 185 logements. Impact<br />

également sur les commerces, sur les associations, sur la<br />

vitalité de la ville et des communes de l’agglomération en<br />

général.<br />

Mobiliser tous les acteurs<br />

Pour transformer ce « gâchis humain, économique et social<br />

», pour reprendre les mots de Guillaume Garot, en<br />

opportunité pour <strong>Laval</strong>, la réponse a été, dès l’été 2008, la<br />

mobilisation. À l’initiative <strong>du</strong> maire de <strong>Laval</strong>, un comité de<br />

réflexion stratégique a été créé pour rassembler l’ensemble<br />

des collectivités (agglomération, département, région, État)<br />

autour d’une même méthode de travail et pour élaborer<br />

les premières hypothèses de reconversion <strong>du</strong> <strong>site</strong> de<br />

50 hectares. Ce comité a auditionné des acteurs locaux,<br />

reconnus pour leur expertise, ainsi que des spécialistes de<br />

la reconversion urbaine. Des experts de Bilbao, en Espagne<br />

et de Nantes ont présenté leurs projets et leurs expériences.<br />

Préparer la reconversion, ce fut aussi l’objectif d’un<br />

diagnostic territorial et économique sur les forces et les<br />

faiblesses de l’agglomération, réalisé par le cabinet Deloitte.<br />

« Sa conclusion, c’est le manque d’attractivité de<br />

notre ville », résume le maire. « Renforcer le dynamisme<br />

de <strong>Laval</strong> devra donc être l’objectif numéro un de la reconversion.<br />

Nous devons marquer les esprits par l’ambition<br />

et la modernité de notre projet. »<br />

Une enveloppe financière de 6 M€<br />

Pour accompagner <strong>Laval</strong>, l’État a prévu la signature d’un<br />

contrat de redynamisation de <strong>site</strong> de défense, au printemps<br />

prochain. Outre la cession à l’euro symbolique de l’ensemble<br />

<strong>du</strong> quartier Ferrié, ce document prévoit l’attribution<br />

d’une enveloppe de 6 M€ à <strong>Laval</strong>, somme que les collectivités<br />

devront également verser, à parité, pour reconvertir<br />

le <strong>site</strong>. « Il nous faudra nous tourner vers d’autres partenaires<br />

publics et privés pour faire face, financièrement, à<br />

ce chantier. » explique Guillaume Garot. « En août 2008,<br />

Nicolas Sarkozy s’était engagé à ne pas « laisser tomber<br />

<strong>Laval</strong> ». Trois ans après, je souhaite que cette promesse ne<br />

soit pas oubliée. »


dossIer<br />

Vers un quartier<br />

Le projet de reconversion <strong>du</strong><br />

<strong>site</strong> <strong>du</strong> 42 e RT commence à se<br />

dessiner avec des axes forts :<br />

un pôle de formation santé, un<br />

programme de logement<br />

<strong>du</strong>rable et la Cité de la<br />

Réalité Virtuelle.<br />

de la transmission<br />

Comment reconvertir un <strong>site</strong> de 50 hectares en pleine<br />

ville ? C’est sur cette question que travaillent la Ville de<br />

<strong>Laval</strong> et ses partenaires depuis l’été 2008. De ces mois<br />

d’étude et d’analyses, se dégage aujourd’hui une idée<br />

forte : faire de l’ancien régiment de transmissions, un quartier<br />

de la transmission, ouvert sur la ville et qui incarne la<br />

modernité de notre époque.<br />

La Cité de la Réalité Virtuelle<br />

Transmission d’une nouvelle image de la ville et de l’agglomération<br />

d’abord avec la Cité de la Réalité Virtuelle. Elle<br />

réunira dans un bâtiment d’envrion 3 000 m², à l’architecture<br />

remarquable, tout ce que <strong>Laval</strong> compte d’acteurs dans<br />

le domaine de la réalité virtuelle. Ils sont en effet aujourd’hui<br />

dispersés en ville, sans avoir de véritables liens avec la ville<br />

et ses citoyens. « Demain, la Cité de la Réalité Virtuelle les<br />

réunira dans un <strong>Laval</strong> Virtual permanent » résume Idir Aït-<br />

Arkoub, vice-président de l’agglomération en charge <strong>du</strong><br />

projet et conseiller municipal en charge de la réalité virtuelle.<br />

« Les chercheurs, les étudiants, les entreprises pourront<br />

travailler plus facilement ensemble et surtout pourront<br />

expérimenter avec les citoyens leurs innovations, comme<br />

ils le font à <strong>Laval</strong> Virtual. » L’ouverture au public est en effet<br />

un axe important <strong>du</strong> projet. La Cité accueillera ainsi le<br />

Centre de culture scientifique et in<strong>du</strong>strielle (CCSTI) et le<br />

Musée des Sciences qui proposeront des expositions temporaires<br />

et permanentes autour de la réalité virtuelle et de<br />

la culture scientifique. <strong>Laval</strong> Virtual y sera aussi transféré<br />

et des événements sportifs et culturels pourront y être organisés.<br />

« Le futur bâtiment, situé à l’entrée de <strong>Laval</strong>, à<br />

proximité de la route de Fougères et de la rocade, deviendra<br />

un nouveau symbole de la ville », assure l’élu.<br />

Un pôle de formation santé<br />

Autre projet de <strong>Laval</strong> Agglo autour de la transmission des<br />

savoirs : un pôle de formation sanitaire et social. L’Institut<br />

de formation des kinés (IFMK), dont <strong>Laval</strong> a obtenu l’installation<br />

par la Région Pays de la Loire, ouvrira ses portes<br />

sur le <strong>site</strong> dès la rentrée 2011. « Il accueillera d’ici trois ans,<br />

90 étudiants. 30 par promotion, complète Loïc Bedouet,<br />

adjoint au maire en charge de la santé. Cet aménagement<br />

préfigure la création d’un grand pôle de formation des professions<br />

paramédicales. L’institut de formation des soins<br />

infirmiers (IFSI) et l’Institut de formation des auxiliaires de<br />

soins (IFAS) rejoindront également ce pôle ainsi que<br />

d’autres structures. » Ces formations pourront bénéficier<br />

des innovations de la réalité virtuelle dans la prise en<br />

charge des handicaps. Un argument qui a pesé lourd dans<br />

la décision de la Région.<br />

700 nouveaux logements<br />

Transmission enfin aux générations futures. « Nous devons<br />

faire <strong>du</strong> <strong>site</strong> un vrai quartier de vie, avec des commerces,<br />

des services, des entreprises » explique Guillaume Garot.<br />

« Nous construirons environ 700 nouveaux logements,<br />

avec une attention particulière à leur qualité environnementale.<br />

» De quoi offrir aux ménages qui souhaitent s’installer<br />

à <strong>Laval</strong> une nouvelle gamme de logements attractifs.<br />

Le développement <strong>du</strong>rable sera un axe majeur de cette<br />

reconversion. L’accent sera mis sur les déplacements à pied<br />

ou à vélo. « Ce quartier sera le visage <strong>du</strong> <strong>Laval</strong> <strong>du</strong> XXI e<br />

siècle », conclut le maire.<br />

dossier<br />

n°25 - février 2011<br />

15


dossier<br />

n°25 - février 2011<br />

16<br />

dossIer<br />

1 <strong>site</strong>,<br />

3 scénarios, 1 projet<br />

L’avenir <strong>du</strong> <strong>site</strong> <strong>du</strong> 42 e Régiment<br />

de transmissions est un défi<br />

majeur pour <strong>Laval</strong>. C’est<br />

pourquoi la municipalité a mené<br />

plusieurs études et concertations<br />

<strong>du</strong>rants deux années et<br />

demandé son avis<br />

au Conseil des sages.<br />

La consultation s’est faite en plusieurs étapes. Un diagnostic<br />

<strong>du</strong> cabinet de consultants Deloitte (sur les forces et les<br />

faiblesses <strong>du</strong> tissu économique et territorial de l’agglomération<br />

lavalloise) et des échanges avec les responsables<br />

(architectes, urbanistes, etc.) intervenus sur de grands <strong>site</strong>s<br />

comme le musée Guggenheim à Bilbao ou l’Île de Nantes.<br />

Ces démarches ont fourni plusieurs enseignements : <strong>Laval</strong><br />

souffre d’un déficit en terme de notoriété mais l’implantation<br />

d’un <strong>site</strong> remarquable peut devenir un marqueur pour<br />

la ville.<br />

Scénario 1 : l’axe de la Transmission<br />

À partir de ces constats, une équipe pluridisciplinaire de<br />

chercheurs et d’étudiants de Sciences Po Paris a réalisé<br />

une étude d’urbanisme. Trois scénarios ont été proposés.<br />

S’ils ont chacun des avantages et des inconvénients, ils<br />

permettent de dessiner peu à peu un projet global pour la<br />

reconversion <strong>du</strong> <strong>site</strong> <strong>du</strong> 42 e RT. Le scénario final synthétisera<br />

les points forts de chacun d’entre eux.<br />

L’idée est d’implanter l’activité réalité virtuelle le long d’un axe structurant l’ensemble <strong>du</strong> quartier.<br />

Cette rue donne sur l’avenue de Fougères et débouche sur la rocade. Les programmes sont<br />

partagés entre les bâtiments existants qui sont conservés et de nouveaux bâtiments emblématiques<br />

à l’architecture résolument contemporaine. Un 2 e axe organise la vie étudiante et le pôle<br />

santé. Les logements militaires sont transformés en logements étudiants, le complexe sportif<br />

est réhabilité et les lieux de formation sont implantés au Nord.<br />

Le pôle de services administratif de l’agglomération et d’autres équipements au programme<br />

pourront s’implanter dans les bâtiments <strong>du</strong> quartier Ferrié.<br />

Scénario 2 : Cluster campus<br />

Le principe de « cluster », c’est d’arriver à faire cohabiter des îlots homogènes d’activités.<br />

Ce scénario connecte la Cité de la réalité virtuelle à l’ensemble de l’agglomération. Ce qui lui<br />

confère une grande visibilité. L’ensemble <strong>du</strong> quartier est structuré par des espaces publics et des<br />

espaces verts.<br />

Un Forum de la Réalité Virtuelle, situé au carrefour des axes Nord-Sud et Est-Ouest, rassemble<br />

plusieurs types d’activités (musée, commerces, emplois...). Un centre de quartier, ouvert sur la<br />

ville, pourrait accueillir des activités tertiaires, des commerces de proximité, un grand parking<br />

etc.<br />

Scénario 3 : Continuités<br />

Le principe de ce scénario est une organisation en trois bandes distinctes.<br />

La première joue sur la dynamique économique depuis la rue Bernard Le Pecq jusqu’à la rocade.<br />

Côté centre-ville, les bâtiments militaires sont restructurés. Les nouveaux équipements à l’architecture<br />

contemporaine affichent, au Nord, le projet dans l’agglomération.<br />

Des espaces verts relient <strong>Laval</strong> à Changé dans la deuxième bande. Ainsi, on ramène la nature<br />

en ville jusqu’à l’entrée <strong>du</strong> <strong>site</strong> au sud.<br />

Des logements à l’Est et à l’Ouest constituent la troisième bande en s’intégrant au tissu existant.<br />

La qualité résidentielle est renforcée par la présence d’espaces verts, d’équipements sportifs,<br />

de commerces de proximité, et toujours en lien avec la ville.


AttrActIvIté<br />

vitrines…<br />

chrysaline<br />

couture et création sur mesure<br />

Céline Roger n’est pas une débutante.<br />

Après des études de<br />

mode, de confection sur mesure<br />

et de costumière, elle a fait<br />

ses premiers pas chez Christian<br />

Lacroix et à l’Opéra Garnier à<br />

Paris. Installée à domicile depuis<br />

plusieurs années en<br />

Mayenne, elle a choisi d’ouvrir<br />

la boutique atelier Chrysaline,<br />

rue <strong>du</strong> Pont-de-Mayenne. Dans<br />

cet antre, la jeune femme crée,<br />

confectionne des vêtements<br />

sur mesure pour ses clientes.<br />

Vêtements <strong>du</strong> quotidien ou<br />

robes pour des événements exceptionnels. Son credo : concevoir<br />

des tenues qui permettent à la femme de se révéler par<br />

le vêtement, de se sentir belle et épanouie.<br />

Chrysaline - 60, rue <strong>du</strong> Pont de Mayenne<br />

Tél. 02 43 02 97 87 / 06 21 74 08 43<br />

<strong>du</strong> mardi au samedi 9h/12h30 et 13h30/18h<br />

<strong>Laval</strong> côté shopping<br />

Un guide des commerces<br />

La Ville de <strong>Laval</strong> vient d’éditer, en partenariat avec la Chambre de commerce, la fédération<br />

<strong>Laval</strong> en Ville et les associations de commerçants, un guide de 80 pages des commerces<br />

lavallois. Un outil destiné à mettre en valeur les vitrines et qui est disponible sur le <strong>site</strong> web<br />

www.laval.fr<br />

Qu’ils soient en centre-ville ou dans les quartiers, les commerces<br />

lavallois contribuent à l’animation et à l’attractivité<br />

de la ville. Mieux les faire connaître, c’est le sens de<br />

<strong>Laval</strong> côté shopping, une initiative de la Ville de <strong>Laval</strong>, en<br />

partenariat avec la Chambre de Commerce et d’In<strong>du</strong>strie<br />

de la Mayenne et <strong>Laval</strong> en Ville, la fédération des commerçants.<br />

Ce guide de poche, qui vient juste de paraître et qui est<br />

disponible les lieux publics ou à la mairie, recense, en<br />

80 pages, tout ce que le centre-ville et les quartiers comptent<br />

de commerces. Mode, déco, beauté, détente, loisirs,<br />

restaurants, bars, artisanat... vous y trouverez une présentation<br />

rapide de toutes les bonnes adresses lavalloises,<br />

Made in cha<br />

Non à la nourriture formatée !<br />

C’est un restaurant atypique<br />

qu’a ouvert Charlotte Calvet.<br />

Franchement opposée à la<br />

nourriture préfabriquée ou in<strong>du</strong>strielle,<br />

elle a créé un univers<br />

à part qu’elle a baptisé «le pays<br />

Cha», où la cuisine est naturelle.<br />

Cela donne des plats élaborés<br />

à 80 % à base de pro<strong>du</strong>its<br />

bio et toujours frais. Charlotte<br />

a banni le congélateur ! Sa cuisine<br />

met en valeur les pro<strong>du</strong>its<br />

de saison et provenant de pro<strong>du</strong>cteurs<br />

locaux. Dans une salle<br />

sobre de 32 couverts, la restauratrice<br />

propose tous les midis la soupe <strong>du</strong> jour, des légumes<br />

et des plats traditionnels <strong>du</strong> sud-ouest comme <strong>du</strong> parmentier<br />

de canard ou une fricassée <strong>du</strong> sud-ouest. Le plat <strong>du</strong> jour est<br />

à 9 € et la formule entrée + plat ou plat + dessert à 11,50 € Le<br />

restaurant est ouvert le midi, <strong>du</strong> lundi au vendredi, et le soir<br />

sur réservation de groupe. Made in Cha fait également des<br />

prestations de traiteur pour des événements.<br />

Le Comptoir par Made in Cha<br />

99, rue <strong>du</strong> Pont de Mayenne - Tél. 02 43 67 20 99<br />

tous les midis <strong>du</strong> lundi au vendredi<br />

quelles que soient leurs spécialités, avec leurs horaires<br />

d’ouverture, leurs quartiers et leurs coordonnées.<br />

Au total, près de 250 commerces sont recensés. De quoi<br />

faciliter vos recherches et celles des touristes en vi<strong>site</strong> dans<br />

notre ville. Pour Guillaume Garot, qui présentait <strong>Laval</strong> côté<br />

shopping le jeudi 27 janvier dernier, lors d’une cérémonie<br />

d’accueil des nouveaux commerçants lavallois, « ce guide<br />

s’inscrit pleinement dans l’ambition qui est la nôtre de<br />

toujours encourager le développement des commerces<br />

dans notre ville. Les commerces créent <strong>du</strong> lien entre les<br />

habitants. Ils rendent nos rues chaleureuses et dynamiques.<br />

Nous nous battons pour préserver l’équilibre entre<br />

le centre et la périphérie. »<br />

la fédération des commerçants<br />

« laval en ville»<br />

Depuis 1992, la fédération « <strong>Laval</strong> en ville » regroupe plus de 200 commerçants <strong>du</strong><br />

centre-ville. À travers la mise en œuvre d’animations commerciales elle contribue<br />

à développer l’attractivité <strong>du</strong> centre-ville et de ses commerces. En 2010, l’association<br />

a lancé le chèque cadeau <strong>Laval</strong> en ville. D’une valeur de 10 €, il est valable dans<br />

l’ensemble des commerces <strong>du</strong> centre-ville.<br />

Quincaillerie emery<br />

la relève assurée<br />

Cette quincaillerie, qui était<br />

tenue depuis 32 ans par M. et<br />

Mme Emery en haut de la rue<br />

<strong>du</strong> Pont de Mayenne, aurait<br />

pu disparaître après le départ<br />

à la retraite de ses propriétaires.<br />

Maryvonne Bouvier,<br />

sensible à l’activité de ce magasin<br />

de proximité misant sur<br />

la qualité a décidé de le reprendre<br />

et de faire per<strong>du</strong>rer<br />

le commerce en lui conservant<br />

son nom. Si elle a mis de<br />

côté une partie de l’activité<br />

comme la vente au détail de<br />

clous et de vis, elle poursuit tout ce qui a trait à l’art culinaire,<br />

<strong>du</strong> couteau économe à la bassine à confiture en<br />

passant par toutes sortes de cocottes et d’électro-ménager<br />

de cuisine et y a ajouté la droguerie écologique ainsi qu’un<br />

partenariat avec Cuisine Plaisir, grossiste en art culinaire<br />

qui propose un catalogue très complet.<br />

Quincaillerie Emery<br />

107, rue <strong>du</strong> Pont de Mayenne - 09 63 64 73 63<br />

tous les jours, <strong>du</strong> mardi au samedi<br />

attractivité<br />

n°25 - février 2011<br />

17


SPORT<br />

n°25 - février 2011<br />

18<br />

sport<br />

Football :<br />

des équipements de qualité<br />

pour les pro et les amateurs<br />

L’été prochain, le Stade<br />

<strong>Laval</strong>lois disposera, dans un<br />

seul bâtiment, d’un nouveau<br />

centre de formation et d’un<br />

nouveau siège. Situé aux<br />

Gandonnières, il donnera au<br />

club les moyens de son<br />

ambition. De leur côté, les<br />

clubs amateurs disposeront<br />

de nouveaux terrains sur la<br />

plaine de l’Aubépin.<br />

Revue de travaux.<br />

Le centre de formation en préfabriqué et le siège social,<br />

situé place Henri Bisson, appartiendront bientôt à l’histoire<br />

<strong>du</strong> Stade <strong>Laval</strong>lois. Désormais, tous les acteurs de la vie<br />

<strong>du</strong> club seront regroupés, aux Gandonnières, dans un seul<br />

et même bâtiment de 1 700 m², aux allures modernes.<br />

Donner au Stade les moyens de son ambition<br />

Outre un pôle administratif, il comprendra des vestiaires,<br />

des salles de musculation, des salles de soin et un espace<br />

piscine - balnéo. Les clubs de l’agglomération, qui utilisent<br />

le terrain synthétique le soir, bénéficieront également de<br />

vestiaires neufs. Livraison <strong>du</strong> projet, conçu par <strong>Laval</strong><br />

Mayenne Aménagement (LMA), la société d’économie<br />

mixte de l’agglomération et <strong>du</strong> département, prévue à<br />

l’été 2011. À cette date, le club s’installera définitivement<br />

aux Gandonnières, où les pro ont déjà commencé à s’entraîner<br />

sur cinq nouveaux terrains. Coût total des travaux<br />

estimé à 2 000 000 €, pris en charge par <strong>Laval</strong> Agglomération,<br />

le Conseil régional et Conseil général. Le Stade <strong>Laval</strong>lois<br />

s’engage, de son côté, à verser un loyer pendant<br />

10 ans, soit 600 000 €, à <strong>Laval</strong> Agglomération. Un investissement<br />

qui doit permettre au Stade de conforter sa place<br />

en Ligue 2. Jusqu’à présent, le club évoluait peu ou prou<br />

avec les mêmes infrastructures depuis 30 ans. « Nos supporters<br />

et nos équipes attendaient ce projet depuis très<br />

longtemps ! se réjouit Philippe Jan, le président <strong>du</strong> Stade.<br />

Il sera désormais plus facile pour le club d’attirer et de<br />

conserver de bons joueurs, et de former de nouvelles recrues.<br />

»<br />

Des installations de qualité pour les amateurs<br />

Côté amateurs, les travaux à l’Aubépin se poursuivent.<br />

Trois nouveaux terrains, dont deux éclairés, et des vestiaires<br />

pourront bientôt garantir des infrastructures de<br />

qualité au football amateur. Coût de l’opération, 850 000 euros<br />

pour une livraison prévue en juillet de cette année. Les<br />

clubs pourront également continuer à utiliser deux terrains<br />

et le synthétique sur le <strong>site</strong> des Gandonnières. Au total, le<br />

foot amateur disposera de 8 terrains. Cette répartition est<br />

le résultat d’une concertation avec le District de Football<br />

de la Mayenne, les clubs et la Ville de <strong>Laval</strong> pour que le<br />

développement des pros ne se fasse pas au détriment des<br />

amateurs.<br />

Un parcours sportif<br />

À l’Aubépin, la ville prévoit également d’aménager un parcours<br />

sportif en lien avec les clubs (athlétisme, équitation,<br />

etc.) présents sur le <strong>site</strong>. Il accueillera aussi, comme les<br />

Gandonnières, de grands rassemblements, deux à trois<br />

fois par an. De quoi faire <strong>du</strong> sport dans de meilleures<br />

conditions à <strong>Laval</strong>.


pAtrIMoINe<br />

L’Archéologie<br />

les enquêteurs de l’Histoire<br />

Ville d’art et d’histoire, <strong>Laval</strong><br />

est une des rares villes de<br />

France à avoir développé un<br />

service d’archéologie. Tour<br />

d’horizon d’un métier qui<br />

enquête minutieusement sur<br />

notre histoire.<br />

Rattaché au service <strong>du</strong> patrimoine et<br />

des musées, la mission archéologie<br />

de la Ville de <strong>Laval</strong> compte 3 archéologues.<br />

« Notre premier travail, lors<br />

de la création de cette mission, en<br />

1996, a été de constituer une carte archéologique<br />

pour évaluer le potentiel<br />

<strong>du</strong> sous-sol lavallois, explique Samuel<br />

Chollet, un des archéologues lavallois.<br />

À partir de là, nous avons pu mettre<br />

en route des premiers programmes<br />

de recherches, avec deux axes principaux,<br />

l’archéologie programmée et<br />

l’archéologie préventive. »<br />

Une recherche sur l’architecture <strong>du</strong><br />

Moyen Âge<br />

L’archéologie programmée, ce sont<br />

des programmes de recherche élaborés<br />

en lien avec l’État ou avec des<br />

partenaires comme le CNRS, en fonction<br />

de l’histoire <strong>du</strong> territoire. « À <strong>Laval</strong>,<br />

nous possédons une réelle spécificité<br />

sur le bâti <strong>du</strong> Moyen-Âge avec<br />

notre château et les maisons à pan de<br />

bois, ajoute Jean-Michel Gousset, archéologue.<br />

C’est la raison pour laquelle<br />

nous avons intégré un pro-<br />

gramme de recherche sur les<br />

fortifications médiévales <strong>du</strong> XIII e<br />

siècle dans le Grand Ouest (Bretagne,<br />

Pays de la Loire, Normandie). Nous<br />

analysons la transition de l’architecture<br />

entre le bassin parisien et le bassin<br />

breton. Notre travail pourra servir<br />

à alimenter le dossier de candidature<br />

des villes des « Marches de Bretagne<br />

» au patrimoine mondial de<br />

l’Humanité de l’Unesco. »<br />

Deux fouilles à <strong>Laval</strong><br />

Depuis quelques années, les archéologues<br />

de la Ville ont également pris<br />

en charge le volet dédié à l’archéologie<br />

préventive. Obligation légale, elle<br />

consiste à fouiller des <strong>site</strong>s en chantier.<br />

<strong>Laval</strong> est ainsi une des rares villes<br />

françaises à s’être appropriée cette<br />

activité pour laquelle elle dispose<br />

d’un agrément dispensé par deux ministères,<br />

et renouvelé, il y a peu, pour<br />

5 ans. Récemment, deux opérations<br />

d’archéologie préventive ont été<br />

con<strong>du</strong>ites à <strong>Laval</strong> et dans ses environs.<br />

La première à Saint-Pierre-le-Potier,<br />

<strong>site</strong> connu pour sa pro<strong>du</strong>ction de céramique<br />

au Moyen-Âge. Deux semaines<br />

et demie ont été nécessaires<br />

pour effectuer un diagnostic précis.<br />

« On y a retrouvé les vestiges de<br />

fosses d’extraction d’argile et des canalisations<br />

datant de la fin <strong>du</strong> Moyen-<br />

Âge et <strong>du</strong> début de l’époque moderne.<br />

Elles étaient probablement liées à<br />

l’assainissement <strong>du</strong> terrain pour drainer<br />

l’eau qui ravine des hauteurs vers<br />

les bords de la Mayenne. On se rend<br />

compte que tous les éléments sont<br />

réunis pour fabriquer de la céramique<br />

» indique Samuel Chollet.<br />

La deuxième opération a eu lieu, dans<br />

le Vieux-<strong>Laval</strong>, lors de travaux de canalisation<br />

en fin d’année dernière. Les<br />

archéologues ont, pendant plus d’un<br />

mois, réalisé un négatif <strong>du</strong> sol pour<br />

révéler ce qui était autrefois le centre<br />

historique. « On a eu confirmation de<br />

l’existence d’un boulevard d’artillerie<br />

pour défendre l’entrée de la ville au<br />

niveau de la place Hardy de Levaré,<br />

devant la porte Beucheresse et la<br />

place de la cathédrale. L’actuelle place<br />

des Acacias était, elle, occupée par<br />

des Halles et des maisons jusqu’au<br />

milieu <strong>du</strong> XIX e siècle. Au niveau de la<br />

place de la Trémoille, on a également<br />

retrouvé les traces d’une fontaine publique<br />

où les gens allaient s’approvisionner<br />

en eau. Ce diagnostic nous<br />

donne une idée plus précise de la ville<br />

de <strong>Laval</strong> telle qu’elle était entre<br />

l’époque médiévale et l’époque moderne<br />

» ajoute Samuel Chollet.<br />

Une nécessaire transmission<br />

Les données récoltées constituent<br />

une mine d’informations pour les professionnels<br />

de la médiation. Stéphane<br />

Hiland, responsable <strong>du</strong> service médiation<br />

<strong>du</strong> patrimoine et des musées,<br />

confirme : « ces fouilles nous permettent<br />

d’atteindre une meilleure<br />

connaissance de la ville et de son histoire.<br />

Les <strong>Laval</strong>lois pourront en<br />

prendre connaissance lors de vi<strong>site</strong>s<br />

commentées, dans des brochures ou<br />

des plaquettes. »<br />

Un travail de transmission essentiel<br />

aux yeux d’Emmanuel Doreau, adjoint<br />

au maire culture et patrimoine. « Le<br />

projet de Centre d’interprétation de<br />

l’architecture et <strong>du</strong> patrimoine (Ciap),<br />

tel qu’il a été travaillé par les Assises<br />

de la culture et le Conseil des Sages,<br />

offre un cadre idéal pour transmettre<br />

ce savoir, pour dire aux <strong>Laval</strong>lois et<br />

aux touristes, voici notre histoire.<br />

Nous verrons où ce centre pourrait<br />

s’installer, en centre-ville, à l’intérieur<br />

ou à proximité <strong>du</strong> Château-Neuf »<br />

patrimoine(s) - archéologie<br />

n°25 - février 2011<br />

19


PORTRAIT<br />

n°25 - février 2011<br />

20<br />

portrAIt<br />

Kaar-Kaas-Sonn<br />

d’une ville à l’autre<br />

Écrivain, musicien,<br />

enseignant, rappeur,<br />

Kaar-Kaas-Sonn possède<br />

plusieurs casquettes<br />

mais une seule devise :<br />

« défiez-vous de la<br />

culture <strong>du</strong> mépris. »<br />

Kaar-Kaas-Sonn En 10 dates<br />

22 décembre 1973<br />

Naissance au Tchad<br />

1979<br />

Témoin de l’exécution d’un voisin dans la<br />

rue pendant la guerre civile<br />

1990<br />

Découvre le rap et écrit ses premiers textes<br />

1995<br />

Obtient une licence de droit et entre à<br />

l’Enam<br />

1998<br />

Travaille à la Présidence de la République<br />

Tchadienne et au ministère des Affaires<br />

étrangères<br />

2003<br />

S’installe à <strong>Laval</strong> et achète une guitare<br />

2006<br />

Sort son premier album en France<br />

Tacatacatacataca (après trois disques au<br />

Tchad)<br />

2009<br />

Publie un deuxième roman<br />

Avec nos mains de chèvres<br />

(après Au Sahel, les cochons n’ont pas<br />

chaud - 2007)<br />

2011<br />

Pro<strong>du</strong>it son troisième album<br />

Le crépuscule de l’idéal<br />

Le pseudonyme énigmatique de Kaar-Kaas-Sonn cohabite<br />

paisiblement avec le sourire éclatant de Noël-Flavien Kobdigué.<br />

Silhouette filiforme, trilby vissé sur la tête, ce grand<br />

échalas - un brin dandy - répond avec sympathie à des questions<br />

maintes fois posées mais toujours d’actualité.<br />

Dans les lycées lavallois où il a enseigné et les instituts supérieurs<br />

de commerce où il professe, on lui donne <strong>du</strong> Monsieur<br />

Kobdigué. En dehors des amphithéâtres, Flavien Kobdigué<br />

s’efface au profit de Kaar-Kaas-Sonn pour mener ses activités<br />

artistiques et s’investir dans la vie de la cité. Il est le co-fondateur<br />

de l’association TchadAnthropus. Le but : promouvoir<br />

la culture et les arts <strong>du</strong> Tchad dont il est originaire. « On a fait<br />

des expositions photos, des résidences d’artistes et des manifestations<br />

pour faire découvrir le folklore tchadien. On a<br />

aussi fait venir des conteurs qui se sont pro<strong>du</strong>its au Festival<br />

des 5 Nations développé par le Théâtre <strong>du</strong> Tiroir. Sans oublier<br />

des musiciens dont le groupe Pyramide et un auteur de<br />

bande-dessinée, Adjim, pour animer des ateliers dans le quartier<br />

des Fouches. »<br />

L’artiste porte un réel attachement à <strong>Laval</strong> : « J’aime beaucoup<br />

cette ville où je suis venu m’installer. On sort dans la rue et<br />

on croise tout de suite plein de monde. J’aime cette proximité<br />

avec les gens. Puis, on peut voir des champs, des bocages<br />

et des vaches dans les alentours. Ça me rappelle vraiment<br />

mon enfance. »<br />

L’air de la guerre<br />

Une enfance qu’il évoque sans détour. Flavien a six ans quand<br />

la guerre civile éclate (en 1979). Le temps de l’innocence est<br />

en train de s’évanouir mais il ne le sait pas encore. « Je voyais<br />

qu’on venait chercher des hommes dans les maisons voisines<br />

puis on les fusillait dans la rue. Nos mamans explosaient en<br />

pleurs. Mais pour nous, les enfants, c’était un spectacle,<br />

comme une sorte de jeu. Complètement macabre bien enten<strong>du</strong><br />

car les gens mouraient. Mais il n’y a pas de signification<br />

particulière à donner à ça. C’est en grandissant que ça fait<br />

sens. » Avec sa famille, il est obligé de fuir la capitale, N’Djamena,<br />

pour se réfugier dans un village. Retour à N’Djamena.<br />

Court répit. Les massacres reprennent dans le Sud (en 1984).<br />

Exécution sommaire des hommes mais également des enfants<br />

de plus de dix ans, considérés comme de futurs<br />

hommes donc combattants. Âgé de dix ans, Flavien est une<br />

cible potentielle. On a l’idée de mettre une perruque sur sa<br />

tête et un pagne sur son corps fluet pour le déguiser en fille.<br />

Il en réchappe. Il échappe aussi à une autre trajectoire possible<br />

: enfant-soldat. « Manipulé, drogué et initié au maniement<br />

des armes, cet enfant-là devient un objet dangereux.<br />

Cela aurait pu m’arriver. D’ailleurs plusieurs personnes de<br />

ma classe d’âge se sont retrouvées dans cette situation. »<br />

Le Tchad finit par s’apaiser. Flavien reprend sa scolarité dans<br />

le secondaire. Bac et licence de Droit en poche, il se présente<br />

à l’Enam (École nationale d’administration et magistrature)<br />

<strong>du</strong> Tchad.<br />

En sort deux ans après (en 1998) pour travailler à la Présidence<br />

de la République Tchadienne puis au ministère des<br />

affaires étrangères. « Malheureusement, je ne voyais pas,<br />

au quotidien, la concrétisation des notions de Liberté et de<br />

Démocratie dont j’étais épris. Aussi, je me suis dit : pourquoi<br />

ne pas aller voir à la source, en France, berceau de la déclaration<br />

des Droits de l’Homme et <strong>du</strong> Citoyen de 1789. » Après<br />

un détour par la Suisse pour préparer un diplôme d’études<br />

approfondies (en 2001), Kaar-Kaas-Sonn s’installe à <strong>Laval</strong>.<br />

Activités textuelles<br />

Lorsqu’il évoque les mots et le verbe, Kaar-Kaas-Sonn les<br />

pare d’une aura salutaire. Celle qui permet de dire les parcours<br />

singuliers ou de rafistoler les vies décousues. « L’écriture,<br />

je le fais toujours de façon plus ou moins naturelle.<br />

Avant, des petits poèmes pour draguer les filles ; maintenant,<br />

c’est pour garder des traces et la mémoire des événements.<br />

» Ses premiers “vrais” textes datent de sa période<br />

hip-hop au Tchad.<br />

Au début des années 1990, le rap est la musique <strong>du</strong> moment.<br />

Il écoute Digabble Planets, IceCube, 2Pac, Iam et McSolaar,<br />

un compatriote dont la poésie des mots résonnait en lui. « Je<br />

faisais <strong>du</strong> rap en plus d’être fonctionnaire à N’Djamena. Peu<br />

de gens le savaient. sauf dans un petit milieu. » Mais le rap<br />

était plus un contenant. « Partant de l’écriture pour arriver à<br />

la musique, je privilégie d’abord l’aspect poétique. Je prenais<br />

ce rap comme un chaudron dans lequel je faisais ma tambouille.<br />

» Lors d’un court séjour à Paris (en 1999) où Kaar-<br />

Kaas-Sonn participe à l’émission Questions pour un Champion,<br />

le présentateur lui accorde quelques minutes pour<br />

chanter. « Ça m’a propulsé. De retour au Tchad, on m’a proposé<br />

de faire pas mal de concerts. L’effet télé avait fait son<br />

office. » Il sort deux disques au Tchad. Le troisième ne verra<br />

jamais le jour. Le studio a brûlé avant.<br />

Depuis, son univers musical s’est étoffé, encore. La nouvelle<br />

chanson française et le Slam sont passés par là. D’autres<br />

influences sont venues enrichir son répertoire. Brassens,<br />

Ferré, Brel mais surtout des artistes africains et tchadiens. En<br />

fait, les références ou le support importent peu. C’est le message<br />

qui prime. « Dans mes textes, on retrouve une idée,<br />

reprise comme un leitmotiv : défiez-vous des postures, des<br />

faux-semblants. » Ça vaut pour sa musique mais aussi pour<br />

ses livres.<br />

Le pôle édition de l’association TchadAnthropus lui permet<br />

d’éditer des ouvrages en plus des disques. Une aventure dans<br />

laquelle il s’est aussi lancé pour faire écho au manque de<br />

vigueur des structures d’édition établies. Celles-ci ont exprimé<br />

un intérêt pour ces propositions, mais restaient passives<br />

ou frileuses. « Nous ne voulions pas être attentistes. Si<br />

on ne le fait pas nous-même, personne le fera pour nous. On<br />

ne vise pas de grand prix et on ne cherche pas non plus à<br />

plaire (ou à déplaire) à tout prix. C’est pour donner à réfléchir<br />

sur ces quelques mots : défiez-vous de la culture <strong>du</strong> mépris. »


VOS rendez-vous<br />

spectAcles<br />

Scène humour<br />

« Et pas une ride ! » Michèle Bernier<br />

Cheyenne Pro<strong>du</strong>ctions<br />

10 février à 20h30<br />

Le Théâtre - Salle B. Hendricks<br />

Michèle Bernier, cette comédienne et humoriste Française<br />

n’a pas fini de nous faire rire! La voici revenue sur le devant<br />

de la scène avec un nouveau spectacle intitulé Et pas une<br />

ride !<br />

Après son succès <strong>du</strong> Démon de midi en 2003 où la comédienne<br />

s’intéressait à la quarantaine épanouie, Michèle<br />

Bernier a décidé cette fois-ci d’aborder la cinquantaine…<br />

radieuse et épanouie ! Objectif : Oublier le temps qui passe<br />

ainsi que l’entourage qui peut vous rappeler que vous n’êtes<br />

plus toute jeune ! Toujours comique et multifacettes, la comédienne<br />

de 53 ans nous démontre une fois de plus son<br />

talent en parlant d’un sujet qui titille toutes les femmes :<br />

l’âge ! Crème antiride, thé dansant, ménopause etc. tous les<br />

sujets sont abordés avec humour et rigolade assurés ! Michèle<br />

Bernier veut nous prouver qu’être une femme de<br />

50 ans et être épanouie, c’est compatible !<br />

Tarif : places assises numérotées ; 1 ère catégorie 40 € (tarif<br />

plein) / 37 € (tarif ré<strong>du</strong>it CE et abonnés « Le Théâtre ») ; 2 e<br />

catégorie 37 € (tarif unique)<br />

Salle Polyvalente<br />

Tél. 02 43 49 45 26 - www.laval-tourisme.com<br />

Scène humour<br />

« Liberté, égalité, hilarité »<br />

Les Chansonniers - le Théâtre des 2 ânes<br />

Cheyenne Pro<strong>du</strong>ctions<br />

16 février à 20h30<br />

Salle Polyvalente<br />

Le Théâtre des 2 Ânes reste fidèle à une<br />

réputation bientôt centenaire. Pour sa<br />

tournée 2011, il a réuni trois francs-tireurs<br />

dont la seule devise est de nous<br />

faire rire : Jacques Mailhot, chansonnier<br />

et pierre angulaire de l’émission L’oreille<br />

en coin (diffusée entre 1976 et 1992 sur<br />

France Inter) ; Jean Roucas, imitateur et<br />

créateur <strong>du</strong> Bébête show à la fin des<br />

années quatre-vingt ; Pierre Douglas,<br />

homme de scène et complice de Thierry Le Luron.<br />

Ces trois cordons-bleus de l’humour au casier satirique<br />

bien rempli cuisinent un spectacle savoureux aux effluves<br />

euphorisants et piquants. À déguster sans modération !<br />

Tarif : places assises numérotées ; 1 ère catégorie 40 € (tarif<br />

plein) / 37 € (tarif ré<strong>du</strong>it CE et abonnés « Le Théâtre ») ;<br />

2 e catégorie 37 € (tarif unique)<br />

Tél. 02 43 49 45 26 - www.laval-tourisme.com<br />

Théâtre boulevard<br />

Panique au ministère<br />

avec Amanda Lear<br />

213 Pro<strong>du</strong>ctions<br />

19 février à 20h30<br />

Salle Polyvalente<br />

Gabrielle est la chef de cabinet <strong>du</strong> Ministère de l’É<strong>du</strong>cation<br />

nationale. Entre Louis, son ministre qui ne comprend rien,<br />

Cécile, sa mère croqueuse d’hommes et Sarah, sa fille en<br />

quête d’indépendance, elle n’est pas beaucoup aidée. L’arrivée<br />

d’Éric, homme de ménage de 20 ans son cadet, va<br />

faire voler en éclats ses habitudes d’éternelle célibataire<br />

et semer la panique au Ministère.<br />

Tarif : places assises numérotées ; carte Or 39 € ; 1 ère catégorie<br />

35 € (tarif plein) / 32 € (tarif ré<strong>du</strong>it CE et abonnés<br />

« Le Théâtre »)<br />

Tél. 02 43 49 45 26 - www.laval-tourisme.com<br />

scÈNes<br />

Théâtre<br />

Chatroom<br />

Théâtre de Poche (Belgique)<br />

4 février à 20h30<br />

Le Théâtre - Salle B. Hendricks<br />

Isolés derrière l’écran de leur ordinateur, six adolescents<br />

en proie à l’ennui et à la frustration « chattent ». Les conversations<br />

s’entrecroisent, les sujets vont et viennent, <strong>du</strong> plus<br />

léger au plus grinçant et les pactes se scellent : chacun<br />

manipule l’autre et tente de le pousser à commettre l’irréparable.<br />

Ces adolescents, sous couvert d’anonymat, sontils<br />

capables de tout ? Où sont leurs limites au sein de leur<br />

quête d’identité ? Telles sont les troublantes questions posées<br />

par cette pièce singulière d’Enda Walsh.<br />

Choc, ce spectacle a été plébiscité par la presse, les professionnels<br />

et le public au festival d’Avignon 2009 - le spectacle<br />

a affiché complet pendant un mois.<br />

Durée : 1h10 (à partir de 12 ans)<br />

Tarif : 22 € / 17 € / 12 € / 6 € (tarif B)<br />

Tél. 02 43 49 19 55 - www.letheatre-laval.fr<br />

Théâtre<br />

La Princesse au petit poids<br />

Cie La Rousse<br />

9 février à 17h<br />

Le Théâtre - Salle B. Hendricks<br />

La princesse au petit poids n’est pas la princesse au petit<br />

pois. La princesse au petit poids est la plus malheureuse<br />

<strong>du</strong> monde. Elle a un petit poids dans la tête qui roule et<br />

tourne comme un petit pois. Rien ne semble pouvoir la<br />

consoler. Rien ? Peut-être ce petit homme de terre et son<br />

cadeau merveilleux qui scintille et brille entre ses deux<br />

mains serrées.<br />

Programmation jeune public (à partir de 3 ans)<br />

Durée : 45 min<br />

Tarif : 8 € (tarif famille)<br />

Tél. 02 43 49 19 55 - www.letheatre-laval.fr<br />

Théâtre visuel<br />

VOYAGEURS IMMOBILES<br />

Cie Philippe Genty<br />

11 février à 20h30<br />

Le Théâtre - Salle B. Hendricks<br />

Sur scène, sept passagers (mimes, danseurs, marionnettistes)<br />

partagent un voyage au-delà <strong>du</strong> temps et de l’espace,<br />

au-delà de toutes frontières physiques dans une<br />

course sur place. Ils traversent des océans, des déserts,<br />

des mondes ignorés... Ils plongent dans des situations dérisoires<br />

en perpétuelle transformation, éruptions, naufrages<br />

et magma balayés par des vents récurrents comme<br />

des états mentaux successifs...<br />

Crée en 1995, Voyageurs Immobiles est considéré comme<br />

le chef-d’œuvre <strong>du</strong> génial Philippe Genty. Après avoir tourné<br />

dans le monde entier, il a recréé ce spectacle en 2010<br />

avec une nouvelle équipe. Un régal de spectateur !<br />

Durée : 1h30 - Création 2010 (mise en scène de Philippe<br />

Genty et Mary Underwood)<br />

Tarif : 22 € / 17 € / 12 € / 6 € (tarif B)<br />

Tél. 02 43 49 19 55 - www.letheatre-laval.fr<br />

Danse vidéo<br />

FARFALLE (Papillon)<br />

Cie TPO (Italie)<br />

16 février à 15h<br />

Le Théâtre - Salle B. Hendricks<br />

Observez un papillon : le mouvement <strong>du</strong> vol et le battement<br />

des ailes ressemblent à un pinceau qui peindrait dans l’air,<br />

mais aussi à une danse. Cette danse ne <strong>du</strong>re qu’une journée.<br />

Tout se déroule entre le lever et le coucher <strong>du</strong> soleil.<br />

Au gré de la chorégraphie, apparaissent un paysage, un<br />

oeuf, une larve, une chenille et enfin une multitude de papillons<br />

colorés. Avec ce nouveau spectacle, la compagnie<br />

italienne TPO poursuit son expérimentation sur l’utilisation<br />

de la vidéo dans le spectacle vivant.<br />

Programmation jeune public (à partir de 3 ans)<br />

Durée : 50 min<br />

Tarif : 8 € (tarif famille)<br />

Tél. 02 43 49 19 55 - www.letheatre-laval.fr<br />

Zoom<br />

sur…<br />

danse<br />

les chambres des Jacques<br />

+ Zip Zap Zoom<br />

les Ballets Jazz de Montréal (Québec)<br />

samedi 19 février à 20h30<br />

Le Théâtre - Salle B. Hendricks<br />

Dans Les Chambres des Jacques, Aszure Barton, saisissante jeune chorégraphe canadienne, s’est lancée le défi<br />

d’aller à la rencontre de l’être humain chez le danseur et non l’inverse. Cette œuvre intimiste, aux rythmes audacieux<br />

de Vivaldi à Vigneault, célèbre la vie et les détails les plus banals qui ornent miraculeusement le quotidien.<br />

Avec Zip Zap Zoom la chorégraphe Anabelle Lopez Ochoa entraîne ses danseurs dans le monde virtuel des jeux en<br />

ligne. Elle part à la recherche des émotions et réflexes « réels » qui peuvent survenir entre les « avatars » à l’intérieur<br />

même <strong>du</strong> monde de la musique électronique et de la réalité virtuelle.<br />

Durée : 1h30 - Tarif : 22 € / 17 € / 12 € / 6 € (tarif B)<br />

Le Théâtre - Salle B. Hendricks - Tél. 02 43 49 19 55 - www.letheatre-laval.fr<br />

Vos rendez-vous<br />

n°25 - février 2011<br />

21


Vos rendez-vous<br />

Autour d’un projet DJ à quatre mains entremêlant technique<br />

précise et sélection pointue, les Surfing’ Leons brisent les clichés<br />

d’une musique répétitive sans âme. Ils nous proposent<br />

un voyage dans l’ère électronique en surfant principalement<br />

sur les tubes électro mais n’hésitant pas à monter sur des<br />

crêtes plus rock ou à redescendre sur des sillons plus house<br />

et disco.<br />

www.myspace.com/thesurfingleons<br />

Tarifs : abonnés : 10 € / en location : 12 € / sur place : 14 €<br />

Tél. 02 43 49 77 80 - www.6par4.com<br />

22<br />

n°25 - février 2011<br />

coNcerts<br />

COMPLET<br />

DJ / Rock<br />

Elledelux / Belgique + Arno / Belgique<br />

C’est arrivé près de chez vous !<br />

Une semaine pour découvrir la Belgique...<br />

4 février de 20h30 à 1h<br />

Le 6PAR4<br />

Sous le doux nom d’Elledelux se cache le projet DJ d’Elena<br />

Chane-Alune, la charismatique chanteuse <strong>du</strong> groupe electropop<br />

liégeois Superlux. Passionnée par toutes les musiques,<br />

elle découvre derrière les platines le plaisir de partager ses<br />

découvertes musicales et une autre manière de mener la foule<br />

à un de ses grands bonheurs dans la vie : la danse. On retrouve<br />

dans ses sets tout l’éclectisme de ses goûts musicaux : électronique<br />

mélodique, pop élégante, abstract hip-hop et autres<br />

Ninjatuneries, rock, soul ou musique des îles de son enfance.<br />

www.myspace.com/lnalux<br />

La tête brûlée de la scène belge est de retour ! Chanteur déglingué<br />

et parolier iconoclaste, Arno a plus de 40 ans de scène<br />

derrière lui et n’en finit pas d’étonner son public par ses chansons<br />

poignantes et ses reprises de standards divers et variés.<br />

Il vient spécialement au 6par4 pour nous présenter son nouvel<br />

(et 18 e ) album Brussld. Un bel opus où se mélangent chansons<br />

rock tantôt chantées à la française, tantôt interprétées dans la<br />

langue de Shakespeare. La même folie, la même modernité,<br />

Arno frappe encore une fois juste et fort.<br />

www.myspace.com/arnomusic<br />

Tarifs : abonnés : 20 € / en location : 22 € / sur place : 24 €<br />

Tél. 02 43 49 77 80 - www.6par4.com<br />

Pop / Pop / Electro<br />

MLCD / Belgique + Piano Club / Belgique<br />

+ Surfing Leons / Belgique<br />

C’est arrivé près de chez vous !<br />

Une semaine pour découvrir la Belgique...<br />

5 février de 22h à 4h<br />

Le 6PAR4<br />

My Little Cheap Dictaphone, nous offre avec The Tragic Tale of<br />

A Genius un album et un spectacle ambitieux, sorte d’« Opéra<br />

Pop moderne » qui raconte le parcours tragique d’un artiste<br />

surdoué, mais torturé par ses démons intérieurs. L’univers musical<br />

lorgne vers de grandes chansons pop féeriques, avec des<br />

arrangements symphoniques à la Bernard Herrmann (Hitchcock),<br />

des ballades hantées et possédées à la Nick Cave et Arcade<br />

Fire, le tout dans une atmosphère « cabaret surréaliste ».<br />

www.myspace.com/mylittlecheap<br />

Issu <strong>du</strong> collectif Jaune Orange, Piano Club joue un rock indie<br />

influencé autant par les Beatles que par Blonde Redhead ou<br />

Grandaddy. Ces quatre Liégeois sont membres d’Hollywood<br />

Porn Stars et Malibu Stacy. Inventif et sincère, le groupe nous<br />

emporte par ses mélodies émouvantes autant que par des<br />

sons plus rageurs où la voix frêle et délicate devient emportée<br />

et violente. Un groupe qui gagne à être connu et dont la carrière<br />

ne fait que commencer.<br />

www.myspace.com/pianoclub<br />

Chanson<br />

Sunday is shinning #8<br />

Agnès Obel / Allemagne<br />

13 février de 18h à 20h30<br />

Le 6PAR4<br />

Agnès Obel est une délicate chanteuse danoise qui vit à Berlin<br />

avec ses deux pianos, instruments qui l’accompagnent depuis<br />

toujours... Encore quasi inconnues sous nos latitudes, ses ritournelles,<br />

pour la première fois exposées dans un album, Philharmonic,<br />

devraient faire parler d’elle. Pour la situer, on citera ses<br />

influences toutes en contradictions : Erik Satie et Sonic Youth,<br />

Claude Debussy et Bob Dylan, Alfred Hitchcok et PJ. Harvey. Des<br />

textes minimalistes, un piano économe, une voix pure, teintée<br />

de spleen et d’une élégante sensualité : ce folk classique vous<br />

fait entrer dans un rêve éveillé touchant à la grâce. Entre le dépouillement<br />

et le délicat abstrait, Agnès Obel nous livre un univers<br />

envoûtant et poétique sur de petites mélodies à tomber. On<br />

y succombera forcément !<br />

www.myspace.com/obelmusic<br />

Tarifs : abonnés : Gratuit / en location : 6 € / sur place : 8 €<br />

Tél. 02 43 49 77 80 - www.6par4.com<br />

Les Nuits de l’alligator<br />

Sixième chaude et humide saison pour les Nuits de l’Alligator.<br />

Créées en 2006 par trois amateurs de musique qui vient de là,<br />

qui vient <strong>du</strong> blues et en partenariat avec le 6par4 et plusieurs<br />

salles de musique françaises, le festival itinérant poursuit son<br />

périple au milieu des herbes folles <strong>du</strong> folk, dans les méandres<br />

<strong>du</strong> blues illicite, au fond <strong>du</strong> garage, au cœur de la soul.<br />

Blues Jazz / Garage mexicain<br />

CW Stoneking / Australie<br />

+ Puta Madre Brothers / Australie<br />

19 février de 20h30 à 1h<br />

Le 6PAR4<br />

Christopher William (dit « CW ») Stoneking vient de très loin :<br />

d’Australie. Le décalage horaire est tel que dans l’Australie de<br />

CW Stoneking, c’est encore les années 30 : le jazz vaudou explose<br />

dans les big-bands, Jimmie Rogers chante le yodel et la<br />

guitare hawaïenne est à la mode. Il nous offre un Jungle Blues<br />

Jazz authentique et rustique... Ghostbuster des esprits en noir<br />

et blanc cachés dans les 78t, CW Stoneking détient les secrets<br />

<strong>du</strong> blues de l’âge d’or, et de pierre.<br />

www.myspace.com/cwstoneking<br />

Aux Nuits de l’Alligator, ils adorent les one-man band, le genre<br />

de gars qui joue de la guitare et de la batterie en même temps,<br />

sans oublier de brailler. Les trois personnages de Puta Madre<br />

Brothers font <strong>du</strong> surf rock ‘n roll outrageusement vintage, le<br />

genre à décaper sévèrement le verni des guitares en live et à<br />

faire monter la température <strong>du</strong> public...<br />

www.myspace.com/putamadrebrothers<br />

Tarifs : abonnés : 10 € / en location : 12 € / sur place : 14 €<br />

Tél. 02 43 49 77 80 - www.6par4.com<br />

cINéMA<br />

Jeune public, documentaire, art et essai,<br />

animation, répertoire, l’association<br />

Atmosphère 53 braque les projecteurs<br />

sur tous les cinémas. Et donne à voir ou<br />

à re-voir toutes les facettes <strong>du</strong> 7e art.<br />

Programmation jusqu’au<br />

28 février au Cinéville<br />

Somewhere de Sofia Coppola<br />

(Etats-Unis) - 1h37 - 2010<br />

Les joies d’une vie de star : à Hollywood,<br />

au légendaire hôtel Château<br />

Marmont, l’acteur Johnny Marco est<br />

seul même quand il est entouré. Il<br />

collectionne les filles, dont il oublie<br />

aussitôt les prénoms et enchaîne les<br />

fêtes où il boit trop. Un matin, son ex-femme<br />

lui envoie Cléo, sa fille de 11 ans. Cohabitation<br />

forcée entre un père absent et une fille<br />

précoce. Comment apprendre à se<br />

connaître ?<br />

Another year de Mike Leigh<br />

(Grande-Bretagne) - 2h09 - 2010<br />

« En tant que cinéaste, et comme je<br />

ne fais pas de film autobiographique<br />

à proprement parler, j’ai pour responsabilité<br />

d’observer le monde, de<br />

l’appréhender et de montrer les gens<br />

qui l’habitent. Ce que je fais relève<br />

<strong>du</strong> miroir <strong>du</strong> monde dont parlait Shakespeare.<br />

Il s’agit simplement <strong>du</strong> monde dans<br />

lequel nous vivons. » (Mike Leigh)<br />

Paprika de Satoshi Kon<br />

(Japon) - 1h30 - 2006<br />

Grâce à un nouveau traitement psychothérapeutique,<br />

le PT, et à un mo<strong>du</strong>le,<br />

le DC Mini, il est désormais<br />

possible d’entrer dans les rêves des<br />

patients et de les enregistrer afin de<br />

sonder leur inconscient. Soudain, un<br />

vent de panique se lève au sein de la communauté<br />

scientifique suite au vol d’un prototype<br />

<strong>du</strong> DC Mini. Seule une thérapeute<br />

peut sauver la situation : Paprika.<br />

(séance Ciné Club de l’IUT de <strong>Laval</strong> le 14<br />

février à 18h45)<br />

Fix me de Raed Andoni<br />

(France / Palestine), 2010, 1h40<br />

Raed Andoni, réalisateur, est la proie<br />

de migraines qui ne le lâchent pas et<br />

l’empêchent de travailler. Il décide<br />

donc de faire de sa situation son nouveau<br />

film et entame avec détermination<br />

une psychothérapie susceptible<br />

de le guérir.<br />

Benda Bilili de Renaud Barret et<br />

Florent de la Tullaye<br />

(République Démocratique <strong>du</strong> Congo /<br />

France) - 1h25 - 2010<br />

Documentaire tourné entre 2004 et<br />

2009 par Renaud Barret, graphiste de<br />

formation, et Florent de la Tullaye,<br />

photographe conquis par Kinshasa.<br />

Leur rencontre avec des musiciens<br />

des rues, surtout Ricky et son groupe<br />

Benda Bilili (qui signifie « regarde au-delà<br />

des apparences ») va être déterminante<br />

pour les uns et les autres. Les musiciens,<br />

pour la plupart paraplégiques (d’anciens<br />

polyos) se déplacent en chaises roulantes<br />

poussées par des gamins des rues, répètent<br />

dans un lieu aussi insolite qu’inatten<strong>du</strong> et<br />

rêvent d’enregistrer sur CD leur musique<br />

mêlant rumba, funk, et musiques traditionnelles.<br />

We are four lions<br />

de Christopher Morris<br />

(Grande-Bretagne) - 1h37 - 2010<br />

Drôle et grinçant, We are four lions<br />

propose d’aller à la rencontre d’un<br />

groupe de jeunes hommes fan de<br />

Jihad comme d’autres sont fans de<br />

Lady Gaga. Ces Anglais, parfaitement<br />

intégré dans la société britannique,<br />

fantasme le Jihad et l’idéologie qui<br />

le sous-tend. Ils veulent frapper fort, ils veulent<br />

servir la cause, ils veulent faire parler<br />

d’eux. Seul souci, il n’y a pas de notice.<br />

Pour plus d’infos et tarifs, contactez<br />

Atmosphères 53 :<br />

12, rue Guimond-des-Riveries<br />

53100 Mayenne<br />

Tél : 02.43.04.20.46 - Fax : 02 43 04 96 48<br />

www.atmospheres53.org


eXposItIoNs<br />

En vue !<br />

Jusqu’au 5 juin - Tous les jours de 10h à 12h et<br />

de 14h à 18h (fermé les jours fériés)<br />

Musée des sciences<br />

Ouvrez grand les yeux et regardez comment l’œil communique<br />

avec son environnement. Ombre, lumière, couleurs, illusions,<br />

visibilité et invisibilité, cette exposition présente les grands<br />

principes de l’optique et les mécanismes de la vision . Structuré<br />

autour de quatre univers colorés, un parcours interactif<br />

et ludique permet d’apprendre tout en s’amusant. Le vi<strong>site</strong>ur,<br />

guidé dans ce monde lumineux, chemine pour expérimenter,<br />

examiner et comprendre comment fonctionne son œil.<br />

Thème n°1 : Du coin de l’œil !<br />

Comment fait-on pour voir ? C’est pas sorcier ! La vision, c’est<br />

l’affaire des yeux. Pas tout à fait ! Les yeux jouent le rôle de<br />

capteurs de lumière, mais c’est le cerveau qui nous permet de<br />

voir. Oui mais quel type de vision ? Vision binoculaire, persistance<br />

rétinienne, vision périphérique… À vous de voir !<br />

Thème n°2 : En voir de toutes les couleurs !<br />

Comment on fait la couleur ? C’est quoi la lumière blanche ?<br />

Et les ondes, c’est quoi ? La vision, c’est une chose ! Une<br />

somme d’informations qui a été récoltée grâce à notre œil.<br />

Mais une fois encore, c’est le cerveau qui se charge de faire le<br />

tri et nous dire si c’est <strong>du</strong> vert, <strong>du</strong> rouge ou <strong>du</strong> bleu, si c’est de<br />

la lumière ou une ombre. D’ailleurs, la lumière et la couleur<br />

influent sur notre façon de percevoir notre environnement.<br />

Thème n°3 : Illusions : voir ou croire voir !<br />

Laissez-vous prendre au jeu des illusions. Bousculez vos sens<br />

jusqu’à vous donner le tournis ! Les miroirs déformants donnent<br />

momentanément une autre apparence. Pourquoi pas<br />

celle d’un félin ou d’un fruit ! Les magiciens le savent bien. Il<br />

y a une différence entre ce qu’on a vu et ce qu’on a cru voir.<br />

Mais il n’y a pas que les magiciens. Panneaux, écrans, miroirs,<br />

l’image est omniprésente dans notre environnement. Parfois<br />

flatteuse, trompeuse, ou envahissante, elle nous demande de<br />

plus en plus de vigilance. Comment voir et vivre au quotidien<br />

dans cette société où la vue est sollicitée en permanence. Et<br />

comment faire lorsqu’on ne possède pas la vue ?<br />

Thème n°4 : De l’infiniment petit à l’infiniment grand, voir<br />

l’invisible<br />

Ce que nous appelons lumière visible n’est qu’une petite partie<br />

des ondes électromagnétiques. Les hommes ont ainsi inventé,<br />

fabriqué des instruments, pour voir de plus près, pour<br />

voir plus loin, pour voir ce qui existe au-delà de la lumière<br />

visible. Comment restituer ce qu’on ne peut pas voir ? Quelle<br />

interprétation ?<br />

Tarif : 2 €<br />

Entrée gratuite le 1er dimanche de chaque mois<br />

Musée des sciences - Centre de Culture scientifique, technique<br />

et in<strong>du</strong>strielle de <strong>Laval</strong> - place de Hercé<br />

www.ccsti-laval.org - Tél. 02 43 49 47 81<br />

Julien Prévieux<br />

Lettres de Non-Motivation<br />

Jusqu’au 14 mars<br />

Le Théâtre<br />

Julien Prévieux est artiste. Il y a 8 ans, après avoir<br />

vainement cherché un emploi, il s’est mis à les refuser<br />

tous. Il a décidé de prendre les devants : refuser l’emploi<br />

qui nous est de toute façon refusé. Depuis, il a rédigé et<br />

envoyé plus de 1 000 lettres de non-motivation, en<br />

France, à l’étranger. Il a reçu environ 5% de réponses.<br />

Vous trouverez dans cette exposition une sélection des<br />

meilleures lettres. Il en a fait une exposition, visible dans<br />

le hall et la mezzanine <strong>du</strong> Théâtre.<br />

Le Théâtre - Tél. 02 43 49 19 55 - www.letheatre-laval.fr<br />

Alice Dufay<br />

Jusqu’au 31 mars<br />

(exposition visible les soirs de concerts)<br />

Le 6PAR4<br />

Artiste touche à tout (illustration, graphisme, mix, etc.),<br />

Alice Dufay fait une halte au 6par4 pour donner le coup<br />

d’envoi des festivités de l’année 2011. Et inaugure par la<br />

même occasion une exposition de dessins et collages.<br />

Les lignes simples et les formes épurées de ses illustrations<br />

rappellent celle des pochettes <strong>du</strong> label Kistune. Les<br />

collages, eux, empruntent des codes plus vintage et rétro.<br />

Le tout reflète un univers plutôt «arty», à découvrir entre<br />

deux sets et en goodies (fond d’écran téléchargeable) sur<br />

son blog.<br />

http://alice<strong>du</strong>fay.blogspot.com/<br />

Le 6PAR4 - Tél. 02 43 49 77 80 - www.6par4.com<br />

et AussI…<br />

L’association La Sottise propose un atelier de théâtre amateur<br />

animé par Florence Tranchant, comédienne et metteur<br />

en scène. Il reste encore quelques places, vite !<br />

Tous les lundis entre 19h et 21h<br />

Foyer culturel - 29 allée <strong>du</strong> Vieux Saint-Louis<br />

Tél. 06 33 74 94 28<br />

Ratna<br />

Jusqu’au 25 février<br />

Espace Fiteco<br />

L’artiste-peintre lavalloise Ratna vous propose<br />

d’aller à la rencontre de son univers.<br />

Exposition visible en présence de l’artiste le<br />

4 fév. 17h45 à 18h30, le 9 fév. de 16h30 à<br />

18h30 et le 21 fév. de 17h15 à 18h30.<br />

Espace Fiteco<br />

rue Albert Einstein<br />

53810 Changé<br />

AgeNdA<br />

<strong>du</strong> cÔté<br />

des BIBlIothÈQues<br />

Atelier Philo - 3e saison<br />

Le 7 février - 20h<br />

Thème : Penseurs grecs<br />

Rendez-vous bimensuel proposé, conçu et animé par Jean-Pierre<br />

Caillaud, enseignant en philosophie.<br />

La république, de Platon : « La philosophie a une histoire. Réflexion<br />

sur l’existence humaine en rupture avec les mythes, elle naît<br />

cependant dans le contexte fortement sacralisé de la Grèce antique.<br />

Comprendre la philosophie antique, c’est observer le surgissement<br />

de cette pensée autonome et étudier d’abord ce avec quoi elle rompt :<br />

la pensée mythique. C’est Socrate qui va donner l’impulsion la plus<br />

définitive à cette nouvelle approche intellectuelle de la réalité qui<br />

s’appelle philosophie. Avec lui, et son fidèle disciple Platon, le<br />

questionnement philosophique se précise et les grands thèmes de<br />

réflexion - qui sont encore les nôtres - s’inscrivent dans l’histoire de<br />

la pensée : la morale, la vérité, l’art, la liberté… »<br />

Entrée libre dans la limite des places<br />

pré-inscription conseillée<br />

(rappel : se munir d’un exemplaire de l’œuvre)<br />

F.A.L - 33 bis allée <strong>du</strong> Vieux Saint-Louis - Tél : 02 43 53 07 17<br />

Découverte <strong>du</strong> Net<br />

26 février - 10h<br />

Le monde entier est sur Internet. Pourquoi pas <strong>Laval</strong> et la Mayenne ?<br />

Des institutions, des associations, des particuliers mettent en ligne<br />

des contenus qui peuvent directement nous intéresser pour nos<br />

loisirs, nos démarches ou notre vie professionnelle.<br />

Entrée libre dans la limite des places<br />

Médiathèque Saint Nicolas / Palindrome - 225 route de Tours<br />

Tél : 02 43 56 85 85<br />

Nouveau !<br />

Lire en ligne avec Cyberlibris<br />

Une sélection de plusieurs milliers de documents (livres, vie pratique,<br />

tourisme et voyage, art, formation, entreprise, etc.), accessible<br />

gratuitement chez vous, d’un simple clic !<br />

Pour en bénéficier, c’est simple et rapide : il suffit de se présenter à<br />

un bibliothécaire qui vous assistera pour la configuration d’un<br />

compte personnel. Vous disposerez alors d’un accès illimité au<br />

« bouquet » Cyberlibris depuis votre ordinateur personnel.<br />

Ce nouveau service est mis en œuvre à titre expérimental dans<br />

plusieurs bibliothèques.<br />

ANIMAtIoNs<br />

Fêter son anniversaire pas comme les autres<br />

(spécial 7-12 ans)<br />

Un mercredi au choix (hors vacances scolaires et jours fériés)<br />

de 14h30 à 16h30<br />

Créer l’événement et offrez à votre enfant et ses copains/copines<br />

un anniversaire médiéval. Trois thèmes au choix : Damoiselle,<br />

Deviens chevalier, le Sénéchal enquête.<br />

Tarif : forfait de 45 € de 2 à 8 enfants (+5 € par enfant<br />

supplémentaire (10 enfants maximum).<br />

Réservation obligatoire à l’Office de Tourisme de <strong>Laval</strong><br />

Tél. 02 43 49 45 26 - www.laval-tourisme.com<br />

coNféreNces/<br />

reNcoNtres<br />

Toutes les conférences ont lieu à 14h30 à l’ORPAL<br />

sauf indication contraire<br />

Prêtre et ouvrier ; un double engagement<br />

Bernard Houel<br />

9 février<br />

Fabuleux La Fontaine<br />

Musée de l’École (rendez-vous sur place)<br />

10 février<br />

Le château de <strong>Laval</strong> : un monument méconnu<br />

Samuel Chollet<br />

16 février<br />

La frontière entre Maine et Bretagne<br />

<strong>du</strong> VIIe au XVIe siècle - 1ère partie<br />

Daniel Pichot<br />

17 février<br />

Athènes : <strong>du</strong> règne des dieux au gouvernement<br />

des hommes<br />

Jacques Naveau<br />

23 février<br />

La frontière entre Maine et Bretagne<br />

<strong>du</strong> VIIe au XVIe siècle - 2e partie<br />

Daniel Pichot<br />

24 février<br />

73 bd Frédéric Chaplet - 53000 <strong>Laval</strong><br />

Renseignements : Tél. 02 43 56 42 60<br />

Vos rendez-vous<br />

n°25 - février 2011<br />

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