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Etude comparative de l'efficacité des traitements ... - Mémoires IGEAT

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10. Efficacité <strong>de</strong>s <strong>traitements</strong> quaternaires concernant les microorganismes<br />

Le chapitre ci-<strong>de</strong>ssous reprend l’efficacité <strong>de</strong>s <strong>traitements</strong> quaternaires les plus utilisés concernant<br />

l’élimination <strong>de</strong>s micro-organismes <strong>de</strong>s eaux usées d’origine domestique.<br />

Vu la propension du chlore à créer <strong>de</strong>s sous-produits cancérigènes, il est <strong>de</strong> moins en moins utilisé et<br />

même interdit dans certains pays. C’est pourquoi j’ai choisi <strong>de</strong> ne pas approfondir ce traitement <strong>de</strong><br />

désinfection dans la session suivante.<br />

10.1 Le traitement par rayons ultraviolets<br />

Une première remarque est à faire sur les variations <strong>de</strong>s résultats : en effet, la littérature scientifique<br />

présente <strong>de</strong>s ren<strong>de</strong>ments d’élimination <strong>de</strong>s bactéries très variables selon les auteurs. Ainsi, pour une<br />

réduction <strong>de</strong> 3 log <strong>de</strong> coliformes fécaux, la dose UV à injecter varie <strong>de</strong> 40 mWs/cm² à 100 mWs/cm²,<br />

et ce pour une transmission du rayonnement dans l’eau relativement similaire.<br />

Malgré ces différences, globalement, le rayonnement UV semble efficace dans l’élimination <strong>de</strong> tous<br />

les micro-organismes. Néanmoins, dans certains cas, il requiert <strong>de</strong>s doses élevées <strong>de</strong> rayonnement<br />

afin <strong>de</strong> satisfaire ces ren<strong>de</strong>ments. C’est notamment le cas pour les influents contenant <strong>de</strong>s microorganismes<br />

plus résistants (par exemple, les protozoaires) ou un taux élevé <strong>de</strong> micro-organismes, ou<br />

encore chargés en particules en suspension (qui va diminuer la transmission <strong>de</strong>s rayonnements).<br />

L’annexe 15 répertorie les efficacités <strong>de</strong>s systèmes UV pour la réduction <strong>de</strong>s différents microorganismes.<br />

Il est intéressant d’analyser les conditions susceptibles d’influencer le pouvoir germici<strong>de</strong> <strong>de</strong>s<br />

<strong>traitements</strong> UV :<br />

1. Le système :<br />

Le paramètre le plus pertinent dans l’efficacité <strong>de</strong>s <strong>traitements</strong> UV est la dose, l’énergie reçue par<br />

unité <strong>de</strong> surface. Cette énergie est le produit <strong>de</strong> l’irradiance (unité : mW/cm²) par le temps<br />

d’exposition (unité : secon<strong>de</strong>) et elle s’exprime en mWs/cm² (microWatt secon<strong>de</strong>/cm²). La variation<br />

d’un <strong>de</strong> ces 2 facteurs influe sur l’efficacité <strong>de</strong> la désinfection.<br />

Le choix <strong>de</strong> la longueur d’on<strong>de</strong> est primordial dans un traitement UV. Les appareillages employés<br />

lors <strong>de</strong>s expériences scientifiques utilisent pour la plupart <strong>de</strong>s rayonnements lumineux <strong>de</strong> longueur<br />

d’on<strong>de</strong> <strong>de</strong> 254 nm, afin <strong>de</strong> maximiser l’efficacité <strong>de</strong> l’action germici<strong>de</strong>. Les lampes employées sont<br />

<strong>de</strong> type basse ou moyenne pression, les <strong>de</strong>rnières ayant un spectre plus large. Dans la littérature<br />

analysée, la plupart <strong>de</strong>s expériences présentées dans les articles utilisent <strong>de</strong>s lampes à basse pression.<br />

Notons également que, au cours du fonctionnement <strong>de</strong> l’installation, l’intensité UV émise est affectée<br />

par l’âge 13 <strong>de</strong>s lampes et par l’encrassement <strong>de</strong>s gaines <strong>de</strong> quartz, ce qui limite le transfert <strong>de</strong><br />

l’énergie <strong>de</strong>s lampes à l’effluent. Les lampes doivent donc être nettoyées et remplacées régulièrement<br />

(Perrot, 1995 ; Hassen, 2000).<br />

13 Une diminution <strong>de</strong> 65% <strong>de</strong> l’intensité est prévisible en fin <strong>de</strong> vie.<br />

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