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Etude comparative de l'efficacité des traitements ... - Mémoires IGEAT

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4. Les eaux « sensibles » requérant une qualité microbiologique<br />

4.1 Les eaux <strong>de</strong> baigna<strong>de</strong><br />

Les eaux <strong>de</strong> baigna<strong>de</strong> sont <strong>de</strong>s zones où le risque <strong>de</strong> contamination par l’eau est élevé. De<br />

nombreuses épidémies générées par <strong>de</strong>s pathogènes hydriques ont été répertoriées au cours <strong>de</strong><br />

l’histoire. Citons notamment l’épidémie <strong>de</strong> gastro-entérites en Juillet 1994 à Mâcon, où 59 cas<br />

d’hospitalisation ont été répertoriés suite à une infection <strong>de</strong> Shigella Sonnei dans une zone <strong>de</strong><br />

baigna<strong>de</strong>. Une étu<strong>de</strong> réalisée sur quatre communes du Pas-<strong>de</strong>-Calais en 1986 a révélé une association<br />

significative <strong>de</strong> symptômes cutanés et d’otites externes aiguës avec la baigna<strong>de</strong> en mer (Dewailly et<br />

al., 1991).<br />

4.2 Les eaux <strong>de</strong>s zones conchylicoles<br />

Une secon<strong>de</strong> zone également concernée par les risques épidémiologiques d’origine hydrique est la<br />

zone conchylicole. Les mollusques ont pour particularité <strong>de</strong> filtrer <strong>de</strong>s quantités très importantes<br />

d’eau environnante et d’accumuler les germes qui s’y trouvent, cette accumulation étant variable<br />

selon les mollusques et les germes considérés. De plus, l’ingestion <strong>de</strong>s mollusques, contrairement à<br />

l’ingestion <strong>de</strong> l’eau <strong>de</strong> baigna<strong>de</strong>, se fait <strong>de</strong> façon volontaire. Une gran<strong>de</strong> quantité <strong>de</strong> mollusques est<br />

donc ingérée en un seul repas. Vu cette accumulation, il est donc normal d’observer <strong>de</strong>s épidémies<br />

plus fréquentes et plus graves que celles que l’on peut contracter en baigna<strong>de</strong>. Le tableau suivant<br />

montre <strong>de</strong> nombreux cas d’épidémies qui ont pu être observés.<br />

Année Coquillage Lieu Nombre <strong>de</strong> cas signalés Maladie induite<br />

1980 Coque Sud-Est Angleterre 424 Hépatite A<br />

1983 Huître Londres 181 Norwalk<br />

1984 Coque Singapour 322 Hépatite A<br />

1985 Coquillages France 9 Typhoï<strong>de</strong><br />

1988 Palour<strong>de</strong> Shangaï 292 301 Hépatite A<br />

1991 Coquillages Loire Atlantique, France 100 Hépatite A<br />

1992 Coquillages Hérault, France 1000 Gastro-entérite<br />

Tableau 1 : manifestations épidémiologiques d’intoxications imputables aux coquillages (Augelmann A)<br />

4.3 Les eaux d’irrigation<br />

Les eaux d’irrigation, surtout celles <strong>de</strong>stinées aux légumes <strong>de</strong> consommation sans cuisson préalable,<br />

peuvent transmettre un grand nombre <strong>de</strong> pathogènes causant <strong>de</strong>s maladies comme la dysenterie, la<br />

typhoï<strong>de</strong> ou les gastro-entérites.<br />

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