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Etude comparative de l'efficacité des traitements ... - Mémoires IGEAT

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11.1.2 Traitement primaire<br />

Le traitement primaire, quant à lui, permet une première diminution <strong>de</strong>s micro-organismes par<br />

décantation <strong>de</strong> ces pathogènes adsorbés sur les matières en suspension <strong>de</strong> l’eau. Cette réduction est<br />

donc fonction <strong>de</strong> la charge particulaire dans l’influent.<br />

11.1.3 Traitement secondaire<br />

Différents types <strong>de</strong> <strong>traitements</strong> secondaires biologiques sont envisagés. Vu la variabilité <strong>de</strong>s<br />

paramètres <strong>de</strong> l’expérience et <strong>de</strong>s types <strong>de</strong> micro-organismes étudiés, il est difficile d’établir les<br />

systèmes les plus performants.<br />

Toutefois, en ce qui concerne les <strong>traitements</strong> conventionnels, il apparaît que le système MBR soit le<br />

plus efficace <strong>de</strong>s systèmes, et ce pour tous les types <strong>de</strong> micro-organismes. Cette constatation est<br />

confirmée par divers scientifiques : Ottoson (2006) compare le traitement MBR et le traitement<br />

entier 21 à boue activée et conclut que l’élimination <strong>de</strong>s micro-organismes est plus efficace dans le<br />

traitement MBR. Ueda (2000) et Lv (2006) comparent également un système MBR avec un<br />

traitement entier à boue activée et trouvent le système MBR plus approprié tant pour les virus (3log<br />

vs 2log) que pour les bactéries (5log et 7log vs 2log et 2log) (Ueda and Horan, 2000 ; Lv et al.,<br />

2006).<br />

En effet, le traitement MBR confère à l’eau rejetée une très bonne qualité microbiologique en ce qui<br />

concerne les bactéries et les parasites, ceux-ci se retrouvant en faible concentration ou non détectés<br />

dans les effluents. Cependant, l’élimination <strong>de</strong>s virus par un traitement MBR n’est pas aussi efficace<br />

que celle <strong>de</strong>s autres micro-organismes. La concentration en sortie varie <strong>de</strong> 2,2 PFU/100ml à 1,4 10 4<br />

PFU/100ml selon certains facteurs comme le développement du biofilm sur la membrane, la<br />

concentration en virus dans l’influent ainsi que le flux <strong>de</strong> l’eau à travers la membrane. Cette<br />

concentration est donc supérieure aux valeurs limites choisies dans ce mémoire et ce, pour toute les<br />

dilutions (0 PFU/ 5 litres, 0 PFU/1 litre, 0 PFU/100ml). Rappelons toutefois qu’en pratique, les virus<br />

ne sont analysés que si les valeurs limites en bactéries ne sont pas respectées.<br />

Le traitement à boue activée, quant à lui, produit <strong>de</strong>s effluents dont la concentration en bactéries est<br />

encore fortement élevée et dépasse les concentrations limites choisies dans le cadre <strong>de</strong> ce travail.<br />

C’est le cas <strong>de</strong> la concentration en coliformes totaux retrouvée en sortie boue activée qui atteint <strong>de</strong>s<br />

valeurs <strong>de</strong> 1,5 10 6 CFU/100ml, ce qui est supérieur aux valeurs choisies, même à une dilution d’un<br />

facteur 100. Le ren<strong>de</strong>ment d’élimination <strong>de</strong>s micro-organismes est également influencé par une série<br />

<strong>de</strong> facteurs, notamment le temps <strong>de</strong> rétention <strong>de</strong>s eaux dans le bassin d’aération, l’efficacité du<br />

décanteur à éliminer les matières en suspension et le développement <strong>de</strong> la vie biologique dans le<br />

bassin d’aération (cette vie biologique agit <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux façons sur les micro-organismes pathogènes : en<br />

formant <strong>de</strong>s flocs sur lesquels les micro-organismes peuvent s’adsorber et en agissant en tant que<br />

prédateurs ou concurrents <strong>de</strong> ces micro-organismes).<br />

Concernant les systèmes extensifs, il est difficile d’établir quel système est le plus performant vu les<br />

différentes conditions dans chacune <strong>de</strong>s expériences. Il semblerait que, moyennant <strong>de</strong>s conditions<br />

favorables, les lagunes à microphytes soient les plus efficaces dans l’élimination <strong>de</strong>s bactéries, <strong>de</strong>s<br />

protozoaires et <strong>de</strong>s helminthes. Cette élimination est principalement due à l’action <strong>de</strong>s UV ou à la<br />

sédimentation, selon la profon<strong>de</strong>ur <strong>de</strong>s lagunes. L’élimination <strong>de</strong>s virus, par contre, se réalise mieux<br />

21 contenant un traitement primaire, un traitement à boue activée, un traitement tertiaire.<br />

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