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Etude comparative de l'efficacité des traitements ... - Mémoires IGEAT

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5.1.1.2.3 Les protozoaires<br />

Les protozoaires sont <strong>de</strong>s organismes unicellulaires eucaryotes, plus complexes et plus gros que les<br />

bactéries. Leur taille varie <strong>de</strong> quelques microns à quelques millimètres, mais la plupart <strong>de</strong>s espèces<br />

ne dépassent pas quelques centaines <strong>de</strong> microns. La plupart <strong>de</strong>s protozoaires pathogènes sont <strong>de</strong>s<br />

organismes parasites et se développent aux dépends <strong>de</strong> leur hôte. Ils sont souvent rencontrés dans les<br />

eaux où ils se nourrissent <strong>de</strong> matière organique ou <strong>de</strong> bactéries. Certains protozoaires adoptent au<br />

cours <strong>de</strong> leur cycle <strong>de</strong> vie une forme <strong>de</strong> résistance, appelée kyste (en particulier, oocyste pour<br />

Cryptosporidium et kyste pour Giardia).<br />

L’annexe 1 reprend <strong>de</strong>s exemples <strong>de</strong> protozoaires d’origine hydrique, dont les plus importants sont<br />

Cryptosporidium et Giardia.<br />

5.1.1.2.4 Les helminthes<br />

Les helminthes sont <strong>de</strong>s vers multicellulaires plats (plathelminthes) ou ronds (némathelminthes).<br />

Tout comme les protozoaires, ce sont majoritairement <strong>de</strong>s organismes parasites. Ce sont, pour la<br />

plupart, <strong>de</strong>s vers intestinaux, souvent rejetés avec les matières fécales sous forme d’œufs très<br />

résistants. La contamination se fait par ingestion ou par voie transcutanée (par fixation puis<br />

pénétration <strong>de</strong>s larves à travers la peau). Différents exemples d’helminthes sont repris en annexe 1.<br />

5.1.2 Indicateurs <strong>de</strong> contamination microbiologique<br />

Dans la pratique, il est techniquement et financièrement impossible <strong>de</strong> contrôler tous les microorganismes<br />

pathogènes susceptibles d’engendrer <strong>de</strong>s infections d’origine hydrique. Devant cette<br />

impossibilité et compte tenu <strong>de</strong> leur origine fécale prédominante, on fait appel à <strong>de</strong>s indicateurs <strong>de</strong><br />

contamination fécale pour révéler la présence possible <strong>de</strong> germes pathogènes et évaluer la<br />

contamination microbiologique <strong>de</strong>s eaux. Ces indicateurs sont <strong>de</strong>s germes témoins (germes test).<br />

Notons que la présence <strong>de</strong> germes témoins dans une eau indique la probabilité, mais non la certitu<strong>de</strong>,<br />

d’une contamination <strong>de</strong> pathogènes <strong>de</strong> même origine fécale. En revanche, leur absence ne signifie<br />

pas l’absence <strong>de</strong> risque sanitaire.<br />

Le choix <strong>de</strong> ces indicateurs est crucial. Ceux-ci doivent répondre à un certain nombre <strong>de</strong><br />

critères repris au tableau 2.<br />

Concernant l’écologie<br />

Les indicateurs doivent :<br />

- Etre présents en même temps que les germes pathogènes,<br />

- Apparaître en plus grand nombre que les pathogènes,<br />

- Se comporter vis-à-vis du traitement envisagé <strong>de</strong> façon aussi proche que possible <strong>de</strong>s<br />

pathogènes,<br />

- Se développer largement, indépendamment <strong>de</strong>s autres organismes présents (ils ne doivent<br />

pas être inhibés par la présence d’autres bactéries),<br />

- Ne pas se multiplier après les <strong>traitements</strong>,<br />

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