Quality Control, - The United Basalt Products Ltd

Tests en laboratoire,
gage de conformité
Le laboratoire, qui fait partie du « Quality
Management System » du site de
Geoffroy, certifié ISO 9001 : 2008 pour
la production et la vente de blocs et
pavés en béton, se livre, « sous la supervision
d’un personnel qualifié, au contrôle
des produits selon une procédure à
trois étapes : Echantillonnage – Essais –
Compte rendu », note Norbert Jean-
Pierre, avant de détailler cette procédure.
Il y a selon lui, d’abord l’échantillonnage.
« Pour les agrégats et blocs, une visite
hebdomadaire est effectuée par le laborantin
sur toutes les usines de production
du groupe UBP. Sur le site, des
échantillons sont prélevés au hasard
pour être analysés au laboratoire. En ce
qui concerne les autres produits, ils sont
envoyés directement au laboratoire pour
être testés. »
Les essais se font sur plusieurs fronts et
rien n’est laissé au hasard :
n Pour les agrégats : analyse granulométrique,
analyse de la propreté, des
propriétés physiques et mécaniques
n Pour les blocs : résistance à l’écrasement
par compression, vérification
des dimensions
n Pour les pavés : résistance à la rupture
par fendage
Que serait la UBP sans ses machines ?
Or, celles-ci fonctionnent grâce à l’huile
lourde, un des composants que la compagnie
a jugé nécessaire de soumettre à
un contrôle très strict par les services de
la firme SGS-Maurice.
Le lubrifiant, ou l’huile lourde, explique
Aktar Emit, Operations Manager de SGS
Maurice, « est un vecteur d’informations
puisqu’il va recueillir, en passant à travers
les circuits d’une machine, toutes les contaminations
et usures provoquées ou su-
n Pour les tuiles : résistance transversale
par flexion
n Pour les canalisations cylindriques en
béton prémoulé : résistance du béton
à la compression
n Pour les pré-dalles/poutrelles : résistance
du béton à la compression.
La dernière étape, dit Norbert Jean-
Pierre, est celle du compte rendu : après
la réalisation des essais, les résultats
sont communiqués à chaque responsable
d’usine de production sous forme de
rapports indiquant si les produits sont
conformes aux normes ou pas. « Ces
mêmes rapports servent de validation
pour les produits à mettre sur le marché.
Le laboratoire soumet aussi, après
requête, des certificats de conformité
et les résultats des tests internes effectués
à la clientèle pour l’approbation des
consultants et ingénieurs en avant projet
ou pendant l’exécution des travaux. »
Il faut aussi savoir que, pour assurer des
résultats précis, le laboratoire subit lui
aussi des contrôles réguliers en ce qu’il
s’agit des procédures établies et de la
calibration de ses équipements.
L’appareil sur lequel sont réalisés les tests
d’écrasement des blocs, au Laboratoire.
Des analyses d’huile lourde
pour prévenir l’usure
bies par ladite machine. De ce fait, il va
également se dégrader dans le temps. »
Du coup, cela va influer sur la durée de vie
des machines, qui pourrait être sensiblement
réduite. Il faut savoir, ajoute l’expert
que si une machine possède une durée
de vie théorique, au moment de sa mise
en route, celle-ci va dépendre de facteurs
tels que les conditions d’exploitation, une
mauvaise conception, un environnement
difficile ou, précisément, un lubrifiant mal
adapté ou dégradé. L’objectif de l’analyse
Dossier
du lubrifiant est donc, entre autres, de
déceler les principales anomalies – pollution,
niveau de contamination, présence
de métaux provenant de l’usure, entre autres,
– afin de donner au Responsable de
Maintenance des informations précises
sur l’état de la machine. En bref, un lubrifiant
joue de nombreux rôles dans les machines
: il permet, précise Aktar Emrith,
de réduire la consommation d’énergie, de
limiter l’usure et de protéger la machine
contre la corrosion, entre autres.
UBP Info - juin 2011
13