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Expressions contemporaines au Prieuré Saint-Vincent<br />
Les Bishnoïs, écologistes<br />
depuis le 15 e siècle<br />
Photographe, Franck<br />
Vogel sillonne le monde,<br />
de la Tanzanie à<br />
l’Ukraine, de l’Albanie<br />
à l’Inde. Il expose son travail<br />
lors de rencontres photographiques<br />
internationales et à travers<br />
des publications dans de grands<br />
médias (Le Monde2, Courrier<br />
International, Géo…). Depuis<br />
2007, il s’intéresse aux relations<br />
privilégiées entre la nature et<br />
l’homme. Son sujet sur les Bishnoïs<br />
prouve qu’il existe des symbioses<br />
réussies.<br />
Les Bishnoïs, majoritairement<br />
établis au Rajasthan, vivent en<br />
harmonie avec la nature et n’hésitent<br />
pas à sacrifier leur vie pour<br />
la protéger. Leur nom signifie<br />
« vingt-neuf », en référence aux 29<br />
principes de conduite édictés au<br />
15 e siècle par leur gourou Jamboji.<br />
Ces préceptes mettent la protection<br />
de la nature et des animaux<br />
au cœur de leur vie quotidienne.<br />
« Mieux vaut une tête tranchée<br />
qu’un arbre abattu », déclara il y a<br />
200 ans Amrita Devi, une femme<br />
de la communauté, face à l’armée<br />
du maharadjah venue abattre les<br />
arbres d’une forêt. Plus de trois<br />
cents villageois laissèrent leur vie<br />
dans cette opposition. Suite à ce<br />
massacre, le maharadjah, touché<br />
par le courage dont firent preuve<br />
les Bishnoïs, décida d’interdire la<br />
chasse et l’abattage des arbres sur<br />
leur territoire.<br />
L’exposition « Les Bishnoïs, écologistes<br />
depuis le 15 e siècle » regroupe<br />
une série de 25 photographies.<br />
Du 17 novembre<br />
au 23 décembre, du mardi<br />
au dimanche de 14h à 18h30<br />
Prieuré Saint-Vincent,<br />
12, rue de la Porte-cendreuse.<br />
Entrée libre.<br />
Rajasthan, l’âme<br />
d’un prophète<br />
Les photographies de Franck<br />
Vogel ont été le point de départ<br />
de ce film documentaire, co-écrit<br />
par Franck Vogel et le réalisateur<br />
Benoît Ségur. Une rencontre insolite<br />
avec des personnages de la<br />
communauté bishnoï : Kamuran,<br />
pèlerin en croisade contre les sacs<br />
plastiques, Ranaram, ce paysan<br />
d’une incroyable sagesse qui entreprend<br />
de reboiser le désert,<br />
avec 22000 arbres à son actif, ou<br />
encore ce jeune élève qui se destine<br />
à la prêtrise. Une occasion<br />
rare de faire une nouvelle mise au<br />
point sur notre environnement.<br />
Ce film sera présenté le samedi<br />
17 novembre à 15h30 à la<br />
médiathèque l’Apostrophe.<br />
Benoît<br />
Ségur,<br />
réalisateur<br />
néochartrain<br />
Culture<br />
Pour clore sa saison 2012, le Prieuré Saint-Vincent accueille Franck Vogel. Son exposition<br />
photographique consacrée aux Bishnoïs, peuple du nord-ouest de l’Inde, révèle des<br />
hommes « naturellement » écologistes.<br />
Benoît Ségur passe une grande<br />
partie de son temps dans des<br />
contrées éloignées, à l’écart des<br />
grandes métropoles. A travers<br />
ses films documentaires –une<br />
quarantaine jusqu’à présent– des<br />
peuples nous montrent une autre<br />
conception de la vie, loin de nos<br />
préoccupations actuelles d’homooccidentalus.<br />
Son récent film Les Rois guerriers<br />
de Sibérie, prochainement<br />
diffusé sur Arte, est son premier<br />
docu-fiction. Il est consacré aux<br />
Samoyads, ethnie de Sibérie à laquelle<br />
se sont heurtés les colonisateurs<br />
russes au 17 e siècle, époque<br />
où un manteau de fourrure<br />
coûtait son poids d’or.<br />
A la recherche d’une autre vie<br />
que celle que proposent Paris et<br />
sa banlieue, Benoît Ségur et son<br />
épouse russe sont Chartrains depuis<br />
quelques années, séduits par<br />
« une ville très agréable, qui évolue<br />
bien ».