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Du 9 au 25 novembre à la Collégiale Saint-André<br />
Exposition<br />
Histoire de la<br />
Base aérienne<br />
122 de <strong>Chartres</strong><br />
La ville de <strong>Chartres</strong> abrita<br />
de 1914 à 1950 une des<br />
bases aériennes les plus<br />
actives de France. Les<br />
premiers vols d’aéronefs<br />
à <strong>Chartres</strong> eurent lieu sur<br />
le champ de manœuvre à<br />
la fin de l’année 1909, année<br />
où Farman boucla à Issy-les-Moulineaux le premier<br />
vol en circuit fermé de 1 kilomètre homologué. Plusieurs<br />
constructeurs, notamment Savary et Schmitt, s’installent<br />
sur le terrain et ouvrent des écoles de pilotage, délivrant<br />
des brevets civils et militaires d’aptitude au pilotage.<br />
Le ministère de la<br />
Guerre, profitant de<br />
cette infrastructure,<br />
organisa dès le début<br />
de l’année 1915, une école de pilotage<br />
pour assurer la première<br />
formation des pilotes capables<br />
d’assurer les nouvelles missions<br />
de reconnaissance aérienne et<br />
d’observation des champs de bataille.<br />
Plus de 3 000 pilotes furent<br />
formés à <strong>Chartres</strong> de 1915<br />
à 1918, en faisant ainsi numériquement<br />
la première école de<br />
pilotage de France. Les candidats<br />
pilotes provenaient des différentes<br />
armés Infanterie, Cavalerie,<br />
Artillerie, Marine, tous volontaires<br />
pour cette mission.<br />
En 1922, le ministère décide<br />
d’implanter à <strong>Chartres</strong> le 122 e<br />
régiment d’aviation de bombardement<br />
de nuit, profitant des<br />
casernements qui venaient de se<br />
libérer dans les quartiers Neigre<br />
et d’Aboville. 70 hectares de terrains<br />
agricoles de <strong>Chartres</strong> et de<br />
Champhol furent expropriés, les<br />
hangars montés, et le régiment<br />
installé en moins de six mois. 20<br />
à 30 bombardiers de nuit stationnèrent<br />
en permanence sur la base,<br />
volant quasi quotidiennement au<br />
dessus de la ville. Une trentaine<br />
d’officiers et plus d’une centaine<br />
d’hommes assuraient le service<br />
de la base.<br />
Ce régiment demeurera à<br />
<strong>Chartres</strong> jusqu’en 1936, date à<br />
laquelle il fut remplacé par des<br />
escadrilles de chasse.<br />
Cette histoire est rappelée par<br />
l’exposition ouverte du vendredi<br />
9 novembre au dimanche 25 novembre<br />
2012 à la Collégiale Saint<br />
André, organisée sous l’égide de<br />
Françoise Ferronnière. « Cet aspect<br />
de la proche histoire de la ville reste<br />
ignoré de beaucoup de nos concitoyens.<br />
C’est cependant une page<br />
glorieuse prouvant le dynamisme et<br />
l’ancrage de notre cité dans la vie de<br />
la nation ».<br />
Culture<br />
Exposition<br />
210 e<br />
anniversaire<br />
de la création<br />
de la Légion<br />
d’honneur<br />
Une exposition, à l’occasion du<br />
210 e anniversaire de la création<br />
de la Légion d’honneur, est organisée<br />
à la Collégiale Saint-André.<br />
Le public pourra découvrir :<br />
• des panneaux à vocation pédagogique<br />
sur l’Ordre de la Légion<br />
d’honneur (création, organisation,<br />
les femmes dans la<br />
Légion d’honneur, drapeaux et<br />
institutions décorés…) ;<br />
• un panneau sur la Légion d’honneur<br />
en Eure-et-Loir ;<br />
• une projection d’une quinzaine<br />
de minutes sur les ordres nationaux<br />
et leur histoire.<br />
Exposition ouverte du mardi au<br />
dimanche. Entrée libre.<br />
votre ville 117 / novembre 2012 | 45