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Introduction - Annabac

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C O R R I G É<br />

Nous vous proposons un plan auquel vous pourrez ajouter vos propres<br />

exemples et que vous pouvez vous exercer à rédiger.<br />

<strong>Introduction</strong><br />

Amorce : Pour éduquer les enfants, on recourt aux histoires, peuplées de<br />

personnages inventés, souvent destinées à forger leur vision de la vie ou à<br />

les édifier. L’âge adulte oublie un peu ce goût du récit, en tout cas considéré<br />

comme moins sérieux que les autres formes d’argumentation.<br />

Cependant des écrivains comme La Fontaine et Voltaire savent le parti que<br />

l’on peut tirer de la force argumentative de la fiction. Pour La Fontaine :<br />

« Une morale nue apporte de l’ennui<br />

Le conte fait passer le précepte avec lui » ( « Le Pâtre et le Lion », VI, 1)<br />

Sujet à traiter : Pour emporter l’adhésion de son auditoire, quels atouts présente<br />

la fiction ? Pourquoi certains écrivains ont-ils recours à des fictions<br />

pour faire passer leur message ?<br />

Annonce du plan : Les atouts de la fiction pour argumenter ; d’autres stratégies<br />

seraient-elles plus « efficaces » pour dénoncer ou défendre ?<br />

d’éventuelles limites ?<br />

© Hatier 2007<br />

191<br />

Convaincre…<br />

Le roman<br />

Sujets d’oral<br />

es réécritures


« TOUT EST POUR LE PIRE… » • DISSERTATION • SUJET 27<br />

I. La fiction : vivacité et liberté ; du côté de l’auteur…<br />

1. Variété, diversité et vivacité pour piquer la curiosité et<br />

susciter l’intérêt : « plaire »<br />

Dans « Le pouvoir des fables », fable de La Fontaine (« Le pouvoir des<br />

fables », VIII, 4), un orateur de l’Antiquité essaie de retenir l’attention de son<br />

auditoire en multipliant les arguments. Peine perdue ! En leur racontant une<br />

histoire, il se fait écouter…<br />

a. La variété des genres de fiction<br />

• L’apologue<br />

– les fables : avec leurs récits remplis d’animaux, d’objets, de végétaux qui<br />

se conduisent comme des hommes, elles composent un monde merveilleux<br />

et en même temps réaliste (exemples).<br />

– les contes philosophiques : récits fictifs, souvent plaisants, action mouvementée<br />

avec leçon morale ou philosophique – XVIII e siècle, Voltaire (Candide,<br />

Zadig).<br />

• Le théâtre<br />

ex : Marivaux, L’Île des esclaves : une utopie sur scène.<br />

Pour Hugo : « Le théâtre est une tribune », l’« histoire » de héros au service<br />

des idées libérales de Hugo en faveur du peuple (Ruy Blas).<br />

Giraudoux, La Guerre de Troie n’aura pas lieu, un plaidoyer pour la paix<br />

avant que n’éclate la Seconde Guerre mondiale.<br />

• Les romans : le roman à portée sociale (Germinal de Zola).<br />

b. La variété des types de personnages, donner corps à des idées<br />

abstraites<br />

• Des bons, des méchants, des personnages proches de la réalité, des personnages<br />

fantaisistes… À développer à partir de vos connaissances<br />

personnelles.<br />

• La fiction permet de donner corps à des abstractions en illustrant les idées<br />

abstraites.<br />

c. La variété des registres possibles<br />

• La multiplicité des registres possibles : humour, pathétique… (exemples).<br />

2. La fiction : la marge de liberté laissée au créateur : une<br />

histoire et des êtres selon les nécessités de la « démonstration »<br />

La fiction qui attire permet aussi de mieux diriger l’esprit de son lecteur.<br />

a. « Composer » son histoire de toutes pièces<br />

• La liberté d’accentuer les situations et les événements : les péripéties au<br />

service de la dénonciation ou du plaidoyer.<br />

• Les événements et les actions n’étant pas historiques, on peut les exagérer<br />

pour apitoyer le lecteur (pathétique) ou pour le faire rire (comique, ironique).<br />

© Hatier 2007


« TOUT EST POUR LE PIRE… » • DISSERTATION • SUJET 27<br />

• L’auteur peut choisir ses personnages et les adapter à sa démonstration<br />

– en faire une victime ou le rendre totalement sympathique<br />

Ex : Daudet dans « La cervelle d’or », Fantine dans Les Misérables.<br />

– le rendre particulièrement odieux<br />

Ex : Javert dans Les Misérables.<br />

b. Simplification et grossissement pour mieux démontrer<br />

• Possibilité de grossir une de ses caractéristiques pour rendre la démonstration<br />

plus claire, plus évidente. Les personnages sont plus frappants.<br />

Ex : Harpagon et son avarice ; Alceste et sa misanthropie ; personnages des<br />

contes philosophiques de Voltaire (Candide)…<br />

c. Reconstituer toute une époque pour élargir son champ<br />

d’argumentation<br />

• En reconstituant à sa volonté tout un monde de personnages fictifs, un<br />

auteur peut élargir sa dénonciation à tous les niveaux de son époque.<br />

Ex : Beaumarchais peut, dans son Mariage de Figaro, critiquer plusieurs<br />

types de la société du XVIII e siècle : les aristocrates et les séducteurs – Le<br />

Comte Almaviva –, les gens de justice – Brid’oison –, mais aussi prendre la<br />

défense des opprimés, les femmes – Marceline – et les valets – Figaro – :<br />

toute la société du XVIII e siècle est réunie pour dénoncer les privilèges et<br />

défendre les faibles.<br />

d. Plus vrai que le réel<br />

• Le « traitement » de l’histoire et des personnages, le style et le savoir-faire<br />

de l’écrivain arrivent parfois à faire croire qu’il s’agit d’histoires réelles.<br />

Ex : Balzac qui voulait « faire concurrence à l’état civil » donne à ses personnages<br />

de la Comédie humaine un nom et un prénom ; une origine, un<br />

passé ; un physique très précis (le mollet du père Goriot) ; une situation<br />

sociale, une profession. Mais tout cela reste fictif.<br />

e. Le cas des mythes : propres à la transformation et à la réécriture,<br />

c’est-à-dire intemporels et universels : plus vrais que le réel<br />

• Ils sont fictifs, ils préexistent à la création littéraire, mais sont tellement<br />

« représentatifs » d’un trait ou d’un comportement qui dépasse les époques,<br />

qu’ils en deviennent presque vrais.<br />

Ex : Antigone du V e siècle avant J.-C. (Sophocle) et Antigone du XX e siècle<br />

(Anouilh) ; Dom Juan.<br />

Ils en prennent plus de force persuasive.<br />

f. Et, éventuellement, une stratégie pour déjouer la censure…<br />

• La fiction permet de déjouer la censure :<br />

– par le recours à l’ironie ;<br />

– par les vertus de la transposition.<br />

© Hatier 2007<br />

La poésie<br />

Le théâtre<br />

Convaincre…<br />

Le roman<br />

Sujets d’oral<br />

critures


« TOUT EST POUR LE PIRE… » • DISSERTATION • SUJET 27<br />

II. La force de persuasion de la fiction :<br />

du côté du lecteur…<br />

Le récit fictif s’adresse plus à l’affectivité, à l’imagination ; il est plus propre<br />

à persuader. Le charme de la fiction…<br />

Ex : certaines situations et certains personnages poétiques, comme le jardinier<br />

dans Électre de Giraudoux…<br />

1. Une affaire de plaisir<br />

a. Le plaisir de la lecture ou du spectacle : la saveur du divertissement<br />

Fait appel au goût pour les histoires : on s’intéresse aux personnages, aux<br />

rebondissements, à l’action (exemples)<br />

« Au moment où je fais cette moralité,<br />

Si Peau d’Âne m’était conté,<br />

J’y prendrais un plaisir extrême » ( « Le Pouvoir des Fables », VIII, 4)<br />

b. Le plaisir de l’évasion<br />

• Permet l’évasion dans d’autres mondes (Eldorado dans Candide).<br />

• Les utopies : description d’un monde idéal qui sert de repoussoir à notre<br />

monde, société qu’il critique (exemples).<br />

• Admet le merveilleux (exemples de contes).<br />

2. La force d’identification<br />

a. La sympathie (au sens propre) ou l’identification<br />

• Le lecteur/spectateur vibre au gré de ce qui arrive aux personnages auxquels<br />

il s’attache (ex du corpus) : émotion. Les spectateurs pleurent au<br />

théâtre ou au cinéma (ex).<br />

• On peut « se prendre pour… » : influence d’un modèle ou d’un contremodèle<br />

sur le lecteur (ex).<br />

→ Tout cela est plus propre à persuader qu’à convaincre.<br />

3. Une façon différente de faire passer et de comprendre<br />

le message<br />

a. Un message plus facile à comprendre<br />

Des idées en action, des idées incarnées (ex), plus concrètement perçues.<br />

b. Persuader plus que convaincre<br />

• Évite le discours théorique ou le limite au minimum ; pas de ton didactique<br />

apparent (exemples).<br />

• Touche un large public, lecteur ou spectateur… de tous âges (les fables<br />

– quoi qu’en pense Rousseau –, idéales pour les enfants… et les adultes !)<br />

© Hatier 2007


« TOUT EST POUR LE PIRE… » • DISSERTATION • SUJET 27<br />

• Une affaire d’émotion : fait appel aux émotions, à l’affectivité (on s’attache<br />

aux personnages). La sympathie au sens propre avec le personnage.<br />

• Au théâtre, la fiction du récit s’impose avec d’autant plus de force au<br />

spectateur que le personnage est vu et entendu : l’illusion théâtrale joue par<br />

le biais des sensations.<br />

c. Piégé par la fiction ? Le cas des personnages non humains<br />

et de l’apologue<br />

• Des personnages non humains : la démonstration avec des animaux, des<br />

objets ou des végétaux, dans les fables, les contes, les apologues en<br />

général facilite le « passage » à la critique : on admet aisément la critique<br />

d’un personnage différent de soi, d’un autre monde, présenté comme fictif ;<br />

mais, une fois le récit fini, la transposition nous est imposée. L’auteur a<br />

« imposé » sa démonstration.<br />

Ex : Le Lion ou le Loup des fables ; Rhinocéros, de Ionesco.<br />

4. Le type de « raisonnement » qu’implique le recours à la fiction<br />

d’un récit : le lecteur sollicité<br />

Cela met le lecteur dans de bonnes dispositions pour entendre le message.<br />

Après l’imagination, le travail de la raison…<br />

a. La démarche inductive<br />

De l’exemple à la généralisation, du concret à l’abstrait : la vertu de<br />

l’exemple.<br />

• Parle à l’imagination avant de parler à l’esprit.<br />

• Le lecteur suit l’histoire sans penser à la morale : il se laisse entraîner et<br />

surprendre par la logique du raisonnement (inductif).<br />

b. Un lecteur actif<br />

• Nécessité d’interpréter, de faire des hypothèses pour saisir le message.<br />

• Le recours à la fiction oblige le lecteur à un effort d’interprétation : il doit<br />

réfléchir pour « traduire » le récit (exemples).<br />

c. Le plaisir de décoder et de transposer<br />

• Plaisir de décoder les intentions de l’auteur (le même plaisir que dans la<br />

devinette).<br />

• Transposition nécessaire dans notre monde.<br />

La partie qui suit n’est pas indispensable pour répondre au sujet de dissertation<br />

(dont la question est « Comment… ? » et non « Dans quelle mesure… ? ».<br />

Mais elle peut enrichir la réflexion.<br />

© Hatier 2007<br />

La poésie<br />

Le théâtre<br />

Convaincre…<br />

Le roman<br />

Sujets d’oral<br />

critures


« TOUT EST POUR LE PIRE… » • DISSERTATION • SUJET 27<br />

III. Des limites à l’argumentation par la fiction ?<br />

L’efficacité sous condition…<br />

Choisir la fiction pour argumenter exige cependant des précautions…<br />

1. Les précautions à prendre quand on argumente<br />

à travers la fiction<br />

a. Ne pas faire « trop simple » !<br />

• Éviter la simplification excessive par le récit allégorique d’une réalité<br />

complexe : le risque de la caricature. On n’y croit pas… (ex : Ubu roi de<br />

Jarry)<br />

• Manque de nuances, grossissement qui empêche qu’on adhère au récit<br />

(c’est un peu le cas dans La Princesse de Babylone de Voltaire) ;<br />

conscience d’une simplification de la vie.<br />

b. Éviter une fiction « trop artificielle » !<br />

• Parfois la fiction semble faite sur mesure : on sent l’« histoire » créée pour<br />

les besoins de la démonstration.<br />

Ex : on peut rester insensible au destin de Candide… Les personnages de<br />

Candide ressuscitent quand Voltaire en a besoin. On s’apitoie moins sur lui.<br />

Ex : le lecteur est plus touché par le sort du Chevalier de La Barre, qui a<br />

réellement existé et dont parle Voltaire dans son article « Torture » du Dictionnaire<br />

philosophique (surtout au XVIII e siècle), que par celui de Candide.<br />

c. Rendre le message décelable… et éviter que la fiction<br />

ne cache le message<br />

• Éviter que la fiction n’aboutisse à une interprétation erronée par un lecteur<br />

peu averti :<br />

– les enfants, par exemple : cf. les réserves de Rousseau, qui pense que les<br />

fables ne conviennent pas aux enfants et qu’elles sont amorales : ils admirent<br />

le Renard qui trompe le Corbeau, ou approuvent la Fourmi qui<br />

repousse la Cigale.<br />

– ainsi, l’implicite et l’humour sont parfois difficiles à saisir ; l’ironie (des<br />

contes philosophiques par exemple) exige recul et distanciation.<br />

• Dans le cas de l’apologue, du roman à idées, l’intérêt pour la fiction<br />

domine et occulte le message qu’est censé véhiculer l’histoire. L’« histoire »<br />

à laquelle on s’attache pour elle-même, cache l’idée et, une fois le récit fini,<br />

le lecteur n’abstrait pas. À quoi bon philosopher sur une histoire qui n’est<br />

qu’imaginaire ?<br />

Ex : on est plus frappé par le sort pathétique de Julien Sorel que par ce qu’il<br />

représente.<br />

• Éviter que la séduction excessive du récit ne fasse passer la « morale » en<br />

arrière-plan ou même l’occulte complètement.<br />

© Hatier 2007


« TOUT EST POUR LE PIRE… » • DISSERTATION • SUJET 27<br />

d. Éviter que la fiction ne dédramatise ou banalise<br />

• Savoir qu’il ne s’agit que d’une fiction risque de banaliser des situations<br />

parfois tragiques (exemples personnels).<br />

→ Risque que le plaisir l’emporte sur l’instruction.<br />

e. Malgré tout, les mérites de l’argumentation directe…<br />

L’argumentation explicite, directe, a le mérite d’être claire, de ne pas prêter<br />

au contresens (pamphlets, plaidoyers et essais) : le thème abordé est clair,<br />

la thèse aussi.<br />

La fiction ne fait pas écran entre les idées de l’auteur et la compréhension<br />

du message (exemples personnels).<br />

2. Les conditions idéales pour que l’argumentation par la fiction<br />

soit efficace<br />

L’efficacité du choix de la fiction pour argumenter dépend aussi de certains<br />

facteurs.<br />

a. Tenir compte du public visé, de la sensibilité du lecteur<br />

• Jeune public ? tout public ? public « spécialisé » ? pour chaque public,<br />

une stratégie différente pour convaincre.<br />

• Un lecteur trop impliqué dans le problème abordé (par la fiction) supporte<br />

mal que l’on fasse de la réalité une fiction (ex : cas des déportés et des<br />

camps de concentration ; même problème avec le cinéma : La vie est belle<br />

de Benigni : peut choquer).<br />

b. Tenir compte de la sensibilité d’une époque<br />

• À chaque époque, une sensibilité différente : le XVIII e siècle, brillant, léger,<br />

apprécie les démonstrations indirectes et ironiques des contes philosophiques ;<br />

la fin du XIX e siècle, scientiste et positiviste, se reconnaît dans des essais<br />

fouillés et argumentés.<br />

c. La personnalité de l’auteur<br />

• Cette forme d’argumentation convient aux auteurs fantaisistes, imaginatifs,<br />

ayant le goût d’une certaine créativité. Ils prendront plaisir à convaincre<br />

par « une histoire ».<br />

d. Pour être écouté, compris et suivi, un auteur peut jouer sur les deux<br />

tableaux…<br />

Beaucoup d’auteurs, les plus efficaces, recourent aux deux stratégies.<br />

• Montesquieu est l’auteur des Lettres Persanes (roman épistolaire fictif qui<br />

fait la satire humoristique des mœurs mais aussi du pouvoir politique et religieux<br />

de son temps) et de De l’Esprit des lois, traité de sociologie et de<br />

philosophie politiques.<br />

• Hugo, auteur des Misérables, fiction aux multiples personnages, mais<br />

aussi de discours prononcés devant les représentants de la nation.<br />

© Hatier 2007<br />

La poésie<br />

Le théâtre<br />

Convaincre…<br />

Le roman<br />

Sujets d’oral<br />

critures


« TOUT EST POUR LE PIRE… » • DISSERTATION • SUJET 27<br />

• Les philosophes « existentialistes » du XX e siècle, Sartre et Camus, développent<br />

leurs idées dans des essais très argumentés et relativement ardus<br />

– mais ils mettent aussi leurs idées en scène dans des pièces vues par un<br />

large public : Les Mouches, Huis Clos pour Sartre, Caligula pour Camus.<br />

3. Et si on mélangeait les deux ? L’efficacité du mélange de la<br />

fiction et de la réalité<br />

Certains auteurs, dans une même œuvre, mélangent réalité et fiction.<br />

Ex : Hugo, dans Quatre-vingt-treize, met en scène Danton, Robespierre<br />

– des révolutionnaires qui ont réellement existé – et des personnages fictifs,<br />

dont le héros Gauvain (les premiers donnent de l’authenticité à ce dernier).<br />

Conclusion<br />

La littérature qui s’éloigne du réel et nous transporte dans l’imaginaire<br />

permet souvent de mieux comprendre le monde. Puissance de l’allégorie et<br />

de la littérature symbolique (littérature engagée). Répond au désir de « plaire<br />

et instruire ».<br />

Réalité ou fiction ? Argumentation directe ou indirecte ? L’efficacité de ces<br />

stratégies dépend de nombreux facteurs : le contexte, les aptitudes du<br />

créateur, la sensibilité du destinataire…<br />

La combinaison des deux stratégies qui se complètent permet d’engager<br />

toutes les sortes de public dans les débats d’idées : dans l’Antiquité, le<br />

jeune qui voulait faire carrière dans le politique, exercer des responsabilités<br />

dans la cité, devait maîtriser toutes les techniques les plus variées de l’art<br />

oratoire et de la persuasion, en recourant aussi bien aux « histoires » avec<br />

des « personnages » qu’aux arguments directs. Il en va de même de nos<br />

jours.<br />

© Hatier 2007

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