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Nation
16 EL MOUDJAHID EL MOUDJAHID
«I
MOHAMED TAHMI, MINISTRE DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS, AU FORUM SPORT D’EL MOUDJAHID
“Il faut instaurer la carte sportive”
Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Tahmi, invité hier du Forum Sport d’El Moudjahid, a fait le constat général du sport algérien
sur tous les plans, aussi bien au niveau de la jeunesse que du sport. Le premier responsable du secteur de la jeunesse et des sports a mis l’accent
l faut dire que le dossier jeunesse
ne relève pas uniquement du ministère
de la Jeunesse et des
Sports, mais de plusieurs secteurs. J’ai présenté
le plan d’action comme une feuille de
route sur l’année 2013, tout en expliquant
les prérogatives des autres ministères. On a
arrêté 15 points qui doivent être réalisés.
Les premiers résultats sont très positifs, et
le programme des activités sera étalé sur
l’année. On a décidé d’utiliser les différentes
structures de la manière la plus optimale
possible. Ce n’est pas au MJS de tout
entreprendre par lui-même, mais que les
structures délocalisées jouent leur rôle à
l’instar du mouvement associatif. Il doit
s’organiser. Car on ne donnera pas de l’argent.
Il doit, par conséquent, apporter sa
contribution et même financer des projets.
Il appartient à la population locale de se
prendre en charge. Il faudra développer les
activités de loisirs avec la famille. Il faut
dire que globalement, on dispose d’un parc
infrastructurel assez correct pour qu’il y ait
une activité de proximité complémentaire
pour permettre aux jeunes d’avoir des espaces.»
Il est certain que tous les sportifs et les
observateurs ont constaté que le sport algérien,
dans sa globalité, avait connu un certain
recul, notamment sur le plan des
résultats. Sur ce point précis, le ministre de
la Jeunesse et des Sports, Mohamed Tahmi,
a été très direct en affirmant que «les pou-
voirs publics ont mis tous les moyens hu-
mains et financiers aux acteurs du sport
algériens, comme aux équipes nationales,
les fédérations sportives ou les clubs.
Toutefois, on s’est trompé en passant à
côté de l’essentiel. C’est-à-dire mettre de
côté les résultats techniques pour s’occuper
un peu des compétitions individuelles et autres
afin qu’il y ait le maximum de pratiquants.
On dépense un argent fou alors qu’il
n’ y a pas de compétitions régulières au niveau
de certaines fédérations. Ce n’est pas
normal. Nos stades sont désertés par le public,
à cause de la qualité du spectacle.
Beaucoup de matches, même ceux de notre
élite, se jouent devant des gradins vides ou
presque. On doit aussi améliorer la performance.
Pour cela, il faudra établir une carte
sportive afin de mieux développer les pôles
de développement. Pour créer une fédération
sportive, il faut que celle-ci ait des
clubs».
«Le sport algérien a connu un net recul,
à cause, entre autres, des malentendus et
des querelles entre les différentes fédérations
sportives ; même le COA a été lui
aussi touché. Dernièrement, le 16 mars, on
avait achevé l’opération renouvellement
des fédérations sportives pour une olympiade.
Dans une large mesure, cette opération
s’est déroulée dans de très bonnes
conditions, et cela ne peut que réjouir la famille
sportive nationale. Elle a besoin aujourd’hui
de plus de sérénité afin de redorer
le blason de notre sport d’une manière plus
générale.
Les fédérations sportives ont oublié
jusque-là leur rôle. On avait même vu des
choses pour le moins inacceptables où un
président de fédération sportive qui demande
à une fédération internationale de
sanctionner son pays.
Cette attitude est pour le moins inadmissible.
Celui qui n’est pas d’accord avec les
règlements qui régissent le sport algérien
n’à qu’à partir. Depuis 1989, le sport s’est
démocratisé, puisque tout doit passer par
des élections. Le MJS a dérogé à la règle en
prônant un quota de 10% dans les fédérations
sportives. On a compris par là qu’il
voulait les contrôler. On a agi ainsi pour
élire les meilleurs éléments dans ces fédérations
sportives. On a toujours voulu qu’il
Photos : Nacera
sur la dernière réunion interministérielle consacrée à la jeunesse.
y ait une autonomie au niveau des fédérations
sportives», ajoute le ministre.
« L’aide de l’État détournée
de sa véritable vocation »
Le ministre de la Jeunesse et des Sports
poursuivra ses explications et analyses. Il
répondra à une question pertinente d’un
journaliste qui avait relevé le fait qu’on est
en train de donner des indemnités aux
joueurs avec l’argent public : «Le mal du
sport, c’est le fait de donner des indemnités.
On peut dire que cet argent destiné aux activités
sportives est tout simplement détourné
de sa véritable vocation. On veut,
plutôt, que les clubs donnent la priorité et
la possibilité aux jeunes de pratiquer leur
sport véritable. Utiliser ainsi le budget de la
commune pour d’autres destinations est
vraiment une erreur, alors que des salles
omnisports sont vides presque durant toute
la saison. On oublie que ces clubs font une
activité commerciale. Aujourd’hui, dans le
professionnalisme, on demande des indemnités
et même des salaires. C’est inadmissible
! Avec la promulgation de la nouvelle
loi sur l’organisation et le développement
de la formation et des activités sportives introduisant
de nouvelles dispositions, dont
l’ouverture des clubs professionnels aux actionnaires
étrangers, mais suivant le principe
de 59/49%, les choses vont se dérouler
dans un cadre mieux pensé. Il n’y aura pas,
cependant, d’actionnaires étrangers ayant la
majorité absolue. C’est hors de question. La
nouvelle loi interdit toute subvention de
l’État, et ce quelle que soit la raison.»
« On a créé une commission
interministérielle pour
aider les clubs »
L’État ne doit plus accorder de subventions.
Néanmoins, il fallait continuer d’une
autre manière à aider les clubs. À cet effet,
il dira : «On a dérogé à la règle en créant
une commission interministérielle pour
aider les clubs. On a établi un plan d’action
sur trois points :
- une somme d’argent de 2 milliards 500
cents millions de centimes ;
- 50% chapitre de fonctionnement ;
- 50% chapitre activités. Cette somme
n’a pas été payée aux clubs, à cause de l’intitulé.
On va le changer pour que les clubs
puissent bénéficier de cet argent. Concernant
le centre de formation, l’État les aidera
à hauteur de 80% et les clubs doivent apporter
un apport de 20%. On devra aussi
rembourser les frais des équipes séniors et
le remboursement de 50% de tous les déplacements
des petites catégories, en plus
d’un taux de bonification de 10 milliards de
centimes. Personne ne l’a eu parce qu’on
l’a pas demandé. Il y a aussi l’achat du bus
d’un million de centimes.
Pour les terrains, il y avait un problème
relatif à la disponibilité du foncier, notamment
à Alger. À Chlef, par contre, le problème
a été réglé. On va augmenter la
surface pour ces centres à 2 ou 3 hectares.»
Par ailleurs, le ministre de la Jeunesse et des
Sports a affirmé que si les «U20 ont été éliminés,
c’est parce qu’on ne dispose pas
d’un championnat juniors de qualité. Il faudra
y remédier à l’avenir».
Les relations conflictuelles entre les
membres des fédérations sportives n’ont
plus de raison d’être, selon le ministre. «Ce
n’est pas le MJS qui doit appliquer la politique
sportive. Ce sont plutôt les fédérations
sportives et le COA qui doivent le faire. On
ne comprend pas pourquoi il y a des conflits
dans ces structures.
L’opération renouvellement des fédérations
sportives s’est déroulée dans de très
bonnes conditions. On est vraiment content.
Nos statuts, cependant, doivent être en
conformité avec ceux des fédérations internationales
pour éviter les frictions et autres.»
La violence qui demeure un véritable
fléau est parmi les questions que le MJS
compte lui trouver la parade appropriée.
«Cela implique le mouvement sportif. On
doit mettre de l’ordre. On utilisera la répression.
Ce ne sera pas une mince affaire.»
Pour les centres sportifs de proximité, le
ministre relèvera le manque de cadres. «On
a un déficit de 1.500 cadres. Avec le ministère
des Finances, on va créer des postes
budgétaires. Car on est vraiment en retard.»
Concernant le CNMS, «il va y avoir la
création de plusieurs structures qui auront
même une vocation universitaire à Alger,
où il en existe déjà un, à Oran, Constantine…
Il y aura aussi la réception prochaine
au niveau de la piscine du 5-Juillet d’un laboratoire
antidopage. Il fera le prélèvement
de plus de 1.500 dosages par an. Il sera très
important, surtout que le laboratoire de
Tunis a perdu son agrément». Sur le plan
des infrastructures, le stade de Tizi Ouzou
a vu les travaux repartir de plus bel puisque
le litige, comme l’avait précisé le ministre,
avait été réglé entre les diverses parties. Il
sera réceptionné en 2014. Pour les infrastructures
des stades de Baraki et de
Douéra, les travaux sont en très bonne voie.
Pour le 5-Juillet, il n’a pas été fermé afin de
ne pas pénaliser les clubs d’Alger. Il fermera,
toutefois, ses portes, à la fin de la saison,
en mai prochain.
Les travaux ont été confiés à une entreprise
publique. Il sera opérationnel avec la
reprise du championnat national à l’occasion
de la saison 2013/2014. Pour ce qui est
des Salles sport et études, les choses se déroulent
bien. Les athlètes réconcilient bien
entre étude et sport. Un rapport sera fait par
le responsable du sport au MJS, M.
Bouamra, pour que la situation soit la meilleure
possible. «L’objectif et d’améliorer et
de multiplier les activités sportives en milieu
scolaire et universitaire. Ces structures
ne doivent plus faire de sport de performance,
mais il faudra donner une activité
régulière à nos enfants dans les lycées et
universités», avait-il conclu.
Hamid Gharbi
Lundi 25 Mars 2013
ILS ONT DIT…ILS ONT DIT…ILS ONT DIT…ILS ONT DIT…
MUSTAPhA BErrAF
(PrÉSIDENT DU COA) :
“Nous travaillerons en
totale harmonie avec le
MJS pour servir le sport
algérien”
Présent hier au
forum sport d’El
Moudjahid, le nouveau
président du Comité
olympique algérien,
Mustapha Berraf, a
bien voulu nous donner
ses impressions sur
l’intervention du premier
responsable du
département jeunesse
et sport du pays. À cet
effet, il dira : «Nous
œuvrons tous, chacun
à son niveau de responsabilité,
pour l’épanouissement
de notre jeunesse et de nos concitoyens. Il
faut que chacun joue son rôle afin que la politique nationale
du sport préconisée par le gouvernement à travers le
MJS et les cadres du sport puissent être réalisable sur le
terrain. Cela, sachant l’importance qu’accorde l’État algérien
au domaine de la jeunesse et des sports. Personnellement,
j’adhère totalement à la vision que vient d’exposer
le ministre Mohammed Tahmi. Pour notre part, en tant que
Comité olympique algérien (COA), nous nous battrons
corps et âme pour que le sport national, dit d’élite, soit performant.
Toutefois, nous accorderons toute l’importance
qu’il faut à la pratique sportive de masse, pour que tous
ceux qui désirent faire du sport puissent le faire en toute
quiétude, sachant le bien-être que cela procure. L’émancipation
de notre jeunesse demeure notre principal leitmotiv.
L’Algérie dispose d’une jeunesse formidable, on se met à
son service avec grand plaisir en tant que militants du
sport. Elle doit avoir des espaces pour s’exprimer. Nous
sommes au service de notre pays. Nous travaillerons en totale
harmonie avec le MJS pour promouvoir le sport dans
notre pays.»
M.-A. A.
Après l’annonce de la nomination de
Mohamed Tahmi à la tête du département
de la Jeunesse et des Sports, au
mois de septembre dernier, des confrères
avaient titré «Un medecin au chevet d’un secteur
malade». D’autres avaient peur que l’on
perde un bon cardiologue et que l’on ne
gagne pas un bon ministre. En tout cas, après
7 mois dans ce poste politique, le professeur a
réussi à faire un bon diagnostic : situer les
tares et de là proposer les remèdes adéquats
pour sortir ce secteur de sa léthargie. Hier, au
Forum Sport d’El Moudjahid, M.Tahmi, un
homme qui a donné du cœur à l’ouvrage, a
répondu à toutes les questions sans ambages.
Durant près de deux heures, il est revenu sur
les grands dossiers qui sont sur son bureau,
ainsi que les gros chantiers inscrits dans son
programme. Les journalistes, la majorité a eu
l’occasion de la rencontrer, ont trouvé les
MOkhTAr BOUDINA
(DIrECTEUr DES SPOrTS AU
MJS) :
“Nous avons une
feuille de route
sérieuse et très riche”
Lors de la conférence
de presse
qu’il a animée hier,
le ministre de la
Jeunesse et des
Sports a été accompagné
par des cadres
de son
département, dont
le directeur des
sports au niveau du
MJS, Mokhtar
Boudina, qui nous
a fait part des efforts
fournis par les
cadres du MJS
pour donner au sport national et à la jeunesse algérienne,
les moyens qui permettront leur essors. Il dit
à cet effet : «Nous sommes chargés d’une mission
lourde et noble en même temps. Celle de mettre en
place la politique générale liée à la jeunesse et au
sport pour répondre aux exigences de ces importants
secteurs, et de veiller surtout à sa transcription d’une
manière palpable sur le terrain. Nous voulons avoir
une vraie politique sportive nationale. Tout est mis en
œuvre dans ce sens. Nous travaillons d’arrache-pied
pour faire évoluer les choses en tout point de vue,
pour que les gros moyens mis par l’État dans les secteurs
de la jeunesse et des sports, leur bénéficient totalement
et dans les meilleures conditions possibles.
Nous avons une feuille de route sérieuse et très riche,
et qui est conçue dans ce sens justement. Le ministre
de la Jeunesse et des Sports, ainsi que les cadres de
son secteur que nous sommes, sommes sur le terrain
et veillons à ce que les nombreux projets qui couvrent
l’ensemble des wilayas du pays puissent aboutir et
être réalisés dans les temps impartis. Nous sommeslà
pour servir notre pays.» M.-A. A.
AMAr BOUrAS (PrÉSIDENT FAA) :
“Il y a une réelle volonté de l’État
de développer le sport”
Fraîchement élu à la tête de la Fédération
nationale d’athlétisme, Amar
Bouras croit en la politique nationale
préconisée par l’État et le gouvernement
pour permettre un sérieux développement
du sport algérien. Dans ce
sens, il nous a affirmé, en marge de la
conférence-débat animée par Mohamed
Tahmi : «Le sport algérien a besoin
d’un véritable renouveau. Chaque
fédération doit jouer son rôle. Il y a
une réelle volonté de l’État de développer
le sport. Cela est évident au vu
de la politique mise en place et des
moyens mobilisés dans ce sens. Cela
ne peut que nous réjouir. Il faut que le
sport revienne aux vrais sportifs, dont
les compétences sont avérées. Nous
sommes là au service du sport. Avec le
renouvellement des fédérations sportives
nationales, on espère tous que
cela donnera un nouvel élan aux différentes
disciplines, d’autant plus que la
tutelle et les fédérations affichent une
réelle volonté d’aller de l’avant. C’est
une très bonne chose que nous veillerons
à traduire concrètement sur le terrain.
Place au travail donc.»
M.-A. A.
Un ministre qui donne du cœur à l’ouvrage
mots du ministre, simples, justes et pleins
d’humanisme, surtout quand il a eu à répondre
à la question relative au sort du petit
Islam, détenu au Maroc. «Il ne faut pas politiser
l’affaire, laisseez la diplomatie algérienne
accomplir sa mission.» Il ne se dérobe pas non
plus lorsque on lui demande des nouvelles du
médaillé olympique, Tewfik Makhloufi : «Je
vous rassure, il est bien pris en charge.» Il n’a
aucun complexe à dire que beaucoup d’argent
a été injecté dans le sport, «dans le but de récolter
une médialle ou deux ». «Aucun pays
n’investit dans toutes les disciplines olympiques.»
Pour le ministre, il faut assurer une
activité sportive de qualité et permettre au
public sportif d’apprécier les performances
des athlètes, d’abord chez nous. Il reconnaît
que nos stades sont désertés, les galas de boxe
sont quasi absents et le peu de compétitions
qui existent se déroulent partiquement à huis
17
Le stade
du 5-Juillet
connaîtra une
réelle
réhabilitation
Le ministre de la Jeunesse et
des Sports a réitéré hier la volonté
de son département de procéder à
une réelle réhabilitation du stade
du 5-Juillet 1962. Il a fait savoir
qu’il a décidé, avec les responsables
du secteur, de ne le fermer
qu’une fois la saison footballistique
en cours terminée. Cela
d’autant plus que le MCA y reçoit
ses adversaires et que les derbys
algérois s’y déroulent. Il a affirmé
qu’au lendemain du match amical
international Algérie-Bosnie herzégovine,
qui s’est déroulé sur une
pelouse catastrophique, des décisions
fermes ont été prises pour
que ce genre de tableaux ne se reproduise
plus dans nos stades, notamment
à ce niveau-là. Avec le
ministère des ressources en eau et
de cadres algériens spécialistes en
la matière, le nécessaire a été fait
pour améliorer la qualité de la pelouse,
afin de permettre aux rencontres
de championnat de s’y
dérouler d’une manière acceptable.
Il a d’ailleurs tenu à remercier
les cadres du ministère en question,
qui ont fait le nécessaire dans
ce sens. Il a fait part de l’importante
étude qui est en cours afin de
procéder à une réelle réhabilitation
du stade du 5-Juillet dans son ensemble.
Qu’il s’agisse de la pose
d’une nouvelle pelouse en gazon
digne de ce nom, des conditions
d’accueil des spectateurs et de tout
ce qui concerne le stade en question.
Il a informé que les travaux
concernant la pause d’une nouvelle
pelouse sur le terrain réplique
en gazon naturel
dit «hadjout» vont être incessamment
entamés, alors que la fermeture
du stade principal se fera dès
la fin du mois de mai qui coïncidera
avec la fin de la saison footballistique
en cours. Pour les
autres travaux liés à tout ce qui
concerne les gradins et tout ce qui
pourra permettre aux supporters de
passer un bon moment au stade
avec tous les accessoires nécessaires,
ils seront effectués une fois
la réception dans les deux années
à venir des deux nouveaux stades
de Douéra et de Baraki. Cela permettra
la fermeture totale du stade
du 5-Juillet pour procéder à sa totale
réhabilitation.
Mohamed-Amine Azzouz
clos. Il est intransigeant quand il s’agit de la
lutte contre la violence dans les stades. Il ne
lésine pas sur les mots pour dire que ce phénomène
est lié à la corruption. «Quand le supporter
sait que le match a été truqué ;
forcément, il casse.» Cependant, il estime que
pour venir à bout de ce fléau, il faut, en plus
de la sensiblisation, opter pour pour la répression.
Et surtout s’attaquer aux causes. Et, justement,
la nouvelle loi sur le sport s’attaquera
à un point longtemps resté tabou, en l’occurrence
les matchs «arrangés». «Le texte de loi
en préparation, a annoncé le ministre, prévoit
des poursuites judiciaires à l’encontre de ceux
qui se lancent dans cette voie.» Une première
dans l’histoire du sport algérien.
Nora Chergui