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Le coup d’envoi a été
donné par le premier
magistrat de la
wilaya de Tizi-Ouzou,
M. Abdelkader Bouazghi,
et le représentant de Madame
la ministre de la Culture,
M Slimane Hachi, en
présence du président des
assemblées populaires de
la wilaya et la commune
de Tizi-Ouzou, des députés,
des élus locaux, des
membres de l’exécutif, des
artistes de renoms, dont
Kamel Hamadi, Djamel
Allam, Slimane Benaissa…
et des centaines
de citoyens.
Lors de son allocution
d’ouverture, le commissaire
du festival a tenu à
remercier tous ceux qui
ont participé à la réussite
et la poursuite de cette manifestation cinématographique
à leur tête madame la ministre
de la culture, Khalida Toumi, et le wali
de Tizi-Ouzou, M. Abdelkader Bouazghi,
dont le soutien indéfectible a fait que «ce
festival a aujourd’hui droit de cité et à même
acquis une notoriété certaine». Le wali de
Tizi-Ouzou a, pour sa part, relevé l’importance
du festival du film amazigh pour le
rayonnement de la culture amazighe pour la-
Le long métrage Rengaine de Rachid Djidani
participe au côté de 42 films représentant
24 pays au 42 e «New
Directors/New Films Festival» (Festival des
nouveaux réalisateurs/nouveaux films) qui se
poursuit à New York jusqu'au 31 mars, indiquent
les organisateurs. D'une durée de 75 mn,
Rengaine (2012) traite des questions du racisme
et des conflits, dus aux différences culturelles,
pouvant éclater entre les ressortissants
des deux communautés, maghrébine et noire
africaine en France. A travers l'histoire de
Dorcy, un jeune chrétien, interprété par Stéphane
So Mongo, et Sabrina, une jeune maghrébine
incarnée par Sabrina Hamida, Rachid
Djidani s'attaque à l'incapacité à aller vers l'autre
et à l'accepter dans ses différences culturelles.
Epris l'un de l'autre, Dorcy et Sabrina s'emballent
dans un amour impossible provoquant
de vives oppositions dans leurs entourages respectifs
au projet de leur mariage. Slimane Dazi
dans le rôle de Slimane, le grand frère de Sa-
quelle des hommes, comme Bouguermouh,
se sont sacrifié. M. Slimane Hachi, a quant
à lui transmis les encouragements de M me
Khalida Toumi aux organisateurs de cette
manifestation en précisant sa détermination
à continuer à soutenir par tous les moyens
de telles activités. Slimane Hachi a également
indiqué «qu’une langue qui ne s’appuie
pas sur les arts, n’a pas de lendemain et
un peuple qui n’a pas de cinéma, c’est
comme une maison sans miroir». Par ail-
brina, porte à l'écran les tensions générées par
une telle union avec une grande violence. Rengaine
a obtenu plusieurs distinctions internationales
dont le Prix de la Fédération de la presse
cinématographique (Fipresci) et le Prix du Festival
international du film indépendant de Bordeaux
(France) en 2012.
Le festival «New Directors /New Films Festival»
a programmé 25 longs métrages dont 19
films de fictions et 6 documentaires, et 17
courts métrages, tous projetés pour la première
fois sur les écrans de New York. Blue caprice
(Usa-2012) d'Alexandre Moors, They'll come
back (Brésil-2012) de Marcelo Lordello figurent
parmi ces projections. Les longs métrages
A Hijacking (Danemark-2012) de Tobias Lindholm,
Emperor visits the hell (Chine/Canada-
2013) de Luo Li, The shine of day
(Autriche-2012) de Tizza Covi et Rainer Frimmel,
et Viola (Argentine-2012) Matias Pinéiro
comptent parmi les plus attendus. Fondé en
1971, le New Directors / New Films Festival
est organisé par «The Museum of Modern Art»
Culture
leurs, la délégation de la région
amazighophone
d’Egypte, invitée d’honneur,
a été longuement et chaleureusement
applaudie par
l’assistance lors la cérémonie
d’ouverture. Cette délégation
aura là une occasion d’exposer
au public tizi-ouzéen sa
richesse culturelle et son
génie cinématographique à
travers la présentation d’un
panorama de films égyptiens
sur cette région. Le festival
offrira également aux curieux
du 7 e art un autre panorama
de films dans le
chapitre «carte blanche»
consacré cette année au festival
de Troyes (France) partenaire
du FCNAFA. Il faut
rappeler que 17 films sont en
course pour l’Olivier d’or, 9
films pour le prix de jeunes
talents, 3 films pour le prix du doublage en
amazight et 4 autres films sont programmés
en hors compétition tout au long de cette édition
qui verra également la tenue d’un cosplay,
genre d’un carnaval au niveau de la
placette de l’ancienne mairie (centre-ville de
Tizi-Ouzou), de trois séminaires, d’un marché
du cinéma, de la résidence d’ écriture.
Les activités de ce festival sont réparties cet
année, à travers les localités de Tigzirt, Lar-
(MoMa) et «The Film Society of Lincoln Center».
Le festival vise à «faire découvrir aux
New Yorkais les nouvelles productions cinématographiques
et promouvoir les nouveaux talents
du cinéma», précisent les organisateurs.
EL MOUDJAHID
OUVERTURE DU FESTIVAL DU FILM AMAZIGH A TIZI-OUZOU
Hommage à Abderrahmane Bouguermouh
C’est dans une atmosphère chargée d’émotion qu’a été donnée au début de soirée de samedi dernier, à la maison de la culture Mouloud-Mammeri
de Tizi-Ouzou, le coup d’envoi de la 13 e Edition du festival national du film amazigh dédié au feu Abderrahmane Bouguermouh, réalisateur du premier film
long métrage en langue amazighe, en l’occurrence La Colline oubliée adapté du roman éponyme de l’écrivain Mouloud Mammeri. Organisée par le Festival
culturel national annuel du film amazigh (FCNAFA) sous le haut patronage de Madame la ministre de la Culture et l’égide du wali de Tizi-Ouzou,
cette édition promet d’être riche en projection de films et d’autres activités artistiques et culturelles.
JOURNÉES DU CINÉMA ITALIEN A ALGER
Focus sur l'œuvre de Michelangelo Antonioni
Trois documentaires de la télévision italienne
ont été projetés, samedi à la salle
de la cinémathèque d'Alger, en hommage
au réalisateur et scénariste italien, plusieurs
fois primé, Michelangelo Antonioni. Composés
d'images de tournage et d'interviews du cinéaste,
les documentaires ont été projeté en clôture
des Journées du cinéma italien organisées
par la cinémathèque algérienne en partenariat
avec l'Institut culturel italien depuis le 19 mars.
Dans ces interviews, le cinéaste expose sa vision
du cinéma et de la place qu'y occupe la fiction
et la création en défendant un cinéma de
narration qui s'approcherait autant que possible
de la réalité. Disparu en juillet 2007 à l'âge de
95 ans, Michelangelo Antonioni est le seul réalisateur,
avec le français Henri-Georges Clouzot
et l'américain Robert Altman à avoir
remporté les trois plus haute distinctions des
principaux festivals européens de cinéma à savoir
Cannes, Berlin et Venise. Pionnier du cinéma
de création et du néoréalisme en Italie,
Michelangelo Antonioni débute en tant que critique
de cinéma avant de réaliser son premier
documentaire Gente del po (les gens du Pô) en
1943 et son premier long métrage Ragazze in
bianco (jeunes en blanc) en 1949.
La Mostra de Venise est un festival qui a été
marqué par les œuvres d'Antonioni qui y a reçu
le Lion d'argent pour Femmes entre elles en
1955, puis le Lion d'or en 1964 pour Le désert
rouge puis un autre Lion d'or pour l'ensemble
CINÉMA
Lundi 25 Mars 2013
de sa carrière en 1983. Entre autres distinctions,
Michelangelo Antonioni, a reçu deux fois le
prix du jury du festival de Cannes pour L'aventura
(1960) puis pour L'éclipse (1962) avant de
décrocher la Palme d'or pour Blow-up en 1967.
Avec 23 long métrage et 12 documentaires en
61 ans (1943-2004), le réalisateur s'inscrit au
début de sa carrière dans un cinéma «post fasciste»,
puis à l'avant garde du cinéma de création
en faisant preuve de beaucoup de créativité
et d'une grande capacité d'adaptation à l'évolution
technique fulgurante qu'a connu le cinéma.
Par ailleurs, plusieurs festivals ont honoré le cinéaste
italien pour l'ensemble de sa carrière
comme les Oscars en 1995 (Prix d'honneur) ou
la Fédération internationale de la presse cinématographique
(Fipresci).
A travers la vie et l'œuvre de Michelangelo
Antonioni les organisateurs des Journées du cinéma
italien ont permis aux cinéphiles de se
faire une idée sur l'évolution du cinéma italien
qui a été à l'honneur durant quatre jours. Après
cette première manifestation à Alger, les neufs
films italiens seront à l'affiche des salles de la
cinémathèque d'Oran, Tizi-Ouzou, Bejaia et
Tlemcen du 24 au 26 du mois en cours.
Rengaine de Rachid Djidani au Festival de New York
baa Nath Irathen, Draa Ben Khedda,
Boghni, Bouzeguene, Oued Aissi. Le jury de
la section films Oliviers d’or est présidé par
notre confrère, Abdelkrim Tazaroute, celui
de jeunes talents par M. Nourredine Loukal,
alors que M. Mustapha Benkhemmou présidera
celui de la section films doublés. Notre
confrère et écrivain, Belkacem Rouache est
quant à lui désigné pour encadrer le
concours du scénario.
Le film Voyageur en compétition pour
l’olivier d’or, réalisé par le cinéaste Mbarek
Menad, a été projeté au public à la fin de la
cérémonie d’ouverture de ce festival, faut-il
par ailleurs, indiqué.
Bel. Adrar
JOURNÉE MONDIALE
DE LA POÉSIE
La grotte éclatée de
Yamina Mechakra
au TNA
Fragments de la grotte éclatée, un montage
poétique autour du roman de Yamina
Mechakra, a été présenté samedi à
la salle annexe Hadj Omar du Théâtre national
algérien (TNA) à l'occasion de la Journée mondiale
de la Poésie, célébrée le 21 mars de
chaque année. Mis en scène par Ali Abdoun,
les voix limpides et suaves d'Ahmed Benaissa,
metteur en scène et comédien et de Z'hira Yahi,
chef de cabinet au ministère de la Culture et
ancienne journaliste, ont donné vie à des passages
choisis du roman de Yamina Mechakra
(La grotte éclatée) qui rend hommage à la
femme autochtone durant la guerre d'Algérie,
la qualifiant de «génétrice de la terre». «Ce
montage poétique nous renvoie à cette belle
femme intelligente et paresseuse car toujours
dans la mémoire et le souvenir. Adorant rire,
Yamina Mechakra est une véritable apparition
littéraire qui s'invite à l'instant présent», a tenu
à témoigner Z'hira Yahi. Une traduction vers
l'arabe des fragments choisis a été déclamée
par Lamis Saidi, animatrice de la rencontre et
interprète des lectures données. L'extrait d'un
autre spectacle poétique, écrit par Abderrezak
Boukebba et interprété par Sofiane Atia, Sali
et Djamila Bahr, prévu pour la célébration de
la journée mondiale du Théâtre qui aura lieu
mercredi au TNA, a été intégré dans le programme
du récital Fragments de la grotte éclatée
constituant un de ses tableaux.
Dans un décor illustrant le thème de cette
rencontre, composé de grandes boîtes en carton
ouvertes et empilées dans le désordre les unes
sur les autres, deux musiciens, Chergui Zakaria
au violon et Yazid Bekkari à la guitare, ont
agrémenté l'atmosphère par la finesse de leur
interprétation. La grotte éclatée, paru en 1979,
est la première œuvre de Yamina Mechakra illustrée
par Mohamed Issiakhem et préfacée par
Kateb Yacine qui dira, parlant de l'auteure :
«Dans notre pays, une femme qui écrit vaut
son pesant de poudre». La romancière récidivera
en 2000 avec Arris, son second roman en
prose. Née en 1949 dans le nord des Aurès, Yamina
Mechakra, médecin psychiatrie, a longtemps
travaillé dans la proximité avec ses
patients. Très sensible à leur souffrance, elle
n'a pu se prémunir contre les risques de sombrer
à son tour dans la maladie.