Extrait des m£emoires du Mus£ee royal d'histoire naturelle de ...
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CRÉTACÉS DE LA BELGIQUE 25<br />
taille <strong>de</strong> l'indivi<strong>du</strong> (Voir le squelette étalé <strong>de</strong> YEchinocorys sulcahis, in Lovén :<br />
les Échinoïdées, PI. XXIV, Fig. 181).<br />
Étu<strong><strong>de</strong>s</strong> sur<br />
Naturellement chez les genres à périprocte postérieur le nombre <strong><strong>de</strong>s</strong> préanales<br />
augmente et les premières font seules partie <strong>du</strong> plastron ; au contraire, le nombre <strong><strong>de</strong>s</strong><br />
dorsales diminue.<br />
Chez YEchinocorys, l'ensemble <strong>du</strong> plastron forme à la face inférieure une légère saillie<br />
(côte sternale <strong>de</strong> l'abbé Sorignet). Le labrum participe seul à la dépression péristomienne ;<br />
FiG. 19. — Plastron d'un<br />
Echinorcorys gibbus <strong>de</strong> la<br />
Craie M <strong>de</strong> Sens. Copie <strong>de</strong> la<br />
figure 17 <strong>de</strong> mes Etu<strong><strong>de</strong>s</strong> mor-<br />
phologiques sur le plastron<br />
<strong><strong>de</strong>s</strong>Spatangi<strong><strong>de</strong>s</strong>.— P. Le péri-<br />
slome. R. Le périprocte.<br />
et trente-six pour le second.<br />
les préanales et les périproctales, parfois très saillantes, constituent<br />
une sorte d'écusson anal, dont le périprocte occupe l'arrière et que<br />
garnissent un certain nombre <strong>de</strong> tubercules bien développés.<br />
Les aires paires sont composées <strong>de</strong> plaques dont la forme<br />
varie beaucoup avec leur position. Les péristomiennes, uniques,<br />
sont très ré<strong>du</strong>ites, étroites, irrégulières. Les autres plaques <strong>de</strong> la<br />
face inférieure, toujours irrégulières, se rapprochent un peu en<br />
arrière <strong>de</strong> la forme hexagonale ; vers l'ambitus elles <strong>de</strong>viennent<br />
subtrigones; puis les dorsales sont subrectangulaires et augmentent<br />
<strong>de</strong> hauteur en s' élevant. Seules, vers le sommet apical, les plaques<br />
naissantes aflfectent une disposition irrégulière, subcunéiforme.<br />
Ainsi, pendant le développement <strong>de</strong> l'oursin, toutes les plaques<br />
nouvelles ambulacraires et interambulacraires naissent à l'abri<br />
<strong><strong>de</strong>s</strong> ocellaires; mais les secon<strong><strong>de</strong>s</strong>, peu mobiles, ne se constituent<br />
que très lentement. C'est ce que démontre la comparaison <strong>de</strong><br />
jeunes et d'a<strong>du</strong>ltes Echinocorijs d'une même variété : on compte<br />
pour l'aire 4 d'un petit indivi<strong>du</strong> <strong>de</strong> 30 millimètres <strong>de</strong> longueur,<br />
onze plaques dorsales et seulement quinze sur un indivi<strong>du</strong> <strong>de</strong><br />
GO millimètres, tandis que pour l'ambulacre IV, les nombres<br />
correspondants sont <strong>de</strong> vingt-cinq plaques pour le premier<br />
Chez les EcJiinocorys la composition <strong><strong>de</strong>s</strong> aires interradiales à la face inférieure est<br />
particulièrement intéressante à observer en raison <strong>de</strong> ses variations.<br />
J'ai sous les yeux un Echinocorys vulgaris, déjà ancien, puisqu'il remonte aux couches<br />
à Micraster <strong>de</strong>cipiens. Son plastron est conforme à la <strong><strong>de</strong>s</strong>cription ci-<strong><strong>de</strong>s</strong>sus donnée et ne<br />
montre que <strong>de</strong>ux plaques uniques, occupant toute l'aire, le labrum et la gran<strong>de</strong> sternale 2',<br />
tandis que 2 n'atteint pas le bord opposé. C'est là une disposition évi<strong>de</strong>mment archaïque,<br />
dans laquelle le rôle <strong><strong>de</strong>s</strong> sternales est <strong><strong>de</strong>s</strong> plus ré<strong>du</strong>it. Or, chez ce même indivi<strong>du</strong>, les <strong>de</strong>ux<br />
interambulacres postérieurs pairs offrent également une disposition pour ainsi dire<br />
amphisterne, puisque dans chacune <strong>de</strong> ces aires la péristomienne est en contact avec <strong>de</strong>ux<br />
plaques, une <strong>de</strong> chaque série a et b.<br />
Mais un autre indivi<strong>du</strong>, <strong>de</strong> la Craie à Marstipites, montre un plastron plus nettement<br />
4. - 1902.