A ROUEN, M. DORMOY PROCLAME Les Souverains bulgares ...

JL E S O
Matches de Rugby
CHALLENGE DU-MANOIR
POULE A
A NARBONNE
n. C. Narbonnais
bat A. S. caroassonnalse
par 9 points à 6
[U score ne reflète pas la physionomie
%'Ltfcarcassonne. par son jeu, sa supériorité
dans toutes ses lignes qui aurait
mérité de marquer.
' Il y a chez eux ,une homogénéité, une
science du jeu, qu l'on ne trouve pas
Nar bonne.
L'équipe locale, privée de Raynaud,
demande à être révisée
Quelques éléments sont bons ; par
contre, d'autres n'ont pas leur place
dans une grande équipe. ; ' ,ç
' L'arbitrage de M. Faur. du Comité des
Pyrénées, fut très apprécié.
A PARIS
MONTFERRAND, 12
RACING, 6
Paris, 1 novembre,
d'envoi échoit à Montfer-
Le coup
rand.
Une mauvaise réception de l'arrière
parisien permet aux visiteurs de dominer.
Une mêlée, rapidement jouée, donne
à Bellot l'occasion d'ouvrir la marque.
(Montferrand 3 ; Racing 0.
' L'action des avants parisiens reporte
le jeu au centre où Cals tente une échappée,
mais la défense montferrandaise
ne laisse rien passer.
Le jeu s'anime quelque peu et une
alerte sérieuse met la défense parisienne
à l'épreuve. Après plusieurs tentatiives
infructueuses de Couture, de Chassagne,
Desort réussit un drop très difficile.
Montferrand 7 ; Racing 0
' Avec énergie, le Racing revient à l'assaut,
mais Montferrand réduit les efforts
conjugués de Cals et de Cazade.
Puis l'action fougueuse de Dupont donne
de l'air au Racing et la mi-temps
arrive.
A la mi-temps : Montferrand 7 ; Racing
. 0.
Deuxième mi-temps
La reprise voit les deux équipes s'eflorcer
d'imposer leur jeu.
A l'abus immodéré des dégagements
en touche de Montferrand, le Racing
oppose un éclaircissement de jeu très
louable qu'un rebond malheureux prive
d'un essai sur départ de Cals.
Jouant à cinq trois-quarts. les Montferrandais
localisent avec peine les attaques
parisiennes. Bertrand et Tastet se
surpassent, cependant que les Montferrandais
baissent sérieusement du pied.
Cognet réussit une interception et va
marquer un essai que Thiers transforme.
Montferrand 12 ; Racing 0.
Le Racing ne se laisse pas abattre.
Trebaux réussit un coup franc des quarante
mètres et sauve l'honneur. Montferrand
12 ; Racing 3.
Montferrand riposte : Vesvre est pro-
1 jeté en touche derrière le poteau. Le
Racing regagne du terrain grâce à une
offensive de Tastet.
i Puis Montferrand attaque et trois
joueurs arrivent devant Queyron. Vescre
marque et l'arbitre riposte. Il remonte
tout le terrain en passes et Tastet
se faufile, redresse l'attaque, puis
marque. (Montferrand 12 ; Racing 6).
Quelques minutes après la fin est sifflée.
Montferrand bat Racing par 12 à 6.
A BEGLES
, Le Stade Bordelais bat Bèglss
/ par 9 points à 5
Le Stade Bordelais arrive incomplet
sur le terrain, privé de ses meilleurs
joueurs, dont Rapin et l'Anglais Parkes.
Dès le début de la partie Damon est
blessé.
Le jeu se maintient dans les 22. mètres
béglais pendant un certain temps.
Les Bordelais dominent, mais bientôt
Bègles reprend la direction du jeu.
Bordeaux reprend l'attaque et, sur cafouillage
devant les buts de Bègles, Gibert
léussit un drop.
Bordeaux : 4 ; Bègles : 0.
Le Stade qui domine en mêlée, attaque
à de nombreuses reprises, mais Bègles
de son côté, se défend très bien.
A la mi-temps Bordeaux: 4; Bègles: 0
Pendant la deuxième mi-temps Bordeaux
domine et marque.
Bègles réagit, mais ne peut arriver
à triompher.
Finalement Stade Bordelais bat C.
A. Bèglais par 9 points à 5.
A A AGEN
Sporting Union Agenais (1) bat Stadooeste
Tarbais (1), par 6 points (1 but
ur coup franc et 1 essai non transformé)
à 0.
Les deux équipes, très applaudies, entrent
sur le terrain, amputées de quelques
unes de leurs meilleures unités :
Pédentour pour Tarbes ; Garsau et Duprat
pour Agen.
La partie débute à toute allure des
deux côtés ; les joueurs font preuve de
beaucoup d'adresse ; les touches et les
mêlées sont correctement jouées ; elles
donnent le plus souvent l'avantage aux
locaux, dominant constamment
Ceux-ci en profitent pour alerter leurs
trois-quarts, dont les attaques vont très
loin, mais aucune d'elle échoue invariablement
à l'aile, tant la défense des Tarbais
est vigilante. Sur mise en mêlée irrégulière
dans les 30 mètres tarbais, l'arbitre
ordonne un coup franc, qui est
botté et réussi par Bonnet, demi d'ouverture.
Agen, 3 ; Tarbes. 0
Sur attaque classique, le ballcn parvient
à l'aile et Baladie, recentrant à
l'aile d'un judicieux coup de pied de
déplacement, permet à Ferria, 3° ligne,
de franchir la ligne de but tarbaise.
Bonnet tente la transformation, mais la
manque. Agen. 6 ; Tarbes, 0.
Après le repos, le jeu reprend avec
moins d'empressement et d'adresse qu'au
début. Les mêlées tt les touches sont
nettement à l'avantage des Tarbais. Jusqu'à
la fin, la partie sera heurtée.
Considérations
Les meilleurs ont bien gagné, mais le
public attendait beaucoup mieux des
deux équipes : le Stadoceste nous présenta
huit avants bien en souffle, sachant
parfaitement jouer les touches
longues ou courtes, résistant moin bien
à la mêlée.
Le Jeu
Un arrière remplaçant de Pédentour,
faible dans ses dégagements, adroit,
mais pas assez vite : chez les locaux, le
point faible est toujours la ligne d'a-
»ants A. les mêlées sont mal formées,
parce que les première et deuxième lignes
surtout, ne tiennent pas. La troisième
ligne seule se fit remarquer par
instants. Delalal à la mêlée et Bonnet
à l'ouverture, sauvèrent lsuB équipe dans
des situations difficiles.
Parmi les trois-quarts, seuls Calbet et
Baladié se mirent en évidence ; Verdier,
qui jouait trois-quart centre, paraît devoir
être conservé à la mêlée, tandis que
Pignolet n'a pas suffisamment de vitesse
et de décision pour occuper le poste
de trois-quart aile. A l'arrière, Alba fut
aujourd'hui moyen dans ses renvois,
mais très courageux.
L'arbitrage de M. Perrou, du Comité
d; la Côte d'Argent, fut en tous points
parfait.
POULE B
A BÉZ1ERS
Stade Français bat A. S. Bézlers par
dix points (deux essais transformés)
à huit points (un essai transformé,
un but sur coup franc).
Brillante partie de l'équipe parisienne,
qui avait marqué les deux essais en
première mi-temps.
Ce n'est que dans les vingt dernières
minutes que Béziers se réveilla, mais il
était trop tard, et cependant à la dernière
minute, sur une attaque bien
amorcée par Pons, Houles, dernier
servi, manqua la balle et l'essai qui donnait
la victoire à son club.
A PERIGUEUX
Toulon et C. A. Périgourdin
font match nul
Rin de marqué
Malgré le résultat négatif, la partie
fut assez belle â suivre, surtout en première
mi-temps, ou les adversaires
jouant, les visiteurs avec leurs avants,
les locaux avec leurs lignes arrières.
Toulon, maître du ballon en mêlées et
en touches, attaqua à maintes reprises,
mais leurs lignes arrières, rapidement
immobilisées, ne purent jamais concrétisei
l'avantage de leurs mêlées, par manque
de vitesse.
Par contre, les rares occasions des
locaux leur firent, chaque fois, gagner
un terrain appréciable.
A la reprise ,1e jeu fut plus brouillon,
et si les visiteurs obtinrent, pendant
vingt minutes, un avantage marqué, la
tin se déroula avec un net avantage
pour les locaux, mais de nombreuses maladresses
tirent échouer quelques départs
qui auraient pu aboutir.
En résumé, le résultat est régulier et
le match nul reflète bien la physionomie
de la partie. — LANNEAU,
A LYON
Lo L. O. U. et Chaion font match nul
o à o
Les équipes se présentent dans la formation
annoncée. Dès le début de la
partie les trois-quarts lyonnais amorcent
plusieurs attaques et se rapprochent
des buts adverses. Mais Chaion
se dégage chaque fois.
Chaion vient à son tour jouer dans le
camp lyonnais mais il ne se montre à
aucun moment bien dangereux.
Lyon obtient un coup franc près des
buts chalonnais mais Moiroud manque
la transformation.
Chaion essaie de passer par ses troisquarts
mais leurs vis à vis ne les laissent
pas faire. Sur sortie de mêlée une
attaque chalonnaise. va loin. Lyon se dégage
et Moiroud échoue bien près des
buts lyonnais.
La mi-temps survient sans que rien
ne soit marqué.
Lyon et Chaion : 0 à 0.
Deuxième mi-temps
Après la mi-temps on sent que Lyon
veut marquer et les Chalonnais en sont
réduits à la défensive. Le jeu se déroule
longtemps près des buts chalonnais
mais rien ne passe. Chaion attaque à
son tour par les trois-quarts et le jeu
revient près des buts et sur une sortie
de mêlée, Salzet manque de peu le drop.
Le Chalonnais Coderc dégage brillamment
*son camp.
La fin approche :. Lyon joue son vatout
mais n'arrive pas à marquer.
Finalement Lyon et Chaion font
match nul, 0 à 0.
A GRENOBLE
Grenoble bat la Générale par 26 à 6
Dsè le début de la partie, l'équipe parisienne
attaque et domine quelques
instants, mais ses avants doivent bientôt
baisser de pied et Grenoble, grâce
à la Supériorité de sa mêlée, lance de
nombreuses attaques.
Les Parisiens se défendent bien mais
api es demi-heure de jeu, le demi d'ouverture
grenoblois traverse la défense
parisienne et passe à Broche qui marque
un essai transformé.
Grenoble : 5; C. A. S. G. : 0.
Les Parisiens reprennent le jeu avec
ardeur et une attaque est arrêtée à
quelques mètres da la ligne de but de
Grenoble.
Peu avant la fin de la mi-temps, l'alli"r
grenoblois Milliand marque un essd
par débordement.
A la mi-temps : Grenoble : 8; C. A.
S. G. : 0.
Pendant la 2° mi-temps, Grenoble domine
nettement et marque à plusieurs
reprises. Le C. A. S. G., nullement découragé,
essaie à son tour de marquer.
Mais finalement il doit s'avouer vaincu
devant la vitesse et la cohésion de
l'équipe de Grenoble.
F. C. Grenoble bat C. A. S. G. par 26
points à 9.
A VIENNE
Perpignan bat Vienne par 5 points à 3
Le coup d'envoi est donné par Vienne
qui joue sans Deygas, remplacé par
Barry.
Perpignan se trouve dans la formation
annoncée sans Raynal, Gras et Abat.
De nombreuses mêlées permettent à
Perpignan de gagner du terrain et de
iouer dans le camp adverse.
Le jeu se poursuit dans le oamp de
Vienne qui tente, mais, en vain, de lancer
ses trois-quarts.
Desclaux ouvre et nous assistons à de
belles descentes des lignes arrières catalanes
où Ollet se fait remarquer.
Sur un beau coup de pied du môme
Perpignan est bien près de marquer.
Vienne domine : Barry perce, mais
Porrical sauve et trouve plusieurs fois
la touche.
Vienne domine très nettement en mêlée
Sur une, touche,. Daurès tente de par-
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tir. mais les lignes arrières de Perpignan
font bonne garde. j
Puis, les « sang et or » dominent à
leur tour. j
Desclaux obtient une touche favorable
; Arnaud Volny tente un coup
franc et le manque.
Malgré un net avantage territorial de
Perpignan, rien n'est marqué.
Pourtant, un peu avant la mi-temps,
sur une faute de l'arrière, viennois, le
Perpignanais Palat marque ; Desclaux
transforme. Et c'est la mi-temps.
Perpignan ; 5 ; Vienne : zéro,
Deuxième mi-temps
A la reprise. Vienne domine et manque
un drop.
Porrisal, l'arrière perpignanais 6e distingue.
,
Puis, Arnaud Volny trouve une belle'
touche et le jeu revient dans le camp
viennois où Rival se distingue.
Vienne domine nettement.
!
Le public viennois encourage son'
équipe. t
Rival réussit un but sur coup franc
pour Vienne.
!
Les Viennois désirent ardemment la
victoire. Porrical sauve plusieurs fois
son camp. ;
Un essai marqué par Vienne est refu-,
sé pour hors jeu. ;
Et la fin est sifflée sur la victoire de|
l'U. S. A. Perpignanaise sur le C. S. de ;
Vienne, par 5 à 3.
LE CLASSEMENT
POULE A
:
J, A. S. Montferrandaise 5, 10 ;
A. S. Carcassonnaise 5, 8 ; 3. Aviron j
Bayonnais : 5, 8. ; R. C. Narbonnais :<
5, 8 ; Stade Nantais : 5, 6 ; 6, S. U. ;
Agenais 5, 6 ; 7. Stade Bordelais : 5, 4;
8. C. A. Briviste : 5, 4 ; 9. Racing C.-F.:l
5, 2 ; 10. Stadoceste Tarbais : 5, 2 ; 11.}
Biarritz-Olympique
glais : 5, 0.
5, 2 ; 12. C, A. BéV
POULE B
1. U. S. A. Perpignanaise, 4, 8 ; 2.t
Section Paloise : 5, 8 ; F. C. Greno-i
blois : 5, 7 ; 4. R .C. Chalonnais : 6. 7; j
5. Lyon O. U. : 5, 6 ; 6. C. S. Viennois
: 6, 6 ; 7. R. C. Toulonnais : 5, 5 ; !
8. C. A. S. G. : 4, 4 : 9. Stade Toulou-i
sain : 5, 4 ; 10. Stade Français : 4, 2;l
11. C. A. Périgueux : S, 1 ; 12. A. S. 1
Biterroise : 4, 0.
Coupes Résîonales
A MONTAUBAN
Montauban, 13 points (trois essais, |
dont deux transformés
Foix, 3 points (un essai);.
Ce match fut favorisé par une température
excellente. Aussi le public,
s'était rendu nombreux autour des barrières
de Sapiac.
Disons de suite que la partie, extrêmement
intéressante, se déroula à une
allure rapide, et si, en définitive, le suc- :
cès revint aux Montalbanals, personne
ne contestera qu'ils le méritaient largement.
Pendant trente-cinq minutes, les deux
équipes s'observent, lorsque brusquement,
sur une passe défectueuse, les
Fuxéens inaugurent le score.
Dès la reprise, les visiteurs doivent'
faire face à des attaques puissantes des ;
locaux. Mais Montauban n'est pas heureux.
Deux drops et un but sont loupés
de justesse.
L'énervement est grand parmi les,
joueurs. Une belle attaque des urdonis-J
tes, arrêtée irrégulièrement, est sanc-J
tionnee par l'arbitre, qui accorde l'essai, i
A partir de ce moment, Montauban,!
déchaîné, multiplie ses offensives et en'
dix minutes s'adjuge deux nouveaux 1
essais transformés.
Considérations. ,— L'équipe fuxéenne'
est une bien belle équipe. Son pack, ar-J
dent et énergique, fut difficile à ma-<
nœuvrer et nous devons souligner avec]
un réel plaisir la belle adresse de soni
quatuor, comme la sûreté précieuse de!
son magnifique arrière. I
L'équipe montalbanaise, dont Bigot, i
qui avait à nouveau pris le commande-j
„ment, nous parut toute transformée et'
c'est à son capitaine, toujours aussi!
étincelant, au pack volontaire et ardent,'
et à Tournou, demi de mêlée Intrépide, j
que revient le mérite de cette splendide'
victoire. i
En lignes arrières, 11 y eut pas msal;
de maladresses, dues pour la plupart à
une nervosité qu'il faudra corriger. I
L'arrière, très sûr et bien avisé.
M. Broise, malgré son rôle délicat,!
parvînt à satisfaire, par son arbitrage;
précis, les plus difficiles supporters, rr,
LECNA.
DANS LE CENTRE;
(Division d'honneur)'
A CLERMONT-FERRAND ,
Stade Clermontois bat Moulins
par 4 à 0.
A MONTLUÇON '
Montluçon bat Vichy par 14 à 0. .
DANS LE LYONNAIS
A LYON
F.C. Lyon bat S.O. Oyonnax,
par 24 à 6.
EN PROVENCE
A OAVAILLON
• S.U. Cavaiilon -
bat Stade Château renard par 4 à 0, ;
A la F.F.R.
Paris, 14 novembre. I
La commission de discipline, d'accord
avec la commission des règlements, al
accordé la licence n" 1 aux joueurs suivants
: François Villalongue, pour le
Stade Nantais; René Faugier, pour l'U.S.
de Montluçon; Georges Courlet, pour le
Stade Bordelais; Aimé Hosser, pour
l'U. A. de Liboume; Noret Cousseaubet, :
pour l'U. S. de Rion; Jaubert, pour
l'U. S. O. de Brive; Marcel Lafont, pour 1
le C. S. de Villcfranche; Valade, pour,
le C. A. de Sarlat.
La commission a annulé, d'autre part, !
les mutations des joueurs suivants, quir
sont pas licenciés pour les clubs indiqués
sur leur demande de mutation .
Peyrot, du F. C. de Perpignan au Stade i
de Châteaurenar.l; Cassagnol, da Eugue .
à l'U. S. de Pessac. !
É