Marque – Consommateur Quelles relations ? - Le site des mémoires ...
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l’ours. D’autres personnages comme le professeur Weetos ou Miel Monster sont venus<br />
allonger la liste déjà longue <strong>des</strong> personnages de marque.<br />
Cette démarche est également <strong>des</strong>tinée aux adultes, en qui sommeillent les enfants<br />
qu’ils ont été. Faire renaître <strong>des</strong> personnages comme le Poulain du chocolat de la même<br />
marque a pour but de leur rappeler les bons souvenirs de leur enfance et de les inviter à les<br />
faire partager à leur progéniture.<br />
Considérant les enfants comme <strong>des</strong> adultes en potentialité, la démarche <strong>des</strong> marques envers<br />
leur jeune public procède de la même logique : une fois adulte, l’individu aura sans nul doute,<br />
à cœur de faire partager ses valeurs à ses enfants.<br />
L’objet symbole peut ne pas être un personnage porte-parole mais également :<br />
- une musique : “ Every kind of people ” pour Heineken, “ Johnny and Mary ” pour<br />
Renault et la célébrissime ritournelle de Dim<br />
- <strong>des</strong> symboles visuels : la pomme d’Apple, le rouge Ferrari<br />
- un langage : le poldo moldave d’Omo (“ Rikiki mais maousse costo ”)<br />
Il existe même une école dite “ française ” de la publicité selon laquelle le véhicule de<br />
communication tout entier peut tenir lieu d’objet de transfert, car on peut finir par aimer une<br />
marque dont on aime la publicité, d’où l’utilisation de l’humour.<br />
3° <strong>Le</strong> troisième principe est celui de la poignée de main, du contact direct, individuel entre<br />
marque et acheteur lors d’événements interactifs.<br />
<strong>Le</strong>s <strong>relations</strong> publiques sont un levier particulièrement puissant, d’où une recru<strong>des</strong>cence <strong>des</strong> actions de mécénat,<br />
d’aide aux organisations humanitaires et caritatives, du sponsoring sportif, de tous ces moyens de<br />
communication que l’on nomme hors média. D’une répartition dans les années 70 de 30% pour le hors média et<br />
70% pour la publicité traditionnelle, on est passé dans les années 90 au phénomène inverse, soit 70% pour le<br />
hors média et 30% pour la publicité classique.<br />
Partie 2 : La fidélité et les évolutions de ce concept<br />
La fidélité <strong>des</strong> clients à une marque en constitue souvent le capital essentiel, comme nous l’avons déjà<br />
proposé dans la présentation du capital-marque : si les clients se préoccupent du prix du produit, de sa<br />
commodité d’emploi ou de tout autre caractéristique au lieu de s’intéresser à la marque, alors le capital marque<br />
est faible. Si, au contraire, les consommateurs continuent à préférer une marque face à <strong>des</strong> concurrents moins<br />
Mariel Talabardon <strong>–</strong> IAE de Lille <strong>–</strong> Maîtrise de Marketing Vente <strong>–</strong> Année Universitaire 1999 / 2000<br />
“ <strong>Marque</strong> - <strong>Consommateur</strong>s : quelles <strong>relations</strong> ? ”<br />
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