Fr-09-04-2013

4 > A C T U
Code de l’enfant
Réactivation du
projet de Constantine
Le projet de loi portant code de l’enfant a
été réactivé et se trouve actuellement entre
les mains des services du ministère de la
Justice, a déclaré hier à Constantine le
secrétaire général de la Commission
nationale consultative de promotion et de
protection de droits de l’homme
(CNCPPDH), Abdelouahab Merdjana.
Intervenant en marge d’une rencontre
portant sur «la vente des enfants et leur
exploitation sexuelle» initiée à l’université
de Constantine par la CNCPPDH, en
présence de membres de l’Institut de -
Genève pour les droits de l'Homme, M.
Merdjana a affirmé que ce projet de loi
«permet la mise en place d’un mécanisme
de protection des enfants contre la
violence, la maltraitance, les sévices
corporels et psychiques et la négligence» .
Le même responsable a indiqué que la
CNCPPDH œuvre à mettre en place, avec
les instances concernées, «un observatoire
des droits de l’enfant» comme outil destiné
à «servir au mieux les intérêts de l’enfant
tout en préservant ses droits». Il a estimé,
dans ce sillage, que les «droits de l’Homme
dans leur concept général demeurent une
culture à inculquer à toute société aspirant
au développement».
R. A.
Biskra
Une avorteuse sous
les verrous
La police judiciaire de la sûreté de wilaya
de Biskra a mis fin hier aux activités d’une
femme qui pratiquait illégalement, à son
domicile, des avortements, a-t-on appris
auprès de ce corps de sécurité. Selon la
cellule de communication de la sûreté de
wilaya, les éléments de la police judiciaire
ont agi à la suite d’informations reçues par
la brigade de protection des mineurs et de
l’enfance, faisant état de l’avortement
d’une jeune femme de 28 ans au domicile
d’une femme habitant le chef-lieu de
wilaya. Selon la même source,
l’identification de la jeune célibataire et sa
présentation devant un médecin légiste ont
révélé que l’intéressée a effectivement subi
une opération d’interruption de grossesse
moyennant une somme de 40 000 DA
versée à cette femme imposteur. L'enquête
a démontré que la mise en cause dans
cette affaire d'avortement, âgée de 38 ans,
mariée et mère de quatre enfants, exerçait
en apparence des activités de guérisseuse
pour masquer ses véritables activités
qu’elle pratiquait dans sa maison. La
perquisition des lieux a permis la saisie
d’équipements médicaux et paramédicaux
utilisés pour pratiquer ces interventions. La
mise en cause sera présentée à la justice
après la constitution du dossier pénal de
l’affaire, a ajouté la même source.
R. N.
Tébessa
Huit nouveaux
appareils pour le
service
d'hémodialyse
Le service d’hémodialyse de
l’Etablissement public hospitalier (EPH)
Mohamed-Chebouki de la ville de Chréa
dans la wilaya de Tébessa vient d’être
renforcé par huit nouveaux appareils de
dialyse, a-t-on appris, hier, auprès des
responsables de cet hôpital. Ces nouveaux
équipements portent à seize (16) le nombre
total de machines d’hémodialyse de cet
établissement, ce qui met fin aux
désagréments que subissaient les
malades, notamment en matière d'attente,
a-t-on précisé. L’acquisition et l’installation
de ces appareils permet également de
soulager bon nombre de patients des
quatre communes limitrophes, qui étaient
contraints de se rendre, pour les séances
d’hémodialyse, jusqu’à l’hôpital du cheflieu
de wilaya.
En refusant de répondre à un député
Khoudri piège Ghoul
Tahar Missoum, député à l'APN, a dû acheter une pleine page de publicité pour
expliquer les raisons qui ont motivé le ministre des Travaux publics à refuser de
répondre à une question orale sur le scandale de l'autoroute est-ouest.
Dans l'édition d’hier
de nos confrères
d'El Khabar, le
d é p u t é d u
Rassemblement démocratique
a rendu publique une correspondance
adressée par
Mohammed Khoudri au président
de l'APN, Larbi Ould
Khelifa, expliquant les raisons
qui font que Amar Ghoul,
ministre des Travaux publics,
ne peut donner une suite favorable
et répondre à une question
sur les malversations dans
le projet de l'Autoroute Est-
Ouest. « L'affaire, objet d'une
question orale, est toujours en
Le ministre du
Commerce, Mustapha
Benbada, rentré de
Genève après avoir donné le
coup d'envoi au onzième
round des négociations marathoniennes
avec l'OMC, a indiqué
hier en marge du colloque
sur la sécurité alimentaire
organisé par le FCE, que « les
négociations sont en bonne
voie, cependant plusieurs
points sont toujours en suspens
entre les négociateurs
algériens et les membres de
l'OMC ».
Concernant, le problème de
la propriété intellectuelle
auquel les Etats-Unis tiennent
à ce qu’il soit résolu, le ministre
du Commerce a affirmé l'engagement
de l'Etat à régler cet
aspect dans les plus brefs
délais. En effet, le ministre a
précisé que « plusieurs demandes
sont introduites auprès des
membres de l'omc et, à l'heure
actuelle, nous attendons que
les pays membres nous
justice. Celle-ci n'a pas encore
statué et rendu son verdict. En
plus, l'expression d'une position
ou tout commentaire sur
cette affaire dans ces conditions
de la part d'un membre de
l'exécutif est considéré comme
une grave atteinte au principe
de séparation des pouvoirs et
une violation au secret d'instruction
».
Bien que les arguments
avancés par le ministre des
Relations avec le Parlement
soient tout à fait justes et valables,
il n'en demeure pas moins
que le fait qu'un membre de
l'exécutif, qui affiche une posi-
envoient leurs questions au
plus tard le 10 mai prochain».
Des questions auxquelles
l'Algérie «devrait répondre au
maximum à la mi-juillet de
cette année», a précisé encore le
ministre. La raison est que
«l'Algérie risque de demander
un autre round de négociations
ALGERIE NEWS Mardi 9 avril 2013
tion ou un avis sur une affaire
en instruction, constitue une
«violation du principe de séparation
des pouvoirs» et ne tient
pas la route dans ce cas précis,
et pour cause !
Au lendemain de la publication
par Algérie News d'une
enquête sur l'implication du
ministre des Travaux publics
dans le scandale de corruption
de l'autoroute, ce dernier s'est
empressé de consacrer, à une
chaîne privée, toute une émission
pour se défendre et nier
toute implication. «Mes mains
sont propres, je n’ai, à aucun
moment, été impliqué ».N’ est-
Adhésion à l'OMC
La propriété intellectuelle pose
problème
en automne prochain», a indiqué
Benbada. Concernant les
points qui restent en suspens,
le ministre a évoqué la question
de la règle de 51/49 dans le
domaine des services. «Le traitement
horizontal du problème
des services, lié à la règle 51/49,
est le premier point de diver-
ce pas là une «position clairement
et publiquement exprimée»
sur une affaire toujours
en instruction ? N’est-ce pas là
une réaction directe à une
enquête de presse ? D'autant
plus que les éléments révélés
par Algérie News n'avaient pas
été cités dans l'instruction
commencée en 2008. Ce qui
avait induit en erreur le ministre
des Travaux publics, qui
avait consacré deux heures de
télévision à expliquer comment
il s’est «sacrifié» pour que le
projet voit enfin le bout du
tunnel.
Yahia Maouchi
gence suivi de celui des formes
d'interdictions,» a indiqué le
ministre.
Concernant les autres pays,
le ministre a précisé : «Nous
avons demandé des périodes de
transition après notre accès,
des périodes allant jusqu'à 15
ans». Une demande refusée vu
que «ce sont des périodes longues
jamais accordées au sein
de l'OMC», explique Benbada.
Par ailleurs, dans le volet des
marchés, l'Algérie a réalisé un
progrès «extraordinaire», précise
le ministre qui explique
que «nous approchons les
ratios des pays qui ont accédé
dernièrement, nous sommes
autour de 10% en terme de
droits de douane».
Par contre, dans le volet des
services, le retard demeure toujours,
«les normes sont autour
de 115 sous-secteurs, or chez
nous, l'offre tourne autour de
80 secteurs seulement», signale
Benbada.
Khelifa Litamine