Là ân, Vendée - Archives de Vendée

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victime. Plairiant : 1& Louis Lecomte et l~,q,,navc. Po l i c e des Ch em ins de f er. -, Un voyage cri chemins de fer d'Amiens à Albert dans Un compartiment de 2e avec un billet de 3' classe coûte 16 francs d'amende A Tessier (Pierre), 23 ans, marin à J'lie-d'Yeu.1 d No n au to r is a t io n . - Pour ne 1, pas s'être muni d'une autorisation avant ouverture ts-n débit, Guillemin (Hugues), 32 ans, h Ô elier à La Barre-de-Monts écope 50fr. d'amende. Dë/aui cr a fich ag e . - L'onnission d'affi- des prix Vaut '225 francs d'amende à c'la cIl.1~1e1 des qareàtre délinquants suivants : Barr'teau Il (Georges~, 40 ans, marchand de coquillages IP-Vie à croix , ; Fradet (Mavio), 61 ans, Bernard (Rose), 69 ans, Milcent (EgIeIntine), 40 ans, toutes trois défi- tailles à La Bai,r(~-de-Monl,. ETAT-GIVIL DES SABLES DU 7 ai, 14 A vri er 1 92 2 NAISSANCES Alboi t-lio~,ei Mandiii, quaide lu Poissonniciiu. PROMESSES DE MARIAGES Authui-Aimé Martin, marin, à La Chaume, rue de la Forge, et Mal~iiia-Lêa-Augu,~Liii(-~- Benjamine Moussion, Sans profession. i ii,, Bulyon, 92. Raoul-Gaston Ivoiinet, propriêLaivo. ~t\, iiiie Paul-Baudry, el YvolIno-AIphonsiii~~ Oli~,~,, Sans pi -Ofessicul, rue des Mevcici~. MARIAGES Modeste-Einest,Açguste Guilloli, soldat au 156- régiment d'infanterie, à Morliange (Moselle), el Aiiiie-Mai~ic-i\lai~ia-Louise Lau- ,ont, vue do, la Justice- DÉCÈS Viclorine-Virgiiiie Hervouet, 70 airs, jcniiiialiëre, veuve deleali-Victoi-Ai~naud. (A. d.V.). Clovis-Isidore-Fëlix Dimanchin, 71 ans, sc~ulptour, ~cuI' d'Eugêiliü-Leolitiiie, Le~iii)iiiei, de Nantes, 16- All~'usta-Julia-01~,mlie rouie Bisson, 59 ails, ~rIljvo ne cos-Galuriol Lelob,I,e, coul s ~Blossac. l~l~~iilçois-DÉ,,sirè Lo Cloutoui, 67 ans, j fi ~~,r~ux,d Eh C-Mai je Chaillolix, 1 ne 'in leau 1,'37.s Section de La Chaume DÉCÈS Charles-Laurent Bertin, 71 aile, charpentier :~c navires, époux (le Louise-Augustine Genron, rue Haute, 56. i üR E ~V Ju R Y i t 1 ; 0 E S CON CO URS 2z~ JE SUIS GUERI. - C'est l'affirmation de toutes les personnes atteintes de hernies après avoir porté le nouvel appareil sans ressort de le réputé spécia l is te de Paris, ,M. GLASER63 , B ou levard Séb a s t opo l , qu i visite la région depuis de longues années. Ce nouvel appareil grâce à de longues des et à l'adaptation ' de la nouvelle pelote étuà compression souple, assure séance tenante !rs contention parfaite des hernies les plus difficiles, les réduit;et les fait disparaître. En voici des preuves, parmi des milliers de 1 personnes guéries nous autorisant à publier sur adresse M Pierre Bais, la M.rtiniè~. de V ... des (Loir.. -hr-~ . ..... , en --,a il. (M -et 1 1. Inerni. M g.ési.; '. M. Trottii,r. à 1. de lê., p.r S.g~d (M be~.i.~ guéries; M. A. Lecoq, à P.r.io (I le-iu Désireux de donner aux malades une preuve immédiate de Gce résultat, garanti d'ailleurs par écrit, M. LASER invite toutes les petsonnes atteintes de hernies, efforts, descente, à lui rendre visite dans les villes suivantes où il fera gratuitement l'essai de ses appareils. Allez donc tous de 8 b. à 4 b., à FGNTENAY, 8 MRrS, de 8 h. à 2 Il., Ilôt. Fontarabie. Las staldredi 10, Hôtel du LaÇ.N, esou.di 11, EÔt~1 do lundi 13, Hôtel d. Cc i. t.,c G,as s ,s sc, O bés i té , M a tr ice , Dép la cem en t de s Org ai tes .... .. POIRES DE LA SEMAINE Di.aiichel9l'ê,,*i-iei,. - Assemblée gage. je: Boulogne. iidi 20. - Le Langon, Nieul-le-Doleni S aillut-Gervilis, snint-Mi' eliel-Moiit-Mepeui~c, TalmoiiL. Mardi 21. - La Lu Jaudoiiiiit,pu, Mouchamps. . Mercredi 22. -- La Chaizc-Gii~iu~l. Les llorbiens, Oulmes, Saitit-Andi~â-Ti cizo-Voi~s (volailles), Soullans. Jouai 23. - La Caillère, Marrait, M.'itaigu, Poiré-de-Velluire. Vendredi 24. - Les Clouzeaux, Sainu-Mesloin, Vix, La Ferrière. oasamedi 25. - Coex, Saitit-Fulgent, Foniey ('eaux, —.tous et pcucs, glas), L, 1I.eh c-sur-Yon, Sain t- Clivis lophe - du - Ligneron, L, vîcîolqE dg la scW`1 LGME? PARLE prof, du ~J 11~ W W M J. RO BERT .,le a. r~ soit sont t-P qu'd d y r c ~ . . l il 'i.p.,t. tre. a. ssn. au.... gèrie, sans ree.t de triviail et surtout sens d. b..d.g~. Idf.ctu lu. ombles terni. cil. êm,4 le professeur .". P J. ROBERT .pp."~ à un. _~ 0 9 W A A A E rrl'bu.-ial civil (le î~,res-iiière InStanee s~" S~11>10S7d'~ 'T D R 1 /%T 1 WN 1 L' G Eà NI Ejï - P 1 -1 e l 0 ~4 ~~11 2 P 2p 5 2 P 2, 3p 3p 1379-P Af inu tes du LIEUX-DITS Le Moulin Vieux id. id. Le Moulin Vieux id. id. id. Pièce (le la Croix Le Bourg Li 1364 P Marais du Pont de Chanteloup E 1363P Id E 1365 P id. Le Pont Lu di soira l'arivêe dis IL A ÉTÉ PERDUtram de 8 heures, de la Gare quai Gaine, 19, un MANTEAU EN CARACUL au NOIR. Prière de le rapportel, au 19, quai cLiiiié. Bonne récompense. URGENCau s é, de Départ. A VENDRE TGRAND MEUBLE (époque Louis XIII) et IMPORTANTE LITERIE, ai" euli - ions des Sables. S'adresser au Bureau du Journal. I- une très BONNE JUMENT A VENDRE (te Voiture, 9 ans, 16 kilom., à l'heure, garantie ti es douce, peut- de rien 1 2- trac VOITURE à 2 voires, bon état; 3o ut) A.NAIS ~onip]eL le tout ensemble ou sêpa- i~ verront; 4 phisieu S CHIENS POLICIERS (tresses. prix modérés. - P. MAURAT, A R o b in son, Sables-d'Olonne. demande de BON OUVRIER TAILLEUR suite Maison BOURASSEAU, 21, rue Grofo d u Tr ï,«b zt ii ci, (,' c iv i l de Premi è re des Sa b les - d 'Olonn e ( Vendée) Républicaine, numéro 19,15, publié aux Sables-d'Olonne, le premier janvier mil neuf cont vingt ettin, dans lequel se trouve u n avis annonçant (lue les plans, états et noires pièces, relatifs à l'établissement du trarnw9y du Ls Barre-de-Monts aux Sables-(!*Olotliie, sur le territoire des dites communes, resteront déposés aux Mairies de ces communes pendant huit jours; Les certificats dressés par Messieurs les Maires constatant que le même rivertissement a été publie à son de caisse ou de tromp% et affichê, dans las diteg communes, le neuf janvier mil neuf cent vi talon; rIs registres des enquêtes parcellaires ouverts dans les dites communes, le neuf r toit neuf cent vingt et un, clos le Idaixlhilulit janvier mil neuf cent vingt et mi~ co'ntenant les déclarations et rêclamatioDs adressées; Les procès-verbaux de la Commission nposêe conformément aux prescriptions edoe'la loi, réunie aux Sables-d'Olonne, sous, la présidence de Monsieur le Sous-Préfet, ouverts le neuffévrier mil neuf centvingt etun, clos le dix -huit février mil neufcent vingt et un; 6' L'arrêtë-i,,,Ë~fectorzil du six niai mil neuf cent vingt et un qui déclare cessibles pour servir à l'établissement du tramway de La Barre-de-Monts aux Sables-d'Olonne, sur le territoire des Communes dont il s'agit, les propriétés ou portions de propriétés désignées dans les états parcellaires nnnexés au dit arrêté, et indique le six août mil ilneuf cent vingtdeux pour l'époque où sera nécessaire d'Vpr.eiidre possession; dêcret du six juin mil neuf, cent dix-neuf prorogeant le délai d'accomplissentent clos expropriations; Vu les dispositions de la loi du trois mai mil huit cent quarante et un, modifiée par la loi du six novembre mil neuf cent dix-huit, sur l'expropriation pour cause d'utilité publiqu Vu les articles e; quarante-quatre de la loi du trente et un juillet mil neuf cent treize et seize de, la toi du vingt et un mai mil huit cent trente-six, concernant la NATURE DES PROPRIÉTrS Inculte P r é Terre Pré Chemin prive Jardin Abreuvoir Vigne Pré P r é Pré, _: INSCRITS A LA MATRICE DES RÔLES HUTEAU Veuve, née MALÉCOT FE 'LINIA, à Croix-de-Vie. HUTEAU Veuve, née MALECOT FÉLINIA, à Croix-de-Vie. BOUCHEREAC ALE- XANDRETARDY,ébêniste à La Roche-suryon. GOUPILLE enfants mirieurs sous la tutelle de GOUPILLE Venve, née HILLAIRET, à Olonne. JAPY Elle coule 700 fr. de moins que les marques T,1MOUSIN, représentant 14, rue de 1'l-Iôtel-~de-Ville. - Renseigne-ents: Déonons tr it t io n s . CONE3 l DE PIN M. DUPERRET, - ad u d jeu [air G de l'abatage des Cônes (le, Pin do, la forêt de la Ville des Sables, préicait le Public qu'il un tient à sa disposi Lion lui Stock importaiA. tires et détail. Piix sp écia ux 1 e Re,endeurs. S'adressoi 44, boulev8,,~),oIe ni. Castelnau. s la REINE des MACHINES ÉCRIRE Imy l a i é c e (le NOMS, PRËNOMS ET DOMICILE DES PROPRIÉTAIRES &J N E M1, 1', 3 1'l", M A141N il% E procédure d*expropriation en matière de voies'ferrées d'intérêt local; ()DI Monsieur CALISSE, juge, en son rapport, et Monsieur le procu veur de. la République en ses conclusions - Après en avoir délibéré coniormëment à la loi, jugeant en dernier ressort; Atbcndu que, toutes ](,,a formalités presentes par la loi ont été remplies; De( lave expropriées pour cause d'utilité publique également constatée au profit du département de la Vendée et il 0 l'adorainistration (les Chemins de fer de l'Etat retrocessio n Il aire du 2' réseau des Tramways de la Vendée, pour servir à l'êta- blissement du tramway de La Barr e -d e - Monts aux Sables-d'Olonne, sur le territoire des commu tics de Saint-Gilles-,,r-Vie Saint-Martin-de-Brern et 1'lle-d'Ol..n., les PrOPriëtês ou portions de propriétés désignées dans les états parcellairesjoints à l'arrêté de cessibilitë, Sus-ënoncé, dont extrait figure au tableau annexé au présent'jugement, après avoir été vise per le Président du Triburial et par le Greffier, pont, être expédié ensuite du jugement. Commet Monsieur CAUSSE, juge, pour remplir les fonction s attribuées parla loi au magistrat, directeur du jury chargé de fixer les indemnités, et, el, ' l'empêchement, désigne Monsieur DE Cas VELNA, ' juge,, pour le remplacer; ce qui sera exécute suivant la loi., Fait et jugé en audience publique, au Palais de Justice, aux Sables-d'Olonne, le trente janvier mil neuf cent vingt-deux, parAlesSieUrS RENAULT, président, CAUSSE et Dr VELNA, juges, en présence de Mes- Sierra VIAUD, procureur de la République,, et RAGUET, greffier. La minute est signée : RENAULT, Préqident'du Tribunal, et RAGUET, Greffier. Ensuite vien~ écrite en marge cette mention,: « Enregistre aux 'Sables-d'O- Il tonne, le trois février mil neuf cent Il vingt-deux, folio quatre-vingt-cinq, case Il rieur. Gratis. Signe : BOITBrAU ». ACTUELS OU PRÉSUMÉS TELS C0 41 "êm UN fil DE IWUA 9, àA4'~,4_,-S U m e . - 1%7 a V, ..t~.it BIRON EUGÈNE> entrepreneur, 21 t e maçonneri Ji 31 à Croix-de-Vie 10 23 BRITON PiEnRE, cultivateur au Brandeau, comn. du Perrier. %Ê ti Q i NL' il, n a ~11 a 49 '114 wi lu, 11-ME Et FI la BOUCHEREAU ALEXANDRE, êbéniste à La Rochesur-Yon. PENARD EUGÈNE, négociant, 42, rue de la Bastille, à Nantes. a' i 'A rro l-t é l iss em e ~; i i l e G r efl e r du Tr i b un a l , E. RAGUET. CONTENANCES dessxcédents susceptibles d'être Cqllis des deerarric1teu 50 de la loi Emprises~du 3 mai lS41~ - idiroile agatiebel 0 33 1, 7Ï 1 16 1 80 l 87 3 08 de l'axe de l'axe Extrait certifié conforme aux Plans parcellaires annexés à l'arrêté de cessibilitê en da-te du 6 mai 1921, par nous, 1 clos Sables-d'Olonne et par liens, Greffier du dit Tribunal, pour être annexé au jugement d'expropriation en date de ce jour. Aux Sables-d'Olonne, le 30 janvier 1922- 0 -53 Signe RENAULT, Président du Tribunal, et RAGUET, Greffier. MASQUES, -MIRLITONS, SERPENTINS chez Y-IMOTJSI:lq, 14, r. Hôt,l-d~_ViJI,_ Etude (le M~ E. GUÉRIN, huissier-audiencier aux Sables-d'Olonne. Venlo~jux,Enchères et, publiques le Samedi 1 ,R 1922, à 10 h. du matin. au, Sables, place de la Libertê, d'un provenant de la Gendarnen sais. l@2U8TR1ELS,~ CGMMERÇ~NTS - propR irr'ZIREs ___ pou, tro.,~, W 1 ACQUJEREU nu ASSOCIÉ, —COMMANDITE, - PRET PETITJEAN. 9.,u.d..HALLES. PARis L e G éran t , VALÈRE MATH& » E
tj r, ,,. TRENTE-SEPTIEME ANNEE BUREAUX P lac e d e la Li b er t é , SABLES-D 'OLONNE ABONNEMENTS v.intà. et Départements limitrophes. r rance et Algérie.... ........ TIRAGE Du JOURNAL : 6,000 F.Z. L'Abonnement part de tontes les dates. Il se continue indéfiniment, sam avis contraire L es l e t tre s n o n afran ch i e s s on t r efu s é es e lleph re.a .e., 1-44 LES ABONNEMENTS SONT REÇUS Au BUREAU DU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRSS ET DANS TOUS LES BUREAUX DR POSTE DE FRANCS. M.Chrunlinistre de la Baisse Une nouvelle offensive vient d'être déclanchée contre la vie chère. Elle est dirigée par M. Chéron, ministre de l'Agriculture. Des communiqués officiels nous tiennent au courant des opérations. Bien qu'il soit superflu , de le constater, nous noterons que '\ cela démontre que la vie chère existe Itoujours et que les prédécesseiirs de , M. Chéron, flanqués de leurs com- / missions et sous-commissions nom- / breuses et variées, n'ont rien pu con- / ire elle. M. Chéron a du moins sur ses précédents collègues, l'avantage appréciable, d'avoir reçu comme renfort l'appui des plus importantes sociétés féministes. Une délégation de cinq de ces groupements, a remis au «Ministre « une pétition contre les prix abusifs de la viande », et elle lui .a donné l'assurance que la campagne féministe sera rapide et énergique. Cette fois voilà du bon féminisme : la maîtresse de maison s'inquiétant un peu du pot-au-feu. Ce que femme veut Dieu le veut, paraitil. Espérons, cette fois-ci, que les faits justifieront le proverbe, et que le Ministre de t'Agriculture sera plus heureux que ses devanciers. Les résultats nous renseigneront sur la valeur des méthodes employées. Mais, ..à. moins que M. Chéron n'ait dans son sac à malices quelques bons tours dont il usera au moment opportun, on ne peut guère, par la façon dont l'action s'engage, augurer favorablement de la réussite. Pour M. Chéron, la vie chère est duc au manque d'équilibre entre les prix à la production et ceux pratiqués à la consommation. Voilà une sensationnelle découverte. Les consommateurs, l'ont cependant faite depuis longtemps, sans être pbur cela Ministre de l'Agriculture. Pour parvenir à la connaissance comparative de ces prix, les préfets avec l'aide de divers \ techniciens, établiront tous les dix jours, la moyenne des cours à la \ production, et des prix chez les détaillants pour les animaux et produits \ agricoles désignés par le décret. Ces renseignements, centralisés au Ministère de l'Agriculture seront ensuite publiés, et ainsi, les consommateurs seront fixés sur les écarts entre les deux catégories de prix. Ces nouvelles Commissions, sont `,pour le public de vieilles connais - sautes. Elles ressemblent comme des sœurs aux fameuses Commissions des prix normaux, qui sombrèrent dans l'indifférence et l'inutilité. Comme autre mesure, les préfets ont reçu des pouvoirs spéciaux pour la taxation, du pain et de la viande. La Taxation a fait ses preuves. Quand les prix imposés sont satisfaisants, le vendeur accepte la taxe; si au contraire il les estime insuffisants, il . garde sa marchandise ou ne produit pas. Et puis MM. les Bouchers ne sont pas — dans la généralité des cas — de minables « margoulins ». Ce sont ' des commerçants cossus, ayant pignon sur rue, et terres au soleil, qui, en consentant à céder de la viande pour de l'argent, paraissent parfois exercer bien moins, une profession, que rendre un service aux humbles consommateurs. Ce sont de puissants seigneurs, et si la taxe les gêne, ils n'ouvriront leurs boutiques que dans des jours meilleurs. lis au-' rent cependant la ressource de se rattraper sur les cultivateurs, en payant moins cher la viande sur pied. , Et c'est là ou le problème se complique. Pendant qu'il méditait ses noirs desseins, contre les mercantis et les - profiteurs, le Ministre de l'Agriculture, recevait les délégations de différents groupements agricoles, qui venaient réclamer aide et protection contre les manoeuvres spéculatives dont, parait -il, sont victimes les classes paysannes, et contre la baisse des prix. M. Chéron assura les délégués de toute sa sollicitude pour les intérêt« qu'ils représentent, et exposa un . programme pour la réalisation duquel lik plusieurs générations de ministres i seraient à peine suffisantes. Généreux enthousiasme des jeunes porte- ' feuilles I Au Ministère de l'Agriculture, af- 6 »taie 4 fr.»» 4 fr.50 Un an 7fr.50 Sir... No tre D e vo ir es t de le s c o n naî tre e t d 'y p r en dre par t e t n o tre In t é rê t n o u s l e c omm an d e imp éri e u s em en t Oryin e de Com ités Républica in s de l 'A rrondissemen t des Sab les -d 'Olonne Ce Journal est clé:signé pour recevoir les Annonces Judiciaires et légales. B Insère fluent également les voeux exprimés par les Congrès tenus depuis quelque temps, par des associations rurales et des fédérations d'industries et de commerces se rattachant aux produits agricoles. Les uns protestent contre la baisse du blé et des animaux de boucherie, les autres veulent relever le prix du beurre, des œufs et de la volaille, etc. Tous sont d'accord pour trouver que leurs produits ne sont pas payés assez chers. Le problème que M. Chéron se propose de résoudre est donc à peu près le suivant : faire baisser les prix à la consommation tout en faisant augmenter à la production.Voilà qui ne doit pas être facile à réaliser avec un système économique basé sur le seul intérêt privé comme stimulant des énergies. Gardons-nous cependant d'une raillerie par trop facile à exercer. Il est toujours plus commode de railler que d'agir, et sachons gré à M. Chéron de son effort. eae N'oublions pas cependant, que le coût élevé de l'alimentation est la cause principale de la vie chère. Sans la réduction du prix des denrées alimentaires de première nécessité, il est impossible de réaliser la baisse des salaires, et par suite de revenir à des conditions normales de l'existence. Or les producteurs de ces denrées indispensables ne sont pas les moins âpres à la curée, surtout lorsqu'ils vendent directement aux consommateurs. Quand M. Chéron sera bien convaincu de ces vérités, il connaîtra quelques-uns des vrais coupables, il saura où et comment frapper. Les pouvoirs publics ne cessent de s'indigner et de répéter s c'est une honte », « ce scandale doit cesser », « il faut que cela finisse ». Ce sont des mots, toujours des mots, de grands mots, pour lesquels on n'a que de petits remèdes. Chaque fois qu'il eût fallu passer aux actes, prendre les mesures qui s'imposaient, on a hésité. Le Bloc National n'est pas l'auteur responsable de la vie chère, mais il ne paraît pas.non plus être le médecin capable d'en guérir le pays. N'est-il pas naturel d'hésiter lorsqu'on risque de mécontenter plu- -sieurs centaines de mille d'électeurs qui estiment la valeur d'un parti d'après le prix qu'ils vendent leqr beurre et leurs oeufs. PAUL SABLÉ. LE GRAPPIN M. Vergy, dans l 'A n t ire l ig ie ux , parle des obsèques superbes, où « chapelle ardente, à la cathédrale, arroi d'ors et de broderies, tentures, flambeaux. catafalque, clergé, épiscope mitré et cardinaux écarlates » furent mobilisés « sous l'encens, bénédictions, irebénédictions et hymnes » pour les obsèques de celui que « Laurent Tailhade, prince du Verbe français, appelait dans ses Familières, le pe ti t ju if, M . Ko h n , d i t Cami l le S a in t-Saëns . » Car cet auteur de la Symp ho n ie avec o rg ue, du splendide oratorio biblique, remanié pour le théâtre sous le nom de Samso n e t D a l ila , était juif. M. Vergy ne suppose pas que la raison de ces obsèques où le haut et bas clergé tint à processionner, archevêque et crucifix flamboyant, au soleil africain, en tête d'un mort glorieux, ancien juif et prétendu nouveau catholique fut le fait d'une admiration sincère pour l'oeuvre du Maître. L'art n'a pas de patrie et n'aurait pas de religion ! hum ! Non ; il suppose que le nouveau nonce aidant, la masse ignorerait toujours, et 'que la gloire du mort ajoutée, l'Eglise avait son compte. Je ne prétendrai pas le contraire, car je Me souviens du front où malgré ses convictions le poilu était souvent enterré avec les ho n neurs de l'Eglise. Qui ne se souvient de ce général, commandant d'armée, — dont on me permettra de taire le nom — recevant "la visite d'un collègue inspecteur, répondant à une question de ce dernier sur ses relations avec le clergé. — Oh ! nous sommes au mieux, hier encore, ils m'ont enterré un mahométan avec tous les honneurs du catholicisme. Ils tenaient leur mort. Mais ce qui prête à confusion, c'est ce goût actuel de changer un nom sémite pour un substantif à assonance latine ; et cette facilité à l'obtenir peut laisser rêveur tout Français, pour qui mie simple demande de modification à son nom est une affaire d'Etat. de n'exagère pas ; voici Kohn (Cohen) qui change son patronyme contre celui de Saint-Sains, petite ville de Seine-et-Oise qu'il illustre. Voici tin nommé Wiener, homme de lettres, qui un beau jour prend le nom autrement harmonieux de Francis de Croisset. Lui aussi abandonne-t-il la synagogue contre l'église ? C'est peu probable • ce ne serait supposable que pour l'éphèbe à Clemenceau qui nous raconta il y a quelques a n n é e s tant de bien du défunt pape. Qui cet éphèbe? mais celui qui dut avoir pour parrain chrétien Clemenceau lui-même puisque, comme lui, il a pour prénom Georges. Mandel quoi ! qui autrefois se nommait Jéroboam Rotschild. Probablement qu'en changeant de noms il espère se déguiser assez pour que ses nouveaux coreligionnaires ne le reconnaissent pas et devenir un jour baron du Saint-Siège ; mais hast, le camouflage est insuffisant, il a compté sans son nez. Pourtant tous ces hommes devraient savoir que le Français accepte de grand Coeur toutes les opinions, comme tous les noms, ceux-ci dussent-ils posséder les assonances les plus rugueuses. ' Ces néo-francs, devraient prendre exemple sur l'un d'entre eux, autre grand musicien, Jacques-Fromental Halévy qui naquit à Paris le 27 mai 1799 de parents israélites qui s'appelaient Lévy. (Le père ne fit précéder son nom de la syllabe hébraïque Hal qu'en 1807, pour éviter des confusions sur les registres de l'état.civil.) Cet auteur, non seulement'ne renia jamais ses ancêtres, mais entre autres chefsd'oeuvres — inutiles à mentionner — en l'honneur de sa race il créa L a Ju ive qu'aucun musicien ne cesse d'admirer, pour ]'oeuvre musicale elle-même ainsi que pour la pensée qui a guidé l'auteur. Le 17 mars 1862, à Nice, Halévy s'éteignait en souriant dans les bras de ses filles, en solfiant .tt do, ré , mi, fa, sol » ; ces notes dont il avait fait un si merveilleux usage. Le compositeur fut ensuite ramené à Paris, où, au milieu d'une affluence énorme (du inonde entier, dit la chronique) sa dépouille fut déposée au cimetière Montmartre dans le mausolée juif. Je préfère de beaucoup ces obsèques exemptes de tout accaparement ; il est vrai, qu'à part un de profundis à l'occasion du duc de Berry cet auteur ne fit aucune musique religieuse. Ces bons curés de l'époque ont dû bien le regretter. GuiLLOUm. Les Sablas-Moue dalla la Littarature (r Article : Fm). La publication du roman sablais, que nous avons récemment annoncée est terminée par le journal L e Temps . Dix feuilletons ont suffi pour mener à bien l'aventure : je veux dire le mariage du jeune pêcheur et de la gentille Chaumoise, dont toute la famille fut sauvée p a r l e « Doulent » dit Pa t te de Can e . Mais c'est d'Ethnographie qu'ici je dois parler; et je reviens à mes moutons, c'est-à-dire aux paysages et aux coutumes locales. Nous sommes, près la Tour d'Arondel, sur le platin près des quais. Voici le portrait de la fiancée, qui trahit l'auteur : « Coques régulières des cheveux noirs, dépassant en frange soyeuse le devantier brodé de la grande coiffer aux ailes fines... Visage modelé, suivant ce galbe espagnol allongé, dont les fées — et les fantaisies (hum ?'hum ?) de l'Ffistoire — ont fait don aux Sablaises. Son regard d'ambre étincelait comme cette poussière d'or (où estelle que j'y courre !) que le soleil jette sur les vagues par les soirs d'été... » Maintenant, un petit entr'acte. Nous sommes rendus en gare de La Mothe- Achard, Voici « la plaine d'Olonne, déjà maritime avec ses cent hectares de marais salants, scintillant en petits morceaux, au matin clair, parmi les champs où rêvent les vaches grises ». On parle chalut, sardine (qu'on prononce serdine). Voici les arbres de la Gare, la place de la Liberté, l'éperon du Passage et les thoniers arrivant de Rochebonne, avec le baliseur des Ponts et Chaussées ; la jetée de La Chaume; le phare « courtaud qui cligne jour et nuit de son oeil jaune » ; Les Sables « blanche et gracieuse, derrière l'écharpe blonde de sa plage en croissant » ; la falaise accore de la côte sauvage, mouchetée par les plumets d'argent des vagues. » A lire ce retour des Thoniers : « Aux fines étraves, les listons vifs étiraient leur double flamme de couleur claire par quoi Les Sablais se reconnaissent entre eux, autant que par la similitude du gréement. « Les tangons, longues gaules de 15 mè- tres, dressées -verticalement au repos, dépassaient de chaque côté la girouette du grand mat. A bord les thons raidis, à peine sortis de la glacière, de taille plus haute qu'un homme, avec une queue puissante figée dans la mort... le Czar, coque bleue, voiles rouges, un vieux ; le L io n, à grand'voile à traits noirs, simulant un mufle de fauve ; la Cléme n t in e , coque bleue pale et voiles grises. » Un vieux marin — qui portait aux oreilles de longs anneaux d'or (s ic), comme les flibustiers, Se,xxiedi 25 Février 1922 eitie 7 Les A.Iffaires Publiques sont les Nôtres Vendée gratuitement, RÉDACTEUR-GÉRANT : Valére T e Place de la Liberté qui bourlinguaient aux Antilles, commandait l 'A ve -M aria . Voici maintenant une baignade : « Trois jeunes femmes dans de coquets peignoirs, moulées dans des maillots de nageuses, bien courts et bien étrojts ! Mais passons à la description du costume des « sveltes Chaumoises », au sortir du Bal de La Rudelière : « Les bras découverts jusqu'au coude, tiennent haut les ombrelles aux tons vifs, assortis à la toilette. Les légers sabots vernis dégagent la cheville cambrée. Les jambes élégantes, gantées de noir et bien tournées sous la robe courte, les écharpes légères, les coiffes de mousseline, les robes claires. » Cela, c'est la Sablaise pour le grand public. Un petit tableautin maritime : « La mer est verte, car on est sur un fond de sable; ce qu'il faut pour le chalut ? Bonne brise qui vient du nord-est de la côte là-bas, du marais breton qui se termine à Croix-de- Vie (s ic) et dont on devine la ligne grise posée sur les lames plates. » Le chalutier marche à petite allure, vu que filet est à la traîne. Dans l'effort qu'il fait le sloop avance sur cul (s ic) comme un cheval raidi. » Ce sont les fiançailles : « Aux murs on avait tendu les flammes de l ' Océa n ide et de l a Je a nne-Hen r ie t te , longs pavillons triangulaires brodés de larges lettres au nom des barques, et qui ne voient le jour que dans les occasions solennelles.» c'est le « joli camée, bijou sablais (s ic ) par excellence... » c'est la « coiffe aux hautes ailes ajourées... » Enfin le Remblai, qui « déroule durant une demi-lieue, sa large digue en contrehaut de la Plage meublee de tentes claires; « la falaise de La Chaume, entre le vieux Fort et le Calvaire » ; la « Chanson des Marins de Groix, qui étaient deux, qui étaient trois ». Le roman se termine par une chasse aux bécasses dans les marais de La Banduère et par un naufrage prés de la Roche- Percée I • • Il faut nous borner et conclure. Jean Mau:dere, l'auteur, est un ami — ou une amie plutôt, car je maintiens mon diagnostic — une habituée de la Plage des Sables-d'Olonne. Il faut la remercier et surtout être reconnaissant au grand confrère L e Temps qui, en accueillant cette prose ailée et légère, sans prétention à le psychanalyse,a fait plus peur notre région que la plus tonitruante réclame ! Cette publicité, de bon aloi, produit-a, je l'espère, des fruits nombreux et savoureux. Et cette bonne pensée portera bonheur au romancier, au souffle certes un peu court, que la brise de nier n'a pas encore hypertrophié; mais le climat marin est un tonique excellent. Ce jeune talent giandira ; et, s'il veut rester des nôtrés, respirer encore à nos côtés, sa croissance sera rapide, car il comprend l'Océan et les âmes de ceux qui, pareilles à nos petites mouettes, passent leur vie sur ses bords. D' MARCEL BAUDOUIN. Les Plages du sud de la Loire et la Taxe de Séjour Les Stations balnéaires situées depuis l'estuaire de l a Loire jusque dans la baie de Bourgneuf, se préparent à introduire une demande de classement en Stations climatiques ou de tourisme. Toutes ces stations au point de vue de la salubrité se trouvent dans dos conditions à peu .près identiques. Chez aucune d'elles, n'existe ni service d'alimentation en eau potable, ni réseau d'égouts. Un grand nombre d'entre elles ne possèdent qu'une voirie rudimentaire. Cette situation commune, les a" conduites à envisager une action concertée, en vue de l'effort à accomplir pour satisfaire aux conditions que le Conseil Supérieur de l'Hygiène leur imposera. • A cet effet, les Maires de Saint-Brévinles-Pins, Préfeilles, Sainte-Marie, Pornic, Le Chien, La Bernerie, Les Moutiers, se sont réunis à le Mairie de Pornic. A cette séance assistait également M. Ferronnière, architecte, collaborateur au Service de la Carte Géologique de France, qui a fourni d'utiles indications sur l'emplacement et l'orientation des nappes d'eau souterraines susceptibles d'être utilisées par les Stations du littoral en question. Cette séance avait été précédée d'une réunion tenue à Nantes dont l'objet principal était d'entendre M. Labbe, professeur à la Faculté de Médecine de Paris et rapporteur au Conseil d'Hygiène. Part l'organe de son rapporteur, le Conseil d'Hygiène a dû faire connaître les conditions qu'il mettait à l'avis favorable qu'on sollicitera de lui. Si les exigences formulées, entraînent, toutes proportions gardées, pour ces petites stations, des charges financières aussi lourdes que celles qu'on prétend imposer aux Sables, la perception de la taxe de séjour est loin d'être, sur ces modestes plages, une éventualité prochaine. par extrait> les Affiches imprimées par nous. ll Arrondissement des Sables-d'Olonne Les Subies Pleines Mers de la Semaine ..ti. iaer Samedi 25 février 3 15 3 °30 Dimanche gu — 3 46 4 iJ Lundi 27 — ' 4 13 4 28 Mardi 28 — 4 41 4 54 Mercredi Pr mars 5 9 5 21 Jeudi 2 — 534 5 48 Vendredi 3 =-- 6 2 6 17 G rande Marée , 28 février, à 4 h. 54 soir 88 Consultation des Nourrissons La Consultation ibis Nourrissons du mois de mars aura lieu le jeudi 2 mars, à partir de 2 heures de l'après -midi, dans la grande salle de la Mairie. A la Recette Municipale M. Roucher, le nouveau receveur municipal prendra ses fonctions mercredi prochain, 1" mars. Il a iustallts ses bureaux 2, rue des Corderies (près la place de la Digue). Mérite Agricole Dans la liste des nouveaux promus dans l'ordre du Mérite Agricole, nous relevons les noms suivants, intéressant notre région : MM. Badreau, à Saint-Benoist-sur-Mer ; Daviet, cultivateur à Saint-Vincent-sur- Graon ; Martineau , fermier-éleveur au Bernard, et Rideau, propriétaire à l'Iled'Olonne. Union des Combattants des Sables Dans sa réunion du 19 février, tenue dans la salle de la Mairie, les membres présents de l ' Un ion des Com ba t tan ts ont élu en remplacement du bureau sortant démissionnaire : Président : M. Delalet, chevalier de la Légion d'honneur et Croix de guerre ; vice-présidents : MM. Clément Bertrand, Médaille militaire, Croix de guerre, et Edgard Bruneteau, Croix de guerre; secrétaires, MM. Ch. Massard, chevalier de la Légion d'honneur et Croix de guerre, et Fortin,-mutilé de guerre ; trésorier, M. Mergault, ancien combattant. Le dévouement apporté en toutes occasions par ces anciens combattants à la cause de leurs frères d'armes, les liens de franche camaraderie qui les unissent à tous les anciens' combattants, nous permettent d'espérer que, dirigée par eux, l'Union des Combattants va prendre enfin la place qu'elle mérite à tous égards dans la vie du pays. Très prochainement une assemblée générale à laquelle seront ,Conviés tous les anciens combattants Sablais et Chaumois, adhérents ou non à l ' Un io n , réunira nous l'espérons toutes les,bonnes volontés. Le Personnel des Chemins de far de l'État chez M. Yves Le Troquer Le Ministre des Travaux publics a reçu les représentants du personnel auprès du Directeur des Chemins de fer d e l'Etat venus pour protester contre la campagne actuellement menée par les adversaires du Réseau de l'Etat et insister sur l'utilité de lui conserver, dans l'intérêt public, son régime actuel. M. le Trocquer a fait le meilleur accueil à la délégation. Il lui a fait connaître que la question posée était actuellement pendante devant une Commission, mais qu'il tenait à remercier le personnel à tous les degrés de la hiérarchie, des efforts faits pour assurer la marche satisfaisante du service. Il a ajouté qu'il se plaisait t reconnaître que des améliorations très réelles avaient été, au cours de ses derniers mois, apportées à l'exploitation du Réseau. SA MAJESTÉ CARNAVAL XXII Chaque année aux Sables, Sa Majesté Carnaval est dignement fêtée par une foule nombreuse costumée et travestie; l'animation est grande dans notre ville durant les deux jours de fête, mais jusqu'à cette année aucune innovation n'avait été apportée : c'était toujours le même défilé carnavalesque et les mêmes bals dans les établissements publics. Pour maintenir le bon renoni_de notre Cite et retenir ici encore longtemps Sa Majesté Carnaval, une rénovation complète était indispensable. C'est. ce qu'ont pense M.'. et M. Audubon qui, à l'instar des dernières modes parisiennes de cet hiver, ont décidé de confier la direction de la grande Redoute travestie, parée et masquée de Mardi-Gras, au Grand Casino, à Bouvron, le spirituel Comique Nantais. Cet artiste plein de fantaisie et d'humour entraînera le bal à la plus folle gaieté par sa verve intarrissable. Il chantera les dernières nouveautés de la danse et fera une distribution..de souvenirs aux trente plus intéressants travestis. Une phalange de musiciens Nantais, sous la baguette du maître Pinard, composera un orchestre des plus homogène, et rompu aux acrobaties de la vedette, qui se montrera pour la première fois aux Sables. Ajoutons que les deux balcons du thein ro seront ouverts aux familles qui désireront assister ft ce nouveau tournoi ; que dans la soirée les places pourront être retenues à ravagea, afin d'éviter La longue attente au N° 1.975 , Ce Journal paraît le Vendredi Avise LA DATE DU LENDEMAIN PRIX DU NUMÉRO : 1 à CENT Adresser tout ce qui concerne les Abonnemeutt, Insertions légales et judiciaires à M. ROCRE-jOURDAIP imprimeur d e la Vendée Républica in e , Plans da le Liberté. ANNONCES Judiciaires et légales la ligne 1 Er. ».». Réclames 1 fr. 25 Annonces diverses (dernière page) — 0 fr. 75 TIRAGE DE JOURNAL : 6,000 Ex 01% tra i te à forfait ri...Annoncer périodique,' o rt °outrait.* 'llr.éléssb./a - TOUT CE QUI CONCERNE LA REDACTION doi t ê tre adress é &fil. Falk.° HA • , Réda c te ur- Géran t au Bureau du Journal, Place de la Liberté. guichet; des soupers froids seront servis par le Vatel Seigneuret dans la coquette salle du restaurant (l'inimitable a déjà retenu sa place). Tel sera le programme qui se déroulera au Grand Casino dans la soirée et la nuit de Mardi-Gras. Qu'on se le dise I Et qu'on s'apprête à aller se désopiler la-rate avec Rouvrons Cônes de Pin Nous croyons utile de porter à la connaissance du public que les délais d'abatage accordés â l'adjudicataire des Cônos, de pin dans la forêt de la Ville, sont expirés depuis le 45 février courant. Depuis cette date aucune personne n'a été autorisée à abattre, à colporter en ville ou à livrer ce combustible à domicile sous peine de poursuites ? Grand Café de la Plage A l'occasion des fêtes de Carnaval, le sympathique propriétaire du Gran d Café de l a P lage. M. Muller, donnera trois grands Bals : les dimanche 26, mardi 28 février et le jeudi de la Mi-Carême. Un très brillant orchestre, sous la direction de M. Merlet, fera entendre ut, répertoire choisi de danses anciennes et modernes. De nombreux prix seront distribues aux travestis ; ces prix seront exposés dans ta salle du Jardin. Ces Bals auront lieu dans l'immense hall du Jardin d'été auquel cinq cents lampes électriques feront un décor d'apothéose. N.-B. -- Les affiches donneront tous les détails de ces soirées qui s'annoncent comme un succès sans précédent. Une Carotte monstrueuse Une carotte monstrueuse a été cueillie en septembre 1921 à Saint-Hilaire-de- Riez, au lieu dit de « La Fée a, où se trouvent des jardins très fertiles, même dans les étés les plus secs. Ce légume extraordinaire étudié par le docteur M. Baudouin, pèse 2 kil. 700 gr. Sa base mesure neuf centimètres de diamètre. Elle présente onze racines. La « flamme e dépassait 0-60 de hauteur. Café des Bains et du Pierrot Malgré le mauvais temps le bai de dimanche dernier a été des plus réussi. Nombreuse assistance, de nombreux prix et de forts jolis costumes ce qui fait augurer de belles fêtes de Carnaval. Aussi encouragé par le succès, M. Rabatte offre-t-il à ses Clients pour Dimanche et Mardi - Gras .une Tombola-Concours (nouveauté), où tout le monde prendra part, déguisés ou non. On pourra y gagner une e Citroen e d'une valeur de 13.900 fr. et d'autres forts jolis lots. Prix d'entrée 2 francs. A partir de minuit Soupers-Dansant. Les amateurs de soupers fins et joyeux s'y donneront rendez-vous. Il sera bon de sreteair ses tables à l'avance. Carnaval au Casino des Pins De tous côtés nous avons l'annonce de réjouissances aux Sables pour le Carnaval, tous les établissements cherchent pour cette fête de la gaieté à se surpasser. Le Casino des Pins qui de tout temps a été le centre des attractions et qui est une des curiosités sabiaises, fera le nécessaire pour ne pas manquer à sa vieille renommée. Dimanche et Mardi la Fête commencera dès ]'après-midi où, aux rythmes entratnant d'un brillant orchestre les Pierrettes et les Clowns s'amuseront follement. La Fête continuera le soir avec l'entrain habituel et le retour de tous les joyeux travestis au milieu des senteurs déli cieuses de notre belle Rudelière, ajouteita notre coquet établissement un charme de plus. Deux Poules vivaient en paix... Les gentes damoiselles Jeanne Delafond, 21 ans, et son amie Louise Simon, une gamine, devisaient tranquillement mercredi soir, vers 8 h. 1/2, place de la Liberté, lorsque survinrent les damoiseaux Barbeau et Abel Bonnefond. Des propos aigre-doux furent d'abord échangés, puis des giflés et enfin des coups plus sérieux, accompagnés de vociférations de part et d'autre. Une des belligérantes Jeanne Delafond..allait se retirer de la bagarre avec son oeil tuméfié, lorsque nos braves gendarmes — que personne n'attendait — vinrent s'enquérir de ce qui se passait. Let uns et les autres seront l'objet d'un procès-verbal pour rixe et tapage nocturne. BAL DES ALLIÉS (Bo u lé de l 'Oues t) A l'occasion des Fêtes du Carnaval, Bals parés et masqués 1 grand orchestre, les Dimanche et Mardi-Gras prix d'entrée 1 fr. 75. Pour le dernier jour des fêtes, mercredi soir, 8 h. 1/2, grand Bal, prix ordinaire (1 fr. 60). Accidents du Travail M. Louis Benaudet, 60 ans, des Filéesd'Obanne, journalier à l'usine Rothschild : plaie à l'oeil droit en décrochant un frein. 8 jours d'incapacité (D' Manne). M. Baptiste Martineau, 24 ans, de La Chaume, Mécanicien chez MM. Griffoul-r hère et Pallia : chute en essayant une machine, contusion des muscles du cou et de la partie supérieure du dos. 10 jours d'incapacité (D' Lefranc). M. Yves Richard, 22 ans, impasse des Francs-Maçons, manoeuvre à l'Usine il Gaz ; contusion de la chevilla gauche par choc) sur un rail quai de la Poissonnerie. 10 jours d'incapacité (D' Manne).
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