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Au‘ Nouvelles Caleries Place du Maréchal-Pétain LES SABLES-D'OLONNE Pue du Palais VOIR A NOS ÉTALAGES Machinc à Conan ln,. bois eoutilie 6,513 ler. ridiricallec irréprochable, in„,„1„, liés 480 f. 5,1115 hrnil Bicyclette Bentià„, brase.. lobes entait noir à lilcts or. guidon 1./.2 51U ■ è , roue Ilbre, garde-boue, hem sur Jante ;480 aurière, sacorlui garnie NANTES (Orl.). NANTES (Etat) . dep Clisson Montaigu-Vendée L'Ilerbergement St-Denis-Lues (hal te) ROCHE-S-YONIZ: Nesmy Ormesson« (ha lt e) Champ-Saint-Père Bretonnière Magnils-Régniers, h LUÇON Ste-Gemme.Pêtré, h Nene« Le Langon-Mous VELLUIRE... Merano (tep . LA Ronusztsi:. / a; SAINTES aer. BORDEAUX arr . VELLUIRE.... d ep . . Fontaines-Vendée.. F0NTENA Y .. der. Bourneau-51ervent-... Vouv.yrr-Cluszu d. Aut.-St-Maurice, La Châtaigneraie... BREUIL-BARRET,a. -:- GRANDES FACILITÉS DE PAIEMENT -:- TRÈS F'ROCI-IA.Il‘TÈMENT Ouverture d'un nouveau RAYON de CONFECTIONS pr HOMMES 3 Prix seulement ! 90 f. 125 f. 150 f. spécialement étudiés, pour donner entière satisfaction à notre Clientèle, tant au 4 1 3E-3E »I'S». point de vue de la Coupe que de la qualité ales Tissus employés T.-1" -Jr 2M 1= CD) "ILT -JE" °E_TiEt. im Robes - Manteaux - Fourrures - Chapeaux • = Maryuer ite Ga u th ier = 68, 4,)( MENCEAU sur le Remblai ...... 'qr "10' 'V "gr "Sr -,Y•tV"Ir '11F,1PNIP `Sr "Cir[lr•SFN/NIV'et CRÉDIT FONCIER DE FRANCE Succursale de la Vendée 35, bo u la d'A ng le terre, L a Ro che-s ur- Yo n Tétgritint2 1-41 PRÊTS HYPOTHÉCAIRES AMORTISSABLES COMPTES COURANTS HYPOTHÉCAIRES NOMBREUX AVANTAGES Renseignements Gratuits, demandez un -rendez-vous ou la notice. A NOS ABONNÉS Tou t c hangemen t d ' adre s se en cours d ' abon- n emen t do i t ê tre accompagné de l ' envoi d e, 60 centimes e t d 'une des. derniàres b ande s , même lo rs qu'i l a été s tipu l é d ' avan ce au mo - men t de l 'abonnement . tes SABLES-D'OLONNE, 9 53 9 45 6 14 10 9 7 18 11 7 42 11 23 7 58 11 40 8 11 11 52 8 23 12 2 8 44 12 24 9 4 13 31 9 18,13 50 9 28, » 9 43114 10 9 59,14 24 10 51 » 10 18,,1 4 46 10 25 14 53 10 35,15 6 10 43,15 15 10 52,15 24 11 »115 33 11 29 16 7 12 1216 49 4 55 5 10 5 19 5 33 5 41 6 3 1 7 HORAIRE DES CHEMINS DE FER DE L'ÉTAT (Service 17 49 20 20 1 3 31 • • 9 45 15 44 11 23 16 34 » » 5 511 8 18 6 5 8 48 6 12 8 53 617 9 5,' » 17 26 17 46 » 18 1 » 18 13 » 18 24 12 43 18 45 12 55 19 20 » 19 40 » :19 52 20 5 » 120 20 » 20 26 13 40,20 42 » 20 59, » 21 9 14 5 21 20, 14 8,21 35, » 22 111 14 46 22 50' 14 56 16 6 18 17 Certifié par l'Imprimeur soussigné. • TUBE cintré, émail noir et or, LA ROCHE, BRESSUIRE, THOUARS, PARIS - LES SABLES-D'OLONNE à TOURS • • • largeur 125 centimètres Le même Lit GARNI avec sommier coutil, matelas à bourrelets, traversin plume • . . . . . 8 15 12 261 -16 51 20 35 BRE1111,-BARRET, d 8 35 12 36 16 26: / » La Châtaigneraie... 8 47 12 45 16 87; 20 52 Ant-St-Maurice, h . 41. Pour tous vos Imprimés adressez-vous .à l'Imprimerie de la Vendée Républicaine Armateurs ! Propriétaires ! LES PEIN TUNES les plus belles LES SABLES. d ep 5 » 6 57 9 26 15 13 17 51 19 10• (nonne 5 10 7 34 ». 1 » 18 4 Exp. La Mothe-Achard... 5 28 8 6 9 50,15 33 18 24 19 33 Sainte -Flaive (halt e ) 8 16 » » 18 32 » Lee Glouseaux 5»44 8 36 » 1 » 18 41 ROCHES.YON 6 18 8 56 10 12,15 54 18 57119 10 25116 10 20 15 La Chaise-le-Vicomte 6 38 10 43'16 32 Fougerê (ha l te) 6 45 » 116 39 Bourneseau 6 52 10 56 16 46 CHANTONNAY 7 17 11 20 17 15 21 8 Sigournais (hal te) 7 28 17 25 Ghavagnes -I-Redoux 39 » 17 34 Ha Meilleraie 7 50 » 17 44 Pons/mg« 8 2 11 56 17 54 St-Mesmin-le-Vieux 8 15 12 9 18 6 Cerizay 8 25 12 19 18 16 Clasay 8 38 » 18 27 BRESSUIRE { Noirterre Luché-Thouarsais, h 8 48 9 3 9 16 9 24 12 39 18 35 12 53 19 16 » 19 33 19 42 22»18 22»30 G 40 7 10 Coulong.-Thouarsais THOUARS.... 9 33 9 99 » 19 53 13 31 20 12 28 7 7 46 8 13 dep, 10 5 Saumur 11 26 Chartres 19 7 PARIS (Moutp.) arr 21 40 13 45 20 59 14 48 21 50 18 33 20 11 0 28; 1 5 1 13, 1 12 5 81 5 40 7 »1 730 les meilleures les moins chères se trouvent -au Pe ti t Mousse 12, Quai de la Poissonnerie -:- LES SABLES-D'OLONNE -:- 123 6 20 26123 12 21 32 23 59 21 52 22 7 » 22 26 » 22 47 0»59 1 14 5 2516 » » 5 39 16 14 » 5 49 16 24 LIT -RECLAME 85 f'. 200 f: savez-vous que l vg
TRENTE-SEPTIÈME ANNEE BUREAUX 5, A v en u e Ca rn o t (Place de la fibule) ' LES SABLES-D'OLONNE ABONNEMENTS Vendée et Départements Grn o is Un un, limitrophes 4 f.»» 7 f.50 France et Colonies 4 f 50 f.»» TIRAGE 6.000 Ex. L'Abonnement part de toutes dates. Il se continue sauf avis contraire L es p lis no n affran c h is se ron t refu sés '1`161é111leIlle Le Nerf des Potes Dans sa deuxième réunion géné- rale, à laquelle, assistaient un peu plus de cinquante membres, le Comité des Fêtes a établi le calendrier des festivités estivales, pour la prochaine saison des bains. Les fêtes projetées, sont sensiblement les mêmes que celles de 1921, et il n'en saurait guère être autrement, en raison des crédits dont le Comité dispose, et aussi eu égard à la situation financière de celui-ci. La question des fêtes a toujours été une question d'argent — c'est presque une naïveté que de le constater — mais plus que jamais le côté th-lancier du problème est celui qui préoccupe le plus les organisa- teurs de nos réjouissances publiques. Aussi, le Comité paraît-il disposé à faire un effort sérieux pour provo- quer de la part du public sablais, une collaboration pécuniaire plus considérable que celles obtenues les années précédentes. Dans son exposé M. Denis, le dévoué président, a fait principalement appel aux com- merçants, mais cet appel doit être entendu de tous ceux qui, de la Saison des Bains tirent un profit direct pu indirect. Or, aux Sables, tons les habitants, à peu d'exception près, retirent sous une Tourne quel conque, un bénéfice de la Saison des bains. Et ce sont souvent les plus âpres à exploiter le séjour des baigneurs sur notre Plage, qui sont les plus récalcitrants à verser leurs sous- criptions au Comité. Les raisons ne manquent pas à leur égoïsme pour justifier cette abstention. Mais la principale — celles qu'ils ne disent pas — c'est qu'ils estiment qu'il ' aura toujours assez d'autres person- nes pour soutenir une entreprise, dont néanmoins, ils acceptent d'avoir leur part dans les avantages qu'elle procure à la prospérité générale. « Moi, je ne me mêle de rien », je « reste en dehors de to u t ça » sont les phrases les plus couramment enten- - dues, les pitoyables raisons données par ces mauvaises volontés. La caté- gorie de ceux qui raisonnent ainsi, s'a meindri (heureusement chaque jour. La grande masse des habitants de plus én plus consciente de la solida- rité qui lie les intérêts privés à l'inté- rêt général, accepte désormais une coopération financière dont elle ap- précie nettement la nécessité. D'une manière générale, si on est volontiers disposé à verser une coti- sation, on aime que cette opération puisse se faire sans être l'occasion d'un dérangement si petit qu'il soit. Nous connaissons quelques person- nes qui, l'année dernière, auraient souscrit avec empressement, si un encaisseur s'était présenté à leur domicile. Il y a, peut-être là, la manifestation d'un esprit pointilleux, mais lors- qu'on sollicite on ne saurait trop ménager les susceptibilités. Aussi, la décision de taire visiter chaque partie de la Ville par des commissaires de quartier est-elle fort sage. Le rôle n'a rien d'agréable. Tous ceux qui, à des titres divers acceptèrent de faire appel à la générosité publique le sa- vent ; aussi, doit-on avoir, pour les dévoués collecteurs qui assumeront cette tâche ingrate, 'une reconnais- sance particulière. LES ABONNEMENTS SONT REÇUS Au BUREAU DU JOURNAL, CHEZ NOS CORRESPONDANTS-DÉPOSITAIRES ET DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE DE FRANCE. On peut ranger les fetes en- deux catégories : 1° Celles qui par leur caractère général intéressent tout le monde, par exemple, la fête des fleurs ; 2° Celles qui sont plus parti- culièrement basées sur la pratique des sports : tennis, cyclisme, escrime, régates, etc... Les fêtes de cette 2° catégorie ont toujours rencontré de la part du grand public, une sorte d'hostilité, ceci provient de ce que pour apprécier tous les agréments de ces fêtes, it faut d'abord, ou pratiquer soi-même ces sports, ou tout au moins y être initié. Souvent, on est parti de ce désin- téressement du public pour les fêtes -purement sportives, pour en nier la valeur, et essayer de leur faire une place moindre dans les programmes. C'est une dangereuse erreur. Toutes les Plages qui font figure dans la mondanité estivale, dotent largement ces fêtes,concours,matches- tournois, etc... Elles passent souvent inaperçues des profanes, mais les baigneurs qui s'adonnent à ces sports les recherchent, s'y montrent empres- sés. Et n'oublions pas que le but à atteindre est de satisfaire les désirs du plus grand nombre possible de nos hôtes. D'un autre côté, il est évident qu'un modeste budget de fêtes comme le nôtre ne peut pas trop disperser ses efforts. Alors voici une idée, que nous avons entendu émettre et appu- yer sur d'excellentes raisons. Pour- quoi, pour ces fêtes qui s'adressent plus spécialement aux sportifs, ne demanderait-on pas aux baigneurs un concours financier ? De plus en plus, la coopération financière des baigneurs et des habitants des ples tend à s'instituer. La taxe de séjour en est l'exemple le plus frappant. C'est justice. Les étran- gers et les indigènes doivent s'en- tr'aider : les premiers- pour obtenir les plaisirs, les agréments et le récon- fort physique des villégiatures; les seconds, la juste rémunération de leurs charges et de leurs travaux. Dès lors, pourquoi ce qui se fait en matière d'assainissement et d'ernbel- lisseinent, ne pourrait-il pas se faire en matière de fêtes. Nous sommes persuadés qu'une colleCte, faite parmi la colonie étran- gère, dans le but d'augmenter les dotations des fêtes qui lui sont plus particulièrement destinées, serait fruc- tueuse. Naturellement des places dans les jurys seraient faites aux sous- cripteurs. IL est des Plages, même où le Co- mité des fêtes, comprend une propor- tion élevée de baigneurs. Mais it est juste de reconnaître que les condi- tions ne sont pas tout à fait compa- rables 'à celles où se trouvent Les Sables. PAUL SABLÉ. LE PROGRAMME RADICAL Le comité radical-socialiste de Tours avait invité M. Edouard Herriot, dé- puté, président du parti radicaPsocia- liste ; MM. René Besnard et Camille Chautemps, sénateur et député de- l'Indre-et-Loire, A venir dimanche dernier exposer les grandes lignes de leur doctrine politique. La réunion a lieu au théâtre muni- cipal, en présence de très nombreux élus et militants du parti. M. Camille Samedi 1" Avril 1922 Les Affaires publiques sont les Nôtres No tr e D e vo ir e s t d e l e s c o n naî t r e e t d 'y pren dr e p a r t e t n o tr e In t é r ê t n o u s l e c omm an d e imp éri e u s em en t La Vendée PUBLIAI Organe de Comités - Répub licain s de l 'A rrondissem en t des Sa b les - d 'O lonne Ce Journal est désigné pour recevoir les Annonces judiciaires et légales. — Il insère gratuitement, par extrait, les Affiches imprimées par nous. RÉDACTEUR-GÉRANT : Valère MATH Ê. Chautemps, qui préside la séanee, prononce d'abord l'éloge de M. Her- riot qui, dit-il poursuit à ,travers le pays un apostolat triomphant, à une heure où le réveil progressif d'une opinion, trop longtemps endormie en face de l'audace grandissante des ad- versaires du régime, rappelle l'époque où, dans une campagne célèbre, Gam- betta allait lui aussi dans toutes les provinces de France, sonner le rallie. ment des énergies républicaines. M. Edouard Herriot, député du Rhô- ne, et maire de Lyon, a exposé alors la doctrine et le programme du parti radical et radical-socialiste. Ce parti, a-t-il déclaré, entend demeurer à l'avant-garde de l'armée républicaine en tout ce qui touche les questions de pro- grès et de laïcité, lois ouvrières et réfor- mes sociales, oeuvre scolaire de la Répu- blique, organisation de la Défense Natio- nale, exécution stricte et loyale du traité de Versailles, maintien de nos alliances qui furent le gage *de la victoire pendant la guerre et qui doivent demeurer la sau- vegarde de la paix de demain ; enfin, réalisation de la véritable Société des Na- tions par la réconciliation progressive des peuples hier ennemis et par le rétablisse- ment des relations internationales avec les Etats jusqu'ici réfractaires à l'entente et particulièrement la Russie. L'orateur a affirmé que toutes les réformes sociales déjà réalisées trou- veront dans les élus du parti radical- socialiste des défenseurs énergiques et dévoués, appliqués au maintien strict de ces conquêtes de la démocra- tie laborieuse. De même, ils défendront de toute leur foi républicaine l'édifice scolaire établi. Pour ce qui est de la Défense Na- tionale, ils se montreront partisans d'un système basé sur le principe de la nation armée avec le système militaire limité à un an de présence sous les drapeaux, l'utilisation méthodique de la jeunesse à ses devoirs militaires. L'orateur affirme ensuite que le parti radical socialiste entend exiger de l'Allemagne l'exécution stricte de ses engagements. Les difficultés de l'heure actuelle sont nées du Traité de Versailles même. Cet instrument diplomatique est ce qu'il est et il faut le prendre tel, avec ses imprévi- sions et ses imperfections, encore, faut-il en assurer l'exécution, non seulement pour obtenir de l'Allemagne des répara- Lods légitimes qu'elle nous doit, mais aussi pour assurer la sécurité de la France contre une nouvelle agression. Le président du Comité exécutif du parti radical-socialiste rappelle à ce propos que ses amis et lui se sont toujours rencontrés aux côtes des gou- vernants républicains .chaque fois qu'il s'est agi de la dignité et des inté- rêts de la France, car leur politique est avant tout une politique nationale. C'est dire qu'ils préconisent le maintien et le renforcement de l'Entente, car ce sont nos alliances qui nous ont permis de gagner la guerre et qui se- ront demain le gage de la paix du monde. Pleines Mers de la Semaine anc i e n n e heure matin soir Samedi 1e• avril 5 40 5 55 Dimanche 2 6 12 6 29 Lundi H — 6 48 7 10 Mardi 4 — 7 36 8 8 Mercredi 5 — 8 52 9 51 Jeudi 6 — 10 58 11 49 Vendredi 7 — -- 29 G rimde M are• c , 13 avril, à 4 h 28 mat. — 113 Le Retour au Scrutin d'Arrondissement Dans un amendement à la proposition de loi tendant à modifier la loi du 12 juillet 1919 sur l'élection des députés, M. l'abbé Lemire demande le retour au scrutin d'arrondissement en ces termes : Le scrutin de liste se comprenait au lendemain de la guerre, quand il existait de grands courants nationaux pour résoudre les problèmes d'après guerre. Mais le scrutin uninominal rede- vient le meilleur en période normale. Il établit les liens directs et person- nels entre le député et les électeurs. Il donne aux campagnes une repré- sentation assurée et correspond à la variété des besoins des populations et des produits du sol. Il affranchit le député des assujettis- sements de partis qui sont ou tyran- niques par leur dogmatisme, ou inco- hérents par la diversité de leurs membres. Il rend par là-même, à chaque élu sa pleine liberté d'examen et de déci- sion selon la variété des questions posées, sans autre souci que celui de l'intérêt public et avec soute sa res- ponsabilité personnelle. Il facilite la constitution des ma---.1 jorités et, partant, le fonctionnement du régime parlementaire que les partis, par leurs cadres fermés et intran- sigeants, rendent au contraire très difficile, comme on le voit par l'expé- rience des pays voisins. La vraie Figure du Bloc National De la Dépêche de S tras bo u rg : Quand les politiciens cléricaux nous parlent de la conservation des « cou- tumes et des habitudes » des -Alsa- ciens, ils trouvent mille raisons pour nous faire croire, que ce qu'ils veu- lent, c'est que la France n'oblige pas l'Alsace et la Lorraine à renoncer à des avantages qui constituent un pro- grès sur la législation française. Vous - allez voir ce qu'ils entendent par progrès. 'Une institutrice de l'é- cole Saint-Nicolas, à Hagueneau, a parlé à ses élèves de la liberté de conscience. Elle a défini cette liberté de conscience comme suit : La liberté de conscience est le droit que nous avons de croire ou de ne pas croire en une certaine religion. C'est aussi le droit de pratiquer ou de ne pas pratiquer une religion. La liberté de conscience est absolue. Reconnaître la liberté de conscience, c'est être tolérant. Rien à reprendre à cette définition si ce n'est qu'elle n'est pas très ortho- doxe au point de vue catholique,, puisque la religion catholique, pré- tendant être la seule vraie, n'admet pas qu'on puisse croire autre chose que ce qu'elle enseigne. Elle est en tout cas confo-rme à la « Déclaration des Droits de l'Homme » qui, sans contredit, constitue l'une des plus belles conquêtes de la Révolution Française sur le passé. L'institutrice de l'intérieur s'étant permis de définir la liberté de conscience, a donc encouru le cdurroux de nos cléricaux et dans l'organe de Strasbourg, ceux-ci lui font la leçon de l'élégante façon que voici : Est-oe que cette femme (en allemand le mot « Weib n a en ce cas un sens si gros- sier, que pour le traduire il faudrait recou- rir à des mots qui ne s'emploient guère N° 1.980 CE JOURNAL PARAITLEVÉNDREDI AVEC II DATE DIT LENDEMAIN LE NUMÉRO : là CENTIMES Adresser toute la Correspondance à l'Imprimerie ROCHE-JOURDAIN, 5, Avenu:: Carnot (Place de la-Liberté). AN NONCES Judiciaires et légales, la ligne. Réclames Annonces diverSes — 1 f. 1 f . 25 0 f.'75 - Un traite à forfait le Annonces continues élépht done. Il ....4.116 TOUT CE QUI CONCERNE LA RÉDACTION d o i t ê tre adre s s é à DL Val ère MA TIIÉ , R éda c t eur-Géran t Bureau du Journal, 5, Avenue Carnot dans la langue écrite), sait encore où elle en est au point de vue religion ? N'a-t-elle pas été avertie par ses supérieurs, quand elle vint dans la terre promise, où ne coule pas seulement le lait et le miel, mais même pour certains « libérateurs u des traitements spéciaux, qu'elle enseigne dans une école, d'après les lois locales encore basées sur la confessionnalité ? Cette personne, sait-elle, qu'elle n'a pas à enseigner à nos enfants des stupidités philosophiques, mais la vieille vérité chré' tienne -et la sages8e qui doit être leur compagne dans la vie ? Quelle significa- tion ces phrases stupides peuvent-elles bien avoir pour nos enfants ! Nous dou- tons grandement, qu'elle soit elle-même capable de saisir la portée de ces pharses. Tout comme la vérité, la conscience a elle aussi ses lois. Il n'y a pas de liberté absolue de conscience. Cette diatribe cléricale contre une femme qui ne mérite que le reproche d'avoir une conscience humaine, se termine dignement par une injonc- tion d'avoir à quitter l'Alsace. « Rues m i t ilen en a u s de in Elsass » . Avouons que de telles insultes à l'adresse d=une femme française nous font monter le rouge au front. Et ce sont des gens qui écrivent-de la sorte qui prétendent avoir la majorité des Alsaciens derrière eux Et c'est avec des gens de cet accabit que de pré- tendus démocrates prétendent pacti- ser I LA VIE MILITAIRE Le Service de 18 Mois On affirme que le Gouvernement a dé- cidé de poser la question de confiance au sujet de la durée du service militaire. Le Ministre de la Guerre aurait la très prochaine- occasion de déclarer formelle- ment à la Chambre quels Gouvernement ne peut accepter aucun autre projet que celui des dix-huit mois, sur lequel il s'est d'ailleurs déjà prononcé. Le général de Castelnau aurait fait une démarche près du Ministre de la Guerre pour obtenir une intervention énergique du Gouvernement en faveur du service de dix-huit mois. CHRONIQUE -LOCA [17 Républicains restons Unis ! Quelques-uns de nos lecteurs et amis se sont émus de certains articles parus dans La Ven dée Rép u b licain e , sous le pseudonyme F. M. E. Nous tenons, une fois de plus, à déclarer qu'à La Vendée Répub licain e — tribune publique ouverte à tous les républicains — chacun écrit sous sa responsabilité la plus absolue et que, par conséquent, les articles de notre collaborateur occasionnel n'engagent que sa personne. Pour ma part je déplore qu'à l'heure où l'union, entre républicains de toutes nuances, est, surtout aux Sa- bles, plus nécessaire que jamais, des attaques, d'où qu'elles partent, même lancées de bonne foi et sans animo- sité personnelle, puissent être dirigées- tontre de vieux et loyaux serviteurs - de la démocratie. La campagne électorale va s'ou- vrir dans quelques semaines : répu- blicains des Sables, serrons les rangs et apprêtons-nous à aller à la bataille" la main dans la main. A ce prix — mais à ce prix sente- ment — la victoire nous est assurée I VALÈRE MATITÉ.
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