Là ân, Vendée - Archives de Vendée

leurs chers disparus, à moins de les
livrer à la pernicieuse assistance pu-
blique, ce qu'elles ne veulent pas, pas
plus que ce n'est pour cette humilia-
tion que sont tombés leurs maris,
les pères de nos orphelins de guerre.
Quant à la loi sur les Pupilles de
la Nation, qui devait leur apporter sa
suprême protection, elle n'a été jus-
qu'ici qu'un leurre ; aussi, si les
pouvoirs publics n'apportent pas une
amélioration immédiate à la situation
de ces malheureuses victimes, nos
orphelins seront condamnés à la mi-
sère, alors qu'ils étaient en droit d'at-
tendre mieux de la Nation reconnais-
sante.
Pour parer à' cet état de chose,,,,la
Fédération Nationale, des veuves et
orphelins de la guerre, se propose
de faire porter à la tribune du Parle-
ment les revendications privilégiées
des veuves et des orphelins, de dépo-
ser et soutenir un projet de loi, ac-
cordant aux veuves de guerre une
pension digne de leurs charges, avec
une majoration de mille francs par
an, pour chacun de leurs orphelins,
et ce,„.jusqu'à leur majorité.
A cet effet, elle fait appel à toutes
les veuves et orphelins de guerre
pour l'aider dans la tâche qu'elle a
entreprise.
Pour tous renseignements, écrire,
Fédération Nationale des Veuves et
Orphelins de la guerre, 24, rue Tait-
bout, Paris (9') ; joindre timbre ré-
ponse.
Un Département heureux
C'est celui de Saône-et-Loire, si
l'on en croit les journaux de là-bas.
Une énorme baisse ayant une
grande répercussion sur toute la ré-
gion a été enregistrée à la Mire d'Au-
tun du 1• mars, dite du Printemps.
Des génisses valant 1.800 francs à la
foire correspondante de 1921, sont
cotées 800 francs, et tous les prix
sont à l'avenant.
Un autre fait qui ne s'était pas vu
depuis la fin des hostilités s'est pro-
duit à Longepierre, pays bon pro-
ducteur de lait, où les laitiers ont
mis le prix du lait à 30 centimes le
litre.
A Chaton et dans les gros centres
ouvriers du reste du département, le
lait se vend encore 70 centimes le
litre.
Poignée de Sable
Une fois encore — comme suite très
certainement à un discours d'une de nos
sommités autant politique que médicale —
des articles de la Ve ndée Rép u b l ica ine par-
lent de l'ami Seigneuret comme du Vatel
sablais.
J'accepte volontiers que le maitre d'hôtel
de Condé devait être un bon cuisinier,
mais il n'est malheureusement connu que
• pour sa mort tragique et non pour l'inven-
tion ni même la préparation de ses plats.
N'eut-il pas dû, puisque la marée ne
pointait pas à l'horizon, en auteur culi-
naire de talent, préparer un impromptu
de Chantilly au lieu de se' passer l'épée au
travers du corps'?
Là était son devoir, et Vatel eut peut-
être trouvé un plat nouveau tout en lais-
sant à la postérité un autre impromptu
aussi célèbre que celui de Versailles. Cet
excellent poulet Marengo, par exemple;
nous le devons aux fluctuations d'une
• bataille, et le cuistot de Napoléon, qui
cependant est presque oublié, fut en cette
- circonstance à la hauteur des événements,
et nous devons cependant garder son sou-
venir en raison du plat exquis dont il nous
dota.
Comparer Seigneuret à Vatel n'est donc
pas lui faire un compliment, surtout que
je soupçonne qu'il n'a nulle intention de
se passer son glaive au travers du corps.
Brillat-Savarin, certes, lui irait mieux ;
et la souvenance de certaines sauces déli-
catement onctueuses arrosant des chairs
au fumet délicat... houm il parfaitement
au point, grâce au talent du maître ès
eordon-bleu, me prouvent combien mieux
placée serait cette comparaison, plus exact
serait ce titre... et me rend impatient d'un
nouveau banquet.
La Chambre, à nouveau, a pris eu main
l'obligation scolaire. Des lois sont votées.
Pourquoi aux Sables de nombreux ga-
mins de cinq à treize ans ne fréquentent-
ils que la buissonnière ? — en l'espèce la
forêt des pins.
Pourquoi la polies, d'une part, les délé-
gués cantonaux, de l'autre, (ceux-ci ayant
une mission de confiance à remplir) n'ac-
complissent-ils pas de ce côté leur devoir
le pies strict'
Ce serait un bien pour cette jeunesse
inconsciente, et une salubrité morale à
donner à la forêt de La Rudeliére.
Simple question.
•
En quelle année sera construit le ter-
rain de sports ?
Les fonds sont votés, — depuis combien
d'années, déjà? — le terrain appartient à
la Ville ; c in q commiss io n s se so n t ré u -
nies ! (' . . . et la mise-en état non seulement
n'est pas achevée, mais n'est même pas
commencée.
Pourquoi le Conseil municipal, n'a-t-il
pas accompli ces travaux nécessaires et
qu i eusse n t déjà rapp o r té à la Vi l le ?
•
La semaine dernière, l'abondance des
matières avait empêché l'insertion de l'ar-
ticle ci-dessus. A ce sujet on pouvait au
contraire lire dans la réponse municipale
à la lettre des hôteliers, la phrase ahuris-
sante suivante :
Enfin, le Conseil municipal a spéciale-
ment attiré l'attention de l'autorité mili-
taire sur ce point que, dans le but de favo-
riser les sports, la Ville avait décidé la
création et l'aménagement dans la forêt
de La Rudeliére, de stades ou terrains de
jeux, pouvant être mis à la disposition
des troupes de la garnison, concurrem-
ment avec les sociétés sportives de la
Ville, et que ce projet q u i do i t ê tre m i s
p ro c h a in eme n t à ex éc u t io n (toujours la
même chanson) avait fait l'objet d'un em-
prunt de 25.000 francs. »
Si le Conseil municipal se figure que
l'autorité militaire compte comme lui que :
projet = exécution, il se trompe.
Cela ne retire rien à l'article précité;
comme eau au contraire depuis deux ans on
attend
•
du terrain de sports
chacun est en droit de- se demander si
c'est pour Pâques ou pour la Saint-Glin-
glin.
Pour ma part, ayant assisté à une dis-
cussion peu banale, le doute sur l'exécu-
tion rapide du projet s'impose pour moi
plus que jamais ; un crocodile m'accom-
pagnant en eut pleuré d'ahurissement.
Je ne vous la conterai pas, vous hurleriez
au paradoxe.
Trop de croix. *
Sous ce titre la eus t ice du 25 février y
consacre à son tour un article. •
Ars titre militaire il existe actuellement
30 grands-croix ; 222 grands-officiers ; 1.692
commandeurs; 11.552 officiers et 70.072
chevaliers.
Au titre civil : 97 commandeurs, 750
officiers et 3.652 chevaliers.
M. Rainaldy estime que c'est trop d'au-
tant que la loi de 1897 porte que le nom-
bre de croix de tous grades attribuées
sa n s tra i temen t ne pourrait dépasser :
2 grands-croix ; 5 grands-officiers ; 20
commandeurs ;" 375 officiers et 1.500 che-
valiers.
Ef la Ju s t ic e conclut :le maximum est
un peu dépassé 70.072 au lieu de 1.500.
ll y a erreur de la part de Montjoye le
signataire de l'article, les 70.072 croix
citées sont des décorations militaires, qui,
moins celles attribuées à l'ancienneté, ont
été payées avec du sang.
C'est la seconde série qu'il faut criti-
quer, celle dans laquelle se glissent des
personnalités du genre de celle-ci, relevée
par Vautel dans le Jo urn a l du 26 février :
Officier : M. Boelier ; président de la
ligue pour le retour à la terre, Paris.
Quelles relations peut posséder ce pari-
sien sylvestre (f) pour décrocher la rosette
rouge; celui-ci et autres négociants en
margarine si durement et spécialement
qualifiés par le député Archimbault?
Ah I que le ruban rouge était charmant
au revers d'un paletot... autrefois.
Gunmoux.
arrondissement des Sables-d'Olonne
Les Sables
Pleines Mers !le la Semaine
•
• rnatin atar
Samedi 11 mars 2 2 2,
Dimanche 12 — 2 47 :; 9
Lundi' 13 — 3 29 3 48
Mardi 14 — - 4 9 4 29
Mercredi 15 — 4 4S 5 7
Jeudi 16 — . 5 25 5 46
Vendredi 17 — ' 6 6 6 25
G rande Marée , 1 4 mars, à 4 h 29 soir — 118
Pupilles de la Nation
Le paiement des allocations aux Pu-
pilles de la Nation aura tien demain sa-
medi, de 9 à II heures et de 1 à 4 heures,
au bureau de la perception, rue des Jar-
dins.
Adjudication
L'adjudication publique des travaux de,
montage et d'aménagement d'une baraqué
pour logement des familles sans abri aura
lieu lundi 20 mars, à lé heures, salle de
la Mairie.
Les travaux prévus an devis estimatif
s'élèvent à 13.000 francs.
Produits Communaux de Février
Fourneau alimentaire : il a été vendu
47 portions à 0 fr. 50 ; 464 à 0 fr. 40; 818
à 0 fr. 30 et 759 à 0 fi'. 20, soit au total
une recette de 620 fr. 80.
LA VENI)EE .11EPUBLICAINE
Péage : (i navires jaugeant 7.245 ton,
veaux ont acquitté une taxe de 2.530 fr. 97.2
Poissonnerie :-.1e montant des ventes
s'est élevé à 522.860 fr. 75. La recette pour
la ville a été de15.685 fr. 90 (3 °/0) et de
10.758 fr. 30 (tables), au total 26.444 fr. 20.
Impôt sur Bénéfices commerciaux
Les contribuables assujettis à l'impôt
sur les bénéfices commerciaux sont tenus
de faire parvenir au Contrôleur des Con-
tributions directes, avant le 1" avril de
chaque année, la déclaration écrite de
leur chiffre d'affaires pendant l'année pré-
cédente, toutes les fois que ce chiffre dé-
passe la somme de 50.000 francs. A défaut
de déclaration dans le délai imparti, l'impôt
est majoré de 10 °/,.
Election au Conseil départemental
Le dépouillement des votes pour l'élec-
tion au Conseil départemental de quatre
membres de l'enseignement public a eu
lieu jeudi 2 mars.
Les quatre démissionnaires ont été réé-
lus sans concurrents. Ce sont MM.. Blan-
connier et Gibaud ; Chalard et Sacré.
Carnet de Naissance
Notre excellent camarade Valère Mathé
vient d'être l'heureux père d'une fillette
qui-a reçu le prénom de. Janine.
La maman et le bébé se portent bien.
Nous partageons la joie de M'°° et M.
Valère Mathé et nous leur offrons nos
plus sincères félicitations.
Nos Drapeaux
On sait que le 21-février les drapeaux et
étendards des régiments dissous -ont été
solennellement déposés au musée de l'ar-
mée en présence du maréchal Pétain, du
général Berdoulat, gouverneur militaire
de Paris, et du général Malleterre, direc-
teur du musée de l'armée.
La Vendée était représentée à cette cérémonie
par six drapeaux : ceux du 93°
régiment d'infanterie, du 293° de réserve,
du 83" territorial, du 337° de réserve, du
84° territorial et du 284° régiment du R. T.
Une délégation du 137° régiment (l'in-
fanterie de Fontenay-le-Comte escortait
les drapeaux.
Epaves dangereuses
Dans notre précédent numéro nous
avions signalé que des fusées d'obus con-
tenues dans une double caisse en bois
avaient été recueillies en mer et qu'il était
très dangereux d'ouvrir les caisses por-
tant la marque « Schneider-Le Havre ».
Deux de ces caisses sont venues au
commencement de cette semaine s'échouer
à la côte sur le territoire de la commune
de Longeville, et rime d'elles a été défon-
cée par les sauveteurs qui voulaient se
rendre compte de ce qu'elle contenait.
Par un bonheur inespéré aucun acci-
dent ne s'est produit. Nous recomman-
dons à nouveau la plus grande prudence
aux personnes qui viendraient à trouver
de telles épaves.
Sous aucun prétexte los boites ci-dessus
désignées ne doivent titre ouvertes. Les
fusées sont encore en excellent état et
leur, manipulation présente un danger
sérieux.
L'Inscription maritime, la Douane ou le
garde-côte devront être immédiatement
prévenus.
Ecoles Nationales Pro fessionnelles
Les épreuves du concours d'admission
dans les écoles nationales professionnelles
d'Armentière, Epinal, Nantes, Vierzon et
Voiron, auront lieu en 1922, le vendredi
30 juin.
Les candidats qui devront être âgé s de
12 ans au moins et 15 ans au plus, au
octobre devront se faire inscrire le 30
a vr i l a u p lus tard, à , la Préfecture du dé-
partement dans lequel ils désire-nt concourir.
Les demandes de bourse devront également
être déposées à la Préfecture av an t
l e 30 a v r i l .
Aviation Militaire
Les jeunes gens pris bon service armé
ou auxiliaire au Conseil de rsvision de là
classe 1922, exerçant une profession utili-
sable dans le personnel non navigant de
l'aviation (mécaniciens, ajusteurs, électri-
ciens, armuriers, horlogers, tourneurs,
soudeurs autogènes, chaudronniers, ra-
diotélégraphistes, dessinateurs, photogra-
phes, dactylographes,comptables,voiliers,
tapissiers, etc.), qui désirent être incorpo-
rés dans l'aviation sont invités à adresser
leur demande au Ministère de la guerre
direction de l'Aéronautique, 4° Bureau,
avantle 25 mars.
Les demandes devront être accompa-
gnées de tous certificats professionnels
ou références utiles (copies sur papier
libre certifiées, conformes par le Maire ou
le Commissaire de Police).
Le Dîner de la Mougette
Le prochain diner de la mougette des
Vendéens de Paris, aura lieu le 30 mars.
Il sera présidé par M. le sénateur Morand.
La Monnaie frappera
175 'millions de Jetons en 1922
D'après les chiffres officiels, la Monnaie
frappera 350 millions de pièces nouvelles
en 1922.
Ce chiffre se décomposera ainsi :
18 millions de piastres ou tentiennes de
piastre pour l'Inde- Chine; '
131 millions 'de pièces de bronze de
nickel (25, 10 et 5 centimes) d'une valeur
nominale de 13.600.000 francs;
175 millions de jetons (bronze d'alumi-
nium) pour la France, comprenant 25 mil-
lions de, pièces de 2 francs, 85 millions d e
pièces de un franc et 65 millions de pièces
de 0 fr. 50.
La distribution des jetons de bronze
d'alutniniurn de 0 fr. 50 vient d'être com-
mencée par la Banque de France'. Ils sont
échangés en rouleaux de 25 francs, soit
50 pièces.
8 millions de jetons de 2 {carres, 1 franc
et 0 fr. 50 pour Madagascar ;
8 millions de jetons de 1 franc et 0 fr. 50
pour Madagascar ;
10 millions de jetons de 2 francs, 1 franc
et 0 fr. 50 pour l'Afrique occidentale fran-
çaise.
En résumé, il y surs 260 millions de
jetons, dont 25 pour les colonies. La fabri-
cation des « jaunets » qui doit s'élever au
total à 425 millions de pièces, pour une
valeur de 400 millions de francs, sera
entièrement terminée en 1923.
Ce qui ne veut pas dire qu'à cette épo-
que les sales coupures auront été retirées
toutes de la circulation.
Les1VIareyeurs et le Chiffre d'affaires
Mareyeurs et expéditeurs de Bretagne
ont tenu dimanche à Quimper, leur as-
semblée générale, sous la présidence de
M. Henri Gadel, assisté de M. Berteil,
secrétaire général, représentant le préfet.
L'assistance comprenait plus de cent
délégués du commerce breton de la marée.
Sur l'unique question à l'ordre du jour,
l'impôt sur le chiffre d'affaires, des voeux
ont été émis tendant à la suppression de
cet impôt star des denrées aussi péris-
sables.
Frapper le poisson étranger d'une sur-
taxe et dégrever d'autant le comnierce du
poisson en France, ce serait, du coup,
supprimer la taxe sur le chiffre d'affaires.
Le président dit que, en bons citoyens,
mareyeurs et expéditeurs s'inclinent de-,
vent la loi mais ils demandent de ne payer
l'impôt que sur le net et non sur le brut ;
une proposition d'engagement par écrit
dans ce sens est adoptée à l'unanimité.
Le Prix du Lait
C'est au moment où le beurre subit une
baisse sensible que certaines laitières peu
scrupuleuses avaient émis la prétention
d'augmenter le prix du lait.
Grâce à l'énergique intervention du
sympathique Commissaire de police, dési-
rant établir une juste corrélation entre le
prix du beurre et celui du lait, ce dernier
vient d'être ainsi fixé, d'un commun ac-
cord :
Dans les crèmeries et revendeurs, 0 f. 90
le litre ; producteurs livrant à domicile,
0 fr. 80.
Il est bien évident que ces prix ne sont
que provisoires et que d'ici une quinzaine
de jours, nous pouvons escompter une
nouvelle baisse.
Et nous serons encore loin des prix de
Saône-et-Loire.
Classe 92
Dimanche 12 mars, à 10 heures, aura
lieu au café Riand, avenue de la Gare,
une réunion préparatoire pour l'organisation
du banquet de la Cinquantaine des
vieux conscrits de la classe 92 de la com-
mune des Sables-d'Olonne.
Les camarades des communes voisines
qui désireraient y participer seront ac-
cueillis avec plaisir.
Articles remis
Nous publierons vendredi prochain le
compte-rendu de l'intéressante réunion de
la Société des Combattants qui n'a pu
trouver place aujuurd'hui.
De même nos lecteurs trouveront dans
le même numéro le compte-rendu de la
séance du Conseil municipal du -9 mars.
Carnaval — Mi-Carême
Un passionné de la a vraie Franc, mitre
le Payré et La Gâchére, nous adresse la rom-
munication suivante :
Il est juste de constater que des effort
sérieux ont été faits par un grand nombre
d'établissements sablais, et que ces efforts
furent couronnés de succès. Cependant les
Sablais ont dû remarquer que, pour l'en-
terrement traditionnel du Carnaval, les
Chaumois ont surpassé les Sablais
La Chaume se propose, paru -la Mi-
Carême, d'envoyer un défi aux Sables. Qui
aura la Palme ? Une indiscrétion nous
permet d'annoncer qu'un grand nombre
de commerçants et marins Chaumois orga-
nisent, pour le '23 mars prochain, une
cavalcade sensationnelle.
Les Chaumois donnent, d'ores et déjà,
rendez-vous aux Sablais,_ place de la
Liberté, le 23 mars 1922, à 15 heures.
La réunion de tous lés bons vivants
Sablais et Chaumois consolidera les liens
d'amitié qui les unissent depuis longtemps.
Violences réciproques
Deux ménagères de La Chaume : M"- .
Brossard, née Anna Richard, 33 ans, rue
de' l'Epicerie et M" Leboucher, née Ga-
brielle Patins, 32 ans, même rue, ent
porté plainte réciproquement l'une à la
gendarmerie, l'autre au Commissariat,
pour violences légères.
Le tribunal correctionnel appréciera les
torts de chacune des belligérantes.
Commencement d'incendié
Dans la nuit de mercredi à jeudi, vers
t heure 10, un commencement d'incendie
s'est déclaré dans une baraque en plan-
elles, cours Dupont, et appartenant â M.
Leboucher, confiseur.
Quelques planches de la clôture, une
toile formant plafond et une petite partie
de la toiture ont été la proie des flammes ;
dégâts insignifiants.
On croit que le feu a pris naissance
près d'une caisse à charbons. Grâce aux
secours apportés par le% riverains — M—
Sarail, MM. Bruguière et Bertrand -- il S.
pu être circonscrit presque aussitôt.
La Toilette d'une Femme
'il y a cent ans
Ce que coûtait la toilette d'une femme
en 1820, un journal mondain de l'époque
l 'A lb um, va nous l'apprendre :
Faut-il à votre femme, dit-il, une robe
écossaise pour son lever, cela 'vous
contera- 6 50
Une redingote de mérinos, pour
les courses du matin
750
Une robe à guimpe et de maralinette
pour le dîner
16 »
Une robe de velours pour aller au
concert ou en soirée privée 13 50
Un pardessus en satin pour aller
au bal
15 »
Et un pardessus en crêpe, à autres
usages
12 50
Ajoutez à cela :
Quatre ou cinq robes de fantaisie,
à10. fr. l'une
Un cachemire de Lyon
Douze paires de souliers en prunelle,
en peau de chèvre, à satin,
à 2 fr . 25 l'une •
Quatre chapeaux ornés de lieurs
50 »
38 »
27 »
ou de faux marabouts, à 12 fr. l'un 48 »
Douze paires de bas à jours, à 2 fila
paire
24 »
Douze paires de bas, longs et
courts, à 1 fr. 50 la paire 18 »
Quatre bonnets de fantaisie, à 6 fr
l'un
24 »
Soit un total de 300 francs pour l'année,
ce qui fait 25 francs par mois.
Et pour que les lectrices ne puissent
pas mettre en doute l'exactitude de ses
chiffres, l 'A l b um donne l'adresse du magasin
à la mode où elles pourront se procurer
lesdits objets au prix indiqués. -
« Qu'on aille, à l'enseigne du Pa u -
v r e D ia b le , rue et galerie Montesquieu, au
Palais-Royal, sous les galeries de bois ».
Or, le P a u v re D ia b le était le premier an-,
cêtre de nos grands magasins de nouveautés.
0 charrues de l'ère de CoCagne 1 Une
femme, si modeste soit-elle, habillée pour
300 francs par an : 300 francs par jour répondrait
mieux, me semble, au prix et aux
exigences du moment. .
AVIS A RETENIR
Li. DIRECTION DE Ln GRANDE PHARMA-
CIE DE PARIS, 31, rue des Halles et rue
Travot, a l'honneu• de pr, i, tir sa nombreuse
Clientèle que la Itharnuirie RER OUVERTE
TOU,E LA JOURNÉE, 1,S DI És t JOURs.
FÉRIÉS.
Inscription des Voyageurs
Messieurs les Hôtelie'rs et Propriétaires
de Maisons garnies trouveront à l'IMpri-
merie du Journal des Bulletins de Voya-
geurs, dont l'inscription est prescrite for-
mollement., Par commande de 500 exem-
plaires, les bulletins seront imprimés au
nom de l'Hôtel ou de la Maison, garnie,
sans augmentation de prix,
Les Reg is tres d 'Inscr ip t io n des Voy a-
ge urs sous forte couverture parchemin
sont également en vente.
Grand Café des Bains et du Pierrot
Tous les dimanches et fêtes, de 5 heures
à 7 heures : Apér i tif- Co ncer t .
Debuts -des Concerts symphoniques
sous la direction de M, Merlet, le dimanche
12 mars. Le soir, à 8 h. 1/2, Bal
comme les dimanches précédents.
Accidents du Travail
M. Marcel Huguet, 26 ans, rue Mon-
tauban, à La Chaume, charpentier de
navires à l 'Esp o ir Sa b la i s : entorse an
pied droit. 15 jours d'incapacité (D' Marchand).
Le jeune Pacifique Crémet, 15 ans,
serrurier chez M. Guertin : plaie à l'avant-
bras gauche par engrenage. 12 jours d'in-
capacité (D" Jolly).
A NOS ABONNÉS
Tout c hangement d 'adr ess e en cours d 'a bon -
n emen t do i t ê t re accompagn é de l 'envoi de
60 dentimes e t d 'un e de s dern i ères b and es ,
même lo rs qu 'i l a é t é s t ipulé d ' avan ce au mo -
m en t de l ' abonnemen t .
Olonne
Obsèques de deux braves. — Mardi
dernier, sur les 10 heures, ont eu lieu les
obsèques de deux de nos compatriotes
exhumés du front : Georges Rabaud,
sous-officier du 137° de ligne, mort au
champ d'honneur à Cornillet, en Champa-
gne, le 15 juillet 1918, domicilié à La Pe-
tite Barclinière ; et Florimond Massuyeau,
du 74° de.ligne, tué glorieusement à Sancy
dans l'Aisne, le 14 septembre de la même •
année.
Les deux cercueils, venus le matin en
gare d'Olonne, avaient été déposés à la
Mairie, en attendant l'inhùmation, qui a
eu lieu à_14 heures en présence furie
foule considérable accourue de toutes les
parties de la commune.
Sur le bord des tombes, M. Valère Ma-
thé a prononcé les paroles d'adieu:
Nous renouvelons aux familles Rabaud
et Massuyeau, l'expression de nos plus
vives condoléances.
— Tombé dans un puits. — Mardi,
sur les 16 heures, le jeune Marie Martin,
18 ans, domestique chez M. Rideau, du
bourg, était occupé à pomper de l'osa,
dans le jardin de ses patrons, Su lieu dit
Zonais. Soudain les pierres sur lesquelles