Là ân, Vendée - Archives de Vendée

des lettres. Car mon stylo déniait fort '
paraît-il à M. Durand.
Sans blague ! s'occupe-t-on jamais
de celui conçu par nombre d'archi-
tectes modernes qui nè rivalisent
même pas avec le plagiaire Soufflot
pour la lourdeur sommifere à l'excès
de leurs oeuvres ?
On lève parfois les yeux, c'est pos-
sible... et l'on passe...
Et d'abord M. Durand, me dit-on,
fait un tableau émouvant de la soli-
darité .municipale. Ce serait cette
solidarité même, qui l'aurait incité à
prendre la plume comme jadis cer-
tain auteur espagnol, Cervantès pour
ne pas le nommer, fit prendre la
lance à un de ses héros pour la dé-
fense du droit outragé.
Que c'est beaul L'Edilité Sablaise
serait, d'après M. Durand, composée
de frères siamois unis par l'esprit
(saint, sans doute) développant à un
tel degré la spiritualité collective, que
le génie de l'un ferait le génie de
l'autre, et donnerait à penser, fait
plus grave, que si l'un de nos Con.,
seillers était jamais atteint d'un ver-
tigo quelconque (cc que l'on pourrait
craindre aujourd'hui), l'ensemble du
Conseil s'en ressentirait immédiate-
ment.
pas
C'est touchant, ne trouvez-vous
Bief la Fraternité — avec le plus
grand F possible — serait la cause
seule, de cette prise d'arme ; je pense
au contraire qu'une de mes phrases,
exprimée cependant de façon aussi
anodine que possible, en fut la véri-
table raison.
Le changement éventuel du décor
autour d'un monument élevé au Bar
des Roches, voilà où est la -question,
n'est-ce pas ?
Quoique ne possédant pas le prix
de. Rome... des lettres je m'explique
donc.
Vous n'êtes pas sans ignorer, M.
Durand, combien le tracé des quar-
tiers neufs fut raté, avec cette idée
fixe que la Ville devait toujours s'ar-
rêter à un point déterminé.
De là cet étranglement ridicule du
Remblai entre la rue Guynemer et la
Tour Rouge ; de là, aux lieu et place
de grandes avenues nécessaires à
l'extension de la Ville, et partant du
Remblai pour aboutir route de Tal-
mont, par exemple, ces voies qui
s'arrêtent à une seconde barrière de
Chine en donnant comme perspec-
tive l'élégance d'une porte de prison.
C'est joyeux, c'est gai, et si cette
esthétique vous plaît, moi pas.
Donc — et voilà le point sensible
— l'extension de la Ville jusqu'à Tan-
chet doit être prévu, et le jour où le
prolongement du Remblai sera un
fait accompli, votre monument, su-
perbe certainement et d'agréablê fac-
ture (une fleur en passant) actuelle-
ment à sa place, au milieu d'une côte
sauvage, serait alors comme un poil
de chimpanzé sur du bouillon, à tette
enseigne que son déplacement s'im-
poserait.
En passant, un mot. Vous préten-
tendez, dit-on, que je veux être mé-
chant (où quelque chose d'approchant),
l'explication trop tardive ci-dessus
vous est un exemple du contraire.
Vous me forcdz à m'expliquer, je le
regrette, vous devinez pourquoi 1
Il faudrait donc, dis-je, déplacer un
jour votre oeuvre, pour la mettre où?
Place de Strasbourg ? ou la situer
plus loin encore, sur cette pointe s'al
longeant devant la maison du garde-
forestier
La première perspective, (c'est le
cas d'employer ce terme, ou jamais)
vos collègues conseillers municipaux
l'ont condamnée avec vous et lors-
qu'en sera dévoilée la raison, le pu-
blic en restera certainement fort sur-
pris.
En tout cas votre même projet ne
serait plus à sa place ; resterait donc
le deuxième emplacement ; eh bien,it
ne me déplairait pas, si malheureu-
sement le lieu n'en était trop éloigné.
C'est qu'en effet il est à remarquer
que les plus beaux calvaires sont
situés loin des agglomérations, et que
la raison primordiale de leur édifica-
tion est presque toujours la beauté
du site.
Et bien là, sur cet angle de rochers
battu de deux côtés par la tempête,
lieu de pèlerinage des plus émou-
vants, votre beau talent pourrait y
élever un monument grandiose et de
belle envolée.
(Fumez-moi ce bouquet au passage,
ce sont des parures).
Mais n'insistons pas. Lieu- trop
éloigné, vote effectivement accompli,
et incompétence artistique de ma part;
car M. Durand comme certain de ses
collègues du Conseil, parodie là pa-
role bien chrétienne : hors de l'église
pas de salut ; par : hors des artistes
pas de compétence.
Je termine, M. Durand, cette ré-
ponse un peu longue, en vous assu-
rant que-ne vous ayant pas lu, je ne
vous lirai pas, et cela pour différentes
raisons, - dont la première est quo
j'ignore votre feuille ; qu'ensuite —
persuadé que vous n'avez pas pris la
mouche en-même temps que-la plume
— si vous êtes le scribe de l'épitre,
vous en êtes moins l'auteur et nulle-
ment l'instigateur ; et qu'enfin, n'a-
yant cru connaître en vous M. Du-
rand, qu'un homme de tact et d'édu-
cation, je tiens à garder cette impres-
siôn, avec celle de l'homme d'esprit
et de talent que je prenais plaisir à
fréquenter.
(Dernier bouquet. En effet, n'est-,ce
pas M. Durand que nous n'employons
pas le même langage ?)
Gun.Loux.
P.-S. -- Au I, M. Durand, ayant .lemandé
à dilfereines reprises la réfection du porche
de l'église Notre-Darno, et relu sans
ne croyor-coca pas quo cul rr rniti
ler municipal, doublé lisp.. ne
vous imposerait pas a cuire min
AU COMITÉ DÉS FÊTES
Dans une récente réunion, le Co-
mité des fêtes et Syndicat d'initiative
a abordé résolument les grandes ques-
tions intéressant la vitalité de notre
Plage et de très heureuses décisions
ont été prises.
C'est ainsi que les cartes de sous-
criptions porteront un numéro don-
nant droit au -tirage d'une tombola
gratuite, comprenant de superbes lots,
offerts par de généreux donateurs ;
en outre un bon à lot d'un tirage
financier fera naître l'espoir de ga-
gner un million avec 10 francs.
En ce qui concerne la publicité, de
grandes affiches-réclames avec vues
de la Plage et costume local seront
api:isées dans toutes les gares de
France (le Comité aura à choisir
entre plusieurs maquettes); la publi-
cité s'exercera encore par des papil-
lons, guides 'illustrés, indicateurs de
chemins de fer, qui tous affirmeront
les beautés et avantages de notre
Plage, la plus belle de France.
Nos visiteurs apprendront que nous
pouvons leur offrir tout le confort
moderne : hôtels nombreux, villas et
maisons meublées; casinos, théâtres,
cinémas, cafés (avec orchestres d'éli-
te), dominant la mer, fêtes durant
toute la Saison ; eau stérilisée par
l'ozone, assurée en abondance; bains
chauds (eau de mer et douce), gaz,
électricité, et enfin, par-dessus tout,
la vie à prix modérés.
La splendide revue L e Grand To u-
r ism e , qui paraît mensuellement, con-
sacrera à la Ville des Sables son nu-
méro du 1er mai ; le texte sera signé
de notre confrère Jean Mauclère, qui
a déjà écrit de si jolies pages sur
notre superbe Plage.
Enfin le Comité vient de passer: un
marché pour 2.000 cartes-panneaux
(panorama de la ville) avec M. Arniaud,
photographe; cette édition artistique
sera en vente dans les bibliothèques
des gares des différents réseaux et le
bureau du Syndicat en tiendra à la
disposition du public.
Comme on le voit, le Comité des
Fêtes apporte cette année une réno-
vation complète.
Mais, pour mener à bien la tâche
entreprise, il lui faut de l'argent,
beaucoup d'argent. Nous continue-
rons donc de faire appel à la géné-
rosité de tous nos compatriOtes : com-
merçants, hôteliers, loueurs en gar-
nis, pour venir apporter leurs larges
souscriptions au Comité des Fêtes.
C'est du reste leur propre intérêt.
Plus nous recevrons de baigneurs,
plus leurs recettes augmenteront.
Pornichet, Station Climatique
Suivant une information -d'un de
nos confrères, le Conseil supérieur
d'Hygiène a donné un avis favorable
à l'érection de la plage de Pornichet
en station climatique.
Le Ministre doit ratifier sous peu
LÀ VENDÉE IIEPIJBLICAINE
cette décision, et le décret d'érection
Pourrait être rendu, en temps voulu,
pour que la taxe de séjour poisse
être perçue dès la saison prochaine.
Chambre de Commerce
Les membres de notre Chambre de
Commerce ont tenu leur: réunion men-
suelle le 27 mars.
M. Dupain, président,- a présenté le
compte rendu sommaire de la réunion
des Chambres de commerce Maritimes et
celui de l'Assemblée des Présidents des
Chambres de Commerce auxquelles il avait
été délégué les 6 et 7 mars.
Il a donné lecture d'une lettre de Prési-
dent îles Armateurs de chalutiers à vapeur
de La Rochelle, relative aux conséquences,
désastreuses pour l'armement à la pêche
française de l'introduction dans notre pays
du poisson d'origine étrangère. Un décret
de M. le Ministre des Finances, en date
du 9 mars, a donné satisfaction à cette lé-
gitime revendication, appuyée par - les
Chambres de Commerce, e n élevant le
coefficient des droits de douane sur le
poisson frais de mer de 2 à 3.
Après communication des questionnai-
res reçus, la Chambre a précisé le texte
des réponses à adresser a l'Union Fédé-
rale des anciens combattants, à la Cham-
bre syndicale de l'Automobile et au Comité
d'études et de défenSe fiscale.- -
Elle a décidé de transmettre aux Minis-
tres intéressés le texte d'un voeu de l'Union
des Commerçants de Luçon, relative à
l'application de la taxe sur le chiffre d'af-
faires aux colporteurs et marchands am-
bulants étrangers et demandant une pro-
mulgation d'urgence du décret d'applica-
tion de la loi du 31 décembre 192l, en ce
qui les concerne.
Rappelant à ses collègues la mise en vi-
gueur à partir Mi 1- avril, de la nouvelle
taxe sur les cartes d'identité profession-
nelle des voyageurs de commerce, il a été
indiqué que le nombre d'attestations déli-
vrées au Secrétariat depuis la création (le
cette carte était de 261.
La Chambre a délégué son président,
M. Dupain, pour la représenter aux réu-
nions données par la Chambre de Com-
merce de La Rochelle, à l'occasion du
bi-centenaire de sa création et auxquelles
doit assister M. le Président de la. Répu-
blique le 31 mars.
Une liste communiquée par M. le Mi-
nistre du Commerce de tous les attachés
et agents commerciaux en fonctions à l'é-
tranger au 1- mars 1922, sera tenue au
Secrétariat de la Chambre à la disposition
de tous les commerçants qui désireraient
la consulter.
En terminant et après examen de la
correspondance reçue depuis la précédente
séance, il a été décidé que le stock des
coupures retirées à nouveau de la circu-
lation, comme hors d'usage, serait inci-
néré comme précédemment à l'usine à gaz
de notre ville après contrôle et vérifica-
tion.
- La prochaine réunion a été fixée au
vendredi 28 avril.
Une invamien de Pieuvre ruine nos Petheurs
M. Bronkhorst, directeur de PInscrip'-
tion maritime, à Quimper, s'est rendu sur
la cèle nord du Finistère, aux fins d'en-
quête sur les destructions de poissons
causées par les pieuvres.
Pendant 4 jours, à bord du garde-pêche
Pe tre l , il a visité les différents ports cô-
tiers : Roscoff, Primel, Plougasnou, Téré-
nez, Locquénolé, etc., interrogeant les
pêchOurs pratiquant. des pêches d'essais,
se livrant à des expériences, cherchant
des moyens de parer au fléau.
C'est qu'aussi bien une grande détresse
pèse sur les marins de la côte, notamment
à Rosroff. Toute la pêche, cette année a
été dévorée et le mauvais temps détruisant
les filets a achevé le désastre.
Pour la plupart des pêcheurs, cette an-
née a été une ruine complète et, dans leur
découragement, ces braves gens e n v i s a -
ge n t l'abandon d'un métier qui ne leur
rapporte que fatigues et la misère.
L'invasion des pieuvres a des précé-
dents.
En 1899, elles ravagèrent tous les crus-
tacés, dévorèrent presque tout le poisson.
Puis, une violente tempête survenant,
elles furent jetées à la côte en telle quan-
tité qu'il fallut les enfouir.
C'est à cette époque que se réédita le
drame décrit par Victor Hugo, dans les
Tr av a i l le u rs de la Mer .
Le dundee dunkerquois Sa in i-P ie rre- de -
Ca la is , ayant fait naufrage, les hommes
purent être recueillis, mais le capitaine,
enlacé par les pieuvres, fut littéralement
dévoré jusqu'aux os.
L'invasion de 1921-22 ne le cède en rien
à celle de-1899, avec cette seule différence
qu'il n'y a pas eu de»victime humaine.
Il n'y a rien à faire contre le fléau. L'em-
ploi de cartouches de dynamite serait plus
néfaste pour les poissons que pour les
pieuvres qui se tapissent au creux des
rochers „ fondent fondent sur les crustacés, qui
sont lem proie préférée.
Les poissons échappent plus facilement
aux pieuvres qui, d'ailleurs, trouvent un
ennemi redoutable clans le congre. C'est
ce qui explique que la pieuvre constitue,
pour les pêcheurs, une excellente s boette
pour la capture du congre.
Mais quand les poissons sont pris dans
les filets,--les pieuvres qui s'y font cap-
turer également dévorent tout.
On a parlé d'assimilation entre le fléau
de cette année et la grande crise sardi-
nière de '1902-1903. Cela n'est pas soute-
nable. Les pieuvres ne ravagent que le
poisson côtier et les bateaux de haut bord,
qui sont allés pécher au large, ont lait des
récoltes voisines de la moyenne.
ELes pêcheurs à la sardine ont des dé-
penses énormes de rogue, tandis que le
, pêcheur de crustacés, de langoustes, de
poissons divers n'a que peu de frais d'amor-
ces.
Quoi qii'il en soit, en 1920, le gain
moyen d'un maielot,"qui était de 400 francs
par mois, est descendu, au cours de la
campagne 1921-22, à 15 et 10 francs par
mois.
En février, ce gain est' remonté à 50
francs par mois pour un tiers et à 80 francs
pour les deux autres tiers.
Il est juste d'ajouter que la cause de
l'augmentation du gain, en février, est
due à ce que le prix de là langouste e
passé de 8 francs à 12 francs le kilo.
On pense, mais rien n'est moins cer-
tain, que le fléau a atteint son point culmi-
nant et ne tardera pas à décroître.
S'il n'en était point ainsi, il n'y aurait
aucun remède, comme nous l'ayons dit
plus haut.
Pour remédier à la grande misère ac-
tuelle, d'aucuns envisagent — des démar-
ches sont mêmes faites en ce sens — le
vote d'une subvention par le Parlement.
Il faudrait, malheureusement, plusieurs
centaines de mille francs à répartir entre
les pêcheurs de la côte.
Une autre solution serait d'attribuer
cette subvention à la coopérative des pê-
cheurs, de façon à pouvoir renouveler le
matériel.
Il faudrait surtout essayer de changer
la mentalité des pêcheurs, c'est-à-dire les
déshabituer de la « pêche du clocher »
pour la pêche en haute mer, la a pêche
hauturière s.
M. Bronkhorst va partir pour Paria, au
ministère où, sans douté, il préconisera
une solution. ,
E. PETITCOLAS.
La fin d 'u n Sorc ier
Nos lecteurs se rappellent que dans
l'affaire de Saint-Georges-de-Pointin-
doux, le « sorcier » Henri Thernazeau,
de La Roche-sur-Yon, avait encouru
certaines responsabilités.
C'est lui qui avait "été consulté par
Aimé Bonnamy, le beau-frère de Bar-
beau, assassin présumé du jeune
Chaillot. Thomazeau aurait déclaré à
Bonnamy que Barbeau était bien en-
sorcelé et qui plus est, ensorcelé par
un membre de la famille Chaillot.
Le sorcier, inculpé d'exercice illégal
de la médecine par le parquet, avait
été convoqué jeudi matin, au Com-
missariat de police de La Roche-sur-
Von, afin d'être interrogé sur les dé-
lits qui lui étaient reprochés.
C'est alors qu'il échappa aux agents,
leur disant qu'il allait chez lui, pour
prendre et leur montrer son diplôme
de l'école de massage ale Paris, di-
plôme qu'il ne possédait point, en
réalité.
Une fois dans sa maison, Thoma-
zeau menaça les policiers en exhibant
son fusil ; puis, quelques minutes
après, il se donna la mort.
Alors, entourés de nombreux cu-
rieux, les agents, armés jusqu'aux
dents, commencèrent le.siège du nou-
yeau « fort Chabrol » et ce n'est que
vers 1 heure et demie de l'après-midi
que de courageux voisins, pénétrèrent
chez le masseur qui, désormais bien
inoffensif, gisait au milieu-d'une mare
de sang-.
Thomazeau, âgé de 51 ans, était un
alcoolique qui, par moment, effrayait
ceux qui l'entouraient. Il y a un an,
il alla faire une cure de quelques
mois à La Grimaudière et depuis il
avait plusieurs fois manifesté le désir
de se tuer.
La perspective de sa prochaine
comparution devant le tribunal cor-
rectionnel a dît être l'unique cause
de sa lugubre détermination.
Pleines Mers de la Semaine
ancnse ie heure matis soir
t'amedi 8 avril 0 58 1 23
Dimanche 9 1 46 2 8
undi 10 — 2 28 • 2 50
Mardi 11 — 3 10 3 29
Mercredi 12 — 3 49 4 8
Jeudi 13 — 4 28 4 47
Vendredi 14 — 5 6 5 23
G rande M a rée , 13 avril, à 4 4 28 mat. — 113
„
Lee.4 ans. tale v
Paiement des Allocations
Le-paiement des allocations aura lieu à
la Mairie, de 13 à 17 heures aux dates
suivantes :
Assistance aux vieillards, infirmes et
incurables, le mercredi 19 avril ;
Assistance aux familles nombreuses, le
jeudi 20 avril.
Avis Urgent
Le Maire de la Ville des Sables-d'Olonne
a l'honneur de prévenir les jeunes gens
de la classe 1922, et les ajournés des
classes 1920 et 1921, de vouloir Lien
passer à la Mairie (bureau de l'Etat-Civil)
pour y recevoir une fiche les concernant,
au sujet de leur affectation dans les corp;
de troupe, afin qu'ils puissent adresser de
suite leur dossier à M. le Commandant du
Recrutement à La Roche-sur-Ton.
L'A djo in t dé lég u é , A. PETIT.
Produits Communaux de Mars
Les droits de péage ont été. perçus sur
9 navires jaugeant 8.360 tonneaux et ont
produit 3.279 fr. 74.
Fourneau alimentaire : 102 portions à
0 fr. 50; 570 à 0,40; 1.334 à 0,30 et 836 à
0,20. Total 846 fr. 40.
Vente de Pins
Nous rappelons que le samedi -19 avril,
à 2 heures, salle de l'Hôtel-de-Ville, aura
lieu la vente sur pied de 570 pins de la
forêt de la Rudelière. Mise à prix : 8.000
francs ; enchères, 50 francs ; cautionne-
ment, 300 francs.
Les Vacances de Pâques
Pour répondre au désir qui lui a été
exprimé, M. le Ministre a décidé que cette
année, dans tous les départements, les
vacances de Pâques seraient fixées pour
les écoles élémentaires et maternelles, du
vendredi 14 avril au samedi 22 avril inclus.
Ces vacances seront ainsi supérieures
de deux jours à celles prévues par Fe rè-
glement scolaire 'modèle.
Le Tigre en Vendée
On annonce l'arrivée en Vendée, dans
ces premiers jours d'avril, de notre éMi -
nent compatriote, M. Georges Clemenceau,
qui séjournera dans son humble villa de
Sui nt -Vincent-sur-Jard.
Héros Vendéens
Au plus fort de la bataille de Verdun,
en juin 1916, 63 soldats vendéens, appar-
tenant au 293• régiment d'infanterie, sont
restés ensevelis sous les ruines du poste
118, près de Thiaumont.
Trois de nos compatriotes étaient dans
l'affreuse mêlée : l'adjudant Hervouet, qui
y trouva la mort; les soldats Clément
Bertrand, le peintre-décorateur et Prudent
Bertin, de La Chaume, qui sortirent de la
fournaise, gravement mutilés.
Sur la demande de M. Fontaines, député
de la Vendée, ces glorieuses ruines —qui
resteront le tombeau de nos héros ven-
déens — viennent d'être classées comme
monument historique.
Ecoles d'Arts et Métiers
Aux termes de la nouvelle réglementa-
tion le concours comprend :
1 Un examen probatoire, subi au cheflieu
de chaque département ;
-â, Le concours proprement dit qui a lieu
au siège de chaque école Nationale d'Aria
et Métiers et dont les notes interviendront
seules dans- le classement définitif des
candidats.
Les épreuves de l ' ex amen p ro ba to ire
auront lieu les 14, 15 et 16 juin 1922.
Ces épreuves sont éliminatoires.
Le concours proprement dit aura lieu
à une date qui sera fixée ultérieurement. •
Les demandes d'inscriptions au concours
accompagnées des pièces réglementaires
ainsi que les demandes de bourses, doi-
vent être adressées au plus tard le 30 avril
1922, à la Préfecture du département dans
lequel le candidat est légalement domicilié.
Syndicat des Marais de La Gâchère
Une réunion générale extraordinaire du
' Syndicat des Marais de La Gâchère aura
lieu, salle de la Mairie d'Olonne. diman-
che prochain, 9 avril courant, à 4 heures
précises du soir (heure nouvelle).
Objet de la réunion. 2— Réfection de
l'Epi nord du havre ; Curage de la rivière.
La Tempête
Samedi dernier, au petit jour, le dundee
La Marse i l la ise, armateurs Couilbaud et
Buteau, monté par cinq hommes d'équi-
page, dont Buteau, se présentait pour
rentrer au port des Sables.
Fatigué par une nuit très dure, le man-
que de voilure emportée par la violence
du vent et craignant d'être jeté à la côte,
l'équipage mouilla en rade et demanda du
secours. Le bateau de sauvetage sortit
aussitôt et embarqua les hommes; peu
après la Je u n e -Mar t h e porta une voilure
au bateau désemparé qui put ainsi.rentrer
au port par ses propres moyens.
La tempête continuant, les bateaux e n
mer s'empressèrent de rallier le port, si
bien que lundi, on était sans nouvelles
que d'un le Généra l- So n ia , qui sur le soir
faisait savoir qu'il était en relâche à l'île -
d'Yeu.
Ce coup de temps très violent_ n'aura