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L’InfoSites<br />
Journal interne d’information du <strong>CHC</strong><br />
Périodique trimestriel - Septembre 2009 - n° 70 - Bureau éditeur : 4000 Liège 1 - Bureau dépôt : Liège X<br />
Services pp 1-8<br />
Le service de PMA<br />
certifi é ISO 9001-2008<br />
Les gens pp 9-12<br />
La médiation<br />
interculturelle :<br />
pour que la langue<br />
et la culturelle ne soient<br />
plus des obstacles<br />
Institutionnel pp 16-20<br />
Ste-Elisabeth<br />
Travaux : la campagne<br />
2009-2011 est lancée<br />
Nouvel hôpital pp 1<br />
Projet médical adopté<br />
et scénario choisi<br />
St-Vincent<br />
Nouveaux locaux pour<br />
l’hôpital de jour<br />
n Catherine Marissiaux<br />
Depuis le 6 juillet, l’hôpital de jour occupe l’ancienne<br />
unité de pédiatrie. Il compte 22 lits et 6<br />
fauteuils, et accueille une patientèle adulte et pédiatrique,<br />
tant médicale que chirurgicale. C’est dire<br />
si l’activité est variée. A noter que l’activité pédiatrique<br />
est regroupée sur 3 jours de la semaine, ce<br />
qui permet de mieux prendre en charge les petits<br />
patients. L’hôpital de jour bénéfi cie de son parking,<br />
tout proche du bâtiment, ainsi que d’une entrée et<br />
d’un accueil propres, ce qui est grandement apprécié<br />
des patients. Le service est maintenant relié au<br />
bâtiment central par un nouveau couloir, le couloir<br />
des papillons, qui relie l’hôpital de jour au bloc opératoire<br />
sans plus passer par la polyclinique. Si le<br />
service est un peu plus éloigné du bloc, le lien est<br />
plus direct et plus rapide.<br />
Enfi n ! et Cela valait la peine d’attendre sont les<br />
deux phrases qui résument le mieux le sentiment<br />
général de l’équipe, heureuse de travailler dans des<br />
locaux plus spacieux, plus ergonomiques. L’équipe<br />
est aux anges. Rita Thonnon, la chef d’unité, se<br />
réjouit de travailler dans ces nouveaux locaux,<br />
mais également de la collaboration avec Christiane<br />
Steigers, référente pour la partie hôpital de jour<br />
pédiatrique. Rappellez-vous : lorsqu’on a transféré<br />
l’hospitalisation pédiatrique vers l’Espérance, trois<br />
infi rmières pédiatriques ont choisi de rester et d’assurer<br />
l’activité d’hospitalisation de jour pédiatrique.<br />
Aujourd’hui, Christiane Steigers, Jeannine Clette et<br />
Géraldine Kersten ont rejoint l’équipe de l’hôpital<br />
de jour. Il existe une excellente ambiance dans le<br />
service, le jumelage des deux équipes s’est fait facilement,<br />
parce que nous partageons la même philosophie<br />
des soins : mettre le patient au centre du<br />
processus, commente Rita Thonnon. Aujourd’hui, le<br />
service est superbe, et nombre de gens nous disent<br />
qu’il y règne beaucoup de sérénité. Un compliment<br />
qui fait plaisir à toute l’équipe, manifestement. La<br />
collaboration avec le Dr Longerstay, anesthésiste<br />
et responsable de l’hôpital de jour, est également<br />
excellente.<br />
La semaine du déménagement, tout le monde a<br />
mis la main à la pâte, sans aucune distinction de<br />
métier. Si le service a pu ouvrir dans les temps,<br />
c’est grâce à une collaboration et un respect mutuel<br />
de tous les intervenants. Rita Thonnon profi te<br />
de l’occasion pour remercier l’équipe pluri-sites,<br />
pour son travail et sa fl exibilité ; le service technique<br />
de St-Vincent, pour sa patience malgré les<br />
nombreuses sollicitations ; les infi rmières de l’unité<br />
C+D, qui ont accueilli les patients de l’hôpital de<br />
jour pendant la semaine de déménagement ; toute<br />
son équipe, y compris les bénévoles attachées au<br />
service, qui s’est transformée en équipe de déménagement,<br />
bricolage, entretien et décoration ;<br />
Patricia Defl andre et l’équipe entretien, pour leur<br />
collaboration précieuse ; Stéphanie Paul, architecte<br />
d’intérieur, responsable du projet et Sabrina Lava,<br />
directrice, qui les a bien soutenues. Un merci tout<br />
spécial à Christiane Steigers, qui a joué au chef<br />
d’orchestre pendant les travaux, ainsi qu’à Jeannine<br />
Clette, aide-logistique, et Géraldine Kersten qui<br />
ont poursuivi l’activité d’hôpital de jour pédiatrique<br />
durant les travaux. Elles assistaient à la transformation<br />
progressive de leur ancien service, alors<br />
qu’elles devaient en faire le deuil. Vraiment, elles<br />
m’ont épatée, poursuit Rita Thonnon.<br />
De gauche à droite, une toute petite partie de l’équipe,<br />
photographiée pendant les vacances : Petra Gielen, Marie-Rose<br />
Cleeren, Audrey Yans et Rita Thonnon. Absentes lors de la photo :<br />
Jeannine Clette, Danielle Gransaert, Régine Grégoire, Géraldine<br />
Kersten, Cathy Lowette, Coralie Martens, Bernadette Picard,<br />
Roberte Simaels, Christiane Steigers, Marina Vossen
Services<br />
Sommaire<br />
Services<br />
1 St-Vincent - Nouveaux locaux pour<br />
l’hôpital de jour<br />
2 Parent malade : quelle place pour les<br />
enfants ?<br />
3 Espérance - Inauguration d’une chambre<br />
bariatrique<br />
4 St-Vincent - Le service de PMA certifi é<br />
ISO 9001-2008<br />
5 St-Vincent-Néonatologie<br />
Projet d’unité kangourou<br />
6 Qualité : de l’importance de l’accueil<br />
7 Ste-Elisabeth-Service de médecine<br />
Nouvelle organisation, nouvelle effi cience<br />
7 ND Waremme - Bien manger pour mieux<br />
se soigner… La santé passe aussi par<br />
l’assiette<br />
8 Etat de santé du plan cancer au <strong>CHC</strong><br />
Les gens<br />
9-12 La médiation interculturelle<br />
Brèves<br />
12<br />
Soins<br />
13 Offrir un intermède…<br />
Le CAF bientôt dans les écoles<br />
Un défi lé de mode… pas comme les<br />
autres<br />
Ressources<br />
14-15 Grippe saisonnière et grippe A/H1N1<br />
La vaccination, plus que jamais conseillée<br />
15 Mesdames, cette année encore, profi tez<br />
d’un bilan sénologique gratuit<br />
15 Burette, le retour<br />
Institutionnel<br />
16 Pawa : récit d’une mission<br />
17 Petits déjeuners équitables<br />
du 5 au 9 octobre<br />
17 Espérance-100 ans<br />
Programme et projets<br />
18-19 Nouvel hôpital : le point sur la question<br />
20 Ste-Elisabeth-Travaux<br />
La campagne 2009-2011 est lancée<br />
Editeur responsable : A. Javaux, rue de Hesbaye 75, 4000 Liège<br />
Réalisation : Service communication - Graphisme : André Posel SPRL<br />
Tiré à 5100 exemplaires sur papier blanchi sans chlore - Encre végétale<br />
2 L’InfoSites n°70 - Septembre 2009<br />
Parent malade : quelle<br />
place pour les enfants ?<br />
n Amélie Javaux, psychologue - Contact : 0486.24.89.48<br />
Face à la maladie grave de son proche, l’enfant<br />
ressent de l’angoisse, de la tristesse, de la colère.<br />
L’enfant peut nous donner l’impression d’aller bien !<br />
Il cache souvent ses émotions pour protéger ses parents<br />
qu’il sent fragilisés. Chez certains, des troubles<br />
somatiques, alimentaires, comportementaux ou des<br />
diffi cultés scolaires peuvent apparaître.<br />
Depuis 4 ans, les cliniques du <strong>CHC</strong> collaborent avec<br />
l’asbl Cancer et psychologie dans l’objectif de favoriser<br />
le bien-être des enfants dont un proche est hospitalisé<br />
pour une pathologie grave.<br />
● A l’Espace enfants/adolescents d’Hermalle, des psychologues<br />
accueillent tous les mercredis (de 13h à<br />
17h) les enfants et les adolescents en visite auprès<br />
d’un proche malade. Un groupe d’enfants se forme,<br />
joue, partage des émotions autour de la maladie…<br />
Un lien se crée.<br />
● A Saint-Joseph, un lieu d’accueil existe également<br />
au sein de l’Espace+. Grâce au fi nancement du plan<br />
national cancer de la ministre Onkelinx, les psychologues<br />
peuvent également rencontrer les enfants<br />
en dehors du groupe. Elles vont à la rencontre du<br />
patient et de leur famille durant leur hospitalisation.<br />
Elles écoutent les craintes quant à l’annonce de la<br />
maladie à leur enfant et les questionnements face<br />
à certaines de leurs réactions. Si le besoin se fait<br />
ressentir, elles rencontrent l’enfant en individuel.<br />
Intérêt pour les enfants<br />
A l’Espace, l’enfant peut jouer, s’évader, dessiner ou<br />
faire un bricolage pour la personne hospitalisée. Il peut<br />
s’exprimer librement sans se soucier de protéger ses<br />
Saint-Joseph Saint-Joseph<br />
Urgences : la phase 2<br />
des travaux est terminée<br />
Les travaux aux urgences se poursuivent tout en<br />
permettant une activité normale dans le service.<br />
La phase 2 est terminée, ce qui signifi e :<br />
● l’ouverture d’une salle de décrassage<br />
● l’ouverture d’une salle de tri de 3 brancards pour<br />
les ambulances<br />
● la modifi cation du cabinet de toilette existant<br />
pour y placer le futur cabanon qui accueillera les<br />
patients les plus agités... Le déplacement de ce<br />
dernier laissera la place au box n°5, montant le<br />
nombre total de box à 7.<br />
La suite des travaux consistera à aménager :<br />
● le cabanon<br />
● un nouvel espace pour les infi rmiers<br />
● le 5 e box<br />
n ML<br />
parents. L’enfant rencontre aussi d’autres enfants qui<br />
vivent une situation similaire à la sienne. Un sentiment<br />
de solitude peut s’atténuer. Les plus timides sont juste<br />
à l’écoute et les plus téméraires questionnent les<br />
autres enfants sur le sens de leur visite à l’hôpital et<br />
expriment leurs émotions à leur guise. Une dynamique<br />
de groupe s’installe. Les enfants qui demandent une<br />
attention plus soutenue ou qui ne souhaitent pas rencontrer<br />
d’autres enfants, peuvent recevoir un soutien<br />
individuel.<br />
Intérêt pour les familles<br />
Les familles des enfants sont les bienvenues à l’Espace.<br />
Pendant que l’enfant joue, elles racontent l’histoire<br />
de la maladie et les diffi cultés rencontrées. Les<br />
parents expriment généralement de l’inquiétude face<br />
à l’annonce à leur enfant, face aux mots à employer.<br />
Ils s’interrogent sur ce que leur enfant va comprendre<br />
et retenir, puis sur ce qu’ils vont ressentir. Aujourd’hui,<br />
ils peuvent y réfl échir et trouver des réponses avec<br />
une psychologue formée, soit par un simple échange<br />
téléphonique, soit à travers une rencontre à l’hôpital.<br />
Intérêt pour les soignants<br />
Les soignants ne sont pas sans émotion face à la maladie<br />
grave et au vécu du patient et de ses proches. Les<br />
situations où de jeunes enfants sont confrontés à la maladie<br />
grave d’un proche réveillent en chaque intervenant<br />
des émotions intenses. Chacun se soucie alors de cette<br />
souffrance. Les soignants sont rassurés lorsqu’une prise<br />
en charge adaptée est mise en place. Ce service est une<br />
ressource supplémentaire dans les situations de fi n de<br />
vie d’un patient en présence des enfants.<br />
Le laboratoire du sommeil<br />
adultes déménage<br />
Depuis le 6 août, la polysomnographie adultes,<br />
située au 4C, occupe de nouveaux locaux au 1B. Au<br />
bout du couloir de la maternité, les chambres 188,<br />
189 et 190 sont désormais dédicacées à l’étude<br />
du sommeil adulte, la chambre 187 abritant le<br />
laboratoire proprement dit. La nouvelle installation<br />
est complétée par un cabinet de consultation. Le<br />
laboratoire est joignable via son secrétariat au<br />
numéro - inchangé - 8923.<br />
Les neurologues et neurochirurgiens du 4C<br />
récupèrent ainsi 4 chambres, ce qui répond à une<br />
augmentation de la patientèle de cette unité.<br />
n ML
St-Joseph<br />
Incendie<br />
C’était la nuit du 1 er août : un patient, insouciant, fume dans son lit. L’incendie<br />
se déclare, rapidement attisé par l’oxygène médical. Les faits auraient<br />
pu tourner à la catastrophe sans la réaction rapide du personnel et des<br />
pompiers. Premier arrivé sur place, le personnel a appliqué les consignes<br />
apprises lors des formations de première intervention, notamment arroser<br />
la porte de la chambre déjà chaude. Si le patient a été grièvement blessé<br />
et la chambre entièrement détruite, le feu ne s’est pas propagé au reste de<br />
l’unité de soins.<br />
Il faut souligner l’effi cacité des réactions et des actions du personnel, qui<br />
a permis de sauver une vie, mais aussi le sang-froid dont chacun a fait<br />
preuve : plutôt que de céder à la panique, ils ont tout fait pour préserver<br />
l’essentiel, la sécurité des patients de la clinique et la leur, sans oublier le<br />
patient enfermé dans sa chambre, souligne Juan de Callataÿ, directeur. Cet<br />
événement rappelle l’importance de l’interdiction de fumer. En dehors des<br />
fumoirs, la tolérance zéro est la seule consigne à tenir par rapport aux patients<br />
fumeurs, dans l’intérêt général des patients et des acteurs de soins.<br />
Notre-Dame - Waremme<br />
Ouverture de l’unité de revalidation<br />
n CM<br />
La 2 e phase des travaux prévus à la clinique Notre-Dame est terminée.<br />
L’unité de 16 lits de revalidation doit ouvrir le 1 er octobre. Ce service se situe<br />
au 2 e étage, à la place de l’ancien service de chirurgie. Désormais, un côté<br />
du couloir est réservé aux chambres spacieuses, et l’autre aux locaux de<br />
soins, de kiné, et à tous les locaux techniques.<br />
Le service de revalidation sera sous la responsabilité du Dr Burnel. Les<br />
soins seront donnés par des kinésithérapeutes, des ergothérapeutes, des<br />
logopèdes et des psychologues. Le service dispose d’une salle de bains<br />
avec baignoire adaptée aux personnes handicapées. Cette unité de revalidation<br />
va compléter l’offre de la clinique de Waremme, en ligne notamment<br />
avec la traumatologie et les urgences.<br />
A noter que dans la foulée, le service de médecine de l’appareil locomoteur<br />
étoffera son équipe. Après le Dr Cremer, rhumatologue, il accueillera le Dr<br />
Moureau, physiothérapeute, qui reprendra la direction de l’école du dos et<br />
developpera une consultation d’hypnose pour les douleurs chroniques.<br />
La dernière phase des travaux consistera à rénover entièrement le 1 er étage,<br />
soit l’hôpital de jour, l’ancien service de réanimation et l’unité C+D. L’ancien<br />
service de réanimation est désormais prolongé par l’espace anciennement<br />
occupé par les chambres de garde. A terme, l’unité mixte disposera de 6<br />
lits de soins intensifs et de middle care, et de 7 lits C+D. Dans l’aile attenante,<br />
soit l’ancienne unité de médecine, la nouvelle unité C+D compte 31<br />
lits et accueille désormais les patients des deux indices. L’équipe a choisi<br />
de d’abord s’adapter aux nouveaux défi s (apprendre à travailler ensemble,<br />
gérer les différents besoins des patients) avant de réfl échir à l’aménagement<br />
des lieux. Nourrie de l’expérience de quelques mois de travail, cette<br />
réfl exion sur l’ergonomie du service se fera de manière plus globale et cohérente,<br />
donc plus aboutie.<br />
n Catherine Marissiaux<br />
Espérance<br />
Inauguration<br />
d’une chambre<br />
bariatrique<br />
n M. Lebrun<br />
Au 3 e étage de la clinique de l’Espérance, celui de la chirurgie<br />
générale, la chambre 322 est désormais une chambre<br />
bariatrique réservée aux patients de la clinique de l’obésité<br />
en vue d’une intervention chirurgicale programmée.<br />
Une inauguration de la chambre a eu lieu le mercredi 5 août, juste avant l’arrivée<br />
du premier patient qui allait l’occuper…<br />
Les particularités de cette chambre ? Elle accueille un lit de grandes dimensions,<br />
puisqu’il mesure, en largeur, 1,04 m fermé et 1,56 m lorsque les côtés sont rabattus,<br />
pour une longueur totale de 2,28 m (des allonges permettent d’atteindre 2,48 m).<br />
Pour comparaison, un lit standard mesure 1,95 m de long et 86 cm de large. Ce lit<br />
spécial peut supporter un poids maximum patient de 450 kg, la charge maximale<br />
du lit étant de 500 kg. Le poids du lit est de 285 kg. Evidemment, l’installation<br />
d’un tel lit a demandé une ouverture de porte plus grande, aménagement qui a<br />
été réalisé.<br />
Pour la petite histoire, l’introduction d’une demande d’acquisition d’un lit pour<br />
patients obèses n’est pas neuve. Il existe un seul lit pour obèses en intersite, à la<br />
clinique Notre-Dame Waremme. Récemment, l’équipe de chirurgie de l’Espérance<br />
a dû le faire venir pour une patiente de 185 kg, avec tous les inconvénients<br />
que l’on imagine au niveau du transport et de l’acheminement (passage dans<br />
les ascenseurs, les portes, au bloc opératoire, …). Tout s’est précipité lorsque<br />
l’accueil d’un autre patient de 205 kg a été programmé. Une nouvelle sollicitation<br />
de Géraldine Campolini, infi rmière chef de l’unité, à la direction et le service des<br />
achats a fait le nécessaire. Maintenant, le personnel espère avoir un fauteuil pour<br />
obèses et quelques aménagements dans la chambre.<br />
A côté et sur le lit, de haut en bas et de gauche à droite : Evelyne Wey, Dr Christian Wahlen, Philippe<br />
Miermans, Dr Ludovic Renwart, Christelle Pluymers, Géraldine Campolini, Elvire Duchesne, Schanti<br />
Devoghel, Georges Viroux, Christel Sabia<br />
L’InfoSites n°70 - Septembre 2009 3
Services<br />
St-Vincent<br />
Le service de PMA<br />
certifi é ISO 9001-2008<br />
n Catherine Marissiaux<br />
Aujourd’hui, un couple sur 6 consulte pour infertilité. Créé en 1985, le service<br />
de médecine de la reproduction de Rocourt a quadruplé son activité depuis<br />
2002. Ce succès est le fruit d’une politique volontariste, marquée par de gros<br />
investissements et une réorganisation rigoureuse qui a abouti à la certifi cation.<br />
Les investissements<br />
L’évolution de la législation et de l’épidémiologie de la<br />
fertilité, le remboursement partiel de la PMA, l’arrivée<br />
de nouveaux médecins, l’augmentation de l’équipe<br />
infi rmière et des biologistes sont autant de raisons de<br />
la croissance d’activité du service. Mais celle-ci s’explique<br />
également par les importants investissements<br />
réalisés. Entre 2008 et 2010, le <strong>CHC</strong> aura déployé un<br />
programme d’investissements de 800.000 en<br />
infrastructures et en matériel. Le service s’est doté<br />
d’une nouvelle salle d’opération entièrement dédicacée<br />
à la PMA et d’un nouveau laboratoire d’embryologie<br />
en mars 2008. La dernière phase visera le regroupement<br />
de tout le service dans une seule et même<br />
entité géographique. Dès 2010, l’activité ambulatoire<br />
sera déplacée à proximité des zones d’activité opératoire<br />
et d’embryologie, ce qui créera une unité d’espace<br />
et de temps favorable à l’accueil des couples<br />
patients et à l’effi cacité et l’ergonomie de travail.<br />
La certifi cation ISO 9001-2008<br />
Premier centre de médecine de la reproduction<br />
certifi é ISO 9001-2008 en Wallonie, le service de<br />
Rocourt est aussi le 3 e en Belgique francophone,<br />
derrière le CHU St-Pierre et le CHIREC à Bruxelles<br />
(certifi és ISO 9001-2000). Cette certifi cation est<br />
le fruit d’un travail de 3 ans. Elle constitue un label<br />
de qualité et un gage de rigueur. Alors que la loi est<br />
obligatoire et agit donc par contrainte, la certifi cation<br />
s’inscrit dans une démarche volontaire. C’est là tout<br />
l’intérêt de la démarche pour les acteurs qui y sont<br />
engagés. En démarrant le processus de certifi cation,<br />
l’équipe gère sa propre motivation et la qualité à venir<br />
du service.<br />
A quoi correspond la certifi cation pratiquement ? La<br />
qualité se défi nit par la satisfaction du client. Dans le<br />
cas du service de PMA, les « clients » sont le couple<br />
de patients et le gynécologue qui réfère. En matière de<br />
gestion de la qualité, la certifi cation ISO 9001-2008<br />
recommande de réaliser une cartographie complète<br />
des activités et de leurs interactions, ensuite de décrire<br />
en détails les différentes activités dans des pro-<br />
4 L’InfoSites n°70 - Septembre 2009<br />
cédures écrites. Cette certifi cation ISO est importante<br />
car elle est reconnue dans le monde entier. Celle-ci<br />
est établie par un œil extérieur. La certifi cation n’est<br />
pas acquise défi nitivement, des audits de suivi sont<br />
déjà programmés dès l’année prochaine.<br />
Si la démarche de certifi cation de laboratoire est la<br />
plus courante, il faut souligner que c’est toute l’activité<br />
du service de médecine de la reproduction qui<br />
bénéfi cie de la certifi cation, de la prise de rendezvous<br />
au suivi médical, en passant par les services<br />
d’accompagnement, soit le laboratoire bien entendu,<br />
mais aussi l’activité médicale et infi rmière, les consultations,<br />
la prise de rendez-vous et la prise en charge<br />
psychologique. Cette démarche globale semblait plus<br />
cohérente et plus logique à ses acteurs, malgré les<br />
contraintes qu’elle impose.<br />
La certifi cation est intéressante pour l’ensemble des<br />
personnes qui gravitent dans le service :<br />
● L’équipe gère au mieux toutes les interconnexions<br />
de son fonctionnement et est certaine de répondre<br />
aux nouvelles normes de qualité à venir. Elle dispose<br />
d’un outil de référence pour évaluer la satisfaction<br />
des utilisateurs tant internes (l’équipe même) qu’externes<br />
(le couple patient, le gynécologue référent).<br />
● Le couple patient y trouve la garantie d’un service<br />
de qualité et sait que la qualité sera d’un niveau<br />
équivalent, quels que soient les intervenants : secrétariat,<br />
médecins, infi rmiers, biologistes, psychologues,<br />
… Il a la certitude que son degré de satisfaction<br />
sera un critère d’évaluation, dont il sera tenu<br />
compte pour améliorer le service.<br />
● La clinique y voit un label de qualité et un gage<br />
de rigueur dans le travail et la prise en charge. Elle<br />
dispose d’une ligne de conduite pour standardiser<br />
les actes et les attitudes et dispose d’un pied de<br />
levier pour exiger la qualité maximale de tous les<br />
intervenants.<br />
Talon-réponse<br />
Composition du service<br />
Depuis septembre 2007, la direction du service<br />
de PMA est assurée par le Pr Annick Delvigne.<br />
Vingt-quatre personnes y travaillent :<br />
● 6 médecins<br />
● 6 biologistes<br />
● 2 psychologues<br />
● 5 infi rmières<br />
● 5 secrétaires<br />
en collaboration avec<br />
● le référent coordinateur qualité<br />
● le responsable de la banque de sperme<br />
Brève<br />
Journée de stomatologie et chirurgie<br />
maxillo-faciale : 12e Journée de stomatologie et chirurgie<br />
édition<br />
La 12 e édition de la journée de stomatologie<br />
et de chirurgie maxillo-faciale se tiendra le<br />
samedi 5 décembre à l’hôtel Ramada Plazza<br />
(anciennement hôtel Bedford). Comme par le<br />
passé, la journée se veut une carte de visite du<br />
service et donne l’occasion à tous ses intervenants<br />
de montrer leur pratique au quotidien.<br />
Programme complet et modalités d’inscription<br />
sur intranet.<br />
Brève<br />
Journée médicale<br />
à renvoyer par courrier ou par fax au 04.224.80.93<br />
pour le 1er octobre, merci<br />
Nom ......................................................................................<br />
Prénom ..................................................................................<br />
Adresse .................................................................................<br />
CP .................. Ville ...............................................................<br />
N° INAMI ................................................................................<br />
Tél. .......................................................................................<br />
E-mail ....................................................................................<br />
s'inscrit et choisit l’horaire suivant :<br />
Atelier N°1 N°2 N°3<br />
13h30 ■ ■ ■<br />
14h45 ■ ■ ■<br />
16h30 ■ ■ ■<br />
Souper au Val Saint Lambert (apéritif à 18h)<br />
assistera au souper<br />
■ Oui ■ Non<br />
■ Accompagné(e)<br />
Question à prendre en compte pour l’atelier n°…<br />
.............................................................................................<br />
.............................................................................................<br />
.............................................................................................<br />
.............................................................................................<br />
Date Signature<br />
................................ ................................ .....................................................<br />
.....................................................<br />
Journée médicale<br />
des Cliniques Saint-Joseph<br />
Organisée par les médecins<br />
exerçant aux Cliniques<br />
Saint-Joseph à l’attention<br />
des médecins généralistes,<br />
la 15e Organisée par les médecins<br />
exerçant aux Cliniques<br />
Saint-Joseph à l’attention<br />
des médecins généralistes,<br />
édition de la Journée<br />
médicale aura lieu le<br />
samedi 10 octobre 2009<br />
dès 13h au Château du<br />
Val Saint Lambert à Seraing.<br />
Samedi 10 octobre 2009<br />
Horaire<br />
13h00 Accueil & inscriptions<br />
13h30-14h30 Ateliers 1 - 2 - 3<br />
Cette année encore, chaque atelier se<br />
tiendra 3 fois<br />
14h45-15h45 Ateliers 1 - 2 - 3<br />
15h45-16h30 Pause-café<br />
16h30-17h30 Ateliers 1 - 2 - 3<br />
17h30 Fin des ateliers<br />
18h Apéritif<br />
Souper au Val Saint Lambert<br />
offert offert par par la la Commission Commission de de Contact Contact<br />
Organisation<br />
• Organisation scientifi que<br />
Dr Philippe Olivier tél. 04.224.86.67<br />
Dr Didier Noirot tél. 04.224.81.11<br />
Dr Philippe Biquet tél. 04.224.89.95<br />
Dr Boris Bastens tél. 04.224.89.60<br />
• Organisation pratique<br />
Service communication du <strong>CHC</strong><br />
tél. 04.224.85.62<br />
fax 04.224.80.93<br />
marianne.lebrun@chc.be<br />
• Accréditation demandée<br />
• • Parking Parking aisé aisé et et gratuit gratuit<br />
Programme et informations<br />
pratiques sont sur<br />
intranet.<br />
www.posel.be Journée<br />
médicale<br />
P R O G R A M M E<br />
Organisée par<br />
la Commission de Contact<br />
des Cliniques Saint-Joseph<br />
Samedi 10 octobre 2009<br />
13h00<br />
Adresse du jour:<br />
Château du Val Saint Lambert<br />
Esplanade du Val<br />
4100 Seraing
St-Vincent - Néonatologie<br />
Projet d’unité kangourou<br />
n Catherine Marissiaux<br />
La visite d’une unité kangourou en Suède est à l’origine d’un nouveau projet<br />
au sein du service de néonatologie. Le concept : pratiquer le peau à peau en<br />
continu, 24h sur 24, avec les parents qui se relayent au « chevet » du bébé. Ce<br />
concept s’inscrit dans la continuité du projet de global care développé dans le<br />
service. Des expériences devraient se mettre progressivement en place, afi n<br />
que l’équipe soit prête à développer une unité kangourou au sein du nouvel<br />
hôpital. Mais de quoi s’agit-il vraiment ?<br />
A Uppsala, Murielle Mathieu et Linda Malcorps, infi<br />
rmières au service néonatal, ont visité une unité<br />
kangourou, une visite qui les a laissées enthousiastes.<br />
Dès que le bébé prématuré est bien sur le plan<br />
hémodynamique et qu’il est stabilisé, il est mis en<br />
peau à peau en continu, explique Murielle Mathieu.<br />
Ses parents (voire la fratrie) peuvent se relayer, mais<br />
la famille doit s’engager pour une prise en charge 24h<br />
sur 24.<br />
Comme on l’imagine, le lien se crée et s’entretient<br />
différemment que dans notre système actuel. Le taux<br />
d’allaitement est quasi de 100% dans l’unité kangourou<br />
d’Uppsala : les parents gèrent de manière quasi<br />
autonome l’alimentation de leur bébé, en le pesant<br />
avant et après chaque mise au sein. Avec le peau à<br />
peau en continu, la maman connaît beaucoup mieux<br />
son bébé et la manière dont il réagit. Au moindre signe,<br />
elle sait interpréter s’il est inconfortable ou s’il<br />
veut être mis au sein, commente Murielle Mathieu.<br />
Si le portage kangourou se pratique déjà dans notre<br />
unité, c’est la manière et la durée qui changent.<br />
L’infrastructure est totalement différente, les unités<br />
comptent un lit pour le bébé et un lit pour les parents,<br />
parfois on installe un lit pour les frères et sœurs.<br />
L’unité dispose d’une salle de repos pour les familles,<br />
d’une cuisine, d’une salle de jeux pour la fratrie…<br />
C’est un peu comme si toute la famille s’installait à<br />
l’hôpital. Cette infrastructure particulière du service<br />
respecte néanmoins les consignes du global care : les<br />
lumières sont tamisées, le bruit est limité (monitoring<br />
et téléphone ne sonnent pas près des bébés) et tout le<br />
monde - soignants et familles - joue le jeu.<br />
Les bénéfi ces sont évidents : le bébé est moins stressé,<br />
garde mieux sa température, développe moins de<br />
pathologies. La durée de séjour au sein du service est<br />
diminuée. Pour les parents également, le stress est<br />
moindre, et ils connaissent beaucoup mieux leur enfant<br />
dès le départ, argumente Murielle Mathieu. Si les<br />
avantages sont clairs, les freins sont également nombreux.<br />
Ce portage en permanence partagé entre les<br />
parents suédois est facilité par le congé de maternité/<br />
paternité : 1 an à se partager entre les deux parents.<br />
Outre la législation, il faudrait chez nous modifi er les<br />
mentalités ; celle des parents, mais également celle<br />
des soignants et des politiques. Il faudrait plus d’espace<br />
et une autre architecture. Il faudrait changer la<br />
manière dont on accueille la fratrie (chez nous, les<br />
enfants de moins de 2 ans ne sont pas admis en néonatologie).<br />
Et il faudrait augmenter le nombre d’infi rmières<br />
(à Uppsala, on compte 3 infi rmières pour 4<br />
bébés). On le voit, il reste du chemin à parcourir.<br />
Mais le service a décidé de ne pas attendre avant de<br />
tester les premières étapes. Dans un premier temps,<br />
nous allons adapter la démarche aux bébés qui se<br />
trouvent en middle care, poursuit Murielle Mathieu,<br />
et encourager le peau à peau au maximum chez les<br />
bébés âgés de 34-35 semaines. Le souci, c’est que si<br />
le parent peut rester 24h sur 24, nous ne disposons<br />
pas de lit, mais bien de fauteuil, donc c’est un peu<br />
moins confortable. Nous tentons progressivement de<br />
petites expériences.<br />
Deux expériences presque similaires ont été réalisées<br />
avec Marion (25 semaines, 450 gr) et Camille<br />
(25 semaines, 500 gr). Toutes deux sont de grandes<br />
prématurées, présentent une détresse respiratoire<br />
(appareillée d’une CPAP, sans pause possible) et<br />
sont équipées d’un cathéter central. Marion, après<br />
une semaine de vie, est allée en peau à peau durant<br />
4-5h sur sa maman installée dans un lit. Cette expé-<br />
rience a été très intense sur le plan émotionnel, et<br />
bénéfi que tant pour Marion et sa maman que pour<br />
toute l’équipe. Le transfert de Marion de la couveuse<br />
à sa maman (et retour) était un moment délicat pour<br />
la petite. Grâce aux mouvements et positionnements<br />
appris dans les formations global care et au matériel<br />
utilisé dans ce cadre (notamment les petits nids qui<br />
maintiennent l’enfant « regroupé »), la manœuvre a<br />
été réalisée dans de très bonnes conditions et sans<br />
crainte. Au vu des très bons résultats, nous avons réitéré<br />
l’expérience avec la petite Camille.<br />
Persuadées de l’intérêt de la démarche, Murielle Mathieu<br />
et Linda Malcorps sont encouragées par les Drs<br />
Pierre Maton et Anne François. L’équipe doit suivre,<br />
c’est un travail progressif. Les appréhensions - bien<br />
compréhensibles - concernent les tout petits. Mais le<br />
projet est enthousiasmant, et le service est bien décidé<br />
à adapter la formule, avec comme objectif fi nal<br />
d’ouvrir une unité kangourou dans le nouvel hôpital.<br />
Brève<br />
Prix wallon de la qualité<br />
Le comité qualité et sécurité patient est heureux<br />
de vous faire savoir que sa candidature au<br />
prix wallon de la qualité est recevable. Levier<br />
de progrès inscrit dans la durée, ce prix proposé<br />
par le Mouvement wallon pour la qualité<br />
accompagne la démarche qualité des organisations<br />
en Wallonie.<br />
Notre dossier fait actuellement l’objet d’une<br />
étude et une visite sur site était programmée<br />
dans le courant du mois de septembre. Cette<br />
visite doit permettre de mettre en avant les<br />
points forts et les points qui devront être améliorés<br />
dans la catégorie éveil à l’excellence.<br />
Plus d’infos dans un prochain numéro…<br />
L’InfoSites n°70 - Septembre 2009 5
Services<br />
Qualité :<br />
de l’importance de l’accueil<br />
n Le comité qualité et sécurité patient<br />
Bonjour, que puis-je faire pour vous ?<br />
Bienvenue à bord, le commandant et<br />
son équipage sont heureux de vous<br />
accueillir…<br />
Nous aimons tous un bon accueil et nous y faisons<br />
attention dans la vie de tous les jours, que l’on<br />
soit à la boulangerie, à la banque ou bien dans un<br />
supermarché. En tant que consommateur, c’est<br />
presque un droit. Faut-il arriver à ce que l’on soit reçu<br />
de la même façon dans les services de santé ?<br />
Bienvenue au sein de notre unité, nous mettons tout<br />
en œuvre pour votre sécurité et votre confort. L’accueil<br />
est très individuel. C’est un ressenti, une émotion que<br />
l’on partage avec l’autre. Il faut arriver à se mettre à<br />
l’écoute de celui que l’on accueille, rechercher ses<br />
attentes sans oublier ses besoins. La démarche n’est<br />
pas toujours facile, ni possible du fait des pressions<br />
auxquelles les professionnels doivent faire face. Les<br />
exigences en termes de procédure, de contrôle, de<br />
traçabilité nous obligent à inscrire de plus en plus<br />
les patients dans des schémas prédéfi nis. Pourtant,<br />
chacun sait qu’il faudrait arriver à accueillir de façon<br />
individuelle et globale chaque patient, en essayant<br />
de respecter sa culture, ses craintes, ses doutes, ses<br />
angoisses… Tout un art !<br />
Depuis plus ou moins 10 ans au sein du <strong>CHC</strong>, les<br />
patients sont interrogés, au moment de leur sortie,<br />
sur leur perception par rapport à l’ensemble de leur<br />
hospitalisation via les questionnaires de satisfaction.<br />
L’analyse de ces questionnaires nous permet d’orienter<br />
nos actions d’amélioration pour toujours mieux<br />
répondre aux besoins et aux attentes des patients.<br />
L’une de ces analyses nous a permis de mettre en<br />
évidence l’importance de certaines variables sur la<br />
satisfaction globale des patients. L’objectif n’est pas<br />
juste d’évaluer ces variables (bonnes ou mauvaises),<br />
mais de chercher à améliorer celles que nous<br />
pouvons contrôler, pour augmenter la satisfaction de<br />
nos patients.<br />
6 L’InfoSites n°70 - Septembre 2009<br />
Quelles sont les variables qui ont l’impact le plus signifi catif sur la satisfaction globale de nos patients<br />
et sous contrôle de l’hôpital ?<br />
Par ordre d’importance Variable sous contrôle<br />
1 - La rencontre du médecin dans les 24 premières heures V<br />
2 - La rencontre de l’infi rmière responsable du service dans<br />
les 24 premières heures<br />
3 - L’obtention rapide de la chambre V<br />
4 - La programmation de l’hospitalisation X<br />
n Identifi er ce qui permet la<br />
programmation par rapport à la non<br />
programmation et agir en conséquence<br />
5 - L’âge du répondant (classes d’âges) X<br />
n Identifi er les attentes non rencontrées<br />
6 - La durée du séjour X<br />
n Identifi er les attentes non rencontrées<br />
et actions à mettre en œuvre<br />
Dès lors, si le patient a rencontré le médecin et l’infi rmière responsable du service dans les 24h de<br />
son hospitalisation, et s’il a obtenu rapidement sa chambre, on observe une augmentation signifi cative<br />
de sa satisfaction globale du séjour. De plus, si on ajoute à ces trois variables une évaluation positive de<br />
l’accueil dans l’unité, la satisfaction globale augmente de 2,6 à 6% (en fonction du site) comparativement à<br />
l’ensemble de l’échantillon des patients qui ont répondu au questionnaire.<br />
n Gain potentiel de la satisfaction si la variable « considération » + « accueil dans l’unité » est respectée<br />
Situation si<br />
3 variables<br />
rencontrées<br />
De 9 à 10<br />
= objectif atteint<br />
Situation<br />
actuelle<br />
10,00<br />
Potentiel d'évolution<br />
Satisfaction<br />
9,50<br />
9,00<br />
8,50<br />
8,00<br />
+6,0%<br />
Espérance<br />
0,60<br />
8,80<br />
Cette analyse nous a permis de mettre en évidence toute l’importance de l’accueil pour la satisfaction du<br />
patient. Du simple bonjour, en passant par le sourire et la présentation : Bonjour, bienvenue au sein de notre<br />
unité, je suis l’infi rmière responsable de votre journée aujourd’hui… Tous ces petits gestes d’attention sont des<br />
marques de considération indispensables pour nos patients. Faisons en sorte que chacun (patient, mais aussi<br />
accompagnant et collègue de travail, …) se sente accueilli au <strong>CHC</strong>.<br />
Tous ensemble vers un objectif commun !<br />
+5,3%<br />
Saint<br />
Joseph<br />
0,53<br />
9,03<br />
+2,6%<br />
Saint<br />
Vincent<br />
0,26<br />
9,20<br />
+4,8%<br />
N-D<br />
Waremme<br />
0,48<br />
9,26<br />
V<br />
+2,6%<br />
N-D<br />
Hermalle<br />
0,26<br />
9,22<br />
+3,1%<br />
Sainte<br />
Elisabeth<br />
0,31<br />
9,09<br />
Sources - 2008 Anedota
Ste-Elisabeth - Service de médecine<br />
Notre-Dame Waremme<br />
Nouvelle organisation, meilleure effi cience Bien manger pour mieux se soigner…<br />
La santé passe aussi par l’assiette<br />
De gauche à droite en commencant par le bas: Adelaide Schmitz, Julie Brochard, Flore Hauglustein (étudiante),<br />
Vanessa Lecler, Joëlle Dubois, Fatima Talbi, Bénédicte Schollaert, Aude Kroonen (étudiante), Anneline Hardy, Anne<br />
Feyen, Laurence Dejaive (secrétaire), Marianne Fohn (aide-logistique)<br />
Groupe de travail (GT) établi en 2005 pour gérer le burn out, le GT oxymed vise toujours<br />
à apporter de l’oxygène dans l’unité de médecine, mais travaille désormais en amont,<br />
à la prévention. Composé de différents acteurs du service (infi rmière chef, infi rmières,<br />
aide-logistique, aide-administrative), le groupe compte également Fabienne Maréchal,<br />
DDI, ainsi que des médecins. Les projets sur lesquels le groupe travaille concernent<br />
le quotidien de l’unité, son ergonomie, le bien-être de l’équipe. Le processus est lent,<br />
on travaille sur la durée, explique Anne Feyen, la chef d’unité. L’équipe est ouverte<br />
aux changements et aux propositions. Le groupe de travail se mobilise à la demande,<br />
en fonction des besoins. C’est progressif et participatif, on procède parfois par essai<br />
et erreur. L’important, c’est que cela porte ses fruits, et que le service s’adapte<br />
progressivement. Pour preuve, quelques exemples de réalisations récentes…<br />
Avec 33 lits de médecine, l’unité accueille beaucoup de disciplines. Les infi rmières<br />
étaient confrontées à des problèmes d’organisation récurrents et les médecins<br />
souhaitaient qu’on améliore la diffusion de l’information à l’ensemble de l’équipe.<br />
Après réfl exion du GT oxymed, l’unité a été divisée en deux parties, avec de chaque<br />
côté une infi rmière référente et une aide-soignante. Cette réorganisation a nécessité<br />
qu’on dédouble les chariots de dossiers et qu’on adapte les commandes de repas à<br />
l’UCP, mais cela a généré de nombreux avantages : moins de dispersions des acteurs,<br />
meilleure centralisation et circulation de l’information relative aux patients, gain de<br />
temps (dans le travail et au rapport de changement de pause) et diminution des heures<br />
complémentaires. Dans la foulée, l’équipe a organisé des tours de salle fi xes avec<br />
les cardiologues et les gastroentérologues qui hospitalisent le plus dans l’unité. Le<br />
secrétariat de son côté a légèrement augmenté son temps de travail, ce qui permet<br />
une permanence plus large et un meilleur soutien à l’infi rmière chef.<br />
Autre réfl exion, la vétusté des locaux et le bien-être de l’équipe. Désormais, après<br />
travaux, l’étage devrait disposer de locaux supplémentaires pour les soignants,<br />
notamment 3 bureaux séparés pour les médecins, l’infi rmière chef et le secrétariat.<br />
Enfi n, le GT oxymed vise également à augmenter le nombre d’infi rmières référentes<br />
dans l’unité dans toutes les matières : soins des plaies, soins palliatifs, hygiène,<br />
diabétologie, gériatrie, douleur… L’amélioration des qualifi cations se fera partiellement<br />
sur le temps de travail. En contrepartie, l’infi rmière formée doit partager son bagage<br />
avec le service. Une manière de valoriser le travail et la formation au sein de l’équipe.<br />
Avec le GT oxymed, l’équipe se donne les moyens de ses projets. Une manière de<br />
participer à l’évolution de son service, mais surtout une manière de décider de sa propre<br />
évolution professionnelle, avec tout ce que cela a de motivant et d’enthousiasmant.<br />
n Catherine Marissiaux<br />
Le vieillissement de la population et l’augmentation du nombre de<br />
malades poly-pathologiques sont des facteurs qui fragilisent de plus<br />
en plus les patients. L’impact négatif de la dénutrition sur la morbidité,<br />
la mortalité, l’allongement de la durée de séjour et la qualité de<br />
vie est bien connu mais sans doute pas assez pris en compte.<br />
Dans le cadre du plan stratégique Azimut, le comité nutritionnel<br />
<strong>CHC</strong> a mis en place une plate-forme nutrition qui a élaboré<br />
différents outils de prise en charge ainsi que des documents de<br />
référence pratiques pour les acteurs de terrain. Cette fi lière est<br />
intéressante car elle inclut différents professionnels de la santé<br />
(pluridisciplinarité) et agit à plusieurs niveaux :<br />
● la prescription d’un suivi nutritionnel<br />
● les disponibilités pharmaceutiques<br />
● l’évaluation de la consommation des repas<br />
● le type de repas offert<br />
● la présentation des repas<br />
● le suivi du poids des patients<br />
● …<br />
Au fi nal, cela augmente la sensibilité de tout le personnel soignant<br />
à une prise en charge globale des patients.<br />
Le service de diététique et de logopédie (Marie-Noëlle Claesen<br />
et Bernadette Polain-Sera) de Waremme a souhaité peaufi ner et<br />
structurer le processus de prise en charge nutritionnelle de tous<br />
ces patients afi n de déterminer systématiquement le risque de<br />
dénutrition. Un groupe de travail pluridisciplinaire s’est créé et<br />
une procédure de prise en charge a été réfl échie (qui fait quoi,<br />
quand et comment).<br />
Les avantages de la prise en charge précoce sont multiples :<br />
● travailler en équipe pluridisciplinaire permet d’optimaliser les<br />
résultats de guérison<br />
● diminuer les complications suite à une opération, escarres ou<br />
autres<br />
● diminuer la durée de séjour<br />
● diminuer le risque d’infection<br />
● diminuer les hospitalisations répétitives<br />
● diminuer le risque de mortalité<br />
● redonner de l’appétit à certains patients<br />
● assurer un confort et un service de qualité à tout patient hospitalisé<br />
● apporter une aide aux patients pour le retour à domicile<br />
● permettre aux codifi cateurs RCM d’ajouter les codes de carences<br />
alimentaires et/ou de dénutrition via Omnipro<br />
Dès l’admission de tout patient, une évaluation nutritionnelle ciblée<br />
est réalisée grâce à un dépistage effi cace afi n de déterminer<br />
l’utilité ou non de mettre en route une assistance nutritive adaptée<br />
et personnalisée (patients gériatriques, oncologiques, poly-pathologiques<br />
et dans le service de réanimation). Un dépistage de trouble<br />
de la déglutition est également effectué si nécessaire lorsqu’il y a<br />
signe de diffi culté ou d’inconfort en avalant. Il permettra d’assurer<br />
rapidement une alimentation correcte. Les résultats ? Grâce à des<br />
indicateurs de performance, nous pourrons mesurer l’effi cacité de<br />
cet objectif d’amélioration : temps 0 - temps 1.<br />
n Bernadette Boutay, coordinatrice qualité NDW-NDH<br />
L’InfoSites n°70 - Septembre 2009 7
Services<br />
Etat de santé du plan cancer au <strong>CHC</strong><br />
n Antoinette Deliège<br />
En 2004, on a dénombré en Belgique 57.500 nouvelles tumeurs cancéreuses et plus de<br />
200 nouveaux cas de cancers diagnostiqués chez les enfants (la leucémie représente 1/3<br />
de ces cas). Un homme sur 3 et 1 femme sur 4 seront atteints d’un cancer avant l’âge de<br />
75 ans. Hélas, le taux de mortalité en Belgique est l’un des plus hauts d’Europe.<br />
Réclamé par les scientifiques effrayés face à<br />
ces chiffres, un plan de mobilisation contre<br />
le cancer a été élaboré en mars 2008 par<br />
Laurette Onkelinx, ministre des affaires<br />
sociales et de la santé publique. Ce plan<br />
national, couvrant la période 2008-2010,<br />
comporte 32 actions et repose sur trois<br />
axes : prévention et dépistage, soins et<br />
traitements, et soutien à la recherche. Pour<br />
sa réalisation, une enveloppe pluriannuelle<br />
de 380.000.000 e a été allouée.<br />
Fin 2009, près de 174.000.000 e auront<br />
été consacrés à la lutte contre le cancer, en<br />
matière de prévention (5.000 contrôleurs en<br />
plus pour la lutte contre le tabagisme), de<br />
soins (personnel, important élargissement du<br />
nombre de médicaments remboursés, soutien<br />
aux patients et aux proches, pédiatrie, ...) et<br />
de recherche : tumorothèques, recherche<br />
translationnelle (application médicale des<br />
résultats de la recherche fondamentale),<br />
renforcement de la Fondation registre du<br />
cancer, ...<br />
En tant que deuxième centre d’oncologie en<br />
Wallonie, le <strong>CHC</strong> était idéalement positionné<br />
pour participer à cette initiative afin de<br />
pérenniser et de développer ses propres<br />
actions, en partie déjà financées sur fonds<br />
propres. Jusqu’à présent, le <strong>CHC</strong> a introduit<br />
une dizaine de propositions d’actions.<br />
Neuf d’entre elles ont déjà été avalisées,<br />
témoignant de la reconnaissance du travail<br />
de fond de nos différents acteurs. Le tableau<br />
ci-contre permet de mieux percevoir en quoi<br />
ce plan bénéficie au <strong>CHC</strong>.<br />
Vous l’aurez constaté à la lecture du tableau,<br />
cette synthèse n’a pas pour but de décrire<br />
le détail des projets élaborés mais d’en<br />
ébaucher les lignes directrices. Pour les plus<br />
curieux, la présentation intégrale des 32<br />
actions composant le plan national cancer<br />
est disponible sur intranet.<br />
8 L’InfoSites n°70 - Septembre 2009<br />
Actions introduites Situation au <strong>CHC</strong> Répercussion du plan cancer au <strong>CHC</strong><br />
Revalorisation de la concertation multidisciplinaire<br />
d’oncologie (CMO) :<br />
n améliorer la qualité de la prise en charge du patient<br />
n CMO obligatoire pour tout nouveau cas de cancer<br />
Soutien infirmier et psychosocial aux patients :<br />
n financement en fonction du nombre de patients<br />
pour lesquels une concertation multidisciplinaire<br />
d’oncologie (CMO) est organisée<br />
Financement d’un data manager :<br />
n améliorer la qualité des soins en permettant<br />
l’enregistrement des données de cas de cancers<br />
(registre national des cancers) et l’évaluation du suivi<br />
des recommandations du manuel d’oncologie des<br />
hôpitaux<br />
Définition et financement d’un programme de soins<br />
oncologiques pédiatriques :<br />
n reconnaissance des 8 centres actuels d’oncologie<br />
pédiatrique comme centres de référence<br />
Reconnaissance du titre d’infirmière en oncologie<br />
par arrêté royal :<br />
n nécessité de disposer d’un personnel infirmier<br />
qualifié et spécifiquement formé pour la prise en<br />
charge des patients cancéreux<br />
Développer la revalidation fonctionnelle du patient<br />
cancéreux en état de rémission<br />
Soutien aux parents d’enfants atteints d’un cancer :<br />
n création d’une maison des parents leur permettant<br />
d’être auprès de leurs enfants<br />
n projet de réinsertion scolaire<br />
Accès à un soutien psychologique ou à la<br />
participation à des groupes de parole ou d’activités<br />
de soutien :<br />
n groupe de parole pour enfants<br />
n accompagnement papillon (espace enfantsadolescents)<br />
n espace adultes<br />
Financement structurel des filières de soins<br />
pédiatriques « Soins continus enfants »<br />
Soutien à des projets pilotes d’oncogériatrie<br />
clinique :<br />
n lien entre oncologues, gériatres, psychologues,<br />
infirmiers<br />
Démarches déjà initiées<br />
(Clinique du sein)<br />
Personnel existant déjà<br />
sur fonds propres : 2000<br />
CMO/an organisées<br />
Financement permettant la pérennisation<br />
des CMO<br />
Financement du personnel existant et de<br />
nouvelles ressources :<br />
7,2 ETP* psychologues<br />
7,2 ETP infirmiers<br />
3,6 ETP assistants sociaux<br />
Fonction déjà existante Renforcement de la fonction :<br />
1,8 ETP data manager<br />
<strong>CHC</strong> reconnu comme<br />
centre de référence<br />
(seul centre non<br />
universitaire)<br />
Renforcement de 2 ETP pour<br />
l’encadrement paramédical<br />
Fonction existante Officialisation du titre<br />
Projet introduit En attente d’accord<br />
« La maison de<br />
Julien » déjà en place<br />
à l’Espérance en<br />
collaboration avec l’asbl<br />
« Les amis de Julien »<br />
Projet déjà en place<br />
Lien avec d’autres<br />
associations du même<br />
secteur (« Cancer et<br />
psychologie »)<br />
(voir page 2)<br />
Accords reçus :<br />
n soutien financier à l’achat de la<br />
« maison de Julien »<br />
n renforcement de ressources<br />
(infirmiers, psychologue, instituteurs)<br />
n intervention pour les frais de<br />
déplacement, la confection de<br />
matériels pédagogiques, …<br />
Renforcement de la fonction :<br />
0,6 ETP psychologue<br />
Demande introduite En attente d’accord<br />
Renforcement de la fonction :<br />
1 ETP infirmier de coordination<br />
0,2 ETP data manager<br />
0,2 ETP médecin oncologue<br />
*ETP : équivalent temps plein
Les gens<br />
La médiation interculturelle :<br />
pour que la langue et<br />
la culture ne soient<br />
plus des obstacles<br />
n Marianne Lebrun<br />
Madame X, diabétique, est suivie à l’Espérance.<br />
Elle est de nationalité arabe et ne parle pas le<br />
français. Elle est accompagnée par son mari qui<br />
joue le rôle d’interprète. Un jour, je suis appelée<br />
par la salle d’hospitalisation pour une suspicion<br />
de maltraitance, avec négligence dans le suivi<br />
du traitement. En discutant longuement avec<br />
la patiente, il ressort que son mari fi ltre les informations<br />
données. Son cas se complique car<br />
la dame, très dépendante de son époux à tous<br />
niveaux, est mise à la porte par celui-ci. Par décision<br />
du juge, c’est elle qui doit partir, et donc,<br />
il faut entamer une recherche de logement, avec<br />
intervention de l’assistante sociale. Aujourd’hui,<br />
grâce à une bonne communication et à la rectifi -<br />
cation de certaines informations, le diabète de la<br />
patiente est équilibré et elle est autonome dans la<br />
gestion de son traitement.<br />
Des exemples comme celui-là, raconté par Nadia<br />
Hadri, il y a en beaucoup, qui justifi ent la présence<br />
sur le terrain de 2 médiatrices interculturelles.<br />
L’une pour la langue turque, Zubeyde Bas, l’autre<br />
pour la langue arabe, Nadia Hadri. Les choix de<br />
langues se sont opérés sur base d’enquête dans<br />
les unités de soins. La patientèle de l’Espérance<br />
est très variée, et les communautés arabes et turques<br />
sont en progression.<br />
Mais avant tout, rendons à César ce qui est à César…<br />
La qualité de l’accueil aux patients étrangers<br />
n’est pas un phénomène nouveau à l’Espérance.<br />
Bilgin Arap Osman, assistante sociale, a<br />
souvent été appelée pour des traductions avec<br />
des patients d’origine turque, tout comme une<br />
quarantaine de personnes en interne, avec des<br />
compétences linguistiques diverses. La réponse<br />
aux besoins a donc été gérée un temps en interne,<br />
mais les demandes se multiplient et justifi ent<br />
l’arrivée de Zubeyde et Nadia en renfort.<br />
Concrètement, les médiatrices interculturelles interviennent<br />
en plus du soignant, dans une relation<br />
triangulaire. Elles sont responsables de la traduction<br />
orale du contenu. Elles jouent aussi un rôle<br />
de sensibilisation des équipes soignantes quant<br />
à la culture des patients d’origine étrangère, relative<br />
à la nourriture, au deuil, à la religion, …<br />
Mais les informations quant à la culture doivent<br />
circuler dans les 2 sens, ajoutent Zubeyde et Nadia.<br />
On peut expliquer à une patiente que nous<br />
comprenons que tel jour, qui correspond à une<br />
fête pour elle, elle observe un rite particulier. Mais<br />
nous devons aussi lui demander de respecter les<br />
autres patients.<br />
Ce service est gratuit pour les patients, mis en<br />
contact avec les médiatrices par 3 portes d’entrée<br />
principales : lors de l’hospitalisation, lors<br />
d’une consultation ou via les urgences.<br />
La barrière linguistique est source d’angoisse<br />
pour nombre de patients d’origine étrangère, expliquent<br />
Zubeyde et Nadia. Leur expliquer, dans<br />
leur langue, le déroulement d’une opération ou la<br />
mise en route d’un traitement est donc très rassurant.<br />
Depuis notre arrivée, les choses ont bien<br />
bougé. Toutes nos interventions sont positives. Et<br />
lorsqu’un patient nous accorde une prière ou fait<br />
un vœu pour nous, c’est toujours un cadeau !<br />
Si le besoin de médiation interculturelle a été<br />
identifi é au niveau de la direction de site, il s’agit<br />
aussi d’un souci fédéral puisque le SPF Santé<br />
publique accorde un fi nancement sur base de<br />
projets. C’est ainsi que l’Espérance a obtenu une<br />
subvention pour 2 mi-temps, reconductible chaque<br />
année.<br />
Cette nouvelle fonction doit être, dans une première<br />
phase, « expérimentée » avec les services,<br />
les médecins, … avant d’être, dans une seconde<br />
phase, éventuellement étendue à d’autres sites<br />
selon les besoins.<br />
D’origine turque, Zubeyde Bas, 25 ans, est née en<br />
Belgique de parents turcs. Elle habite à Glain. Depuis<br />
la fi n de ses études en<br />
ressources humaines<br />
(Haute école de la<br />
Province de Liège)<br />
en 2008, elle a suivi<br />
plusieurs formations<br />
en néerlandais avec<br />
le Forem. Elle a ainsi<br />
acquis une bonne<br />
maîtrise de la langue,<br />
en plus d’une bonne compréhension de l’anglais. Avec<br />
le français et le turc, elle est donc bien armée du point<br />
de vue linguistique.<br />
Pour son premier job, elle occupe, à mi-temps, la<br />
fonction de médiatrice interculturelle à l’Espérance pour<br />
la langue turque depuis le 4 août. Elle remplace Saadet<br />
Akdag qui occupait cette fonction depuis septembre<br />
2008. Zubeyde est à l’Espérance le lundi de 9h à 17h,<br />
le mercredi de 9h à 17h et le vendredi de 13h à 17h.<br />
Elle est joignable au 0497.58.08.28.<br />
Nadia Hadri, 32 ans, est médiatrice interculturelle à<br />
l’Espérance pour la langue arabe et la langue rif depuis<br />
septembre 2008.<br />
Sa mère est d’origine<br />
arabe, mais parle très<br />
bien le français et son<br />
père est d’origine rif.<br />
Elle est née en Belgique<br />
et a très vite appris le<br />
français en plus des 2<br />
langues parentales.<br />
Depuis son plus jeune âge, elle nourrit la volonté de<br />
travailler en milieu hospitalier. Après des études dans<br />
le secteur des services aux personnes, elle entame une<br />
formation horeca, toujours avec l’idée de travailler dans<br />
un hôpital. Une autre formation lui donnant accès au<br />
milieu hospitalier lui permet d’effectuer un stage au<br />
CHR de la Citadelle où, plusieurs fois, elle est appelée<br />
pour des problèmes de traduction avec des patients.<br />
C’est ainsi qu’elle se retrouve en remplacement de la<br />
médiatrice interculturelle pendant 1 an et demi. Elle a<br />
ensuite postulé de manière spontanée à la clinique de<br />
l’Espérance.<br />
Nadia est à l’Espérance le lundi de 9h à 17h, le mercredi<br />
de 9h à 13h et le vendredi de 9h à 17h. Elle est<br />
joignable au 0497.58.08.27.<br />
L’InfoSites n°70 - Septembre 2009 9
Les gens<br />
Carnet de famille<br />
Naissances<br />
03/05/09 Kylian chez Laetitia Tyri (SJ-entretien)<br />
15/05/09 Théo chez Sylvianne Lette (SJ-2B)<br />
27/05/09 Danaé chez Cécile Lhomme (SJ-bloc op)<br />
30/05/09 Loïc chez Virginie Guerrar (ESP-médecine)<br />
04/06/09 Emilien chez Véronique Limbort (ESP-pharmacie)<br />
07/06/09 Laureen chez Véronique Noël (SJ-middle care)<br />
07/06/09 Charly chez Frédérique Stiers (SV-maternité)<br />
11/06/09 Aäron chez Dominique Debeve (SJ-sécurité)<br />
12/06/09 Lucie chez Cordélia Richel (NDH-urgences)<br />
15/06/09 Hugo chez Sophie Francis (NDW-urgences)<br />
16/06/09 Louise chez Nathalie Botty (SJ-comptabilité)<br />
20/06/09 Noé chez Valérie Bonmariage (SV-SNN)<br />
23/06/09 Lyam chez Catherine De Montigny (Rés. Vierge des pauvres -<br />
soins)<br />
26/06/09 Luna chez Stéphanie Fekenne (SJ-bloc op)<br />
29/06/09 Téo chez Jenny Colin (SJ-bloc op) et Luciano Montecchi<br />
(SJ-comptabilité)<br />
03/07/09 Romain chez Sandrine Bosson (UAL-infrastructures)<br />
06/07/09 Zya chez Guy Franck (UAL-informatique)<br />
13/07/09 Antonin chez Françoise Dewandre (ESP-SOS Famille)<br />
13/07/09 Romane chez Emmanuelle Simar (NDH-revalidation)<br />
14/07/09 Constance chez Nathalie Servais (SJ-middle care)<br />
21/07/09 Amandine chez Marie-Christine Marquet (ESP-urg. ad.)<br />
23/07/09 Nora chez Nancy Steinbusch (ESP-chirurgie adulte)<br />
24/07/09 Léo chez Caroline Hostert (SJ-USI)<br />
27/07/09 Illan chez Marie-Ange Thesias (SJ-5B-5C)<br />
29/07/09 Matheo chez Delphine Lemaire (Rés. d’Heusy-cuisine)<br />
30/07/09 Addison chez Christophe Vetro (SV-cuisine)<br />
08/08/09 Emilie chez Bernard Josse (SJ-facturation)<br />
09/08/09 Fanny chez Sandrine Marenne (SV-call center)<br />
10/08/09 Louka chez Fabrice Nuzzaci (NDH-urgences)<br />
10/08/09 Sacha chez Philippe Gaspar (UCP-cuisine centrale)<br />
15/08/09 Adrien chez Yannick Jammot (SV-accueil)<br />
20/08/09 Augustin chez Caroline Willem (SV-SNN)<br />
In memoriam Sœur Aloysia<br />
A vous toutes et tous,<br />
Un grand merci pour<br />
l’entourage que j’ai reçu de<br />
chacune et chacun personnellement<br />
lors du décès de<br />
ma sœur Sœur Aloysia.<br />
Merci pour les fl eurs, les visites<br />
et toutes ces gentillesses,<br />
c’est un grand réconfort<br />
pour moi.<br />
Bien à vous toutes et tous,<br />
Sœur Germaine<br />
10 L’InfoSites n°70 - Septembre 2009<br />
Sœur Aloysia<br />
Ils se souviennent…<br />
Mariages<br />
01/05/09 Corinne Lefèvre (dentisterie Amercœur)<br />
30/05/09 Jean-Claude Lognoul (SJ-comptabilité)<br />
13/06/09 Carine Dejosée (Rés. Vierge des pauvres-cuisine)<br />
20/06/09 Laurie Hermans (NDH-USI)<br />
26/06/09 Claudine Sadej (SJ-physiothérapie)<br />
27/06/09 Mélissa Zambuto (SJ-service personnel)<br />
04/07/09 Fabienne Mooren (NDW-accueil)<br />
18/07/09 Christelle Delvaux (NDH-cuisine)<br />
25/07/09 Elisabeth Nanga Manzaila (Rés. d’Heusy-entretien)<br />
01/08/09 Nathalie Ramaciotti (SJ-cuisine)<br />
Décès<br />
Julia Hertigers - Saint-Joseph, hôpital de jour chirurgical<br />
Julia Hertigers a travaillé pendant 18 ans avec Sœur Aloysia.<br />
Cela remonte à 1975, dans les salles communes du<br />
rez-de-chaussée, alors occupées par les hommes. Elle<br />
se souvient d’une Sœur Aloysia « sévère », qui tenait bien<br />
la discipline dans ces salles, ce qui n’était pas toujours<br />
simple. Mais elle se souvient aussi de son grand cœur,<br />
lorsqu’elle faisait les tartines pour les plus démunis qui venaient<br />
s’adresser à la clinique pour manger. Et de moments<br />
de rire, notamment avec les blessés de l’usine Cuivre &<br />
Zinc, qui arrivaient dans les salles communes en l’absence<br />
d’urgences à l’époque.<br />
Jeannine Boossy - Saint-Joseph, urgences<br />
Avec une voix un peu serrée par l’émotion, Jeannine Boossy<br />
ne tarit pas de traits de caractère positifs pour décrire Sœur<br />
Aloysia. Très ouverte, généreuse, toujours prête à rendre<br />
service, et, cerise sur le gâteau, possédant un grand sens<br />
02/06/09 le frère de Josseline Collard (SJ-6C)<br />
02/06/09 la mère de Lutgarde Wijnants (SV-archives)<br />
10/06/09 le frère du Dr Didier Noirot (SJ-anesthésiologie)<br />
11/06/09 Sœur Aloysia (Congrégation des Sœurs de Saint-Charles<br />
Borromée-SJ)<br />
12/06/09 le frère d’Yvette Luycks (Rés. d’Heusy-soins)<br />
14/06/09 le père de Claudio Abiuso (SJ-direction administrative)<br />
16/06/09 le père de Laurette Bolly (SE-maternité)<br />
28/06/09 le père de Nicole Orban (NDH-soins palliatifs)<br />
04/07/09 la mère de Marie-Chantal Dubie (SJ-bloc op)<br />
12/07/09 l’époux de Suzanne Michel (NDH-entretien)<br />
29/07/09 le père de Colette Depreay (Rés. Vierge des pauvres-entretien)<br />
29/07/09 la mère de Myriam Gob (Rés. Vierge des pauvres-cuisine)<br />
05/08/09 la mère de Marie-Rose Vidoni (SJ-entretien)<br />
14/08/09 la mère d’Armance Grisard (SJ-anatomopathologie)<br />
16/08/09 la mère du Dr Emile Charlier (SJ-anesthésiologie)<br />
Erratum<br />
Monique Wuidar (Rés. d’Heusy-cuisine) s’est mariée le 18/04/09<br />
et non le 18/03/09 comme annoncé dans le précédent numéro.<br />
de l’humour. Elle avait un accent néerlandophone très fort,<br />
qui nous faisait souvent rire, et dont elle riait aussi. Je la<br />
connaissais depuis 1987, mais j’ai vraiment travaillé à ses<br />
côtés dès 1993, aux urgences. Je suis plutôt du genre non<br />
pratiquant, mais si j’avais rencontré plus de religieux(ses)<br />
comme elle, j’aurais peut-être vu les choses autrement. A<br />
titre privé, je n’oublierai jamais son extrême gentillesse lorsque<br />
mes parents ont été hospitalisés. C’est quelqu’un que<br />
j’adorais, irremplaçable !<br />
Josiane Delbouille - Saint-Joseph, 2C<br />
Josiane Delbouille a travaillé avec Sœur Aloysia de 1986 à<br />
1988 dans les salles communes du rez-de-chaussée. Elle<br />
se souvient notamment de son côté franc et direct. Quand<br />
elle avait quelque chose à dire, elle le disait comme elle le<br />
pensait, à une infi rmière comme à un médecin. A côté de<br />
cela, elle avait un petit rituel : très régulièrement, elle allait<br />
chercher une tarte et nous appelait pour partager ensemble<br />
cette petite douceur… Au moment de la distribution de la<br />
soupe, elle nous invitait aussi à faire une pause !
Conseiller juridique<br />
Nouvelle fonction, nouvelle personne !<br />
Depuis le 1 er juillet 2009, Geoffrey Peters occupe le poste de<br />
conseiller juridique adjoint à la direction générale du <strong>CHC</strong>, en<br />
lien direct avec Alain Javaux.<br />
Votre mission en quelques<br />
mots<br />
Mon rôle sera d’apporter<br />
un conseil juridique dans<br />
toute négociation et face à<br />
tout contrat, afi n de faciliter<br />
la prise de position de la direction<br />
générale. Au travers<br />
d’une analyse juridique,<br />
je rédigerai de nouvelles<br />
conventions et remettrai certains documents au goût du jour.<br />
Dans ce cadre, j’effectuerai une veille permanente de la législation<br />
en vigueur. Celle-ci me permettra d’évaluer l’impact<br />
de nouvelles dispositions légales sur la vie quotidienne de<br />
l’hôpital et d’en apprécier les risques, à communiquer à la<br />
direction générale. En interne, je serai également chargé du<br />
suivi de l’exécution des décisions prises au sein des différents<br />
comités du <strong>CHC</strong>.<br />
Quel a été votre parcours ?<br />
Depuis ma plus tendre enfance, je vis dans le bastion liégeois.<br />
Après la faculté de droit à l’ULg, douze années se sont<br />
enchaînées chez Inbev, à Jupille, au service « contrats ». Et<br />
puis je me suis dit que c’était le moment ou jamais : une offre<br />
comme celle-ci ne se présente pas deux fois dans une carrière<br />
! C’est un changement de cap drastique mais à 38 ans,<br />
j’ai envie de rebondir et de faire face à de nouveaux défi s. J’ai<br />
donc démissionné de mon ancien poste pour m’ouvrir à de<br />
nouveaux horizons...<br />
Pourquoi avoir postulé au <strong>CHC</strong> ?<br />
Ma motivation première résidait dans l’attrait de la fonction<br />
et du secteur d’activités, permettant d’appliquer mes réfl exes<br />
juridiques à d’autres matières. J’avais également envie de<br />
faire d’autres choses, autrement. Mon épouse travaillant au<br />
département des infrastructures (UAL), le monde du <strong>CHC</strong> et<br />
ses valeurs m’étaient un rien familiers. Je savais que la philosophie<br />
en place me permettrait de quitter une logique marchande<br />
pour pénétrer dans un environnement où l’humain<br />
est au centre des priorités.<br />
Quelques mots pour vous défi nir ?<br />
Je suis un caméléon sociable et travailleur ! Quand je fais<br />
quelque chose, je le fais à fond !<br />
Votre ressenti 10 jours après votre entrée en fonction ?<br />
Pour le moment, je fais l’éponge : j’emmagasine des tonnes<br />
d’informations et je m’imprègne du cadre juridique existant.<br />
Franchement, j’ai déjà l’impression d’avoir trouvé mes marques<br />
! L’ambiance de travail y est certainement pour quelque<br />
chose…<br />
n A. Deliège<br />
Du rêve à la (dure) réalité…<br />
Karine Vonckers, infi rmière au service néonatal<br />
de la clinique Saint-Vincent depuis<br />
21 ans, a, comme d’autres, goûté à l’Afrique.<br />
Elle s’est rendue à Kinshasa à deux<br />
reprises avec Médecins sans vacances.<br />
Récit d’une découverte.<br />
Aller en Afrique, c’était un rêve pour moi.<br />
Déjà toute jeune, je voulais étudier la médecine<br />
tropicale, mais j’ai rencontré mon<br />
mari et je ne l’ai pas fait. Lorsque j’ai eu<br />
l’opportunité de partir à Kinshasa deux<br />
semaines avec Médecins sans vacances,<br />
je l’ai saisie.<br />
En septembre 2007, lors d’un premier<br />
voyage, j’ai découvert l’univers de l’hôpital<br />
Saint-Joseph, une clinique générale très<br />
pauvre. En pédiatrie, il n’y a même pas de<br />
biberons et avant l’âge de 34 semaines,<br />
les bébés meurent souvent car les parents<br />
ne peuvent pas payer les traitements.<br />
C’est une réalité très dure.<br />
A l’hôpital pédiatrique de Kinshasa, Kalembe<br />
Lembe, où je suis allée en mars 2009,<br />
il y a un peu d’argent car la Croix-Rouge<br />
de Belgique est présente. Les bébés de<br />
parents pauvres bénéfi cient toujours des<br />
traitements, notamment grâce au service<br />
social de l’hôpital.<br />
De retour à la clinique Sainte-Elisabeth…<br />
En Afrique, le choc des cultures est très<br />
dur ! Nous avons par exemple vu des machines<br />
inutilisées car fonctionnant avec<br />
des piles et le directeur de l’hôpital refusait<br />
d’acheter de nouvelles piles, trop chères.<br />
Médecins sans vacances a alors fourni<br />
des piles rechargeables. Nous allons là<br />
pour expliquer des techniques simples et<br />
peu coûteuses, comme un système de réhydratation<br />
par sonde gastrique. Ce n’est<br />
pas évident pour le personnel d’utiliser du<br />
matériel jusque là inconnu, mais ils sont<br />
motivés.<br />
J’ai rencontré des gens chaleureux, accueillants<br />
et j’ai vu des femmes africaines<br />
très courageuses et très solidaires. Elles<br />
se partagent de la nourriture, des médicaments...<br />
C’est dur là-bas, il n’y a pas de<br />
luxe. Mais les gens savent aussi rire.<br />
C’est clair, Karine Vonckers est partante<br />
pour un nouveau voyage ! L’Afrique, je<br />
pourrais vous en parler pendant des heures,<br />
conclut-elle.<br />
n Marianne Lebrun<br />
Depuis le 15 juin, Isabelle Eloy est de retour à la clinique Sainte-<br />
Elisabeth, après 1 an d’ICAN, où elle occupe la fonction d’infi rmière<br />
chef à l’hôpital de jour.<br />
De formation infi rmière, Isabelle Eloy entre à la clinique Sainte-<br />
Elisabeth en 1994, où elle travaille en médecine puis en réanimation.<br />
Titulaire du diplôme de cadre en aptitudes pédagogiques<br />
et hygiène hospitalière, elle détient également le titre SIAMU.<br />
En juin 2008, elle est choisie pour exercer, avec Isabelle Marques, la fonction ICAN (Infi rmière<br />
Chargée de l’Accueil des Nouveaux). Un an plus tard, elle choisit de retourner sur le<br />
terrain et postule au poste d’infi rmière chef de l’hôpital de jour à Sainte-Elisabeth.<br />
Le terrain et les soins me manquaient trop, explique I. Eloy. La diversité des pathologies<br />
rencontrées à l’hôpital de jour m’intéresse aussi fortement. En outre, je connais bien<br />
l’équipe et les soins propres à ce service. Enfi n, les perspectives de déménagement,<br />
annoncé fi n 2009, font aussi de cette nouvelle fonction un challenge (l’hôpital de jour<br />
restera au rez-de-chaussée, mais dans la nouvelle aile en construction - voir article page<br />
20).<br />
n Marianne Lebrun<br />
L’InfoSites n°70 - Septembre 2009 11
Les gens<br />
St-Vincent<br />
De retour au <strong>CHC</strong>…<br />
Depuis le 15 septembre,<br />
Isabelle Thys est la<br />
nouvelle directrice du<br />
département infi rmier<br />
de la clinique Saint-<br />
Vincent. Agée de 34<br />
ans, I. Thys, qui habite<br />
Barchon, connaît déjà<br />
bien le <strong>CHC</strong>… et non pas parce qu’elle est née<br />
à Hermalle.<br />
Diplômée sage-femme en 1998, elle travaille<br />
au quartier accouchement et au MIC du CHR<br />
de la Citadelle de 1998 à 2001. Puis c’est à la<br />
maternité de la clinique Saint-Joseph qu’elle<br />
poursuit sa carrière jusqu’en 2007. Parallèlement,<br />
elle obtient sa licence en santé publique, ce qui<br />
lui permet de décrocher le poste de chef d’unité à<br />
la maternité des Bruyères (CHU de Liège) qu’elle<br />
rejoint en mai 2007. Elle en profi te pour entamer<br />
une formation en sciences de gestion (HEC) en<br />
horaire décalé, qu’elle poursuit actuellement.<br />
Son intérêt pour le poste de DDI à Saint-Vincent<br />
répond à une envie de se diriger vers la gestion.<br />
Mon boulot de sage-femme va probablement<br />
me manquer, précise-t-elle, mais ce nouveau<br />
job est une belle opportunité de combiner ma<br />
formation de sage-femme et mon intérêt pour la<br />
gestion. Cette fonction est un challenge pour moi,<br />
car c’est tout à fait nouveau. J’espère pouvoir<br />
apporter mon aide au niveau de l’humanisation et<br />
de la communication. Et, à terme, je vais pouvoir<br />
participer au développement du projet de nouvel<br />
hôpital liégeois, qui me tient fort à cœur.<br />
Michaël Libotte au conseil<br />
d’administration de l’Afi so<br />
Elu ce 9 mai, Michaël<br />
Libotte, infi rmier au bloc<br />
opératoire de Waremme,<br />
gagne les rangs du<br />
conseil d’administration<br />
de l’AFISO (Association<br />
Francophone des Infi rmières de Salle d’Opération<br />
belge). A 29 ans, fort de la passion de son travail et<br />
du goût pour la prise de décisions, Michaël espère<br />
favoriser une diffusion plus rapide des informations<br />
en région liégeoise, améliorer la qualité des<br />
soins au bloc et travailler avec des professionnels<br />
issus d’autres hôpitaux afi n de partager les expériences<br />
de travail au bloc opératoire.<br />
12 L’InfoSites n°70 - Septembre 2009<br />
n Marianne Lebrun<br />
n AD<br />
Brèves<br />
ND Waremme<br />
Dans le cochon, tout est bon…<br />
Le 30 juin dernier, dans le cadre d’un menu<br />
proposé au profi t de Pawa par la cafétéria de<br />
Notre-Dame Waremme, Philippe Lequet, infi<br />
rmier aux urgences, a remporté une piscine<br />
autoportante de 5.500 litres. C’est en effet lui<br />
qui a estimé au plus près le temps de cuisson<br />
du cochon de lait d’une vingtaine de kilos entrant<br />
dans la composition du menu.<br />
Réseau senior<br />
C’est la vie en couleurs pour la croisière sur la Meuse<br />
La croisière du réseau senior a réuni 200 participants, dont 150 résidents, le 3 juin dernier.<br />
Un quart des pensionnaires, valides et non valides, a participé à cette journée, rehaussée par<br />
la présence de Rémy Bricka.<br />
Réseau senior - Vierge des pauvres<br />
Fête de l’été<br />
n ML<br />
Comme chaque année, un barbecue est organisé<br />
à la résidence au mois de juin. Pour les résidents,<br />
cette journée est très attendue, ils la préparent<br />
pendant plus d’un mois. En effet, avec l’aide<br />
des animatrices, une affi che géante couvrant<br />
tout le mur d’un salon est créée et peinte par<br />
les pensionnaires. Ensuite, nous confectionnons<br />
de jolis pendentifs et des milieux de table. Bref,<br />
presque toutes les activités sont consacrées à<br />
la préparation de cette fête. Nous félicitons au<br />
passage toutes les personnes qui ont participé<br />
aux animations, nous n’avons eu que des éloges<br />
concernant leurs travaux !<br />
Tous les pensionnaires accompagnés par de<br />
nombreuses familles se sont réunis à l’extérieur,<br />
dans un superbe cadre décoré pour l’occasion<br />
sur le thème des fl eurs. Encore une fois le soleil<br />
est au rendez-vous. En début d’après-midi, le<br />
personnel offre une sympathique petite représentation.<br />
Nous découvrons les capacités d’un<br />
personnel super polyvalent ! Les « Sister act »<br />
pour commencer enfl amment le public, avec<br />
Bonne-Marie dans le rôle de Whoopi Goldberg,<br />
Bertrand en sœur… et toutes les autres fi gurantes<br />
qui jouent le jeu à fond. Ensuite place à<br />
la danse, avec Sophie, Marie-Rose, Marilyne et<br />
Bertrand qui lui, nous fait une démonstration de<br />
son talent de danseur étoile ! Guillaume dans un<br />
sketch de Marc Herman (déguisé en mexicain),<br />
nous fait bien rire. Des personnes que vous ne<br />
connaissez probablement pas mais qui sont toujours<br />
partantes, dévouées et n’ont pas peur du<br />
ridicule. Tous ces efforts sont récompensés par<br />
le nombre croissant d’invités chaque année (plus<br />
de 170 personnes pour le dîner) et le bonheur<br />
que l’on peut lire dans les yeux des résidents.<br />
Le chant fi nal réunit tout le personnel avec la<br />
très belle chanson de Laurent Voulzy, Le pouvoir<br />
des fl eurs, et la distribution de gerberas multicolores<br />
aux spectateurs. Encore merci à vous,<br />
chers collègues et à l’année prochaine.<br />
n Anna Goffredo
Soins<br />
Offrir un intermède…<br />
n Antoinette Deliège<br />
Conscient des diffi cultés traversées par les patients<br />
atteints d’un cancer, l’Espace+ a souhaité instaurer,<br />
outre ses activités récurrentes, deux journées bienêtre.<br />
L’esprit de cette initiative était d’offrir aux patients<br />
un moment de détente et d’évasion par rapport<br />
à leurs contraintes journalières.<br />
Pour cette première édition, les patients étaient ciblés<br />
selon leur intérêt potentiel, leur phase de traitement,…<br />
Pour certains, l’état de fatigue, la peur d’être comparés<br />
aux autres ou la réticence au contact physique faisaient<br />
obstacle à leur participation. Au total, ces 2 journées, organisées<br />
les 19 et 26 mai, ont accueilli une petite vingtaine<br />
de patients. Au programme : un atelier de composition fl orale,<br />
du scrapbooking, des massages et soins esthétiques<br />
suivis d’une série de contes narrés à l’assemblée.<br />
Après un petit déjeuner servi vers 9h, la matinée a débuté<br />
par l’atelier de scrapbooking sur base de photos apportées<br />
par chaque participante. Tout au long de la journée,<br />
chacune a profi té d’une séance de massage suivie d’un<br />
soin esthétique de son choix : soin des mains, des pieds,<br />
du visage ou épilation. Le tout était assorti de nombreux<br />
conseils en image (maquillage, etc.) visant à faciliter la<br />
« réappropriation » de son propre corps. Après le lunch,<br />
la composition fl orale a éveillé la créativité des patientes<br />
autour de discussions en tous genres. Le cadre était cependant<br />
bien clair : cette journée ne devait pas se transformer<br />
en thérapie de groupe, mais, au contraire, permettre<br />
de se changer les idées, sortir du quotidien et qui sait,<br />
développer une forme de solidarité.<br />
Sainte-Elisabeth<br />
Le CAF bientôt dans les écoles<br />
Sur un appel à projets du FARES (Fonds des affections<br />
respiratoires), le CAF (Centre d’aide aux fumeurs) de<br />
la clinique Sainte-Elisabeth a proposé de développer<br />
une activité de sensibilisation des jeunes de la région<br />
de Verviers. En juin, ce projet a été retenu par le FARES<br />
qui va le subsidier.<br />
Dans la foulée, le CAF a intégré le REZEA (Réseau<br />
Assuétudes Verviers). Actif depuis plusieurs années<br />
déjà, le REZEA s’adresse essentiellement aux jeunes et<br />
organise des actions de sensibilisation et de prévention<br />
relatives aux différentes assuétudes (tabac, alcool, jeux<br />
vidéo, ...) dans les écoles mais aussi le milieu extra<br />
scolaire (ex : maison des jeunes).<br />
Ce partenariat ouvrira les portes du CAF à un nouveau<br />
public, celui des jeunes, tout en permettant au REZEA<br />
de bénéfi cier de l’expertise du CAF en matière de<br />
sevrage tabagique.<br />
n M. Lebrun<br />
A l’heure du bilan, Anne Lambert et Nathalie Moeneclaey,<br />
infi rmières coordinatrices à l’origine du projet, partagent le<br />
même sentiment de réussite : D’heure en heure, les personnes<br />
se réanimaient. On a vu des patientes « renaître »<br />
tout au long de la journée… Quant aux patientes, certaines<br />
nous ont confi é : Ca fait tellement du bien de vivre<br />
comme tout le monde et de pouvoir s’évader de la maladie<br />
en se faisant dorloter ! Ou encore : Pour une fois, je me suis<br />
sentie comprise, je n’étais plus différente des autres…<br />
Notre-Dame Hermalle - Infi rmière coordinatrice<br />
Depuis le 1 er septembre, Anne Geurde, infi rmière coordinatrice<br />
qui travaillait à mi-temps à Saint-Joseph et à<br />
mi-temps à Hermalle dans le cadre de la clinique du<br />
sein, est de retour à Hermalle à temps plein. Même si,<br />
au départ, je trouvais agréable de travailler sur Saint-<br />
Joseph et Hermalle avec des patientes suivies sur<br />
les deux sites, je ne suis pas mécontente de pouvoir<br />
aujourd’hui consacrer tout mon temps aux patients<br />
d’une seule clinique, affi rme A. Geurde. Je n’étais pas<br />
toujours sur le bon site au bon moment pour suivre les<br />
patientes comme elles l’auraient voulu. Elle partagera<br />
dorénavant son temps entre la clinique du sein et la<br />
coordination en oncologie et travaillera avec les Drs<br />
Marie-Pascale Graas et Gauthier Demolin.<br />
A épingler !<br />
Bonne nouvelle : à partir du 1 er octobre 2009,<br />
les consultations de tabacologie seront remboursées<br />
pour tous. Pour rappel, elles l’étaient<br />
déjà, au nombre de 8 séances obligatoires,<br />
pour les femmes enceintes et leur conjoint. Le<br />
remboursement se faisait cependant après l’ensemble<br />
des séances. Sachant que la dernière<br />
séance devait avoir lieu entre 3 à 6 mois après<br />
l’accouchement, un an pouvait s’écouler avant<br />
de récupérer le premier euro. Dès le 1 er octobre,<br />
chacun se verra rembourser, au coup par coup,<br />
un maximum de 8 séances sur 2 ans.<br />
n ML<br />
n ML<br />
ND Waremme<br />
Un défi lé de mode…<br />
pas comme les autres<br />
Le 29 mai, des patients de la MSP de<br />
Waremme ont participé à un défi lé de<br />
mode au Centre culturel de Waremme.<br />
Sur 10 patients intéressés par le<br />
projet, 4 ont été retenus pour défi ler<br />
sous les feux de la rampe.<br />
Cette soirée constitue l’aboutissement<br />
d’un travail en partenariat avec<br />
les structures à vocation sociale de la<br />
région : CPAS, Maison des jeunes, Espace<br />
Laïcité, Centre de jour Le Long<br />
Champ, … Un grand projet commun<br />
qui s’inscrivait dans la semaine de la<br />
citoyenneté sur le thème « Tous citoyens<br />
! Des-Intégrations ». Le but ?<br />
Favoriser la rencontre et les décloisonnements<br />
par le travail en commun<br />
entre des publics différents, tout en<br />
valorisant les personnes en situation<br />
de handicap, au moyen de la culture<br />
et des arts.<br />
Pour les patients de la MSP, c’était<br />
l’occasion de s’intégrer dans des activités<br />
organisées par d’autres structures<br />
du réseau social local et ainsi<br />
sortir du cadre <strong>CHC</strong>-MSP. C’est pourquoi<br />
Christine Maron, ergothérapeute<br />
et Willy Rinkens, éducateur, se sont<br />
lancés dans l’aventure.<br />
Pendant environ 30 minutes, quelque<br />
40 personnes ont défi lé sur le principe<br />
du tandem composé d’une personne<br />
handicapée ou d’un patient psychiatrique<br />
et d’un jeune non handicapé.<br />
Les tenues étaient prêtées par JBC,<br />
XY, Point Carré, Oxfam et Brantano.<br />
La touche fi nale était assurée, côté<br />
maquillage, par Cristelle Maréchal,<br />
esthéticienne sociale, et trois élèves<br />
de l’école Pluri-Elles.<br />
La soirée a réuni environ 180 spectateurs.<br />
n Marianne Lebrun<br />
L’InfoSites n°70 - Septembre 2009 13
Ressources<br />
Grippe saisonnière et grippe A/H1N1<br />
La vaccination, plus que<br />
jamais conseillée<br />
n Catherine Marissiaux<br />
Comme chaque année à cette époque, le <strong>CHC</strong> encourage ses membres à se<br />
faire vacciner contre la grippe. Cette année, le contexte est différent. En<br />
cause, la grippe A/H1N1 qui s’invite dans un débat déjà bien compliqué et le<br />
nouveau vaccin qui se fait attendre…<br />
Nul doute qu’en travaillant pour une institution de<br />
soins, vous avez été sensible au tapage médiatique<br />
réalisé autour de la grippe A/H1N1, également<br />
appelée mexicaine. Nous n’allons pas refaire ici le<br />
débat de la politique mise en route pour l’occasion.<br />
Une chose est certaine : le groupe de travail (GT) en<br />
charge de la grippe saisonnière planche également<br />
sur la grippe A/H1N1 et chaque clinique a mis en<br />
place son GT propre pour une organisation des soins<br />
et une gestion des patients en cas de pandémie. Les<br />
décisions relatives à la grippe A/H1N1 sont trop dépendantes<br />
de la politique nationale et de l’évolution<br />
de l’épidémie pour passer par le canal d’InfoSites, en<br />
raison des délais de parution. Toutes les informations<br />
ou décisions concernant la grippe A/H1N1 passeront<br />
par la voie hiérarchique ou toute autre voie plus rapide<br />
(mail). Le site intranet est constamment mis à jour,<br />
n’hésitez pas à le consulter.<br />
Si la grippe A/H1N1 est constamment entourée d’un<br />
nuage d’incertitudes, il ne faut pas oublier l’autre grippe,<br />
tout aussi importante même si elle s’avère moins<br />
virulente : la grippe saisonnière. Avec ou sans<br />
pandémie d’A/H1N1, la grippe saisonnière passera<br />
également l’hiver chez nous et risque, comme par le<br />
passé, de faire des dégâts, notamment complications<br />
et allongement de la durée de séjour chez les patients<br />
14 L’InfoSites n°70 - Septembre 2009<br />
âgés et les personnes à risques. Le vaccin contre la<br />
grippe saisonnière a démontré son effi cacité. Il<br />
est du devoir des soignants de se faire vacciner afi n<br />
de ne pas risquer de contaminer les patients qu’ils<br />
prennent en charge. Pour rappel, la vaccination contre<br />
la grippe saisonnière est gratuite pour tous les membres<br />
du personnel et pour tous les médecins et indépendants<br />
du <strong>CHC</strong>. Les modalités d’inscription sont<br />
les mêmes que par le passé (voir encadré). Ce vaccin<br />
est disponible en grande quantité. Si son taux de<br />
couverture contre la grippe A/H1N1 n’est pas avéré, il<br />
renforce votre immunité générale.<br />
Et le vaccin contre la grippe A/H1N1 ? A l’heure de<br />
boucler cette édition, il est impossible d’avancer une<br />
date précise de sa mise sur le marché, et personne ne<br />
peut encore dire le nombre de doses nécessaires à la<br />
vaccination. Par contre, on peut d’ores et déjà affi rmer<br />
que dès la mise à disposition du vaccin, la vaccination<br />
se fera rapidement. Le <strong>CHC</strong> organisera une vaccination<br />
de masse, sans rendez-vous. Cette vaccination<br />
se fera par la médecine du travail, mais également<br />
par des médecins de l’institution. A noter qu’il faudra<br />
tout de même respecter un délai de deux semaines<br />
entre les deux vaccins [grippe saisonnière et grippe A/<br />
H1N1], comme pour les autres vaccinations.<br />
Quelques conseils pour éviter la grippe [saisonnière et A/H1N1]<br />
● Evitez tout contact avec une personne malade.<br />
Au contact d’un patient atteint du virus,<br />
portez un masque devant la bouche et<br />
le nez.<br />
● Veillez à adopter un mode de vie sain : pratiquer<br />
une activité physique, choisir une alimentation<br />
saine et se reposer suffi samment.<br />
● Si vous êtes malade, isolez-vous afi n d’éviter<br />
de contaminer votre entourage. Restez à la<br />
maison plutôt que d’aller au travail, à l’école,<br />
ou faire des courses.<br />
● Couvrez-vous la bouche et le nez avec un mouchoir<br />
en papier lorsque vous toussez ou que<br />
vous éternuez. Jetez votre mouchoir dès que<br />
vous l’avez utilisé.<br />
● Lavez-vous les mains régulièrement, cela vous<br />
aidera à vous protéger contre les germes. Lavez-vous<br />
les mains à l’eau et au savon, particulièrement<br />
après avoir toussé ou éternué.<br />
Les nettoyants pour les mains à base d’alcool<br />
Grippe saisonnière :<br />
modalités d’inscription<br />
n La vaccination est gratuite pour<br />
tous les membres du <strong>CHC</strong>, personnel et<br />
médecins, sans distinction de service<br />
n Les vaccinations se feront<br />
du 21 septembre au 28 novembre<br />
Pour le personnel et les médecins<br />
des cliniques, UCP et UAL<br />
n Prise de rendez-vous (numéro unique) :<br />
call center (04.239).47.00<br />
Vous pouvez prendre rendez-vous<br />
dès maintenant et jusqu’au 24 novembre<br />
Call center joignable<br />
n du lundi au vendredi de 8 à 20h<br />
n le samedi de 8 à 12h<br />
n Lieux de vaccination :<br />
● Pour les 6 cliniques et l’UCP : sur place,<br />
dans les locaux de la médecine du travail<br />
● UAL : les candidats à la vaccination devront<br />
se rendre à la clinique St-Joseph<br />
Pour le personnel des maisons de<br />
repos<br />
● inscription via la direction de la maison de<br />
repos<br />
● vaccination par le médecin coordinateur<br />
et/ou la médecine du travail<br />
Pour le personnel et les médecins des<br />
polycliniques<br />
● inscription auprès de Ginette Bastin<br />
04.224.85.16<br />
● vaccination par le médecin de la polyclinique<br />
ou le médecin traitant<br />
peuvent également être effi caces. Evitez de<br />
vous toucher les yeux, le nez ou la bouche.<br />
Des germes se répandent souvent quand une<br />
personne touche quelque chose de contaminé<br />
et se touche ensuite les yeux, le nez ou la bouche.<br />
Source : www.infl uenza.be
7 bonnes raisons<br />
de vous faire vacciner<br />
contre la grippe<br />
saisonnière<br />
● vous protéger, vous et vos proches<br />
● la vaccination est gratuite<br />
● éviter le taux d’attaque de la grippe, 3<br />
à 4 fois plus élevé chez les acteurs de<br />
soins<br />
● réduire le risque de complication en cas<br />
d’infection<br />
● protéger les personnes dont vous vous<br />
occupez<br />
● utile sur le plan personnel, la vaccination<br />
- quand elle est collective - est effi cace<br />
pour limiter la propagation d’une épidémie<br />
au sein des hôpitaux et maisons de<br />
repos<br />
● organisée sur rendez-vous, la vaccination<br />
est rapide et facile<br />
Quelques notions à rappeler<br />
● la grippe saisonnière est une maladie<br />
grave : 1500 personnes meurent des<br />
suites de la grippe en Belgique chaque<br />
année<br />
● ses complications peuvent aller crescendo<br />
: bronchite, sinusite, pneumonie,<br />
hospitalisation, …<br />
● le vaccin est effi cace à 90% chez l’adulte<br />
en bonne santé<br />
● la grippe saisonnière n’est pas une maladie<br />
banale, les résistances naturelles<br />
ne suffi sent pas à se prémunir de la<br />
grippe<br />
● le vaccin contre la grippe saisonnière est<br />
conseillé aux enfants et aux femmes enceintes.<br />
Il n’est donc pas dangereux.<br />
Quels effets secondaires ?<br />
● une légère réaction de gêne à l’endroit<br />
de la piqûre peut apparaître dans 15%<br />
des cas. Cela ne dure pas.<br />
● impossible d’attraper la grippe saisonnière<br />
par le vaccin, qui est désactivé<br />
● on peut se sentir un peu groggy, pendant<br />
un jour ou deux (15% des cas)<br />
Octobre, mois du dépistage<br />
Mesdames,<br />
cette année encore, profi tez d’un bilan sénologique gratuit<br />
Cette année encore, le service de sénologie du <strong>CHC</strong><br />
propose un bilan sénologique gratuit à toutes les<br />
femmes de 40 ans et plus, membres du <strong>CHC</strong> (salariées<br />
ou indépendantes), ainsi qu’aux épouses et<br />
compagnes des membres du <strong>CHC</strong>.<br />
Cette action se déroulera du 1 er au 31 octobre<br />
2009. Mieux qu’un simple dépistage, le service<br />
propose une mammographie, un examen clinique<br />
et une échographie mammaire. Le tout prend environ<br />
20 minutes. Le personnel est autorisé à quitter<br />
son poste le temps de l’examen à condition que celui-ci<br />
soit réalisé sur son site de travail et ne gêne<br />
pas l’organisation du service.<br />
Comme les médecins souhaitent ardemment encourager<br />
la démarche, aucune quote-part personnelle<br />
n’est demandée pour cet examen.<br />
Pratiquement, vous devez :<br />
● prendre rendez-vous dans le service de radiologie<br />
de votre site<br />
Pour le personnel de l’Espérance, des maisons de<br />
repos et des polyex (hors Polymédic et Aywaille),<br />
prendre un rendez-vous sur le site de votre choix.<br />
Burette, le retour<br />
Ce n’est pas un héros mythique, il n’a<br />
pas belle allure, mais il dispose pourtant<br />
d’une gueule sympa, de beaucoup<br />
d’humour et d’un certain charisme. Bu-<br />
rette, c’est le petit bonhomme adopté il<br />
y a quelques années à St-Joseph, pour souligner<br />
les besoins élémentaires en matière de vie quotidienne<br />
sur le lieu de travail : collaboration, respect,<br />
tolérance, … Chargé de remettre un peu d’huile<br />
dans les rouages, Burette avait séduit les acteurs<br />
de St-Joseph, tantôt par son clin d’œil, tantôt par<br />
son côté redresseur de torts. Quelques années plus<br />
tard, il n’a pas pris une ride et il brigue une fonction<br />
multi-sites.<br />
Aujourd’hui, Burette reprend du service pour une<br />
nouvelle campagne <strong>CHC</strong> axée sur le respect au travail.<br />
Cette campagne courra d’octobre 2009 à fi n<br />
En raison de l’éloignement, ce dépistage doit se<br />
faire en dehors des heures de travail.<br />
● signaler que vous souhaitez un rendez-vous dans<br />
le cadre du dépistage gratuit<br />
Le jour de l’examen, prenez avec vous :<br />
● la demande d’examen signée par le médecin (généraliste<br />
ou spécialiste)<br />
● une vignette de mutuelle<br />
● les coordonnées de votre médecin référent (généraliste<br />
ou gynécologue)<br />
● vos éventuels anciens clichés<br />
N’hésitez pas, prenez rendez-vous :<br />
Saint-Joseph ............................ (04.224)88.01<br />
Saint-Vincent ........................... (04.239)47.10<br />
Notre-Dame Waremme ............... (019.33)94.55<br />
Notre-Dame Hermalle ................. (04.374)70.50<br />
Sainte-Elisabeth ........................ (087.21)37.10<br />
Polymédic - Grâce-Hollogne ......... 04.263.30.63<br />
Centre médical Ourthe-Amblève ... 04.384.58.20<br />
n M. Lebrun<br />
2010. Exclusivement consacrée<br />
au respect, elle en abordera les différentes<br />
facettes et s’adresse exclusivement<br />
aux acteurs du <strong>CHC</strong>, pas aux patients, aux<br />
résidents, ni aux accompagnants… Initiée par le<br />
<strong>CHC</strong>, cette campagne a notamment été sollicitée<br />
par le CPPT de St-Joseph, avant d’être étendue à<br />
l’ensemble du groupe en raison de son intérêt général.<br />
Le retour de Burette s’est imposé en raison<br />
de son côté institutionnel mais pourtant irrévérencieux,<br />
mais aussi de son ton direct, bien plus interpellant<br />
que les campagnes nationales. Respect du<br />
travail des autres, des délais, de l’esprit d’équipe,<br />
de l’écoute… Burette nous rappelle le B-A-BA de<br />
la vie professionnelle. Vous le retrouverez prochainement<br />
sur les murs des services, mais également<br />
sur intranet. Merci de lui faire bon accueil.<br />
n C. Marissiaux<br />
L’InfoSites n°70 - Septembre 2009 15
Institutionnel<br />
Pawa : récit<br />
d’une mission (4-19 juin)<br />
n par Nicole Bairolle (ND Hermalle) et Virginie Groulard (Ste-Elisabeth)<br />
04/06/09, Bruxelles national. Le périple congolais commence. Nous allons, au<br />
fi l des numéros de l’InfoSites, vous emmener à l’hôpital de Pawa, parrainé par<br />
le <strong>CHC</strong> depuis fi n 2006, où nous sommes allées en mission d’observation.<br />
Afi n que vous arriviez à bon port, nous vous proposons<br />
un petit trait géographique. Pawa est situé dans<br />
la province orientale du Congo (nord-est du pays), en<br />
brousse, à 2000 km de Kinshasa... Le Congo dont<br />
fait partie Pawa est le Congo Kinshasa ou RDC pour<br />
République démocratique du Congo (anciennement<br />
le Zaïre). L’autre Congo, le Congo Brazzaville, est un<br />
autre pays avec une autre histoire.<br />
Le Congo d’où nous revenons est le 3 e plus vaste<br />
pays d’Afrique, le plus peuplé d’Afrique centrale et<br />
de francophonie. Sa langue offi cielle est le français et<br />
quatre langues bantoues sont des langues nationales.<br />
Il s’étend de l’océan atlantique au plateau de l’est et<br />
correspond à la majeure partie du bassin du fl euve<br />
Congo. Le nord du pays est un des plus grands domaines<br />
de forêts équatoriales du monde et l’est borde<br />
le grand rift est-africain. Le sud et le centre forment<br />
un haut plateau riche en minerai. Le pays partage ses<br />
frontières avec de nombreux pays. Son économie relève<br />
principalement du secteur primaire : agriculture<br />
et exploitation minière.<br />
Prêts pour le départ ? En route ! Nous quittons Bruxelles<br />
accompagnées du représentant francophone de<br />
l’ONG Memisa. Pawa est très diffi cile d’accès, éloigné<br />
de tout aéroport où se posent les vols long courrier.<br />
Nous arrivons le soir à Entebe (Ouganda) après 12h<br />
de vol et une escale à Kigali (Rwanda).<br />
Dès le lendemain, nous reprenons les airs et survolons<br />
le lac Albert, à bord d’un petit avion de 6 places<br />
de type « Cessna » et arrivons à Bunia au Congo. Le Dr<br />
Arthur Ikulu, représentant de Memisa dans cette par-<br />
La pastorale<br />
Nous arrêter pour avancer.<br />
Rien ne sert de courir,<br />
le Seigneur nous attend<br />
Nous courons, nous courons … Conduire les<br />
enfants à l’école, faire les courses, attraper le<br />
train, conduire notre voiture et « pester » dans les<br />
embouteillages, participer à des réunions, … Et<br />
pourtant, nous avons la désagréable impression<br />
de ne pas avancer.<br />
16 L’InfoSites n°70 - Septembre 2009<br />
tie du Congo, nous attend pour une prise de contact<br />
et nous propose le programme de notre séjour. Nous<br />
serons logés à la procure avant de pouvoir nous rendre<br />
à Pawa.<br />
Après quelques jours passés à Bunia, où notre programme<br />
est composé de visites dans des centres de<br />
santé et de rencontres avec différents intervenants<br />
locaux en matière de santé, nous repartons à bord<br />
d’un petit avion pour arriver à une cinquantaine de<br />
kilomètres de Pawa. Nous sommes accueillis par le<br />
médecin chef de zone avant de reprendre la route.<br />
Nous montons dans un 4x4 pour les 50km qui nous<br />
séparent de Pawa. Il faudra plus de 3h de route pour<br />
atteindre la localité. La route, semblant de piste, est<br />
parsemée de trous énormes où les 4x4 risquent de<br />
s’enliser à tout moment. Les seuls autres véhicules<br />
que nous rencontrons sont des vélos chargés et poussés<br />
à grand peine par des hommes ou des femmes<br />
pour lesquels la diffi culté de la tâche représente la<br />
seule manière de gagner leur vie.<br />
Nous verrons aussi bon nombre de femmes portant<br />
un bébé sur le ventre, un énorme sac sur le dos, un<br />
autre sur la tête et avançant en donnant la main à<br />
un autre petit. Tout est 4x4 dans cette région, nous<br />
disait un des intervenants : les voitures, les vélos, les<br />
humains…<br />
Arrivés à Pawa, nous sommes accueillis par les autorités<br />
locales, des élèves infi rmiers, des infi rmier(e)s,<br />
le médecin chef de zone et la population locale. Dans<br />
le discours de bienvenue, nous palpons la reconnaissance<br />
des habitants : leur hôpital éloigné de tout et<br />
Stop ! Il faut arrêter le temps ! Nous arrêter … Faire<br />
silence … Nous retrouver.<br />
● Nous arrêter pour regarder, respirer et cesser<br />
d’être indifférents à tout ce qui nous entoure.<br />
Réfl échir. Relire notre vie.<br />
● Faire silence en nous et autour de nous pour voir,<br />
écouter, entendre ce qu’il y a en nous - au plus<br />
profond de nous.<br />
● Nous retrouver pour retrouver l’autre, lui/nous<br />
donner de l’espace. Décaper notre cœur de ses<br />
couches d’égoïsme. Avoir un regard aimant :<br />
de tous est à nouveau en projet. Le <strong>CHC</strong> l’a choisi<br />
dans le cadre du jumelage « hôpital pour hôpital ».<br />
Nous comprenons que, pour eux, c’est extraordinaire.<br />
Grâce à ce parrainage et à l’apport fi nancier du <strong>CHC</strong><br />
et de son personnel, des actions locales ont pu voir le<br />
jour, d’autres sont en préparation.<br />
Quelques exemples sont mis en valeur. L’hôpital a pu<br />
se fournir en kits maternité. Des matelas pour une<br />
partie des lits de l’hôpital ont été achetés et placés.<br />
L’hôpital n’étant pas alimenté en eau, une source a<br />
été aménagée à 800m. La suite, nous l’apprendrons<br />
au fur à mesure de notre mission.<br />
L’action de l’ONG Memisa dans le cadre du jumelage<br />
est aussi largement soulignée. Dès cet instant, nous<br />
savons que ce parrainage a toute sa raison d’être.<br />
Nous ne comprenons pas encore tous ces regards<br />
chargés de reconnaissance et d’espoir, toutefois<br />
nous savons que les soutenir est fondamental pour<br />
eux. C’est alors plein d’enthousiasme que nous nous<br />
joignons au bonheur local en écoutant les chants<br />
d’accueil rythmés par des danses auxquelles nous<br />
sommes conviés.<br />
regarder l’autre avec confi ance car un regard<br />
positif est capable d’ouvrir à un avenir, à un<br />
dépassement.<br />
Passer outre nos turbulences intimes et nous laisser<br />
faire. Laisser faire le Chemin. Surtout laisser faire<br />
Celui qui est le Chemin car Ce n’est pas en faisant,<br />
mais en se laissant faire que l’on peut entrer en<br />
contact avec son fond le plus intime (Père Anselm<br />
Grün).<br />
n Francine Bon
Petits déjeuners équitables<br />
du 5 au 9 octobre<br />
Dans le cadre de la 8 e semaine du commerce<br />
équitable, organisée au niveau fédéral du 30<br />
septembre au 10 octobre, le <strong>CHC</strong>, via la cuisine<br />
centrale, a proposé l’organisation de petits<br />
déjeuners équitables pour les patients. Le projet<br />
a été retenu, jugé comme initiative originale<br />
en milieu hospitalier, et sera donc subsidié.<br />
Ainsi, du lundi 5 au vendredi 9 octobre, les patients<br />
trouveront sur leur plateau repas, en plus<br />
de leur petit déjeuner ordinaire, un aliment du<br />
commerce équitable chaque jour différent : jus<br />
d’orange, barre de chocolat au lait, jus tropical,<br />
pain d’épice, ou encore nougat. Soit plus de<br />
1.000 plateaux chaque matin pendant 5 jours.<br />
Les partenaires sont Oxfam et Du monde à la<br />
maison.<br />
Cette action s’inscrit aussi dans l’évolution du<br />
partenariat entre le <strong>CHC</strong> et l’hôpital de Pawa,<br />
en RD du Congo, dont les débuts remontent<br />
à 2006. Avec les petits déjeuners équitables,<br />
le <strong>CHC</strong> souhaite ajouter une dimension « commerce<br />
équitable » à cette initiative.<br />
Au-delà de cette offre ponctuelle, la cuisine<br />
centrale, soucieuse de l’amélioration de la<br />
prise en charge nutritionnelle des patients et<br />
résidents du <strong>CHC</strong>, va analyser avec ses experts<br />
l’offre en commerce équitable et les compositions<br />
des nutriments. Et envisager les opportunités<br />
d’adaptation aux différents régimes<br />
proposés.<br />
Visitez le site www.befair.be<br />
n Marianne Lebrun<br />
Le set de table pour la semaine du commerce équitable<br />
Espérance - 100 ans<br />
Programme et projets<br />
Le programme des festivités est désormais connu. A vos agendas ! Toutes les<br />
manifestations ou presque sont ouvertes à tous les membres du <strong>CHC</strong>. Une occasion<br />
pour chacun d’entre nous d’aller à la rencontre des membres de l’Espérance,<br />
de découvrir l’ambiance et la culture propres à ce site, de connaître un<br />
autre service tout proche ou une autre facette du groupe <strong>CHC</strong>.<br />
Vendredi 30 octobre<br />
inauguration de l’exposition rétrospective<br />
Diffi cile de fêter un centenaire sans refaire un bout du<br />
chemin, ou du moins en relater les grandes étapes.<br />
L’exposition rétrospective présentera une sélection de<br />
photos et de documents, tantôt anecdotiques, tantôt<br />
symboliques : les grandes étapes du dispensaire à la<br />
clinique d’aujourd’hui, certains acteurs et précurseurs<br />
mais aussi les équipes qui font la vie des services au<br />
jour le jour, les visites marquantes de la reine Fabiola,<br />
de la princesse Paola et de nombreux ministres…<br />
Cette inauguration sera également l’occasion de visiter<br />
les nouveautés de la clinique, comme l’extension<br />
de la pédiatrie (destinée à accueillir les derniers<br />
lits transférés de St-Vincent) et l’héliport. Invitation à<br />
tous les curieux du <strong>CHC</strong> et d’ailleurs ! L’exposition se<br />
tiendra dans les couloirs du rez-de-chaussée de la<br />
clinique.<br />
Vendredi 6 novembre<br />
journée soins de détente pour le personnel et<br />
les médecins de l’Espérance<br />
Organisée avec les personnes ressources du site, la<br />
journée offrira l’occasion aux membres de l’Espérance<br />
de prendre le temps d’une séance de massage, de<br />
relaxation, d’hypnose, … L’ensemble des activités se<br />
tiendra au sein de l’hôpital de jour, puisque ce jour est<br />
également celui de la fermeture du bloc opératoire.<br />
Inscription indispensable.<br />
Vendredi 13 novembre<br />
Soirée à l’attention des médecins traitants<br />
Cette soirée réunira les médecins traitants et les<br />
médecins hospitaliers autour des nouveautés (ex :<br />
centre d’action contre le surpoids pour enfants et<br />
adolescents, point de pose de l’hélicoptère et transport<br />
médical, ...) et autres points forts de la clinique<br />
(techniques de cathétérisme cardiaque pour la prise<br />
en charge de l’infarctus du myocarde, échographie<br />
de stress, ...). Impossible de citer tout le programme.<br />
Une soirée axée sur la relation directe entre médecins,<br />
pour le plus grand bénéfi ce du patient. Une soirée qui<br />
se veut conviviale avant tout.<br />
Dimanche 15 novembre<br />
journée portes ouvertes<br />
Une opportunité pour chacun et chacune de (re)découvrir<br />
la clinique, alors que la dernière journée découverte<br />
entreprises remonte à 2002. Comme précédemment,<br />
les services habituellement fermés au<br />
public seront ouverts à tous : urgences, SMUR, bloc<br />
opératoire, … D’autres services en profi teront pour<br />
montrer leur fonctionnement, qu’il s’agisse d’unités<br />
de soins ou d’autres services comme l’entretien ou la<br />
lingerie. Bienvenue à tous.<br />
Samedi 12 décembre<br />
souper et soirée dansante<br />
Comme toujours au <strong>CHC</strong> et ailleurs, il n’existe pas de<br />
festivités réussies sans souper et soirée dansante.<br />
Celles du 12 décembre s’organisent à l’échelle du<br />
<strong>CHC</strong>, puisque tout le monde y est convié. Une manière<br />
de faire la fête entre collègues, mais aussi de se<br />
rencontrer dans un contexte différent et amusant. On<br />
peut d’ores et déjà escompter une ambiance chaleureuse.<br />
La soirée et le souper se feront à la Maison de<br />
la métallurgie (Liège).<br />
Le centième anniversaire de la clinique sert aussi<br />
d’occasion à un embellissement des lieux : les couloirs<br />
du rez-de-chaussée ainsi que la façade devraient<br />
subir un petit lifting. Comme pour le centenaire de St-<br />
Joseph, les lieux de vie de la clinique seront marqués<br />
d’une signalisation propre, qui servira de fi l rouge et<br />
de rappel tout au long des festivités.<br />
Plus d’informations, de détails et d’horaires précis<br />
suivront, que ce soit dans l’intranet, le journal de paye<br />
ou sur affi che.<br />
n C. Marissiaux<br />
L’InfoSites n°70 - Septembre 2009 17
Institutionnel<br />
Nouvel hôpital :<br />
le point sur la question<br />
n Dr Jean-Marie Bertrand & Catherine Marissiaux<br />
Même si l’été est généralement plus calme, le projet de nouvel hôpital a<br />
tout de même bien avancé ces trois derniers mois. Le projet médical et la<br />
programmation sont finalisés. Le choix du scénario se précise. Ces jalons<br />
permettent désormais d’avancer sur le plan concret, avec le choix de l’architecte<br />
et des ingénieurs.<br />
Le projet médical<br />
Pour rappel, le projet médical a été établi en collaboration<br />
avec Iris Conseil Santé, notre consultant,<br />
sur base des entretiens (février), des deux séminaires<br />
médicaux (mars), des rencontres avec la direction<br />
médicale (avril-mai) et des projets de service<br />
entre-temps élaborés. Lors des séminaires, les médecins<br />
qui y ont participé se sont mis d’accord sur<br />
les fondements du nouvel hôpital en y distinguant<br />
les activités en 4 types :<br />
1. les activités piliers, celles qui identifient le futur<br />
hôpital et en assurent une image pérenne. Ex : le<br />
pôle mère-enfant.<br />
2. les opportunités, c-à-d les domaines d’activités<br />
où un réel potentiel de développement existe.<br />
Ex : l’orthopédie.<br />
3. les activités davantage transversales, c-à-d<br />
celles dont le développement traversent plusieurs<br />
spécialités. Ex : le centre de la douleur.<br />
4. les activités alliées, c-à-d celles sans lesquelles<br />
le développement d’autres activités s’avérerait<br />
bien difficile. Ex : l’anesthésiologie-réanimation.<br />
Dans un second temps, les séminaires ont permis<br />
aux médecins de proposer et valider les regroupements<br />
de disciplines qui permettront d’optimaliser<br />
la prise en charge des patients hospitalisés. C’est<br />
ainsi que 10 pôles ont été définis (voir ci-contre).<br />
En terme de dimensionnement global en hospitalisation<br />
classique, l’analyse des projets médicaux et<br />
leur confrontation aux données actuellement disponibles<br />
ont permis de conclure à un nombre total de<br />
lits situé entre 729 et 778. Pour l’hôpital de jour, 5<br />
structures distinctes ont été proposées : médicale<br />
adulte, chirurgicale adulte, médicale pédiatrique,<br />
chirurgicale pédiatrique et gériatrique. Au stade<br />
actuel, l’estimation globale des besoins avoisine<br />
les 120 places.<br />
Le dimensionnement des zones de consultations a<br />
également bien avancé, partant sur les 3 principes<br />
suivants :<br />
1. distinguer les bureaux médicaux de consultations<br />
des bureaux médicaux à vocation davantage<br />
« administrative » (courrier, lecture, recherche<br />
…)<br />
18 L’InfoSites n°70 - Septembre 2009<br />
2. mutualiser les bureaux par pôles d’activités<br />
complémentaires<br />
3. partager les locaux communs par pôles également<br />
(accueil, secrétariat,…)<br />
Si l’on en revient aux projets médicaux des services,<br />
il est remarquable de constater une grande<br />
convergence entre eux, avec des objectifs prioritaires<br />
largement partagés dans 4 domaines en<br />
particulier :<br />
1. prioriser les initiatives et modes organisationnels<br />
qui favorisent la qualité de la prise en charge<br />
des patients<br />
2. offrir aux patients la palette de services la plus<br />
complète possible<br />
3. optimaliser les processus organisationnels et<br />
l’ergonomie de travail<br />
4. encourager le corps médical et ses équipes à développer<br />
une culture partenariale dans la recherche<br />
de processus organisationnels optimaux<br />
Pôle n°1<br />
Cardiologie<br />
Chirurgie vasculaire<br />
Chirurgie thoracique<br />
Pneumologie<br />
Endocrinologie<br />
Néphrologie<br />
Dermatologie<br />
Infectiologie<br />
Pôle n°2<br />
Oncologie<br />
Hématologie<br />
Oncologie gériatrique<br />
Soins palliatifs<br />
Pôle n°3<br />
Orthopédie<br />
Neurochirurgie<br />
Neurologie<br />
Pôle n°4<br />
Gériatrie<br />
Revalidation<br />
Médecine interne<br />
générale<br />
Pôle n°5<br />
Obstétrique<br />
Néonatalogie<br />
PMA<br />
Les scénarios<br />
En juin, le conseil d’administration a planché sur les 3<br />
scénarios proposés par le consultant en programmation,<br />
Martin et Guiheneuf, scénarios préalablement travaillés<br />
avec le comité de pilotage. Ceux-ci tiennent compte de<br />
l’ensemble des éléments qui doivent figurer dans l’hôpital,<br />
mais attention, ils ne constituent que des simulations<br />
« macro » d’organisation et non pas un agencement précis<br />
des différentes zones d’activités, ce qui sera assuré plus<br />
tard par le bureau d’architectes.<br />
Les 3 scénarios présentés partent du principe que les services<br />
de groupe (comptabilité, facturation, RH, directions de<br />
groupes…) seront situés dans un bâtiment autonome et<br />
adjacent à l’hôpital.<br />
1. Le scénario « pavillonnaire » a rapidement été rejeté en<br />
raison de ses inconvénients évidents : difficulté d’extension,<br />
cloisonnement des spécialités, éclatement des<br />
fonctions transversales, logistique difficile, …<br />
2. Le scénario « face à face » propose 3 entités distinctes :<br />
un plateau technique (bloc opératoire, soins intensifs,<br />
urgences, labo, imagerie …) et logistique (stérilisation,<br />
pharmacie, magasins, vestiaires, …) faisant face à des<br />
bâtiments dédiés d’une part à l’hospitalisation, d’autre<br />
part aux consultations. Ce scénario présente l’avantage<br />
de proposer des accès séparés selon les besoins (urgences,<br />
fournisseurs, visiteurs, patients ambulatoires). Il<br />
permet le partage et l’optimalisation des moyens ainsi<br />
que l’extension des bâtiments en cas de besoin.<br />
Pôle n°6<br />
ORL<br />
Dentisterie<br />
stomatologie<br />
Chirurgie maxillo-faciale<br />
Chirurgie plastique<br />
céphalo<br />
Ophtalmologie<br />
Pôle n°7<br />
Chirurgie abdominale<br />
Hépatogastroentérologie<br />
Urologie<br />
Gynécologie<br />
Chirurgie plastique<br />
reconstructrice<br />
Pôle n°8<br />
Urgences<br />
Soins intensifs adultes<br />
Middle care<br />
Pôle n°10<br />
Pédiatrie<br />
Chirurgie pédiatrique<br />
Polysomno<br />
Pôle n°9<br />
Psychiatrie<br />
Pédopsychiatrie<br />
Soins<br />
intensifs péd.<br />
Imagerie et<br />
médecine nucléaire<br />
Plate-forme<br />
interventionnelle<br />
Consultations<br />
et explorations<br />
fonctionnelles<br />
Laboratoire<br />
et anapath
3. Finalement, le 3 e scénario, qui a été retenu par le conseil<br />
d’administration et qui faisait l’unanimité au comité de pilotage,<br />
se présente comme une variante du 2 e . Le « double<br />
face à face » prévoit 3 entités distinctes : un plateau technique<br />
et logistique longé par des bâtiments d’hospitalisation,<br />
dont un spécifi que pour le pôle mère-enfant, et par un bâtiment<br />
réservé aux consultations. Les accès séparés selon les<br />
besoins restent de mise, et les liaisons logistiques se font<br />
plus aisées à tous niveaux.<br />
Consultations<br />
Hospitalisation<br />
Plateau technique<br />
et logistique<br />
Pôle<br />
mère-enfant<br />
Ce shéma montre l’agencement des fonctions de l’hôpital, pas son architecture.<br />
Même si des adaptations sont inévitables, le choix de ce<br />
scénario permet néanmoins d’avancer dans la rédaction du<br />
programme détaillé, lequel doit servir de guide précis à l’architecte.<br />
Parallèlement au choix du scénario, le consultant a<br />
présenté au conseil d’administration le projet du nouvel hôpital<br />
en termes de surfaces. Aucun fi ltre n’ayant été appliqué aux<br />
réfl exions initiales, le résultat fi nal dépassait de quelque 20%<br />
ce que le budget accordé pour la construction permettait de<br />
réaliser, mettant ainsi en danger la réalisation même du projet.<br />
A sa demande, la « trêve estivale » a donc été mise à profi t pour<br />
réévaluer l’ensemble des surfaces et adapter au mieux autant<br />
le nombre que les superfi cies des locaux.<br />
La construction<br />
La construction, parlons-en… Début juillet, l’avis de marché<br />
pour l’édifi cation de l’hôpital a été publié. Cet appel d’offres<br />
s’est fait à l’échelon européen. Il s’agit d’un avis de marché<br />
unique, mais contenant 3 lots : l’architecture, la stabilité et les<br />
techniques spéciales. Les critères d’attribution du marché retenus<br />
sont au nombre de 4 et interviendront avec le même<br />
poids :<br />
1. classiquement, le montant des honoraires<br />
2. l’approche méthodologique proposée<br />
3. la qualité des personnes, évaluée sur base du dossier et<br />
d’interview<br />
4. pour l’architecte, la qualité de l’esquisse<br />
Avant cela, une évaluation de la fi abilité de nos partenaires<br />
potentiels sera réalisée sur base de leur capacité fi nancière<br />
et technique, en fonction de leurs références (bâtiments antérieurs)<br />
ainsi que de leur expérience en matière d’économies<br />
d’énergie.<br />
Le choix des partenaires devait intervenir dans le courant du<br />
mois de septembre, mais les délais de parution ne nous permettent<br />
pas d’en donner le résultat. On devrait pouvoir vous<br />
présenter une esquisse au printemps prochain.<br />
Plus que jamais, le nouvel hôpital a le vent en poupe. Fin juin,<br />
les actes de vente du terrain de Patience et Beaujonc ont été<br />
signés. Le <strong>CHC</strong> est désormais propriétaire du terrain du futur<br />
hôpital. Une étape de plus…<br />
Nouvel hôpital liégeois<br />
Stéphanie Olivier<br />
Frédérique Widar<br />
Pascale Denomerenge<br />
Michèle Yerna<br />
Catherine Marissiaux<br />
Concours de la meilleure idée<br />
Trois idées, cinq premieres gagnantes<br />
C’est fait, on a les gagnantes des 3 premières thématiques. Rappelons<br />
que les gagnants remportent un Bongo d’une escapade en<br />
Wallonie, d’une valeur de 159 . Il reste des thématiques, à vos suggestions<br />
!<br />
Connexions inter-services :<br />
le service social proche des unités de soins<br />
La gagnante est Stéphanie Olivier, assistante sociale à l’Espérance.<br />
Une grande partie du travail social est effectuée au chevet du patient,<br />
explique Stéphanie Olivier. Outre un gain de temps pour le service<br />
et la famille, la proximité du service social permettra également de<br />
favoriser la prise en charge multidisciplinaire et d’interpeller plus facilement<br />
les différents intervenants. Cela constituera un plus pour la<br />
continuité des soins, sans être un frein pour les patients ambulatoires.<br />
C’est vrai qu’actuellement, il faut être motivé pour aller solliciter<br />
Stéphanie et ses collègues dans leur bureau situé au bout d’un dédale<br />
de couloirs et d’escaliers.<br />
Ergonomie du travail : un maximum de lumière du jour<br />
L’idée est basique et a été suggérée par trois personnes différentes.<br />
La première gagnante, Frédérique Widar, travaille à la pharmacie de<br />
St-Joseph. Cela semble idiot, j’ai été surprise de gagner avec une<br />
pareille idée. Par ailleurs, c’est essentiel, quantité de gens aspirent<br />
à la lumière naturelle. J’ai travaillé en cave pendant des années, en<br />
médecine nucléaire, aussi j’ai été soulagée de travailler à la pharmacie.<br />
En cave, le réfl exe, c’est de regarder sa montre pour voir si la<br />
journée avance.<br />
Deux autres personnes ont été récompensées pour cette même idée :<br />
il s’agit de Pascale Denomerenge, infi rmière en unité materno-fœtale<br />
à St-Vincent et de Michèle Yerna, médecin aux urgences à St-Joseph.<br />
Pour Pascale Denomerenge, il est important d’avoir le plus de lumière<br />
possible là où le personnel passe beaucoup de temps, tant pour des<br />
questions de confort visuel que de bien-être général. Cette lumière<br />
permet également des économies d’électricité. Aux urgences où elle<br />
travaille, Michèle Yerna preste des journées non coupées de 10 heures.<br />
Sans lumière du jour, sans savoir le temps qu’il fait, la journée<br />
paraît interminable. Ceci est valable pour les soignants, mais également<br />
pour les patients. En hospitalisation provisoire, ils n’ont aucun<br />
repère. Pour Michèle Yerna, c’est plus que du confort. La lumière du<br />
jour contribue au respect du rythme circadien. Je dirais même que<br />
pour le patient, le manque de lumière naturelle peut être délétère.<br />
Circulation dans l’hôpital : des escaliers engageants<br />
L’idée en question a été suggérée par votre serviteur. Comme je<br />
ne fais quasi pas de sport, j’essaye de prendre les escaliers, pour<br />
compenser. Ma fonction m’amène régulièrement dans les différents<br />
sites du <strong>CHC</strong>. Je suis surprise de voir comment certaines parties de<br />
bâtiments sont exclusivement dédiées aux ascenseurs, avec des escaliers<br />
de service cachés, alors que les escaliers centraux de Hermalle<br />
ou Heusy engagent à l’ascension à pied. Sans prendre ces<br />
proportions monumentales, les escaliers comme ceux de l’aile B à<br />
St-Joseph sont une invitation à la montée. Pour un ou deux étages,<br />
c’est plus rapide, plus sain et plus économique, en montée comme<br />
en descente.<br />
n Catherine Marissiaux<br />
L’InfoSites n°70 - Septembre 2009 19
Institutionnel<br />
Ste-Elisabeth - Travaux<br />
La campagne 2009-2011 est lancée<br />
n Catherine Marissiaux<br />
Avec sa nouvelle aile et le reconditionnement<br />
complet des anciens bâtiments,<br />
Ste-Elisabeth va vivre des modifi cations<br />
majeures dans son organisation et dans la<br />
répartition des services. Afi n de préparer et<br />
accompagner ces changements, plusieurs<br />
groupes de travail (GT) ont vu le jour. La<br />
campagne Ste-Elisabeth 2009-2011 est<br />
lancée.<br />
Des groupes de travail ouverts à tous<br />
Les défi s qui attendent les acteurs de Ste-<br />
Elisabeth sont nombreux : ils concernent<br />
l’architecture (déménagement), la profession<br />
(évolution du métier), l’organisation,<br />
l’humain (gérer le changement), et enfi n,<br />
ce n’est pas le moindre, le phasage du<br />
chantier et sa gestion dans la durée.<br />
Les groupes de travail sont au nombre de<br />
cinq :<br />
● GT analyse et gestion des dysfonctionnements.<br />
Objectif : éviter de transposer<br />
les dysfonctionnements actuels<br />
dans la nouvelle organisation. Pilote :<br />
Christine Drummen<br />
● GT communication : à chaque phase<br />
des travaux, informer valablement l’ensemble<br />
des acteurs de l’hôpital, pour<br />
permettre à chacun de prévoir les changements,<br />
les comprendre et s’y adapter.<br />
Pilote : Claire Gason<br />
● GT logistique : toute la logistique interne<br />
et externe va changer au même titre que<br />
les services. Pilote : Myriam Henri<br />
● GT ressources humaines : le travail va<br />
changer, notamment dans les unités C+D<br />
et en gériatrie. Formations et remises à<br />
niveau seront nécessaires. Pilote : Nathalie<br />
Dendooven<br />
● GT signalisation : Objectif : suivre les<br />
déplacements des services, surtout<br />
lorsqu’on sait que certains se feront en<br />
deux phases. Une signalisation effi cace<br />
sera plus que jamais nécessaire pour les<br />
acteurs, les patients et les visiteurs. Pilote<br />
: Anne Maréchal<br />
Tous ces groupes de travail sont en cours<br />
d’élaboration, donc ouverts à tous. Si vous<br />
êtes candidat(e) pour l’un d’entre eux,<br />
20 L’InfoSites n°70 - Septembre 2009<br />
n’hésitez pas à contacter le pilote. Ces<br />
groupes de travail ont chacun des missions<br />
et un champ d’action défi nis et travailleront<br />
en lien direct avec le comité de pilotage du<br />
projet Ste-Elisabeth 2009-2011. La participation<br />
des médecins à la démarche est<br />
indispensable : ils peuvent jouer un rôle de<br />
référent pour le GT et faire le lien avec le<br />
corps médical.<br />
A titre d’exemple, un des premiers chantiers<br />
du GT signalisation consistera à<br />
rebaptiser les différentes ailes avec l’ensemble<br />
des acteurs de la clinique. Actuellement,<br />
on parle de pavillon, d’aile<br />
Nord, d’ancienne et de nouvelle ailes, de<br />
tour technique… Toutes ces appellations<br />
sont des héritages progressifs, mais sans<br />
aucune cohérence. La nouvelle aile ne sera<br />
nouvelle qu’un temps. Toutes vos suggestions<br />
sont les bienvenues, vous pouvez les<br />
faire parvenir à Anne Maréchal, pilote du<br />
GT signalisation.<br />
Autre exemple, le GT communication compte mettre sur pied une note d’information,<br />
réalisée et distribuée en interne dès cette fi n d’année. Toutes vos<br />
suggestions, vos attentes sont à préciser à Claire Gason.<br />
Les nouveautés<br />
A la fi n du chantier, quelques changements majeurs et nouveautés vont<br />
modifi er le décor :<br />
● l’ouverture de l’IRM est prévue pour fi n 2009<br />
● les lits de chirurgie et de médecine vont être réunis au sein de 2 unités<br />
mixtes C+D. Il restera 68 lits C+D à la fi n des travaux, les autres étant<br />
reconvertis en lits G<br />
● une unité de gériatrie sera ouverte, comptant 24 lits (il s’agit d’une reconversion<br />
d’indice de lits C et D)<br />
● le bloc accouchement et la salle de césarienne seront intégrés dans l’unité<br />
de soins de la nouvelle maternité<br />
● l’activité de médecine nucléaire (actuellement indépendante) sera reprise<br />
par le <strong>CHC</strong> fi n 2012. Même si ce changement intervient après la fi n des<br />
travaux, il convient de le préparer.<br />
● la pharmacie et le magasin seront réunis au sein d’un seul et même<br />
service<br />
● la polyclinique sera développée et pourrait s’étendre sur deux niveaux<br />
Fin 2011, les services seront répartis comme suit :<br />
Niveau Anciens bâtiments Nouvelle aile<br />
3 / Une unité de 34 lits C+D<br />
2 Gériatrie : nouvelle unité de 24 lits Une unité de 34 lits C+D<br />
1 Bloc opératoire : rénové et agrandi<br />
Stérilisation<br />
Endoscopie digestive<br />
0 Cafétéria : rénovée et agrandie<br />
Imagerie médicale : rénovée et agrandie, notamment<br />
avec l’ouverture de l’IRM<br />
Secrétariat médical : rénové<br />
Médecine nucléaire : à la place actuelle des urgences<br />
Médecine physique : à la place actuelle de l’HDJ<br />
Polyclinique<br />
Administration patients<br />
-1 Archives de la polyclinique<br />
Nettoyage - Lingerie<br />
Service technique<br />
Certains services, comme le service social, la pastorale et la direction, n’ont pas encore de place désignée dans le futur<br />
ensemble. Ils ne seront pas oubliés, on y réfl échit. D’autres vont voir leur évolution conditionnée par le reste du chantier :<br />
impossible d’ouvrir l’unité de gériatrie avant d’avoir déménagé la maternité, actuellement à la place du futur service.<br />
Enfi n, il reste des décisions toujours en cours. On le voit, tout se tient, à tel point que personne ne se risquerait à établir<br />
un planning précis. Une prescription générale de patience est déjà d’application, mais le projet fi nal en vaut la peine. Plus<br />
d’information dans les numéros à venir.<br />
Plutôt que de jeter votre InfoSites, déposez-le dans une salle d’attente,<br />
cela intéressa sans doute les patients d’en savoir plus sur le <strong>CHC</strong>. Merci.<br />
Maternité : unité de 20 lits + bloc accouchement et<br />
salle de césarienne<br />
Hôpital de jour - 44 lits et fauteuils à la place des<br />
21 actuels<br />
Polyclinique<br />
Urgences<br />
Soins intensifs : unité de 6 lits<br />
-2 / Laboratoire<br />
Pharmacie et magasin réunis en un seul service