mardi 20 novEmbrE 2012 - El ACIL
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02 - EL <strong>ACIL</strong> <strong>mardi</strong> <strong>20</strong> novembre <strong>20</strong>12<br />
ActUAlite<br />
Révision du code des marchés : réunion<br />
du gouvernement mercredi<br />
Le ministre des Finances<br />
Karim Djoudi a annoncé ce<br />
lundi 19 novembre une<br />
réunion du gouvernement mercredi<br />
prochain pour examiner le nouveau<br />
code des marchés. « Il n’y aura pas<br />
d’amendement, a‑t‑il assuré.<br />
L’idée est de faciliter le rôle et la<br />
place des entreprises publiques dans<br />
l’exécution d’un certain nombre de<br />
marchés tout en conservant les<br />
grands principes de l’actuel code des<br />
marchés publics ». M. Djoudi, qui<br />
s’exprimait en marge de la présentation<br />
au Sénat de la Loi de finances<br />
pour <strong>20</strong>13, a assuré qu’il n’y aura pas<br />
de « généralisation » du gré à gré<br />
dans la passation des marchés<br />
Le coordinateur résident du<br />
système des Nations Unies<br />
en Algérie, Mamadou<br />
Mbaye a affirmé que la coopération<br />
entre l’Algérie et l’Organisation des<br />
Nations Unies nécessite une révision<br />
“pour voir où nous pouvons<br />
être utiles”. “L’Algérie regorge de<br />
potentialités et d’expertise. Il faut<br />
juste revoir cette coopération pour<br />
voir où sommes les plus utiles” a<br />
indiqué le représentant de l’ONU,<br />
lors de la célébration du cinquantenaire<br />
de l’adhésion de l’Algérie à<br />
l’ONU, précisant que “l’Algérie est<br />
un partenaire crucial et important”<br />
et corrigeant à cette occasion le<br />
publics, ajoutant qu’un nouveau dispositif<br />
sera intégré dans le code des<br />
marchés en faveur des entreprises<br />
algériennes, sans en dire davantage<br />
sur sa nature.<br />
Les investisseurs trichent dans les<br />
déclarations fiscales<br />
Sur un autre registre, le ministre<br />
des Finances a annoncé que les services<br />
fiscaux ont pu récupérer 60 milliards<br />
de dinars de pénalités au titre<br />
de recouvrement du droit en <strong>20</strong>11.<br />
Cet argent a été récupéré auprès des<br />
investisseurs qui ont fait de fausses<br />
déclarations sur leurs dividendes,<br />
a‑t‑il précisé.<br />
Algérie : Pour une révision de<br />
la coopération avec l’ONU<br />
concept utilisé par certains journalistes<br />
pour qualifier les relations<br />
entre l’Algérie et l’ONU. Pour<br />
Mamadou Mbaye, “le partenariat<br />
algéro-onusien est une coopération<br />
et non une assistance. Utiliser le<br />
concept d’assistance dans le cas<br />
algérien est inapproprié puisque<br />
l’Algérie participe à tout ce que<br />
nous faisons dans son territoire”.<br />
“Nous ne sommes pas là pour critiquer<br />
le gouvernement à tort et à travers”<br />
a déclaré le représentant des<br />
Nations Unies en Algérie en réponse<br />
à une question d’un confrère à<br />
qui il a ajouté que la mission de<br />
l’ONU en Algérie était de renforcer<br />
Taux d’inflation<br />
Au sujet des chiffres contradictoires<br />
donnés par le FMI et son<br />
département concernant les prévisions<br />
de l’inflation pour<br />
l’année <strong>20</strong>13, M. Djoudi a indiqué<br />
que « le gouvernement retient le taux<br />
d’inflation arrêté par la Banque centrale<br />
». « Pour <strong>20</strong>13, la Banque<br />
d’Algérie prévoit un taux moyen<br />
d’inflation de 4 %. Nous retenons<br />
l’objectif de la Banque centrale dans<br />
nos prévisions monétaires », a‑t‑il dit.<br />
Selon le FMI, le taux d’inflation se<br />
situerait autour de 5 % en <strong>20</strong>13 en<br />
Algérie.<br />
A.Mammeri<br />
la coopération et “faire du chemin<br />
ensemble pour faire progresser les<br />
choses dans divers domaines”. “Il y<br />
a des façons de s’exprimer quand<br />
les choses ne vont pas bien. Nous<br />
employons une approche professionnelle.<br />
Nous n’allons quand<br />
même pas investir la rue pour critiquer<br />
le gouvernement. Nous ne<br />
sommes pas des donneurs de leçons.<br />
Nous avons des manières de faire.<br />
Nous posons toujours les différents<br />
problèmes, notamment sur la justice,<br />
le développement, les droits de<br />
l’homme dans le calme, le dialogue,<br />
la sérénité et la politesse”, a-t-il précisé.<br />
Voilà qui est clair.<br />
Vol d'énergie électrique: un préjudice<br />
de 4 milliards de centimes à sétif<br />
La situation de consommation<br />
excessive à laquelle s’ajoute<br />
le vol d'énergie, a causé des<br />
pertes colossales estimées à des centaines<br />
de millions de Gwh soit 4 milliards<br />
de centimes, à savoir 12% des<br />
pertes globales de la direction de distribution<br />
de Sétif en matière énergie<br />
électrique. Ce phénomène (vol d’énergie)<br />
a pu être en majorité localisé au<br />
niveau des sites précaires périphériques<br />
à la ville de Sétif, notamment<br />
Chouf lekdad, Gaoua, et Bouaoudja<br />
qui attestent des proportions alarmantes<br />
de la rétrocession (énergie<br />
rétrocédée par un abonné au profit<br />
d'un tiers). Cependant, et pour mieux<br />
gérer cette situation, les services de la<br />
direction de distribution de Sétif ont<br />
procédé à l’installation de « fontaines<br />
d’énergie », qui se résument en de<br />
compteurs électriques dits « global »<br />
permettant la comptabilisation de<br />
l’énergie pour un groupe d’habitants<br />
en attendant la viabilisation de la cité<br />
en question. Il est à signaler aussi que<br />
ce phénomène a même gagné les maisons<br />
des gens aisés, notamment à la<br />
cité Dallas, Cheminots, Tanja et<br />
quelques centres commerciaux. Pour<br />
y remédier dans le futur, un plan<br />
ambitieux s’ajoute au plan d’action<br />
déjà évoqué et comportera des renforcements<br />
importants des capacités de<br />
distribution de l'énergie électrique.<br />
700 cas d’agressions des ouvrages<br />
et 65 Milliards de créances<br />
Presque la moitié des créances<br />
impayées de la direction de distribution<br />
de Sétif, affiliée à la SDE<br />
(Société de distribution de l’électricité<br />
et du gaz de l’est), sont consommées<br />
par les administrations et les collectivités<br />
locales qui détiennent à elles<br />
seules la bagatelle de 26 milliards de<br />
centimes des globales créances<br />
impayées, à savoir 65 milliards de<br />
centimes. Mais pourquoi ne payent -<br />
ils pas leurs notes, pourquoi il n y a<br />
pas une loi qui les oblige à les payer,<br />
alors que le citoyen, obéit à une loi<br />
sévère, et s’il ne paye pas sa facture à<br />
temps, on lui coupe l’électricité et on<br />
l’oblige à payer une amende de retard.<br />
Une loi appliquée sur le client mais<br />
non sur les administrations, ou autrement<br />
dit, la loi de l’état n’est pas<br />
appliquée sur l’état, lui-même. les<br />
agressions des ouvrages de l’entreprise<br />
commis par le tiers et dont le<br />
nombre est assez effrayant du fait<br />
qu’il dépasse la barre des 700 agressions,<br />
ce qui rend le réseau vulnérable<br />
notamment en cette période où la<br />
majorité des pannes et coupures enregistrées<br />
sont le motif de ces agressions.<br />
La direction de distribution de<br />
Sétif, appelle les citoyens à éviter la<br />
rétrocession et le vol de l'énergie, et<br />
appelle aussi les administrations et les<br />
collectivités locales à payer leurs<br />
notes.<br />
yassamine dergali<br />
LES ROUTES DE<br />
PLUS EN PLUS<br />
MEURTRIERES<br />
3457 personnes<br />
ont péri en<br />
neuf mois<br />
Les accidents de la route sont<br />
de plus en plus nombreux,<br />
leur nombre augmente d'une<br />
façon inquiétante, chaque année des<br />
milliers de personnes perdent leurs<br />
vies. En l’espace de neuf mois de<br />
l’année <strong>20</strong>12, pas moins de 3457<br />
personnes ont été victimes de la<br />
route qui est devenue depuis<br />
quelques années une des premières<br />
causes de la mort en Algérie, si ce<br />
n’est la première. Ce chiffre effarant<br />
a été donné dimanche dernier par le<br />
directeur général du Centre national<br />
de prévention et de sécurité routière<br />
relevant du ministère des<br />
Transports, Hachemi Boutalbi, lors<br />
d’une conférence de presse, coïncidant<br />
avec la célébration de la première<br />
journée de l’Afrique pour la<br />
sécurité routière. Ce responsable a<br />
néanmoins noté que ce chiffre est en<br />
baisse par rapport à la même période<br />
de l’année <strong>20</strong>11 de 2,4% (-72<br />
morts). Le responsable du ministère<br />
a justifié le recul des chiffres de la<br />
mort par la systématisation<br />
du contre-pôle technique des véhicules<br />
reconnaissant toutefois “le<br />
manque de sérieux” de certaines<br />
agences de contrôle qui ne respectent<br />
pas les cahiers des charges.<br />
“Quatre d’entre elles ont été suspendues<br />
de manière définitive, et<br />
d’autres ont été mises en demeure”,<br />
a-t-il révélé estimant que les sanctions<br />
sont prises en fonction du<br />
degré du délit commis. L’application<br />
rigoureuse du code de la route<br />
promulgué en <strong>20</strong>09 et les mesures<br />
de dissuasion qu’il renferme, ainsi<br />
que les campagnes de sensibilisation<br />
organisées par le centre ont<br />
contribué à réduire le nombre<br />
d’accidents, d’où l’exemple du port<br />
obligatoire de la ceinture de sécurité<br />
par 96% des utilisateurs de la route.<br />
Le représentant de la Gendarmerie<br />
nationale, le commandant Azzouz<br />
Latrèche, a indiqué pour sa part que<br />
l’excès de vitesse, le dépassement<br />
dangereux, et le non-respect de la<br />
distance de sécurité, sont les principales<br />
causes des accidents de la circulation.<br />
“Les services de la<br />
Gendarmerie œuvrent à ancrer le<br />
principe de la sécurité routière à travers<br />
la présence de ses unités dans<br />
85% du réseau national routier, a-til<br />
ajouté. A son tour, le représentant<br />
de la direction générale de la sûreté<br />
nationale (DGSN), le commissaire<br />
principal Hocine Nait a indiqué que<br />
le facteur humain est responsable à<br />
70% des accidents, suivi de l’état<br />
des véhicules puis des routes.<br />
yassamine dergali