mardi 20 novEmbrE 2012 - El ACIL
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06 - EL <strong>ACIL</strong> <strong>mardi</strong> <strong>20</strong> novembre <strong>20</strong>12<br />
ActUALite<br />
La phytothérapie : entre bénédiction et malédiction<br />
« La nature est au service de la santé. Les remèdes de nos grand-mères retrouvent<br />
une seconde génération depuis ces années. D’ailleurs, sans s’en rendre compte,<br />
tout le monde utilise fréquemment la phytothérapie. »<br />
La phytothérapie consiste à<br />
traiter les maladies par les<br />
plantes médicinales. Sous<br />
forme de : gélules, comprimés,<br />
ampoules, tisanes et autres boissons<br />
aux vertus « santé ». Ces produits,<br />
vendus en grande distribution chez<br />
l’herboriste, font l’objet d’enjeux<br />
industriels et commerciaux puissants.<br />
Cette médecine alternative<br />
représentée par les herbes médicinales<br />
concurrence aujourd’hui la<br />
médecine moderne. Où l'utilisation<br />
de la première a supplanté la seconde<br />
en devenant plus populaire.<br />
Surtout à travers une vaste propagande<br />
dans les différents médias qui<br />
font la promotion de ces produits en<br />
leur attribuant toutes les vertus.<br />
Mais beaucoup de personnes ne<br />
comprennent pas les risques encourus<br />
par cette automédication qui ne<br />
prend en compte aucune contre<br />
indication ni aucun dosage. Mais<br />
utilisés d’une manière anarchique.<br />
Les gens ont recours à<br />
cette thérapie pour différentes<br />
raisons : vouloir guérir de certaines<br />
maladies chroniques :<br />
maux d’estomac, migraine,<br />
colon ou en vue de maigrir ou<br />
grossir...Etc. En général âpres<br />
des déceptions de tant<br />
d’années de soins par la<br />
médecine moderne. Et face au<br />
déficit médical d’après eux,<br />
beaucoup de personnes ont<br />
supposé que la phytothérapie<br />
est coffre-fort à 100% sans<br />
effets secondaires.<br />
Cependant, dans la médecine alternative<br />
il y a pleins de risques. Un<br />
des dangers, beaucoup de personnes<br />
se prennent pour individutraitant<br />
sans conseil professionnel,<br />
beaucoup croient que ces remèdes<br />
sont la panacée à leurs maux.<br />
Malheureusement, quelques herbes<br />
peuvent être toxiques, ou même<br />
extrêmement en provoquant le<br />
décès. C’est le cas d’une vieille<br />
femme qui souffre toujours d’une<br />
hyper-tension, et malgré qu’elle a<br />
suivi souvent des traitements médicaux<br />
mais en vain, de ce fait sa voisine<br />
l’a conseillé de pendre quotidiennement<br />
une solution faite du -<br />
Alfa- et malheureusement pour elle<br />
s’est évanouie un jour à cause du<br />
dosage excessif. «Quelques herbes<br />
populaires ont été associées aux<br />
dommages de foie, à la nausée, au<br />
vomissement, à la diarrhée, et à<br />
l'échec de fonction de rein ,baisse<br />
ou hausse terrible de la tension.<br />
Mais il y a plusieurs remèdes de<br />
fines herbes qui semblent être sûrs<br />
mais il faudrait les tester cliniquement<br />
et demander l’avis professionnel<br />
concernant les doses avant de les<br />
consommer. » A conseillé un médecin.<br />
Ainsi le cas d’une femme décédée<br />
pour avoir ingurgité une grande<br />
quantité de ROMARIN « klil ». Par<br />
ailleurs un traitement à base des<br />
plantes médicinales peut donner<br />
quelques résultats positifs en soulageant<br />
la maladie et la douleur, si<br />
toutes les conditions d’utilisation<br />
sont respectées. Mais généralement<br />
la plupart des thérapies alternatives<br />
n’ont pas encore de preuves d’efficacité<br />
prouvée; très peu de tests cliniques<br />
ont été conduits. Enfin et<br />
face a cet abus et cette confusion,<br />
certains croient en ces traitements,<br />
alors que d'autres ne croient pas du<br />
tout aux vertus attribuées à ces<br />
plantes généralement inconnues au<br />
grand public. Au contraire elles<br />
tendent à aggraver le mal. Et ils évitent<br />
carrément le recours aux herbes<br />
médicinales et aux herboristeries et<br />
préfèrent s’en remettre à la médecine<br />
moderne car elle est plus efficace<br />
et sans danger et plus sûre. Et ce<br />
qui est évident c’est que le recours<br />
à la médecine alternative ou la<br />
médecine moderne reste un choix<br />
personnel dicté par le savoir faire et<br />
la culture sanitaire de chacun. Il est<br />
important de signaler que les herbes<br />
ont des avantages. Pour maximaliser<br />
leurs bienfaits il faut le bien<br />
SIT-IN DES TRAVAILLEURS DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE<br />
La tutelle joue la carte du pourrissement<br />
Ils étaient, hier, des dizaines<br />
de travailleurs de la formation<br />
et de l’enseignement professionnel,<br />
affiliés au syndicat<br />
autonome SNAPAP, à observer un<br />
sit-in devant le ministère de tutelle.<br />
Ils sont venus des différentes<br />
régions du pays afin de revendiquer<br />
la révision du statut particulier<br />
des personnels du secteur. Un<br />
statut qui ne répond plus, selon les<br />
propos d’une source syndicale, aux<br />
aspirations les plus légitimes des<br />
travailleurs. Parmi les autres points<br />
soulevés dans la plate-forme de<br />
revendications, il est à noter la<br />
régularisation de la situation des<br />
contractuels. Une situation qui n’a<br />
que trop duré, estime un membre<br />
d’une section syndicale. Il est<br />
temps, ajouta-t-il, que les promesses<br />
avancées par la tutelle<br />
soient tenues. Nous ne voulons<br />
plus de promesses, dira-t-il en substance,<br />
mais des actions concrètes.<br />
Que les travailleurs du secteur<br />
soient également alignés, en matière<br />
de primes et d’indemnisations,<br />
sur leurs collègues de l’éducation<br />
nationale, laisse-t-on entendre du<br />
coté dudit syndicat. Selon toujours<br />
les dires de notre source, ce<br />
sit-in est venu, en effet, après plusieurs<br />
tentatives qui se sont, hélas,<br />
soldées par un échec. La tutelle<br />
semble opter pour une autre stratégie,<br />
celle du pourrissement de ce<br />
mouvement de protestation. Un<br />
mouvement qui s’inscrit,<br />
d’ailleurs, dans la démarche adop-<br />
tée, depuis plusieurs années, par le<br />
SNAPAP. Un syndicat dont la<br />
vocation première est la défense<br />
des droits des travailleurs, notamment<br />
ceux de l’administration<br />
publique. A signaler, par ailleurs,<br />
la forte présence, hier, des forces<br />
de l’ordre devant le siège du ministère<br />
de la formation professionnelle.<br />
Une chose est sûre, le bras de<br />
fer, entre les deux parties, est déjà<br />
amorcé. La tutelle campe toujours<br />
sur ses positions. Quant aux travailleurs,<br />
ils sont déterminés à aller<br />
le plus loin possible dans leur mouvement<br />
de contestation. D’autres<br />
actions de protestation, notamment<br />
au niveau local, sont prévues dans<br />
les jours à venir.<br />
M.Kherrab<br />
connaitre et ne pas en abuser. On se<br />
souvient tous de tout ce tapage<br />
médiatique autour de certaines<br />
plantes dont le gingembre que certains<br />
considèrent comme la panacée<br />
et lui attribuent toutes les vertus<br />
qu’on puisse imaginer : Guérison du<br />
cancer, du diabète, de la tension, les<br />
coups de froid, l’ictère et cholestérol<br />
…etc. On se demande si derrière<br />
tout ça il n’y a pas un marché<br />
purement mercantile dont sont victimes<br />
des millions de personnes à<br />
travers le monde. Un marché dont<br />
les maitres à penser se tiennent derrière<br />
des écrans de télévisions et<br />
vantent leurs marchandises.<br />
Kamilia. DEKKICHE<br />
Fête de l'Achoura :<br />
Une tradition qui<br />
coûte cher !<br />
Les algériens n’ont apparemment<br />
pas de problème de<br />
viande pour la fête de<br />
l’achoura. Une partie du mouton de<br />
l’aïd <strong>El</strong>Kébir est toujours réservée à<br />
cet effet. D’ailleurs un dicton, bien de<br />
chez nous illustre parfaitement cette<br />
tradition : « Medbouh pour l’aïd ou<br />
pour Achoura ». Mais ce qui symbolise<br />
cette fête, ce n’est pas la viande,<br />
mais les « FRUITS SECS » : les<br />
cacahuètes, les dattes, les figues<br />
sèches, les amandes, les noix, les pistaches<br />
et les noisettes, sans lesquels il<br />
n’y a pas de fête. Le citoyen, lui,<br />
reste victime des traditions et aussi<br />
des enfants qui apprécient particulièrement<br />
cette fête symbole de bonbons<br />
et de friandises. Et à une semaine de<br />
cette fête, les commerçants comme<br />
d’habitude en profitent pour augmenter<br />
leurs bénéfices, parfois en sortant<br />
des stocks d’anciens produits invendus<br />
et de mauvaise qualité et à des<br />
prix inaccessibles. Effectivement une<br />
visite dans les différents marchés de<br />
Constantine a montré une flambée de<br />
prix comparativement aux semaines<br />
et mois passés. Par exemple : les<br />
cacahuètes sont à 400 Da/kg alors<br />
qu’elles étaient à <strong>20</strong>0 da il y a à peine<br />
un mois.les figues : 440 da contre <strong>20</strong>0<br />
da, les noix : 1400 da contre 1000 et<br />
1100 da et les amandes à 900 da<br />
contre 600 en jours normaux. En<br />
attendant la prochaine fête de «<br />
<strong>El</strong>mawled Enabawi », le citoyen<br />
algérien n’a pas encore fini avec les<br />
dépenses et avec des efforts pour<br />
réconcilier tradition et modernité.<br />
Kamilia. DEKKICHE