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Un projet d'archéologie maritime transfrontalier

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De nombreux acteurs ont contribué au succès du <strong>projet</strong>. La collaboration et le soutien des bénévoles et des<br />

scientifiques ont été indispensables. Leurs rôles et leurs activités sont présentés ci-dessous. Faute de place,<br />

les noms des personnes ou des organisations sont listés à la fin de la présente publication (pages 74 à 77).<br />

12 •<br />

Le <strong>projet</strong><br />

Le patrimoine culturel immergé appartient à l'Humanité toute<br />

entière car il relate l’histoire de notre passé commun. L’étude de<br />

ce patrimoine est pluridisciplinaire et fait appel aux contributions<br />

d’un large éventail d’acteurs. De ce fait, les participants au <strong>projet</strong><br />

A2S en Royaume-<strong>Un</strong>i sont nombreux et variés.<br />

Des bénévoles de la côte sud ont mené des recherches à l’aide<br />

d’archives locales puis ont enregistré ces résultats dans des bases<br />

de données. Des plongeurs amateurs du Royaume-<strong>Un</strong>i passionnés<br />

<strong>d'archéologie</strong> ont aidé à fouiller et à documenter des épaves dans les<br />

trois pays partenaires. Ils ont effectué un travail de<br />

qualité sur le terrain et ont également apporté leur<br />

savoir-faire dans les domaines de la photographie,<br />

de la vidéo et de la navigation. En outre, ils ont fourni<br />

leurs propres ressources et équipement.<br />

Le succès du <strong>projet</strong> doit également beaucoup au<br />

travail de terrain. Celui-ci a été possible grâce aux<br />

capitaines de navires extrêmement compétents<br />

qui ont assuré notre transport sur les épaves à<br />

chaque expédition ; des entreprises d’études géophysiques<br />

nous ont, quant à elles, permis de récolter<br />

des données au sonar à balayage latéral pour les<br />

sites particulièrement remarquables. Nous avons,<br />

en outre, fait appel à des vidéastes professionnels<br />

pour la production du documentaire.<br />

Enfin, l’implication des écoles mérite une attention<br />

particulière. L’archéologie et le patrimoine <strong>maritime</strong><br />

ne font pas partie des matières du programme<br />

de l’éducation nationale dans les pays partenaires. L’intégration<br />

de ces matières représente donc un travail et un investissement<br />

supplémentaires de la part des enseignants. La mise en place du<br />

volet éducatif (cf. p. 64) a été rendue possible grâce à la volonté des<br />

enseignants de chaque école partenaire. Les enfants ont ainsi pu<br />

participer au programme d’activités A2S avec enthousiasme au<br />

sein de leur propre école et avec les élèves des autres pays. La<br />

compréhension du passé permet de mieux appréhender le présent<br />

et la connaissance de notre patrimoine commun peut contribuer à<br />

bâtir les fondations d’un avenir collectif. L’éducation de nos enfants<br />

est fondamentale pour avancer dans ce sens.<br />

Des bénévoles français ont plongé du Wight Spirit<br />

avec l’équipe anglaise dans le Solent (RU).<br />

© A. Hoyau-Berry/Adramar/A2S<br />

Le développement de l’archéologie sous-marine française<br />

doit beaucoup à l’activité des plongeurs bénévoles, passionnés<br />

d’archéologie et d’histoire. Depuis plusieurs décennies,<br />

ils enrichissent, par leurs travaux menés en archives et sur le<br />

terrain, notre connaissance de l’histoire <strong>maritime</strong>.<br />

En partageant le fruit de leurs recherches et nos souhaits<br />

de valorisation du patrimoine <strong>maritime</strong>, ils sont devenus des<br />

collaborateurs précieux pour la réalisation du <strong>projet</strong> Atlas<br />

archéologique des 2 Mers, notamment par l’intégration de leurs<br />

données, souvent inédites, dans l’Atlas Ponant.<br />

Certains de ces passionnés ont également participé aux<br />

opérations de terrain du <strong>projet</strong> A2S. Gilles Drogue et Joë Guesnon<br />

ont ainsi apporté leur contribution à l’expertise du site de<br />

Les archéologues <strong>maritime</strong>s de l’Agence du patrimoine de Flandre n’auraient<br />

pu produire autant de résultats en si peu de temps sans le soutien<br />

généreux et la coopération de plusieurs partenaires scientifiques, d’autres<br />

organismes et personnes.<br />

Depuis longtemps, l’Agence du patrimoine de Flandre travaille en étroite<br />

collaboration avec la province de la Flandre occidentale. Pour le <strong>projet</strong><br />

A2S, elle s'est chargée de la diffusion des résultats des recherches<br />

auprès du public en organisant des expositions, des colloques et en<br />

soutenant le développement de la base de données <strong>maritime</strong> nationale<br />

(www.<strong>maritime</strong>-archaeology.be). L’Institut marin flamand (VLIZ), qui coordonne<br />

la recherche scientifique <strong>maritime</strong> en Flandre, a mis à disposition<br />

des données documentaires et des contacts, un portail interdisciplinaire<br />

public et également un hébergement Internet pour la base de données<br />

<strong>maritime</strong>. Il a aussi prêté l’indispensable navire de recherche Zeeleeuw<br />

pour les campagnes de prospection de l’A2S.<br />

Les premières recherches archéologiques se sont portées sur l'analyse<br />

des données des précieuses archives du Service d’hydrographie<br />

flamande (Agence du service <strong>maritime</strong> et côtier, Dép. du littoral). D’autres<br />

sources documentaires ont également été mises à disposition, aussi<br />

bien par d'autres services d'État que par des collectionneurs privés et<br />

des plongeurs.<br />

Plusieurs départements de recherche de l’université de Gand ont contribué<br />

à la recherche géophysique, notamment le RCMG (Dép. de géologie et<br />

des sciences du sol) et ORBit (Dép. de gestion du sol).<br />

Mais l’étude des sites des épaves n’aurait pu être possible sans l’enthousiasme<br />

de notre équipe d’étudiants dévoués et pas moins de 34 plongeurs<br />

expérimentés en mer du Nord. Ils se sont portés volontaires non seulement<br />

pour apprendre mais aussi pour dévoiler plus d’informations concernant<br />

ce précieux patrimoine.<br />

Biéroc-la-Mondrée avant de prendre part aux opérations<br />

anglaises sur le site de Bouldnor Cliff. Ils ont pu partager<br />

leurs expériences et échanger sur leurs pratiques avec les<br />

archéologues anglais et belges. Des contacts se sont noués,<br />

gageons que cette collaboration se poursuivra.<br />

En outre, de fructueuses collaborations institutionnelles se<br />

sont développées grâce au programme A2S. L’expertise du site<br />

de Biéroc-la-Mondrée menée en partenariat avec le Service<br />

régional de l’archéologie Basse-Normandie a jeté un pont entre<br />

l’archéologie terrestre et l’archéologie <strong>maritime</strong>, trop souvent<br />

cloisonnées. Des programmes de recherches ont pu aussi être<br />

valorisés grâce à la visibilité européenne offerte par l'interface<br />

cartographique A2S comme le montre par exemple l’intégration<br />

des sites de pêcheries étudiés par l’Amarai et le CReAAH<br />

(UMR 6566).<br />

Des bénévoles belges échangeant les résultats de leur prospection<br />

après la plongée (BE). © A. Hoyau-Berry/Adramar/A2S<br />

• Rapport final Rapport final •<br />

• 13

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