Audition du Lieutenant-Général Berhin - Audition de M. A. Cools ...

Lt.-gén. Berhin.—Des rapports ont aussi été établis par le commandant du deuxième codo et
par le colonel Marchal.
Mme Dua (Agalev) (en néerlandais).—Il en a pris l'initiative parce qu'il n'y avait pas de
debriefing officiel.
Lt.-gén. Berhin.—A la force terrestre, il s'agit d'un ordre permanent: lorsqu'on revient de
mission, on fait un rapport.
M. Hostekint (SP) (en néerlandais).—Qu'est-ce un debriefing ?
Lt.-gén. Berhin (en néerlandais). —C'est réunir les personnes concernées pour tirer les
conclusions.
M. Hostekint (SP) (en néerlandais).—Cela a-t-il été fait ?
Lt.-gén. Berhin (en néerlandais). —Non, pas à ma connaissance.
(Poursuivant en français)
J'ai personnellement rencontré les colonels Dewez et Marchal à leur retour de mission. Il y a
trente-six façons de faire un « debriefing ». Le général Charlier a sûrement vu une quantité
d'hommes au retour du Rwanda.
M. le Président. —Y a-t-il une trace écrite de ces conversations ?
Lt.-gén. Berhin.—Non, mais Marchal et Dewez vous confirmeront, s'il est besoin, qu'ils
sont bien venus chez moi.
M. le Président.—Il est dommage qu'il n'y ait pas de trace écrite car les souvenirs personnels
disparaissent avec les personnes.
Lt.-gén. Berhin.—Il y a un document du COps qui a été rédigé après avoir entendu les
personnes actives dans l'opération.
Mme Dua (Agalev) (en néerlandais).—Je voudrais revenir sur les questions que j'ai posées
antérieurement mais auxquelles il n'a toujours pas été répondu.
Les six CVRT lourdement endommagés en Somalie ont été envoyés au Rwanda. Pourquoi
nos Casques bleus n'ont-ils pas reçu les CVRT en bon état qui se trouvaient en Belgique ?
Pourquoi l'équipe d'inspection envoyée au Rwanda ne fonctionnait-elle pas
convenablement?
Pourquoi n'a-t-on pas envoyé de personnel au Rwanda pour desservir les CVRT ?
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