Audition du Lieutenant-Général Berhin - Audition de M. A. Cools ...
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dramatique a dû être effectué, car un bataillon forme une tout cohérent. De plus, le général<br />
Dallaire ne voulait pas <strong>de</strong>s chenillés.<br />
M. Verhofstadt (VLD) (en néerlandais).—Les Danois ou les Canadiens ne disposent-ils pas<br />
<strong>de</strong> blindés? A Srebrenica, les Néerlandais en étaient quand même équipés. En principe, c'est<br />
également le cas pour les Belges ? Or, nous sommes partis au Rwanda sans être sûrs d'en<br />
disposer. Est-ce normal ?<br />
Lt.-gén. <strong>Berhin</strong>. — Initialement, quand nous avons accepté d'envoyer 450 hommes, nous ne<br />
savions pas qu'un autre pays refuserait par la suite d'envoyer un contingent.<br />
M. Verhofstadt (VLD).—C'est le problème <strong>de</strong> l'armée <strong>de</strong> savoir si d'autres troupes<br />
disposent <strong>de</strong>s hommes et <strong>du</strong> matériel nécessaires.<br />
Lt.-gén. <strong>Berhin</strong>.—L'effectif n'a pas été accordé. Envoyer une QRF n'était donc pas possible.<br />
Nous avions certes <strong>de</strong>s véhicules blindés en Yougoslavie, mais c'est parce que nous y avions<br />
envoyé <strong>de</strong>s unités d'infanterie blindées.<br />
Les paracommandos s'y connaissent dans les interventions en Afrique. Ils étaient donc tout<br />
désignés pour accomplir la mission au Rwanda. Cependant, ils n'aiment pas les blindés. La<br />
QRF <strong>de</strong>vait être extérieure à leur bataillon.<br />
M. Mahoux (PS).—Ça, c'est nouveau. Nous n'avons jamais enten<strong>du</strong> dire que les<br />
paracommandos étaient opposés aux blindés <strong>de</strong> la QRF.<br />
Lt.-gén. <strong>Berhin</strong>.—Ils n'étaient pas contre une QRF extérieure, mais il leur était impossible<br />
d'incorporer les blindés dans leur bataillon.<br />
M. Verhofstadt (VLD) (en néerlandais).—On pouvait tout <strong>de</strong> même s'assurer que les<br />
contingents étrangers disposaient <strong>de</strong> ce type <strong>de</strong> véhicules ?<br />
Lt.-gén. <strong>Berhin</strong>.—Tout ce que le chef d'état-major général pouvait faire était discuter avec le<br />
ministre. De plus, celui-ci avait dit que, si on obtenait une compagnie autrichienne, une<br />
compagnie belge serait retirée <strong>du</strong> contingent. Dans ces conditions, je n'aurais pas pu faire<br />
mieux que Charlier.<br />
M. Verhofstadt (VLD) (en néerlandais). — Etait-il raisonnable <strong>de</strong> partir sans avoir la<br />
certitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> disposer d'une QRF ?<br />
Lt.-gén. <strong>Berhin</strong>.—On ne le savait pas quand la discussion a été prise.<br />
M. Verhofstadt (VLD). — Le colonel Marchal a commandé <strong>de</strong>s véhicules blindés dès le<br />
mois <strong>de</strong> décembre.<br />
Lt.-gén. <strong>Berhin</strong>.—Moi, je ne le savais pas. Je suis en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> la chaîne.<br />
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