LABORATOIRE DE PHYSIQUE CORPUSCULAIRE - mathieu trocmé
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II. Dispositif Expérimental<br />
A cet égard, le facteur R n’est pas gênant car la conversion des<br />
spectres charge - nombre de coups ( Q/nbCp ) en spectres énergie - nombre<br />
de coups ( E/nbCp ) se fait à l’aide d’une source radioactive aux<br />
caractéristiques connues et à laquelle on applique la même intégration<br />
( Cf I.2.δ - Réglage en tension, étalonnage en énergie et détermination des<br />
seuils de détection, p.16 ).<br />
2- Ensuite, il convertit la valeur ainsi obtenue entre 0 et 4095. Si cette dernière<br />
est trop grande, l’entier résultant est 4095.<br />
En ce qui concerne le paramétrage du QDC, la gamme proposée par défaut est de 320<br />
pC.Cn -1 ( i.e. 320 picoCoulombs par canal ) pour les 16 canaux. Mais cette dernière est<br />
ajustable. Pour ce faire, il suffit juste d’ouvrir le tiroir et de changer un ou plusieurs<br />
condensateurs "switchables" à l’intérieur jusqu’à obtenir la capacité d’intégration désirée. On<br />
peut ainsi coder le même signal deux fois sur la même gamme ( en utilisant une même paire<br />
de voies ), l’intérêt étant de pouvoir intégrer ce dernier selon des bornes d’intégration<br />
différentes. Ce qui peut s’avérer très utile… ( Cf I.2.δ - Discrimination électronique n / γ,<br />
p.31 ).<br />
II.2.γ - Électronique logique :<br />
II.2.γ.a - Présentation :<br />
Toute l’électronique logique en physique nucléaire repose sur une norme, la norme<br />
NIM ( Nuclear Instruments and Methods ). Cette dernière présente deux aspects. D’une part<br />
tous les modules NIM possèdent une “charpente” standard ( même taille, même forme, même<br />
alimentation ) ; d’où l’existence de châssis dans lesquels peuvent être encastrés plusieurs<br />
modules rangés les uns à la suite des autres. D’autre part, tous répondent à une dialectique<br />
standard, ne générant ou ne traitant en effet que des signaux binaires, c’est-à-dire, des signaux<br />
ne pouvant prendre que deux états :<br />
- L’état 0, correspondant à une tension nulle ( 0 V )<br />
- Ou l’état 1, correspondant à une tension d’amplitude -800 mV<br />
facilitant ainsi le traitement du signal primaire incident ( analogique, lui ).<br />
II.2.γ.b - Discriminateur à fraction constante :<br />
Plus couramment appelé D.F.C. ( ou C.F.D. pour Constant Fraction Discriminator ),<br />
le rôle de ce tiroir électronique est de convertir un signal analogique ( comme celui en sortie<br />
des détecteurs ) en un signal logique de type NIM. Aussi, afin bien sûr d’éliminer le bruit<br />
électronique environnant mais aussi de permettre de ne pouvoir s’intéresser qu’à des signaux<br />
d’une certaine amplitude, possède-t-il un seuil en tension d’entrée réglable variant de 8mV<br />
à 600mV. En outre, le signal résultant est de durée réglable, la largeur d’impulsion d’un signal<br />
NIM en sortie d’un DFC pouvant varier de 8 à théoriquement 100ns ( en pratique ≈125 ns ).<br />
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