LABORATOIRE DE PHYSIQUE CORPUSCULAIRE - mathieu trocmé
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II. Dispositif Expérimental<br />
D’où, comme en pratique ont été utilisées des portes logiques de 50 ns,<br />
−8<br />
3 2<br />
−1<br />
N CF = 2 ⋅ ( 5.<br />
10 ) ⋅ ( 1.<br />
8.<br />
10 ) = 3.<br />
24.<br />
10 s -1<br />
( i.e. il y a à peu près 39 coïncidences fortuites toutes les 2 minutes )<br />
et d’où,<br />
N<br />
α =<br />
N<br />
CF<br />
evt<br />
=<br />
−1<br />
3. 24.<br />
10<br />
−4<br />
1800<br />
= 1.<br />
8.<br />
10<br />
II.2.γ.e - Module de Coïncidence Rapide :<br />
Pilotant tout le système d’acquisition, ce dernier module NIM en est en fait la pièce<br />
maîtresse. C’est en effet lui qui se charge de dire si oui ou non il accepte un événement<br />
intéressant. Si deux évènements intéressants arrivent l’un à la suite de l’autre presque<br />
simultanément et que les codeurs travaillent encore sur le premier arrivé et commence à<br />
attaquer le second, on ne sait plus trop ce qui est codé, les codeurs, qui de surcroît ne<br />
travaillent pas à la même vitesse ( le TDC étant plus rapide que le QDC ), prenant alors du<br />
retard. Aussi, le MCR attend-t-il que tous les codeurs aient fini leur labeur ( ces derniers lui<br />
envoient alors un signal de fin de codage ) pour de nouveau être apte à accepter un événement<br />
intéressant, faute de quoi, il se bloque; ce qui, aux vues de la durée du traitement de ces<br />
diverses opérations ( de 20 à 140 ns ~ Cf II.2.ε.a - Quelques explications, p.33 ) et de la<br />
physique étudiée, ne génère un temps mort que peu gênant.<br />
Outre cet intérêt premier, il peut aussi servir, comme son nom semble si bien le<br />
suggérer, de boîte de coïncidences, à ceci près qu’il est programmable informatiquement. Si<br />
coïncidences entre un ou plusieurs signaux il y a ( tout est fonction de la programmation<br />
effectuée ), il génère un signal autorisant le codage puis se bloque jusqu’à ce que les codeurs<br />
ainsi activés aient terminé leurs tâches. Sinon, il ne fait rien; aucun signal n’en sort.<br />
II.2.δ - Discrimination électronique n / γ :<br />
Comme il a été précisé dans la partie I ( Cf I.3 - Discrimination n/γ, p.31 ), la<br />
discrimination n/γ repose sur une intégration judicieuse des signaux physiques issus de<br />
DÉMON ( "signaux neutrons" et "signaux gammas" ), et plus précisément sur l’intégration<br />
des composantes totales et lentes associées à ces signaux. Pour ce faire sont utilisés deux<br />
générateurs de portes – un pour générer la porte "totale", l’autre pour générer la porte "lente"<br />
– et une boîte à retard – boîte dans laquelle se trouvent des commutateurs placés sur plusieurs<br />
mètres de câbles afin d’obtenir le retard désiré – , et ce, de manière à ce que le retard imputé à<br />
la porte lente ( retard d’intégration ) additionné à la largeur de cette dernière soit égale à la<br />
taille de la porte totale ( Cf au verso ).<br />
Ainsi, les signaux étant sensiblement de la même largeur, l’intégration du signal total<br />
donne pratiquement la même valeur quelque soit le type de signal auquel on a affaire. En<br />
effet, même s’il est vrai que cette dernière est toujours un peu plus élevée dans le cas d’un<br />
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