Juin - The Church of Jesus Christ of Latter-day Saints
Juin - The Church of Jesus Christ of Latter-day Saints
Juin - The Church of Jesus Christ of Latter-day Saints
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
LES SAINTS DES DERNIERS JOURS NOUS PARLENT<br />
LE PRÉSIDENT MONSON<br />
VEUT VOUS VOIR<br />
Il y a une quinzaine d’années, on<br />
m’a diagnostiqué la maladie de<br />
Parkinson. Quatre ans plus tard, ma<br />
santé se détériorait constamment et<br />
j’étais en fauteuil roulant. J’étais extrêmement<br />
découragé par ma situation<br />
parce que j’avais été très actif toute<br />
ma vie.<br />
Vers cette époque, je suis allé à<br />
une conférence à Dundee (Écosse)<br />
à laquelle assistait le président<br />
Monson, alors conseiller dans la<br />
Première Présidence. Après la<br />
réunion, un membre est venu<br />
me trouver.<br />
—Frère Sharkey ?<br />
—Oui ?<br />
—Venez devant voir le<br />
président Monson.<br />
Je ne voulais absolument pas le<br />
faire, mais quelques minutes plus tard<br />
l’homme est revenu.<br />
—Frère Sharkey, a-t-il dit, le président<br />
Monson vous attend.<br />
—Mais il ne me connaît pas, ai-je<br />
répondu.<br />
—Ça ne fait rien, il vous attend. Il<br />
est au courant de votre maladie.<br />
J’ai accepté et je suis allé voir<br />
le président Monson. Il m’a<br />
accueilli chaleureusement et<br />
m’a demandé si je voulais<br />
une bénédiction de<br />
prêtrise. Je lui ai<br />
répondu que oui.<br />
Nous avons<br />
trouvé une salle<br />
et le président<br />
Monson a<br />
demandé qui<br />
je voulais<br />
pour faire<br />
l’onction. J’ai<br />
demandé si<br />
l’on pouvait<br />
aller chercher<br />
mon évêque.<br />
Quand quelqu’un<br />
est parti le<br />
chercher, un des<br />
Le président Monson m’a<br />
accueilli chaleureusement<br />
et m’a demandé si je voulais<br />
une bénédiction de la<br />
prêtrise.<br />
compagnons de voyage du président<br />
Monson lui a rappelé que, s’ils ne<br />
partaient pas rapidement, ils n’arriveraient<br />
pas à temps à l’aéroport<br />
d’Édimbourg.<br />
Le président Monson a souri et,<br />
parlant de lui et de moi, a répondu :<br />
« Quand on a notre âge, on apprend<br />
à établir des priorités. Nous y serons<br />
à temps. »<br />
Quand mon évêque est arrivé, le<br />
président Monson et lui m’ont donné<br />
une bénédiction. La bénédiction que<br />
le président Monson m’a donnée ne<br />
mentionnait pas la guérison ; elle<br />
parlait de gérer mon état et les maux<br />
qui l’accompagnent. Ce fut aussi une<br />
bénédiction pour ma famille que de<br />
pouvoir m’aider à gérer ma maladie.<br />
Maintenant, dix ans plus tard, j’ai<br />
toujours la maladie de Parkinson,<br />
mais à soixante-quatorze ans je vais<br />
bien. J’ai effectivement trouvé des<br />
moyens de gérer ma maladie. Je me<br />
sens bien et je n’utilise plus de fauteuil<br />
roulant depuis le jour où j’ai reçu<br />
la bénédiction. Mon médecin m’appelle<br />
son « patient phare ».<br />
Je serai toujours reconnaissant<br />
au président Monson d’avoir eu la<br />
gentillesse de parler à un homme<br />
qu’il ne connaissait pas et de le bénir.<br />
Mais je suis aussi reconnaissant de ce<br />
qu’il m’a enseigné sur l’exercice de la<br />
prêtrise.<br />
Nous détenons des clés et des <strong>of</strong>fices<br />
différents dans l’Église, mais nous<br />
détenons la même prêtrise. L’acte de<br />
gentillesse du président Monson m’a<br />
enseigné qu’en ce qui concerne la<br />
prêtrise l’important n’est pas qui la<br />
détient mais la manière dont nous<br />
l’exerçons pour faire du bien aux<br />
enfants de notre Père céleste. ◼<br />
George Sharkey, Écosse<br />
ILLUSTRATIONS BJORN THORKELSON