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As you like it : la traduction - Artishoc

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L’Amour, printemps de <strong>la</strong> parole<br />

<strong>As</strong> <strong>you</strong> <strong>like</strong> <strong>it</strong> est un conte de fée. Comme les contes, <strong>la</strong> pièce s’ouvre dans les turp<strong>it</strong>udes<br />

familiales et les menaces de <strong>la</strong> Cour. Père et frères usurpent le monde. Tyrans, parjures et<br />

traîtres, ils instrumentalisent leurs enfants et assujettissent <strong>la</strong> société à leurs humeurs. Leur<br />

fureur déchaînée fa<strong>it</strong> de <strong>la</strong> Cour et de <strong>la</strong> maison, des espaces stériles où <strong>la</strong> parole est<br />

dévoyée.<br />

Les jeunes héros, menacés de mort, fuient vers <strong>la</strong> Forêt d’Arden. Le dénuement de l’exil les<br />

met à l’abri, à l’abri du monde et de l’Histoire. Ils retrouveront là, les pères bannis et le<br />

pouvoir de <strong>la</strong> parole. Naufragés dans ce « lieu désertique », ils choisissent de suivre les<br />

reflets d’une mythique Arcadie et de vivre l’illusion d’une innocence retrouvée.<br />

Voici venu le mois de mai. La douceur explosive du printemps accueille les exilés et<br />

suspend le temps. Dans cette forêt imaginée, -une forêt comme un théâtre : espace des<br />

possibles et lieu de l’expérimentation de <strong>la</strong> liberté-, ils ont enfin tout le temps de jouer et<br />

d’apprendre.<br />

Rosalinde, travestie en jeune garçon, retrouve son amant, Or<strong>la</strong>ndo, elle ne se fa<strong>it</strong> pas<br />

reconnaître. L’ident<strong>it</strong>é qu’elle usurpe, <strong>la</strong> transgression qu’elle affirme par jeu, sa liberté de<br />

femme, disant les mots de l’homme pour <strong>la</strong> femme, guide les parcours in<strong>it</strong>iatiques qui<br />

traversent <strong>la</strong> pièce. Son é<strong>la</strong>n, comme une danse, <strong>la</strong> fa<strong>it</strong> légère, vibrante. Dans le tourbillon<br />

de ses pas, elle entraîne chacun vers le cœur de <strong>la</strong> forêt. Cependant <strong>la</strong> nature mystérieuse<br />

ne s’ouvrira jamais aux exilés, ils subiront ses sortilèges bienveil<strong>la</strong>nts et c’est vers <strong>la</strong><br />

culture qu’elle les reconduira après leur avoir offert une renaissance. Seul Jacques le<br />

Mé<strong>la</strong>ncolique ne fleurira pas dans <strong>la</strong> forêt d’Arden et pour finir se vouera au silence.<br />

Les jeunes gens ne sont pas réels : ils sont des magiciens lumineux, des charges électriques<br />

dont <strong>la</strong> voix réenchante le monde.<br />

Face à eux et à leurs côtés, des hommes mûrs. Ils reconnaissent ces magiciens, parce qu’ils<br />

n’en sont plus eux-mêmes et parce qu’ils se souviennent de ce temps révolu.<br />

Omnipotence et tyrannie chatoyante des jeunes amants : l’enchantement est leur réal<strong>it</strong>é,<br />

leur parole est le pouvoir en chemin.<br />

Catherine Riboli, notes pour <strong>la</strong> mise en scène


Distribution<br />

Avec<br />

Elsa BOSC<br />

Roxane BRUMACHON<br />

Mathieu EHRHARD<br />

Régis LAROCHE et Laurent BELLAMBE (en alternance)<br />

Jean-René OUDOT<br />

Paco PORTERO<br />

Jean-Christophe QUENON<br />

Catherine RIBOLI<br />

Traduction<br />

Jean-Michel DEPRATS<br />

Scénographie et mise en scène<br />

Catherine RIBOLI<br />

Col<strong>la</strong>boration à <strong>la</strong> scénographie et régie générale<br />

Camille FAURE<br />

Création lumières<br />

Romain CRIVELLARI<br />

Costumes<br />

Dulcie BEST<br />

Conseiller technique<br />

Etienne GAUCHER<br />

Le décor a été constru<strong>it</strong> par les Ateliers du Théâtre National de Strasbourg.<br />

Production : nom’na<br />

Coproduction : OARA-Office Artistique de <strong>la</strong> Région Aqu<strong>it</strong>aine, Agence culturelle<br />

départementale Dordogne-Périgord, Le Carré - Les Colonnes, scène conventionnée<br />

Saint-Médard-en-Jalles/B<strong>la</strong>nquefort, Villeneuve en Scène<br />

Avec <strong>la</strong> participation artistique du Jeune Théâtre National<br />

Avec le soutien du TnBA, du Fonds d’insertion de l’ESTBA financé par<br />

le Conseil Régional d’Aqu<strong>it</strong>aine, de l’Agora PNAC de Bou<strong>la</strong>zac et de Harri Xuri – Sivom<br />

Artzamendi<br />

La compagnie est subventionnée par <strong>la</strong> DRAC Aqu<strong>it</strong>aine (aide à <strong>la</strong> production<br />

dramatique), <strong>la</strong> Région Aqu<strong>it</strong>aine et le Département de <strong>la</strong> Dordogne.<br />

Créd<strong>it</strong>s photos : Karl MORISSET / Pierre PLANCHENAULT


<strong>As</strong> <strong>you</strong> <strong>like</strong> <strong>it</strong> : l’histoire<br />

Le duc Frédérick s’est emparé du pouvoir et a condamné l’Ancien duc, son frère, à l’exil.<br />

Celui-ci s’est réfugié dans <strong>la</strong> forêt d’Arden. A <strong>la</strong> Cour, Celia et Rosalinde, leurs filles<br />

respectives, vivent comme deux sœurs.<br />

Le jeune Or<strong>la</strong>ndo, amant de Rosalinde, menacé de mort par son propre frère, Olivier, do<strong>it</strong><br />

prendre <strong>la</strong> fu<strong>it</strong>e.<br />

Lorsque le duc Frédérick chasse Rosalinde, Celia décide qu’elles gagneront ensemble <strong>la</strong><br />

forêt d’Arden sous de fausses ident<strong>it</strong>és. Rosalinde endosse un hab<strong>it</strong> d'homme et devient<br />

pour un temps le jeune Ganymède.<br />

Au gré de leurs rencontres dans <strong>la</strong> forêt, amoureux, bergers, bergères, duc et courtisans en<br />

exil se croisent, et se recroisent encore. Ils nous entraînent dans de bril<strong>la</strong>ntes variations<br />

autour du sentiment amoureux.<br />

Or<strong>la</strong>ndo se lie au jeune Ganymède, sans reconnaître son amante et sans que celle-ci se<br />

dévoile. Chacun met à l’épreuve l’amour de l’autre. La fin de <strong>la</strong> pièce verra les amants<br />

réunis pour le meilleur et pour le pire !<br />

<strong>As</strong> <strong>you</strong> <strong>like</strong> <strong>it</strong> : <strong>la</strong> <strong>traduction</strong><br />

Cette comédie de William Shakespeare, créée en 1599 à l’ouverture du théâtre du Globe,<br />

est connue en France sous le t<strong>it</strong>re “Comme il vous p<strong>la</strong>ira”.<br />

Nous avons choisi de travailler avec <strong>la</strong> <strong>traduction</strong> é<strong>la</strong>borée par Jean-Michel Déprats en<br />

1988. Sa grande précision favorise l’intim<strong>it</strong>é avec le texte.<br />

Jean-Michel Déprats est un passeur, il chemine avec le grand Will et dialogue avec lui. Sa<br />

<strong>traduction</strong> d’<strong>As</strong> <strong>you</strong> <strong>like</strong> <strong>it</strong> rend possible <strong>la</strong> progression vers le cœur de l’œuvre, en rest<strong>it</strong>ue<br />

les agencements délicats et <strong>la</strong> vivac<strong>it</strong>é. Et surtout, elle <strong>la</strong>isse entendre le chatoiement de <strong>la</strong><br />

<strong>la</strong>ngue.


<strong>As</strong> <strong>you</strong> <strong>like</strong> <strong>it</strong> : le projet de scénographie,<br />

« notre pet<strong>it</strong> théâtre »<br />

Ce dispos<strong>it</strong>if scénographique est conçu comme un pet<strong>it</strong> théâtre ambu<strong>la</strong>nt.<br />

Dans le temps et l’espace de <strong>la</strong> représentation, il produ<strong>it</strong> <strong>la</strong> convergence des regards et des<br />

attentes, <strong>la</strong> multiplic<strong>it</strong>é manifeste des angles de vue. Dans le même mouvement, il donne à<br />

voir le processus théâtral dans sa singu<strong>la</strong>r<strong>it</strong>é.<br />

La major<strong>it</strong>é des spectateurs assiste au spectacle depuis <strong>la</strong> salle, un pet<strong>it</strong> groupe d’entre eux<br />

sont « aux premières loges », sur le p<strong>la</strong>teau. Depuis <strong>la</strong> salle, le dispos<strong>it</strong>if se perço<strong>it</strong> dans sa<br />

total<strong>it</strong>é et c’est <strong>la</strong> représentation qui se raconte, interrogeant l'imaginaire et <strong>la</strong> convention<br />

théâtrale. Les comédiens s’adressent aux spectateurs et interviennent dans <strong>la</strong><br />

représentation. Ils glissent librement de l’un à l’autre, accompagnant les premiers à se<br />

découvrir partie prenante de <strong>la</strong> seconde.


Parcours artistique<br />

Catherine Riboli<br />

« Cette connaissance que l’acteur a de l’œuvre et que, décidément il est seul à avoir. Elle est tout<br />

instinct et toute conscience. Elle est mouvement aussi ; elle est respiration, encore. La tâche du<br />

metteur en scène pourra<strong>it</strong> bien ne tenir qu’à ce<strong>la</strong> : créer les cond<strong>it</strong>ions nécessaires à faire advenir ce<br />

mouvement de connaissance. »<br />

C’est probablement ma passion de <strong>la</strong> <strong>la</strong>ngue et des textes qui m’a amenée au théâtre ; le<br />

désir profond de l’aventure collective tout autant ; mais encore <strong>la</strong> conviction de <strong>la</strong> force et<br />

de <strong>la</strong> fertil<strong>it</strong>é du dispos<strong>it</strong>if théâtral, du processus de <strong>la</strong> représentation. L’acte théâtral pour<br />

interroger <strong>la</strong> société autour de soi, l’être humain ; interroger et reformuler sans cesse les<br />

valeurs de <strong>la</strong> société des hommes.<br />

Pendant mes années d’apprentissage, j’ai été l’assistante d’A. Alexis et A. Barsacq sur <strong>la</strong><br />

création de Rosel d’H. Muller à l’Ata<strong>la</strong>nte, puis pendant 6 ans l’assistante et <strong>la</strong><br />

col<strong>la</strong>boratrice artistique de P. Adrien. L’Ata<strong>la</strong>nte et <strong>la</strong> Tempête, deux lieux, deux aventures<br />

de théâtre où préva<strong>la</strong>ient <strong>la</strong> création, l’espr<strong>it</strong> de troupe et <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce fa<strong>it</strong>e aux spectateurs.<br />

J’ai poursuivi ma formation gestuelle parce que trop souvent le corps de l’acteur me<br />

manqua<strong>it</strong> au théâtre.<br />

En parallèle, j’ai conçu et mené le projet de « Chemins de ville » à Nanterre. Un projet de<br />

quartier, avec des enfants et des adultes, parce que je me méfie du théâtre qui n’entend<br />

plus le monde autour de lui.<br />

Pendant ces années j’ai rencontré et réuni des comédiens que j’aimais.<br />

Compte tenu du travail que j’avais à cœur de faire autour de <strong>la</strong> pratique de l’acteur, nous<br />

avions besoin de concentration et d’espace. Je rêvais depuis longtemps d’un endro<strong>it</strong> et<br />

d’un temps de travail où nous pourrions croiser nos démarches et nos recherches<br />

personnelles : un espace et un outil de théâtre, vivant, hab<strong>it</strong>é en permanence par les<br />

rencontres, <strong>la</strong> réflexion partagée et l’échange, ouvert sur le monde et mis en partage avec<br />

le public, « en voisinage ».<br />

En 1996, nous avons trouvé ce lieu de travail en Dordogne et nous y avons abr<strong>it</strong>é notre<br />

<strong>la</strong>boratoire.<br />

Entre 1996 et 2010, plus de 300 artistes y ont séjourné. Nous avons décidé de fermer ce lieu<br />

en 2010 et tout en poursuivant notre travail en Dordogne de redevenir nomades.


Historique de <strong>la</strong> compagnie<br />

1996-2002 le collectif en <strong>la</strong>boratoire : l’acteur en liberté<br />

« L’é<strong>la</strong>n. C’est ce à quoi je m’attache. Le même é<strong>la</strong>n que je traque avec les acteurs. Celui qui fa<strong>it</strong> que<br />

<strong>la</strong> présence prend corps, advient. La présence n’est pas un acquis, <strong>la</strong> révéler c’est révéler comment<br />

elle se concrétise. Le corps de l’acteur se tend entre le spectateur et le mystère de l’œuvre. Le corps et<br />

l’intérior<strong>it</strong>é qu’il respire, qui le respire ; et ce, dans le temps et l’espace de <strong>la</strong> représentation. L’acte<br />

théâtral est une expérience sensible. »<br />

Durant les premières années, nous nous sommes concentrés sur le travail de <strong>la</strong>boratoire :<br />

chantiers de création collective sur plusieurs mois, explorations thématiques, recherches<br />

pluridisciplinaires, écr<strong>it</strong>ure avec <strong>la</strong> danse, échange avec les artistes en résidence.<br />

1996 Echelles, d’après Les dernières lettres de Stalingrad<br />

1996 La marchande de crèves d’I.K. Patard<br />

1997 Le diamant d’écume d’I.K. Patard d’après Moonfleet de Falkner, co signé avec<br />

P. Adrien<br />

1999/2001 Totus in toto<br />

2002-2006 un mouvement de connaissance, l’acteur et l’oeuvre<br />

« Cette connaissance que l’acteur a de l’œuvre et que, décidément il est seul à avoir. Elle est tout<br />

instinct et toute conscience. Elle est mouvement aussi ; elle est respiration, encore. La tâche du<br />

metteur en scène pourra<strong>it</strong> ne tenir qu’à ce<strong>la</strong> : créer les cond<strong>it</strong>ions nécessaires à faire advenir ce<br />

mouvement de connaissance. ».<br />

2002/2003 Le ma<strong>la</strong>de Imaginaire de Molière<br />

2006 Le Réc<strong>it</strong> de Jacobus Coetzee d’après J.M. Coetzee<br />

2006-2008 Corpus Europa d’Arnaud Poujol (Jos, Perceval, Peeping Tom)<br />

2007-2011 de l’util<strong>it</strong>é du théâtre, acteurs et spectateurs<br />

Et si l’on reprena<strong>it</strong> au début ? Pour voir.<br />

Des comédiens, des tréteaux, des spectateurs.<br />

Et si l’on prof<strong>it</strong>a<strong>it</strong> des grands ciels d’été pour avoir de l’espace ?<br />

Et si l’on prena<strong>it</strong> pour décor ce qui est sous nos yeux ?<br />

S’il éta<strong>it</strong> question de l’illusion et de <strong>la</strong> vér<strong>it</strong>é ?<br />

2007 Sganarelle ou le cocu imaginaire de Molière<br />

2008 L’Envers des destinées (avec les Jeunes Voix du Rhin à La Manufacture,<br />

Colmar)<br />

2008 Sganarelle ou <strong>la</strong> représentation imaginaire d’après Molière<br />

2011 <strong>As</strong> <strong>you</strong> <strong>like</strong> <strong>it</strong> de William Shakespeare<br />

Ces créations se sont jouées au Théâtre de <strong>la</strong> Tempête (La Cartoucherie),<br />

au TNT (Bordeaux), aux Laboratoires d’Aubervilliers, au CDN de Sartrouville (Odyssée<br />

78), au Théâtre de Cahors, au Grand Album à Châlon sur Saône, au Carré-Les Colonnes, au<br />

Festival Villeneuve en scène, à <strong>la</strong> Coupe d’Or à Rochefort, au Théâtre de <strong>la</strong> Madeleine à<br />

Troyes, au Festival 30/30, aux Chantiers de B<strong>la</strong>ye et en Dordogne.


Repères biographiques<br />

Elsa Bosc<br />

Elle a suivi les cours du Conservatoire National Supérieur d’Art<br />

Dramatique, où elle a travaillé avec D. Va<strong>la</strong>dié, S. Seide, C. Marcadé<br />

et P. Garrel. Dans le cadre des ateliers du CNSAD, elle joue sous <strong>la</strong><br />

direction de S. Seide, P. Chéreau, F. Rostain, S. Mercoyrol et A.<br />

Jalliet.<br />

Depuis sa sortie du Conservatoire, en 1999, elle a joué sous <strong>la</strong><br />

direction de J.-M. Patte (Manque de S. Kane), A. Bonnard (Monsieur<br />

de Pourceaugnac de Molière et Lully), B. Jannelle (Décaméron d’après<br />

Boccace et Robinson, voyage au pays de nulle part d’après Defoe), C.<br />

Anne (Pet<strong>it</strong> de C. Anne), Y. Elhadad et T. Bosc (Lettres aux<br />

provinciales de V. Bosc), J.-L. Martinelli (Schweyk, de B. Brecht), C.<br />

Riboli (Sganarelle ou <strong>la</strong> représentation imaginaire, de Molière) et de M.-<br />

C. Mastrangeli (Quelques mots pour dire d’où je viens, de G. Hasson).<br />

Elle a aussi mis en scène minuscules de J. Siboni.<br />

Roxane Brumachon<br />

Après deux années au Conservatoire de Bordeaux, elle intègre <strong>la</strong><br />

première promotion de l’ESTBA (Ecole Supérieure de Théâtre de<br />

Bordeaux en Aqu<strong>it</strong>aine), au TnBA sous <strong>la</strong> direction de Dominique<br />

P<strong>it</strong>oiset. Entre 2007 et 2010, elle travaillera avec A. Kouznetsov, E.<br />

Louis, C. Marnas, J. Vincey, B. Jacques, M. Paquien, D. Marleau, N.<br />

Cardoso, J. von Matuschka.<br />

Dans le spectacle de fin d’étude, Merlin ou <strong>la</strong> Terre dévastée (m.e.s. D.<br />

P<strong>it</strong>oiset), elle joue Vivianne et Gareth l’enfant. Elle fa<strong>it</strong> partie de <strong>la</strong><br />

compagnie Soleil Nu<strong>it</strong> (théâtre jeune public). Intéressée par les<br />

écr<strong>it</strong>ures contemporaines, elle met actuellement en chantier Où se<br />

meuvent les sangs, un monologue écr<strong>it</strong> par un jeune auteur du<br />

département d’écr<strong>it</strong>ure dramatique de l’ENSATT, A. Cornaggia. En<br />

2010, elle joue Penthésilée (m.e.s. J. von Matuschka) au TnBA.<br />

Mathieu Ehrhard<br />

Il débute sa formation théâtrale au cours des ateliers du CROUS de l'UFR<br />

de Reims avec C. Bruneau de 2004 à 2006 et de danse avec I. Baze<strong>la</strong>ire<br />

(Cie girafe bleue, création du spectacle Les gens), en parallèle d’une<br />

licence d'histoire. De 2005 à 2007, il est élève dans les c<strong>la</strong>sses de <strong>la</strong><br />

Comédie de Reims (direction E. Demarcy-Mota). Au cours de ces années,<br />

il travaille dans <strong>la</strong> compagnie Paras<strong>it</strong>es en tant que comédien (spectacle<br />

Vice de Pub, d'A. Payon), et en tant que marionnettiste dans <strong>la</strong> compagnie<br />

Pseudonymo (spectacle La lumière bleue, d'après Grimm, avec A. Friant).<br />

En 2007, il entre à l'ESTBA. Il achève sa formation en juin 2010 avec le<br />

spectacle Merlin ou <strong>la</strong> terre dévastée de T. Dorst, mis en scène par<br />

D. P<strong>it</strong>oiset et N. Fabrizio.


Régis Laroche<br />

Avant son entrée à l’école du TNS, il joue notamment dans Variations<br />

Calderón de Pasolini, mis en scène par J.-L. Martinelli et dans Le<br />

Marchand de paix d’après Aristophane mis en scène par M. Véricel.<br />

Depuis sa sortie du TNS en 1998, il travaille avec E. Lacascade (Frôler les<br />

pylônes), J.-L. Beno<strong>it</strong> (Henry V de W. Shakespeare), P. Calvario<br />

(Cymbeline et Richard III de W. Shakespeare), J. Boileau (Le Balcon de J.<br />

Genet, Corio<strong>la</strong>n de W. Shakespeare), J.-Y. Ruf (Comme il vous p<strong>la</strong>ira de W.<br />

Shakespeare), P. Bureau (Roméo et Juliette de W. Shakespeare, Roberto<br />

Zucco de B.-M. Koltès). Il interprète le rôle t<strong>it</strong>re dans Philoctète de<br />

Sophocle, joue le rôle de Sigismond dans La Vie est un songe de<br />

Calderón, celui d’Henri III dans Massacre à Paris de C. Marlowe, joue<br />

dans Vie de Joseph Roulin de P. Michon, puis récemment interprète le<br />

rôle de Prométhée dans Prométhée selon Eschyle, cinq mises en scène de<br />

G. De<strong>la</strong>veau. Après Sganarelle ou <strong>la</strong> représentation imaginaire de Molière,<br />

et Perceval dans Corpus Europa d’A. Poujol, il retrouve en 2011 C. Riboli<br />

pour <strong>As</strong> <strong>you</strong> <strong>like</strong> <strong>it</strong>. En 2012, il joue dans La Meilleure part des hommes, mis<br />

en scène par P. Bureau.<br />

Laurent Bel<strong>la</strong>mbe<br />

Après les cours Florent, Laurent Bel<strong>la</strong>mbe joue notamment dans les<br />

dernières mises en scène d’Olivier Médicus (Le triangle de cristal,<br />

Andromaque, Les cancans, Les deux orphelines), puis il est engagé par Eric<br />

Ruf dans les créations Du désavantage du vent ainsi que Les belles<br />

endormies du bord de scène qui se sont jouées, entre autres, à Chaillot. Il<br />

interprète également, pour Jacques Delcuvellerie, Ivan Vesochikov dans<br />

La mère de Brecht. Il travaille, ensu<strong>it</strong>e, avec Brig<strong>it</strong>te Jaques, dans<br />

Pseudolus de P<strong>la</strong>ute ; puis avec Angélique Charmey dans sa création,<br />

Sur les to<strong>it</strong>s. Il s’engage, ensu<strong>it</strong>e, avec Catherine Riboli dans Le ma<strong>la</strong>de<br />

imaginaire, puis dans l’aventure du Collectif des possédés (Oncle Vania,<br />

La ma<strong>la</strong>die de <strong>la</strong> mort, Le pays lointain, Merlin ou <strong>la</strong> terre dévastée). Depuis 2<br />

ans, il monte son propre collectif (18.3) et crée à <strong>la</strong> Ferme du Buisson, où<br />

il est artiste associé, Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés et<br />

joue en parallèle avec Anne-Laure Liégeois (La duchesse de Malfi, La<br />

maison d’os). Il retrouve, en 2012, Catherine Riboli dans <strong>As</strong> <strong>you</strong> <strong>like</strong> <strong>it</strong>.<br />

Jean-René Oudot<br />

Son bac en poche, il qu<strong>it</strong>te Marseille pour Paris et su<strong>it</strong> l’hypokhâgne<br />

option théâtre du lycée Blomet. Sa participation, avec sa c<strong>la</strong>sse, aux<br />

Drames Brefs de P. Minyana au festival de théâtre contemporain 20scènes<br />

confirme sa vocation. Il est admis, en 2005, à l’école de théâtre La Comète.<br />

En 2007, sa passion le condu<strong>it</strong> à jouer dans des courts-métrages, et à<br />

réaliser La lettre. Il entre au Conservatoire National Supérieur d’Art<br />

Dramatique de Paris (promotion 2010). Il y su<strong>it</strong> l’enseignement de ses<br />

maîtres, D. Va<strong>la</strong>dié, A. Françon, P. Torreton, D. Mesguich, P. Duclos, et il<br />

est remarqué dans La tragédienne amoureuse mis en scène par M. Fau, et<br />

Richard III de W. Shakespeare.<br />

Il écr<strong>it</strong> poèmes et chansons qu’il interprète au piano ou à <strong>la</strong> gu<strong>it</strong>are.


Paco Portero<br />

Après s’être consacré au cirque (Fratellini, Pauwels, Gruss) et avoir<br />

passé cinq années chez Zingaro qu’il a fondé avec Bartabas, il se<br />

destine au théâtre et travaille, entre autres, avec J.-L. Martin-Barbaz,<br />

G. de Kermabon, H. Graïa et C. Riboli (Echelles, La marchande de<br />

crèves, Le Diamant d’écume, Le Ma<strong>la</strong>de imaginaire, Sganarelle ou <strong>la</strong><br />

représentation imaginaire) depuis 1996. Dernièrement il a joué dans La<br />

Puce à l’oreille de Feydeau, mis en scène par Paul Golub.<br />

Parallèlement, il travaille avec les Clowns sans frontières,<br />

essentiellement au Moyen-Orient.<br />

Jean-Christophe Quenon<br />

Né à Bruxelles, il se forme d’abord aux Conservatoires Royaux de<br />

Bruxelles et de Mons avant d’intégrer le Conservatoire National<br />

Supérieur d'Art Dramatique de Paris. Il joue au théâtre sous <strong>la</strong><br />

direction de, notamment, P. Adrien (La Noce chez les pet<strong>it</strong>s bourgeois de<br />

B. Brecht et En attendant Godot de S. Beckett), J. Brochen (La Cagnotte de<br />

E. Labiche, La Cerisaie d’A. Tchekhov), D. Donnel<strong>la</strong>n (Le Cid de P.<br />

Corneille), A. Engel (Le Ba<strong>la</strong>din du monde occidental de J.M. Synge), P.<br />

Lardaud (Un Roi sans divertissement de Giono), N. Liautard (Le Procès de<br />

F. Kafka, Le Misanthrope de Molière), G. Rannou (J’AI ! un essai sur le<br />

rugby).<br />

Il joue également dans plusieurs spectacles mis en scène par J. Boillot<br />

(Rien pour Pehuajo de J. Cortazar, Le Balcon de J. Genet, Corio<strong>la</strong>n de<br />

W.Shakespeare, No way Veronica d’A. L<strong>la</strong>mas), et s’engage dans un<br />

compagnonnage avec C. Riboli (Echelles d'après Les Lettres de Stalingrad,<br />

La Marchande de Crèves de I.K.Patard, Le Diamant d'écume de I.K.Patard<br />

d’après Moonfleet de Falkner – en col<strong>la</strong>boration avec P. Adrien, Totus in<br />

toto, Le Ma<strong>la</strong>de Imaginaire de Molière, Jos d'A. Poujol, Le Réc<strong>it</strong> de Jacobus<br />

Coetzee d'après Dusk<strong>la</strong>nds de J.M. Coetzee, Corpus Europa d'A. Poujol,<br />

Sganarelle ou <strong>la</strong> représentation imaginaire de Molière, <strong>As</strong> <strong>you</strong> <strong>like</strong> <strong>it</strong> de W.<br />

Shakespeare).<br />

Au cinéma, il tourne avec A. Gavras, M. Le Gall, M. Handwerker.<br />

Musicien, il compose depuis 2000, sous le nom d'Elie Ko, des musiques<br />

de spectacles.<br />

En tournée<br />

7 comédiens<br />

1 metteure en scène/comédienne<br />

2 techniciens<br />

1 chargé de diffusion


La presse<br />

Beau geste Scène<br />

Une couronne d'arbres au-dessus des acteurs. Et l'ombre enrobante de <strong>la</strong> nu<strong>it</strong> qui vient... Quel meilleur cadre<br />

pour un rêve de poètes ? Surtout pour <strong>As</strong> <strong>you</strong> <strong>like</strong> <strong>it</strong> (Comme il vous p<strong>la</strong>ira), où Shakespeare envoie ses<br />

personnages en exil dans <strong>la</strong> forêt d'Ardenne. Cet opportun dispos<strong>it</strong>if orchestré en face d'Avignon, sur les<br />

prairies qui bordent le Rhône, par Catherine Riboli, tient sa promesse : l'illusion théâtrale à deux pas du<br />

public. Sur un p<strong>la</strong>teau cruciforme installé au ras de l'herbe, d'où ils entrent et sortent, et qu'ils entourent de<br />

leur présence quand ils ne jouent pas, les sept acteurs de plus en plus en verve assument tous les rôles...<br />

Banni dans <strong>la</strong> forêt, avec sa cour de joyeux compagnons, par le duc Frédéric, l'ancien suzerain sera suivi par<br />

sa fille Rosalinde et sa nièce Célia, puis par le sensible Or<strong>la</strong>ndo, victime, lui, d'un frère aîné qui lui rafle son<br />

hér<strong>it</strong>age. Il n'y a plus de bonnes âmes dans les villes, semble nous souffler Shakespeare, qui prof<strong>it</strong>e de <strong>la</strong><br />

retra<strong>it</strong>e de tous ces mal-aimés dans les sous-bois pour écrire sa fameuse tirade : « Le monde entier est un<br />

théâtre. » Il a raison. Mais, à l'inverse, ce travail-là nous prouve aussi qu'il suff<strong>it</strong> de quelques artifices et de<br />

l'engagement d'un groupe au service d'un texte pour faire entrer le monde sur une simple estrade.<br />

Création et diffusion (première série 2011)<br />

Emmanuelle Bouchez – juillet 2011<br />

- Le Carré/Les Colonnes Du 7 au 10 juin 2011<br />

- Agora Scène conventionnée de Bou<strong>la</strong>zac (en extérieur à Eyliac)<br />

Le 23 juin 2011<br />

- Dordogne (Agence Culturelle Dordogne-Périgord)<br />

Du 11 au 25 juin 2011 (7 représentations)<br />

en décentralisation à travers <strong>la</strong> Dordogne (extérieur)<br />

- Festival Villeneuve en Scène (Villeneuve-lès-Avignon)<br />

Du 5 au 27 juillet 2011 (21 représentations en extérieur)<br />

- Festival Les Chantiers de B<strong>la</strong>ye et de l’Estuaire<br />

20 et 24 août 2011<br />

- Théâtre de <strong>la</strong> Coup d'Or de Rochefort (en décentralisation à Tonnay-<br />

Charente) 15 novembre 2011<br />

- Centre Culturel de Bergerac 24 novembre 2011<br />

Contacts<br />

Artistique<br />

Catherine Riboli<br />

06 70 72 64 94<br />

catherine.riboli@orange.fr<br />

Spectacle bénéficiant de <strong>la</strong> charte interrégionale<br />

de diffusion de l’ONDA/OARA<br />

Production et diffusion<br />

Olivier Allemand<br />

06 88 18 10 62<br />

olivier.cieriboli@orange.fr

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