Voyageurs immobiles Cie Philippe Genty - Artishoc

Voyageurs immobiles
Théâtre - Actuel Contemporain
Il est l'humanité... Grand voyageur, Philippe Genty porte en lui des paysages et des
images des pays qu'il a traversés au cours de ses nombreux périples. Mais il y a
aussi d'autres paysages que Philippe Genty visite régulièrement, ce sont ceux des
rêves. L'inconscient, ce continent riche et coloré, l'intrigue depuis toujours. Or qu'est
ce d'autre que le rêveur sinon un "voyageur immobile" ? Et le théâtre, face à ces
voyageurs immobiles que sont les spectateurs, ne tient-il pas lui aussi du rêve ? Ou
bien est-ce là où le rêve devient réalité ? Sur scène sept passagers dans un voyage
au-delà du temps, au-delà de l'espace, au-delà de toutes frontières physiques dans
une course sur place, sont traversés par des océans, des déserts, des banquises. Ils
plongent dans des situations dérisoires en perpétuelle transformation, éruptions,
naufrages et magma balayés par des vents récurrents comme des états mentaux
successifs... Décidément... rien n'est sûr dans ce monde, même si on sent toujours
que tout cela nous concerne de très près.
Source : http://www.spectacles.fr/voyageurs-immobiles
Les plaisirs du vagabondage
AVEC sa dernière création, le « Voyageur immobile », Philippe Genty nous entraîne
à bord d’une arche fabuleuse. Il nous invite à un dépassement de toutes les
frontières au gré des flots gonflés de métamorphoses, sans cesse allégés par le
souffle de l’illusionniste, l’humour et le merveilleux.
Philippe Genty ne se contente pas d’exposer un univers onirique dont la peinture
relèverait de la seule projection de soi. Au contraire, il fouille au plus intime pour
nous restituer des images familières. Comme l’indiquent l’intitulé de son spectacle et
la palinodie qu’il contient, il se livre à une exploration en fin de compte très réaliste
de l’angoisse et du plaisir, de l’espoir et de la désillusion, de leurs emboîtements et
de leurs basculements. De boîtes, il sera beaucoup question, cartons gigognes
portés par la houle sur une mer iridescente, engloutis et restitués par vagues ;
cartons peuplés de foetus contraints à une cocasse cohabitation compartimentée
« in utero » ; cartons à la dérive remis en équilibre fragile et toujours compromis.
A l’origine de chaque tableau, un groupe ramassé de sept comédiens (mimes,
danseurs, marionnettistes…) se dessine en allégorie polymorphe avant d’éclater en