22.07.2013 Views

Eva Peron de Copi Cie l'Aurore - Artishoc

Eva Peron de Copi Cie l'Aurore - Artishoc

Eva Peron de Copi Cie l'Aurore - Artishoc

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

iddac 09-10<br />

DOSSIER ARTISTIQUE<br />

<strong>Eva</strong> <strong>Peron</strong> <strong>de</strong> <strong>Copi</strong><br />

<strong>Cie</strong> l’Aurore<br />

Associé à la Compagnie <strong>de</strong> l’Ane Bleu, Apsaras Théâtre et<br />

L’Art Hache Scène<br />

DUREE : 1H<br />

TOUT PUBLIC<br />

DANS LE CADRE DU FESTIVAL TANDEM<br />

CESTAS / HALLE DU CENTRE CULTUREL (LIEU DE LA CREATION)<br />

VENDREDI 20 NOVEMBRE -20H30<br />

EN PARTENARIAT AVEC LA VILLE DE CANEJAN<br />

CASSEUIL / SALLE CULTURELLE<br />

SAMEDI 6 FEVRIER - 20H30<br />

En partenariat avec la Communauté <strong>de</strong> Communes du Réolais<br />

BEGLES / THEATRE EN MIETTES<br />

DU MERCREDI 10 AU SAMEDI 13 FEVRIER - 21H<br />

ET DU MERCREDI 17 FEVRIER AU SAMEDI 20 FEVRIER - 21H<br />

En partenariat avec le Théâtre en miettes<br />

LIBOURNE / THEATRE LE LIBURNIA<br />

VENDREDI 26 MARS - 20H45<br />

iddac<br />

Institut départemental<br />

<strong>de</strong> développement artistique et culturel<br />

<strong>de</strong> la Giron<strong>de</strong><br />

59 av d’Eysines – BP 155<br />

F- 33492 Le Bouscat Ce<strong>de</strong>x<br />

www.iddac.net<br />

Organisme partenaire du Conseil général <strong>de</strong> la Giron<strong>de</strong>


La Compagnie <strong>l'Aurore</strong><br />

associée à<br />

La Compagnie <strong>de</strong> l'Âne Bleu<br />

Apsaras Théâtre<br />

L'Art Hache Scène<br />

Mer<strong>de</strong>. Où est ma robe <strong>de</strong> Prési<strong>de</strong>nte ?<br />

<strong>Eva</strong> <strong>Peron</strong><br />

<strong>de</strong> <strong>Copi</strong><br />

Mise en scène <strong>de</strong> Frédéric Vern<br />

Scénographie, costumes et lumières : Jean-Christophe Robert<br />

Avec<br />

Martine Amanieu : La Mère<br />

Henri Bonnithon : <strong>Peron</strong><br />

François Dubois : Ibiza<br />

Muriel Gaudin : L'Infirmière<br />

Aurore Leriche : Évita<br />

Création : novembre 2009<br />

1


<strong>Copi</strong>, courte biographie<br />

page 3<br />

<strong>Eva</strong> <strong>Peron</strong>, courte biographie<br />

page 4<br />

Dramaturgie<br />

page 5<br />

Démarche artistique<br />

page 6<br />

L'équipe <strong>de</strong> création<br />

pages 7 et 8<br />

Calendrier <strong>de</strong> création et recherche <strong>de</strong> partenaires<br />

page 9<br />

Budget prévisionnel <strong>de</strong> production<br />

page 9<br />

Le projet <strong>de</strong>s compagnies partenaires<br />

page 10<br />

La Compagnie <strong>l'Aurore</strong>, présentation et répertoire<br />

page 11<br />

Extrait <strong>de</strong> presse sur les précé<strong>de</strong>nts spectacles<br />

page 12<br />

Contacts<br />

page 12<br />

Sommaire<br />

Où ? Où ? Où ? Où ? Où ? Où ?<br />

2


<strong>Copi</strong><br />

Tu peux mettre une <strong>de</strong> mes robes, si tu veux.<br />

Raul Damonte Botana est né en 1939 à Buenos Aires. Il est élevé à Montevi<strong>de</strong>o<br />

(Uruguay) dans une famille francophone dont le père est directeur <strong>de</strong> journal et député antipéroniste.<br />

A l'âge <strong>de</strong> 16 ans, il collabore en tant que <strong>de</strong>ssinateur au journal satirique Tía Vicenta.<br />

Les activités politiques <strong>de</strong> son père l’obligent à s'exiler en sa compagnie à Haïti puis à<br />

New-York. En 1963, il le quitte pour s’installer à Paris.<br />

Passionné <strong>de</strong> théâtre, sa maîtrise imparfaite du français le conduit à vivre dans un<br />

premier temps <strong>de</strong> <strong>de</strong>ssins, sous le nom <strong>de</strong> <strong>Copi</strong> (« poulet » en argentin). Il amorce alors sa<br />

collaboration avec Le Nouvel Observateur, <strong>de</strong>ssine aussi pour Hara-Kiri, Charlie Hebdo et<br />

leur homologue italien, Linus.<br />

Se distinguant par un graphisme aigu et un humour surréaliste, il atteint la notoriété<br />

avec son personnage <strong>de</strong> dame assise au gros nez et aux cheveux rai<strong>de</strong>s qui, figée sur sa<br />

chaise, monologue, ou dialogue avec un volatile informe.<br />

Avec les revenus qu’il tire du <strong>de</strong>ssin, <strong>Copi</strong> travaille pour le théâtre aux côtés <strong>de</strong> Victor<br />

Garcia, Alejandro Jodorowsky, et Jérôme Savary qui est le premier, en 1964, à monter <strong>de</strong><br />

courtes pièces qu’il a écrites. Jorge Lavelli prend la suite en montant plusieurs <strong>de</strong> ses textes,<br />

dont <strong>Copi</strong> est parfois l'interprète. En 1970, <strong>Eva</strong> <strong>Peron</strong> est créé à Buenos Aires.<br />

Il s'engage aux côtés du Front Homosexuel d'Action Révolutionnaire (FHAR) qui<br />

traduit un rapprochement entre l'extrême gauche mao et les homosexuels.<br />

Auteur <strong>de</strong> nombreuses pièces dans la <strong>de</strong>uxième moitié <strong>de</strong>s années 1970 et la première<br />

partie <strong>de</strong>s années 1980, il meurt <strong>de</strong>s suites du SIDA le 14 décembre 1987, alors qu'il était en<br />

pleine répétition d’Une Visite inopportune, dont le personnage principal est un mala<strong>de</strong> du sida<br />

qui se meurt dans un hôpital.<br />

3


<strong>Eva</strong> <strong>Peron</strong><br />

Ils parlent <strong>de</strong> toi tout le temps. Ils passent ta vie en feuilleton et puis ils disent que tu es en train <strong>de</strong> mourir.<br />

Fille illégitime, mais reconnue, d'une cuisinière et d'un riche éleveur, <strong>Eva</strong> Duarte est<br />

née le 7 mai 1919 à Los Toldos. Elle quitte sa famille à l'âge <strong>de</strong> 15 ans et se rend à Buenos<br />

Aires pour <strong>de</strong>venir comédienne. Elle se lance dans une carrière radiophonique.<br />

C'est pour jouer un rôle dans un film qu'Evita <strong>de</strong>vient blon<strong>de</strong>, échappant ainsi à<br />

malédiction du Sud. Elle disait souvent être « une brune repentie ».<br />

En octobre 1945, à l'âge <strong>de</strong> 26 ans, elle épouse Juan <strong>Peron</strong>, élu 5 mois plus tard avec<br />

56 % <strong>de</strong>s voix. Mettant en avant ses origines mo<strong>de</strong>ste, elle contribue largement aux succès<br />

électoraux <strong>de</strong> son mari et prend un rôle politique considérable dans son entourage.<br />

Dès 1949, elle <strong>de</strong>vient l'objet d'un véritable culte <strong>de</strong> la personnalité, amplifié par la<br />

propagan<strong>de</strong>.<br />

Le couple prési<strong>de</strong>ntiel n'a jamais eu d'enfant et la vie <strong>de</strong> couple est extrèmement<br />

tendue. En 1951, Evita tente en vain <strong>de</strong> légitimer son pouvoir en briguant la vice-prési<strong>de</strong>nce.<br />

Atteinte d'un cancer <strong>de</strong> l'utérus rendu public après la réélection <strong>de</strong> <strong>Peron</strong> en juin 52,<br />

elle y succombe le 26 juillet <strong>de</strong> la même année.<br />

Durant son agonie, pour ne pas déranger <strong>Peron</strong>, on aménagea dans l'autre aile du<br />

palais prési<strong>de</strong>ntiel une petite chambre qui contenait le lit <strong>de</strong> l'infirmière et celui d'Evita.<br />

Du jour <strong>de</strong> sa mort jusqu'à la chute du régime, les informations s'interrompaient tous<br />

les soirs pour permettre au présentateur <strong>de</strong> rappeler : « il est 20h55, l'heure où <strong>Eva</strong> <strong>Peron</strong> est<br />

entrée dans l'immortalité ».<br />

En tant que cadavre, le pouvoir symbolique d'Evita resta intact.<br />

Embaumé, son corps fût exposé avec tous les honneurs, entouré d'une marée <strong>de</strong> fleurs<br />

et <strong>de</strong> millions <strong>de</strong> spectateurs.<br />

A la chute <strong>de</strong> <strong>Peron</strong>, en 1955, sa dépouille fut régulièrement déplacé pour semer les<br />

péronistes lancés à sa recherche. Mais à chaque endroit, les fleurs et la bougie<br />

réapparaissaient comme par enchantement.<br />

Conduite en Europe dans un lieu resté longtemps secret, le cadavre fût ensuite<br />

conservé par <strong>Peron</strong> dans les combles <strong>de</strong> sa villa en Espagne. Re<strong>de</strong>venu prési<strong>de</strong>nt en 1973,<br />

<strong>Peron</strong> meurt en 1974. Sous la prési<strong>de</strong>nce d'Isabel, sa <strong>de</strong>rnière épouse, le corps d'Evita fut<br />

rapatrié par vol charter <strong>de</strong> Madrid à Buenos Aires.<br />

En 1976, Ermida et Blanca, les soeurs d'<strong>Eva</strong>, reçoivent le cercueil et le déposent dans<br />

le caveau <strong>de</strong> famille <strong>de</strong> la troisième soeur, Elisa.<br />

<strong>Eva</strong> <strong>Peron</strong> n'a pas <strong>de</strong> tombeau à elle.<br />

4


Dramaturgie<br />

Va me chercher la cape <strong>de</strong> l'infirmière. Je ne peux pas courir le risque d'être reconnue. Prends aussi son chapeau.<br />

<strong>Eva</strong> <strong>Peron</strong> est d'abord – et surtout - une comédie.<br />

Le texte possè<strong>de</strong> la rapidité et la dynamique soutenue <strong>de</strong>s comédies <strong>de</strong> boulevard : il<br />

est court , rythmé par <strong>de</strong>s répliques souvent très brèves et un nombre considérable d'entrées<br />

et <strong>de</strong> sorties. L'utilisation <strong>de</strong> nombreuses insultes, d'un vocabulaire souvent grossier, donne<br />

une dimension outrancière au texte.<br />

<strong>Eva</strong> <strong>Peron</strong> est aussi une farce, dans la lignée <strong>de</strong> Jarry ou d'Artaud, avec sa tonalité<br />

changeante et le jeu <strong>de</strong> confrontation <strong>de</strong>s figures parfois grotesques que sont les personnages<br />

: une sorte <strong>de</strong> balai macabre exécuté dans un rythme frénétique. Une farce tragique,<br />

violente et rapi<strong>de</strong>. La construction dramaturgique, par le coup <strong>de</strong> théâtre final, renforce<br />

d'ailleurs cette dimension farcesque.<br />

« Mer<strong>de</strong>. Où est ma robe <strong>de</strong> prési<strong>de</strong>nte ? »<br />

C'est par cette réplique que commence la pièce <strong>de</strong> <strong>Copi</strong>. Elle donne le ton et définit<br />

l'axe dramaturgique principal du texte : c'est une pièce sur l'image.<br />

Cela apparaît d'abord <strong>de</strong> façon évi<strong>de</strong>nte dans la présence physique <strong>de</strong> nombreux objets<br />

relatifs au déguisement, au maquillage, à l'illusion, au camouflage. Le Palais prési<strong>de</strong>ntiel<br />

ressemble aux coulisses d'un théâtre.<br />

Concernant le personnage d'Evita, <strong>Copi</strong> s'empare d'abord <strong>de</strong> l'image <strong>de</strong> la Sainte . Il<br />

s'amuse à démaquiller le personnage <strong>de</strong> la propagan<strong>de</strong> péroniste. Le ton est provocateur et<br />

contestataire. La Sainte <strong>Eva</strong> <strong>de</strong>vient un personnage repoussant, vulgaire, et manipulateur.<br />

Cette première impression évolue à la relecture du texte : l'humour grinçant et cruel se<br />

double <strong>de</strong>s accents du drame. On découvre un personnage beaucoup plus complexe qu'il n'y<br />

paraît : <strong>Eva</strong> est aussi une femme extrêmement luci<strong>de</strong> qui déploie, face à la mort, une<br />

formidable énergie. Certains passages sont empreints d'une gran<strong>de</strong> simplicité, d'une gran<strong>de</strong><br />

beauté.<br />

Evita ne cherche pas uniquement sa robe <strong>de</strong> prési<strong>de</strong>nte : c'est une actrice qui, à force<br />

<strong>de</strong> multiplier les rôles, ne sait plus qui elle est. Durant toute la pièce, elle se perd dans ses<br />

interprétations et ses mises en scène. Et pourtant elle cherche. Par le coup <strong>de</strong> théâtre final,<br />

qui voit <strong>Eva</strong> s'enfuir , cette recherche <strong>de</strong>vient aussi une quête <strong>de</strong> liberté. Elle revêt ainsi une<br />

beauté certaine.<br />

Ses relations avec les autres personnages ne sont pas caricaturales. Elles ont une<br />

richesse et une profon<strong>de</strong>ur qui se révèlent au détour <strong>de</strong>s brusques changements <strong>de</strong><br />

comportement d'Evita. Avec leurs réactions propres, tous les autres personnages sont<br />

entraînés dans cet univers sans repère. Les relations entre les personnages sont ainsi<br />

profon<strong>de</strong>s et complexes. Poussés dans leurs retranchements, ne sachant plus sur quel pied<br />

danser, ils agissent eux aussi dans l'éxcès : une forme d'hystérie pour la mère, <strong>de</strong> la<br />

fascination en ce qui concerne l'infirmière, le silence et la migraine pour Péron. Ibiza a, quant<br />

à lui, une position plus ambigüe, un flegme et une constance qui constituent un outil<br />

dramaturgique pour mettre en valeur les excès <strong>de</strong>s autres.<br />

Entre la starlette <strong>de</strong> cinéma, la femme politique, la Sainte, la mère <strong>de</strong>s humbles, la<br />

manipulatrice vulgaire, la batar<strong>de</strong> égocentrique, où se situe <strong>Eva</strong> <strong>Peron</strong> ? <strong>Copi</strong>, s'il n'apporte<br />

pas <strong>de</strong> réponse, tente l'humanisation d'une icône. En jouant avec toutes les images, il<br />

démythifie Evita et nous laisse aussi entrevoir une femme qui, broyée par le pouvoir, tente <strong>de</strong><br />

re<strong>de</strong>venir elle-même.<br />

Cette thématique <strong>de</strong> l'image se répercute dans la dimension politique d'<strong>Eva</strong> <strong>Peron</strong>.<br />

Le ton contestataire et provocateur, la relecture désinvolte <strong>de</strong> la réalité historique font<br />

d'<strong>Eva</strong> <strong>Peron</strong> une pièce engagée.<br />

Mais, bien au-<strong>de</strong>là d'une critique du Péronisme, <strong>Copi</strong>, <strong>de</strong> façon directe, crue et ludique,<br />

se livre à une contestation violente du mensonge politique et <strong>de</strong> la propagan<strong>de</strong>.<br />

S'il fait d'<strong>Eva</strong> <strong>Peron</strong> le sujet <strong>de</strong> sa pièce, c'est justement parce que ce personnage a fait<br />

l'objet d'une propagan<strong>de</strong> particulièrement importante. Cette utilisation <strong>de</strong> l'image par le<br />

mon<strong>de</strong> politique a une résonance particulièrement forte aujourd'hui.<br />

Le spectateur <strong>de</strong> théâtre est disposé à croire à ce qu'il voit. En tant qu'auteur, <strong>Copi</strong><br />

s'amuse <strong>de</strong> cette forme <strong>de</strong> crédulité. Il utilise pour ce faire les mêmes armes que ceux qu'il<br />

dénonce - montrant ainsi à quel point la manipulation <strong>de</strong>s esprits est aisée.<br />

5


Démarche artistique<br />

Nous avons acheté un souvenir <strong>de</strong> Cordoba au bord <strong>de</strong> la route, je crois que c'était un kaléidoscope.<br />

<strong>Eva</strong> <strong>Peron</strong> est une machine à jouer. Elle invite à se tenir au plus près du texte<br />

pour en saisir toutes les couleurs. Il y a dans <strong>Eva</strong> <strong>Peron</strong> une dimension ludique et<br />

naïve qui nous amène vers une théâtralité <strong>de</strong> l'immédiat. Il s'agit <strong>de</strong> trouver l'état<br />

d'enfance qui donnera vie à toutes les dimensions <strong>de</strong> ce texte (tour à tour insolent,<br />

troublant, grossier, surprenant, naïf ou émouvant). Il s'agit aussi <strong>de</strong> trouver une foi<br />

enfantine pour mettre en avant la dimension rituelle d'une pièce qui apparaît comme<br />

une para<strong>de</strong> macabre. Pour ce faire, il me semble essentiel <strong>de</strong> mettre l'acteur et son<br />

travail au centre <strong>de</strong> la démarche artistique – et donc du spectacle.<br />

L'image mythifiée d'<strong>Eva</strong> <strong>Peron</strong> est le point <strong>de</strong> départ du travail <strong>de</strong> <strong>Copi</strong>. Si cette image<br />

là est évoquée dans le texte, <strong>Copi</strong> ne s'y attar<strong>de</strong> pas particulièrement. 38 années après la<br />

première création d'<strong>Eva</strong> <strong>Peron</strong>, il me semble important d'affirmer cet ancrage dans une<br />

réalité historique. <strong>Copi</strong> s'amuse à démaquiller (ou à remaquiller) cette image d'<strong>Eva</strong> <strong>Peron</strong>,<br />

celle <strong>de</strong> la « Sainte Evita ». Dans notre démarche artistique, nous partirons nous aussi <strong>de</strong><br />

cette image-là. En outre, cela permettra au spectateur qui ne connaît pas <strong>Eva</strong> <strong>Peron</strong> d'en<br />

percevoir la réalité historique.<br />

Notre spectacle ne sera en aucun cas une reconstitution historique <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rniers jours<br />

d'<strong>Eva</strong> <strong>Peron</strong>. Les personnages <strong>de</strong> <strong>Copi</strong> sont <strong>de</strong>s personnages <strong>de</strong> théâtre dont la liberté rési<strong>de</strong><br />

dans l'absence <strong>de</strong> limite. Cependant, nous tenterons <strong>de</strong> suivre <strong>Copi</strong> dans le processus<br />

d'humanisation d'une icône.<br />

<strong>Eva</strong> <strong>Peron</strong> est un texte d'une richesse étonnante. Et il s'agit <strong>de</strong> le défendre dans toute<br />

sa richesse, d'être au plus proche <strong>de</strong> l'écriture. Pour y parvenir, il faut d'abord se défaire <strong>de</strong><br />

toutes les images associées à <strong>Copi</strong> et aux mises en scène <strong>de</strong> ses textes. Il faudra confronter le<br />

texte aux acteurs dans une démarche d'humilité : sans présupposé esthétique, sans cadre figé.<br />

C'est un moyen <strong>de</strong> ne pas privilégier une image au détriment <strong>de</strong>s autres, <strong>de</strong> laisser à chacune<br />

la possibilité d'apparaître.<br />

Cette démarche est la base du travail <strong>de</strong> création et a <strong>de</strong>s conséquences sur la<br />

direction <strong>de</strong>s acteurs et l'univers esthétique :<br />

− <strong>Eva</strong> <strong>Peron</strong> constitue une matière riche et intéressante pour les comédiens. Il leur sera<br />

donné une place centrale. Ils seront les initiateurs, par leur travail <strong>de</strong> recherche sur les<br />

personnages et leurs mouvements dans l'espace, <strong>de</strong>s principales orientations <strong>de</strong> la mise en<br />

scène. C'est cet objectif qui a défini mes choix en terme <strong>de</strong> distribution. Les acteurs<br />

<strong>de</strong>vront se rendre pleinement disponibles au texte, se laisser surprendre par lui, afin <strong>de</strong><br />

rendre au plus juste la richesse <strong>de</strong> leur personnage. Mon rôle, en tant que metteur en<br />

scène, est <strong>de</strong> les accompagner dans cette démarche, d'en garantir l'intégrité, <strong>de</strong> veiller à<br />

la cohésion <strong>de</strong> l'ensemble, <strong>de</strong> faire tous les choix qui ne s'imposeront pas d'eux même.<br />

− Les nombreux accessoires, costumes et éléments <strong>de</strong> décor cités dans le texte sont <strong>de</strong>s<br />

supports dynamiques pour le travail <strong>de</strong>s comédiens. Sous l'oeil du scénographe, ils<br />

trouveront leur juste organisation. L'espace ainsi créé soutiendra le mouvement <strong>de</strong>s<br />

acteurs et accompagnera le rythme spécifique <strong>de</strong> cette comédie. Il m'a semblé intéressant,<br />

dans le cadre <strong>de</strong> notre démarche, <strong>de</strong> confier l'ensemble <strong>de</strong> la dimension esthétique du<br />

spectacle (scénographie, costumes, lumières etc ...) à une seule et même personne : Jean-<br />

Christophe Robert déploie dans ses propres créations un univers esthétique puissant et<br />

très personnel. L'intégrer pleinement dans le processus <strong>de</strong> création du spectacle m'a paru<br />

évi<strong>de</strong>nt. Enfin, les nombreuses entrées et sorties <strong>de</strong>s personnages constituant un élément<br />

important <strong>de</strong> la pièce, une « porte » sera physiquement présente sur le plateau.<br />

La richesse du texte <strong>de</strong> <strong>Copi</strong>, l'envergure <strong>de</strong>s personnages, la pluralité et la force <strong>de</strong>s<br />

situations, nous incitent à abor<strong>de</strong>r la création sans présupposé. Façonnée par les comédiens,<br />

cette matière première déploiera ses potentialités laissant apparaître une forme sûrement<br />

inattendue.<br />

6


L'équipe <strong>de</strong> création<br />

Je ne prépare rien d'autre qu'une réunion d'amis. On s'emmer<strong>de</strong>, ici. Qu'est-ce qu'il y a <strong>de</strong> louche ?<br />

Martine Amanieu, la Mère<br />

Née en 1957, Martine Amanieu est comédienne <strong>de</strong>puis plus <strong>de</strong> 20 ans. Depuis 1999, elle<br />

propose ses propres créations : Pour voix seule, <strong>de</strong> Suzanna Tamaro et Ma supplication,<br />

extrait du livre homonyme <strong>de</strong> Svetlana Alexievitch.<br />

Elle créé en 2002 la Compagnie <strong>de</strong> l'Ane Bleu qui <strong>de</strong>vient dès lors le support <strong>de</strong> son travail <strong>de</strong><br />

création : L'Amante anglaise et Mo<strong>de</strong>rato cantabile <strong>de</strong> Marguerite Duras, Le Funambule <strong>de</strong><br />

Jean Genet et Des souris et <strong>de</strong>s hommes <strong>de</strong> J. Steinbeck.<br />

Henri Bonnithon, <strong>Peron</strong><br />

Formé au conservatoire <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux puis à l’école du Mimodrame Marcel Marceau, il<br />

découvre le théâtre masqué au Théâtre du Soleil. Boursier <strong>de</strong> la Villa Médicis Hors les Murs,<br />

il étudie à Bali le théâtre “Topeng”. Il est diplômé <strong>de</strong>s Hautes étu<strong>de</strong>s en sciences sociales.<br />

Il créé la Compagnie Apsaras théâtre pour laquelle il met en scène plusieurs spectacles : Les<br />

routes <strong>de</strong> l’exil, Gilgamesh, L’alchimiste, Les Polyformes, Les dits <strong>de</strong> la jarre.<br />

François Dubois, Ibiza<br />

Après <strong>de</strong>ux ans <strong>de</strong> formation classique auprès d'Isabelle Desage et Jacques Lallié, il interprète<br />

Malvolio dans La Nuit <strong>de</strong>s Rois (Compagnie <strong>l'Aurore</strong>, mise en scène <strong>de</strong> Frédéric Vern) et<br />

Tamas dans L'Epouse Persane (mise en scène <strong>de</strong> Simona Rini).<br />

Il ércrit <strong>de</strong>s textes pour le théâtre et joue <strong>de</strong> la clarinette.<br />

Il a suivi plusieurs formations : sur les métiers <strong>de</strong> crieur public auprès <strong>de</strong> Bernard Colin, sur<br />

le mime corporel auprès <strong>de</strong> Thomas Lebhart, et sur la marionnette à plancher auprès <strong>de</strong><br />

pédagogues <strong>de</strong> la Faculté <strong>de</strong> Marionnette <strong>de</strong> l'Académie <strong>de</strong> l'Art du théâtre d'Etat <strong>de</strong> Saint<br />

Pétersbourg.<br />

Muriel Gaudin, l'Infirmière<br />

Formée à l'école <strong>de</strong> Chaillot puis à l'ENSATT, elle joue notamment sous la direction <strong>de</strong><br />

Philippe Faure (Le Mala<strong>de</strong> Imaginaire <strong>de</strong> Molière et L'homme <strong>de</strong>s Giboulées <strong>de</strong> P. Faure) et <strong>de</strong><br />

Pascal Antonini (La Dispute <strong>de</strong> Marivaux, Vous allez tous mourir et pas moi <strong>de</strong> C. Martin et<br />

Pinocchio <strong>de</strong> Lee Hall).<br />

A partir <strong>de</strong> 2006, elle collabore régulièrement avec la Compagnie <strong>l'Aurore</strong> : elle assiste Paola<br />

Rizza à la mise scène <strong>de</strong> Tout Contre (P. Gratien Marin), et joue dans La Nuit <strong>de</strong>s Rois<br />

(Shakespeare/mise en scène F. Vern), Des Lambeaux noirs dans l'eau du bain (monologue <strong>de</strong><br />

Sébastien Joanniez) et Au pied <strong>de</strong> la lettre, spectacle jeune public (E. Demey / mise en scène<br />

Aurore Leriche).<br />

A l’écran, elle interprète plusieurs petits rôles pour la télévision et le cinéma.<br />

Elle a participé à plusieurs stages, notamment sous la direction <strong>de</strong> S.Sei<strong>de</strong>, J.L. Hourdin, F.<br />

Rancillac, J.L.Benoît, B.Nuytten, J.C. Penchenat.<br />

Aurore Leriche, Evita<br />

Cofondatrice <strong>de</strong> la Compagnie l’Aurore, elle y a interprété plusieurs rôles sous la direction <strong>de</strong><br />

Frédéric Vern (dans Médée, <strong>de</strong> Sénèque, Pluie <strong>de</strong> cendres, <strong>de</strong> Laurent Gaudé, Zoé la honte et<br />

Anima, <strong>de</strong> Patrick Gratien-Marin).<br />

Elle y a aussi réalisé plusieurs adaptations et mise en scène : Chut ! Regar<strong>de</strong> ... (adaptation<br />

du Petit Poucet), Rouge Coeur (<strong>de</strong> Patrick Gratien-Marin), Roméo et Juliette (d'après<br />

Shakespeare) et Au pied <strong>de</strong> la Lettre (d'Eric Demey).<br />

Aurore Leriche a aussi travaillé avec la compagnie Les Noces d’Incarnat et tourne <strong>de</strong>puis 2<br />

ans avec la compagnie Bougrelas dans Les Filharmonic von Strasse.<br />

Suite à une formation musicale au CIAM (Bor<strong>de</strong>aux), elle collabore régulièrement avec les<br />

New Bumpers. Accompagnée par Léa Le Meur (violoncelle) et Lucie Guérin (piano), elle<br />

développe aussi un répertoire jazzy plus personnel.<br />

7


Estelle Martinet, production et diffusion<br />

Elle commence sa collaboration avec la compagnie <strong>l'Aurore</strong> en 2003 (pour Anima et son bal).<br />

L'année suivante, elle obtient un DUT <strong>de</strong> Gestion <strong>de</strong> l'Action Culturelle.<br />

Elle travaille ensuite en tant que chargée <strong>de</strong> diffusion pour la compagnie <strong>l'Aurore</strong>, la<br />

compagnie Apsaras (Henri Bonnithon) et Crim (Erik Baron).<br />

Jean-Christophe Robert, scénographie, décor, costumes, accessoires, lumières<br />

Il débute la pratique théâtrale en 1996 à l'atelier du collège Paul Esquinance à La Réole. Il<br />

intègre ensuite la troupe i Coragi à La Réole et participe à divers projets comme comédien<br />

amateur. Il y propose sa première mise en scène en 2002. Par la suite, il se professionnalise et<br />

cofon<strong>de</strong> sa propre troupe à Bor<strong>de</strong>aux : L'art hache scène. Au sein <strong>de</strong> la compagnie, les<br />

questionnements et points <strong>de</strong> vue personnels sont au cœur <strong>de</strong>s créations. Les doutes vis-à-vis<br />

du mon<strong>de</strong> dans lequel nous vivons impliquent le désir <strong>de</strong> parler <strong>de</strong> l'intime <strong>de</strong> l'être, <strong>de</strong> l'être<br />

dans la société. Jusqu'à ce jour, Jean Christophe y apporte sa contribution dans les mises en<br />

scènes et les scénographies. Il collabore également à divers projets en Aquitaine et à La<br />

Réunion.<br />

Frédéric Vern, mise en scène<br />

Formé dans le cadre d'une longue pratique amateur, il suit <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s théâtrales à l'Université<br />

<strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux III.<br />

Cofondateur en 2001 <strong>de</strong> la Compagnie <strong>l'Aurore</strong>, il y met en scène plusieurs textes, classiques<br />

(Médée, <strong>de</strong> Sénèque et La Nuit <strong>de</strong>s Rois, <strong>de</strong> Shakespeare) et contemporains (Pluie <strong>de</strong><br />

Cendres, <strong>de</strong> Laurent Gaudé, Anima et Zoé la honte, <strong>de</strong> Patrick Gratien-Marin).<br />

En tant que comédien, il a été notamment dirigé par Aurore Leriche, Henri Bonnithon,<br />

Sandrine Nogueira et Philippe Rousseau. Ses <strong>de</strong>rnières expériences, agrémentées <strong>de</strong><br />

nombreuses formations (Georges Bigot, Philippe Adrien, Agnès Coisnay, Anthony Egéa), l'ont<br />

orienté vers un théâtre donnant au corps une place centrale : masque, théâtre gestuel,<br />

marionnettes ...<br />

8


Le projet <strong>de</strong>s compagnies partenaires<br />

On donne un bal, maman. Tu veux inviter une <strong>de</strong> tes copines ?<br />

Les « compagnies partenaires », c'est la volonté <strong>de</strong> créer <strong>de</strong>s spectacles dans une<br />

optique <strong>de</strong> mutualisation <strong>de</strong>s moyens (humains, techniques, financiers et administratifs).<br />

POURQUOI ?<br />

Dans l'exercice <strong>de</strong> nos métiers, nous sommes souvent rattachés à une compagnie, que<br />

nous gérons parfois nous-même. Nous pouvons être à la fois en situation <strong>de</strong> jouer, mais aussi<br />

<strong>de</strong> monter nos propres projets. Dans un contexte <strong>de</strong> surenchère <strong>de</strong> l'offre culturelle et <strong>de</strong><br />

limitation <strong>de</strong>s budgets alloués à la culture, il nous est cependant difficile <strong>de</strong> trouver une<br />

visibilité continue, même au niveau <strong>de</strong> notre territoire d'implantation (sans parler <strong>de</strong>s<br />

difficultés <strong>de</strong> s'ouvrir à d'autres régions). Nous constatons aussi que, sur un même territoire,<br />

chacune <strong>de</strong> nos compagnies a son propre réseau. Nous constatons surtout notre désir <strong>de</strong><br />

travailler ensemble : à force <strong>de</strong> voir nos travaux respectifs, d'apprécier nos différentes<br />

sensibilités, nous avons aussi envie <strong>de</strong> faire en sorte que nos univers se rencontrent, pour<br />

s'enrichir.<br />

OBJECTIFS<br />

− créer <strong>de</strong>s spectacles riches <strong>de</strong> nombreuses influences.<br />

− mutualiser les moyens pour être plus efficaces.<br />

− nous donner plus <strong>de</strong> visibilité auprès <strong>de</strong> nos différents partenaires.<br />

− nous donner les moyens d'un travail <strong>de</strong> fond sur un territoire donné en associant le travail<br />

<strong>de</strong> création à <strong>de</strong>s actions <strong>de</strong> sensibilisation riches <strong>de</strong> nos diversités artistiques.<br />

− renforcer nos parcours artistiques, nos réseaux <strong>de</strong> diffusion, les relations avec nos<br />

partenaires.<br />

PREALABLES<br />

Une compagnie a le désir <strong>de</strong> créer un spectacle. Au lieu <strong>de</strong> travailler avec son cercle<br />

habituel <strong>de</strong> collaborateurs, elle utilise ses contacts avec d'autres compagnies pour constituer<br />

son équipe. La compagnie référente (celle qui est porteuse du projet) peut alors <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r à<br />

ces compagnies <strong>de</strong> mettre à disposition <strong>de</strong>s moyens et/ou du personnel (artistique, technique<br />

et/ou administratif). Les structures sollicitées <strong>de</strong>viennent alors <strong>de</strong>s compagnies partenaires et<br />

s'impliquent <strong>de</strong> ce fait dans le montage du projet.<br />

LES COMPAGNIES PARTENAIRES<br />

Elles mettent à disposition au moins un <strong>de</strong>s membres <strong>de</strong> leur équipe motivé par le projet<br />

et correspondant au profil recherché. Elles ont ensuite la possibilité <strong>de</strong> s'engager sur d'autres<br />

aspects du projet : organiser un temps <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nce pour les répétitions du spectacle,<br />

organiser une lecture, une mise en espace avec l'un se ses partenaires locaux, lui proposant<br />

ainsi <strong>de</strong> s'impliquer sur l'avenir du projet, participer au budget <strong>de</strong> création en investissant<br />

une somme à déterminer en amont du travail <strong>de</strong> production, mettre a disposition du matériel,<br />

etc ...<br />

LA COMPAGNIE REFERENTE<br />

Porteuse du projet, elle gère la production et la diffusion du spectacle (organisation,<br />

frais <strong>de</strong> production, salaires, administration) et en rend régulièrement compte aux<br />

compagnies partenaires. Elle élabore le plan <strong>de</strong> répétitions, bâtit le budget <strong>de</strong> production,<br />

réunit les fonds nécessaires à la réalisation du projet. Afin <strong>de</strong> garantir le bon fonctionnement<br />

du processus, elle établit une convention ou charte qui précise toutes les modalités du<br />

partenariat, les engagements <strong>de</strong> chacun, et ce à quoi ils peuvent prétendre. Ce document<br />

servira <strong>de</strong> référence en cas <strong>de</strong> litige.<br />

MODALITES FINANCIERES<br />

Au moment du montage <strong>de</strong> la production, l'apport <strong>de</strong> chaque compagnie (qu'il soit<br />

financier et/ou matériel) est chiffré avec précision. Dès que l'exploitation du spectacle génère<br />

les marges suffisantes, les compagnies se voient remboursées <strong>de</strong> leur investissement. Au-<strong>de</strong>là,<br />

les marges seront réparties au pro rata <strong>de</strong> l'apport <strong>de</strong> base.<br />

10


La Compagnie <strong>l'Aurore</strong><br />

Je ne sais pas ce que je peux vous raconter, madame. Je mène une vie très commune.<br />

La compagnie l’Aurore est née en mars 2001 à Bor<strong>de</strong>aux pour accompagner la création<br />

<strong>de</strong> Médée, <strong>de</strong> Sénèque, dans une mise en scène <strong>de</strong> Frédéric Vern.<br />

<strong>l'Aurore</strong> <strong>de</strong>vient très vite un lieu d’échange et <strong>de</strong> rencontre, où désirs et compétences<br />

variés se fédèrent autour <strong>de</strong> projets théâtraux. C’est aujourd’hui un véritable collectif<br />

d’artistes où se retrouvent comédiens, auteurs, metteurs en scène, danseurs, techniciens et<br />

musiciens.<br />

Depuis 2001, l’Aurore c’est 10 créations, plus <strong>de</strong> 300 représentations, une quarantaine<br />

d’ateliers <strong>de</strong> sensibilisation, <strong>de</strong>s stages, et surtout une équipe <strong>de</strong> plus en plus riche<br />

(artistiquement bien sûr...).<br />

Nos créations sont variées, <strong>de</strong> par les textes choisis, la forme <strong>de</strong>s mises en scène, les<br />

lieux où elles se jouent et les publics auxquels elles s’adressent. Nos créations suivent nos<br />

envies sans ligne esthétique prédéfinie, autre que celle <strong>de</strong> la communauté et <strong>de</strong> la diversité <strong>de</strong><br />

nos goûts. A quoi reconnaît-on un spectacle <strong>de</strong> <strong>l'Aurore</strong> ? A sa qualité, on l'espère.<br />

Convaincus qu’il est important d’amener le théâtre vers <strong>de</strong> nouveaux publics, nous<br />

tâchons <strong>de</strong> varier les formes théâtrales et les mo<strong>de</strong>s d'approche du public. Les créations <strong>de</strong><br />

théâtre dans les bars, <strong>de</strong> petites formes, <strong>de</strong> pièces pour la scène, la rue ou les lieux privés, <strong>de</strong><br />

tragédies, <strong>de</strong> comédies, <strong>de</strong> textes classiques, contemporains, réécritures ou inédits en<br />

témoigne.<br />

Nous sommes en rési<strong>de</strong>nce à La Grange. Nous bénéficions <strong>de</strong>s subventions <strong>de</strong> la ville<br />

<strong>de</strong> La Réole, <strong>de</strong> la Communauté <strong>de</strong>s Communes du Réolais, du Conseil Général <strong>de</strong> la Giron<strong>de</strong><br />

et <strong>de</strong> la DRAC Aquitaine. Nous sommes soutenus fortement par le Centre Culturel <strong>de</strong>s Carmes<br />

<strong>de</strong> Langon et par l’Office Socio-Culturel <strong>de</strong> Cestas. Et nous bénéficions régulièrement <strong>de</strong><br />

l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’IDDAC et <strong>de</strong> la Région Aquitaine. Merci à eux.<br />

2009 (en cours <strong>de</strong> création ) / Les Étriqués / Eric Ledoux / pour la rue et ailleurs<br />

2009 (en cours <strong>de</strong> création ) / <strong>Eva</strong> <strong>Peron</strong> / <strong>Copi</strong> / Frédéric Vern / pour la scène<br />

2008 / Au Pied <strong>de</strong> la Lettre / Demey / Aurore Leriche / pour le jeune public *<br />

2007 / La Nuit <strong>de</strong>s Rois / Shakespeare / Frédéric Vern / pour la scène *<br />

2007 / Des Lambeaux noirs dans l'eau du bain / Joanniez / Muriel Gaudin / pour la scène *<br />

2006 / Tout Contre / Gratien-Marin / Paola Rizza / pour les bars *<br />

2006 / Roméo et Juliette / Shakespeare / Aurore Leriche / pour la scène *<br />

2005 / Anima et son bal / Gratien-Marin / Frédéric Vern / pour partout<br />

2004 / Rouge Cœur / Gratien-Marin / Aurore Leriche / pour les bars *<br />

2004 / Zoé la honte / Gratien-Marin / Frédéric Vern / pour les bars *<br />

2003 / Pluie <strong>de</strong> cendres / Gaudé / Frédéric Vern / pour la scène<br />

2002 / Chut ! Regar<strong>de</strong>… / Leriche / Aurore Leriche / pour le jeune public *<br />

2001 / Médée / Sénèque / Frédéric Vern / pour la scène<br />

* : spectacles disponibles<br />

11


A propos <strong>de</strong> Au Pied <strong>de</strong> la Lettre<br />

Presse<br />

Et la télévision américaine, ils sont là ?<br />

« Eric Demey signe le texte remarquable <strong>de</strong> cette pièce où la petite Marion soigne ses<br />

maux par les mots. Ou comment parler aux enfants - mais aussi aux adultes – <strong>de</strong> la mort, du<br />

<strong>de</strong>uil, <strong>de</strong> l'amour. Muriel Gaudin y incarne une petite Marion très touchante, mettant en<br />

lumière une large palette d'émotions, tandis que Frédéric Vern, en Cacaconcul tonitruant et<br />

en papa compréhensif et affectueux, y est tout aussi convaincant. » Sud-Ouest, 14/10/08<br />

A propos <strong>de</strong> La Nuit <strong>de</strong>s Rois<br />

« Des étoiles dans les yeux. Frédéric Vern s'en donne à coeur joie. Il mêle les<br />

techniques, intervertit les sexes, créé un jeu <strong>de</strong> miroir avec le cinéma, provoque l'insolite avec<br />

les masques, change d'échelle avec les marionnettes... » Sud-Ouest, 10/09/06<br />

« La Nuit <strong>de</strong>s Rois, qui se donne à l'Espace Roseau, est remarquable. La troupe joue<br />

avec dynamisme et inventivité. On reste embarqués par cette histoire du début à la fin <strong>de</strong><br />

cette longue pièce. » France Catholique, 08/08<br />

« La mise en scène est inventive et surprenante : c'est un pur moment <strong>de</strong> bonheur. »<br />

Les Trois Coups, 29/01/08<br />

A propos <strong>de</strong> Des Lambeaux noirs dans l'eau du bain<br />

« Le Festival Des Petits Riens nous a proposé cette année quelques petits bijoux<br />

d'émotion, avec par exemple Des Lambeaux noirs dans l'eau du bain, par la Compagnie<br />

<strong>l'Aurore</strong>. » Cassandre, 06/08<br />

A propos <strong>de</strong> du théâtre dans les bars<br />

« On apprécie la prise <strong>de</strong> risque <strong>de</strong>s acteurs et l'originalité <strong>de</strong> la mise en scène qui<br />

permet d'entrer dans l'univers du comédien et d'accueillir le texte dans toute sa dimension. »<br />

Le Télégramme <strong>de</strong> Brest, 28/04/08<br />

A propos <strong>de</strong> Anima et son bal<br />

« Le texte est grave. Il parle <strong>de</strong> douleurs, <strong>de</strong> difficultés à vivre, du mon<strong>de</strong> que l'on<br />

salit... Mais les excellents interprètes <strong>de</strong> ce spectacle pas comme les autres, tour à tour<br />

comédiens, chanteurs, clowns, animateurs et danseurs, sont drôles et plein <strong>de</strong> vie ! La mise en<br />

scène, maligne, est une fête pour les yeux et les oreilles. » Le Républicain, 30/06/05<br />

Compagnie <strong>l'Aurore</strong><br />

Hôtel <strong>de</strong> Ville<br />

33 190 La Réole<br />

05 56 61 83 74<br />

Contacts<br />

Tu as le diable au cul, Evita.<br />

contact@compagnie-l-aurore.com<br />

www.compagnie-l-aurore.com<br />

Contact production / diffusion :<br />

Estelle Martinet - estelle@compagnie-l-aurore.com – 06 63 16 85 48<br />

Contact artistique :<br />

Frédéric Vern - fre<strong>de</strong>ric@compagnie-l-aurore.com – 06 15 31 68 98<br />

12

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!