25 octobre 1910 - Bibliothèque de Toulouse

Action
MERO 5 CENTIMES
OFlG-APsTE QUOTIDIEN DE DÉFENSE
SOCIALE ET RELIGIEUSE
DES HAUTES-PYRENEES
LENUMÉRO 5 CENTIMES
Aaoixr3KrEîi^a:zDgg-n?a Trois roots SU mois On an
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tes joute demande de chanaemenl d'adresse doit ttre eceomvaanie de ut ceidtuut
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La Leçon de la Grève
Certains hommes d'ordre triomphent de
l'énergie déployée par Briand contre les
grévistes et s'imaginent que l'arrestation
d'une cinquantaine de. militants a sauvé le
pays. « Si le président du conseil, disent-ils,
avait, dès le premier jour, mis la police en
mouvement, nul arrêt et nul désordre n'au-
raient bouleversé le service de nos trans-
ports. Frappés de terrenr, les ouvriers de la
voie ferrée n'auraient ni déserté les gares ni
abdiqué leur tâche ! »
Dieu me garde de m'élever contre l'emploi
de la force et de nier iscs vertus. Combien
de fois n'ai-je pas, ici même, blâmé nos
amis de borner leur défensive à d'inutiles
exercices oratoires ? Mais pour que la force
accomplisse dans le monde la mission dont
l'investit la Providence, il faut qu'elle
obéisse à un principe moral et non à un
intérêt passager et matériel.
En mettant soudain les fauteurs de la
grève dans F impossibilité d'agir, en les en-
fermant dans une geôle qu'a voulu Briand ?
Il s'est exclusivement inspiré des nécessi-
tés de l'heure présente. Le public récrimi-
nait, le président du conseil a, voulu mettre
un terme à ses murmures et calmer son mé-
contentement. Une détente immédiate a,
sans doute, suivi les mesures ministériel
les ? Mais pour combien d'années, pour
combien do mois, pour combien de jours ?
Dans son Histoire de VAffaire Dreyfus,
Joseph Pieinach raconte qu'en 1898, — il y a
douze ans, — les ouvriers de la voie ferrée
voulurent se mettre en grève. La France
était alors gouvernée par Brisson : que fit
cet homme d'Etat ? Sur son ordre, les juges
d'instruction perquisitionnèrent chez les
meneurs et la troupe occupa les gares.
Grâce à ces précautions sommaires, le fléau
fut conjuré.
Mais Rëinach se montre ici trop discret et
il ne dit pas tout, À la tête du syndicat dos
chemins de fer se trouvait alors un bruyant
tribun. La République acheta l'agitateur et
le pourvut d'une riche prébende. Moyen-
nant ce marché, le syndicat resta tranquille
pendant sept ou huit ans. Mais ce n'est ni
avec des trafics de consciences, ni avec des
opérations de police que les vrais pasteurs
d'hommes viennent à bout des grandes cri-
ses sociales. Ajourner les conflits, ce n'est
point les pacifier.
Que l'on ne se hâte donc point d'ériger une
statue à Briand. De même qu'en 1898, l'achat
du citoyen X... n'empêcha pas la grève de
1910 ; de même, aujourd'hui, l'arrestation
du citoyen Toffin et de ses camarades ne dé-
livre les masses ouvrières ni de leurs aspi-
rations, ni de leurs ressentiments. Dans un
an, dans deux ans, dans trois ans, la grève
se déchaînera, plus savante et plus terrible.
Loin de désarmer, les syndicalistes pré-
pareront un nouveau « coup » qui, cette fois
au lieu do rallier seulement le tiers de là
corporation, entraînera toute la masse: Les
orateurs du parti ne manqueront pas, en
effet, d'appeler l'attention des récalcitrants
d'aujourd'hui sur le profond désarroi qu'a
provoqué dans le monde gouvernemental
xme grève même partielle. « Quelles satis-
factions .n'obtiendrons-nous pas — diront
les meneurs, -— '
Les tribunaux et les gendarmes auront
donc beau recourir à toutes les sévérités de
leurs codes et à toutes les énergies de leurs
biceps.
Contre la grève générale et contre ses apô-
tres, toutes les répressions comme toutes les
amnisties seront vaines.
Et malheur à nous si nous n'en compre-
nons pas l'avertissement très clan- que vient
de nous donner la souveraine Sagesse ! En
arrêtant la grève au moment même où elle
menaçait la Civilisation française dun
anéantissement total, la Providence a voulu
nous faire entrevoir la puissance destruc-
trice dont seront animées demain les masses
complètement «< affranchies » de l'idée di-
vine.
Au vandalisme des idées correspondra le
vandalisme des actes.
Oscar IIAVAP.D.
es Boucncs mnaies
pas
prochaine foi
irai
l'unani-
Le char de l'Etat.
Un statisticien a cJiierehé à établir ce qœ
le gouvernement a coûté en Franco, pendant
urne heure, sous les différents pouvoirs du
siièete derniier.
Sous le Consolât et l'Empire, le char de
l'Etat roulait à raison de 115,000 f raines l'heure.
Sous la Restauration, l'heure coûtait 119,000
francs.
Sous Louis-Phiaippe, 150,000 francs.
Sous la République d«2 1S48, 172,000 f rancs.
Sous le second Empire, 249,000 francs.
Enfin, &ous la troisième République, dans
les dernières aninées du dix-neuviàme siècle
4G3.000 francs.
—®— Il n'y a que trop d'anecdoîas dans Le
passé de M. Briand !
En voici une que rapporte le Cri de Paris •
C'était en 1890, pendant les fêtes frainco-
russcs. La Lanterne avait alors ses bureaux
rue Ricihicr : son rédacteur en chef s'appedait
Aristide Bniand et son secrétaire général René
Viviamii.
Pour suivre le tsar, qui venait pour la pre-
mière fois esi Framce, le rédacteur en chef
avait désigné notre confrère A...
Un soir, dans la sa-He de rédaction de la
Lanterne on attendait le retour d'A... Non
point que 6.a copie fût en retard, mais Briand
— on disait Briand tout court à cette époque
— avait imaginé de faire une bonne blague
à son reporter.
Enfin A... se montra, A ce moment précis,
M. Viviand demanda :
— Briand,, poftse-moi donc, la feuille Havas.
M. Viviani parcourut la feuille et brusque-
ment s'écria :
— N... de D...! le tsar a décoré A...
On entoura le jeune A... On le félicita. Seul
M. Brjand protesta avec indignation.
— J'espère que tu vas refuser cette croix !
Tu ne te laisseras pas décorer par un despote,
un autocrate.
Miais A... tenait à son ruban. Alors M.
Birland reprit :
— Si tu l'acceptes», il faut que tu l'arroses,
ta décoration.
A... vo.uîiut alléguer que sa bourse était bien
légère et que «s appoiotemenits ne lui per-
mettaient pas d'hi'utiles largesses. Mais M.
Biriand fut impitoyable :
— Si tu n'as pas le sou, je vais te signer
un. bon de cinq louis. On boira le Champagne
pour fêter la croix. Viviani, fais-lui donner
cent france.
Les cent francs d'A... fuirent vivement tous
dans un petit café voisin. Et le lendemiain le
mité des travailleurs adhèrent au chômage i
Quel est le principe de la Démocratie ? I a
souveraineté du Nombre. Devenons, de-
main, le groupe numériquement le 'plus
fort, La République et la France seront le
butin de notre victoire. La conquête du
Pouvoir n'est qu'une question de chiffres. »
Sans être prophète, il est facile de-p-ré-
voir que le comité de la grève ne se laissera
pas impressionner par une répression judi-
ciaire qui, sous le gouvernement républi-
cain, ne saurait jamais être sérieuse. Notre
démocratie se décompose en deux fractions-'
l'une qui comprend le corps électoral et l'au-
tre le personnel gouvernemental. Or com-
me ce personnel ne peut se maintenir au
pouvoir qu'avec les suffrages de la plèbe
comment veut-on qu'il se brouille avec une
plèbe à -laquelle il doit tout ? Dans une Ré-
publique, l'amnistie des séditions populai-
res est non moins obligatoire que le service
militaire et l'école laïque.
Mais cette indulgence professionnelle de
nos gouvernants pour les crimes commis
par les multitudes factieuses ne poussera
pas, seule, les ouvriers des chemins de fera
une nouvelle grève et à une nouvelle ré-
volte.
Autrefois, lorsque, chez une nation chré-
tienne, deux races d'hommes se mettaient
en face l'une de l'autre, le poignard à la
main, prêtes à s'ent-retuer, il suffisait d'un
appel soudain au Décalogue pour que les
belligérants laissassent tomber leurs armes.
C'est ainsi qu'au Moyen Ago les moines
franciscains, apparaissant tout à coup sur
les champs de bataille, réconcilient maintes
fois les Gibelins de Pise avec les Guelfes de
Florence. Mais aujourd'hui-quels principes
supérieurs pourraient invoquer nos maîtres
contre les auteurs de l'anarchie et contre
les uestructours de la France ?
fmu°n S c n ° S yôUx i les ré P ub hcains no se
font-Us pas un devoir d'extirper de lY-mo
française les principes qui, deuuis dix-huit
«edes, comprimaient nos instincts barba
A de certaines heures, il est vrai, pendant
le seizième sueclo comme à la lin du dix
huitième ces doctrines, combattues par une
philosophie païenne, tout à coup révehlee
de ses cendres, subirent une éclipse temno
raire Mais bientôt, les hommes de S
dre s effondraient, des gouvernements non
veaux restituaient à la vérité ses droits X
la morale son empire et à la France s'nn
équilibre. Mais nous n'en sommes plus 1.
Voila trente ans que la République consn\t
contre l'ordre. Et, l'autre four nei,^ ;?P 3
les grévistes n^otn^C^l ^f
ques, les signaux et les machines lo oréi "
dent du conseil ne déclarait-il pas, aux an
pludissaments du Temps et de la Lantertie
que la République était plus que jamais i^'
solue à maintenir l'enseignement athée
c es,t-à-dire la cause même de notre anar-
i chie et de notre déchéance ?
De notre confrère L. Latapde, dans la Li-
berté :
Dans son rapport sur le budget de 1911,
M. Klolz constate l'accroisscmeait continu
du nombre des fonctionnaires et le déplore ;
il proclame la nécessité des économies et
promet de veiller... Que M. Klotz nous per-
mette de le lui dire : nous n'avons aucun
espoir dans l'efficacité de, ses conseils. A
l'instant même où les ministres marchan-
dent, refusent des dépenses urgentes qui
intéressent la défense nationale, ils n'ont
pas la force de résister à la pression des
camarades et ils ne cessent de créer de nou-
velles fonctions de plus en plus grassement
dotées.
Qui aurait jamais pu penser que la grève
des cheminots, qui va coûter si cher au bud-
get de la Franco, servirait de prétexte à la
création d'un nouveau rouage administra-
tif ? C'est pourtant ce qui est arrivé. En
plein désarroi, les ministres ont eu une idée,
une seule, pour parer aux difficultés gran-
dissantes : c'est de fonder un secrétariat
-général des chemins de fer. C'est fait. Le
nouveau secrétaire s'entourera virtuelle-
ment de secrétaires majors, de sous-secré-
taires et d'aspirants secrétaires... En voilà
pour quelques -centaines de mille francs.
Dans cet ordre d'idées, ou plutôt dans ce
désordre d'idées, rien n'a été plus absurde,
plus inutile et plus coûteux que la création
d'un ministère du travail. On ne sait encore
quelles attributions lui donner. Les minis-
tres fouillent dans les vieux cartons, éplu-
chent leur correspondance, se dépouillent
charitablement de quelques fonctions inu-
tiles et de quelques dossiers oubliés pour
fournir à leur collègue du travail un peu de
travail ou au moins un prétexte d'exister.
Dans les dernières semaines, lorsque tout
le monde du travail était en émoi en face
d'un péril effrayant, le calme régnait en un
seul endroit, à l'abri de toutes les agitations
et de toutes les angoisses : c'était dans la
retraite capitonnée de l'archevêché de Pa-
ris, où gîte le ministre du travail, entouré
d'une fourmilière de fonctionnaires silen-
cieux.
Le bruit de la révolution qui gronde n'a
pas traversé les tentures épaisses du petit
hôtel où l'ancien révolutionnaire Viviani
s'est établi. On ne l'a pas vu paraître une
seule fois. Lorsque les travailleurs de toutes
les corporations et de toutes les catégories
sont au travail, lui, il n'a rien à faire ;
mais ; lorsqu'ils sont en grève, il est en grève
aussi et il se terre dans son clapier, encore
tout parfumé du souvenir des prélats qu'il a
remplacés.
Cependant, l'ordre étant rétabli à peu
près et la grève terminée, M. Viviani a ris-
qué une oreille, puis un pied hors de sa cal-
me demeure. On assure aujourd'hui qu'il
s'oppose à la fermeture de la Bourse du
Travail, où l'on ne s'occupe que d'empêcher,
de troubler le travail ; il fait obstacle aux
mesures jugées par tous les hommes de bon
-sens indispensables au rétablissement de
l'ordre, à la vie du commerce et de l'indus-
trie, à la sécurité de la Républiaue et de la
patrie.
Et voilà à quoi aura servi cette institut 4 on
coûteuse d'un ministère du travail : elle
aura permis à un professionnel de la grève
d'attendre et de saisir l'occasion de faire
plus sûrement obstacle à l'administration
> son pays.
En voilà une bouche inutile et mauvaise !
En voilà mie économie à faire tout de suite !
Elle profiterait non seulement au budget né-
ces-; ileux de la France, mais au commerce,
à l'industrie et à tout le monde du travail,
qui n'avaient certes pas besoin qu'on inven-
tât cette nouvelle manière de les troubler et
de les trahir. '
FÉLÎBRIGE DE LA RÉGION
Coiiidcs de VOuncle Janet, par l'abbé Justin
BESSOU. Rodez, 1910. Carrère, éditeur.
Le Félihre majorai du Rouergue nous
dote cette année d'un recueil nouveau de
contes en patois, qui lui ont été demandés
avec instance par les lecteurs émerveillés de
la première collection (i).
Peu de ces contes sont inventés ; nous
ftvflna là par conséquent un fond de littéra-
ture populaire et M. l'abbé Bessou, en lo
incitant au jour, contribue pour sa large
part au Folklore, aveyronnais. Mais le con-
teur actuel a mis en œuvre à sa façon la
création primitive, suivant l'exemple donné
par La Fontaine ; cet exemple est si bien
Suivi par M. l'abbé Bessou qu'il ose repren-
dre à son tour, après le fabuliste, le récit
des Animaux malades de la peste, et il le
reprend avec un accent si personnel, une
telle abondance de traits particuliers, une
si fraîche vie qu'on ne peut se défendre do
trouver légitimo et heureuse son apparente
"témérité.
l es Contes de VOuncle Janct. comme les
précédents, 'ceux do la Tata Mannou, sont
faits pour les enfants, avec, des différences
de, fou et de sujet suivant l'âge des naïfs au-
diteurs. Les plus ingénus entre ces récits
s'adressent aux tout petits, à ceux qu'on se
représente ouvrant, les yeux les plus surpria
«t les plus' charmés, tandis qu'ils écoutent.
Et les contes reçus avec cette avidité sont
dos histoires d'animaux, des aventure* ar-
rivées à ces êtres élémentaires auxquels, de-
puis les temps les plus reculés, l'enfance
s'intéresse, comme si elle les sentait mieux
n niveau. Les animaux sont présentés
chacun avec son caractère, cruel ou moi-
fensif. batailleur ou ami de la paix, ena-
cun d'eux porte un nom propre qui lui con-
fère une sorte de personnalité, et les coiitts
où il est désigné ainsi seraient dignes d im-
poser pour toujours à la bête le nom qu ils
ont imaginé pour elle, — de même que, de-
puis le Roman de Jlcnarl, on no connaît
plus que sous cette dénomination fictive
l'animal appelé goupil auparavant.
Le naturel des animaux mis en scène par
M. l'abbé Bessou est parfaitement décrit,
avec de transparentes allusions aux êtres
humains correspondants, des paysans bien
entendu, avec lesquels la vie champêtre les
met en contact familier. Chez les animaux
comme chez les hommes, dont ils sont l'ima-
ge, les bons s'en t.r'aident, les méchants ss
nuisent, les trompeurs mutuellement se
trompent. Les faillies, pour se garantir des
forts, sont obligés d'avoir recours à l'habi-
leté ; quand la ruse se montre vraiment in-
génieuse, elle suscite des applaudissements
et de sympathiques sourires. Il ne faut pas
s'en scandaliser ; cette admiration de la
finesse (tromper adroitement se dit en pa-
tois « ofina ») implique une pensée en som-
me spiritualiste : c'est l'idée que l'intelli-
gence, étant par son essence supérieure à la
matière, a tous les droits contre elle. Dans
ces contes, il arrive que les forts emploient
aussi la ruse ; mais alors, ce moyen de réus-
sir, n'étant pas nécessité, n'es,t plus excu-
sable, et le scrupuleux auteur ne manque
pas de le faire châtier par l'événement. Le
conteur, à ces délicatesses morales, en
ajoute d'autres, celles de la langue : quand,
par exemple, ses personnages sont de petits
animaux, il lui vient aussitôt au bout d© la
plume des multitudes de ces légers diminu-
tifs, aimables, presque tendres, dont le pa-
tois, il faut le reconnaître, est beaucoup
mieux pourvu que le français.
L'intelligence, malgré ses droits évidents,
peut commettre des excès repréhensibles.
L'homme, auquel Dieu, en le plaçant au
premier rang des créatures, a permis d'em-
ployer les animaux pour son usage, les ex-
ploite parfois sans ménagement : les bêtes,
à qui ces contes donnent la parole, savent
bien le lui reprocher par des arguments qui
couvrent leur bourreau de confusion.
Après les contes où les animaux jouent le
principal rôle, viennent des récits où les
personnages sont tous des hommes, et
ceux-là contiennent d'expresses leçons de
-psychologie et de morale : ainsi, par exem-
ple, celui où le pauvre devenu riche déploie
de subtiles qualités d'esprit pour reconnaî-
tre les vraies amitiés et les distinguer des
fausses.
Dans d'autres contes, l'homme aux prises
avec le merveilleux, traverse des aventures
fantastiques. Ces inventions où s'accumu-
lent des suites d'événements bizarres doi-
vent être très anciennes; on en trouve d'ana-
logues dans les Con tes de Gascogne, recueil-
lis par Bladé. Il serait intéressant de com-
parer les unes avec les autres ces créations
populaires de divers pays.
Dans celles du Rouergue, la fantasmago-
rie ne tient pas une grande place ; le carac-
tère profondément religieux de notre race
se manifeste en des récits, où surgissent
avec toute leur beauté et leur bonté infinie
les figures divines, et où, d'autre part, le
démon joue, dans l'ordre surnaturel, le rôle
départi tout à l'heure, dans le monde des
bêtes aux animaux méchants qu'il n'est pas
défendu de tromper.
Sur toutes ces imaginations et même, à
des moments, sur les légendes pieuses, se
déploie une gaieté ouverte, lumineuse, fran-
che et saine, qu'épanche abondamment la
verve heureuse de l'abbé Bessou. Cependant
le problème de la douleur est, à plusieurs
reprises, abordé dans ces contas ; mais il
n'y reste pas à l'état d'énigme ténébreuse et
obsédante : il est bientôt résolu, et de la fa-
çon la plus simple et la plus sûre, par la
Foi.
Quel est le théâtre où se déroulent tous
ces événements, où se montrent tous ces
personnages, inférieurs, humains ou céles-
tes ? Le lieu de la scène est bien délimité :
c'est, sauf.quelques échappées au dehors, le
pays montagneux, creusé de ravins abrupts,
arrosé de ruisseaux limpides, qui est com-
pris entre Villefranche, Rieupeyroux et Na-
jac. Les lieux, les villages, les hameaux, les
propriétés sont tous là. avec leur vrai nom.
Et pourtant, cette contrée si réelle, si ac-
tuelle, apparaît comme ouverte sur l'autre
monde, toute baignée de surnaturel. Par les
chemins bordés de houx qui la sillonnent,
Jésus est passé jadis, ou naguère, hier peut-
être... on ne sait pas bien ; il y est passé du
temps où, la douceur sur le visage, le bras
armé de toute-puissance, il évangélisait ce
canton.
A de telles imaginations, à de telles
croyances, il faut pour s'exprimer un lan-
gage spécial ; seule, une langue naïve peut
y correspondre avec harmonie c'est l'idio-
me do ceux qui conçurent ces inventions en
une intacte ingénuité. On sait assez com-
bien M. l'abbé Bessou parle cette langue vé-
ritablement et magistralement. Elle vit en
toute sa fraîcheur sur ses lèvres et sous sa
plume. Il la connaît en toutes ses nuances et
dans l'ample- richesse de ses synonymes
Aussi il la fait jouer de toutes manières, en
des dialogues où on la sent mêlée à de ro-
bustes respirations, ou en des propos sur-
pris tout vifs parmi le brouhaha des foules
assemblées. Il reproduit, pour s'en être ré-
joui souvent, les déliguratlons qu'une heu-
reuse ignorance fait subir aux mots fran-
çais, et il a bien raison, puisque les formes
de la langue savante, en s'alterant ainsi
sont, devenues du patois. Enfin, signe d'ins-
piration jaillissante, ou d'adresse dans son
art, l'auteur du célèbre poème d'A! Tires à i a
Toumbo introduit au bon endroit, dans ses
récits en prose, des vers ou au moins des
rimes, qu'il sait utilisor comme un élément
comique où éclate la jovialité. *
Tant do talent dépensé dans une langue
d'un usage si restreint, et dont le cercle est
borné si étroitement ! Il faut bien lc recon
naître, le patois de l'abbé Bessou, comme
celui des autres poètes et conteurs populai-
res du Midi, n'est compris parfaitement que
dans une zone resserrée. Mais aussi, là,
précisément parce que nous constatons leâ
proches limites do ce cercle, comme noua
nous sentons eboz nous, en parlant ou en
lisant notre langue locale ! On n'a cette ko
pression de propriété affectueuse que pour
une possession de peu d'étendue, partagée
avec un petit nombre d'associés seulement
C'est alors comme un foyer de famille d'où
les étrangers sont exclus et où l'on s'aima
d'autant mieux entre soi. En famille on
contracte l'habitude d'expressions particu-
lières, de locutions ou de proverbes qu'on
a reçus de la bouche des parents, que l'on
emploie entre frères, et qu'on enseigne avec
fidélité aux enfants. En employant ces ter-
mes étroitement familiers, on ne profite pas
du retentissement que suscite une langue
parlée par toute une nation, niais ces mots
sonnent à l'oreille avec une douceur intime
qui vaut mieux pour le cœur.
Voilà pourquoi M. l'abbé Bessou se sert
avec persévérance du patois usité entre Na-
jac, Villefranche et Rieupeyroux. Et, n'écri-
vant qu'en cet idiome rustique, il compose
uniquement de très simples récits et se plaît
en particulier à dire des contes au.r enfants.
Il est prêtre, un prêtre animé a une piété
profonde et d'un zèle ardent pour le bien des
âmes. Mais, à côté de ces vertus sacerdota-
les, il porte en lui, par un don éminent, lu
génie du patois, et, avec le- pouvoir, il a
reçu la mission de présenter cette langue
dans tout son relief et tout son charme, de
la fixer ainsi d'une façon durable, au mo-
ment où elle est menacée de finir.
J'ai appris naguère que le poète de Ii'aï
Tirés à la Toumbo, de- Êagatelctos, de Bcsu-
carietos, l'auteur des Countcs de la Tata
Mannou et des Countcs de VOuncle Janet
avait été de bonne heure prédestiné. Il est.
né à Méjalanou, hameau situé sur une pente
qui s'incline vers la petite rivière de la Sé-
rène, non loin du village de Saint-Salvadou.
Mon ami si regretté, Emile Pouvillon. ot
moi. unis dans une fervente admiration
pour le génial écrivain populaire, nous
avions formé le projet d'alier un jour visi-
ter ce hameau comme un lieu de poétique
pèlerinage ; il me semblait bon et plein de
grâce confraternelle que l'auteur de Cévette
allât ainsi rendre hommage à mon voisin, le
conteur du Ségala. La mort cruelle s'est op-
posée à l'accomplissement de ce rêve. Ne
pouvant le réaliser avec mon ami, j'ai voulu
cependant y donner suite avec quelqu'un
qui représentât ce cher compagnon, et j'ai
am«né avec moi celui de ses fils qui m'est
devenu proche par une heureuse alliance.
Arrivés à Méjalanou, nous avons regardé-
la maison, l'étable, le jardin, les champs,
tous les alentours. Près de la soÙTce qui
arrose une des prairies, on nous a dit :
— Tenez, à cet endroit, Justin, quand il
avait dix ou douze ans. demandait à sa
sœur de s'asseoir et de filer sa quenouille,
prétendant qu'elle serait la Demoiselle pour
qui le Fils du Roi va se noyer dans une
fontaine... Nous reconnûmes la chanson an-
cienne où figure la jeune fille qui refuse sa
main au Prince, et nous pensâmes, le fils de
Pouvillon et moi : — Il s'est passé ici un
événement de grande portée pour cette ré-
gion rustique ; à ce moment dont on nous
parle, au bord de cette eau claire qui jaillit
du sol mystérieux, la Légende, éternelle-
ment jeune et fraîche, a apparu à Justin
Bessou, suscitant son émoi ; à ce moment
précis, durant la scène qu'on évoque, ce
garçon aux traits rudes, aux yeux pleins de
songe, a été désigné pour devenir le poète
de sa race et de son pays.
Charles DE POMAIROLS.
(0 Voir VExpress du Midi du 16 avril 19C9.
par fil Spêela
lE PIE X
Paris, £i octobre.
L'Agence Havas a reçu la dépêche suivante
de Rome :
« Lo professeur Marohiia-Fava a viisité Le
Pape et a constaté une attaque de goutte ;
il a KxnaeciEié un repas de quelques jours.
» Le Pape n'a pas voulu décommander ses
aud:enic&s, mais à cause du mauvais temps il
n'est pas descendu dans Les jardins et est-
reste dans la bi-bltoUièquie.
LE DUC D'ORLÉANS
T ,, Paris, 24 octobre.
L Agence Havas commumiquait hier soiir la
dépêche suivante de Londres :
« Le duc d'Orléans quitte demain Wood
Norton pour se rendre à Bruxelles ».
a Polies Êt les Rraioiw&s
Un incident mystérieux
; J PairOs, 24 octobre.
On racontait cet après-niidii au Palais un
incident encore assez mysièiticiux.
Hier, dùaaiit-cin., M. de ' Marmandc, dcmit on
connaît le rote actif dans le mouvement révo-
iuti.onaia;;ire, reçut un p.iiieiuanati.que lui dion-
Reni^
TOIUS da,niS ^ café de la rue do
M. de Marmani-te s'y rendit et se trouva en
présence d'un iaioanniu qui, s© donnant connime
ua envoyé dm îninnistère

MARDI 20 OCTOBRE
» M do Marmaudo Ht sa déposât; aa ; nous
VaxmùvOsries en notre qualité de te inouïs.
" . A midi, nous cnnttion-s le cett»s***M où
M. Myitar était T-etenu en attendant que son
idéalité fût établie. »
Les essais du i Voltaire »
Toulon, 24 octobre.
L'aiolirai Baaé de. Lapoy.rère, qui devait ar
.r»vflr à midi à Toulon pour assister aux es-
sais diu Voltaire, a dù renoncer à ce voyage.
En conséquence, les essais de vitesse de
vingt-ouatre-heures du nouveau DrcadnouQht
sont remis à une autre date.
ta
,Murin ~
la marina, aimai que MM. Louas et Eyasse,
directours des coiistruoUons navales, pour
suivre 1rs essais die bon fonctionnement des
anaeibiuies du Voltaire, aimai que les expérien-
ces des aijno£««al.ls do mouilioige.
M. WU'PSa-Laâiite, (Mrectaur des construc-
tions naraates à Toulon, et le capitaine de vais-
seau Drouhet, commandant du Vcraniaud,
navire du même type en achèvement à Cor-
deaux, y assisteront égaiement,
L'a-iuiral Marin d'Arbel et MM. -Louis et
Liyasse arriiveront cette nuit.
LES MHEliltS DE M. TIi\L\M\S
Paris, 24 oetobre.
M. Tbantatmae, député do Versailles, avait
intenté à l'Action Française un procès en dif-
famation pour certains articles publiés par
ce journal au moment de la campagne élec-
toral» contre les fantaisies historiques de
PMMB de Jeanne d'Arc.
Ce procès vient de se terminer d'une façon
qui ne réjouira point M. Thalamas.
U Action Française avait, en effet, introduit
une requête tendant à la .récusation de deux
juges israélites du tribunal die VersaiM.es, MM.
Worm.s et Rosanfald, peu qualifiés pour juger
de bons Français.
dette requête fui portée suœessivoment de-
vant la Cour (l'appel et devant la Cour de
cassation, qui la rejetèrent.
M. Tl*alan«as, lieadaot ce temps, émit de
réassigner ses adversaires et la prosci-iption
de trois mois se trouva bientôt acquise.
Sur requête de M* Jean Magnier, avocat do
l'Action Française, lo tribunal do Versailles
vient do se voir obligé de condamner M. Tha-
lamas à tous tes frais du procès et des inci-
denljS do .procédure.
cial, de tout projet de réeoiutioii comportant
lin ^gageaient éventuel do dépenses.
Au Luxembourg
Selon toute apparence, la rentrée sera fort.
ooJime au Sénat • aucune demande d'inierpel-
lOition n'est parvenue jusqu'iei au secrétariat
de la haute assemblée, pas même celle que
M. Combes avait annoncée sur les prétendues
services de la candidature ofiieieile dans soin
canton. -
Celle sur la catastrophe die Sauijon, que M.
Munis devait déposer n'est pas davanatge
parvenue au Sénat,
Dans ces conditions, il est \Taisomblabte
qu'aucun débat en s'engagera au Luxembourg
aavnt la ooneliusion des interpellationis an-
noncées à ta Chambre SUT ta grève des che-
minots et de la poliiUque du gouvernement.
Les sénateurs ne verront peut-être mémo
auicune utilité à. siéger, et on peut prévoir
qu'Us se mettront «n congé soit jusqu'à ven-
dredi, sait jusqu'à jeudi prochain 3 novam-
bre.
La séance die tlernain sera donc de pure
forme.
LES GRÈVES
Les électriciens de Paris
Paris, 2-4 octobre.
Les ouvriers électriciens qui n'ont pas en-
core repris le travail, se sont réunis ee matin
à la Bourse . un grand nombre de révoques
assistaient à la réunion.
Il a été tout d'abord donné lecture d'une let-
tre par laquelle M. Leaute, administrateur dé-
légué, informe les électriciens qu'il se tient à
la disposition du Syndicat pour les affaires en
cours, mais qu'il ne peut s'occuper des ques
lions relatives à, la grève.
Une délégation a été chargée ensuite de se
rendue au ministère du travail ; on sait que
les grévistes ont fait appel à llitntOTveuiion im-
uïstêrieEe.
Un grillage de 1,770 Kilomètres entre tes Etats-
Unis et le Mexique
Londres, 24 octobre
Le gouvernement des Etats-Unis se prépare
à construire la plus longue haie artiilcielle
du monde, s'il faut en croire une informa-
tion de Bl-Poso (Texas) au Standard.
Cette haie fanitastdq.ue, qui sera de tu de fer
barbelé et servira à tracer la frontière entre
lies Etats-unis et le Mexique, s'étendra do El-
Paso à la eftte du Pacifurue, soit sur une dis-
tance de 1,770 kilomètres.
LA SITUATION EN
LA MORT DU ROI DE SIÂSfl
Pai'is, 24 octobre.
Ccmfarmémerat au protocole. M. Laitières a.
télégraphié ses condoléauces au nouveau roi
de Sàaîn ot des- démarches ont été ïaàtes en
son nom et au nom du gouveniciuc-mt à la lé-
gation du. Siam.
GRÈCE
Athènes, 2-4 octobre.
Le roi a déclaré à M. Venîzolos que l'absen-
ce de quorum au moment du vote n'indique
nullement un manque d© confiance ; il a in-
sisté pour que le cabinet se représente à l'as-
semblée.
M. Venizelos donnera une réponse au roi
incessamment .
Une imposante manifestation, comprenant
20,000 personnes, a remis, en l'absence du roi,
à un chambellan, urne adsresse demandant au
souverain d'appuyer le cabinet de réformes
Venizelos.
IJG roi a déclaré qu'il désire que M. Veni-
zelos conserve le pouvoir ; la manifestation a
défilé devant la maison de M. Venizelos qui,
rie son balcon, a remercié très ému.
££«is~atacàers, 5 partants. — 1. Dictée, ù M.
Reapaud maréchal des logis au 99 hussards ;
2. Cérès, à M Galvia, adj udant au 9» hussardis.
Pari mutuel : gagnant 13 fr. &0 : placés :
6 Er. et 5 fr. 50.
Prix de la Société des Steeple-eliase.s de
Ftoance, trot monté, 8 partants. — 1. Fortun'io,
à M. Pwrrot , 2 Eradliavolo, à M. Vidal ; 3.
Cipsy. à M. Badiou.
Pari mutuel : gagnant 14 fr. 50 : placés :
50, 8 50 et 12 50.
Prix de la Société dTincouragemenit. G par-
tante. — 1. omriaga. à M. Pietri ; 2. Lady-
Rose-III, à M. Rovon.
ÉLECTIONS CANTONALES
Agen, 24 octobre.
Une élection au conseil d'arrondissement a
©u lieu hier dans le canton de Lavardac.
Ont obtenu : MM. Elie. maire de Vianne,
républicain de gauche, 740 voix ; Leygue, ra-
dical-socialiste, 573 ; il y a ballottage.
Il s'agissait de remplacer M. Laurent, pro-
gressiste, élu conseiller général lo 84 juillet
dernier.
Albl, 24 octobre.
Une élection an conseil d'arrondissement a
eu lieu pour le canton do Valdériès.
M. Glsclard, progressitste, est élu par 896
vodx contre- 612 à M. Salivas, radical.
Il s'agissait do remplacer M. Rteunand, li-
béral, élu conseiller général le 24 juillet der-
nier par 737 vodx contre 74-4 à M. Carcenac,
ïdocard.
Mont-de-Marsan, 24- octobre.
Hier a eu lieu une élection au conseil géné-
ral, dana le canton de Mimizan, •
M. Fronstey. radical, a été élu par 83G voix,
Tonteo M. Bergne. socialiste, qui en a recueilli
510, et M. De-lest, radical-socialiste, qui en a
eu 206.
Yvetot, 24 octobre.
Hier a eu lieu une élection au conseil géné-
ral dans le canton d'Yvetot ; M. Rocheux,
progresaisie, a été élu par 1.446 voix contre
1.025 a, M. Tremblot, radical.
Veille de Rentrée
A la Chambra
Paris, 24 octobre.
On no parle aujourd'hui dans le salon de la
Paix, qui est très anàné, que du grand débat
sur les nonobreuses rateirpelilationis déposées
au sujet de la grève des chemins de fer.
Si au sujet des oirigines dis la grève et des
mesures ù prendre pour en éviter le retour.les
avis dfiffèircn't.id est un point sur lequel tout le
monde est d'accord, c'est oue la situation n'est
lias résolue et que la éprise du travail dans
tes conditions que Ton connaît, n'a rien ter-
miné.
— Ce n'est pas sur rattotuda du gouverne-
ment pendant le ooantlit, nous dit M. Pugiiiesl-
Uomifci, que se livrera la bataille sérieuse ;
flous nous attendons à voir M. Briaind monter
au Capitole et il aura beau jeu à demander a
ceux qui rattaquerent ce qu'ils auraient fait à
&t placemais l'important est de savoir ce qu'il
va faire maintenant et c'est alors que les diffi-
ïuitês commeinieieoicint. »
M. Oasdeûm qui, on, le sait, représente Ter-
çruier, où fut le noyau de la résiiistance SUT le
réseau du Nord, nous dit même :
— Ce serailt une falie de croire que tout est
Ami ; tout commence au oontraire ; je compte
demaindieir au gouvennement comment U
compte donner satisfaction au personne! a
qui on a promis beaucoup et qui ne doit pas
être considéré crammie sortant vaincu de ce
conflit, car si une nouvelle grève éclatait, elle
prendrait les proportions d'une catastrophe. »
M. Puach, député radical-socialiste (le la
iSenine, nous donne lo même son de cloehe :
— La situation est intoiiérable, nous dit-il, je
suis décidé à demander au gouvernement de
taire connaître les conditions dans lesquelles
a pris fin la grève et les mesures quiil compoe
pienidTC pour empêcher 1© retour do pareils
desa-stres.
» J'ai déposé unie demande d'interpallation
dans ce sens. »
On le voit, pour tout le monde le vrai débat
portera sur Pattitude du gouvernement en
l'ace d'une grève ; à l'aTOniir quelle sera cette
attitude, c'est ce qui inquiète bon nombre de
radicaux en dehors des combistes.
Oe n'est, en effet, un mystère pouir personne
que le cabinet a été loin d'être unanime dans
la répression des désordres révolutionnaires
Si M. Lépine a pu dire, ces jours-ci, que la-
ma» la police ne s'était sentie aussi soutenue
pan- le gouvernement que pendant les jours
troublés que nous vouons die passer ; il n'en
est pas moins vrai que M. Briand s'est montré
au début fort irrésolu et qu'il a subi l'inlluen-
ce de son ami, M. Viviani.
Ce dernier ne cache pas qu'il a ccimibattu
la politique de répression, qui est devenue cel-
le du cabiinct et qnai est bien résolu à ne pas
sy associer.
IJ^LM^^ ÂMMA mémo sa démission et ne
gL«** (a devant les vives instances de M.
raji pas a la C. G. r. et qu'on ne ferait pas de
Bais restreignant les libertés syndicales
On rappelé aussi que M. Barthou a pro
clame a la tribune du Sénat, comme ministre
des travaux pubiies, îe droit à la grève des
cheminots et on se demande s'il confirmera
cette théorie comme garde des sceaux.
T, ,„ . „ . Paris. 24 octobre.
L officieuse Petite République donne les in-
timations suivantes sur le débat qui va s'ou-
vrir mardi à la Chambre au sujet de la grève
des chemins de fer :
« Il se pourrait, dit-elle, que M. Briand par-
iât des cramain ; cependant la discussion du
srora plusieurs séances et ne prendra sans
ûpute fin que vendredi, car en dehors du -pré
swAeïit dru conseil, plusieurs ministres seront
mis en cause, MM. MtUcrand et BarUiou par
exemple ,et leur intervention à la tribune pa-
nait fort probable ».
Le journal offleieux incite les radicaux
combistes à lier aux interpellations sur la
grève le débat sur la politique générale.
« Quelle occasion plus propice, poursuit-
e-iiie. que le débat sur la grève des chemins de
1er pour les radicaux mécontents de deman-
der des comptes au ministère ?
• c 'est bien dans les événements qui vien-
nent de se dérouler que M. Briand a fait œu-
vre de chef de gouvernement ; pourquoi les
radicaux du congrès de Rouen n'étendraient-
ds pas lo débat pour y englober la politique
générale î >
A la commission du budget
ÎLa commission du budget s'est réunie au-
jourd'hui, sous m présidence de M. Caillaux.
IJto a décidé, à lumen imité, de demander à
« çnaanbre, d'accord avec le gouvernement,
vfti„ C J e T to budget aussitôt après l'interpel-
jatko.il de demain.
TOin^LJS^.f' roa
Watafearave, Mignon, tombé ot remonté.
Une loiiigueur. Une demi-lon^ienr.
MulueL — Pesage : gagnant, 87; pUcés s 17,
21 50, 13.
Pelouse : gagnant, 81; placés : 15, 13 50, 13 50.
Troisième Prix de la Société Stpcrtive d'Encouru-
{rê.ment, course de haies, première catégorie, 2.000
francs, distance 2.800 mètres, 12 partant. —
Fiftn-A.ce. à M. II. de OliolUet (Cigpa); 2. Gaajeau
M. h. Itozier (A. Dernard); 3. Diciy, â M. A. Dé
rare! (Inagne).
Non placés : FaU>atas, Nm'ise Hadji, Eapidan,
r.u Neuville, DoasvltaJ, Coran. Clara-J>éa, Titus VIII
iléro&ô.
Cinq longueurs. Une longueur.
M-aU!,el. — Peiiouso : gagnant. 31; placés : 9 50
8. 13 50.
Peûouse : gaptnant, 39 "*; pZiaicés : U; 8 50, 14.
Prix d* la Croix-Rousse, stee.TCe-e.hase. hanideaj)
francs, distance 3.850 mètres, 8 partants. — i,
Khaalamanie, an vicomte de C-haTagnac (Ceoutte-
reaul- 2. Ytliu-rralde, à M. J. Ra.vel (Arnu.ll); 3. Vive
la disse, au comte de Massas (Heitoln).
Non illacés : Dorking. Quill, Duc Job, Ketty III
Pas-rSou.
Ix>in. Cinq Iongnenrs.
Mutuel. — Pesage : gagnant, 13 50; placés
19 50. 17 50.
Pelouse : Gagnant, 2:1 ; placés : 8 50. 10, 17 50.
Prix de Vaise. steeple-cliase sous-oXllciers. troisiè
me série, rejets d'art, distance 2.500 mètres. 10 par-
tants. — 1. Mélinilc, à M. Gardaz, maréchal Clés lo-
gis an 17' dragons (le. propriétaire); 2. Rabinron
M. MaloTtigue, maréchal des logis au IV dragons
(!e propriétaire); 3. Casaque, à M. Parent, maréchal
des logis chef au 10* cuirassiers (le propriétaire).
Non placés : Duc IC, Danton. Caramba, Mino-
taure, Côdiite. Fripon. Fnlton.
Cinq longueurs. Deux longueurs.
Mutuel. — Pesage : gagnant. 83; places : 17 50,
S*. 33.
releuse : gagnant, 71; placés : 17, 14 50, 31 oO.
Aéronautique
LA COCPE GORDOS-BE-NNETT;
Saint-Louis, 24 octobre.
Un message de l'équipage du ballon alle-
mand Dusseldort, pHoté par lc lieutenant
Hans Gericke, et qui a enfin atterri à Kiski-
sink, donne les détails suivants sur son équi-
pée
Tarbes : Garrère. Crafaiicq-Cazou, Ilervieu
Toulouse : Abadle, Astier de Viaattc, Bar-
Uièae, Bei-nai-d, Boimeterre, Boscredon, Brest
Gaslafeig, CéJénie, nartiguetenjr.ua, Poeh dé
."ouirnas do I-Obrosse, Gary. IlouzeUe. Imbert
Jaiivert, Jauze.de Lagai-rigme, Lanercho, Mas-
sot, do Mau!éon de Bruyères. Neyxoud, Pau-
mes. Pa-yrau, Pay.ré, Prat, Ricoux, Roucaud.
faerrus, Souquet, Vieu.
Son:!, définitivement, reçus :
Baccalauréat latin-langues vivantes. — Bar-
thélémy, Besso, Canonnc, Lacombe, Lebbé
Ijouge, M art y, Montané de la Roque, Mon-
touissé du Lyon, Lacarriére, V'igicr, Bastiat
Borel, Rousé, Gaujolle, Contou.
Baccalauréat de re.iisei.gnemont secondaire,
partie. —- Son admissibles :
Albi : MM. Boussae, Gassan, Gay, Malaterre
Sévérac.
Auch : Cabannes, Capuron, Daurenson, Ee-
cale.
Cahors : Grangier, Vieillescazes. • •
Foix : Coste, Loubière, Rambaud, Rouzaud.
Moniiuiban ; Bort, Ménescal, Montagaiac,
Régis, de Rolland do Blomac
Rodez : Bouissou, Gastan, Cayssials, Dé-
cup, Mazars, de Nogaret, Perrin, Soutoul,
Vetdier.
Tarbes : Bomnecaze, de Brunei de Bonne-
vlile-Golomb, Burucoa, Duthu, Lalanne, Lan-
liliô, Lavautés, Lèbre, lempereur de Saint-
Pierre, Naureils, Pages, Poey, Quériaud, Su-
berbie.
l'oulouse : Beimarbeig, BiUou, Boudet, Brel
Brioudes, Buffelan, Mliio Carrière, Cieutat, Co-
lombièe, de Cours, Duvigneau, Géry, Laboul-
bène, Laforgue, Ijampre, Langé, Manhaviole,
Manya Miarty, M-aury. Maux, Milhau, Peyet,
Ponchet, Pons, Ricaud, Roughol, Sa.lvy, Sat-
eé: de Seivin, Tenré, Vidal, Weilleis, Pasquiîie.
Sont délinitirvement reçus :
Brut, CanTië, Gasset, Keiiax, Mèche, Mevdieu
Nouguùs, Padhès.
Isole Fratips à_Mi ie Tealoie
Oisatorze. éHéves de l'Ecole pratique de droit
viefraruen* d'être admis sumunbéraires au der-
nier concours de ! enregistrement. Ce sont
6LM, F. Grézel, de Lafrançaise (Tarn-et-Ga-
ronne); L. Daffis, de Saint-Girons ; R. Barodia.
de Lapksme (Lot-et-Garonne) ; A. Lodoux, da
Miartel (Lot) ; Jean Berger, de Fanjoaux
(Aucte) ; G. Aviragnet, de Saint-Gaudiens ;
Henri Amiel, de Toulouse ; Bernard Lagail-
larde, de Marigirnac; Henri Lagaillarde ; Louis
Paintandre, de Garcaf-sonne ; G. Izaure, de
Tarasoon (Ariège) ; Elie Brieat, de Routier
(Audj) ; Gaston Pouiol, de llorac (Lozère) ;
Passer ; Davad Lilfraudi, de Boquecourbe
(Ta,rn!.
La plupart se sont classés dans m très
tpn raaig et, de plus, tous tes candidats reçus
uans la direction de Toulouse ont été pré.pa-
tée a l'Ecole.
La rentrée prochaine pour la préparation
aux divers concours : euregiAtreinent, doua-
nes magistrature, aura lieu le :i novembre.
Un enseiiignemeut spécial préparatoii» au
prochain concours des contributions directes
a été ouvert le 17 octobre.
Un programme détail!:» est envoyé sur sim-
ple demande au secrétariat, 6, rue des Lois.
3%
3%
3 % amortissaWe
Dette tuais, oblig. 3 iv
Consolidés amjlai3
ConsoUdés analais
ArgeuUno 5 % isse
Autrtctio 4 % or dû Cor )
Ix>U du Congo
Egypte unifiée °
lisi>âgiiole e\ter .'
Espagnole exie;1
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PETITES NOUVELLES
Du 21 octobre.
— Un ancien commissaire de Metz a été arrêté,
a Bertin, sous l'incmlajatlon d'espionnage au proût
de la France.
Mme Saraii-DernaKl s'est embarquée, au Havre,
ï>otur une tournée aux Etats-Uieis.
Lo Tti9èl>l«({ annonce que. M. de Schoen,: le
nouvel ambassadeur de France, est parti hier pouir
Paris .
— M. Kolsura, président du conseil et ministre
des forces du J.ai>on, a aniio-nco que le prochain,
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400 fr. 130 50: Canal de Suez, actions e-
Fonds d'Etat étrangers. - Au'"^ c e 01 Ip£re5 *>2
florins, 93 95; Extérieure, M^^gg ue *
8 itesetas (estam-p)
rie, 95 05; Haïti 1S75. 243 95
Valeurs étrangères. — Banque ««TI^M ««- .r
que ex-coup. 51. 1175; Nord de u- ^.-igo-^
fer), abhe;ations 3 % ire série. jjjnos oe'
Ue fer), obligations 3 % 2- H. 370
1S97. 505 75. ,,,n. 60 e-200: Verre-rlos de car"-* ^
535; Mines d'Albl. cx-coup. .5. péparterBe» ^
Valeurs diverses (Obligations). roui»};» ^té.
la Haute-Garonne, 458; V.Ue *J d'Eie^rf
(ICO fr.). 100 75; Société Tou ons- ^ Tr3»^
5 % 1909 1/5, 100; Société Menai" ^
force 4 î. 460.- Doutas. 9p, f -
Changes. - Espagne les 100_P«J l93 7,»-
dres 55 2S â 25 iv.i*m. 123 3, lu - 1
da Mexi;
ip2ct2ck;>Ccpvc£ft5
DU 25 octobre &at»
h. 1/4. »«ff" B "'
fïiARjACSSS
On nous annonce les fiançailles du Tloomle Louis
de ïaflane-l de la Jonqulère, lieutenant au 13* chas-
seurs, à Valence, fils du colonel et de la vicomtesse
de la îonquière. née La Perrine d'IIautjKml, avec
Mlle Marie de Causans. aile du marquis et de. la
marquise do Causans. qui habite la belle terre de
Causans. près d'Orange.
C;VPTTOLE. — A
Favorite.
T ,l0S 2
Nous prion, ^?*%"ï&JSiï£î
QUE NOOS LA &CEV.0N8 * ^
MLes correspondances ^ g&
de polémique noM
courriers du matm
m
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V
MARDI 25 OCTOBRE 1910
ACABRAS ta Meilleure Eau 1
Purgative Naturelle
se; ^ Nationale d'Horticulture
tion internationale d'horticiiiture,
j^po*»' ]a société Nationale d'Horticul-
ffafli* r 'Vrce so tiendra du vendredi 4 au
"3, (le 11 novembre inclus, au Cours la
VF...ri\C 11 ... r-./*.,!*- /lue iTlVlli^M Ot
S^^uu® les p0!lts 11,08 invalides et do
?j$!;a. . c0 osacrée à tous les produits horli-
«•ae *-"i>n,tonuio : clu-ysanthèmes, orchi-
^.jes a £ ' .litres plantes fleuries, aux fruits,
jé# et w matériel horticole et aux beaux-
ifwt „ 0 ,Très international des ehrysanthè-
V ConjjJ fie ti,en(jra pendant la durée de
p^'noo'sition, ouvrira le ô novembre,
jette ' -« o * •
jCHERlEOEL* ViANDE
r>ance de la Société nationale d'a-
tenue le 5 octobre, sous la prési-
—-- —' ~ été lue
iï?M~ le prince d'Arenbe-rg, a ete lue
intéressante sur la cherté réla
friande, de M. Hollin, secrétaire ho-
B S Chambre syndicale nés conces-
8 en bestiaux. En voici le texte, em-
la
u
ires
à
sio^r-vomciel du 22 octobre :.
J*°ÇÏ m-uvaise récolte de l'année est etran-
* Ul Cherté du bétail, et conséquenunent
*f %Ldè C'est autre part qu'il f au cher-
* îa ,!' r -Hises d'élévation des prix. En Ita-
Jber
c ,f s l ^ e et en Allemagne, on manque
lie, rVwtaU et la viande y est plus chère
*B*> R A 5pa suite de l'uccreissemen de
aaen rr, aJ "~; ' "nl.t.,nt de la consommation,
S ^Xàs P &ln c.^B de la produç-
M°n - nffit de comparer les cours du bétail
lion-, li surii twi u i pratiques sur les
en *raaee à. ceux^u pour se con-
*{- fen ï n,- nous ne pouvone être en ce mo-
vatacre que nous; ut contraire l'é-
tournent tributaire. les
(ranger no os Jf* l tt1irri,ames ne sauraient m-
«ox Amonques «e« ne Canada pou-
tovcmr. Si. les Etote-Ln , o u trées ne
Rient te faire avec^anUge^
IW LOCALE
TAREES
con puisttue la peste
r dans la R^
M ,.ffl?« France, corn-
Ile aè a Ka «de la viande, viennent
fe'Ye ^55 *la boucherie de
«il lire dun animai. Le traditionnel pot-
«Xti et les ragoûts ont disparu ou a peu
^dc routes les tables, même de celle des
«Sies moyennes. Chacun ne veut plus man-
£MUU> du rôti ou des viandes grillées. De
Ste crue les deuxièmes et troisièmes mor-
aux 'soit les deux cinquièmes d'un animal
SSjonque, ne trouvent f.as preneur à la bou-
then* et n'ont d'écoulement qu'à des prix très
!L li la vente en demi-gros, aux halles cen-
wles où les restaurants à bon marché vont
'approvisionner à des conditions avantageu-
lef II faut alors que le boucher de détail fas-
se "porter sur les premiers morceaux la perte
lu'U subit sur les morceaux intérieurs.
.2' L'augmentation des frais généraux en
toutes brandies, résultant particulièrement
t, l'augmentation des salaires, de l'applica-
tion des lois sociales volées dans ces der-
gers ternns : repos hebdomadaire, accidents
In travail", etc. ; .
. 3' L accroissement de consommation. On
narse aujourd'hui de la viande partout, mê-
me dans les plus petits hameaux, où autrefois
un n'en mangeait que dans deux ou trois eir-
îonstances dé l'année. On ne peut que se dé-
clarer heureux de ce développement du bien-
être général, mais il faut aussi en accepter
les conséquences ;
. 4' Le changement qui s'est produit dans
nos goûts. Il faut maintenant au consomma-
teur de la viande de plus en plus jeune. On
tue une grande quantité d'animaux avant
qu'ils n'aient atteint leur complet développe-
ment : des bœufs et des génisses de 18 mois à
î ans, qui, s'ils étaient gardés encore un an,
twparaient un quart de viande de plus ; des
agneaux de 8 à 10 mois, dont le poids, qucl-
rêveries à ton profit... »
Ainsi que le charcutier grec, les chemi-
nots français, M. Jaurès, désabusés, vous
écraseront bientôt, eux aussi, avec le cail-
lou de leurs suffrages.
ARRONDISSEMENT DE BAGNERES
BACNERES-DE-BiCORRË. — Accident d'au-
tomobile. — Jeudi soir, vers quatre heures,
uns automobile allant à une trop grande vjg
fesse, a heurté, au passage, deux femmes sur
le chemin de. Mcniloo. L'une d'eîlûs, Mme A...;
a été assez fortement contusionnée au côté
droit ; nous soudiaitans que cet accident n'ait
point pour la victime de conséquences fâcheu-
ses. ;
Liste électorale. — La liste des électeurs in-
vités à prendre part au renouveiiennent de la
chambré et du tribunal de commerce a été dé-
finitivement arrêtée cette SBinatoe et com-
prend, à Bagnères, 213 patentés.
Tribunal correctionnel. — Audience du 22
octobre. — M. Moseel, substitut, soumet au*'
tribunal la série babiîueiile des dêlinsuants4
de nos saisons d'été relativement à la contra-
vention à la police des gares.
Bon nombre de nos commissionnaires et co-
chers sont sur la sellette.
Que&ques-uns ont cru devoir ajouler au dé-
lit qui leur est reproché.celui d'outrages, ce
qui contribue à faire gratifier certains d'en-
tre eux de quelques jours de prison.
Ayant voyagé en express de Capvem à Lan-
cemezan, le nommé B..., de Toumay, fut in-
vité, le 27 août dernier, à payer un supplément
de tio centimes.
Notre homme s'exécuta, mais en maugréant
et en traitant lo chef de gare de voleur.
B... comparaît et conteste le délit qui. lui est-
reproché, déclarant que ses observations s'a-
dressaient à la Compagnie.
H 6st condamné à 25 francs d'amende avec
sursis.
FootSiall. — Dimanche, l'équipe première du
.Sport Athlétique Tarbais s'est rencontré?, a
Bagnères, eu .un match amical, avec Bigarre-;
Cette partie, vivement menée, après un jeu
plutôt dur, se termina par lia victoire de Tar-
bes pair G points (1 essai., 1 but 1 but sur coup
franc, Artiguenave), à 3.
Vol. — Samedi, pendant le marché, sur la
place de 'Strasbourg, deux individus venus de
Mît soustrait un porte-monnaie dans
i d'une paysanne des environs. .La'
immédiatement prévenu îe par deux
5 de la gare .auxquels les voleurs
été rsigmiaâés, obtint des pickpockets
ution du porte-monnaie volé. Mais
n voulut les arrêter, les deux voleurs
s premiers à prendre la tète du mou-,
ment, criant : « Aarètez-îes. ! »
Ils parcoururent ainsi quelque distance et
finirent par disparaître dans des rues état
gnées du marché. C'és
lice, prévenue trop tan
ver dians Fapnèsjmidi.
avaient dû quitter Bag
Assistance judiciaire
35 octobre, le bureau
tiendra la, première s
herbe
la poch
victime,
e.m.ploy<
î tarerai
v
NOUVELLES MILITAIRES
Paris, 24 octobre.
MUTATIONS
Service d'étal-major : Ulrich, chef dVsça-
drou, bioveté, au 0" régiment dartUtcne, est
nemmé à l'étut-major du 1 * corps di ;u e .
Infanterie. - MM. Sibille cok/t cl t J, .
passe au 122» ; Alba .COIWKH brovvto d L-'.
âu - Cauvigny de la Rosière, chef do ba-
taillon du 151°, ou 122"; Couder, c^tau-e du
LM)- au o» cliasseun, ; Graff, capitaine i wwo-
té, du 1G0» au 11» ; Roques, lieutenant, du
8S° a, i iu
Cavalerie : MM. Fougoras-lAvergnolie, ca-
pitaine commandant au l"- hussards, passe on
second au î-égiment ; Dumenech de Celles, ca-
pitaine au 1 er hussards, passe capitaine com-
mandant au régiment.
Artillerie : le capitaine Papillon, do la car-
toucherie de Valence passe an 9° régiment.
Service de santé : Sont classés, les inédeeinrtugal, notauinictit u un-
portante collèges à Braga et à Porto, IcsqueW
avaient 400 élèves ; tes scellés ont ete appo-
sés sur ces maisons et le personnel disperse »
les professeurs d'origine française sont ren-
trés en France ©t ils seront répartis dans nof
missions.
» C'est vous dire snfftflumment que 1 influen»
ce française reçoit de ce fait un coup assez
sensible. ...
» Tous nos éièvi-, sorlatent de ces collèges
oon.inaissant bien la langue et la Uttcratup»
françaises.
— IJCS Pères du .Saint-Esprit n'étaient pas
autorisés ?
— ils l'ct.alent, leur situation étato pai'faite-
ment légale, la congrégation était reconnue et
nos niiflsiojis, tant au Cmm> portugais qu*
dans l'Angola, étaient sulivenilionnOes jvar 16
gouvonwuncnt portuga la,
— Ou© deviendront ces missions ?
— La question n'est pas résolue : elles sont
protégées par l'acte général 0a Berlin, qui
oblige les gouvernements signataires à proté-
ger les missions chrétiennes, quelte que soit
leur dénomination.
» Reste à savoir si 1© gouvernement provi-
F.ol.re respectera cette clause de l'acte de Rer-
lin, ce qui n'apparaît pas, si j'en crois une
dépêche de Lourenço-Marquès, annonçant à
la supérieure générale des Sœurs de Saint-
Josepli de Cluny (ju© les religieuses de. cet
ordre établies là-bas ont été expulsées ; leur
sup^ieturc leur câble de rentrer ».
Puis Mgr Leroy a ajouté :
— On peut croire que le gouvernement qui
s'est donné La. dictature veut faire table rase
do toutes tes institutions religieuses et mettre
la future assemblée en présence des faits ac-
complis ; cela tient à ce qu'il est en majorité
composé do grands dignitaires de la trunc-
maçonneri© ».
COURSES OE CHEVAUX
A VnCKNCffiS
Paris, 85 octobre.
Demain, courses à Vincenncs. l'artanls et moule»
probables :
Prix Daumesnil : Grivolc (Visa). Gulatheé (É. Pi-
cardi, Girandole ou Flèche d'Eau (Kd. Haines), Ger-
maine (Cliéron), Glaieul (P. Daub.k'lion), Falcras
(Labattut), FrancJilln (M. nufour).
Prix de Gravelle : Amour d'Enfant (llolloborno).
Léopard (W. Head), Chlqulto de Camlio (A. Uensonj,
Qukl Novi (Ileatli), Dictée (X), Etendanl ill IX),
Sylva.ire (G. Ferres), La Norgère (Thibault), Yzosse
(VViclîs). Severa (Boardale), Iteve d'Or 111 (A. Doux),
The Fiencl (Hawlns), Marvel (X), Castel II (Jlonnat).
liôctrt (Ci. l'arliement), Oenone (Gougerot), Pastel
(U. .Sauvai). Pandore II (Salrnon), GuessurtUa (nar-
re), Dorreig-aia (Williams). Partant douteux : Pa-
Uova (X).
Prix de Bonneuil : Si-Si (Bourdale) Jnrtipary
(Barre), Fiat (J.-U. iSloreau), Flotan (Williams), DL-
lys (X), Free-Drink (G. Ferres), Gab (W. lleadj. Vue
Victis (ilawliins), llousseline (Cszeblelie), CHalabre
(A.-V. Cliaopman), Prinoe-Albert U (Ueaih), Ausci-
tain (V. Thuau). Lebnan (Gibbons). Analysa (liras-
sarti, Glaucos (Giklon),
Prix du Perreux : Paiu d'Epice (.M. Vassenrt.
Cliamptiourv H (J. Robinson), Segro (A. Densoti),
Henzaï (lt. Sauvai), Teuton (X). Sauvageonne (J.-B.
Moreau) IJaïram II (G. Parfrement), Bilolatj (D.
SaUey), Prince-Albert II (lleath), Patte-lilanclU)
(X) Primat (W. Head), Wlkl-Baroa (llolloborne).
Paiil-Tbomas (H&Wklns), Severa (Ilourdale), Ver-
sailles (X). " ' , _
Prix de la Compagnie des Chemins de fer de
l'Est • Hip Hip Horurrab ! (M.-L. Ilémard). Uarpo*
(C. Pentecôte), Hyette (Ed. James). Hermine (J. Me-
quighénj llet)éc (Le Lièvre). Halifax ou Emus
(Tambeéri), Gisolette (Prosper). HamJbletonlan (Ver-
zeole), Unité ou Diplomate (B. Visa). Estry (Pain).
Plainville (Holland). ,
Prix de Saint-Maurice : Kama (Holloborne). Dnn-
ker (î). Kalley). Sunday (X). Danseur II (Williams).
L'Univers (G. Sauvai), Coup de Mer (Salmon), Don-
court (G. Parfreaient), Mont-Agel (Bourdlae). Petro-
ixilis 111 (F. Tavlor), Le Mont-Robert (E. Hardy),
Gaston!a |H«wklns), KarpaUie (L. Bertbod), Usa-
line (Uealli), Bosolet (II. Sauvai).
nonosllcs
Paris-Sport : Ecurie Desprez, Golatbée. — Tmo
kee The Fiend. — jurupary, Fiat. — ChampHe*
ry 'il, Bernai, — Hermine, Hambleton. — Dou-
court L'Univers.
la liberté : Ecurie Desprez, Galathée. — Truckée,
représentant Cobtentz. — Le Thorion, Chainbre. —
CbampHeury II. Kaboul II. — Hambleton, Halifax.
— Sunday, Doncourt.
L'Intransigeant : Ecurie Dcsprcz, Galathée. —
Pastel Truckée. — Gab, Jurupary. — Cimaise. lien
zaï. —' Hermine, Hambleotn. — Doncourt, Drinke,*
A.lS.ïS.Ora-^. JTÏQLT33
U COL'Pi; GORDON-lîENNF.ïT
New-York, 24 octobre.
La journée d'hier nous a apporté la confn>
malien de l'atterrissage du baUon suisse
Asuréa et la nouvelle de celui du ballon alle-
mand Dusseldorf ; par contre, l'atterrissage
dn ballon américain America U est démenti,
et c'est maintenant sur le sort de M. Hawley.
pilote de cet aérostat, que portent les inquié-
tudes. . ,
Les recherches entreprises par les autorités
canadiennes n'ont, jusqu'ici, donné aucun ré-
sultat et l'on commence à redouter que lo
rapport du colonel Scha:ck. pilote de 17/ci-
uéîia suivant lequel un ballon serait tombé
dans' le lac Huron, ne puisse s'appliquer à
l'América II.
Neuf ballons sur dix ont donc atterri u 1 heu-
re actuelle, ©t. suivant les derniers renseigne-
ments, qui, d'ailleurs, peuvent, encore varier,
il est possible d'établir le classement provi-
soire suivant :
1", Gcrmania (.Allemagne) ; distance par-
courue, 2.080 kilomètres environ.
2' Dusseldorf (Allemagne) ; distance par-
courue, 1.990 kilomètres environ.
3", Hclvétia (Suisse) ; distance parcourue,
1.770 kilomètres environ.
4', Azuéra (Suisse) ; distance parcourue».
1.290 kilomètres environ.
5", Ile-de-France (France) ; distance parcou-
rue, 1.2:9 kilomètres environ.
G", Hambourg (Allemagne); distance parcou-
rue 1.100 kilomètres environ.
7", Saint-Louis (Amérique) ; distance parcou-
rue, 885 kilomètres environ.
8\ Condor (France) , distance parcourue,
650 kilomètres environ.
9', Milion-Ponulation (Amérique) ; distaucy
parcourue, 505 kilomètres environ.
Naples. 24 octobre.
Des dépêche; venues de là province de Sa-
loro© signalent, qu© plusieurs communes ont
été tris éprouvées par les inondations ; on cite
wrtamment Cetera et Aimlli. Dans la pre-
mière il y aurait des victimes, mais les lignes
télégraphiques et les voies ferrées étant in-
terrompues, il est impassible d'avoir des nou-
velles d© ces points.
A Naples ville, les éboulements ont causé
des dégâts assez importants ; la tempête qui
a éclaté cette nuit, a secoué fortement même
les grands steamers, dont aucun cependant
n'a subi de dommages.
Aujourd'hui, lo soleil brille de nouveau et
les rues de Naples ont repris' leur animation
habituelle.
Une ville détruite
. „ „ Rome, 24 octobre.
La Tnbuna annonce qu© la ville de Casa-
miooiola a été presque complètement détruit»
par l'ouragan et les trombes, d'eau ; il y a une
grand© quantité de victimes.
La ville de Gas.amicciola avait été déjà dé-
truit© clans lc tremblement de terre de 1883,
où périrent des milliers de victimes ; elle est
adossée à uu volcan éteint ot menacée conti-
nuielilement par les torrents traversant la ville
Après la catastrophe il© 83, la ville fut re-
construite ; mais les chalets légers n'ont of-
fert qu'une faible résistance au cyclone de la
nuit dernière, qui a dévasté également les
quartiers bas de Naples.
Un court-circuit a provoqué rincer*!'.* du
Cercle Artistique, lo plus éléna.u! Club na-wli-
tain ; plusieurs pompiers ont été blessés *
La banlieue napolitain* est également très
éprouvée : m, tempête sévit sur tout Je litto-
ral au delà de Salerne
Amnl.fi, 24 octobre.
La trombe a causé de graves ilommàgefi sur
les places et dans les rues ; un certain nom.
bre do maisons sont inondées : quoiques-uues
se sont écroulées ; il y a des victimes.
Sa.lejfu©, 24 octobre.
On confirme qu© les dommages éprouvés à
Cetara sont graves ; une partie des habita-
tions a été détruite ; il y a beaucoup de victf
mes'. L'organisation des secours continue.
L\ RÉPUBLIQUE M POUTUGVL
Le Nonce à Lisbonne
Paris, 24 octobre.
Son Exeellence Mgr Tonti, nonce à Lisbon-
ne, «lui était, comme on sait, d© passage à pn.
ris, est parti cet après-midi pour Rome
A ce propos, relevons une dépêche tle U«s
benne arrivé* aujourd'hui portant que t'a m
bassart© de Portugal auprès du Vatican est
réduite au rang do légatio»,
,u "" ut, u est
La mort du capitaine Madiot
L'ACCIDtNT RACONTÉ PAR M. liRÉGUEÏ
Paris, 24 octobre.
M. Breguet, qui assista, on le sait, à la ca-
tastrophe, a adressé à un d© nos confrères
une lettre sur les circonstances dans lesquel-
les elle se produisit.
Le capitaine Madiot, écrit-il, était un
brave, car il savait vaincre les grandes ap-«
préhensions qu'il avait de monter en aéropla-
ne, et dont il ne ac cachait d ailleurs pas.
» Il le disait à tous ici ; je m'étais cepen-
dant arrête au paru de le stimuler et de lui
donner con fiance ; hier je fis encore un© sé-
rie de vols devant lui, et avec lui je menai
trois passagers afin de lui prouver la qualité
de son appared.
» Aujourd'hui, l'aviateur Weyman étanti
venu à Douai, je proposai uni vol à trois • j©
venais' d'atterrir après une randonnée assez
longue et. ayant à bord Weyman ot le capi-
taine Madiot, quand, descendant de l'appa-
reil, je dis au capitaine encore dans la nu-
celle :
» — A votre tour, mon capitaine, vous pou?
» vez sans crainte faire uu petit vol. »
» Madiot s'assit au volant et l'appareil fut
mis ©n roule.; il s'éleva bien et s'éloigna oans
le lointain, montant toujours ; j© ne vous' ca-
cherai pas que j'étais très ému de le voir se -
risquer aussi loin et aussi haut, surtout con-
naissant ses appréhensions : il disait, souvent •
t J'ai peur d'avoir peur. » N'est-ce pas héroï-
que de franchise 1
» On 1© devina vire» ei on lo vit revenir ai
se rapprocher i, plie, u,. »JO métrés de hau-
teur , puis on vit l'appareil «'abaisser comme
pour amorcer un© descente en vol plané •
mais la descente s'accentuait et w moteui
n'était pas arrêté, il donnait en ixtein ei accé
lé rait la chute.
» Je ne vis pas 1© reste : on retrouva le pan.
vre et vaillant capitaine le crâne défoncé au
pied de l'appareil ; le moteui' avait porté La
Premier et, en s'enfonça ni dans lc soL avait
un peu amorti la. terrible chute.
» Il luirait établi que, soit par émotion soit
par inexpérience, soil par suite q UIM , q],...',.
lance, soit encore par suite d© la gène MBS
sionnoe par un remous, le pilote aurait I n ',.
son appaw.i.1 s'engager eu descente sans anm
le. moteur soit arrêté ni même riUenti "
» Je crois, en outre, que, pour une raison
QualMivquc, le capitaine Madiot a du v. ,h
se. retenir au volatil ,|© commande ,.
pesé SUT la commande ,]© descente • nL
nfrie a-t-il lâché lc volant V^ur ,e\. ' l ',,
nef au fuselage.
»_La chute venteal,! qui termina
lonna,-'
que, pour se tenir a son
a mal
îpou-
6t .i 6 m

MARDI 25 OCTOBRE 191Ô
ËTIF TONIQUE
' EUX ET QUINQUIN
VIOLET FRÈRES, THU1R (Pyr.-Or.),
Bulletin Financier
REVUE FINANCIERE
Paris, 23 octobre.
Très actif, peut-être même trop actif durant
;a majeure partie de la semaine, notre mar-
aM a montré un. peu d'essoufflement en clô-
ture. La bonne impression causée par lécnec
iSe la grève des chemins de fer n était pas
fait» pour faciliter aux baissions : des rachats
(Tuo"la lviuid.ation rondiait eaicore plus urgen-
tes La reprise inopinée de l'Amérique et son
effet SUIT La Rio Tinte on* achevé de préci-
piter la hausse dans la plupart des comparti-
ments die la cote. La situation monétaire était
sr-u'e de nature à inspirer quelques inquié-
tudes ; à Londres, les sorties d'or à destina-
tion da l'Egypte avaient pris une telle impor-
tance que la Banque d'Angleterre s'est trou-
vée obligée de porter à 5 % le taux de son
escompte ; encore, cette mesure apparait-ette-
eosKftè insufusante, au point que l'on pré-
voit déjà une r.ouveSûe et prochaine éléva-
tion. D'autre part, au point de vue politique,
Ctee problèmes se posent qui méritent au
moins de retenir l'attention.. En premier lieu,
c'est l'Espagne, dont les projets sur le Maroc
orennent une précision regrettable, malgré
ïes efforts de M. Ca.nalejas pour s'opposer aux
visées du parti militaire ; du côté de l'Orient,
en dehors de la question énervante, à force
de rester irrésolue, de l'emprunt ottoman, il
y a lieu de se préoccuper des mouvements de
troupes turques sur la frontière persane au
moment même où les rapports se tendent en-
tre la Perse et l'Angleterre.'
D'ailleurs, en dépit des réalisations ame-
nées par ces différents facteurs, les tendances
générales restent satisfaisantes ; il y a lieu
de signaler tout particulièrement la brillante
afltare des valeurs de plomb, d'étain et d'ar-
gent, conséquence des progrès chaque jour
enregistrés dans les cours de ces divers mé-
taux.
Fonds d'Etats
Bien que les transactions aient été plus acti-
ves cette semaine sur le marché de notre 3 %,
par suite de l'annonce officielle de la fin de
la grève des cheminots, on enregistre en der-
nière heure une légère tendance à la loua. -
deur. Néanmoins, il conserve en clôture une
bonne partie de l'avance acquise à 97 contre
S6 90.
Les obligations de la VILLE DE PARIS ont
eu des échanges très suivis. En ce qui con-
cerne le dernier emprunt de 235,000,000 que la
vais de Paris vient d'émettre tout récemment,
la direction, des finances de la ville fait con-
naître officieillement qu'il a été exactement
couvert 39 fois et demie, par 170,000 souscrip-
teurs, pour 21,000,000 de titres.
, Dans le groupe étranger, les FONDS RUS-
SES conservent leurs fermeté habituelle
L'EXTÉRIEURE ESPAGNOLE s'inscrit sans
modification sensible aux environs de 93 G0
Dans lies milieux officiels français, on blâme
les prétentions du gouvernement de Madrid
qui voudrait réclamer au Maroc une indem-
nité de 150 militions. Les. bruits de crise m.inis-
térleiMe ont légèrement affecté les FONDS
PORTUGAIS, qui s'inscrivent en baisse de
W centimes à 65 26. Les FONDS JAPONAIS
ont été diversement traités : le 4 % s'inscrit
en léger recul, tandis que le 5 % 1907 s'avance
à 105 75 contre 105 G0. Les FONDS CHINOIS
sont lourds, la crise financière que traverse
actuellement la Chine ayant provoqué quel-
ques ventes do portefeuille.
Au groupe balkanique, le TURC UNIFIÉ
fléchit à 92 55. La question de l'emprunt n'est
pas encore définitivement solutionnée. Les
FONDS BULGARES et SERBES reproduisent
à peu de chose près leurs cours antérieurs.
Dans le compartiment sud-américain, le
MEXICAIN 4 % est en léger recul, tandis que
ARGENTIN RESCISION s'avance à 99 contre
98 25, de même que lc BRESIL 4 % 1880 à 90 20,
en progrès de 0.20.
Nouvelle avance des BONS DE SAO PAULO
à 511 50 contre 510.
Banques
La BANQUE DE FRANCE s'inscrit en légère
plus-value à 4,250. Fermeté du CRÉDIT FON-
CIER à 800. Dans sa dernière séance, le con-
seil d'administration a autorisé pour 6,744,466
francs de prêts nouveaux. Les transactions
ont été assez actives sur la BANQUE DE PA-
RIS, qui progresse d'une quinzaine de points
à 1812. Le CRÉDIT LYONNAIS est également
en progrès sensibles, ainsi que l'UNION PARI-
SIENNE. Le COMPTOIR D'ESCOMPTE a bé-
néficié aussi de la reprise générale, mais
dans de moindres proportions. Fermeté du
CREDIT MOBILIER à 719. SOCIÉTÉ GENE-
RALE, BANQUE FRANÇAISE et CREDIT IN-
DUSTRIEL sans changement.
Au comptant, la BANQUE FRANCO-AMÉ-
RICAINE a bénéficié de demandes suivies à
539. L'assemblée générale des actionnaires de
cet établissement a été tenue au siège social,
23, place Vendôme, à Paris, le 18 octobre.
Après l'approbation des différentes résolu-
tions présentées à l'assemblée, H a été décidé
de doter les réserves et amortissements d'une
somme globale de 184,497 francs, ce qui porte
à 800,000 francs le total des réserves légale et
spéciale et de fixer à 5 % le dividende annuel.
Ce dividende sera mis en paiement le 2 no-
vembre 1910 à la Banque Franco-Américaine,
au prix de 24 francs pour les actions nomina-
tives et 22 fr. 80 pour les actions au por-
teur.
Au groupe algérien,
BANQUE D'ALGÉRIE à
grès de la COMPAGNIE
contre 1255 et du CRÉDIT FONCIER D'ALGÉ-
RIE à 600 l'action libérée et non libérée.
Dan© le compartiment étranger, la BANQUE
OTTOMANE est lourde. La BANQUE D'ATHE-
NES est ferme à 126. Fermeté de la RUSSO-
CHINOISE à 597. BANQUE DU NORD inehan-
L'action CRÉDIT FONCIER DE L'URUGUAY
se négocie à 332. On sait que cet établissement
a succédé à la Banque Coopérative de Monte-
video, laquelle a pendant sept ans rémunéré
à 10 % les. capitaux qu'on lui avait confiés.
On peut donc envisager l'avenir sous un
jour satisfaisant, si nous tenions compte de
l'accroissement des bénéfices que réalisera lo
Foncier de l'Uruguay, grâce à ses successives
émissions d'obligations.
Transports
Depuis le vote de cessation de la grève par
le Syndicat général des chemins de fer et la
bonne tenue de la
1789. Nouveaux pro-
ALGERIENiNE à 1270
reprise à peu près complète du trafic, les ti- .
très de nos grandes Compagnies se sont nota-
blement raffermis ; mais les cours se sont
peu modifiés, les transactions demeurant plu-
tôt clairsemées.
Dans le compartiment étranger, les CHE-
MINS ESPAGNOLS clôturent deux ou trois
peints au-dessous des cours pratiqués samedi
dernier.
CHEMINS PORTUGAIS soutenus;; CHEMINS
AUTRICHIENS fermes ; LOMBARDS calmes ;
MÉRIDIONAUX ITALIENS résistants.
L'obligation CHERRYVALE OKLAHOMA se
négocie très régulièrement aux environs de
410. On annonce la fin des travaux do terras-
sement. La pose de la voie et l'ouverture du
trafic no sont donc plus qu'une question die
jours, le premier tronçon entre Cuney et
Vinita devant être exploitable dans un délai,
maintenant très court.
Rappelons que la Compagnie du CHEMIN
DE FER DE L'EST CENTRAL CHILIEN pro-
cède, présentement, en France, à la mise en
vente de 25,000 obligations de 500 francs 5 %
or {première hypothèque), au prix de 475
francs l'une. La ligne dont elle a obtenu la
concesiion a une longueur de 143 kilomètres
et elle est divisée en deux sections. Des cal-
culs dressés par les Ingénieurs ayant une
expérience notoire dans la construction des
chemins de fer chiliens, il appert que le ren-
dement immédiat des deux sections est estimé
à un bénéfice net do 1,141,875 francs par an.
Les valeurs de traction ont été assez irré-
gulières. Le MÉTROPOLITAIN, après s'être
relevé à 586, faiblit à nouveau. Le NORD-
SUD regagne finalement son niveau anté-
rieur. La THOMSON HOUSTON est hésitante.
L'action nouvelle de la COMPAGNIE DES OM-
NIBUS, admise à la cote officielle le 15 cou
rant, abandonne une dizaine dé points.
Les principales valeurs de Tramways se
sont peu modifiées.
Les obligations de la Compagnie des TRAM-
WAYS, ECLAIRAGE ET FORCE à RIO-DE-
JANEIRO cotent 471. Les recettes de cette Com-
pagnie, pour la 40' semaine de l'année en.
cours, se sont élevées à 1,114,495 francs con-
tre 1,007,825 francs pour la période correspon- .
damte de 1909.
Les différents titres de SUEZ demeurent
très soutenus. La plus-value des recettes de-
puis le début de l'exercice s'établit à 8,460,000
francs.
L'obligation 5 % première hypothèque PORT
DE PARA est ferme à 476. Les actions privi-
légiées et ordinaires cotent respectivement
370 et 233. Les recettes d'exploitation des neuf
premiers mois de 1910 se sont élevées, y com-
pris cesiies des cinq nouveaux entrepôts, au
total de 1,982,510 fiance net, contre 417,614
francs net pendant la période correspondanite
de 1909.
Valeurs diverses
Le calme a été la note dio-minanite du rnaav;
ché des valeurs d'électricité. Néanmoins, la
tendance s'est quelque peu raffermie, surtout 1
en ce qui concerne les secteurs parisiens, le
mouvement gréviste ayant échoué. Notons
cependant encore un peu de faiblesse sur la
Compagnie d'ÉCLAIRAGE ET DE FORCE t
par contre, le SECTEUR POPP, où l'on avait
signalé queterues actes de sabotage dans le
service die l'air comprimé, s© retrouve. en
maiffleutre disposition..
Depuis le 8 courant, les actions et les obli-
gations de l'ÉNERGIE ÉLECTRIQUE DU
NORD DE LA FRANCE figurent à la première
partie du Bulletin de la cote officielle. Les"
cours pratiqués sont de 275 francs pour les
actions et de 482 francs pour les obligations.
Ces derniers titres détachent au 15 courant
un coupon de 11.25.
Les résultats de l'exploitation de la Société
pendant le premier semestre de 1910 s'élèvent
au total à 391,997 fr. 65.
La charge des emprunts déduite, il reste
103,000 francs comme bénéfice net. Les mois
de juillet et d'août ont donné respectivement
comme bénéfices d'exploitation environ 65,000
et 68,000 francs. Pendant le mois de septembre
dernier, la production a été de 2,350,000 kwh,
ce qui représente une recette die 155,000 francs.
Au mois de septembre 1909, la production
avait été de 1,585,000 kwh et la recette de
105,000 francs.
Les obligations 5 % de 500 francs de l'ÉNER-
GIE INDUSTRIELLE se tiennent fermes aux
environs de 476 francs. L'actioa est demandée
à 112 francs.
Les recettes de ses sept réseaux de distri-
bution d'électricité sont en sérieuse augmen-
tation et les bénéfices de l'exerciee en cours
seront certainement en progression impor-
tante.
Une augmentation du capital-actions est,
parait-il, en voie de préparation.
Les transactions ont été plus rares que ja-
mais dans le groupe des valeurs gazières,
dont la fermeté ne s'est d'ailleurs aucune-
ment démentie.
Les TABACS OTTOMANS terminent en fai-
blesse.
La lutte se poursuit entre les deux grandes
Compagnies directrices du marefé du' pétrole
au détriment des valeurs du groupe. Le
N APHTE DE B AKOU accentue son recul de
façon sensible. On prétend que la Société ne
pourra pas distribuer dis dividende cette an
née.
Les cours de l'action ordinaire FRANCO
W VOMI NU OIL COMPANY se maintient très
ferme de 32 à 33 fr. ; n'était la faiblesse géné-
rale des valeurs du groupe pétrolifère, ce
cours devrait s'améliorer rapidement en rai
son des découvertes très intéressantes de ces
dernières semaines : quatre puits ont recoupé
le premier horizon dit « Shannon » et produi-
sent une huile lubréfianle d'une qualité rare
qui lui donne une valeur commerciale de pre-
mier ordre.
D'après le rapport de l'ingénieur conseil!,ces
puiiits démontrent que l'étendue et la richesse
de la couche d'huile lubréflante dite « Shan-
. non » sont beaucoup plus importantes qu'on
I était jusqu'ici en droit de le supposer.
Faibles au début de la semaine, les valeurs
de caoutchouc se sont montrées mieux dispo-
sées pendant les dernières séances. Notons
parttculiiène'ment, au comptant, un courant de
demandes très suivies en actions PARA MA-
RAJO dans les environs de 9 francs. La DO-
LOCK BARÙS est également recherchés sur
le marché l&bre.
Les obligations 5 % de la COMPAGNIE GE-
NERALE DE RIO DE JANEIRO sont recher-
chées à 452 50 ex-coupon de 12 50 au 1er octo-
bre.
La production de l'usine de Sao Joao, Etat
de Parahyba de Norte, atteint à, la date du sa.
medi 15 octobre, le total de 10,781 sacs do su-
cre de 60 kil. représentant une valeur appro-
ximative dte 300,000 francs. Ce résultat a été
obtenu après un mois die roulai son, ce qui
donne pour la production journalière elfe^-
tive, une moyenne de 2,400 kilos
Les actions de la SOCIETE FONCIERE
D'ENDAYE et du SUD-OUEST, introduites te
19 courant sur notre marché en Banque, ont
rencontré un excellent accueil et se négocient
à 112 francs.
Cette Société au capital de I millions, a été
créée pour la mise en valeur foncière' de la
plage admirable située entre les deux stations
balnéaires bien connues de Biarritz et de
Saiint-Sébastien et à peu de distance de cha-
cune d'elles et de la petite vilîo d'Hendaye
Elle est devenue propriétaire de tous les tin-
vaux effectués, depuis plusieurs années, par
M. Martinet, notamment d'un casino moderne
et de vastes terrains aménagés. Elle bénéficie
également de concessions de l'Etat et de la
Commune et de promesses de vente consen-
ties par des particuliers.
Les actions CINEMA EXPLOITATION ne
sont pas ressenties de la faiblesse générais du
marché et terminent en bonne posture à 287
L'action AMERICAN PARK continue à Être
recherchée hors cote vers 135 francs en raison
des recettes toujours satisfaisantes de la So-
ciété.
Métallurgie. — Charbonnages
Les modifications n'ont pas été bien sensi-
bles dans le compartiment des valeurs métal-
lurgiques et la plupart se sont effectuées dans
le sens de la hausse.
Les ACIERIES DU SAUT DU TARN s'ins-
crivent en progrès à 560, encore avantageuse
à ce prix. En effet, le di vidende de 25 francs
parait susceptible d'augmentation. Les béné-
fices mats se -sont élevés à 565,000 francs et ent
été obtenus entièrement avec tes 2 millions de
capital ancien, car on voit figurer au bilan
dans les diispon-ibiiités, 2 millions en dépôt
et en report dans les baraques, représentant
intégralemienrt l'augmentation du capital ; M y
a également en compte courant plus de 500/100
francs en dehors du fond de roulement assuré
par l'argent en caisse et le© effets en porte -
feuiiQùe. En rémunérant à 25 francs par action
tout le capital ancien et nouveau, if restera
pîius de la moitié des bénéfices pour les réser-
ves et amortissements.
Les TR.EFÎLERIES DU LANDY se négocient
très régulièrement vers 126.
L'attention de la spéculation s'est portée
d'une façon particulière ces temps derniers
sur les valeurs métalluTgi,qnes Tusses. Quel-
ques-unes ont été très viivennent poussée* c'est
le cas de MALTZOFF HUTA BANKOWA et de
la DNIEPROVIENNE.
C'est mardi .prochain. 25 octobre, qu'aura
lieu, aux guichets de la Banque Commerciale
et mdiustrteflffie, l'émission, d» 18,000 obligations
hypothécaires 5 % de la Société métailuirgiaue
de l'OURAL VOLGA.
6 q
Cas obliiigatiioans productives d'un intérêt de
25 francs sont offertes à 467 50 jouissance 15
octobre 1910. Un droit rie préférence est ré-
servé aux porteurs d'actions et d'obligations
actuelles, à raison-, d'une obligation nouvelle
pour 7 obligations concordataires ou pour 7
actions.
Mines et Métaux
«surs besoins en cuivre ètS^L.^^l
maison américaine oui anr^T ^yu'lue v£
chats impoi-tants L'Sf4^
dernier. JwKaSrt^S!* Jeun
«s n ont pu être entiérèmem £* noe *
ïa suite, des réallsat^n %??en

î Organe quotMien de Défense Sociale et Religieuse
^ (jUKÊROOCENTIMES RÉDACTION ET ADMINISTRATION^ Toulouse, Rue Roquelaine, 25 LE NUMÉRO 5 CENTIMES
V* dema&l* à* changement 4'adreue «toit àtr» aoeompagnée de 60 oentimet.
Trois moii Hz moi» u
6 fr. 41 fr. ao «>••
7 - 13 - 2* -
io - ao - 40 -
anenients partent des 1* et 16 de chaque mois et sont payables d'avance
«ornffi ET DÉPARTEMENTS LIMITROPHES
«^rjfENTS N0N UMITR0PHES
ÉDITIONS RÉGIONALES
Lof, AveyNm, Corrèze, Cantal
Gers, W-Py rénées, Basses-Pyrénées, Landes
Tarn-et-Garonne, Lot-et-Garonne
Tarn, Aude, Hérault, Pyrénées-Orient Aies
Haute-Garonne Ariège
Edition du matin spéciale a Toulouse
.JCHONCES (4i pa£Q
RÉCLAMES —
lieu MES (Il fugl) .
LOCALES.
nos Bureum. ruo
la Bgaa O 80
1-50
2 - »
3 -
Le» Annonçai st Réolames «ont reçue» dan» _„_-, mo „ dJ . n t«
Koquelaln«. 26. A Toulouse, et chez tou» no» Oorreaponoani»
ardi 25 Octobre 1913. - W Année - N* 6,5 4CI.
ri o soixante à quatre-vingts che-
Un gT^nJkt-Ètat, punis de prison pour
„itwts ' ;» l'ordre de mcbil.sat.ori
^lonfwuf^nr.ier à ta caserne de la
pèpit ièfe - —
oharretiers^ar^urs ^mionneurs
tes
& Marseille se sont mis en grève
«MiAns les listes d'admissibilité aux
^ r U eaUPOuM'U 3 ersité de Toulouse.
te gendarme Uac^eT * J^ff S
Sf
^^Ho^ur! rsu^omoé aux sul-
J" jie ses blessures. # ^
^Vïlnprunï ^ent rompues.
inondations ont causé de grands dégâts
vLê des Crsoo, près de Naples ; on signale
p/> rs morts "
I(,ir ,,ar ailleurs, les nouvelles qui nous
parvenues à la dernière heure.
U y a des gens bien curieux sur notre
planète. Tout à l'heure, au journail, un de
œs atomes qu'on appeWc un électeur,
noue deniandjait graveai-ant à brûle
pourpoint :
- Gomment croyez-vous que finira la
partie qui va se jouer dans quelques
heures, à la Chambre, entre M. Briand
et les amis de MM. Combes et Jaurès "
Moi, j'espère que nous allons vers un
esprit nouveau ».
Après quarante années de bluff pairle-
fÉre, il y a donc des Français qui
prennent au sérieux les faits et gestes de
m gouvcrnaints ! Ce sont les Français
, croyant encore à la souveraineté du
peuple, ont la candeur de se considérer
«marse des souverains dont, à certaines
tores détarminées; las jours de cotnsul-
laticn électorale, lHnterrvention et
ogement pourramt exercer une influence
flâcenque .sur les destinées du pays !
Vous -pensez avec quelle attention
(s Français se préparent à suivre les
Phases de la bataille- qui se prépare
t noterotntt tous les coups, sans en ou
Nier m seul ; ils souligneront sur leur
Rpéi toutes les phases de l'attacrue et de
b défense,. Puis, le jour du vote, quand
* gouvernement les appellera, autour
fuîmes, ils se croiront en état — les
tores gens — de rendre urne sentence
conforme à la sagesse et à la
"«on et d'en imposer l'exécution à tous.
Nous eussions voulu faire comprendre
Uotee interlocuteur, qui appartient à
catégorie d'hommee candides, com-
311 d s'illusionne en espérant qu'un
£ la Chambre et au Sénat est sus-
>de modifier da situation politique
" * sens de la justice, de l'ordre et
fttisement.
Mais
C'est
| a sa question si nette, il a voulu
écise. Nous lui avons donc
vous, cher Monsieur, c'est
te sont tes catholiques, les conser-
? f les Patriotes qui seront -les
%r ri la ba '- aillilie va &e livrer
(Ht sv[ du lïDîustèro. Que Briand reste
Ssx mL ' le pé ° ime actuel, loin de
^kt^ 6t d ' e blain ' c,hi ' r comme le bon
*?et ni 116 f-
"^ „t , eTwira toujours plus anar-
Cî plusmu « e -
*H ^, V0IUS dotaai «z la peine de relire
^fai4 l We < yous verriez que cette teinte
kg ^f s 'accentuer et que les mimis-
^îoiit' S fa;VOra bies verbalement à
lû d'apaisement et de détente,
^d^^ meltre à la fatalité qui n'a
ce JJ® s °n origine d'abord oonser-
et Ver! n ,
lm0nf 8615 Prédécesseurs immé-
^ S ^ com m °' ln,s ml Qu'il tenait
C §rtî «-?an^ en;ie dœ camarades de
S^itL i et qVje d 8 '"8, ^ course
11 a laissés en route. Avec
écrites établiraient ses relations déjà an-
ciennes avec le ministère de l'Intérieur
et la Sûreté générale. A l'époque même
où il prêchait dans les comités révolu-
tionnaires le sabotage et la guerre civile,
il remplissait, dit-on-, le vilain métier
d'agent provocateur et de mouchard à la
solide de la République bourgeoise.
Il y a des députés socialistes qui sont
décidés à dire cela à la tribune. Et la
menace a été formulée aux applaudisse-
m>ent des radicaux-socialistes qui trou-
vent que M. Briand s'attarde à table...
Ce serait aujourd'hui que ceux-ci et
ceux-là donneraient leur attaque.
Mais M. Briand les attend de pied
ferme.
Dans ses discours et dans ses actes
extra-parlementaires, on chercherait vai-
nement rhomano de Saint-Etienne. Mais
à quel moment est-il allé à rencontre des
ordireis formels que lui ont donné les dé-
putés dn Couvent maçonnique dans ce
vestibule du Palais-Bourbon qu'on ap-
e le Grand-Orient ? Quand a-t-il cessé
d'être l'exécuteur vigilant des lois anti
religieuises de la République ?
Il a déjà interrogé les camarades ja-
loux et inquiets qui convoitent sa succes-
sion. Et on ne lui a pas répondu.
Voyez donc ce qu'éenivent aujourd'hui
les joiurnaux officieux.
Le projet -de loi Doumergue qui doit
parachever l'œuvre de laïcisation et de
persécution.; est prêt : il sera voté au cours
de cette session-. M. Jaurès réclame l'im-
pôt sur le revenu. Il l'aura. Que veut-on
de plus ?
C'est vrai, certains tribunaux ont ap^
piliqué la loi aux saboteurs qui se sont
fait pireindire au courre de la grève ; M.
Briand leur en avait donné l'ordre. Mais,
en vacances, tout est permis à un mi-
nistre. Les vacances sont aujourd'hui
terminées. M. Briand ne demande pas
mieux que dte montrer aux révolution-
maires comanent il comprend l'apaise-
ment. Pourquoi ne pas amnistier les
saboteurs, à l'exception d'un seul : Mg
â'évêque de Grenoble, qui a osé saboter
« les lois laïques » ? Le vaillant et pieux
prélat a osé donner puLbliquement une
leçon de catéchisme qui réfute les fans
satés 'et les calomnies contenues dans les
histoires officielles. C'est lui, le sabo-
teur ! C'est lui qui, selon la Lanterne,
doit payer les frais de lia grève. Et M.
Briand ne dit pas non !... Il serait tout
disposé à dire oui si on ne le bouscule
pas trop fort.
Des négociations ont été entamées sur
ce terrain, — le ban. terrain de la persé-
cution relligieutse. Il se pourrait qu'elles
n'aboutissent pas au maintien de M.
Briand. Il sa pouinrait aussi que celui-ci
fît comprendre à la majorité maçon-
nique qu'il est le seul capable de tenir
tête au... sabotage 'clérical.
Mais, dans les deux cas, il est de toute
évidènee — il est de toute nécessité —
que « la République poursuive son œu-
vre laïque », cernante,l'a répété M. Briand
chez M. Masourauid.
Et vous avez pu, Monsieur, avoir des
doutes sur l'issue de la bataille ? — Com-
ment finira-t-elle ? avez-vous demandé.
Nous vous assurons qu'elle finira com-
me toutes les batailles républicaines :
sua; notre dés et sur notre bourse.
pauvre reporter apprit avec chagrin quon
s'était moqué dfô lut et qu'il n'était pas plus
décoré que son patron.
Comme il avaiit une femme et deux enfauts
à nouûT.iii', a dont se serrer pendiant un mois
pour raitnaiper les cent francs que la fan-
taisie de son rédacteur en. chef lui avait
coûtés.
-Mais, depuis, M. Briand lui a offert une
joliie compensation!.
: :
La Leçon de la Grève
Certains hommes d'ordre triomphent de
l'énergie déployée par Briand contre les
grévistes et s'imaginent que l'arrestation
d'une cinquantaine de militants a sauvé le
pays. » Si le président du conseil, disent-ils,
avait, dès le premier jour, mis la police en
mouvement, nul arrêt e.t nul désordre n'au-
raient bouleversé le service de nos trans-
ports. Frappés de terreur, les ouvriers de la
voie ferrée n'auraient ni déserté les gares ni
abdiqué leur tâche ! »
. Dieu me garde de m'élever contre l'emploi
d« la force et de nier ses vertus. Combien
do fois n'ai-je pas, ici même, blâmé nos
amis de borner leur défensive à d'inutiles
exercices oratoires ? Mais pour que la force
accomplisse dans lo monde la mission dont
l'investit la Providence, il faut qu'elle
obéisse à un principe moral et non à un
intérêt passager et matériel.
En mettant soudain les fauteurs de la
grève dams l'impossibilité d'agir, en les en-
fermant dans mie geôle qu'a voulu Briand ?
Il s'est exclusivement inspiré des nécessi-
tés de l'heure présente. Le public récrimi-
nait, le président du conseil a voulu mettre
un terme à ses murmures et calmer :Son mé-
contentement. Une détente immédiate a,
sans doute, suivi les mesures ministériel
les ? Mais pour combien d'années, pour
combien de mois, pour combien de jours ?
Dans son Histoire de l'Affaire BrfAjfus,
Joseph Reinach raconte qu'en 1898, — il y a
douze ans, — les ouvriers de la voie ferrée
voulurent so mettra en grève. La France
était alors gouvernée par Brisson : que fit
cet homme d'Etat ? Sur son ordre, les juges
d'instruction perquisitionnèrent chez les
meneurs ~at la troupe occupa les gares.
Grâce à ces précautions sommaires, le fléau
fut eanjuré.
Mais Reinach se njonire ici trop discret et
il ne dit pas tout. A la tête du syndicat des
chemins de fer se trouvait alors un bruyant
tribun. La République acheta l'agitateur et
le pourvut d'une riche prébende. Moyen-
nant ce marché, le syndicat resta tranquille
pendant sept ou huit ans. Mais ce n'est ni
avec des trafics de consciences, ni avec des
opérations de -police que les vrais pasteurs
d'hommes viennent à bout des grandes cri-
ses sociales. A journer les conflits, ce n'est
point les pacifier.
Que l'en ne se hâte donc point d'ériger une
statue à Briand.De même qu'en 1898, l'achat
Les tribunaux et les gendarmes auront
donc beau recourir à toutes les sévérités de
leurs codes et à toutes les énergies de leurs
biceps.
Contre la grève générale et contre ses apô-
tres, toutes les répressions comme toutes les
amnisties seront vaines.
Et malheur à nous si nous n'en compre-
nons pas l'avertissement très clair que vient
de nous donner la souveraine Sagesse ! En
arrêtant la grève au moment même ou elle
menaçait la Civilisation française d'un
anéantissement total, la Providence a voulu
nous faire entrevoir la puissance destruc-
trice dont seront animées demain les masses
complètement « affranchies » de l'idée di-
vine.
Au vandalisme des idées correspondra le
vandalisme des actes.
Oscar HAVARD.
nm-
, dans
^ T la cJf 11 a employés pour faire
\l bv %anT; e5! néraile ' ~ dont il fut
J'*?,* 5 bSÏ^,
lu,i dwn *r l'as-
ti d luU même a aMto des arm*s
v£ S Si W & V 1C Si m ^emeï-
C tout. I;1 y 7 a i qu'on ne sait pas en-
exempte, des preuves
L© char de l'Etat.
Uu statisticien a cherché à établir ce que
le gouvernement a coûté en France, pendant
unie heure, sous les différents pouvoirs du
siècle dernier.
•Sous le Oonsuiat et l'Empire, le char de
l'Etat -roulait à raison de 115,000 francs l'heure.
Sous la Restauration, l'heure coûtait liy.oOO
francs.
Sous LouisHPhiilippe, 150,000 francs.
Sons la République de 1848, 172,000 francs.
Sous le second Empire, 2-49,000 francs.
Enfin, sous la troisième République, dans
les dernières années du dix-neuvième siècle
403,000 francs.
—€>— Il n'y a que trop d'anecdotes dans lo
pasisé de M. Briand !
Eu voici une que -rapporte le Cri de Paris :
C'était en 18%, pendant les fêtes franoo-
•ruisses. La Lanterne avait alors ses bureaux
rue Richer : son rédacteur en chef s'appelait
Aristide Bniand et son secrétaire général René
Viviani.
Puuir suivre te tsaa-, qui venait pour la pre-
mière fois en France, le réducteur en chef
avait désigné notre confrère A...
Un soir, dans la i,al!e de rédaction de la
Lanterne on attendait le retour d'A... Non
point que sa copie fût en retard, mais Briand
— on disait Briand tout court à cette époque
— avait imaginé de faire une bonne blague
à son reporter.
Enfin A... se montra. A ce moment précis,
M. Viviani demanda :
— Briand,, passe-moi donc la feuille Havas.
M. Viviani parcourut la feuille et brusque-
ment s'écria :
— N... de D...! le tsar a décoré A...
On entoura le jeune A... On lc félicita. Seul
M. Briand protesta avec indignation.
— J'espère que tu vas refuser cette croix !
Tu ne te laisseras pas décorer par un despote,
un autocrate.
Mais A... tenait à son ruban. Alors M.
Briand reprit :
— Si tu l'acceptes., il faut que tu l'arroses,
ta décollation.
A... voulut alléguer que sa bourse était bien
légère et que ses appointements ne lui per-
mettaient pas d'inutiles largesses. Mais M.
Briand fut inipitoyablio :
— Si tu n'as pas le sou, je vais te signer
un. bon de oiimq louis. On boira le Champagne
pour îêtet ta croix. Viviani, fais4ui donner
cent francs.
Les cent francs d'A... furent vivement bus
dans un petit café voisin. Et le lendemain le
du citoyen X... n'empêcha pas la grève de
1910 ; de. même, aujourd'hui, l'arrestation
du citoyen Toffin et de ses camarades ne dé-
livre les masses ouvrières ni da leurs aspi-
rations, ni de leurs ressentiments. Dans ûn
an, clans deux ans, dans trois ans, la grève
se déchaînera, plus savante et plus terrible.
Loin de désarmer, les syndicalistes pré-
pareront un nouveau « coup » qui, cette fois
au lieu do rallier seulement le tiers de là
corporation, entraînera toute la masse. Les
orateurs du parti ne manqueront pas, en
effet, d'appeler l'attention des récalcitrants
d'aujourd'hui sur le profond désarroi qu'a
provoqué dans lo monde gouvernemental
une grève même partielle. « Quelles satis-
factions n'obtiendrons-nous pas — diront
les meneurs, - si la prochaine fois, l'unani-
mité ues travailleurs adhèrent au chômage- 1
Quel est le principe de la Démocratie. ? La
souveraineté du Nombre. Devenons, de-
main, ,1e groupe numériquement le 'plus
fort, La République et la France seront le
butin d© notre victoire. La commête du
Pouvoir n'est qu'une question d© chiffres. »
Sans être -prophète, il est facile de pré-
voir que le comité de la grève ne se laissera
pas impressionner par une répression iudi-
ciaire qui, sous 1© gouvernement républi-
cain, ne saurait jamais être sérieuse. Notre
démocratie se décompose en deux fractions •
l'une qui comprend 1© corps électoral et l'au-
tre le personnel gouvernemental. Or, com-
me ce personnel n© peut se maintenir au
pouvoir qu'avec les suffrages de la plèbe
comment veut-on qu'il se brouille avec une
plèbe à laquelle il doit tout ? Dans une Ré-
publique, l'amnistie des séditions populai-
res ©st non moins obligatoire que le service
militaire et l'écol© laïque.
Mais cette indulgence professionnelle de
nos gouvernants pour les crimes commis
par les multitudes factieuses ne poussera
-pas, seul©, les ouvriers des chemins de fer à
une nouvelle grève et à un© nouvelle ré-
volte.
Autrefois, lorsque, chez une nation chré-
tienne, deux races d'hommes se mettaient
en face l'un© do l'autre, le poignard à la
main, prêtes à s'entretuer, il suffisait d'un
appel soudain au Dccaloguc pour que les
belligérants laissassent tomber leurs armes.
C'est o.insi qu'au Moyen Age les moines
franciscains, apparaissant tout à coup sur
les champs de bataille, réconcilient maintes
fois les Gibelins de Pis© avec les Guelfes de
Florence. Mais aujourd'hui, quels principes
supérieurs pourraient invoquer nôs maîtres
contre les auteurs de l'anarchie et contre
les destructeurs de la Franc© ?
Sous nos ye-ux. les républicains ne se
font-ils pas un devoir d'extirper de l'âme
trançaise les principes qui, depuis dix-huit
siècles; comprimaient nos insthicts barba-
A de certaines heures, il eat vi
le sepeme siècle comme à la fin du dix
huitième ces doctrines, combattues par rn
philosopha païenne, tout à c ou p rêve il lé©
de ses cendres, subirent une éclipse tempo
raire Mais bientôt, les hommes et© S-
dre -s'effondraient, des gouvernement^T noù
veaux restituaient à la vérité ses droite •
la moral© son empire et à la France son
équilibre. Mais nous n'en sommes D1U«
Voilà trente ans que la République ifZ B s'est établi. On me l'a pas vu paraître une
seule fois. Lorsque les travailleurs de toutes
les corporations ©t de toutes les catégories
sont au travail, lui, il n'a rien à faire ;
mais, lorsqu'ils sont ©n grève, il est en grève
aussi et il se terre dans son clapier, encore
"tout parfumé du souvenir des prélats qu'il a
remplacés.
Cependant, l'ordre étant rétabli à peu
près et la grève terminée, M. Viviani a ris-
qué une oreill©. puis un pied hors de sa cal-
me demeure. On assure aujourd'hui qu'il
s'oppose à la fermeture de la Bourse du
Travail, où l'on n© s'occupe que d'empêcher,
de troubler 1© travail ; il fait obstacle aux
mesures jugées par tous les hommes de bon
•sens indispensables au rétablissement d©
l'ordre.' à la vie du commerce -et de l'indus-
trie, à la sécurité de la République et de la
patrie.
Et voilà à quoi aura servi cette institution
coûteuse d'un ministère du travail : elle
ïç.ura permis à un professionnel de la grève
d'attendre et de saisir l'occasion de fairo
plus sûrement obstacle à l'administration
de son pays.
En voilà une bouche inutile et mauvaise !
En voilà une économie à faire tout de suite !
Elle profiterait, non seulement, au budget né-
cessiteux de la France, mais au commerce,
à l'industrie et à tout le monde du travail,
qui n'a vaient certes pas besoin qu'on inven-
tât cette nouvelle, manière de les troubler ot
de les trahir.
FÉLIBRIGE DE LA RÉGION
chie et d© notre déchéance î
Countcs de VOuncle Janet, par l'abbé Justin
BESSOU . Rodez, 1910. Carrère, éditeur.
Le Féiibre majorai du Rouergue nous
dote cette année d'un recueil nouveau de
Montes en patois, qui lui ont été demandés
avec instance par le-s lecteurs émerveillés de
la première collection (1).
Peu de ces contes sont inventés ; nous
avons là pur conséquent un fond de littéra-
ture populaire ©t M. l'abbé Bessou, en le
mettant au jour, contribue pour sa large
$>art au Folklore avoynonnais. Mais le cou
leur actuel a mis en oeuvre à sa façon la
création primitive, suivant l'exemple donné
par La Fontaine ; cet exemple est si bien
suivi par M. l'abbé Bessou qu'il ose repren
dre à son tour, après le fabuliste, le récit
des Animaux malades de la peste, et il le
reprend avec un accent si personnel, une
tell© abondance de traits particuliers, une
si fraîche vie qu'on n© peut so défendre de
trouver légitime -et heureuse son apparente
témérité.
Los Contes de l'OimcJe Janet. comme les
précédents, ceux d© la Tata Mannou, sont
faits pour les enfants, avec des différences
de ton ©t de sujet suivant l'âge des naïfs au-
diteurs. Les plus ingénus entre ces récits
s'adressent aux tout petits, à ceux qu'on se
représenté ouvrant les yeux les plus surpris
«t les plus charmés, tandis qu'ils écoutent,
Et les contes reçus avec cette avidité sont
j des histoires d'animaux, dés aventures ar-
rivées à ces êtres élémentaires auxquels, de-
puis les temps les plus reculés, l'enfance
1 B'intéresso, comme si elle les sentait mieux
à son niveau. Les animaux sont présentés
chacun avec son caractère, cruel pu înot-
fensif, batailleur ou ami de la paix. _ Cha-
cun d'eux porte un nom propre qui lui con-
fère une sort» de personnalité, et les contes
où il est désigné ainsi seraient dignes d im-
poser pour toujours à la bête le nom qu ils
ont imaginé pour elle. — de même que, de-
puis le Roman de Renart, on ne connaît
plus que sous cette dénomination fictive
l'animal appelé goupil auparavant. _
Le naturel des animaux mis en scène par
M. l'abbé Bessou est parfaitement décrit,
avec de transparentes allusions aux êtres
humains correspondants, des paysans bien
entendu, avec lesquels la vie champêtre les
met en contact familier. Chez les animaux
comme che-z les hommes, dont ils sont l'ima-
ge, les bons s'entr'aident, les méchants se
nuisent, les trompeurs mutuellement se 1
trompent. Les faibles, pour se garantir des
forts, sont obligés d'avoir recours à l'habi-
leté ; quand la ruse se montre vraiment in-
génieuse, elle suscite des applaudissements
et de sympathiques sourires. Il ne faut pas
s'en scandaliser ; cette admiration de la
finesse (tromper adroitement se dit ©n pa-
tois « ofina ») implique une pensée en som-
me spiritualiste : c'est l'idée que l'intelli-
gence, étant par son essence supérieure à 'a
matière, a tous les droits contre elle. Dans
ces contes, il arrive que les forts emploient
aussi la ruse ; mais alors, c© moyen de réus-
sir, n'étant pas nécessité, n'est plus excu-
sable, et le scrupuleux auteur ne manque
pas de le faire châtier par l'événement. Le
conteur, à ces délicatesses morales, en
ajoute d'autres, celles de la langue : quand,
par exemple, se^ personnages sont de petits
animaux, il lui vient aussitôt au bout de la
plume des multitudes de ces légers diminu-
tifs, aimables, presque tendres, dont le pa-
tois, il faut le reconnaître, ©st beaucoup
mieux pourvu que le français.
L'intelligence, malgré ses droits évidents,
peut commettre des excès repréhensibles.
L'homme, auquel Dieu, en le plaçant au
premier rang des créatures, a permis d'em-
ployer les animaux pour son usage, les ex
ploite parfois sans ménagement ; les bêtes
à qui ces contes donnent la parole, savent
bien 1© lui reprocher par des arguments qui
couvrent leur bourreau de confusion.
Après les contes où les animaux jouent le
principal rôle, viennent des récits où les
personnages sont tous des hommes, et
ceux-là contiennent d'expresses leçons de
psychologie et de morale : ainsi, par exem-
ple, celui où le pauvre devenu riche déploie
de subtiles qualités d'esprit pour reconnaî-
tre les vraies amitiés et les distinguer des
fausses.
Dans d'autres contes, l'homme aux prises
avec 1© merveilleux, traverse des aventures
fantastiques. Ces inventions où s'accumu-
lent des suites d'événements bizarres doi-
vent être très anciennes; on en trouve d'ana-
logues dans l-es'CoTUes- de Gascogne, recueil-
lis par Bladé. U serait intéressant' de com-
parer les unes avec les autres ces créations
populaires de divers pays.
Dans celles du Rouergue, la fantasmago-
rie n© tient pas une grande place ; le carac-
tère profondément religieux de notre race
se manifeste en des récits, où surgissent
avec toute leur beauté et leur bonté infinie
les figures divines, et où, d'autre part, le
démon joue, dans l'ordre surnaturel, le rôle
départi tout à l'heure, dans le monde des
bêtes aux animaux méchants qu'il n'est pas
défendu de tromper.
Sur toutes ces imaginations et même, à
des moments, sur les légendes pieuses, s-e
déploie une gaieté ouverte, lumineuse, fran-
che et saine, qu'épanche abondamment la
verve heureuse de l'abbé Bessou. Cependant
le problème de la douleur est, à plusieurs
reprises, abordé dans ces contes ; mais il
n'y reste pas à l'état d'énigme ténébreuse et
obsédante : il est bientôt résolu, et de la fa-
çon la plus simple et la plus sûre, par la
Foi.
Quel est le théâtre où se déroulent tous
ces événements, où se montrent tous ces
personnages, inférieurs, humains ou céles-
tes ? Le lieu de la scène est bien délimité :
c'est, sauf quelques échappées au dehors, 1©
pays montagneux, creusé de ravins abrupts,
arrosé de ruisseaux limpides,. qui est com-
pris entre Villefranche, Rieupeyroux et Na-
jac. Les lieux, les villages, les hameaux, les
propriétés sont tous là. avec leur vrai nom.
Et pourtant, cette contrée si réelle, si ac-
tuelle, a-pparaît comme ouverte sur l'autre
monde, toute baignée de surnaturel. Par les
chemins bordés de houx qui la sillonnent,
Jésus est passé jadis, ou naguère, hier peut-
être... on ne sait pas bien ; il y est passé du
temps où, la douceur sur le visage le bras
armé de toute-puissance, il évangélisait ce
canton.
A de telles imaginations, à de telles
croyances, il faut pour s'exprimer un lan-
gage spécial ; seule, une langue naïve peut
y correspondre avec harmonie c'est l'idio-
me de ceux qui conçurent ces inventions en
une intacte ingénuité. On sait, assez com-
bien M. l'abbé Bessou parle cette langue vé-
ritablement et magistralement, Elle vit en
tout© sa fraîcheur sur ses lèvres et sous sa
plume. Il la connaît en toutes ses nuances et
dans l'ample richesse de ses synonymes.
Aussi il la fait jouer de toutes manières, ©n
des dialogues où on la sent mêlée à de ro-
bustes respirations, ou en des propos sur-
pris tout vifs parmi le brouhaha des foules
assemblées. Il reproduit, pour s'en être ré
emploie entre frères, ci qu on enseigne avec
fidélité aux enfants. En employant ces ter-
mes étroitement familiers, on no profite pas
du retentissement que suscite un© langue
parlée par tout© une nation, mais ces mots
sonnent à l'oreille avec une douceur intime
qui vaut mieux pour lo cœur.
Voilà pourquoi M. l'abbé Bessou se sert
avec persévérance du patois usité entre Na-
jac, Villefranche et Rieupeyroux. Et, n'écri-
vant qu'en cet idiome rustique, il compose
uniquement de très simples récits et se plaît
en particulier à dire des contes au - enfants.
Il est prêtre, un prêtre animé u une piété
profonde et d'un zèle ardent pour le bien des
âmes. Mais, à côté de ces vertus sacerdota-
les, il porte en lui, par un don éminont, lt
génie du patois, et, avec 1© pouvoir, il a
reçu la mission de présenter cette langue
dans tout son relief et tout son charme, de
la fixer ainsi d'une façon durable, au mo-
ment où elle est menacée de finir.
J'ai appris naguère que le poète de D'al
Brès à la Toumbo, de Bagaieletos, de Besu-
carietos, l'auteur des Countcs de la Tata
Mannou et des Countcs de VOuncle Janet
avait été de bonne heure prédestiné. Il est
né à Méjalanou, hameau situé sur une pente
qui s'incline vers la petite rivière de la Sé-
rène, non loin du village de Saint-Salvadou.
Mon ami si regretté, Emile Pouvillon. ot
moi. unis dans une fervente . admiration
pour le génial écrivain populaire, nous
avions formé 1© projet d'aller un jour visi-
ter ce hameau comme un lieu de poétique
pèlerinage ; il me semblait bon et plein de
grâce confraternelle que l'auteur de Céi'efte
allât ainsi rendre hommage à mon voisin, lë
conteur du Ségala. La mort cruelle s'est op-
posé© à l'accomplissement de ce rêve. Ne
pouvant le réaliser avec mon ami, j'ai voulu
cependant y donner suite avec quelqu'un
qui représentât c© cher compagnon, et j'ai
amené avec moi celui de ses fiis qui m'est
devenu proche par une heureuse alliance.
Arrivés à Méjalanou, nous avons regardé
la maison, l'étable, le jardin, lès champ.-i,
tous les alentours. Près de la sourds oui
arrose une des prairies, on nous a dit :
— Tenez, à cet endroit, Justin, quand ii
avait dix ou douze ans demandait à sa
sœur de s'asseoir et do filer sa quenouille,
prétendant qu'elle serait la Demoiselle Dont
qui le Fils du Roi va se noyer dans* une
fontaine... Nous reconnûmes la chanson ai.
cie-nne où figure la jeune fille qui refuse si
main au Prince, ©t nous pensâmes, le fils
Pouvillon et moi : — Il s'est passé i- i d
événement de grande portée pour ce;:
gion rustique ; à ce moment dont on a
parle, au bord de cette eau claire oui jai
du sol mystérieux, la I.égenrie. éte.
ment jeune et fraîche, a apparu j .
Bessou, suscitant son émoi ; à ce im-
précis durant la scène au'on é -
garçon aux .traits rudes, aux yen •-.
songe, a été désigné pour devenir U
de sa race et de son pays.
Charles DE PÛMAHV
pce
(1) Voir VExpress du Midi du 16 avril 1
a F
Paris, 34 octo
L'Agence Havas a reçu la dépêchi su :. je
de Rome- :
« Lo professeur Marchia-Fava a v - e
Pape ©t a constaté une attaque de gou . ;
il a consecffiié un repas de queijquet jouis.
» Le Pape n'a pas voulu dècomnM . , ...
aua'eniîies, mars à. cause du maïuvadj -. ;J
n'est pas descendu dans les Jardine et est
resté dans la biblii0th.èque. ,
LE DUC D'ORL^ M i
.uiJie.
MIT la
W 0

MARDI 25 OCTOBRE i9i9
» M Ao Mairniaude fit sa déposition : nous
Tappuyames eu notre dualité de témoins.
TA midi, nous cprtttèoirs te çommissanat ou
M. MjnHier était retenu en attendant que son
idieniWito tût établie. »
OXSiK MARINE
Les essais du « Voltaire »
Toulilon, 24 octobre.
tVamàrat Boue de Lapeyrère, qui devait ar
rivAr à nitdd à Touton pour assister aux es-
sais du Voltaire, a dû renoncer à ce voyage.
En conséquence, les essais de vitesse de
vingt-quatre-heures du nouveau Dreadnougiu
sont remis à .une autre date. j- .
textes l'amiral Roué rte Lapeyrère vient dç
télégraphier çm'fl envole à Touton. lwiuffai
.Marin d'Airbel, chef d'étaUnajor gênerai ge
•la martoê, ainsi c*ue MM. Louis et Lyasso,
idii.Tecteu.rs des constructions navales, pour
ÏSVTO les essais de bon tonotioiimernen-t des
ioaSrtes dïufoliaire, ainsi que les expérien-
ces des appareils de mouillage.
M Dupla-Lahite, directeur des conetruc-
tteins navales à Toulon, et le capitaine de vais-
seau Drouhet commandant du Vcrgrtiaud,
navire du même type en achèvement à. Bor-
deaux, y assisteront également.
L'amiral Mariai d'Arbel et MM. Louis et
Lyas-se. araiiveront cette nuit.
LES MLÏ1ELKSDEM. TBàLML4S
Paris, 24 octobre.
M. Thafflamas, député de Versailles, avait
.Intenté à VAction Française un procès en dif-
famation pour certains articles publiés par
ce journal au moment de la campagne élec-
torale contre les fantaisies historiques de
tlinisulleur de Jeanne d'Arc.
Os procès vient de se terminer d'une façon
qui ne réjouira point M. Thalamas.
L'Action Française avait, en effet, introduit
une requête tendant à la (récusation de doux
jugres ieraélites du tribunal de Versailles, MM.
Worms et Rosenfeld, pe.u qualifiés pour juger
da bons Français.
Cette requête fut portée successivement de-
vant la Oour d'appel et devant la Cour de
cassation, qui la rejetèrent.
M. Thalamas, pendant ce temps, «mit de
réassigner oes adversaires et la prescription
de trois mois se trouva bientôt acquise.
Sur requête de M* Jean Majrnter, avocat de
l'Action Française, le tribunal die Versailles
vient da se voir obligé de condamner M, Tha-
lamas à tous lies fraie du procès et des inci-
dents de .procédure.
ÉLECTIONS CANTONALES
Agen, 21 octobre.
Une élection au conseil d'arrondissement a
©u lieu hier dans le canton d© Lavardac.
Ont obtenu : MM. Elie, maire de Vianne,
républicain de gauche, 740 voix ; Leygue, ra-
dical-socialiste, 573 ; il y a ballottage.
Il s'agissait de remplacer M. Laurent, pro-
gressiste, élu conseiller général le 24 juillet
dernier.
Albi, 24 octobre.
Une élection au conseil d'arrondissement a
eu liieu pour lo canton de Vaidértes.
M. Gisclard, progressitste, est élu par 896
voix contre 612 à M. Salivas, radical.
Il s'agissait de remplacer M. Rieunaud, li-
béral, élu conseiller général le 24 juillet der-
nier par 787 voix contre 741 à M. Careenac,
blocard.
Mont-de-Marsan, 24 octobre.
Hier a eu lieu une élection au conseil géné-
ral, dans le canton de Mimizan.
M. Fronstey, radical, a été élu par 896 voix,
contre M. Borgne, socialiste, qui en a recueilli
510, et M. Delesit, radical-socialiste, qui en a
ea 296.
Yvetot, 24 octobre.
Hier a eu lieu une élection au conseil géné-
ral dans le canton d'Yvetot ; M. Rocheux,
progressiste, a été élu par 1.446 voix contre
1.025 à M. Tremblot, radical.
ctel, de tout projet de résolution comportant
un engagement éventuel do dépenses.
Au Luxembourg
Sel-an toute apparence, la rentrée sera fort
calme au Sénat • aucune demande d'interpel-
latten n'est parvenue jusqu'ici au secrétariat
de la haute assemblée, pas même celle que
M. Combes avait annoncée sur tes preteiidu.es
services de la candidature officielle dans soin
canton-.
Cette sur la catastrophe die Saujon, que M.
Monis devait déposer n'est pas davanatge
parvenue au Sénat.
Bans ces conditions, il est \Taiseimblabte
qu'aucun débat en s'engagera au Luxembourg
aavnt la conclusion des interpellations an-
noncées à la Chambre sur la grève des che-
minots et do la politique du gouvernement.
Les sénaiteiirs ne verront peut-être môme
aucune utilité à siéger, et on peut prévoir
qu'ils se mettront eai coiogé soit jiu&quïi ven-
diredii, soiit jusqni'a jeudi prochain 3 novem-
bre.
La séance de demain sera donc de pure
LES GRÈVES
Les électriciens de Paris
Paris, 24 octobre.
Les ouvriers élacirsotens qui n'ont pas en-
core repris le travail, se sont réunis ce matin
à la Bourse ; un grand noniiire de révoqués
assistaient à la réunion.
Il a été tout d'abord donné lecture d'une let-
tre par laquette M. Leaute, administrateur dé-
légué, Informe tes électriciens qu'il se tient à
la disposition du Synd-icat pour les affaires on
cours, mais qu'il nie peut s'occuper des ques
tions relatives à la grève.
Une délégation a été chargée ensuite de se
rendre au ministère du bravait ; on sait que
les grévistes ont fait appel à Pintervveiitioii mi-
nistérielilie.
Les charretiers de Marseille
Marseille, 24 octobre.
Conformément à une décision prise nier par
les charretiers, chargeurs et. camionneurs, la
grève a commencé ce matin ; les principaux
patrons camionneurs de la vilïte se sont vu
contraints de garder les chevaux dans leurs
écuries.
Néanimoins, quoiques petits enÉrepreneurs
ont pu faire sortir leur attelage ; la grève, en
effet, jusou'ioi n'est que partieille, le pea-soranol
des diverses entreprises de camionnage ayant
continué à travailler.
Des mesures d'ordre excessivement sévères
ont été prisas par les autorités pour assurer ta
liberté du travail. Les quais des Gardas, d'A-
renio et de la Juliette, sont ga-rdés par la po-
lice et la gendarmerie ; un service d'ordire est
également assuré devant le comité de grève
ainsi qu'aux abords de la Bourse du travail,
où les grévistes tiennent cet après-midi une
assemblée générale.
Dans la matinée, quelques groupes grévistes
ont empêché des charretiers conduisant leurs
attelages de se rendre à leur travail ; les char-
retiers' ont dû rebrousser chemim.
Les ouvriers en grève diamandiem.t une nou-
velle réglementation du travail et une aug-
mentation de salaire que les entrepreneurs re-
fusent ; il est à craindre que par mesure de
solidarité les doctaetrs ne sie mettent en grève
à leur tour.
D'autre part, le bruit court avec peirsi&tainicie
qu'unie grève des employés de tramways, au
nombre do 1,500, sera* également imminente.
Un grillage «te 1,770 kilomètres entre les Etats-
Unis et te Mexique
Londres, 24 octobre, .
Le gouvernemerai des Etats-Unis se prépare
à construire la plue longue note ajHMteteile
du monde, s'il faut en croire une informa-
tion de Et-Paso (Texas) au Standard.
Cette baie fantastdarue, qui sera de fil de for
barbelé et servira à tracer La frontière entre
les Etats-Unis et le Mexique, s'étendra de El-
Paso à la côte du Pacifique., eolt sur une dis-
tance de 1,770 liitomèfcree.
LA MORT DU ROI DE SIAM
Paris, 21 octobre.
Confecmément au protocole, M. Eatlrères a
télégraphié ses condoléances au nouveau, rdl
de Siam et des démarches ont été faites en
son nom et au nom du gouvernement ii la lé-
gation du Siam.
LA SITUATION EN GRÈCE
Athènes, 24 octobre. .
Le roi a déclaré à M. Venizelos que l'absen-
ce de quorum au moment du vote n'indiqué
nullement un manque de confiance ; il a in-
sisté pour que le cabinet se représente à l'as
semblée.
M. Venizelos donnera une réponse au roi
incessamment. -
Urne imposante manifestation, comprenant
20,000 personnes, a remis, en l'absence (Lu roi,
à un chambellan, une adresse demandant au
souverain d'appuyer le cabinet de réîoarmes
Venizelos.
Le roi a déclaré qu'il désire que M. Veni-
zelos conserve le pouvoir ; la maralestatten a
défilé devant la maison de M. Veiniz-eto-s qui
de son balcon., a remercié très ému.
j paCCS
Terribles Inondations en Italie
La villa de Torre «îe! Creco est fortement
éprouvée
Naples, 24 octobre.
Des pluies .torrentielles tcmibées au cours de
la nuit dernière ont provoqué des inondations
dans les communes vésuv tenues, tandis que
sur le golfe éclatait um orage épouvantable
des courants de boue descendant du Vésuve
entre Résina et Torre déS Greco, ont causé
des dégâts dans les rues et les campagnes.
La ,rue du Vlnjt-.Septembre, à Torre del
Graco, est presque complètement détruite ;
deux familles ont été ensevelies ; on a retiré,
jusqu'à présent, des décombres, cinq morts,
dont quatre femmes.
Los autorités et les troupes accomplissent
avec, courage l'œuvre de sauvetage. ii
Les nouvelles de rnè Isohia font craindere
que Gasamiaciola ot Isohia soient gravement
éprouvées mais sons qu'il y ait de victimes.
Dès qull a reçu ces graves nouvelles, te
préfet do Naples a envoyé -des secours par un
bateau marchand ; dos agents et des sections
de sapeurs sont partis pour les lieux du sï-
lustre. . .-:
Une ville détruite
Nap'es, 24 octobre.
La ville d? Caisam.icesc4 a été complètement
détruite par l'ouragan,
les victimes seraient très nombreuses.
On compte aussi d'éniormeis dégâts et beau-
coup de victimes à Amalfl et à Cetara.
Veille de Rentrée
A la Chambre
Paris, 24 octobre.
On ne parie aujourd'hui dans le salon die la
Paix, qui est très aniàné, que du grand débat
sur les nombreuses interpellations déposées
tvu sujet die la grève des chemins de fer.
Si au sujet des origines de la grève et des
mesures à prendre pour en éviter te retour/les
avis diffèrent.il est un point sur lequel tout le
monde est d'a.ceio-rd, c'est que la situation n'est
pas résolue et que la reprise du travail dans
les conditions que l'on connaît, n'a rien ter-
miné.
— Ce n'est pas sur l'attitude du gouverne-
ment pondant le cicniflit, niousvdit M. Pugliesi-
Gonifci, que se livrera la bataille séiiièuse ;
nous nous attendons à voir M. Briand monter
au Capitule et il aura beau jeu à demander a
ceux qui l'attaqueront ce qu'ils auraient fait à
St place,mais l'important est de savoir ce qu'il
va faire maintenant et c'est alors que les diffi-
cultés commieuoarouit. »
M. G&sfeeffita qui, on le sait, représente Ter-
juter, où fut te noyau de la résistance sur te
réseau du Nord, nous dit même :
— Ce serait une folie die croire que tout est
nui ; tout comimenice au contraire ; je compte
demander au gouve-rnament comment il
compte donner satisfaction au personnel à
qui on a promis beaucoup et qui nie doit pas
être considéré comme sortant vaincu de ce
conflit, car si unie nouvelle grève éclatait, elle
prendrap.it les proportions d'une catastrophe. »
M. Puach, député radical-socialiste de la
iisflime, nous donne te même son de cloche :
— La situation est initalérab'e, nous dit-il, je
aurs décidé à demander au gouvernement de
taire connaître tes conditions dans lesquelles
a pris fin la grève et les mesures qu'il compte
prendre pour empêcher te retour de pareils
désastres.
» J'ai déposé une demande d'interpellation
dans ce sens. »
On te voit, pour tout le monde te vrai débat
portera sur l'attitude du gouvernement en
î'ace d'une grève ; à l'avenir quelle sera cette
attitude, c'est ce qui inquiète bon nombre de
radicaux en dehors des œmbistes.
Oe n'est, en effet, un mvstère pour personne
que te cabinet a été loto d'être unanime dans
la répression des désordres révolutionnaires.
bi M. Lépin® a pu dire, ces jours-ci, que ta-
maas la police ne s'était senitie aussi soutenue
par te gouveirneroent que pendant les jouis
troubles que mous venons die passer ; il n'en
est pas moins vrai que M. Briand s'est montré
au début fort irrésolu et qu'il a subi l'iniium
ce de son ami, M. Viviani.
Ce dernier ne cache pas qu'il a combattu
la polîtique de répression, qui est devenue cel-
te du cabinet et qu'il est bien résolu à ne pas
s y associer.
1„ iV L)Y^' ,i ' a i nii d0 P l ? a même sa démission et ne
la retira devant les vives instances de M
; Bmiand, que sur la promesse qu'on ne touche,
îaat pas a la C. G. T. et qu'on ne ferait pas de
teis restreignant tes libertés syndicales
On rappelle aussi que M. Barthou a pro
Marne a la tribune du Sénat, comme ministre
des travaux publies, te droit à la grève des
cnem-nots et on se demande s'il confirmera
cette théorie comme garde des sceaux.
T, „„ . Paris, 24 octobre.
L officieuse Petite PévubliQuc donne les in-
dications suivantes sur le débat qui va s'ou-
vra- mardii à la Chambre au sujet de la grève
des chemins de fer :
, « II. se pourrait, dit-elle, que M. Briand par-
lat des demain ; cependant la discussion du-
rera plusneuirs séances et ne prendra sans
Ooute fin que vendredi, car an dehors du prë-
SKteiU du conseil, plusieurs ministres seront
mis en cause, MM. MiAlerand et Barthou par
exemple ,et leur intervention à la tribune pa-
nait fort probable ».
Le journal officieux incite les radicaux
cambistes à lier aux interpellations sur la
grève le débat sur la politique générale.
« Quelle' occasion plus propice, poursuit-
.oHe, que te débat sur la grève des chemins de
fer pour tes radicaux mécontents de deman-
der des comptes au ministère ?
» C'est bien dans les événements qui vien-
nent de se dérouler que M. Briand a fait cou-
vre de chef de gouvernement ; pourquoi tes
radicaux du congrès de Bouen n'étendraient-
3te pas le débat pour y englober la politique
générale ? »
A la commission du budget
ÎLa commission du budget s'est réunie au-
louTxl hui, sous la présidence de M. Caillaux.
io rtï a ï^'dé. à l'unanimité, de demander à
,i,n rt?£?ï» t d ,' acoorcl avec te gouvernement,
«S^rlei^oTiJ^^ , '" 6 demander au
•eut ote ne pas _ accepter ete ques
jours consacrés
- vendredi restant
^SJJ \ 3 d î !toat ? sur 1** interpellations.
rr^1«\miLa- ra&otot wn unanime de récla-
mer te raawoi a son examen, pour avis spé-
LA GRÈVE DES CHEMINOTS
Les mobilisés punis
Paris, 24 octobre.
On avait annoncé que tes cheminots de
l'Ouest-Ltat, -punis pour n'avoir pas répondu
en temps voulu à l'oirdire de mobilisation et
convoqués pour oe matin à la caserne de la
Pépinière afin, d'y purger leur punition., de
valent, sur les conseils ides militants, venir so
constituer prisonniers tous en groupe et ma-
nifester.
Soixante à quatre-vingts cheminots, presque
tous porteurs du brassard blanc ou rouge,
portant l'ineciripition de la 4e section de la 4S
division arrivèrent, entre 10 et 11 heures, aux
pattes die la caserne de la Pépinière ; quel-
ques-uns dés prisonniers étaient accompagnés
de leurs femmes, qu'Us quittèrent à 11 lieu-
es moins 5.
A 11 heures, las portes de la caserne se re-
fetïimdiemt sur tes cheminots prisonniers ; pas
un n'avait poussé va cri ni esquissé un geste.
saos-olflcters, 5 pan-tante. — 1. Dictée, ii M.
rvespuud, maréchal des logis au 9« hussards ;
Cerès, à M Calvia, adjudant an 9° hussards.
Pari mutuel : gagnant 13 fr. 50 ; placés :
fr. et 5 fr. 50.
Prix de la Société des Steeple-ohases de
Fra.uee, trot monté, 8 partants. — 1. FortuBbo,
à M. Pierrot , 2 Fra-Diavolo, à M. Vidal ; 3.
Gipsy. à M. Badiou.
Pari mutuel : gagnant 14 fr. 50 ; placés :
7 au, H ou et- 12 50.
Prix de la Société d'Encouragement, 6 par-
tants. — 1. Orriaga, à M. Flétri ; 2. Lidy-
Rose-III, à M. Royan.
Pari nm.tiu.csl : gagnant 19 tr.; placés : 10 fr.
et 14 fr.
Prix des Dames, militarv officiers, 4 par-
tants. — L Lados, au lieutènant de Nanteuil,
du l/« dragons ; 2. G.anévrier, au lieutenant
de La Foye, du 4« dragons.
Pari mutuel : gagnant 16 fr.; placés : 7 fr.
et 7 fr. 50.
Prix des Cercles, trot monté ou attelé, six
partants. — 1. Athos, au prince Luhormisky :
2. l'ides, a M. Savigny.
I>;iri mwtaal : gagnant S fr. 50
6 fr. 50 et 10 Lc.
A LYON
Vok\i les résultats des aiHérentes épreuves de di-
Piiix de Saim-caaix. course jrëate, ».oeo francs,
distance 1.209 mètres, S iiaitants. — i. Théorème
M. T. Dugas (Granttotiamip): ?. Pyramide a M Jean
Lieux (H. ChilUs) ; 3. Azccïtia, à M. J, RaveJ louas-
tin).
Non places : Le Métro, Keiiej, Fronton Moderno,
Igueraiule, Daiaka.
£>eux long-u-eu-rs. Une longueur
Mutuel. — Pesage : gagnant 15 8h jAacés t 5 50,
o 30, G.
lVtoU£« : g-agnant 21 50; placés : 5, 5 5 50.
Prix de l'erractie, stee-ple-cUase oîflciers, pre-
mim-e série, objets d'aj-t, distance 3.500 mètres, 8
partants. — 1. ltapiUy, à. M. Berger, lieutenant au
g dragons (le propriétaire)-, i. Nitouclie, à M. du
Han, sous-a-ieutenant au tr dragons; 3. Patelin,
à M. de Massas, lieutenant au 8" hussards (M. de
Moattort).
Non pliacés : Candidat II, Black-Lace, Apraa,
Waltt-egraTe, Mignon, tombé et remonté.
Une km-gueur. l'ne demi-les
de polémiqua nous soi ^
courriersjl^matln^ "^^

MARDI 25 OlîTOBKE 1910
LACABRAS ta Meilleure Eau
Purgative Naturelle
5Sonale_ d'Horticulture
i n terne tio n aie d ' 11 ortieulture ,
«00*^? la Société Nationale d'Hortieul-
fiS&V&i se tiendra du vendredi 4 au
-f^FraÇ noveailire inclus, au Cours la
13 ^^orts des Invalides et de
eiiti*
cacrée à tous les produiits horti-
ld»^t con»*„,„ . chrysanthèmes, orchi-
aux fruits,
et aux beaux,-
rvu "'
V*ïgZ%**e* fleuries.
& et «""Matériel horticole e
^«nêS. a>i
H fi = international des chrysanthè-
if* codS^L tiendra pendant la durée de
'Ul «u. J it ton ouvrira te 5 novembre.
fie
LA VIANDE
innee de la Société nationale d'a-
ftf* tenue le 5 octobre, sous la presi-
^ re»i e prince d'Arenberg, a ete lue
&*£*s intéressante sur la cherté reta-
€**e ïtLde de M. Rollin, secrétaire ho-
v frnombre syndicale des conces-
J ?in bestiaux. En voici le texte, em-
%&^,-??Hiriel du 2? octobre :
:S à .S récolte de l'année est ét.ran-
^ la orU ^inTr^us '
AU ffi/Wr£/HPS,10,R.AItac8.LorrairiB
C'EST LE ROI DAGOBERT...
s le B8YQÎY8F sur un Gendarme
De notre correspondant particulier :
, . . Rieux-Volvestre, 23 octobre,
nuit cents mètres de l'agglomération de
sur la route de Saint-Julien, séparée
*ent de la route par une haie et un
est située une grange blanchie û. la
*trn servant à remiser le fourrage et
ïiti, pour cet usage une ouverture au-des-
S^Portaii.
tat6ta .^oir, vers cinq heures, le proprié-
'ffietff • lte grange, ayant affaire à l'in-
«Uji*apprêtait à en ouvrir la porte quand
tèjs .5" Parler à l'intérieur ; ayant prêté
Nm^^hvement l'oreille, il comprit que
Wil "S»J* Uldiv '-dus discutaient en patois et
t0 *t iwa question de partage d'argent ; il
tojj 'eyenir la gendarmerie ; deux gen-
Fd6 c '^eompagnent, et, arrivés sur les
''j^ieu"
tent eux aiJ&si I'ue l'°-n Parlait à
j taati^ r °»létajr6 ayant ouvert ^ p. ortei som .
f* tout* A
te aax individus de sortir ;
S* étipo P0Ilse ' oe,ux-ci montent au pre-
J*tfe - m s'apprêtent à sauter par la
f^k'tu ! 8 v 'oyant qu'U ne leur était pas
uLDar p,i ^ouiver, ils essayent de s'échap-
*5>é. ies «ilier ; là aussi le passage est
A JiSfcSSk de cause, profitant do ce que'
."totc^nt ^ n " ettes passaient sur la route en
Wient^tT*^" cî ' passaient
5*rcoit ai
sa utent du premier étage ; on
ï^fthes i qu' il,s sor|t trois contre deux
. J ïsu[vi deux parviennent à s'échapper
:;:: 't!
vis rin i l'tu vieunenr a s ecnappei
hann- Le gendarme Lapeyre ; le troi-
offre .-- u - P 3 - 38 ^ par le gendarme
au
C? 1 *. entr.T- ane grande résistance et, nna
rWlT lc gendarme dans un fossé
sL^olver^?,V ant ' u ]-ui décharge deux balles
L 1 atteint
le cùté sauche ; le poumon
résistance et, fina-
m aurait réussi à s'échapper à
• Quis' *- le secours de M. Lançon,
"*« a ri, • Jrté sur l'individu et à force
s t^° n san- ^ 11 lui îaira lâcher le revol-
MI,,; 011 ', lui-même essuyé nn coup
% HW lui a éraflû llnidcx ûe la maln
' a n a 6 ^ lutte ' voisins sont accou-
c '*$t iw? 6 re ndre maître du meur-
ii-Z °ù la iv- u c ' u ' il a fait» son entrée à
ittS el 'e-m(Vr
e Population voulait faire
BEr^Pevrp n ' co n 'est «li» grâce au gen-
.la -, état jI iJ
le meurtrier a pu arriver
le©
U fl" fn, u, ?«idarmerie
1^/Pu.dle ; on a tro
^ enpr, une bagne en or genre
^.^ont on a trouvé sur lui 25G
S»tv> Un S ^I olv V rR . tient "deux dans une
;^--;3-rnonSpîi e ,'*' ls ' ar(Y avec initiales or,
Sl^ls, u,n IT?UT- treize fausses clés ou
2** i£ af !u*ts do " au a cran d'arrêt, plu-
> >ntre| Tn , î* ac v e boîte de cigares,
J* S/^ieii 01 C K lm chronomètre en
7,&et de S ^,^!! c,s chloroforme.
*
dirait-on pas que l'administration municipal©
s'est mise on grève a son tour ?
Do très nombreuses et très graves question-,
sont eu suspens ; rien ne bouge ; on oroirai»
que nous n'avons plus de conseil municipal.
Et te fameux Bulletin municipal 1
Eu voilà un qui fait «rêve ; son dernier
numéro porte la date du 15 août, et nous lou-
chons fin octobre. _ . t .. A .
Ce n'est certes pas la matière qui la.it ne-
ia Le dernier compte-rondu paru dans le Bul-
letin est celui de la séance du conseil du
13 mai !!!
Depuis lors, les édiles se sont réunis plu-
sieurs fois ; qu'attend-on pour nous l'ensei-
gner sur leurs dits et redits Y
Le ou les emprunts a été ou ont «e auto-
risés par un ou plusieurs décrets ; nu on noua
donne te texte de ces documents ; on les doit
aux contribuables, puisque LOUIS conséquen-
ces frappent à leur bourse. .
Si nous opposons plus haut le si-nguhei a.1
pluriel par fait d'emprunts, c est que plu-
sieurs étaient en gestation ; noÛSJ»*??*"
sons pas ceint ou ceux qui sont arrivés a Don
port. ,, , j rt
Voyons, que cette grève d'inaction et de
mutisme prenne fin ! . _
Il est plus que temps ! « ae **•
Chez nos Confrères
M. Henri Bégouen abandonne la direction
du Répttblicain, journal fondé avec son con-
cours pour soutenir tes intérêts du parti ré-
publicain progressiste.
En se retirant, non sans tristesse, de.ia-
rène, M. Henri Bégouen adresse it ses lecteurs
un adieu ému. Nous no le laisserons pas s 6-
loigner sans rappeler que nous avons sou-
tenu contre lui de chaudes discussions d'idées
et de principes ; la correction et la bonne foi
n'ont jamais été bannies de ces poléirviques,
©e dont nous avons su le meilleur gré à M,
Bégouen. Il nous est donc facile de saluer
courtoisement cet adversaire politique au mo-
ment de son départ et nous lui souhaitons de
se retrouver bientôt, la plume a la main, au
milieu de ses amis.
Emploi civil
M. Lafage, adjudant au 83" d© ligne, a été,
par arrête du préfet de la Seine du 20 octo-
bre 1910, nommé commis aux écritures à
l'asile d'aliénés do Vilie-Evrard.
Un officier chinois au 14°
| Le sous-lieutenant chinois Liou-Ouan-Line
lait un stage d'un an au 14' de ligne, à Tou-
louse, avec l'autorisation du ministre de la
guerre ; te jeune officier a été déjà très re-
marqué dans notre ville pour sa ternue cor-
recte et son allure décidée.
nitils nécessaires au r.\%ùmon.t d'artilterie.
un groupe, d'artillen© pourra. t c rnu > ..
Agen aussitôt qu'une installation provisouc
aura été créée dans cette yilte. . mSn ~t r( ,
A cet effet, tes locaux du grand séminaire
d'Agen et ses dépendances seraient nus u
titre provisoire et jusqu'à »»âS"2Si^de
tas casernes demMUvea a la disposition o©
l'adiiii.ni.slration militaire. „.,,,,„
Dans ce cas, les conditions d instal l. n
provisoire do ht troupe dans les locaux^consi-
dérés, ainsi que la participation du depâ I • _
ment de la guerre et de la ville (la ','/f:
dépenses, feraient l'objet d'une convention
Art. 8." — L'Etat so réserve expressément le
droit, en raison des nécessités militaires oi.
d'ordre supérieur, do modifier l'cffeetif clos
unités du régiment d'art iltorte ou même de
supprimer, en raison des nécessites militai-
res, tout ou partie de ces unités.
Dans ce cas (suppression totale ou par-
tielle du régiment d'artillerie), l'Etat versera
à la ville, à titre d'indemnité, une part du
capital non amorti de l'emprunt contracte
par elle, part, proportionneltc au nombre
d'unités supprimées.
Toutefois, la viMe ne pourra opposer a
l'Etat un© durée d'amortissement «apériouM
•t trente ans, et si l'emprunt était contracté
pour plus de trente ans, te capital non amorti
visé au paragraphe précédent sc ['aU calculé
comme si l'emprunt avait été stipulé, amortis-
sable au moyen d© trente annuités égales.
Si tes unités du régiment d'artillerie enle-
vées toi étaient ultérieurement restituées, la
ville verserait au Trésor l'indemnité quelle
aurait reçue précédemment, ©n vertu des dis-
positions ci-dessus. .
Art, 9. — Si après l'expiration d-e la période
fixée pour la durée d'amortissement (trente
ans), la garnison du régiment d'artillerie
venait à Site retirée, te champ de manœu-
vres ferait seul retour à la ville en toute pro-
priété.
Art. 10. — Les frais de timbre de la. présente
convention seront à ta charge de la ville.
Art. 11. — La présente convention ne sera
valable qu'après avoir reçu l'approbation des
ministres de l'intérieur et de la guerre.
Fait à Agien, le
Lc chef de bataillon, chef du génif..
Le Maire d'Agen.
.Vu boulevard, en face le théâtre des î*#
^/.'.^coïKliuU à la pliante v;d ; ....' i •-;' V
recevoir des soins, étal tout
avait doux blessures a la tête e
qu'il avait reçu un coup do caillou, MWQ
après enquête, on aurait elabli qui
t
bousculé
w^ino'*Viutro 'personne, "qu'il aurait PJ»*>*
,uée, il tomba sur un vase placé devant ta
café voisin des Nouveautés.,
11 n'en a pas moins été conduit a J lu-
où deux points d© suture ont été pratiques sur
son front pour le remettre en état. Z... éta»
en état d'iyrcsse notoire, d'après te rai.purs
des agents.
Vaccination et Revaccination
L« médecin vaccinateiir de la circonscrip-
tion vaccinera gratuitement au bureau dhy-
;;i.Mi.., rue du Sénéchal, tous tes lundis
jeudis, à trois heures du soir.
Un Coin de Misère
faire.
Nos Artilleurs à Agen
Voici te texte de la convention intervenue
entre l'autorité militaire et la municipalité
d'Agen à l'effet de construire des quartiers
d'artillerie destinés à recevoir le 18' régi-
ment.
; Cette convention a été approuvée samedi
soir par te conseil municipal d'Agen
L'an mil neuf cent dix et te
Entre les soussignés :
MM. Levy, chef de bataillon, chef du génie
h Montauban, représentant le département de
la guerre, d'une part ;
Delpech, maire de la ville d'Agen, dûment
autorisé par le conseil municipal dans une
délibération du approuvée par M. le pré-
fet de Lot-et-Garonne le d'autre part,
Il a été exposé et convenu oe qui suit :
Article premier. — La ville d'Agen a été
désignée, sur sa demande, pour recevoir un
des nouveaux régiments d'artillerie, dont la
création est prévue par la loi du 24 juillet
1800.
Art, 2. — Pour faciliter l'installation de ce
régiment, la ville d'Agen s'engage à fournir
au département de la guerre :
a) Un.e subvention de un million cent mille
francs (1.100.000), qui sera versée dans les
caisses du Trésor, à titre de fonds de con-
cours, comme il est indiqué 'ci-après (art. G).
b) En toute propriété, les terrains nécessai-
res à l'assiette d'une caserne. Ces terrains,
d'un© superficie d'au moins douze hectares,
devront être agréés par la commission supé-
rieure consultative d'hygiène et d'êpidémiolo-
gie militaire.
Dans te ea6 où ces terrains seraient choisis
par l'autorité militaire en dehors du péri-
mètre de l'octroi, la ville se réserve le droit
absolu d'étendre immédiatement après l'achat
des terrains son périmètre, de façon à y in-
corporer les nouvelles casernes et leurs dé-
pendances.
: c) En toute propriété, les terrains nécessai-
res à l'établissement d'tm champ de manœu-
vres. Ces terrains, d'une superficie d'au moins
quarante hectares, devront être agréés par
l'autorité militaire.
.• L'emplacement de la caserne sera desservi
par des voies de communication carrossa-
bles, qui devront être convenablement éclai-
rées et tenues constamment en bon état d'en-
tretien par le soins et aux frais de la ville.
Art, 3. — La ville s'engage :
o) A fournir à titre gratuit l'eau nécessaire
à l'alimentation du nouveau régiment, à rai-
son de 100 litres par homme et de 100 litres
jjar cheval. Cette fourniture fera l'objet d'un©
convention spéciale qui déterminera le prix
de l'eau prise en excédent, La pose et l'entre-
tien des compteurs seront à la charge de l'ad-
ministration militaire. Les propositions qui
seront faites pour assurer cette fourniture
seront soumises à l'acceptation du conseil su-
périeur de ia surveillance des eaux.
'. recevoir dan6 les égouts, sans épura-
préaiabtes, les eaux usées (à l'exception
La Méthode « C LAVERIE » de Paris
est la seule qui doit être
adoptée pour Soulager et Guérir
cette infirmité
£ èt^frienS.V, o ' n "ï nt 01 trois
Protégé a ' f a, " c ; 10 meur.
«SS^J^Boanes ^"* 1 ' 1 '! henrra
a ot ar»é «;, pour é viter
""«use sur un* i »u
laOl
Syndicat médical du Lot
Le syndicat médical du Lot- a tenu une réu
«mon générale à Pigea© te 19 juillet 1910. pans
cotte séance le corps médical du Lot a adopte
, - ;•-*"?" I à l'uanlimiiilé, la décision prise aoterieuremcnt
sur un© jardi- de fixer dans la localité habitée par le mede-
Tous nos lecteurs^cdnnaissent la réputation
universelle acquise par M. GLAVERIE, le re-
nommé Spécialiste de Paris (234, Faubourg
Saint-Martin).
Des milliers de personnes habitant notre con-
trée ont été soulagées et guéries grâce ù l'in-
tervention bienfaisante de cet éminent prati-
cien, dont l'incomparable méthode est sans ri-
vale au monde.
Aussi c'est toujours avec lc même plaisir que
nous pouvons annoncer son arrivée dans notre
région à tous ceux qui attendent avec impa-
tience sa venue, assurés qu'ils sont de trouver,
grâce à l'application de ses merveilleux appa-
reils brevetés, imperméables et sans ressort,
aux conseils de sa haute expérience profes-
sionnelle, un soulagement immédiat à leurs
souffrances.
Que tous ceux de nos lecteurs et de nos lec-
trices atteints de Hernies, Descentes, Efforts,
Déplacements des organes, no manquent donc
pas de se rendre auprès de M. C LAVERIE oui
recevra, do 9 h. à 5 h., à :
1
LEZIGNAN, mercredi 26 octobre, hôtel du Che
min de fer (Babou). • V -
?;\?^ NE ' :icudi 27 ' hùtel *e la Dorade
f ARr t^n^' 23. "ôtel Moderne Pigeon.
CARCASàONNE, samedi 29, hôtel du Com-
merce. . uul
P France N ' VN ' dimancnc 30 et lund l 35, hôtel de
^T^TI', mardi lor novembre, hôtel Malet
QUILLAN, mercredi 2. hôtel Verdicr
SAINT-GAUDENS, jeudi 3, hôtel de Franco
CASl'ELSARRASIN, vendredi 4. hô el Mur
ceillac.
mar "
MONTAUBAN, samedi 5j hôtel du Midi
SAINT-GIRONS, dimanche C, hôtel de Fr-m
FOIX, lundi 7, hôtel Benoit.
lance '
PAMIERS, mardi 8, hôtel do la Poste
LANNEMEZAN, mercredi 9, hôtel de Franeo
TARBES, jeudi 10, Grand Hôtel Moderne ; ,ce
Maubourguet). ipiuce
TOULOUSE, vendredi 11, samedi 12 et rlimm
che 13, hôtel Capoul. uiman-
APPAREILS SPECIAUX PERFECTIONNA „.
A. OLAVERIE pouf 1, CUÉRISON D«
VARI0U.
tions préalables, les eaux usées (à l'except
des matières dos latrines, à moins que celles-
ci liaient passé dans une fosse septième ayant
pour effet de les liquéfier) et à assurer l'éva-
cuation d© ces eaux usées ix ses frais à partir
de l'enceinte de la caserne.
c) Au cas où la ville remanierait son réseau
d'égouts, en vue de l'installation du « tout it
l'égout », à recevoir toutes les eaux usées de
la caserne, sans aucun© restriction.
. d) A amener jusqu'à l'entrée de la caserne
tes conduites d'eau et les canalisations d©
gaz et d'électricité. La ville prendra toutes
tes mesures utiles pour qu© lo département
de la guerre bénéficie des prix de faveur
qu'elle pourrait ultérieurement obtenir pour
la fourniture du gaz et de l'électricité.
Art. 4. — La ville s'engage, en outre, .
prendre toutes les mesures utiles pour que
les locaux nécessaires à l'hospitalisation des
malades militaires provenant du régiment
d'artillerie soient mis dans l'hospice mixte
gratuitement à ta disposition de l'autorité
iniUtairo, dans les conditions déterminées
par la loi du 7 juillet 1877 et par le décret
du 1" août 1879, relatifs â l'organisation
des services hospitaliers de l'armée dans
les hôpitaux militaires et dans les hospices
mixtes.
Art, 5. — Les terrains nécessaires à l'assiette
de la caserne devront être remis au départe
ment de la guerre au plus tard huit mois
après 1 approbation de la présente conven-
tion.
Pour faciliter tes opérations de prise de
possession, le département de la guerre pro-
voquera, s'il y a lieu, te décret déclara»
1 acquisition do- ces terrains d'utilité publi
que, avec prise de possession d'urgence, à la
^condition que la ville pourvoiera à tous tes
irais fera toutes les consignations nécessai-
res et désintéressera les ayants-droit
Art o. — Les versements des subsides de
ia ville dans les caisses du Trésor se feront
on trots termes, savoir : le premier tiers à la
date qui sera fixée pouir radjudioation des
premiers travaux ;
Le second tiers, un an après la date de cette
adjudication ;
IJC dernier tiers, doux années après la date
de cette adjudication.
Art, 7. — Le département de la guerre s'en
gage, de son côté, il construire une caserne
pour un régiment d'artillerie à neuf batte-
ries, ayant la composition fixée par la loi du
24 juillet 1909, sur les terrains qui auront été
remis par la ville. Les travaux en seront
entrepris dans le m-nlndre délai possible,
après l'approbation de la présent© conven-
tion, et seront poursuivis jusqu'à épuisement
de la subvention à fournir par la ville.
Ils seront ensuite continués, sauf te cas de
.force majeur© ou do difficultés imprévues
provenant du fait de l'entreprise, avec les
crédits votés annuellement par te Parlement.
Si aucune nécessité militaire ou de mobilisa-
tion ne s'y oppose, l'administration pourra
faire occuper le quartier avant son n.chèvc-
roent complet, et successivement par groupe ;
mats ces occupations successives n© pourront
avoir lieu que sur l'ordre spécial du ministre
de la guerre.
Art. 7 bis.-— En attendant l'achèvement dies
acquisition*, travaux et .'iménagemeuts déû-
Des coins de misère ©t d© miséreux, certes,
il n'en manque pas à Toulouse, et on n'a
guère que l'embarras du choix quand on veut
s'occuper d'eux.
Cependant, il est un. lieu où cette misère n©
devra.it pas s'étaler et où ©lie ©st particulière-
ment frappante, pour les étrangers surtout :
c'est te hall da la gare.
Ce hall de la gare, à par-tir de G heures du
soir, devient l'asite de tous tes malheureux, de
tous les sans^abri, de tous les faméliques, qui
sont d'autant plus nombreux qu© le temps est
moins clément.
Ainsi, hier soir, les banquettes du hall do
départ offraient te spectacle d'un coin de l'an-
cienne cour des Miracles.
Il y avait là un© série de types les plus va-
riés du mendigot, de l'estropié et du vaga-
bond des deux sexes et de tous les âges, qui
accaparaient tous les sièges et tous tes angles
où le courant d'au ne se faisait pas sentir. La
pluie les avait amenés, et ils se reposaient en
attendant un problématique repas et un cou-
cher incertain.
Jugez de l'impression de l'étranger qui pas-
se dans cette salle et assiste à cette exposition
do misère. Que doit-il penser de l'ordre de
notre ci-té et de la tenue de nos œuvres d'as-
sistance ?
Hier soir, un bon vieux qui se trouvait à
la gare, un de ces bons vieux Toulousains
comme on ©n rencontre encore, qui se mê-
lent de tout sur la voie publique, sous le sim-
ple prétexte d© vous être agréable ou de sa-
tisfaire leur curiosité, un quidam désintéressé
se mit à dénombrer l'amas de miséreux en-
tassés devant lui.
U choisit tes deux qui lui parurent les plus
dignes d'intérêt ; c'étaient deux femmes, l'un©
âgée d'un© vingtaine d'années, l'autre ayant
dépassé la quarantaine ; chacun© portait un
enfant dans ses bras.
Ces deux ©niants étaient ceux de la plus
jeune ; l'un avait un an tout, au plus, et l'au-
tre pas encore trois ans ; les deux femmes
étaient la mère et la fille, sans gîte et sans
ressources.
Le bon vieux tint un petit discours aux deux
femmes et il les invita à lc suivre jusqu'au
Capitole.
Je n© sais ce qu'il leur promit, mais les
deux femmes te suivirent.
A Toulouse, quand on est embarrassé, di
quelque manière que ce soit, on s'adresse au
Capitole.
On y dirige, vers notre Capitole, tes men-
diants, tes malfaiteurs, tes malades, les cada-
vres, tes gens à marier, les électeurs, les
étrangers, tes objets trouvés, les chiens er-
rants, tout le monde et toutes les choses.
Il y a là, à droite en entrant, du côté du
Donjon,, un local insalubre, sombre et malodo
ant, où s© réunissent les agents de police ©t
qu'on appelle Permanence
C'est un nom général qui va assez bien à la
chose.
Donc, notre bon vieux conduisit tes deux
femmes à la Permanence. U allait être mi-
nuit,
Dès qu'il apparut sur te seuil du local en
question, on le regarda d'un mauvais œil.
Il s'expliqua : les deux femmes n'avaient
pas de pain, la mère n'avait plus de lait, les
enfante avaient faim, toute la famille était
harassée. Il venait les reconimander a aux
gens » de la Permanence.
Un agent cycliste curieux s'approcha et dé-
visagea les nouveaux venus. Puis, remar-
quant que l'une des femmes se grattait avec
persistance, expérimenté, il fit quelques pas
en arrière.
Le secrétaire du commissaire de police « de
permanence », qui avait écouté te boniment
du bon vieux jusqu'au bout, répliqua par une
phrase toute faite — on la répète toutes tes
nuits au Capitole :
H faut venir avant 8 heures et demie,
l'asile de nuit est fermé à partir de 9 heu-
res. »
Cependant, comme nul n© répondait, et
comme lo secrétaire du commissaire ©st bon
enfant, H finit par offrir aux deux femmes du
pain et une partie de la banquette réservée à
la presse. On offre c© qu'on peut.
Le bon vieux Toulousain qui avait recruté
ces ueux faméliques rayonnait de satisfac-
tion. Il tendit la main au secrétaire du com-
missaire et entama tout de suite un© couver-
pagne
M ' 11 toi Ma la
Mais, si 1© brave homme était sorti de son
sujet, on peut dire, ce ntest poin, une raison
pour n© pas tirer une triste moralité de tout
D'abord, 1© hall de la gare n'est rvns fiit
pour abriter les miséreux Tous LeV sohVdB
sérieuses rondes de police devraient y'étre'fai-
&S œ un ZI ddableS «
Ensuite, ces pauvres diables, il faut tes
YPitAI* .finir HAMMiM «.-M. . . ' A ltll-i'1' i L-3
Académie Toulousaine
de la Chanson
La séaneo de réVmvcrturo est Uaùû a vomtredk
prooftaln, M coin-uni.
U'autUUon-oonMrenoe sera donnée sur les cha*
sons do Jean Bicli«f>in. de rAcxuMmiin-FrttnçalM.
M. lc docteur Phallppou, du Salon des Poètes, pré*
sentera l'oeuvre, do Jean ltic-htuiln.
Nous publierons ttllei'ieurcnn-nt le programme (la
cette intéressante audition.
On peut retirer le* OartM d'entrée (0 fr. M) cliec
le concierge de l'ancienne L-aculté, rue de itCmu-
sat, 27,
UNE NOUVELLE DÉCOUVERTE
Le nombre do guérisons radicales do l'Ec-
zéma et autres maladies de la peau obte-
nues jusqu'à ce jour par te Ciuluin, la tou-
velte découverte, est tellement grand, que
les spécialistes tes plus réputés en ont été
étonnés et émerveillés. Employé pour n'im.
porte quelle affection do la peau, Caduir*
procure instantanément un mieux sensible
et la guérison radicale du mal suit rapide-
ment. Dès son application, il calme les dé-
mangeaisons ot permet do recouvrer te som-
meil réparateur aux personnes qui, pendant
des années, ne faisaient que se gratter.
Vous êtes découragé, car vous avez tout es-
sayé, tout employé, saps résultat : eh bien f
reprenez courage, car l'action du Cadum
diffère de celte des autres produits. Il uôV
rit éruptions, boutons, herpès, urticaires,
dartres, gourme, pustules, pellicules, écor-
chures, pelade, etc.LV": 50 c. etllr.T tM Pli l *.
Théâtre du Capitole
Demain mardi, 25 octobre, pour la continuation
des débuts : Mignon.
La location est ouverte pour cette représentation.
(Communiqué;.
Théâtre Lafayette
Ce soir, à S h. J, par traité spécial, création •
Toulouse de la vame du 93. vaude-viAle en 3 actes,
de P. (lavaiiH et A, Bourgain.
Ce gros succès des Nouveautés de Paris sera ac-
camtnaïné sur l'affiche de Kosalic. i acte de Max
.Muury. (Communiqua)
Etat Sanitaire
La statistique mortuaire (le la ville a, du U an
90 octobre, relevé 59 décès dont 31 d'hommes et
28 de femmes. La mortalité est descendue au des-
sous de la moyenne J
BUVEZ TRÈS immt
en consommant LA CIDREINE, boisson de ta-
ble, feimontée, hygiénique, exquise, de con-
serve, 6 degrés d'alcool, revenant à
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seuil de l'hiver il serait temps d'étudier cette
année, très sérieusement, tes moyens de re
médier un peu au paupérisme à Toulouse et
surtout de reorganiser sérieusement l'asite de
nuit et d'en étendre largement les services ?
Puisque tout converge à Toulouse vers te
Capitol©, c'est au Capitol© nous aussi que
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cès confirmé par de très nombreuses (riiéri-
6ona opérées dans le dispensaire do Toulouse
è toutes les maladies qui demandent un relè-
vement de l'état général et à toutes les fiS
fections trop souvent causées par un affaiblis-
sement lie l'organisme.
On traite au dispensaire les entérites, gas-
tro-entérites, diarrhée verte, eczémas, neuras-
thénie, ûhloroanémte.
otiFFier JlFtigtiqtie
NOS COMPATRIOTES
A BIARRITZ
L'abondance des matières nous a prives tus.
qu'ici du plaisir de parler do l'orchestre munlctnâ
qui terminait dimanche la série de ses conroVtî
quotidiens. Sous l'habile et éclairée direction tS
son très sympathique chef M. Mcssaud, cette pha-
lange d'artistes a été cette année encore ne es
grandes attractions de Biarritz.
Le choix judicieux des praitrammes, toujours
variés et intéressants, le souci d'une exécution ir
prochaMe. 1 audition, souvent répété.. K1 , 1Kt 'L
talentueux taisant partie de nos plus grands or-
chestres, en voilà plus qu'il n'en tant pour regret-
ter le départ de Messaïul et des siens et pour latUB
dire de tout cœur au revoir, à l'année prochain» !
Toutes nos félicitations à notr© ami et
ti'iote Anlonin Mcssaud.
c mua-
O. G.
&VISDE DSCÊÎS
Madame veuve lûtes ESPARB1E,
tents et leur famille, les familles l'EOliîî \c ot
BORREL ont .l'honneur de faire nart. :'l Ip.m-c
ses

MARDI 25 OCTOBRE 19iS
APERITIF TONIQUE
li GENEREUX ET QUINQUINA
VIOLET FRÈRES, IHULR (Pyr.-Or.).
Bulletin Fimncier
REVUE FINANCIERE
Paris, 23 octobre.
Très actif peuà-êtoe même trop actif durant
te. majeure partie de la semaine, notre mar-
ahé a mer 'ré un. peu d'essoufflement en clô-
ture La bonne impression causée par 1; échec
de l'a Brève des chemins de fer n était pas
faite ryour faciliter aux baissiers des rachats
nue la UoTiidation rendait encore plus urgen-
tes La reprise inopin.ôe die l'Amérique et son
effet sur le Rie Tint© ont achevé de préci-
piter la hausse dans la plupart des comparti-
ments de la cote. La situation monétaire était
seule d© nature à inspirer quelques inquié-
tudes ; à Londres, les sorties d'or à destina-
tion de l'Egypte avaient pris une tell© impor-
tante© que la Banque d'Angleterre s'est trou-
vée obligée de porter à 5 % le taux de son
escompte ; encore, cette mesure apparaît-elle
comme insuffisante, au point que l'on pré-
voit déjà une nouvel!© et prochaine éléva-
tion. D'autre part, au point de vue politique,
des problèmes se posent qui méritent au
moins de retenir l'attentian. En premier lieu,
c'est l'Espagne, dont les projets sur le Maroc
prennent une précision regrettable, malgré
les efforts d© M. Canalejas pour s'opposer aux
viséee dut parti militaire ; du côté de l'Orient,
en dehors de la question énervante, à force
de rester irrésolue, de l'emprunt ottoman, il
y a lieu de se préoccuper des mouvements de
troupes turques sur la frontière persan© au
moment même où les rapports se tendent en-
tre la Perse et l'Angleterre.
D'ailleurs, en dépit des réalisations ame-
nées par ces différents facteurs, les tendances
générales restent satisfaisantes ; il y a lieu
de signaler tout particudièrem.ént la brillante
aHnre des valeurs de pHornb, d'étain et d'ar-
gent, conséquence des progrès chaque jour
enregistrés dans les cours de ces divers mé-
taux.
Fonds d'Etats
Bien que les transactions aient été plus acti-
ves cette semaine sur 1© marché de notre 3 %,
par suite de l'annonce officielle de la fin de
la grève des cheminots, on enregistre en der-
nière heure un© légère tendance à la lour-
deur. Néanmoins, ii conserve en clôture une
bonne partie de l'avance acquis© à 97 contre
96 90
Les obligations de la VILLE DE PARIS ont
eu des échanges très suivis. En ce qui con-
cerne le dernier emprunt de 235,000,000 que la
ville cl© Paris vient d'émettre tout récemment,
la direction, des finances d© la ville fait con-
naître officielllement qu'il a été exactement
couvert 39 fois et demie, par 170,000 souscrip-
teurs, pour 24,000,000 de titres.
Dans 1© groupe étranger, les FONDS RUS-
SES conservent leurs fermeté habituelle.
L'EXTÉRIEURE ESPAGNOLE s'inscrit sans
modification sensible aux environs de 93 G0.
Dans les milieux officiels français, on blâme
les prétentions du gouvernement de Madrid,
qui voudrait réclamer au Maroc une indem-
nité d© 150 millions. Les bruits de crise minis-
tériel!© ont légèrement affecté les FONDS
PORTUGAIS, qui s'inscrivent en baisse de
W centimes à 65 25. Les FONDS JAPONAIS
ont été diversement traités : 1© 4 % s'inscrit
n léger recul, tandis que le 5 % 1907 s'avance
à 105 75 contre 105 C0. Les FONDS CHINOIS
sont lourds, la crise financière que traverse
actuellement la Chine ayant provoqué quel-
ques ventes de portefeuiililie.
Au groupe balkanique, le TURC UNIFIE
fléchit à 92 55. La question de l'emprunt n'est
pas encore définitivement solutionnée. Les
FONDS BULGARES et SERBES reproduisent
à peu de chose près leurs cours antérieurs.
Dans le compartiment sud-américain, le
MEXICAIN 4 % est ©n léger recul, tandis que
l'ARGENTIN RESCISION s'avance à 99 contre
98 25, de même mue le BRESIL -i % 1889 à 90 20,
en progrès de 0.20.
Nouvelle avance des BONS DE SAO PAULO
à 511 50 contre 510.
Banques
La BANQUE DE FRANGE s'inscrit en légère
plus-value à 4,250. Fermeté du CREDIT FON-
CIER à 800. Dons sa dernière séance, le con-
seil d'administration a autorisé pour 6,744,456
francs de prêts nouveaux. Les transactions
ont été assez actives sur la BANQUE DE PA-
RIS, qui progresse d'un© quinzaine de points
à 1842. Le CREDIT LYONNAIS ©st également
en progrès sensibles, ainsi qu© l'UNION PARI-
SIENNE. L© COMPTOIR D'ESCOMPTE a bé-
néficié aussi de la reprise générale, mais
dans de moindres proportions. Fermeté du
CREDIT MOBILIER à 719. SOCIETE GENE-
RALE, BANQUE FRANÇAISE et CRÉDIT IN-
DUSTRIEL sans changement.
Au comptant, ia BANQUE FRANCO-AMÉ-
RICAINE a bénéficié de demandes suivies à
539. L'assemblée générale des actionnaires de
cet établissement a été tenu© au siège social,
23, place Vendôme, à Paris, le 18 octobre.
Après l'approbation des différentes résolu-
tions présentées à l'assemblée, il a été décidé
de doter les réserves et amortissements d'une
somme globale de 484,497 francs, ce qui porte
à 800,000 francs le total des réserves légal© et
spéciale et de fixer à 5 % le dividende annuel.
Ce dividende sera mis en paiement le 2 no-
vembre 1910 à la Banque Franco-Américain©;
au prix d© 24 francs pour les actions nomina-
tives et 22 fr. 80 pour les actions au por-
teur.
.Au groupe algérien, bonne tenue de la
BANQUE D'ALGÉRIE à 1789. Nouveaux pro-
grès d© la COMPAGNIE ALGERIENNE à 1270
contre 1255 et du CRÉDIT FONCIER D'ALGE-
RIE à 600 l'action libérée et non libérée.
Dans le compartiment étranger, la BANQUE
OTTOMANE est lourde. La BANQUE D'ATHE-
NES est ferme à 126. Fermeté de la RUSSO-
CHINOISE à 597. BANQUE DU NORD inchan-
L'action CRÉDIT FONCIER DE L'URUGUAY
se négocie à 332. On sait que cet établissement
a succédé à la Banque Coopérative de Monte-
video, laquelle a pendant sept ans rémunéré
à 10 % les capitaux qu'on lui avait confiés.
On peut donc envisager l'avenir sous un
jour satisfaisant, si nous tenions compte de
l'accroissement dies bénéfices qu© réalisera le
Fo.rc.ier de l'Uruguay, grâce à ses successives
émissions d'obligations.
Transports
Depuis le vote de cessation, de la grève par
le Syndicat général des chemins de fer et la
reprise à peu près complète du trafic, les ti-
tres de nos grandes Compagnies se sont nota-
blement raffermis ; mais les cours se sont
peu modifiés, les transactions demeurant plu-
tôt clairsemées.
Dans le compartiment étranger, les CHE-
MINS ESPAGNOLS clôturent deux ou trois
peints au-dessous des cours pratiqués samedi
dernier.
CHEMINS PORTUGAIS soutenus; CHEMINS
AUTRICHIENS fermes ; LOMBARDS calmes 5
MERIDIONAUX ITALIENS résistants.
L'obligation CHERRYVALE OKLAHOMA se
négocie très régulièrement aux environs de
440. On annonce la nu des travaux d© terras-
sement. La pose de la voie et l'ouverture du
trafic ne sont donc plus qu'une question de
jours, le premier tronçon entre Caney et
Vinita devant être exploitable dans un délai»
maintenant très court.
Rappelons que la Compagnie du CHEMIN^
DE FER DE L'EST CENTRAL CHILIEN pro-
cède, présentement, en France, à la mise en
vente de 25,000 obligations de 500 francs 5 %
or (première hypothèque), au prix de 475
francs l'une. La ligne dont elle a obtenu la
concesion a une longueur de 143 kilomètres
et elie est divisée on deux sections, Des cal-
culs dressés par les ingénieurs ayant uns
expérience notoire dans la construction des
chemins de fer chiliiens, il appert que le ren-
dement immédiat des deux sections est estimé
à un bénéfice net de 1,141,875 francs par an.
Les valeurs de traction ont été assez irré-
guiières. Le MÉTROPOLITAIN, après s'être
relevé à 586, faiblit à nouveau. Le NORD-
SUD regagne finalement son niveau anté-
rieur. La THOMSON HOUSTON est hésitante.
L'action nouvelle de la COMPAGNIE DES OM-
NIBUS, admise à la cote officie!!© le 15 cou
rant, abandonne une dizaine de points.
Les principales valeurs d© Tramways se
sont peu modifiées.
Les obligations de la Compagnie des TRAM-
WAYS, ECLAIRAGE ET FORCE à RIO-DE-
JANEIRO cotent 471. Les recettes d© cette Com-
pagnie, pour la 40' semaine de l'année en
cours, se sont élevées à 1,114,495 francs con-
tre 1,007,825 francs pour la période correspon-
dante de 1909.
Les différents titres da SUEZ demeurent
très soutenus. La plus-vaiiu© des recettes de
puis le début de l'exercice s'établit à 8,460,000
francs.
L'obligation 5 % première hypothèque PORT
DE PARA est ferme à 476. Les actions privi-
légiées et ordinaires cotent respectivement
370 et 233. Les recettes d'exploitation des neuf
premiers mois de 1910 se sont élevées, y com-
pris œïiles des cinq nouveaux entrepôts, au»
total de 1,982,510 îranics net, contre 417,614
francs net pendant la période correspondante
d© 1909.
Valeurs diverses
Le calme a été la note dominante du mar*
ebé des valeurs d'électricité. Néanmoins, la
tendance s'est quelque peu raffermie, surtout
en ce qui concerne les secteurs parisiens, le
mouvement gréviste ayant échoué. Notons
cependant encore un peu de faiblesse sur la
Compagnie d'ÉCLAIRAGE ET DE FORCE ;
.par contre, le SECTEUR P0PP, où l'on avait
signalé quelques actes de sabotage dans le
servie© de l'air comprimé, se retrouve en
meiflileure disposition.
Depuis le 8 courant, les actions et les obli-
gations de l'ENERGIE ELECTRIQUE DU
NORD DE LA FRANCE figurent à la première
parti© du Ruililetin de la cote officielle. Les
cours pratiqués sont de 275 francs pour les
actions et de 482 francs pour les obligations.
Ces derniers titres détachent au 15 courant
un coupon d© 11.25.
Les résultats de l'exploitation de la Société
pendant le premier semestre de 1910 s'élèvent
au total à 394,997 fr. 65.
La charge des emprunts déduite, il reste
193,000 francs comme bénéfice net. Les mois
de juillet et d'août ont donné respectivement
comme bénéfices d'exploitation environ 65,000
et 68,000 francs. Pendant le mois de septembre
dernier, la production a été de 2,350,000 kwh,
ce qui représente une recette de 155,000 francs.
Au mois de septembre 1909, la production
avait été de 1,585,000 kwh et la recette de
105,000 francs.
Les obligations 5 % de 500 francs de l'ÉNER-
GIE INDUSTRIELLE s© tiennent fermes aux
environs de 476 francs. L'actioa est demandée
à 112 francs.
Les recettes d© ses sept réseaux de distri-
bution d'électricité sont en sérieuse augmen-
tation et les bénéfices de l'exercice en cours
seront certainement en progression impor-
tante.
Une augmentation du capital-actions est,
paraît-il, en voie de préparation.
Les transactions ont été plus rares que ja-
mais dans 1© groupe des valeurs gozières,
dont la fermeté n© s'est d'ailieure aucune-
ment démentie.
Les TABACS OTTOMANS terminent en fai-
blesse.
La lutte se poursuit entre les deux grandes
Compagnies directriices du marefé du pétrole
au détaiinuent des valeurs du groupe. Le
NAPHTE DE BAKOU accentue son recul d©
façon sensible. On prétend que la Société ne
pourra pas distribuer die dividende cette an-
née.
Les cours de Vaction ordiinaire FRANCO
WYOMING OIL COMPANY s© maintient très
ferme de 32 à 33 fr. ; n'était la faiblesse géné-
rale, des valeurs du groupe pétrolifère, ce
cours devrait s'améliore.!' rapidement en rai-
son des découvertes très intéressantes de ces
dernières semaines : quatre puits ont recoupé
le premier horizon dit « Shannon » et produi-
sent une huile lubréfiante d'une qualité rare
qui lui donne un© valeur commerciale de pre-
mier ordre.
D'après le rapport de ringéniieur oonseiil.ces
puits démontrent que l'étendue et la richesse
de la couche d'huiWe lu.bréfianitie dit© « Sham-
noira » sont beaucoup plus importantes qu'on,
était jusqu'ici en droit de le supposer.
Faibles au début de la semaine, les valeurs
d© caoutchouc se sont montrées mieux dispo-
sées pendant les dernières séances. Notons
particulièrement, au comptant, un courant d©
demandes très suivies en actions PARA MA-
RAJQ dans les environs d© 9 francs. La DO-
LOCK BAROS est également recherché© sur
le marché libre.
Les obligations 5 % die la COMPAGNIE GÉ-
NÉRALE DE RIO DE JANEIRO sont recher-
chées à 452 50 ©x^coupen de 12 50 au 1er octo-
bre.
La production de l'usine de Sao Joao, Etat
de Parahyba de Norte. atteint à la date du sa
medl 15 octobre, 1© total de 10,781 sacs d© su
cre de 60 leil. représentant on© valeur aooro
xtmative de 300,000 francs. Ce résultat a été
obtenu après un mois do roula-ison c© qui
donne pour la production journalière elfe-
ttv», un© moyenne de 2,400 kilos
Les actions de la SOCIETE FONCIFRF
P'ENDAYE et du SUD-OUEST, introduites !e
19 courant sur notre marché en Banque ont
rencontré un excellent accueil et se négocient
à 112 francs.
Cette Société au capital d© i millions a été
créée pour la mise en valeur foncière' de la
plage admirable située entre les deux stations
balnéaires bien commues die Biarritz et do
Saiiint-Sébastlen et à peu d» distance de cha-
cune d'elles et de la petite ville d'Hendaye
Elle est devenu© p.ropriétaire d© tous les tra-
vaux effectués, depuis plusieurs années, par
M. Martinet, notamment d'un casino moderne
et de vastes terrains aménagés. EU© bénéficie
également de concessions d© l'Etat et d© la
Commun© et de promesses de vente consen-
ties par des particuliers.
Los actions CINEMA EXPLOITATION ne se
sont pas ressenties de la faiblesse généra'© du
marché et terminent en bonne posture à 287
L'action AMERICAN PARK continue à être
recherchée hors cote vers 135 francs en raison
des recettes toujours satisfaiisanites de la So-
ciété.
Métallurgie. — Charbonnages
Les modifications n'ont pas été bien sensi-
bles dans te compartimeait des valeurs métal-
lurgiques et la plupart se sont effectuées dans
le sens d© la hausse.
Les ACIERIES DU SAUT DU TARN s'ins-
crivent en progrès à 560, encore avantageuse
à ce prix. En effet, te dividende d© 25 francs
paraît susceptible d'augmentation. Les béné-
fices nets s© sont élevés à 565,000 francs et ont
été obtenus enitiérement avec tes 2 millions de
capital ancien, car on voit figurer au hiilan
dans les dtepoinihilliités, 2 millions en dépôt
et an report dans les banques, représentant
intégraleimient l'augmentation du capital ; u y
a également en compte courant plus d© 500,000
francs en dehors du fond de roulement assuré
par l'argent en caisse et ies effets en porte-
feuiSSe. En rémunérant à 25 francs par action
tout te capital ancien et nouveau, il restera
plus de la moitié des bénéfices pour les réser-
ves et amiortiiss.9mieuit.s.
Les TREFILERIES DU LANDY se négocient
très régulièrement vers 126.
L'attention d© la spécuilatiiDn. s'est porté©
d'un© façon particulière ces temros derniers
sur tes valeurs métallurgiques russes. Quel-
ques-unes ont été très viivemsnt poussées c'est
te cas de MALTZOFF, HUTA BANKOWA èt d©
la DNIEPROVIENNE.
Ces* mardi prochain 25 octobre, qu'aura
lieu, aux guiichieis d© la Banque Commerciale
et IndutstiriieflSe, l'émission die 18,000 obli-gatiteins
l^-pothécaires 5 % d» la Société métallurgique
de l'OUiRAL VOLGA.
4
Ces obligations productives d'un, intérêt d©
25 francs sont offertes à 467 50 jouissance 15
octobre 1910. Un droit d© préférence est ré-
servé aux porteurs d'actions et d'obligations
actuelles, à raison d'une abligation nouvelle
pour 7 obligations concordataires ou pour 7
actions.
ce 1909-100^^ —
un bénéfice lUt de^min^ mbIte . *5^*
Or, te service'd^^ 11 ^,^^^
des obligations nouvel^ îL d ^ntes*^*.
au mouvement de
n ont Pas parti»,
sur tes valeurs mduKteTîf^* «^SteS*
DO"M BP?0\V? Uveau ^ iÉf à U j8 S V -OVÎlt|
A s'est relevée à uq ' ' ,U Pari
GEMMES sont encore hésita^ 26^s
Mines et Métaux
W Xntter^^%&?3£
ctMe d * m "&^v3S2S?i
un peu rèaMse *
5.300 à £m fr«f' a des du m^»»
Mines d'or, argent, diamants
L'élévation du tan-i .:
très triste, mon cousin. Pensez-vous

CENTIMES
M
Organe quotidien, de ÏX5>ïeïise Sociale
RÉDACTION ET ADMINISTRATION: Toulouse, Roquelaine, 25
LE NUMÉRO 5CENTIMES
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1^ u-eaients partant tal'rtUh casque mois et tont psyabJM d*«Tano»
ÉDITIONS RÉGIONALES
Lof, Aveyron, Corrbze, Cantal
Gan, Htu-Pyrénôes, Basses-Pyrénées, Landes
Tirn-et-Garonne, Lot-et-Garonne
Târn, Aude, Hérault, Pyrénées-Orientales
Haute-Garonne Ariègo
Edition du matin spécial» • Toutous*
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te» Anuouo»» st Réclame» «ont reçue» 4»n» .„„n^.nt«
ul Bureaux, rua 3a«u«iain*. u,. 4 Toulon*», et cliex loua ao» Corr*ïpo»aalii»
ucrcorfCES i*. .
RÉOUMKS -
«ICLAJIES (*• pn) .
UK.A1JES. ....
• r-n 1 rrin" IM1 —
Mardi 25 Octobre 1919. - 29' Année - N* 6,5 49.
,„ soixante à quatre-vingts che-
tin S^fS, punis ?» P'*?" £°" r
J** ^' r éBÔiMSi! à l'ordre de mn-MM»*
^iU «rpVTsonnier à la caserne de la
i^érê. _«:«—
«harretiers, chargeurs et camionneurs
tes c ^ f sf V.i mis en grève.
„ Marseille s- ^
,,•„-= !P-en S^ s
l^drfm*^ Ja , Ré P uWi q«e consp re
huitième ces doctrines, combattues par une
philosophie païenne, tout à coup réveillée
de ses cendres, subirent une éclipse ten no-
ratre Mais bientôt, les hommes de désor-
dre s effondraient, des gouvernements nou-
veaux restttuaient à la vérité ses droits n
la morale son empire et à la France
équilibre. Mais nou*
Voilà trente
contre
les grévistes sabb{aie^ries"fils P tSa^f
ques, les signaux et les machines, lf S"
dent, du conseil ne déclarait-il pas 3 „v ,
pludissements du Temps et de ïa ^aSS1
que la République était plus qu^jïfi^
solue a maintenu- l'enseignement athée"
c est-a-dire la, cause même de notpé atnaS
chie et de notre déchéance ?
ai "
Les tribunaux et les gendarmée- *
donc beau recourir à touCks vériiT?!
leut^codes et à toutes les to^gSîfffcijj
Contre la grève générale et contre ses anô-
très, toutes les repressiuns comme toutes 1M
amnisties seront vaines.
iea
FÉLIBRIGE DE LA RÉGION
Comités de VOuncle Janet, par l'abbé Justin
BESSOU. Rodez, 1910. Carrère, éditeur.
Le Fôlibre majorai du Rouergue nous
dote cette année d'un recueil nouveau do
contes en patois, qui lui ont été demandés
avec instance par les lecteurs émerveillés de
la première collection (1).
Peu de ces contes sont inventés ; nous
avons là par conséquent un fond de littéra
ture populaire et M. l'abbé Bessou, en k
mettant au jour, contribue pour sa large
part au Folklore aveyronnats. Mais le con
teur actuel a mis en œuvre à sa façon la
création primitive, suivant l'exemple donné
par La Fontaine ; cet exemple est si bien
suivi par M. l'abbé Bessou qu'il ose repren
dre à son tour, après le fabuliste, le récit
des Animaux malades de la peste, et il le
reprend avec un accent si personnel, une
telle abondance de traits particuliers, une
fei fraîche vie qu'on ne peut se défendre de
trouver légitime et heureuse son apparente
témérité.
Les Contes de l'Oiuiclc Janet. comme les
précédents, ceux do la Tata Mannou, sont
faits pour les enfants, avec des différences
de ton et de sujet suivant l'âge des naïfs au-
diteurs. Les plus ingénus entre ces récits
s'adressent aux tout petits, à ceux qu'on se
représente ouvrant les yeux les plus surpris
1 et les plus charmés, tandis qu'ils écoutent.
Et les contes reçus avec cette avidité sont
des histoires d'animaux, des aventures ar-
rivées à ces êtres élémentaires auxquels, de-
puis les temps les plus reculés, l'enfance
s'intéresse, comme si elle les sentait mieux
ù. snii niveau. Les animaux sont présentés
chacun avec son caractère, cruel ou inofc>-
fonsif, batailleur ou ami de la paix. Cha-
cun deux porté un nom propre qui lui con-
fère une sorte de personnalité, et les contes
où il est désigné ainsi seraient dignes d'im-
poser pour toujours à la bête le nom qu'ils
ont imaginé pour elle. — de môme que, de-
puis le Roman de Benart, on ne connaît
plus que sous cette dénomination fictive i
l'animal appelé goupil auparavant.
Le naturel des animaux mis en scène par
M. l'abbé Bessou est parfaite ment décrit,
avec de transparentes allusions aux êtres
humains correspondants, des paysans bien
entendu, avec lesquels la vie champêtre les
met en contact familier. Chez les animaux
comme chez les hommes, dont ils sont l'ima-
ge, les bons s'entr' aident, les méchants se
nuisent, les trompeurs mutuellement se
trompent. Les faibles, pour se garantir des
forts, sont obligés d'avoir recours à l'habi-
leté ; quand la rase se montre vraiment in-
génieuse, elle suscite des applaudissements
et de sympathiques sourires. Il ne faut pas
s'en scandaliser ; cette admiration de la
finesse (tromper adroitement se dit en pa-
tois « ofina ») implique une pensée en som-
me spiritu.aliste : c'est l'idée que l'intelli-
gence, étant par son essence supérieure à la
matière, a tous les droits contre elle. Dans
ces contes, il arrive que les forts emploient
aussi la ruse ; mais alors, ce moyen de réus-
sir, n'étant pas nécessité, n'est plus excu-
sable, et le scrupuleux auteur ne manque
pas de le faire châtier par l'événement. Le
conteur, à ces délicatesses morales, en
ajoute d'autres, celles de la langue : quand,
par exemple, ses personnages sont de petits
animaux, il lui vient aussitôt au bout de la
plume des multitudes de ces légers diminu-
tifs, aimables, presque tendres, dont le pa-
tois, il faut le reconnaître, est beaucoup
mieux pourvu que le français.
L'intelligence, malgré ses droits évidents,
peut commettre des excès repréhensibles.
L'homme, auquel Dieu, en le plaçant au
premier rang des créatures, a permis d'em-
ployer les animaux pour son usage, les ex-
ploite parfois sans ménagement r'ies bêtes,
à qui ces contes donnent la parole, savent
bien le lui reprocher par des arguments qui
couvrent leur bourreau de confusion.
Après les contes où les animaux jouent le
principal rôle, viennent des récits où les
personnages sont tous des hommes, et
ceux-là contiennent d'expresses leçons de
psychologie et de morale t ainsi, par exem-
ple, celui où le pauvre devenu riche déploie
de subtiles qualités d'esprit pour reconnaî-
tre les vraies amitiés et les distinguer des
fausses.
Dans d'autres contes, l'homme aux prises
avec le merveilleux, traverse des aventures
fantastiques. Ces inventions où s'accumu-
lent des suites d'événements bizarres doi-
vent être très anciennes; on en trouve d'ana-
logues dans les Contes de Gascogne, recueil
lis par Bladé. Il serait intéressant' de com
parer les unes avec les autres ces créations
populaires de divers pays.
Dans celles du Rouergue, la fantasmago-
rie ne tient pas une grande place ; le carac
tère profondément religieux de notre race
se manifeste en des récits, où surgissent
avec toute leur beauté et leur bonté infinie
les figures divines, et où, d'autre part, le
démon joue, dans l'ordre surnaturel, le rôle
départi tout à l'heure, dans le monde des
bêtes, aux animaux méchants qu'il n'est pas
défendu de tromper.
Sur toutes ces imaginations et même, à
des moments, sur les légendes pieuses, se
déploie une gaieté ouverte, lumineuse, fran-
che et saine, qu'épanche abondamment la
verve heureuse de l'abbé Bessou. Cependant
le problème de la douleur est, à plusieurs
reprises, abordé dans ces contes ; mais il
n'y reste pas à l'état d'énigme ténébreuse et
obsédante : il est bientôt résolu, et de la fa-
çon la plus simple et la plus sûre, par la
Foi.
Quel est le théâtre où se déroulent tous
ces événements, où se montrent tous ces
personnages, inférieurs, humains ou céles-
tes ? Le lieu de la scène est bien délimité :
c'est, sauf quelques échappées au dehors, le
pays montagneux, creusé de ravins abrupts,
arrosé de ruisseaux limpides, qui est com-
pris entre Villefranche, Rieupeyroux et Na-
jae. Les lieux, les villages, les hameaux, les
propriétés sont tous là. avec leur vrai nom.
Et pourtant, cette contrée si réelle, si ac-
tuelle, apparaît comme ouverte sur l'autre
monde, toute baignée de surnaturel. Par les
chemins bordés de houx qui la sillonnent,
Jésus est passé jadis, ou naguère, hier peut-
être... on ne sait pas bien ; il y est passé du
temps où, la douceur sur le visage, le bras
armé de toute-puissance, il évangélisait ce
canton.
A de telles imaginations, à de telles
croyances, il faut pour s'exprimer un lan-
gage spécial ; seule, une langue naïve peut
y correspondre avec harmonie, c'est l'idio-
me de ceux qui conçurent ces inventions en
une intacte ingénuité. On sait assez com-
bien M. l'abbé Bessou parle cette langue vé-
ritablement et magistralement, Elle vit en
toute sa fraîcheur sur ses lèvres et. sous sa
plume. Il la connaît en toutes ses nuances et
dans l'ample richesse de ses synonymes
Au ssi il la fait jouer de toutes manières, en
des dialogues où on la sent mêlée à de ro-
bustes respirations, ou en des propos sur-
pris tout vifs parmi le brouhaha des foules
assemblées. Il reproduit, pour s'en être ré-
joui souvent, les défigurations qu'une heu-
reuse ignorance fait subir aux mots fran-
çais, et il a bien raison, puisque les formes
de la langue savante, en s'altérant ainsi
sont devenues du patois. Enfin, signe d'ins-
piration jaillissante, ou d'adresse dans son
art, l'auteur du célèbre poème d'Al Brès à la
Toumbo introduit au bon endroit, dans ses
récits en prose, des vers ou au moins des
rimes, qu'il sait utiliser comme un élément
comique où éclate la jovialité.
Tant d© talent dépensé dans une longue
d'un usage si restreint, et, dont le cercle est
borné si étroitement I U faut bien le recon-
naître, le patois de l'abbé Bessou, comme
celui des autres poètes et conteurs populai-
res du Midi, n'est compris parfaitement qu%
dans une zone resserrée. Mais aussi là
précisément parce que nous constatons les
proches limites do ce cercle, comme nous
nous sentons chez nous, en parlant ou en
lisant notre langue locale ! On n'a cette im-
pression de propriété affectueuse que pour
une possession de peu d'étendue, partagée
avec un petit nombre d'associés seulement.
C'est alors comme un foyer de famille d'où
les étrangers sont exclus et où l'on s'aima
d'autant mieux entre soi. En famille, on
contracte l'habitude d'expressions particu-
lières, de locutions ou de proverbes, qu'on
a reçus de la bouche des parents, que l'on
emploie entre frères, et qu'on enseigne avec
fidélité aux entants. En employant ces ter-
mes étroitement familiers, on ne profite pas
du retentissement que suscite une langue
parlée par tonte une nation, mais ces mots
sonnent à l'oreille avec une douceur intime
qui vaut mieux pour le cœur.
Voilà pourquoi M. l'abbé Bessou se sert
ave^persevéra.nc.0 du patois usité entre Na-
vant qu'en cet idiome rustique, il compose
uniquement do très simples récits et se plaît
en particulier à dire des contes au- enfants.
Il est prêtre, un prêtre animé u une piété
profonde et d'un zèle ardent pour le bien dus
âmes. Mais, à côté de ces vertus sacerdota-
les, il porte en lui, par un don éininent, le
génie du patois, et, avec le pouvoir, il a
reçu la mission de présenter cette langue
dans tout son relief et tout son charme, de
la fixer ainsi d'une façon durable, au mo-
ment où elle est menacée de finir.
J'ai appris naguère que le poète de D'al
Brès à la Toumbo, de Bagalclelos, de Besu-
carietos, l'auteur des Countes de la 'Tata
Mannou et des Countes de VOuncle Janet
avait été de bonne heure prédestiné. Il est
né à Méjalanou, hameau situé sur une pente
qui s'incline vers la petite rivière de la Sé-
rène, non loin du village de Saint-Salvadou.
Mon ami si regretté, Emile Pouvillon. et
moi. unis dans une fervente admiration
pour le génial écrivain populaire, nous
avions formé le projet d'aller un jour visi-
ter ce hameau comme un lieu de poétique
pèlerinage ; il me semblait bon et plein de
grâce confraternelle que l'auteur de Cés-ctte
allât ainsi rendre hommage à mon voisin, le
conteur du Ségala. La mort cruelle s'est op-
posée à l'accomplissement de ce rêve. Ne
pouvant le réaliser avec mon ami, j'ai voulu
cependant y donner suite avec quelqu'un
qui représentât ce cher compagnon, et j'ai
amené avec moi celui de ses fils qui m'est
devenu proche par une heureuse alliance.
Arrivés à Méjalanou, nous avons regardé
la maison, l'étable, le jardin, les champs,
tous les alentours. Près de la source qui
arrose une des prairies, on nous a dit :
— Tenez, à cet endroit, Justin, quand il
avait dix ou douze ans. demandait à sa
sœur de s'asseoir et de filer sa quenouille,
prétendant qu'elle serait la Demoiselle pour
qui le Fils du Roi va se noyer dans une
fontaine... Nous reconnûmes la chanson an-
cienne où figure la jeune fille qui refuse sa
main au Prince, et nous pensâmes, le fils de
Pouvillon et moi : — Il s'est passé ici un
événement de grande portée pour cette ré-
gion rustique ; à ce moment dont on nous
parle, au bord de cette eau claire qui jaillit
du sol mystérieux, la Légende, éternelle-
ment jeune et fraîche, a apparu à Justin
Bessou, suscitant son émoi ; à ce moment
précis, durant la scène qu'on évoque, ce
garçon aux traits rudes, aux yeux pleins de
songe, a été désigné pour devenir le poète
de sa race et de son pays.
Charles DE POMAIROLS.
(1) Voir l'Express du Uidi du 16 avril 1909.
LA SANTÉ DE PIE X
Paris, 24 octobre.
L'Agence Havas a reçu la déipêche suivante
de Rome :
« Le professeur Marcbia-Fava a visité le
Pape et a constaté une attaque de goutte ;
il a conseillé un repus de quelques jours.
» Le Pape n'a pas voulu décommander ses
audiences, mais à cause du mauvais temps il
n'est pas descendu dans les jardins et est
resté dans la bibliothèque.
La Polies et les Eé?eliiw
Un incident mystérieux
Paris, 24 octobre.
On racontait cet après-midi au Palais un
incident encore assez mystérieux.
Hier, diisoit-on, M. de Mai mande, don* an
couinait le rô:e actif daus le muuvement révo-
lutionnaire, reçut un pneumatique lui don-
nant rendiez-v«us dans un café de la rue de
Rennes.
M. de Maranandie s'y rendit et se trouva en
pré&enco d'un inconnu qui, fie donnant eoimmo
un envoyé du mitefetère de l'intérieur, lui pro-
posa de. collaborer discrètement avec la po-
lice et lui offrait des mensualités réguUeres, 300
puis 500 francs.
M. die Marmande fit une réponse évasive et
engagea le tentateur à vernir le revoir le len-
demain chez lui.
L'inconnu so serait, en effet, rendu ce matin
au domicilie de M. de Maanoaande.qui avait dis-
simulé des témoins, entre autres M. Jacques
-Bonzom, dans unie pièce voisine.
Les propositions furent renouvelées, mais
les amis du révotationnaire firent monter un
agent de police qui arrêta l'inconnu et te con-
duisit au prochain couinai/ssarnat.
Là cet iiiidiiivàdu déclara se ruommer Myller
et habiter 02, rue de Ranelugh ; le commis-
saire de police le consigna ù sa disposition
Cet incident, dès qu'il a été connu au ml-
nnistèire de l'intérieur, a été aussitôt fonnel'e-
menit démenti.
M 0 Jacques Bonaon, que mous avons rencon-
tré, nous affirme le récit qui précède et nous
a donné sur le piège tendu à Myller et sur ses
résultats, les prédisions suivantes : *
— M. de Marmarade avait feint d'accepter la
proposition de M. Myller et l'avait engagé a
revenir ce matin ; il nous avait postés dans
son appartement de manière que nous puis-
sions être les témoins auriculaires des offres
qui lui seraient renouvelées.
» M. Myller me tarda pas à arriver ; il for-
mula et précisa les propositions qu'il avait
déjà faites.
» A ce moment, le publie-iste libertaire ou-
vrit la porte de la pièce où nous nous trou-
vions ; l'un de nous alla chercher un agent en
campagrate donne] U revint bientôt.
» Cependant, M. Myller protestait violerm
ment, déclrwn.nit qu'il étal* couvert par le mi-
nistre de l'iiiiitc'Tiuw ; H profr.vnit Mes mciivaees
ii l'égard dn publiieiste qui l'avait fait prendre
a son piège.
» En compagnie de l'agent et malgré les
•efforts désespérés de M. Myl.'er, noms

MARDI 25 OCTOBRE 1010
Cavalerie : MM. Fougeras-Lavergnolle, ca-
pitaine commandant au 1" hussards passe on
second au régiment ; Domenech de Celles, ca-
mtaii e au hussaftte. passe capitaine com-
mandant au régiment
Artillerie : Le capitaine Papillon, de la car-
toucherie de Valence passe au 9» régiment
Service de santé : Sont classés, les medeems-
majors de lro classe Augias, du 802 d'infante-
rie à l'hôpital de Charnbôry.
Le médecin-major do ii" classe Barbet, du
18° d'artillerie au 57".
Le médecin aide-major de l ro classe Sono-
res, du 55° d'infanterie au 3" d'artillerie .
Officiers d'administration de 1 classe : MM.
Esqucrre, de la direction du 18° corps d'année,
ii l'hôpital de Bourges ; Marc, de la direction
de la division d'Alger, à la direction du 18*
corps. .
Service de l'intendance : Officiers d admi-
nistration de t" classe : M. Bourgeois, gestion-
naire des fourrages a Tarbes. a été désigne
pour la gestion de vivres d'Amiens ; M. Thé-
linge gestionnaire do vivres à Tourooux, pour
la 'gestion des fourrages de Tarbes.
INCIDENTS MILITAIRES
Exploits de coloniaux
Brest, 24 octobre.
Un agent a été attaqué cette nuit et frappé
par deux soldats coloniaux qu'd avait fait
sortir d'un débit dans lequel ils causaient du
scandale.
L'un d'eux put être arrêté par un brigadier
de police aidé de quelques passants ; c'est un
nommé Le Mintee, du 2' colonial.
Pendant qu'on le conduisait au poste de po-
lice, son camarade ameuta tous les coloniaux
rencontrés en chemin et qui, au nombre d'une
vingtaine, firent l'assaut du poste, enfoncè-
rent la porte et tentèrent de délivrer le pri-
sonnier.
L'arrivée d'une patrouille du 19' mit en fuite
les assaillants, qui sont demeurés inconnus ;
l'autorité militaire est saisie.
KOTRE MÀEIM
Les essais du « Voltaire »
Toulon, 24 octobre.
L'amiral Boué de Lapeyirère, qui devait ar-
river à midi à Toulon pour assister aux es-
sais du Voltaire, a dû renoncer à ce voyage.
En conséquence, les essais de vitesse de
vungt-quatre-heures du nouveau Drcadnought
sont remis à une autre dat e.
Mais l'amiral Boué de Lapeyrère vient de
télégraphier qu'il envoie à Touton l'amiral
Marin d'Arbel, chef d'état-major général de
la marine, ainsi que MiM. Louis et Lyasse,
directeurs des constructions navales, pour
suivre les essais de bon fonottonfnomeint des
machines du Voltaire, ainsi que les expérien-
ces des appareils de mouillage.
M. Dupla-Lahite, directeur des construc-
tions navales à Toulon, et le capitaine de vais-
seau Drouhet, commandant du Vergniaud,
navire du même type en achèvement a Bor-
deaux, y assisteront également.
L'amiral Marin d'Arbel et MM. Louis et
Lyaase arriveront cette nuit.
Les obsèques du vice-amiral de Maigret
Paris, 24 octobre.
À 10 heures, ce matin, à l'église Saint-Piar-
fe-de-Cliaidilot, ont eu lieu les obsèques du
vice-amiral de Maigret.
Le président de la République était repré-
senté par le capitaine de vaisseau Laugier ;
le ministre de la marin* assistait à la céré-
monie.
L'inhumation a eu lieu au Père-Lachaise.
Les avaries du croiseur o Jeanne-d'Arc »
Brest, 24 octobre.
Le croiseur-cuirassé Jeanne-d'Arc se trou-
vait au Maroc en 1908, lorsqu'une terrible ex-
plosion se produisit à son bord, faisant plu-
sieurs victimes et abîmant à un tel point les
machines du navire que pendant longtemps
on se demande si les réparations de celles-ci
seraient possibles.
La Jeanne-d Arc fut toutefois mise en ré-
serve, et, faute de crédits, ce n'est qu'à la fin
de 1909 que les travaux de mise en état de ses
chaudières purent être commencés.
Mais, depuis, les autres parties du navire
ee détériorent, et dans un rapport que le vice-
amiral de Maroltes, préfet maritime du 2" ar-
rondissement, vient de faire parvenir au mi-
nistre de la marine, il déclare que cette unité
menace de devenir inutilisable si on n'y porte
un remède immédiat.
LES MALHEURS DE H. îfiMiSïlS
Paris, 21 octobre.
M. Thadanias, député de Versailles, avait
intenté à l'Action Française un procès en dif-
famation pour certains articles publiés par
ce journal au moment de la campa-grue élec-
torale contre les fantaisies historiques de
l'insulteur de Jeanne d'Arc.
Ge procès vient de se terminer d'une façon
qui ne réjouira point M. Thalamas.
L,'Acli07i Française avait, en effet, introduit
une requête tendant à la récusation de deux
juges Israélites du tribunal de Versailles, MM.
Wccms et Rosanfeld, peu qualifiés pour juger
die bons Français.
Cette requête fut portée successivement de-
vant la Cour d'appel et devant la Cour de
cassation, qui la rejetèrent.
M. TbaJamas. pendant ce temps, omit de
réassù'gner ses adversaires et la prescription
do trois mois se trouva bientôt acquise.
Sur requête de M" Jean Magnier, avocat de
l'Action Française, le tribunal de Versailles
vient de^se voir obligé de condamner M. Tha-
lamas à."tous las traie du procès et des inci-
dents do procédure.
tôt des projets donnant une nouvelle exten-
sion au droit syndical et introduisant dans ia
loi l'arbitrage obligatoire.
Les socialistes unifiés, qui annoncent tou-
jours leur intention d'attaquer à fond le gou-
vernement et notamment M. Briand, se sont
réunis aujourd'hui ; ils se montrent, très ré-
servés sur les décisions prises ; ils n'ont fait,
disent-ils, que régler l'ordre dans lequel leurs
orateurs parleront, savoir : MM. Colly, Rou-
vert et Albert Thomas ; le tour do parole de
M. Jaurès reste réservé selon les circons-
tances.
Nous savons que le groupe a examiné aussi
l'ordre du jour qu'il doit présenter à l'issue
du débat et qui n'est pas encore définitivement
arrêté.
D'autre part, des députés appartenant à des
groupes différents se sont entretenus do la
crise et sont tombés d'accord pour reconnaî-
tre que la seul© mesure efficace serait de sup-
primer le centre ot l'organisme même de la
révolution sociale et ils ont décidé de déposer
l'ordre du jour suivant qui sera signé do M.
Georges Borry :
a La Chambre, résolue à respecter les liber-
tés syndicales mais en même temps à assurer
pour tous la liberté du travail et à exiger de
chacun l'observation des lois, invite le gou-
vernement à prendre les mesures nécessaires
pour dissoudre lia Confédération Générale du
Travail »
L'interpellation sortira donc forcément des
limites qui paraissaient lui être données ; elle
amènera un grand débat sur le fonctionne-
ment des syndicats et sur les droits et les
obligations soit des fonctionnaires, soit des
agents chargés d'un service public.
M. Bniand se propose toujours de n© pas at-
tendre que tous les orateurs inscrits aient pris
la parole pour intervenir.
Si, comme on le prévoit, le débat dure
jusqu'à vendredi, il serait conduit à parler
soit mercredi si la Chambre siège ce jour-là,
soit jeudi dans le cas contraire.
Dans les milieux ministériels on s'attend
toujours à une forte majorité pour approuver
les actes passés du gouvernement.
Les progressistes ne se sont pas encore réu-
nis ; le groupe sera convoqué avant la clôture
du débat.
— Notre altitude, nous dit M. Paul Beaure-
gard, sera dictée par les déclarations du gou-
vernement.
M. de Villebois-Mareuui veut bien nous don-
ner son avis et celui de ses amis de la droite.
— M. Briand, nous déciare-t-ii, ne nous ins-
pire, vous ie comprenez, aucune confiance,
mais nous devons reconnaître qu'il bénéficie
de l'horreur que le combisme a inspiré au
pays.
» Je crois que ne pouvant blâmer le gouver-
nement de ce qu'il a fait pour le maintien de
l'ordre et ne pouvant non plus lui donner une
approbation qui, d'ailleurs, te compromet-
trait, nous nous abstiendrons dans lo scrutin
final ».
Après la clôture du débat, la Chambre, com-
me nous l'avons dit, prenant son congé de la
Toussaint, s'ajournera au jeudi 3 novembre
pour discuter le budget.
Si le ministère parvenait à gagner les va-
cances de janvier, il demanderait alors à la
Chambre de discuter les projets dont le dépôt
a été annoncé : projet du garde des sceaux
sur les moyens de garantir plus efficacement
la sécurité publique ; projet du président du
conseil sur la réforme administrative ; divers
projets du ministre des travaux publics, dont
un sur le règlement des différends collectifs
dans les chemins de fer.
En janvier aussi, suivant l'assurance qui
nous en. est donnée par M. Charles Benoist,
la commission du suffrage universel sera on
mesure de saisir la Chantbre du projet de loi
sur la réforme électorale et c'est alors la re-
présentation proportionnelle qui viendrait en
discussion.
Mais tout cela est subordonné à riinprévu,
au mécontentement qui persiste et va même
grandissant.
On n'aurait, en effet, trouvé personne au
Palais-Bourbon, aujourd'hui, pour oser affir-
mer que le ministère Briand sera vivant dans
un mois.
A la commission du budget
La commission du .budget s'est réunie au-
jourd'hui, sous la présidence de M. Caillaux.
Elie a décidé, à l'uuanimité, de demander à
la Chambre, d'accord avec le gouvernement,
de discuter le budget aussitôt après l'interpel-
lation de demain.
Elis a également décidé de demander au
gouvernement dé ne pas accepter de ques-
tions ou d'interpellations les jours consacrés
à ta. discussion du budget, le vendredi restant
réservé aux débats sur les mtorpellations.
Elle a pris la résolution unanime de récla-
mer le renvoi à son examan, pour avis spé-
cial, die tout projet de résolution comportant
un engagement éventuel de dépenses.
Les élections non validées
ainsi qu'aux abords de la Bourse du toavail,
où les grévistes tjemsenit cet après-midi une
assemblée générale.
Dans la matinée, quelques groupes grévistes
ont empêché des charretiers conduisant leurs
attelages de se rendre à leur travail ; les char-
retiers ont dû rebrousser chemin.
Les ouvrier» en grève demandent une nou-
velle réglementation du travail et une aug-
mentation de salaire que les entrepreneurs re-
fusent ; il est à craindre que par mesure dé
solidarité tes dockers ne se mettent en grève
à leur tour.
D'autre part, le bruit court avec persistance
qu'unie grève des employés do tramways, au
nombre de 1,500, serait également imminente.
U GRÈVE DES CHEMINOTS
Les mobilisés punis
Paris, 24 octobre.
On avait annoncé que tes cheminots de
l'Ouest-litat, pamls pour n'avoir pas répondu
en temps voulu à l'ordire de mobilisation et
convoqués pour ce. matin à la caserne de la
Pépinière afin d'y purger leur punition, de-
vaient, sur les conseils des militants, venir se
constituer prisonniers tous en groupe et ma-
nifester.
Soixante à quatre-vingts cheminots, presque
tous porteurs du brassard blanc ou rouge,
p ortant ! inscription do la 4° section de la 4»
division arrivèrent, entre 10 et 11 heures, aux
portes de la caserne de la Pépinière ; quel-
ques-uns des prisonniers étaient accompagnés
de leurs femmes, qu'ils quittèrent à 11 heu-
res moins 5.
A 11 heures, les portes de la caserne se re?
fermaient sur les aherninots prisonniers ; pas
un n'avait poussé un cri ni esquissé un geste.
La libération des agents mobilisés
Paris, 24 octobre.
Un arrêté du ministre de la guerre en date
de ce jour libère à la date du 26 octobre tes
agents de la 5" section des chemins de ter do
campagne (Compagnie du Nord).
La mesure est prise à l'égard du personnel
des 1", 2', 3", 4", 5". C, T, 8" et 9' sections (Com-
pagnies du P.-L.-M., d'Orléans, de l'Etat et du
Midi), qui sera libéré le 27 courant.
Les révoqués du Nord
Paris, 2-i octobre.
Les cheminots révoqués de la Compagnie du
Nord se sont réunis cet après-midi, salle
Claude, 35, rue Châtean-Landon, pour la ré-
partition des premiers secours entre les pères
de famille privés de leur salaire depuis une
quinzaine ; la réunion était strictement pri-
vée.
On dit cependant que les révoqués s'entre-
tinrent des moyens à employer pour se tirer
d'affaire et qu'ils discutèrent au sujet de la
protestation à laquelle les députés socialistes
doivent so livrer en leur faveur.
l'emprunt tune à la finance allemande dans le
cas où d'ici aujourd'hui la France n'aurait
pas accepté les conditions de la Turquie.
Un emprunt persan
Londres, 24 octobre.
Des négociations se poursuivent d'une ma-
nière favorable pour un emprunt entre le gou-
vernement persan et une banque anglaise.
Le montant de l'emprunt serait garanti par
les recettes tie douanes du sud de la Perse.
Un grillage de 1,770 kilomètres entre les Etats-
Unis et le Mexique
Londres, 24 octobre.
Le gouvernement des Etats-Unis se prépare
à construire la plus longue haie artificielle
du monde, s'il faut en croire une informa-
tion de El-Poso (Texas) au Standard.
Cette haie fantastique, qui sera de fil de fer
barbelé et servira à tracer la frontière entre
les Etats-Unis et le Mexique, s'étendra de El-
I aso a la côte du Pacifirnie, soit sur une dis-
tance de 1,770 kilomètres.
Prix de Fontenay-te-Fteury, 5.000 francs.
1.500 mètres environ. - 1. Ù6mbouri^S
Bay-Ronaltl ot CW Bonnette; à M Frank j«f
Gould (J Reiff) ; 2. Tripolette, à M. te comte
Ed- tte RptsKelm Donmen) ; 3. Cavallo. à u.
Sol Joël (Ch. Chdds).
Non placés : Continental, Marc-Antoine II
HïïîF' 0 " .forum, Fitz-Ronald, Sultane Coat-
eerho, Parenfifa, Lonroux LU " J " W - uoat
Une encolure "
Mutuel
une lettre sur 1^- „
les elle se mod^i.^^nces da^ .
ilHa IV*- .... . *^-CCi
Trois longueurs,
gagnant 27 ; placés
15 50, Trapotette 21, Cavallo 27 50.
Combourg
IHréaensions qùSJ?^*5 t*s graSê? Uq
ne, et dont il 4 ^ a c 1 ^
» 11 te disait * , Panait d'aiiwi a£ronîr
itent arrête aï *> m飫 «^T"
donner confiance^ rue? l â S^aleÎTt
ne de vois devant? lu? J? av^^u* ^
A AIX
LES CO^GK:
La boucherie française
Paris, 24 octobre.
Le cinquième congrès de la boucherie fran- (
çaiao s'est ouvert aujourd'hui, à la Bourse dn;
commerce de Paris.
M. Bisson, délégué de Bordeaux, a été élù
vice-président.
La séance d'inauguration a été consacré;
exclusivement à la formation des deux com-
missions qui commenceront de suite leurs tra-
vaux en séances privées.
Les questions qui seront examinées ont été'
divisées en deux séries ; chaque commission
aura à en examiner une.
Un grand banquet clôturera, jeudi, les tra-
vaux du congrès.
lin Incident à la Faculté de Caen
Caen, 24 octobre.
Le résultat de l'admissibilité aux épreuves
du baccalauréat pour la série A (latin-grec),
qui devait être proclamé samedi dernier à la
Faculté des lettres de Caen, ne l'a pas été.
Une personne très au courant de oe qui se
passo d'ordinaire à la Faculté pendant les
examens aurait profité de l'absence momehta<
née du secrétaire pour s'introduire dans sori
bureau et prendre connaissance du texte dé
la version latine qu'il aurait ensuite commu-
niquée à un certain nombre de candidats.
La proclamation a donc été ajournée et le
ministre de l'instruction publique a été in-
formé de l'incident au sujet duquel MM. Mo-
ntez, recteur de l'Université, et Lernercter,-
doyen de la Faculté des lettres, ont ouvert une
enquête.
14 REPUBLIQUE E\ P0BTIÏ6.1L
Veille de Rentrée
A la Chambra
Paris, 84 octobre.
On ne parle aujourd'hui dans le salon die la
i*aix, qui est très animé, que du grand débat
sur les nombrearses interpellations déposées
au sujet de la grève des chemins de fer.
Si au sujet dies origines de la grève et des
mesures à prendre pour en éviter le retour, les
avis diffàrant.il est un point sur lequel tout le
monde est d'accord, c'est oue la situation n'est
pas résolue et que la reprise du travail dans
les conditions que l'on connaît, n*a rien ter-
miné.
— Ce n'est pas sur l'attitude du gouverne-
ment pendant le ootnflit, nous dit M. Pugliest-
Gonti, que se livrera la bataille sérieuse ;
nous nous attendons à voir M. Briand monter
au Capitole et il aura beau jeu à demander a
ceux qui l'attaqueront ce qu'ils auraient fait à
St place.mais l'impcurtant est de savoir ce qu'il
va faire maintenant et c'est alors que les diffi-
cultés TOmmenceront. »
M. Casteiin qui, on le sait, représente Ter-
gniiar, où fut la noyau de ta résistaince sur le
reseau du Nord, nous dit môme :
— Ce serait une folie de croire que tout est
tina ; tout commence ou contraire ; je compte
demander au gouvernement comment ii
compte donner satisfaction au personnel a
qui on a promis beaucoup et qui ne doit pas
être considéré comme sortant vaincu de ce
conflit, car si une nouvelle grève éclatait elle
pTend/rait tes proportions d'une catastrophe. »
M. Puech, dépoté radical-socialiste do la
Seane, nous donne le même son de cloche :
— La situation est intolérable, nous dit-il, je
suis décidé à demander au gouvernement de
taire connaître les conditions dans tesqueile
fln la ^ e mesures qu'il compte
^^«^Pour empêcher le retour de pareils
dans* ce ^m^, " dema,IKto dmtorpedlation
On le voàt, pour tout te monde le vrai débat
portera, sur l'attitude du gouvern^n^m
face d'une grèTO ; à l'avenir queul^^cctte
attitude, c est ce qui inquiète bon nombre de
radicaux en dehors des cambistes
Ge n'est en effet, un mystère pour personne
que le cabinet a été loin d'être unanime dans
»£jep Fe ®Mon des désordres révolutiomiaires
Si M. Lépine a pu dire, ces jours-ci, que ]a-
maas la police ne s'était sentie aussi soutenue
par te gouvernement que pendant les tours
troubles que nous venons de passer il n'en
est pas moins vrai que M. Briand s'est montré
au début fort irrésolu et qu'il a subi l'influen-
ce de son ami, M. Viviani.
Gs dernier ne cache pas qu'il a combattu
la politique de répression, qui est devenue cei-
le du cabinet et qu'il est bien résolu a ne pas
s y associer.
M. Viviani donna même sa démission et ne
m. retira devant les vives instances de M
ia-iand, que sur la promesse qu'on ne touche-
£VQ Ç^iL- C ' P-, t - et I 11 ' 0 * 11 ne féirieure leur câble de rentrer ».
Puis Mgr Leroy a ajouté :
— On peut croire que le gouvernement qui
s'est donné la dictature veut faire table rase
de toutes tes institutions religieuses et mettre
la future assemblée en présence des faits ac-
complis ; cela tient à oe qu'il est en majorité
composé de grands dignitaires de la franc-
maçonnerie ».
La résidence du roi Manuel
Londres, 24 octobre.
D'après certains journaux, la possibilité
pour le roi Manuel de fixer sa résidence à
Bruxelles où près de cette ville aurait été
discutée et le voyage flu duc d'Orléans à
Bruxelles aurait probahlernent un rapport
avec ce projet.
Les Ralliions Internationales
Incident de fronlisre turco-monténégrin
Salonique, 24 octobre.
Des Monténégrins ont attaoué ces jours^c!
des localités turques voisines de W'cnltzka et
ont livré à la garde-frontière turque un com-
bat qui a duré 3 neures.
Six soldats turcs ont été tués ; un grand
nombre d'habitants de ces villages ont étj
blessés plus ou moins grièvement.
Des faits analogues se sont produits dons te
vrilayet de Scutari, où deux soldats turcs ont
été tués et plusieurs blessés ; les Monténégrins
ont eu huit morts
Rupture ties négociations franco-turquas
Paris, 2î octobre. 1
Une note officieuse annonce que i'ambassa-
deur de France à Constantino.ple a reçu l'or-
dre de déclarer au gouvernement ottoman
que les négociations au sujet d'un emprunt
turc étaient terminées, le conseil des minis-
tres ottoman n'ayant pas ratifié l'entente qui
éta't intervenue à Paris entre le ministre des
finances français et le conseiller financier
tU Une dépêche de ConstanMnopIe porte que M.
Bomoard a exécuté cet ordre ce matin, à 11
heures. . .
On apprend d outre part que le gouverne-
ment turc avait décidé dès hier de confier
Lâ IViOBT DU ROI DE SIÂ&1
Paris, 24 octobre.
Conformément au protocole, M. Faîtières a
télégraphié ses condoléances au nouveau roi
de Siam et des démarches ont été laites en
son nom et au nom du gouvernement à la lé-
gation du Siam.
Terribles Inondations en Italie
La villa de Torre de! Greca est fortement
éprouvés
Naples, 24 octobre.
Des pluies torrentielles tombées au cours de
la nuit dernière ont provoqué des inondations
dans les communes vésuviennes, tandis que
sur le golfe éclatait un orage épouvantable ;
des courants de boue descendant du Vésuve,
entre Résina et Torre del Greco, ont causé
des.dégâts dans les rues et tes campagnes.
La rue du Vin^t-Soptembre, à Torre del
Greco, est presque complètement détruite ;
deux familles ont été ensevelies ; cm a retiré,
jusqu'à présent, des décombres, cinq morts,
dont quatre femmes.
Las autorités et les troupes accomplissent
avec courage l'œuvre de sauvetage.
Les nouvelles de l'île Ischia font craindre
que Casamiocioia et Isohia soient gravement
éprouvées mats sans qu'il y ait de victimes.
Dès qu'il a reçu ces graves nouvelles, îe
préfet de Nantes a envoyé des secours par un
bateau marchand ; des agents et des sections
de sapeurs sont partis pour les lieux du sà-
aiistro.
Une ville détruite
Rome, 24 octobre.
La Tribuna annonce que la ville de Casa-
micoiola a été presque complètement détruits
par l'ouragan et tes trombes d'eau ; il y a une
grande quantité de victimes.
La ville de Casamieciola avait été déjà dé-
truite dans le tremblement de terre de 1883,
où périrent des milliers do victimes ; elle est
adossée à un volcan éteint et menacée conti-
nuellement par ies torrents traversant la ville
Après la catastrophe de 1S83, la ville fut re-
construite ; mais les chalets légers n'ont of-
fert qu'une faible résistance au cyclone de ia
nuit dernière, qui a dévasté également les
quartiers bas do Naples.
Un court-circuit a provoqué rincend'..' du
Cercle Artistique, le plus élégant Club na joli-
tain ; plusieurs pompiers ont été blessés.
La banlieue napolitaine est également très
éprouvée : la tempête sévit sur tout le litto-
ral au delà de Saler ne.
Le désastre s'étend
Naples, 24 octobre.
Des dépêches venues de la province de Sa-
leroe signalent que plusieurs communes ont
été très éprouvées par les inondations ; on cite
notamment Cetara et Amalfi. Dans la pre-
mière il y aurait des victimes, mais les lignes
télégraphiques et les voies ferrées étant in-
terrompues, il est impossible d'avoir des nou-
velles de ces points.
A Naples ville, tes éboulements ont causé
des dégâts assez importants ; la tempête qui
a éclaté cette nuit, a secoué fortement même
les grands steamers, dont aucun cependant
n'a subi de dommages.
Aujourd'hui, te soleil brille de nouveau et
les rues da Naples ont repris leur animation
habituelle.
AmaMi, 24 octobre.
La trombe a causé de graves dommages sur
tes places et dans les rues ; un certain nom-
bre de maisons sont inondées ; quelques-unes
se sont écroulées ; il y a des victimes.
Salerne, 24 octobre.
On confirme que les dommages éprouvés à
Cetara sont graves ; une partie des habita-
tions a été détruite ; il y a beaucoup do vicU-
raes L'organisation des secours continue.
h T Pu^ 1 des courses de dimanche :
" lx ,* ^ Torse, steepte-chase militaire
sous-officiers, 5 partants. — 1. Dictée à M
Bespaud,. maréchal des logis au 9' hussard'
PiJi -Lri, 0 ^ 4 *1 éludant au 9« hussards.
G fr et 5* fr &0 : ^f9* 13 fr< M : pacés
Frani^ Stœpte^fcasee de
a M îw ol ( m 2 n £ 8 ,partants . _ i. Fortunio,
Fan mutuel
50, 8 50. et 12 00 gagnant w fr. 50 ; placés :
*> Société d'Encouragement, 6 par-
Role-Iirà -M 0 ^ a PiipW • *' L W-
e^lTr" 4 ' 1 : ***** 19 fT -î = » fr.
tant? & f P3^, mUitary officiers, 4 w
Sr^.71i,'„i^'0S'„a« lieutenant de NanteuiL
au lieutenant
placés
PETITES NOUVELLES
Du 24 octobre.
— un ancien commissaire de Metz a été arrsté,
a Benlin, sous l'inoulipatio-a d'espionnage au profit
d« la France.
— Mme Sarah-Bemarcl s'est embarquée au navre
JX>UT uno tournée aux litats-Unis.
— Le TageUatt annonce que M. de Sclioen, le
nouvel «mibasKwleur d* France, est parti hier pour
Paris .
— M. Kotsura, président du conseil et ministre
des forces du Jaiwn, a annoncé que lo prochain
budget préroit une somme rte no millions de
francs pour l'augmentation do la flotte.
— L'amélioration (te l'état de santé du prince hé-
ritier de Serbie se maintient.
— Un incendie, dû à la malveiHance, a détruit
la ferme des époux Normand, à Agutlcourt, près de
Reims-, tes pompiers ont trouvé les enfants des
fermiers agpbyxlés.
— Du soldat d'Infanterie coloniale, en prévention
de conseil de guerre, s'est pendu, dans sa cellule
à la caserne de Toulon.
— L'empereur, l'impératrice et leurs enfants
se sont rendus au château de Wolfsgarten, pour y
établir leur résidence.
—- 3.000 francs ont été soustraits de la caisse
d'une des batteries de l'artillerie de guerre, à l'île
de Porqueroli.es.
— une rentière d'Hesmonds, près d'Arras, âgée
de St ans. a été trouvée assommée à coups de tison-
nier; le meurtrier présumé, un valet de charrue, a
été arrêté.
— Par suite de la ruiptuire do la direction, une
auto montée par deux personnes a été projetée con-
tre un platane, sur la. route de Trans à Toulon; les
deux voyageurs ont été grièvement blessés.
du 17» uragoois ;'2. Genévrier
de La Foye, du 4« dragons.
et 7 a fr jfc! = gag ' na ' n;t 10 fr -= P Iac « s : 7 fr.
i»rtinu ÔS ( 1 ei ^' troi monlé m attelé, six
i non
«25»? résiUtats * «"««rentes épreuves de dl-
dt Saint-Clair, course pMtt», o.OOi) francs
frj- î** 8 » Orandchamp); 2. Pyramide, a M. Jean
tu3f ' ' 3! : 3 ' Azcoïtla - à M. J. Kavel (Chas
l^v-n^^Jf M6tro ' Kepler - Fronton Moderno,
îguerande, Dalcika.
Oeiuc longueurs. Uno longueur.
G W 0 _ I ' csa «*' : gagnant 15 GO; placés : 5 50,
Pelouse : gagnant 21 50; placés : 5. 5 5 50.
1 nx de Perrache, stecple-chass officiers, pre-
mière série, objets d'art, distance 3.500 mètres 8
partants. — i. tapiUy, ù M. Berger, lieutenant au
T dragons (le propriétaire); ». MtoucUe. à M. du
Pten, souslleutenant au 17' dragons; 3. Patelin
t 1 ,.* âIassa s. lieutenant au s* hussards (M. de
Montfort).
Non piaoés : Candidat II, Black-Lace, Aprod,
Waldogi-ave, Mignon, tombé et remonté.
Une longueur. Une demi-longueur.
Mutuel. — Pesage : gagnant, 87; piacés : 17.
21 50, 13.
Pelouse ; gagnant, si; placés : 15, 18 50, 13 50.
Troisième Prix de la Société Sportive d'Encoura-
gement, course de haies, première catégorie, 2.0OO
francs, distance 2.*» mètres, 18 partants. — i.
inffch-Ace, à M. H. de Oliallet (Cispa); 2. Gapeau à
M. L. Kozier {A. Bernard); 3. Btcky, it M. A. Bé-
rand (Bague).
Non piacés : Falbalas, Nivôse Hadji, Kapidan,
I/a Neuville. DospUoil, Coran, Clara-Béa, Titus VIII
dérobé.
Cinq longueurs. Une longueur.
Mutuel. — Pedouse : gagnant, 31; placés : 9 50,
8, 13 50.
Pelouse : gagnant, 39 50; placés : 14 , 8 50, 15.
Prix de la Croix-Rousse, steeple-chasa, hanideap,
3.500 francs, dislance 3.80O mètres, 8 partants. — i
Rhadaroante, au vicomte de Chavagoac (Goutte
reau): 2. Ythurralde, à M. J. Ravel (Arnull); 3. Vive
la Classe, au comte de Massas (Hennin).
Non placés : Boricing, Quill, Duc Job, Ketty III.
Pas-l'Sou.
loin. Cinq longueurs.
Mutuel. — Pesage : gagnant, 1S 50; piacés : 8
10 50, 17 50.
Pelouse : Gagnant, 2t; pîacés : 8 50. 10, 17 50.
Prix de Valse, steeple-chase sous-ofnclers, troisiè-
me série, objets d'art, distance 2.500 mètres, 10 par
tants. -— 1. Mélinik, à M. Gardaz, maréchal des lo-
gis au 17" dragons (le propriétaire);' 2. Robinson,
M. MaloTtigue, maréchal des logis au 17' dragons
(ie propriétaire); 3. Cosaque, à M. Parent, maréchal
des logis chef au 10* cuirassiers (le propriétaire).
Non placés : Duc II, Danton, Caramha, Mtno
taure, Cédille, Fripon, Fulton.
Cinq longueurs. Deux longueurs.
Mutuel. — Pesage : gagnant, 83; placés : 17 50,
24, 33.
Pelouse : gagnant, 71; placés : 17, 14 50, 31 50.
à V1NCENNES
Paris, 24 octobre.
Demain, courses à Vincenncs. Partants et montes
probables
Prix Daomesnll : Grivole (Visa), Galathée (E. Ti-
card), Girandole ou Flôche-d'liau (Ed. James). Ger-
maino (Chéron), Glaïeul (P. Baubichon), Falorno
(Latatlut). Franeklln (M. Dufour).
Prix de Gravelle : Amour d'Enfant (Ilolloborne)
Léopard (W. Head), Ghiquito da Cambo (A. Benson)
Quid Novt (Ileath), Dictée (X), Etendard III (X)
Sylvaire (G. Ferres), La Norgère (Thibault), Yzosse
(Wicks). Severa (Bourdalo), Rêve d'Or lll (A. Doux)
The Fiend (Flawins), Marvel (X), Caste! II (Monnat)
Bécu'l, (G. Parfrement), Oénone (Gougerot), Pastel
(R. Sauvai), Pandore II (Salmonj, Guessurttia (Bar-
re), Borrogaïa (Williams).' Partant douteux : Pa
dova (X).
Prix do Ronneutl : Si-Si (Bourdale), Jurupary
(Barre), Fiat (J.-B. Moreau), Flotan (Williams). Di
lys (X), Frae-Driuk (G. Ferres), Gab (W. Head), Vœ
Victis (Hawkins). Itousseline (Cazebielie), Chalabre
(A.-V. Chapman). Prince-Albert II (Heath), Ausci-
tain (V. Thuau), Lebnan (Gibbons). Analyse (Bras
sart), Glaucos (Gildon).
Prix du Perreux : Pain d'Eplco (M. Vasseur)
Chamipfleury II (J. Roblnson), Segrô (A. Benson)
Benzaï (U. Sauvai), Teuton (X), Sauvageonne (J.-B
Moreau), Baïram U (G. Parlrement), Bitolatz (D.
Kalloy), Prince-Albert II (Heath), Patte-Blanche
(X) Primat (W. Head), Wtld-Baxon (Uoiioborne),
Paùi-Thoma3 (Uawkins), Severa (Bourdale). Yer
saules (X). „
Prix do la. Compagnie des Chemins de fer de
l'Est : Hip IIlP Hourrah ! (M.-L. Hémard), Harpo
(C. Pentecôte). Hyette (Ed. James), Hermine (J. Me.
quignon), Hébéo (Le Lièvre), Halifax ou Evreux
(Tambeérli, Gigoiette (Prosper), Hambletonian (Ver
zeele) Unité ou Diplomate (B. Visa), Estry (Pain)
Platnviïle (Holland). -
Prix de Saint-Maurice : Kama (Ilolloborne), Drin
ker (D Katley). Sunday (X), Ban^eur II (WUliams)
L'Univers (G. Sauvai), Coup de Mer (Salmon), Don
court (G Parfrement), Mont-Agel (Kourdlae), Petro
poils III (F. Taylorl, Le Mont-Robert (E. Hardy)
Gastonia (Hawkins), KarpaUie (L. Berthod), Césa
rine (Heath), Rosettet (R. Sauvai).
Pronostics
«ois passagers afin de mi V V4} 1Ul k rZ Sc-
de son api>areU.
ae Uu Prouver ia
» Auàoiard'hifi, 1'avia.tn,,,^
lJca iit0
nu à Douai, je pron^ lr w *Vma^ &t
nais d'atterVir*^?^^, à ^«1^
» — A votre tour, mon omit.-
3 t *'
v « satrs cramte f aïe un P ^?if e ' ,Vo"s
» Madiot s'assit au volant Pt V vo1 ' » ^
mis «n route : il s'éleva bien et ^P a^'i t»
le lointain, montant toujours L e ?1Sn« d*S
hfcrai pas que j'étais Uès ém-^ a ? Vo«s cT"
isqwr aussi loin et aissî ha„ u . de ^ voi^t
naissant ses appréhensions •n ,u^^
» l'ai peur d'avoir peur t vv^11 souv,^?'
que de franchise ? ^ est-ce pas :
» On te devina virer et on i» ° b
rapprocher à plus de L,ï '«venir «
ur , puis on vit l'appareh AWt d« bau
pour amorcer une desc^nto »r
Kscr
mais, la Uesomte s'Knit^ vo d
vr^^&^S «• Pau"
Pied de l'appareil ; crmoteiS^v-^ fon «*. au
premier et. en s'enioncarit i ^ au Porte i.
fèy8S^&&J& émotion, so,
lance, soit encore par suiw> dl u ^ ^'fai
sionnee par lln remous te mioV «*a-
son apiwed s'engager en laisse
rnotetir soit arrêté ni mêrneT^n,i Sans ^
» Je crois, en outnp- n.Vi t-J al &nti.
quelconque." te «a^^ jdad^t*» U , T1 ^ raison
«e retenir au voûït dl com ma n,ie U
ese sur la commande de d^cen" * et at»*l
temo a-t-il lâché te valant oour VJ?^'**
ner au fuselage
vuiJJ11 Pour se crampon.
aue, pour se" " "j? f . ait 21
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ACTIONS
Courses de chevaux
A SAlfiT-CLOUD
Paris, i!4 octobre.
Prix d'Hardrioourt; à réciamer, 3,(XX) fr., 900
mètres environ. — 1. 'leneuine, par urey-
Fiiume et Goyave, à M. ii. Fischnof (ch.
Gniids) ; 2. Prancesse-Tchèque, à M. H.-B. Os
Maii-oy (O'Neil) ; 3. Girona, à M. II. rte
Mumtn (tissus).
Non places : Mariante, ^ ^ aldotaine, Lady-
HaTrey, •l'uiipe-H, 'i'empète-lll, Loupiotte, Lit-
térature, Intrigue, Divers-11, Gueito, Sodbat,
Ancfcromaque, rlonie-ll.
Mutuel : gagnant 82 50, pîacés Ténériffe 3»,
Princeese-lcne'-ne 28, Girona 77.
Prix des Plates-Bandes, 5,000 fr., 2,400 mè-
tres environ. — 1. Brou, par Tibère et Gene-
miaile, à M. A. Carter (G. Stem) ; a, Kama-
rin-11 à M. Henri Bouillon (M. Barat) ; a. Un-
terwalden, à M. J. Lieux (O'Neil).
Non placés : Goppéha,M'Amour,Aniisette-ni,
Valbor.
Une tète. Deux longueurs.
Mutuel : gagnant 30, placés Brou 17 50, Ro-
marin-11 25.
Prix de la GuiMaumette, 3,000 tr., 1,400 mè-
tres environ. — 1. Le-Hola, par Aihambra-UI
et La-Haye, à M. A. Siboui'd (J. Reiff) ; 2. Ar-
son, a Ai. G. Brossette (M Barat) ; 3. Saint-
Maximin, à M. le baron de RothschiM (M.
Henry).
Non placés : Sénéohal-II, Coq-Gascon, L>un-
dée-Gake, Olivter-Il, Etector, Savon, ICUari-
khlo, Irlande, BirtJaday, liouzou.
Une encolure. Une tôte.
Mutuel : gagnant 51, placés Le-Hola, 21 50,
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Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

MARDI 25 OCTOBRE 1910 , il
lAÇABMS La Meilleure Eau 1
Purgative Naturelle
BOURSE DE MADRID
'jjOURSE DE TOULOUSE
83 10
, . français. - 3 % au porteur 96 90;
,- rt'Ë t *\ t - arnbrtissairio 97.
f0° ttf 9° Vvîr le n-onvoTriement français. —
fgtittf5 ^^aloriles. - Obligations Algérie,
h villes (Ville de Parts). — Obligations
A M. 1S75. 4 %, MO; 1898, 2 %, 451 50;
- r.,,1 M
SfuiÈ^:,
fi «aneaiscs,
l» cX -COW»;
— Banque de Paris et des
1846 50; Obligations Com-
474; Foncières 1900, 253 25.
mmerce et l'Industrie
Méditerranée (Paris à)
1203; Midi, actions de jouis-
c " ., r,n w 474; l'on
fra^ 5? Lyon a la M*.
.. . : A-e- ,LU „ 573. Orléans, actions ue JOUISNIU-
^Tttf *5
(ectairtpl.
Haïti 1975,
Canal de Suez, actions ex-coup. 99,
40
«««it étrangers. — Autriche 4 % or, c. 40
RrVrtérleiire, Espagne, coupures 160 et
7f>; Russe, consolidé ire sé-
Srï* 7i '>iverses (Actions). — Mines de Carmaux
^ëurt/'^ verreries de Carmaux, ex-coup. 52.
'f
^felŒiion^- Département de
- averses j"^. val0 d Tou i OU se 1889
.^^aronne^«, Toutousain^ïMertricité
^ if- 1 ' % 100 Société Méridionale Transport
Là 4 S «»• p-a^ne. les 100 pesetas, 03 45; Lon-
»SS rar^Mliin. 123 3/16 à 123 7/10.
35 « " '
MlletinFjnMCiei
y Paris, M- octobre.
m^J^S^ al»to> *i la spécula-
non
Ç'^uto? Sa»" de Londres, où
l ^ffa réponsè des Prtmes, ont pesé
Lil ^JS îiuïdeinciit sur te groupe mi-
g8^,^ «ffaSS; demeurent réduites, à
;^meté"précédeaite
3 à (*G 97
g£»
1875, à Arotaes, oanton de Larvaur, prenait, en
190ii, la suite d'iuin ©ommaroe de piutmes ©t du-
vets expjoité auparavant par son beau-pere,
ù Puylaurons. Dans les derniiers jours de 1906,
son usine avaatt été détruite par un iarcendae,
il quitta Puylaurons et alla s'installer à Saint-
Sulpice.
Les aflaiwes furent d'abord prospères ; Cam-
bouMivies étendit son commerae dans de gran-
des inroportiions. Dans lo courant de 1909, il
entassait dans ses mage-gins d'énormes quan-
tités de manoharadiees, qu'il revendait enisuàte
au-dessous du cours et au comptant, prétpa-
raïut ainsi sa iuiiite.
Le 18 août 1909 quiittait Saint-Sulpico,
après avoir donné h sa femme unie procura-
tion .pcnirr faire la commerce en son nom ; le
S7 du même-mecs, la dame Cambouiàves com-
mençait son iiiverïtaire et déposait son bilan.,
le 2 aaiv^eimbre ; te 11 du même mois, Je tribu-
-nil de commerce de Lavaur prononçaiit la fail-
liiite et faisait remonter au 15 août répoque de
la cessation de paiement.
A la suite de cette déclaration de faillite et
de plaintes de crcamicdiers, us»3 insirructian fut
ouverte, qui amena la découverte de tout une
séria dé détournements ,dont le total s'élève
à près da 80.000 francs.
Camboulioves fut alors sous le coup d'un
mandai d'airrêt ; après avoir longtemps échap-
pé aux recherches de la justice, il se constitua
voloniiaircmenit prisoimmier, le 21 avril 1910.
Les causœ de cette déoonfituire oommiercia-
lo prOiViienniant des dépenses exagérées faites
par Camboulives et ses habitudes de débauche
et de jeu.
A l'audience, l'accusé reconnaît les dôtour-
niements qui lui sont reprochés, expiiique qu'il
a perdu las 80.000 trames au jeu et qu'il avait
j oué pour essaiyer de réparer les pertes com-
reerciialies qu'il' avait subdies.
Divers témoins sont entendus ,qul vknmeai
confirmer les charges de l'accusatian.
Après un réquisitoire dont l'énergie n'exclut
pas la modération, Me Henri Alibert, dans une
très belle plaidoirie, iirnpio-Te la pitié du ju-
ry ,plus en favieiur des trois enfants de l'ac-
cusé que de Paocusé luî-même.
L'éloquent avocat «ait trouver le chemin du
cœur des jurés qui, après uns courte déiiibé-
ratiiotn, rapportant un verdict négatif.
Gaimib'oaiiiives est acauiiitité : il sera poursuivi
ultéataeiunemant d?vanit lie triibunal 'Correcition-
nel de Lavaur. pour banqueroute siinpie.
ALBI. — L'aviateur Cibert. — Nous trouvons
dans .notre courri.ar la lettre suivante :
a Un. grouoo d'Albigeois, désheux d'obteniir
de plus ampïas reuseignemienits sur l'accident
suirvenu à M. Gilbert, dm côté dé Périgueu.x,
s'adresse -à vote® jcumal, sûr d'iofciteniijr ce qu'il
demande.
» Ledit groupe pense bien que le sympathi-
que aviateur pourra bienitôt vo'cr dans sa vil-
le natale, où il sera, -chaleureusomant reçu.
» RiemesTciements anticipés.
» Un Groupe d'Albigeois. »
Nous sommes heureux de pouvoir rassurer
nos corresipondjants sur lies suites de i'aecil
dent de Gibert.
Notre compatriote, avec lequel nous avons
pu causer, hier, pendant qued-ques minutes,
n'a reçu que qoaùques égirafâgnures sans cou
séquence .dans sa chute.
Par contre, son monoplan a été assez sérieu-
sement atteint, et lies daux ailles de l'oiseau
artificiel sont en piteux état.
Il no nous est pas possible de dire ei notre
sympathique aviateur a Pintention de voler
à Alibi ; nous pouvons, toutefois, affirmer
qu'il espère que son appareil sera réparé pour
la journée d'aviation do Montauban.
Nos photographes. — Los photographies pro
fessiionmels ue notre départemeot oint tenu la
réunion que .nous avions annoncée, ot, comme
ta première-, la seconde fut aaimée de- la meil-
leure courtoisie et du juste désir d'agitr dans
l'intérêt de tous.
Les grandes lignes des statuts ont été tra-
cées et approuvées, comme aussi te principe
d'une .réunion lo premier lundi do chaque
-mois. .
Par acclamations, la bureau a été constitué
do la façon suivante : Président, M. Bourgui-
gnon, de Mazamat ; secrétaire, M. Georges
Aiiiaud, d'AIbi ; trésorier, M. Louis Prompt
d'Alhi. ~
Nos photographes ont fait -de la bonne et
belle besogne : ils c£)ntinueiront.
CASTRES. — La démission da nos adjoints.
— Le citoyen Bomtoaquei, processeur au col-
lège, premier adjoint dio 1-a vilie de Castres, a
donné sa démiissron. Voiici comment i'onnicim
ce le « Midi Socialiste » :
o Nous apprenons que le citoyen Bourni-
quel, premier adjoint au maiire die Castres a
donné sa démiasion, qui a été acceptée. U 'se-
rait curieux, ajoute le « Midi So.ciaiiste », Ce
connaître les raisons qui ont poussé le ci-
toyen Bcurniiqucl à rendre son écharpe. L'-or-
ganiisaition socialiste dont il dépend, qui est
absolument ignorante de ces raisons, aurait
il nous aembiie, quelque peu lo droit die les
connaitne. »
« M. CaBot, oantsemr du lycée, qiuttcra Orsm
morcrodi pour rejoindre à (tostres, ou U a ex
SimET prinDiipal du collège, son nouveau
' V€, fh&s membres de la Loge « l'Union Afri-
caine » d'Oraa n'ont pas voulu laisser partir
leur Vénérabio sans lui mamiifester leurs sym-
pathies. A cet effet, ils lui ont offert hier
soir, dans la gronde salle dos fêtes do la Lo-
ge ,un ariéritit qui a réuni une cemauno die
Xrenics-ma-çons. j :
» lin termes très heureux, M. Siiegel, pre-
.miier survcillltint, a fait part a M. CaiJot dos
regrets et du vide que son départ va causer au
sein do l'atelier ; il s'est réjoui h l'espoir que
Je séjour do Castnvw sera favorable à sa famil-
le et qu'il v trouvera lui-même sou avantage
» }?uis, M. Berbiiar, orateur, a félicité M.
Galtcrt de sa notniinatio-ii, premièro étape vers
te provisoriat. Il a souhaiité son retour pro-
chain. ,, ,
- » Très touché, M. Caillot a reme.rci)e chaieu-
reusememt tes memibres de l'atelier des semiti-
ments rqi''iis venaient de lui exprimer ; en cet-
te rniniute émouvante, où il senti tout ce qu'il
perd en quittant Oran-, i-1 no peut so dureiMlre
d'une émotion qu'il est impuissaaut à dtssianu-
y Puis il love son verre aux membres de la
'Loge et à la santé de leurs famille®.
» 'Ce soir, quelques amis offrent un banquet,
braSsierie G'Uiliaunie-Tell, à M. Cahot »
' On dit que, pour ne pas être en reste avec
leurs collègues d'Oran ,les membres de la Lo-
go de Castras vont lui souhaiter la bienvenue,
en lui offrant, sous peu, un vin d'honneur.
Déplacement. — Notre petit sous-préfet quit-
tait, hier matin, tout guilleret, notre v-ïlie.
Après avoir acheté le « Midù Socialiste », tl a
pris le train pour Alba.
Son voyage devait avoir pour but d'aller en-
tretenir le nouveau préfet de la situation élec-
torale dans le Castrais. A moins (pue. mande
par Vieu, il no soit allé trouver son supérieur
pour tachcT de raccommoder notre maire avec
ses adjoints.
Certainement on connaît la souplesse ot 1 a-
gilité de notre remuant Vassal, et il n'y aurait
rien d'étonnant que demain on lise,, dans la
« Dépêche », que le bruit de démission do nos
adjoints n'était qu'un vulgaire canard.
A Castres, des choses de ce genre ne SOT-
i prenniant plus personne.
Castres-Olymnique. — Le match annoncé
entre Je Gastres-01>untpiquia (i) et le Toutouee-
ODIyiupique W s'est disputé, dtiimanciie, devant
0n » *«s te .
CAILLAC. — Comîce agricole : Sucrage des
venidaniges ; vin da sucra .pour les mai très-va
ts. — Sur ia deanonde du Oomice agricole de
Gaililiac, M. te directeur des contributions im-
dlreotas du Tarn a bien voulu poser à son
adiminisitration tes questions suivantes qui
ipiôrassarjt tes viticulteurs de notre légion.
Dans le -département du Tarn, 3ies vignies
sont gcmérolenaont cultivées par le propriétai
re, aidé de valets attachés à ltexjplo.iitation ©
vivant à ia tabla commune quand iis sont cé
.libataires. Loirsqu'iiSs sont .mariés, ils logent
Ikius te mémo toit, mais avec un ménage sé
paré, dont l'alimentation est assuréo au moyen
tte sa.laires comme dans te pirmier .cas et de
vivras en nature quia fournit te propriétaire
puisqu'il! me lies nourrit .pas à .sa table. C'est
ainsi que la règle est de foum-ir à ses mal
toes-vatets l'e vin qu'ils auraient consommé ù
la .hïbto dm .récoltant. Le directeur demande :
1° Si, clans ce damier cas, le imaître-vatet
peut- être considéré comme domestique atta-
ché à la pemsonoa du chef do l'exiplo italien et
entrer en ligne da compta pour la détetrmina-
tioii ù raiscin dio 20 teilos par -personne de la
quantité die sucre pouvant être, employé à la
fabrication A*» ''-tos de sucre pour la cce présent avis tiendra lieu de convocation
Repos hebdomadaire. — Procès-verbei a été
dressé contre une couturière pour avoir oc-
cupé, dams la journée de dimanche, œuf ou-
vrières, contrairement à la loi sur te repos
hebdomadaire .
Trouvailes. — Une mute égarée a été recueil-
lie par M. Pédalos, rue Dainlaix, n" 28 ; la
dame Vignols, roit^e de -Bailix.te, a trouvé une
sacoohe de bicyclette.
FERRALS. — Accident. — Samedi dernier,
te domestique de M. Bertraaid, -minotier à
Luc, venait de porter .un citia-rgem«nt de farine
à- Ferrais. U s'en retoum»ùt ioraqu'arrivé sur
la route de Lézignan, au lieu dit 0 Cabanot
des cantonniers », le tram, qui venait do Lé-
zignan, à 7 heures du soir, lui a tué deux
ctevaux, te chevilitier et le limonier ; te che-
val de devant a été un peu eactoramagé.
Le conducteur n'a eu aucun mal.
Le choc a été si violent que 1e tram a dé-
raillé et est arrivé en. gare de Ferrais à 8 heu-
res. A qui la faute ?
BRAM. — Foire qui wm* artuellc-
ment fixées pour le service (tu rceriueinont ;
ils seraient au nrwnbrc d'une octnUtine, com-
mandants et capUainee; un nombre correspo»-
dant d'officiim brevetés serait rendu aux seat»
vices do la I rotifie^
Espionnage et Trahisons
Les espions de Ni mes
Marseille, 25 octobre,
fttetr a, eu lieu au fort Suint-Nicolas, UtLi«ui de l'outil-
leur Ijondietres et de quatre co-iTiOUipé», accu-
sés on lie sait, de tentative de vol d'un débotn-
cinoiiir d'une pièce de 75 au PWC d'artillcriie de
Nîmes.
lioniilièrcs, qui était assisté de son défen-
seur M" NataUiù, a protesté de son innocence:
tes quatre antres iniitlpés (.ut fait une (tec^A-
ration identitime, ajoutant qu'ils n'ont jamaw
accepté la proposiition qui leur avait été facto
pir un étranger, (te soustraire une pièce.
Après cette craiifronitaticn. lc lieutenant de
Foras a déclaré close l'instruction do cette af-
faire.
Los cinq inculpés eeront poursuivis pour ten-
tative d'espionnage et complicité de tentative
do vol die matériel appartenant à l'Etat ; ils
comparaîtront dans te courant de dècomuM
devant le conseil (te guerre de la 15° région.
LaPûïïce et les Révolutionnaires
Paris, 25 octobre.
Dans une note communiqué0 hier soir, te
rmtniistère de i'iinterteur déclare ignorer com-
plètement la pei-sannidité de M. Miller, qui
serait accusé d'avoir offert des mensualités ix
un rédaotow de la Guerre Sootate pour être
tarau au courant de oo qui se passait dans ce
journal.
H n'en est pas moins vrai que M. Muter,
dont nous avons expliqué les étranges propo-
sitions faites ù M. de Marmande, s'est bSJO
pa-éaenté chez ce d-ernier comme envoyé du
miiiniistèire de l'intérieur.
Reste à eavoi-r ce qu'est au juste la person-
nalité de M. Miller ; si M. MUler est un, im-
posteur, te niiui.istère dont .il s'est dit le repré-
sentant devra le potivsuivro ; de toute façon,
cette ftinguiliè.re affaire demande une solution.
M-. da Marmande et sou avocat sont décidée)
paraît-il, à la tirer au cOair.
LES "GRÈVES
Les charretiers de Marseille
Marseille, 25 octobre».
La grève des charretiers, chargeurs et car
m'ionneurs da Marseille s'est étendue a tou-
tes ies entreprises do camionnage, apportant
une réelle perturbation (.tons la manipulation
des marchandises au xdiverses gères et sui
tes quais.
Sur 56 camions d'une entreprise qui étaient
sortis, 52 sont rentrés quelques instants apresi
les setiiis et rares camions (fui circulent en
vilto appartiennent à des particuliers qui iea
conduisent eux-mêmes.
A 3 heures, les grévistes, en nombre impor-
tant, ont tenu, à ia Bourse du travail, la réu-
nion que nous avons annoncée ; après une
longue discussion. Us ont voté la continuation
de la grève, sa donnant rendez-vous ce mat»
devant les remises de ciamionuige pour exctr>
cor une surveillance.
De son côté, l'Union syndicala des dockers
a adressé, hier après-midi, un appel aux mem-
bres de la corporation, pour les engager ;i ne
pas travaiiiler aux lieu et place des chargeurs
en grève.
Par mesure do précaution, l'autorité préfec-
torale, do concert avec l'autorité militaire, a
déC'idé de fuir© appel à ia troupa, qui serait
placée dans les gares de marchandises, sur
•les quais, aux docks et devaint les pronoipaiee
oiiitroprisas da camionnage.
Go matin, à la première heure, arriveront
50 gendarmes à cheval et 50 a pied, qui viea-
nent d'être réquisitioinués par l'autorité.
Un seul gréviste a été -arrêté pour entrave»
à la liberté du travaiL
ip2ctack;-Cci]ccrt5 & Toute
Du 25 octobre
CAPITOLE. — A 8 ti. l/i, Mignon-, demain, 10
Favorite.
TfflàATItK LAiFAYBTTF,. — A. huit hstires et de
mie, les Cloches de ConrncvUlt.
La Méthode « CLAVERIE » de Parla
est la seule qui doit être
adoptée pour Soulager et Guérir
cette infirmité
maître d'hôtel à Sailvagnac. Le prix tto la
Cotisation est fixé à 3 francs.
Canal du Midi
AMODIATION PUS PRODUITS DES FRANCS BORDS
Le préfet de l'Aude a l'honneur de porter à
la conin.alssanco des intéressés que l'adjudica-
tion pour l'aimodiation des produits des
îranics bords et des terrains dénudant du ca-
iial du Miidi pour une période de neuf armées
aura lieu- dtuns une des salles do la préfecture
do l'Aude te samedi 5 novembre prochain, t
2 lieures du soir.
Eudémis et Cochylis
M- Bairbut, professeur départemental d'a-
griouâ-ture de l'Aude, vient de publier un pe-
tit opuscute indiquant tes moyens pratiques
K employer pour combattre l'Kudémis et la
Ccohytl.is, qui ont occia.siwuué plus do 50 mil-
lions de perte au vianohu d* l'Aude en 1910.
Tous nos lecteurs connaissent la réputation
universelle acquise par M. CLAVERIE, lo re-
nommé Spécialiste do Paris (234, Faubourg
Saint-Martin).
Des milliers de personnes habitant notre con-
trée ont été soulagées et guéries grâce à l'in-
tervention bienfaisante de cet éminent prati-
cien, dont l'incomparable méthode est sans ri-
vale au monde.
Aussi c'est toujours avec le môme plaisir que
nous pouvons annoncer son arrivée dans notre
région à tous ceux qui attendent avec impa-
tience sa venue, assurés qu'ils sont do trouver
grâce à l'application de ses merveilleux appa-
reils brevetés, imperméables et sans ressort,
et aux conseils do sa haute expérience profes-
sionnelle, un soulagement immédiat a leurs
souffrances.
Que tous ceux de nos lecteurs et de nos lec-
trices atteints de Hernies, Descentes, EfforO
Déplacements des organes, ne manquent donc
pas de se rendre auprès de M. CLAVERIE, qui
recevra, de 9 h. à 5 h., à :
LEZIGNAN, mercredi 26 octobre, hôtel du Cho
min dn fer (lïaboti). f
NARBONNE, jeudi 27, hôtel do la Ilorado
LIMOUX, vendredi 28, hôtel Modorno Pijïoon
CARCASSONNE, samedi 29, hôtel du Com-
merce.
PERPIGNAN, dimanche 30 et lundi 31, hôtel de
France.
PRADES, mardi 1 er novembre, hôtol Malet
QUILLAN, mercredi 2, hôtel Verdier.
SAINT-GAUDENS, jeudi 3, hôtel de France
CASTELSARRAS1N, vendredi 4, hôtel Mar
ceillac.
MONTAUBAN, samedi 5, hôtel du Midi.
SAINT-GIRONS, dimanche 6. hôtel do France
FOIX, lundi 7, hôtel Bonoît.
PAMIEBS, mardi 8, hôtel do la Poste.
LANNEMR7.AN, mercredi 9, hôtel de France
TARBES, jeudi 10, Grand Hôtel Moderne (place
Maubourguet).
TOULOUSE, vendredi 11, samedi 12 et diman-
che 13, hôtel Capoul.
APPAREILS SPECIAUX PERFECTIONNÉS do
A. CLAVERIE pour la CUÉRISOH DES
VARICES.
Tempêtes et Mata ea Italie
Autour de Naplea
Roms, 25 octobre.
L'ouragan continure dans la région napoli-
taine ; tes nouvelles -provenant des localités
autour du Vésuve signalent que tes eaux en-
traînent de véritables avalanches de lave,
ainsi que des détritus volcaniques qui détrui-
sirent tes maisons et firent des victimes.
Les communications télégraphiques avec
Isohia sont interrompues ; ù. Iscttia, les auto-
rités ont envoyé plusiieors navires avec ou
matériel do campement et des vivres.
Ce nouveau désastre a produit de la cons-
ternation à Naples, parce que de nombreux
baigneurs napolitains ont prolongé cette an-
née leur .séjour à Isehia, à cause de l'épidémie
cholérique.
Leurs parents à Nuptes attendent avec an-
goissa des nouvelles.
' Naples, 25 octobre.
Le préfet a reçu une dépêche du maire do
Samicciola disant quo ,l'ouragan a inondé uno
partie du- pays ; il y a peu de victimes, niais
les dégâts sont incalcuuables.
Le» v-ihios do File taenia, «t. surtout Lrtoco-
Amano, dont le maire téléforaphic qu'il y rt
plusieurs victimes, ont iwirtioulièroment soui-
fert do l'ouragan qui a sévi dans te golfe de
N aptes.
Las dépêches qui -arrivent dia tous les pointe
dépeignant la situation lamentable des habi-
tants échappés an désastre ; ils ont dit abaa-
doniner tours maisons que bloquaient eutere-
ment des courants de boue mêlée tto grossee
pierres ; ils sont maintenant sans abri Des
quartiers Ofltt été presque complètement dé-
truits.
PETITES NOUVELLES
SB octot.re.
— Le «xmmandeuT Mïlan Màlegoia, directeur dos
archives de Venise ot pal.éosr:i|!>lu> trts connu «n
Italie, s'est suici-ilô ; 'Je jrjnwernament vouait d'or-
donner une enquête sur ara aiitmlnistralion des ar-
chives.
- Lo marquis d* Mansa, président du Oernlo An
lLmon Artistique, meunibra du Jockey-Club et du
Cercle d-e la rite Royale, .est mort subitement
— Hier ont eu lieu il Vienne, en grande pr.mif»,
les o&KtKrttes de M. do Khevcnhnller. ambassadeur
d'Autri-che-Honorrie. à Paris,
- Le cardinal Vantiute-111, légat du Pajjx aux fôtes
do Montréal, est. arrivé à Oheiihourjr, à bord du pa-
qtiobot a.ll-emand iCro2ij)nntc«si7i.Ccttle.
^VIS 3 G3S
Madame veuve Jules ESPARBIE, ses en-
fants et leur famille, les familles FLOURAC r.
BORRKt ont l'honneur de faire part à leurs
omis et connaissances de la porto cruelle
qu'elles viennent d'éprouver eu la porsonne d«
Monsieur Jean-Julos ESPARBÏÉ
Maitrr pUUricr
décédé a l'ûgo de 06 ans, et vous prient dt
vouloir bien assister ;i s

MARDI 25 OCTOBRE 19i6
Bulletin Financier
REVUE FINANCIERE
Paris, 23 octobre.
Très actif, peut-être même trop actif durant
sa. majeure partie de la semaine, notre mer-
ciré a montré un peu cl-esse-utdément en clô-
ture. La bonne impression caus.ee par leciiec
Je la grève des onemms de fer n était pas
faite pour faciliter aux haussiers des rachats
rfuo la lwuidation rendait encore plus urgen-
tes La reprise inopinée de l'Amérique et son
effet sur i?, Rio Tinto on* achevé de préci-
piter la hausse dans ia plupart des comparti-
ments die ia cote. La situation monétaire était
seule de nature à inspirer quelques innuie-
tud.es ; à Londres, les sorties d'or à destina-
tion de l'Egvpte avaient pris une telle impor-
tance que là Banque d'Angleterre s'est trou-
vée obligée de porter à 5 % le taux de son
escompte ; encore, cette mesure apparaît-elle
comme insuffisante, au point que l'on pré-
voit déjà une rjouveifite et prochaine éléva-
tion,. D'autre part, au point de vue poli-tique,
cles problèmes se posent qui méritent au
moins die retenir l'attention,. En premier lieu,
c'e*t l'Espagne, dont les projets sur le Maroc
prennent une précision regrettable, malgré
les efforts de M. Canatejas pour s'opposer aux
visées du parti militaire ; du côté de l'Orient,
en dehors de la question éuervante, à force
de rester irrésolue, de l'emprunt ottoman, il
y a lieu de se préoccuper des mouvements de
troupes turques sur la frontière persane au
moment même où les rapports se tendent en-
tre la Perse et l'Angleterre.
D'ailleurs, en, dépit des réalisations ame-
nées par ces différents facteurs, les tendances
générales restent satisfaisantes ; il y a lieu
aie signaler tout particulièrement la brillante
aSfare des valeurs de plomb, d'étain et d'ar-
gent, conséquence des progrès chaque jour
enregistrés dans les cours de ces divers mé-
taux.
Fonds d'Etats
Bien, que les transactions aient été plus acti-
ves cette semaine sur le marché de notre 3 _ '
par suite de l'annonce officielle de la fin de
la grève des cheminots, on enregistre en der-
nière heure une légère tendance à la lour-
deur. Néanmoins, ii conserve en clôture une
bonne partie de l'avance acquise à 97 contre
96 90.
Les obligations de la VILLE DE PARIS ont
eu des échanges très suivis. Eu ce qui con-
cerne le dernier emprunt de 235,000,000 que la
ville de Paris vient d'émettre tout récemment,
la direction des finances de la vilAe fait con-
naître officielUement qiu'iit a été exactement
couvert 39 fois et demie, par 170,000 souscrip-
teurs, pour 24,000,000 de titres.
Dane le groupe étranger, les FONDS BUS-
SES conservent leurs fermeté habituelle.
L'EXTËBIEURE ESPAGNO'LE s'inscrit sans
modification sensible aux environs de 93 00
Dans les milieux officiels fiançais, on blâme
tes prétentions du gouvernement de Madrid,
qui voudrait réclamer au M'aroc une indem-
nité de 150 militions. Les bruits de crise minis-
'ériclie ont légèrement affecté les FONDS
PORTUGAIS, qui s'inscrivent en baisse de
» centimes à 65 25. Les FONDS JAPONAIS
ont été diversement traités : le 4 % s'inscrit
en l^ger recul, tandis que le 5 % 1907 s'avance
à 105 75 contre 105 60. Les FONDS CHINOIS
sont lourds, la crise financière que traverse
actuellement la Chine ayant provoqué quel-
ques ventes de portefeuiilQie.
Au groupe balkanique, le TURC UNIFIE
fléchit à 92 55. La question de l'emprunt n'est
pas encore définitivement solutionnée. Les
FONDS BULGARES et SERBES reproduisent
a peu de chose près leurs cours antérieurs.
Dans le compartiment sud-américain, le
MEXICAIN 4 % est en léger recul, tandis que
l'ARGENTIN RESCISION s'avance à 99 contre
98 25, de même tins le BRESIL i % 18S9 à 90 20,
en progrès de 0.20.
Nouvelle avance des BONS DE SAO PAULO
à 511 50 contre 510.
Banques
La BANQUE DE FRANCE s'inscrit en légère
plus-value à 4,250. Fermeté du CRÉDIT FON-
CIER à 800. Dans sa dernière séance, le con-
seil d'administration a autorisé pour 6,744,456
francs de prêts nouveaux. Les transactions
ont été assez actives sur la BANQUE DE PA-
RIS, qui progresse d'une quinzaine de points
à 1842. Le CRÉDIT LYONNAIS est également
on progrès sensibles, ainsi que l'UNION PARI-
SIENNE. Le COMPTOIR D'ESCOMPTE a bé-
néficié aussi do la reprise généraile, mais
dans de rnoindres proportions. Fermeté du
CREDIT MOBILIER à 719. SOCIÉTÉ GÉNÉ-
RALE, BANQUE FRANÇAISE et CRÉDIT IN-
DUSTRIEL sans changement.
Au comptant, la BANQUE FRANCO-AMÉ-
RICAINE a bénéficié de demandes suivies à
539. L'assemblée générale des actionsialres de
cet établissement a été tenue au siège social,
23, place Vendôme, à Paris, le 18 octobre.
Après l'approbation des différentes résolu-
tions présentées à l'assemblée, il a été décidé
de doter les réserves et amortissements d'une
somme globale de -581,497 francs, ce qui porto
à 800,000 francs le total des réserves légale et
spéciale et de fixer à 5 % le dividende annuel.
Ce dividende sera mis en paiement le 2 no-
vembre 1910 à la Banque Franco-Américaine,
au prix de 24 francs pour les actions nomina-
tives et 22 fr. 80 pour les actions au por-
teur.
Au groupe algérien, bonne tenue de la
BANQUE D'ALGÉRIE à 1789. Nouveaux pro
grès de la COMPAGNIE ALGERIENNE à 1270
contre 1255 et du CRÉDIT FONCIER D'ALGÉ
RIE à 600 l'action libérée et non libérée.
Dans le compartiment étranger, la BANQUE
OTTOMANE est lourde. La BANQUE D'ATHE-
NES est ferme à 126. Fermeté do la RUSSO-
CHINOISE à 597. BANQUE DU NORD inchan-
gée.
L'action CREDIT FONCIER DE L'URUGUAY
se négocie à 332. On, sait que cet établissement
-a succédé à la Banque Coopérative de Monte-
video, laquelle a pendant sept ans rémunéré
à 10 % les capitaux qu'on lui avait confiés.
On peut donc envisager l'avenir sous un
jour satisfaisant, si nous tenons compte de
l'accrois sèment dés bénéfices que réalisera le
Foncier de l'Uruguay, grâce à ses successives
émissions d'obligations.
Transports
Depuis le vote de cessation de la grève par
le Syndicat' général des chemins de fer et la
reprise à peu près complète du trafic, les ti-
tres de nos grandes Compagnies se sont nota-
blement raffermis ; mais les cours se sont
peu modifiés, les transactions demeurant plu-
tôt clairsemées.
Dons le compartiment étranger, les CHE-
MINS ESPAGNOLS clôturent deux ou trois
points au-dessous des cours pratiqués samedi
dernier.
CHEMINS PORTUGAIS soutenus; CHEMINS
AUTRICHIENS fermes ; LOMBARDS calmes ;
MÉRIDIONAUX ITALIENS résistants.
L'obligation CHERRY VAIJ2 OKLAHOMA se
négocie très rég-uMèrement aux environs de
440. On annonce la fin. des travaux de terras-
sement. La pose de la voie et l'ouverture dur
trafic ne sont donc plus qu'une question (ta
jours, le premier tronçon entre Caney e*
Vinita devant être exploitable" dans un délai
maintenant très court.
Rappelons que la Compagnie du CHEMIN*
DE FER DE L'EST CENTRAL CHILIEN pro-
cède, présentement, en France, à la mise en*
vente de 25,000 obligations de 500 francs 5 %.
or {première hypothèque), au prix de 475
francs l'une. La ligne dont elle a obtenu la.
coneesion a une longueur de 143 kilomètres^'
et elle est divisée en deux sections. Des cal-
culs dressés par les ingénieurs ayant une
expérience notoire dans la construction dies
chemins de fer chiliens, il appert que le ren-
dement immédiat des deux sections est estimé
à un bénéfice net de 1,141,875 francs par an.
Les valeurs de traction ont été assez irré-
guiières. Le MÉTROPOLITAIN, après s'être,
relevé à 586, faiblit à nouveau. Lo NORD-
SUD regagne finalement son niveau anté-
rieur. La THOMSON HOUSTON est hésitante*
L'action nouvelle de la COMPAGNIE DES OM-
NIBUS, admise à la cote olficielie le 15 cou
rant, abandonne une dizaine de points.
Les principales valeurs de Tramways ses
sont peu modifiées.
Les obligations de la Compagnie des TR \M-
WAYS, ECLAIRAGE ET FORCE à RIO-DE-
JANEIRO cotent 471. Les recettes de cette Com-
pagnie, pour la 40' semaine de l'année en
cours, se sont éJevées à 1,114,495 francs con-
tre 1,007,825 francs pour la période correspond
dante do 1909.
Les différents titres de SUEZ demeurent
très soutenus. La plus-value des recettes de-
puis le début de l'exercice s'établit à 8,460,0001
francs.
L'obligation 5 % première hypothèque PORT*
DE PAïtt est ferme à 476. Les actions privi-
légiées et ordinaires cotent respectivement
370 et 233. Les recettes d'exploitation, des nous
premiers mois de 1910 se sont éScvécs, y com-
pris cédées des cinq nouveaux entrepôts, au
total de 1,982,510 francs net, contre 417,614
francs net pendant la période correspondante
de 1909.
Valeurs diverses
Le calme a été la note dominante du mar-
ché des valeurs d'électricité. Néanmoins, ta
tendance s'est quelque peu raffermie, surtout
en ce qui concerne les secteurs parisiens, là
mouvement gréviste ayant échoué. Notons
cependant encore un peu de faiblesse sur la
Compagnie d'ÊCLAIRAGE ET DE FORCE
-par contre, le SECTEUR POPP, où l'on avaiÉ
signalé quelques actes de sabotage dans le
service da l'air comprimé, se retrouve en
maifitteure disposition.
Depuis le 8 courant, les actions et les obli-
gations de l'ÉNERGIE ÉLECTRIQUE DU
NORD DE LA FRANCE figurent à la première
partie du BuilLetin do la cote officielle. Les
cours pratiqués sont do 275 francs pour les
actions et de 482 francs pour les obligations.
Ces derniers titres détachent au 15 courant
un coupon de 11.25.
Les résultats de l'exploitation de la Société
pendant le premier semestre de 1910 s'élèvent
au total à 394,997 fr. 65.
La charge des emprunts déduite, U reste
193,000 francs comme bénéfice net. Les mois
de juillet et d'août ont donné respectivement
comme bénéfices d'exploitation environ 65,000
et 68,000 francs. Pendant le mois de septembre
dernier, la production a été de 2,350,000 kwh,
ce qui représente une recette de 155,000 francs.
Au mois de septembre 1909, la production
avait été de 1,585,000 kwh et la recette de
105,000 francs.
Les obligations 5 % de 500 francs de l'ÉNER-
GIE INDUSTRIELLE se tiennent fermes aux
environs de 476 francs. L'actioa est demandée
à 112 francs.
Les recettes de ses sept réseaux do distri-
bution d'électricité sont en sérieuse augmen-
tation, et ,les bénéfices de l'exercice en cours
seront certainement en progression impor-
tante.
Une augmentation du capital-actions est,
paraît-il, en voie de préparation.
Les transactions ont été plus rares que ja-
mais dans le groupe des valeurs gozières,
dont la fermeté ne s'est d'ailileur6 aucune-
ment démentie.
Les TABACS OTTOMANS terminent en. fai-
blesse.
la lutte se poursuit entre les deux grandes
Compagnies directrices du marefé du pétrole
au détriment des valeurs du groupe. Le
NAPHTE DE BAKOU accentue sou recul die
façon sensible. On prétend que la Société IK
pourra pas distriibuer dé dividende cette an
née.
Les cours de l'action ordinaire FRANCO
WYOMING OU, COMPANY so maintient très
ferme de 32 à 33 fr. : n'était la faiblesse géné
raie des valeurs du groupe pètrolifère, ce
cours devrait s'améliorer rapidement en rai
son des découvertes très intéressantes de ces
dernières semaines : quatre puits ont recoupé
lé premier horizon dit « Shonnon » et produi-
sant un© huila lubréfianite d'une qualité rare
qui lui donne une valeur commerciale de pre-
mier ordre.
D'après le rapport d© l'ingénieur conaeii.ees
puits démontant que l'étendue et la niclieisœ
de la couche d'huile lubréfiante dite « Shan-
nioo s sont beaucoup plus importantes qu'on,
était jusqu'ici en droit de le supposer.
Faibles au début do la semaine, les valeurs
de caoutchouc sa sont montrées mieux dispo-
sées pendant les dernières séances. Notons
particulièrement, au comptant, un courant de
demandes très suivies en actions PARA M,A-
RAJO dans les environs de 9 francs. La DO-
LOGK BAROS est également recherchée sur
Les obligations 5 % die la COMPAGNIE GE-
NERALE DE RIO DE JANEIRO sont recher-
chées à 452 50 ex-coupom de 12 50 au 1er octo-
bre.
La p-roducftiioii dte l'usine de Sao Jcao, Etat
de Parahyba de Norte, atteint à la date du =a-
medi 15 octobre, le total de 10,781 sacs de su-
cre de 60 kil. représentant une valeur appro
ximative do 300,000 francs. Ce résultat a été
obtenu après un mois dio roulaison ce qui
donne pour la production journalière effec
titre, une moyenne de 2,400 kilos.
Les actions de ia SOCIETE FONCIERE
D'ENDAYE et du SUD-OUEST, introduites te
19 courant sur notre marché en Banque, ont
rencontré un excellent accueil et se négocient
à 112 francs.
Cette Société au capital de 4 millions a été
créée pour la mise on valeur foncière' de la
plage admirable située entre les deux stations
balnéaires bien connues rte Biarritz et do
Sednt-Sébasttm ©t à peu de distance de cha-
cune d'elles et de la petite ville d'Hc-ndaye
Elle est devenue propriétaire d© tous les tra-
vaux effectués, depuis plusieurs années, par
M. Martinet, notamment d'un casino moderne,
et de vastes terrains aménagés. Elie bénéiici^
également de concessions de l'Etat et de ia
Commune et de promesses de vente consen-
ties par des particuliers.
Les actions CINEMA EXPLOITATION ne se
sont pas ressenties de la faiblesse générale du
marché et terminent en bonne posture à 287
L'action AMERICAN PARK continue à être
recherchée hors cote vers 135 francs en raison
des recettes toujours satisfaisantes de la So-
ciété.
Métallurgie. —- Charbonnages
Les modifications n'ont pas été bien sensi-
bles dans le compartiment des valeurs métal
liurgiques et la plupart se sont effectuées dans
te sens d» la hausse.
Les ACIERIES DU SAUT DU TARN s'ins-
crivent en progrès à 560, encore avantageuse
à oe prix. En effet, te dividende de 25 francs
parait susceptible d'augmentation. Les béné-
fices nets se sont élevés à 565,000 francs et ont
été obtenus entièrement avec les 2 millions de
capital ancien, car on voit figurer au bilan
dans les disponibilités, 2 millions en dépôt
et en report dans tes banques, représentant
iniégralemnent l'augmentation du capital : il y
a également en compte courant plus de- 500,000
francs en dehors du fond de ralliement assuré
par l'argent en caisse et les effets en poirte-
feuiSte. En rémunérant à 25 francs par action
tout te capital ancien et nouveau, iit restera
plus de 'a moitié des bénéficies pour tes réser-
ves et amortissements.
Les TREFiLERIES DU TANDY se négocient
très régulièrement vers 126.
L'attention de la spéculation s'est portée
d'une façon particulière ces temos derniers
sur les valeurs métallurgiques russes. Quel-
ques-unies ont été très viivenient ponssées^c'est
te cas de MALTZOFF, HUTA BANKOWA et de
la DNIEiPBOVIENNE.
C'est mardi -prochain 25 octobre, qu'aura
lieu, aux gwchte.ts die la Banane Ccnuuerciate
et IndiustrieJte, l'émission de 18,000 obligut'ens
hypothécaires 5 % de la Société métallùrsiauie-
de l'OUiRAL VOLGA.
Ces otoffl&gBffâons productives d'un intérêt de
25 francs sont offertes à 467 50 jouiasonre 15
octobre 1910. Un droit de préférence est ré-
servé aux porteurs d'actcions et d'obligations
actuieiites, à raison d'une obligation nouvelle
pour 7 obligations conicoadataiiiies ou pour 7
actions.
un bénéfice ^ëTnMH ^^tJy*
Or, te service d^&f^.^ «6**^
des obligations notrve^ fn, d , ^ttissSS*-
do priorité absolu St^ J0^
nuels et même sur tes^Lif teaèttSJNt
n,ont .Ws pa^
Les Charbonnages
au mouvement de
sur tes valeuS todu^WnefH f & .'
fléchit de nouveau de i\« i,Hfcu^o\- V
GEMMES sont encore hésitants à ai»*8 ^
Mines et Métaux
Outre les statistinn-ec , rw-
plus
avec insistance :
— Pourquoi ne venez-vous
Tourfort ?
— Je vous l'ai écrit, M a ^ a , me j r Às wri*-
— Oui, sans doute, vous êtes ^^vait
et Huguette vous suit con"^,,~ z il me
Bélisaire ; toutefois, vous pou\ r
semble, nous donner, de teU1 ^ Vos
quelques heures de votre apres-
tableaux sont terminés ? ... ^
— Depuis deux jours, et la i** N{a .
vian est ce soir. Vous voyez - a
dame, qu'il f aidait me hâter H^^is ;
brodé au passé un charmant ^ u \Z' c0 n-
nous offrirons aussi des fleurs : m» 1
sin sera content, espérons-le. . ?
— Alors, vous aurez plus de lo'f ' de
Un sourire courut sur les levi
Paule. Chère Madame, vous me y ;oule0
que
très
me3
franche ; eh bien, lors n lr^ r YT°ur'
loisirs me permettraient d aller all 'a
fort, je n'irais que rarement^- ^ rC;i3
ce que Vivian ne fronce plus «*>
quand on prononce votre nom-
(1 suivit
postâmes
"LES M
Petits êarço n l
..AMANS qui ^^iT^^m^
bon marché les conduise m wr ae^ ïo ^
(Mlle Bastier. spécialité on io
garçons à façon, 22. rue

Organe ««©««tien «Je Défense Sociale et ReUglense
ACTION ET ADMINISTRATiOfl : Toulouse, Rue Roquelame,
LE HUIÙS0 5 CENTIMES
0 i«fl5 CT DÉPARTEMENTS LIMITROPHES .
^2 «ON UHITROP;
Tk*is mots
6fr.
7 -
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34 -
4Q -
monts partant des i« «t 18 ds chaque moii et sont peys^ies d'avance
ÉDITIONS
Le£, Mmyron, Gorrèze, Cantal
fftet-Pyrénées, Basses-Pyrénées, Landes
T&rn-et-Garofine, Lot-et-Garonne
RÉGIONALES
Tarn, At/de, Hérault, Pyrénés3-0rientales
Haute-Garonne Ànàg*
Edition du matin spéciale a Toulouse
(«• f«iJ% I» H— O 80
aJfcJLAMKS — ,,,.«... - 1-50
«ÉCUMES e et que dons'
s camarades de
a course
a laissés en route. Avec
RrffsS îlV parié com-
i ftiv%„_- ,' °Puil,leir. Fi. iiio„ „„^_,.
^ la «Srî cini P llo yfe pour faire
bmv^T6g.er'ral«. ~ dont il fut
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rJ m f q 3 Ue Ees ^mplices
V 1 d « le hr - de lui d '°' nner ras -
lui -mê r il . lai do des armes
chJ^ne forgées. On sait hp*„.
ffi^bre tîf 8 1 d6taiIs ««'«n a tenus
K '^î î * 8 S °f T au m °ment
^ ta blirCt i'- deS Pre
^ le ï % ( wWl « déjà an-
aJe - A 1 époque même
Le cliar de l'Etat.
Un statisticien a cherché
le gouvermemeat a coûté en France, pendant
une heure, sous les diflérents pouvoirs dtu
siècle dernier.
Sous le Consulat et l'Empire, le char de
l'Etat roulait à raison de 115,000 francs l'heure
Sous la Restauration, l'heure coûtait 119 000
traînes. '
Sous Louis-Philippe, 150,000 francs.
Sons la lté publique de 1848, 172,000 francs
Sous le second Empire, 249,000 francs.
Enfin, sons la troisième République, dans
ies dernières années du dix-neuvièMi© siècle
463,000 francs.
—©— Il n'y a que trop d'anecdotes dans fcj
passe de M. Briand !
En voici une que rapporte le Cri de Paris
C'était en 18'.Xi, pendant les fêtes franoo-
russes. La Lanterne avait alors ses bureaux
rue Riicher : son rédacteur en chef s'appelait
Aristide Briaaid et son seca'étaire général Reaié
Viviani.
Pour suivre le tsar, qui venait pour la pre-
mière fois en France, le rédacteur eu chef
avait désigné notre confrère A...
Un soir, dans ia salie de rédaction de La
Lanterne on attendait le retour d'\ Non
point que sa copie fût en retard, mais Briand
— on disait Bçiamd tout court à cette é DO eue
— avait imaginé de faire une bonne blaeiue
à son reporter.
Enfin A... se montra. A oe moment précis
M. Viviani demanda : '
— Briand, passe-moi donc la feuille Havas
M. Viviani parcourut la feuille et brusque^
ment s'écria :
— N... de D...! le tsar a décoré A...
On entoura le jeune A... On Le félicita. Seul
M. Briand protesta avec Indignation.
— J'espère que tu vas refuser cette croix i
Tu ne te laisseras pas décorer par un despote'
un autocrate.
Mais A... tenait à son ruban. Alors M.
Briand reprit :
— Si tu l'acceptes, il faut que tu l'arroses,
ta décoration.
A... vo'tiil.uit o.Lléguer que sa bourse était bien
légère et que ses appoinitermenits ne lui per-
mettaient pas d'inutiles largesses. Mais M.
Bnand fut impitoyable :
— Si tu n'as pas le sou, je vais te signer
un IXMI_ de cinq louis. On boira le Champagne
Pour fêter ta croix. Viviani, faisilui donner
cent francs.
I-es cent francs d'A... furent vivement bus
uans nn petit café voisin, Et le lendemain le
paiivre reporter apprit avec chagrin qu'on
s était moqué de lui et qu'il n'était pas plus
aecore que «on patron.
ooinniie il avait une femme et deux enfants
îw ,,ou ' rri ' r ' ^

MARDI 25 OCTOBRE 14310
Cavalerie • MM Fougeras-Lavergnolle, ca-
pitaine commandant au l" lnvssards, pass® eu
second au rég iment ; Domenech de telles, ca-
Pbtmno au 1" Hussards, passe capitaine com-
manda ut au régiment _
Artillerie : Le capitaine Papillon, de la car-
toucherio de Valence passe au 9° régiment.
Service de santé : Sont classés, les médecins-
majors de lr8 classe Angias, du 80'! d'infante-
rie à l'hôpital do Chavnhéry.
Le médecin-major do 2" classe Barbet, du
1S° d'artillerie au 57 e .
Le médecin aide-major de 1 classe Saffo-
ires, du 55e d'infanterie au 3e d'artillerie .
Officiers d'administration de 1 classe : MM.
Esquerre, de la direction du 18° corps d'armée,
à l'hôpital de Bourges ; Marc, de la direction,
de la division d'Alger, à la direction du ls"
corps. _ .
Service de l'intendance : Officiers d admi-
nistration de 1" classe : M. Bourgeois, gestion-
naire des foui-ages a Tarbes. a été désigne
pour la gestion de vivres d'Amiens ; M. Ihé-
lingo, g«sttonnair °U'
mis en route : i! s'éleva bien et\'i,r'Pa*il fm
le lointam, montant toujours • L eto *»» dinî
ctoat pas quo j'euùs UeiTm'u'di^ Vou^?
que de franchise '.
» On le devina virer et n
se rapprocher à plus de a_
par mexpérience, soit par Sllite !îT- ot! °n. son
lance, soit encore par suite> dl ^ d«aii
SMMJnée par un remous le niw a eên« occa-
son appareil s'etwaa-er' on
c ' aura 't la^
lo moteur soit Zmf^^t^
meiifte a-t-il lâché le volant e : P^-êt»
MT au fuselage
Unt pom ^ cralSSS
que, pour se te ^ u !i f ,ait c>'o^
payer plus encore sur le vofarit *?tî' aU afJ-
et amsi précipiter la clin te » e *soa Si 1
98 0-
8 ; m
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181 it
1U1 31
J- U
*G> , a
Les imitions Internationales
Incident Ue frontière turco-monténégrîti
Sa ionique, 24 octobre.-
Des Monténégrins ont attaoué ces jours-ci
des localités turques voisines de VVcnrrMm et
ont livré à la garde-frontié-ie tmiiue un com-
l»t qui a duré 3 Heures.
Six soldats turcs ont été tués : un grand
nombre d'habitants de ces villages ont été
blessés plus ou moins grièvement.
Des faits analogues se sont produits dans îe
vilavet de Scutari, où deux soldats turcs ont
été tués et plusieurs blessés ; les Monténégrins
ont eu huit morts
Ruptura des négociations franco-turcities
Paris, 24 octobre.
Une note officieuse annonce que l'ambassa-
deur de France à Constantinople a reçu l'or-
dre de déclarer au gouvernement ottoman
que les négociations au sujet d'un emprunt
turc étaient terminées, le conseil des minis-
tres ottoman n'ayant pas ratifié l'entente qui
éta't intervenue à Paris entre le ministre des
nuances français et le conseiller financier
turc.
Une dépêche de Constantinople porte que M.
Bompard a exécuté cet ordre ce matin, à Ll
lieures.
On apprend d autre part que le gouveroe-
meiit turc avait décidé dès hier de coaûea-
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Prix do la Guillaumette, 3,000 fr., 1,400 mè-
tres environ. — 1. Le-Hola, par Alnambrà-Ill
et La-Haye, à M. A. Sibourd (J. Ileiffj ; 2. Ar-
son, à M. G. Brossette (M Barat) ; 3. Saant-
Maximin, à M. le baron de Rothschild (4L
Henry).
Non placés : Sënécdial-II, Coq-Gascon, lXm-
dée-Cake, Olivier-II, Elactor, Savon, Khari-
khlo, Irlande, BliUtday, Bouzou.
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Mutuel ; gagnant 51, placés Le-Hola, 21 50,
Arson 29 50, Saint-Maximin 26.
Prix do Chavenay, à réclamer. 3.000 francs,
900 mètres environ. — L Michelet, par Jaco-
bito et Miss Maria, à M. J. Adam (O. Net!) ;
2. Lybien à M. Michel Ephrussy (J. Reiff) •
3. Franc-Picard, à M. Le Roy (Paris).
Non placés : Planton, Aéroplane, Lavaldens
Merovak, Galibier, Grelot V, Royal-Pioardi
Borthizki resté an poteau.
Deux longueurs. Une Longneur.
Mutuel : gan.ant. 71 50 ; placés : Michelet
29 50, Lybien 27, Franc-Picard 148 50.
Prix de Rertnemoulin, handicap, 5 000 fr
2.OÛ0 mètres environ. — L Cadet, par Le Sa-
maritain et Ghopine, à M. J. Prat (G. Stcrn)
2. Dorna, à M. G. Agnus (Bona) ; 3. La Porte'
à M. Cli. Brossette (Sharpe).
Non placés : Hermlone II, Visio. \iégré Ma
roite, Carpe-Diem, Phaëton II, Babei Le
Mesnu, Noël II, Liea Aldudes. Parisia P.oe
l'O'.éandre. ' '
Demi-long'ueur. Deux longueuris
Mutuel : gagnant, 37 50 ; placé» • G&diet "?
Doàna 78 ». La Porte 26. ^
LA COUPE 00RU0N-BENNEII
New-YorK 24 octobre.
La. journée d'hier nous a apporté la confir-
mation de l'atterrissage du. ballon suisse
Azvrca et la nouvelle de celui du ballon alle-
mand Uusscldort ; par contre, l'atterrissage
du ballon américain America 11 est démenti,
et c'est maintenant sur le sort de M. Hawiey.
pilote de cet aérostat, que portent les inquie-
tU Les' recherches entreprises par les autorités
canadiennes n'ont, jusqu'ici, donne aucun ré-
sultat, et l'on commence à redouter «ue le
rapport du colonel Scliœclt, puote de lHti
t'éfia suivant lequel un ballon serait tombé
dans' Lo lac Huron, ne puisse s'appliquer â
l'^?uért'cfl IL
Neuf ballons sur dix ont donc atterri à l'heu-
re actuelle, et, suivant les derniers renseigne-
ments qui, d'ailleurs, peuvent encore varier,
il est 'possible d'établir le classement provi-
soire suivant : ..
p Germania (Allemagne) : distance par-
courue. 2.080 kilomètres environ.
2 Dusseldorf (Allemagne) ; distance par-
courue, L990 kilomètres environ.
3' Helvclia (Suisse) : distance parcourue.
177Î) kilomètres environ.
// Azurca (Suisse) ; distance parcourue.
1°9Ô kilomètres environ.
"E' llc-de-Francc (France) : distanco parcou-
ru11' 12.J kilomètres environ.
G'' Hambourg (Allemagne); distance parcou-
rue' 1 100 kilomètres environ.
7" Saint-Louis (Amérique) : distance parcou-
rue' 885 kilomètres environ.
8'' Condor (France) . distance parcourue,
6-30 kilomètres environ.
9" MUion-Povulation (Amérique) ; distance
parcourue, 505 kdomètres environ.
LA MORT DU CAPITAINE MADIOT
LES CAUSES DE L'ACCIDENT
Paris, 24 octobre.
Do ministre de la guerre a prescrit au lieu-
tenant Lutman, aviateur militaire détaché à
i'aérodrome de Douai avec le capitaine Ma-
diot de fournir un rapport sur les causes qui
ont 'pu amener l'accident dont vient d'être
victime cet officier.
Bien qu'exécutés par des officiers détaches
sur leur demande au service de l'aviation,
les voyages de nos aviateurs militaires sont
toujours considérés comme accomplis en ser-
vice commandé, puisqu'ils ont pour unique
but la préparation de la défense nationale.
L'ACCIDENT RACONTÉ PAR M. BRÉCUEI
Paris, 24 octobre.
M. Bréguet, qui assista,.on lo sait, ù la ca-
tastrophe, a adressé à un de nos confrères:
Banque de France
Bancrue de France
Banque Paris
Comptoir d'Escompte
Crédit Foncier
Crédit Lyonnais
Crédit Lyonnais
Société Générale
Banque ottomane
Banque ottomane
Bône-Giielma
Bône Guelma
Est-Algérien
Est-Algérien ,
Est
Est ,
Paris-Lyon-Mêuiterranée .
Paris-Lyon-Mèditerrar.ée ...
Midi
Midi
Nord
Nord
Orléans
Ouest
Ouest-Algérien
• Autrichien
Lombards
Nord- Espagile
Nord- Espagne
Portugais
Saragossa
Saragosso
Compagnie Transatlantique.
Messageries maritimes
Métropolitain
Suez 'Sanr.i marit.;
Thomson Houston
Société d'électricité de Paris
Rio Tinto
Charm Sosnowice
Charl» Sosnowice
Carmaux
OBLIGATIONS
Ville ao Paris 1565 4 %
— 1809 3 %
— 1871 3 %
— 1675 4 %
— 1S7S 4 %
— 1882 2 1/2 %
— iS94-189o 1 1/î %
— 1894-96 i 113 % quart
— 189S 2 % (|uarl
— 1899 î %
— 1904 î 1/2 %
— 190i -2 3/4 %
Communales 1879
Foncières 1S79
Communales 1880
Foncières 18S3
— 18SÏ
Communales iï9i
— 1SÏ2
Foncières IS95 -
Communales 1899
Foncières 1903
. Ï 190C
Bône-Gueima
Est-Algérien
Est 4 % ancienne -
Mini i % ancienne -
Nord 3 % ancienne
Orléans 3 % ancienne
Ou- st 3 % ancienne
Ouest-Algérien
P.-L. M 3 % ifusion anciennei
AutrichieD 3 % l" ùyp.itneque
Lombarde ancienne
Nord lispagne
Portugais
Saragosse
Panama lots libérés
Sue» 3 % I
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Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

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|jL^0 »fV,: 1875, 4 V,'... MO; 1SI«. 2 %. Ml 50;
p ' 03
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fr *SSuf 70. 18-46 W»; Obligations Com
7ffî-&2&> W '.74; Foncières 1909 K8 5,.;
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Sf u 18tJ
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J*.-? (estamp). 94 75; Russe, consc
Il * 15 rfiveree« (Actions). - Mines de Carmaux
ft^f ^a Verreries rte Carmaux, ex-coup. aS.
«(P .vAUi'i ex-coup. 4. 237. : .
• n
Aibus, chez M. Nougué. li a été éteint par w*
pompiers du poste Saiiiiit-Cyprien. Ijes a»-
jïdts, peu importants, sont couverts par une
Gompafliïiie d'assurances.
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Une enquête est ouverte au coanmitssa,i*ial du
3° arrondisisement .pour vol d'une bicyclette,
d'une valeur de 150 francs, commis dans la
nuit du 22 au 23 courant, au domicile ot au
préjudice dio M. Carsatado, garçon do salle
au restaurant du Cheval Blanc, rue de la
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neut heures précises, répétition générale au siôge de
la société. Préparation Ue la conférence, concert de
vendredi.
SOCIËTft I'IIlEHAiRMOMIQU!'. « OIJÎMKNCE-
ISATJRE ». — Kéjpstitions de la semaine : niaaii,
«premiers ténors ; mercredi, .deuxièmes ténors ;
jeudi, barytons ; vendredi, nasses ; samedi, &n-
sennKle. Salte EaJtanail.
TROrVAHJ.JîS. — P.éa1amKT : a l'actraintstration
des tcmamje, ffijrne d'Adaace, «rois 3>araj>luies ; li-
gne faunouins Bonaefoy. un earapluio ; ligne Mi-
nimes, un sac à main, un ïyaratolune ; ligne L-a-
fayette-Salnt-Jlioliel. ctenx (narapluiés ; ligne de la
Gare, un carton aivec laux cheveux pour daime ;
'ligne de la Cartoucherie, nn paraffiQuie ; â M. Ka-
zat, nie Satnt-Niodtas. 49, un trousseau Oe des ; a
Mme llaroiies, -rue dies Fontaines (hors barrière),
au Plgniar, un gtacmet de faux-cols ; a Ma» AuBta,
chemin du PonHtaynaA. un filet à provisions ; a
M. «erse, .cantonnier au Grand-Rond, une cas-
quette.
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près-midi, sous Ja présidence de M.i^peiieteor,
ouutsei'iicr à ia cour d apt»el de Toin-ouse, avec,
cuimno a-s&assaurs, M;vt. loureiiicq, juge, et
Cou-ries-Lapcyiat, juge suppléant au tanouaia
do roux.
Ministère public, M. Chiarirter, procureur de
lia Kepuwmque ; greffier, M. Lauiet.
]>ei.ï>nsàur, M 0 J-alagette.
COUPS KT ULKSSL'Rr.S VOLONTAIRES A ASCHMlA*"
Le nommé Jean-Baptiste Roujas, âgé de aO
ans ,routier à Ibiier-La ramade, canton de Vic-
dessos, est accusé d'avoir frappé sa mère
dans les conaiiiiions suivantes :
Le 3 juillet 1910, une discussion s'ébova dans
la maison habitée par la famiile Roujas, à 11
Mcr-Larainade, entre Jean-Baptisie Itoujas
d'un côte et sa mère et sa sœur do l'autre.
Apres avoir tiiappc de plusieurs coups de
poing sa mtoe et sa sœur, Roujas se précipita
dans la chambre voisine et,s 'étant emparé
(Uon tusii.1, le déchargea, par la fenêtre, dans
la dtnection de ces dernières qui, épouvan-
tées, avaient pris la fuite. Ix; 17 juillet sun-
vnttt, Roulas ayant rencontré sa mère devant
lu porte de l'habitation des époux Joulô, lui
agjâèna un coup do poing avec une telle vio-
Iciice qu'il la fit tomber. S'étant relevée, avec
l'aide de deux personnes, elle tenta d'i-ehapper
par la fuite aux coups de son fils. Roujas re-
joignit sa mère et la frappa avec la derimère
brutalité, A l'aide d'une fourche, dont U était
armé. Les blessures de la victime n'ont pas eu
do conséquences fâcheuses.
Les renseignements recueillis sur le compte
de J.-B. Roujas le présentent. comme un hom-
me brutal et vindicatif ; il n'a jamais, toute-
fois, subi de condamnations.
Après lafornuition du jury et la torture de
l'acte d'accusation» M. le président procède
â l'interrogatoire de l'accusé.
jean-BaptiHte RoMjaa a quitté sa famille
sans grandes ressources, vers l'âge de M .'uis,
p.iii.r gagner sa vie. U a été domestique chez
différeras propriétaires de l'Hérault, et ne re-
vint sonis le (oit petecnei, â IUlaîr, qu'au mois
li-
taine ; les nouvelles provenant des localiiéti
autour du Vésuve signalent que tes eaux en-
traînent de véritables avalanches de 'ave,
ainsi que des détritus volcaniques qui détrui-
sirent tes maisons et firent des victimes.
Les communications tétegraplikiitits avee
Isohia sont interrompues ; à Isclii*., Ict auto-
rités ont envoyé plusieurs navirvu avec du
matériel de campenieut et d-es vivres.
Ce nouveau l'ftpiUéinie
cholérique.
Leurs parents à Naples attesmmi; *vec an-
goisse des nouvelles.
Naples, S& onfa«i»n>.
Le préfet a reçu une dépê'**> dit nstte;- de
Samiociola disant que l'ouragan a iiuondé un»
partie du pays ; il y a peu, de vUiimest. -ùiaia
tes dégâts sont- iinoate.uCiables.
Les villes de l'île Ischia, et surtout Licco-
Ameno. dont le maire télégraphie qu'il y a
plusieurs victimes, ont partioiiiULM-ement souf-
fert de l'ouragan qui a sévi dtuit; te golfe de
Naples.
Les dépêches qui arrivent ri. Des
Quartiers ojat été presque comi»u*cmer»t dé-
truite.
A Salante
Pttteripjo. 25 ccjxxbre.
Les dégâts causés, â Saterno, \ntr tes ioior*-
datiorts sont peu grav>;s ; il u'«n a fus été œ
même dans lès anvhvinis.
A Vie-tri, les pertes sont très «levées , le che-
miin de fer a été emporté -tv unie cerutiaie
A Malfi, A la suite -te IVjUatrnctaon de la ri-
vière, les rez-de-chnuesée de-»' .rtaïuttins ont
été inondés ; te torrent de Ptr«K«am et les an-
tres ont (lébordé, iinondoîni. cuwpagnct-..
A Sazno, à San>aianavn»>, à Q.tfiiaawi, o ovv
vano et A Araçri, les déçàtu »oni conei.léra-
bles.
Le tramway de SoSbcoo à A'ttrri est tiiterrom-
pu ; Ma'-ciri et M-inori sorst »r.oa,cVs : on craint
qr.M n'y ait des vicïimcs ; des t-r.«tpes ot die»
secours ont été «envoyés sor .es «inux
ELLES WUTMIE-S
LES OFFICIERS D'KTAT-MAJOU
Paris, 25 octobre.
On. sait que le ministre de la guerix; a l'in-
tention d'introduire un certa-in nombre d'of-
fic/ors non brevetés dans les états-majors.
Ces officiers, assure-t-on rue Saint-Domini-
que, seraient, désignés dans des conditions fi
peu près analogues h celles qui sont actuelle-
ment fixées pour le service du recrutement •
ils Fieraient au notrtbro d'une ccn.ta.ine com-
mandant..-, et capitaines; on nombre correspon-
dant d'officiers brevetés serait rendu aux ser-
vices i>ectCiM- (le lu
SÙR'té "énéralc, la confronta lion de l'artil-
leur I/MMliéres et de quatre co-in.cu:[>és, a.-ru-
sés, on le sait, de tentative de vol d'un dobou-
choir d'une pièce de 73 au parc d'artillerie de
Nîmes
Londièros. qui était assisté de son défen-
seur M" Nalaliui, a protesté de son innocence-
tes quatre autres Inculpée ont fait une déclà-
lution Identique ajoutant qu'ils n'ont jamais
accepta la propeetuon ont leur avait été faits
par un étranger, de soustraire une pièce.
Apres celte confrontation, le lieutenant de
faire! *
vtn ^ n3ctio « * cette «
AVIS DS DâG^S
Madame veuve Jules KSP.MtBlF,, s«s en-
fau.is et leur famille, tes familles l'LOt'RAC et
BORREL ont l'honneur tt»î Lvr» part h leurs
amis et connaissances de la m-.-ie cruelle
qu'elles viennent d'éprouver

MARDI 25 OCTOBRE 191(5
1
1
REVUE FINANCIERE
Paris, 23 octobre.
Très actif, peut-être même trop actif durant
A majeure partie de la semaine, notre mar-
cbê a montré un. peu d'.essouiflem«nt en clô-
ture. La bonne iiinprt'&sioin causée par l'échec
d« la grève des chemiins tte fer n'était pas
~ rachats
urgen-
et son
effiet sur ïâ Rio Ttato ont achevé de préci-
piter la hausse dans la plupart des comparti-
ments die la cote. La situation monétaire était
sc-uïe do nature à Inspirer quelques inquié-
tudes à Londres, les sorties d'or à destima-
ttoi> 4a l'Egypte avaient pris une telle im.por-
tawôe an.a "là Banque d'Angleterre s'est trou-
vée ofeèigée de porter à 5 % le taux de son
escompte ; encore, cette mesure apparaît-elle
OO0HO8 tosuffi&aîi*e, au point que l'on pré-
voit Aéjà une nouareffl» et prochaine éléva-
tion. D'autre part, au point de vue politique,
ies problèmes se posent gui méritent au
moins de reteniir l'attention. En premier lieu,
c'est. l'Espagne, dont les projets sur le Maroc
Msntterat une précision regrettable, malgré
tes efforts de M. Ganaiejas pour s'opposer aux
visées du parti militaire ; du côté de l'Orient,
en dehors de la question énervante, à force
de rester irrésolue, de l'emprunt ottoman, il
y a làeu de se préoccuper des mouvemenits de
troupes turques sur la frontière persane au
moment même où les rapports se tendent en-
tre la Perse et l'Angleterre.
D'ailleurs, en, dépit des réalisations ame-
nées par ces différents facteurs, les tendances
générales restent satisfaisantes ; il y a lieu
de signaler tout particulièrement la brillante
niikiire des valeurs de plomb, d'étiain et d'ar-
gent, conséquencie des progrès chaque jour
enregistrés dans les cours de ces divers mé-
taux.
Fonds d'Etats
Bien que les transactions aient été plus acti-
vas cette semaine sur le marché de notre 3 %
par suite de l'annonce» officielle de la fin de
la grève des cheminots, on enregistre en der
niera heure une légère tendance à la lour
fleur. Néanmoins, il conserve en clôture une
bonne partie de l'avance acquise à 97 contre
06 90.
Les obligations de la VILLE DE PARIS ont
eu des échanges très suivis. En ce qui con-
cerne le dernier emprunt de 235,000,000 que la
ville de Paris vient d'émettre tout récemment,
la direction, des finances de la v.ilie fait con
naître officielllenient qu'iil a été exactement
couvert 30 fois et demie, par 170,000 souscrip-
teurs^ pour 24,000,000 de titres.
Dans Le groupe étranger, les FONDS RUS
SES conservent leurs fermeté habituelle.
L'EXTERIEURE ESPAGNOLE s'inscrit sans
modification sensible au* environs de 93 60
Dans lies milieux officiels français, on blâme
les prétentions du gouvernement de Madrid,
qui voudrait réclamer au Maroc une indem-
nité de 150 militions. Les bruits de crise mimas-
'érieûle ont légèrement affecté les FONDS
PORTUGAIS, qui s'inscrivent en baisse de
W centimes à 65 25. Les FONDS JAPONAIS
ont été diversement traités : le 4 % s'inscrit
en léger recul, tandis que le 5 % 1907 s'avance
à 103 75 contre 105 60. Les FONDS CHINOIS
sont lourds, la crise financière que traverse
actuellement la Chine ayant provoqué quel-
ques ventes de portefeuille.
Au groupe balkanique, le TURC UNIFIE
fléchit à 92 55. La question de l'emprunt n'est
pas encore définitivement solutionnée. Les
FONDS BULGARES et SERBES reproduisent
à peu de chose près leurs cours antérieurs.
Dans le compartiment sud-américain., le
MEXICAIN 4 % est en léger recul, tandis que
l'ARGENTIN RESCISION s'avance à 99 contre
98 25, de môme que le BRESIL 4 % 18S9 à 90 20,
en. progrès tte 0.20.
Nouvelle avance des BONS DE SAO PAULO
à 511 50 contre 510.
Banques
La BANQUE DE FRANCE s'inscrit en légère
plus-value à 4,250. Fermeté du CRÉDIT FON-
CIER à 800. Dans sa dernièi-e séance, le con-
seil d'administration a autorisé pour 6,744,466
francs de prêts nouveaux. Les transactions
ont été assez actives sur la BANQUE DE PA-
RIS, qui progresse d'une quinaaime de points
à 1842. Le CRÉDIT LYONNAIS est. également
en progrès sensibles, ainsi que l'UNION PARI-
SIENNE. Le COMPTOIR D'ESCOMPTE a bé-
néficié aussi de la reprise générale, mais
dans de moindres proportions. Fermeté du
CREDIT MOBILIER à 719. SOCIÉTÉ GENE-
RALE, BANQUE FRANÇAISE et CRÉDIT IN-
DUSTRIEL sans changement..
Au comptant, la BANQUE FRANCO-AME-
RICAINE a bénéficié de demandes suivies à
539. L'assemblée générale des actionnaires de
cet établissement a été tenue au siège social,
23, place Vendôme, à Paris, le 18 octobre.
Après l'approbation des différentes résolu-
tions présentées à l'assemblée, il a été décidé
de doter les réserves et amortissements d'une
somme globale de 484,497 franc», ce qui porte
à 800.000 francs le total des réserves légale et
spéciale et de fixer a. 5 % le dividende annuel.
Ce dividende serai mis en paiement le 2 no-
vembre 1910 à la Banque Frarxo-Amérioaiiie,
au prix de 24 francs pour les actions nomina-
tives et 22 fr. 80 pour les actions au por-
teur.
Au groupe algérien, bonne terme de la
BANQUE D'ALGÉRIE à 1789. Nouiveaux pro-
grès de la COMPAGNIE ALGÉRIENNE à 1270
contre 1255 et du CRÉDIT FONCIER D'ALGE-
RIE à 600 l'action libérée et non libérée.
Dans le compartiment étranger, la BANQUE
OTTOMANE est lourde. La BANQUE D'ATHE-
NES est ferme à 126. Fermeté de la RUSSO-
CHINOISE à 597. BANQUE DU NORD inchan-
L'action CRÉDIT FONCIER DE L'URUGUAY
se négocie à 332. On sait que cet établissement
a succédé a. la Banque Coopérative de Monite-
viideo, laquelle a pendant sept ans rémunéré
à 10 % les capitaux qu'on lui avait Gonflés.
On peut, donc envisager l'avenir sous uin
jour satisfaisant, si nous tenons compte de
l'accroissement des bénéfices que réalisera le
Foncier de l'Uruguay, grâce à ses successives
émissions d'obligations.
Transports
Depuis le vote de cessation de la grève par
le Syndicat général des chemins de fer et la.
reprise à peu près complète du trafic, les ti-
tres de nos grandes Compagnies se sont nota-
blement raffermis ; mais les cours se sont
peu modifiés, les transactions demeurant plu-
tôt clairsemées.
Dans le compartiment étranger, les CHE-
MINS ESPAGNOLS clôturent deux ou trois
points au-dessous des cours pratiqués samedi
dernier.
CHEMINS PORTUGAIS soutenus; CHEMINS
AUTRICHIENS fermes ; LOMBARDS calmes ;
MÉRIDIONAUX ITALIENS résistants.
L'obligation CHERRYVALE OKLAHOMA se
négocie très régulièrement aux environs de
440. On annonce la fin, des travaux de terras-
sement. La pose de la voie et l'ouverture du
trafic ne sont donc plus qu'une question de-
jours, le premier tronçon entre Caney et
Vinita devant être exploitable dans un délai;
maintenant très court.
Rappelons que la Compagnie du CHEMIN.
DE FER DE L'EST CENTRAL CHILIEN pro-
cède, présentement, en France, à la mise en-
vente de 25,000 obligations de 500 francs 5 %
or (première hypothèque), au prix de 475
francs l'une. La ligne dont elle a obtenu la
concesion a une longueur de 143 kilomètres
et elle est divisée en deux sections. Des cal-
culs dressés par les ingénieurs ayant une
expérience notoire dans la construction des
chemins de f er chiliens, il appert que le reai-
dement immédiat des dieux sections est estimé
à un bénéfice net de 1,141,875 francs par an.
Les valeurs de traction ont été assez irré-
gulières. Le MÉTROPOLITAIN, après s'être
relevé à 586, faiblit à nouveau. Le NORD-
SUD regagne finalement son niveau anté-
rieur. La THOMSON HOUSTON est hésitante.
L'action nouvelle de la COMPAGNIE DES OM-
NIBUS, admise à la cote officielle le 15 cou
rant, abandonne une dizaine de points.
Les principales valeurs de Tramways se
sont peu modifiées.
Les obligations de la Compagnie des TR \M-
WAYS, ECLAIRAGE ET FORCE à RIO-DE-
JANEIRO cotent 471. Les recettes de cette Com-
pagnie, pour la 40" semaine de l'année en
cours, se août élevées a. 1,114,495 francs con"
tre 1,007,825 francs pour la période correspon-
dante de 1909.
Les différents titres de SUEZ demeurent
très soutenus. La plus-value des recettes de-
puis le début de l'exercice s'établit à 8,460,000)
francs.
L'obligation 5 % première hypothèque PORT
DE PARA est ferme à 476. Les actions privir
légiées et ordinaires cotent resipectiventent
370 et 233. Les recettes d'exploitation des neuf
premiers mois de 1910 se sont élevées, y com-
pris celles des cinq nouveaux entrepôts, au
total de 1,982,510 francs net, contre 417,614
tramas net pendant la période correspondante
de 1909.
Valeurs diverses
iLe calme a été la note dominante du mar-
ché des valeurs d'électricité. Néanmoins, la
tendance s'est quelque peu raffermie, surtout
en ce qui concerne les secteurs parisiens, le
mouvennant gréviste ayant échoué. Notons
cependant encore un peu de faiblesse sur la
Compagnie d'ÉCLAIRAGE ET DE FORCE
par contre, le SECTEUR POPP, où l'on avait
signalé quelques actes de sabotage dans le
service do l'air comprimé, se retrouve en
meiCileure disposition.
Depuis le 8 courant, les actions et les obli-
gations de l'ÉNERGIE ÉLECTRIQUE DU
NORD DE LA FRANCE figurent à la première
partie du Bulletin de la cote officielle. Les
cours pratiqués sont de 275 francs pour les
actions et de 482 francs pour les obligations.
Ces derniers titres détachent au 15 courant
un coupon de 11.25.
Les résultats de l'exploitation de la Société
pendant le premier semestre de 1910 s'élèvent
au total à 3*4,997 fr. 65.
La charge des emprunts déduite, il reste
193,000 francs comme bénéfice net. Les mois
de juillet et d'août ont donné respectivement
comme bénéfices d'exploitation environ 65,000
et 68,000 francs. Pendant le mois de septembre
dernier, la production a été de 2,350,000 kwh,
ce qui représente une recette do 155,000 francs.
Au mois de septembre 1909, la production
avait été de 1,585,000 kwh et la recette de
105,000 francs.
Les obligations 5 % de 500 francs de l'ÉNER-
GIE INDUSTRIELLE se tiennent fermes aux
environs de 476 francs. L'actioa c-st demandée
à 112 francs.
Les recettes de ses sept réseaux de distri-
bution d'électricité sont en sérieuse augmen-
tation et les bénéfices de l'exercice en cours
seront certainement en progression impor-
tante.
Une augmentation du capital-actions est,
paraît-il, en voie de préparation.
Les transactions ont été plus rares que ja-
mais dans le groupe des valeurs gazières,
dont la fermeté ne s'est d'ailleurs aucune-
ment démentie.
Les TABACS OTTOMANS terminent en fai-
blesse.
La lutte se poursuit entre les deux grandes
Compagnies directrices du marefé du pétrole
en détriment des valeurs du groupe. Le
NAPHTE DE BAKOU accentue son recul de
façon sensible. On prétend que la Société ne
pourra pas distribuer de dividende cette an-
née.
Les cours de l'action ordinaire FRANCO
WYOMING OIL COMPANY se maintient très
ferme de 32 à 33 fr. : n'était la faiblesse géné
raie des valeurs du groupe pétrolifère, ce
cours devrait s'améliorer rapidement en rai
son des découvertes très intéressantes oie ces
dernières semaines : quatre puits ont recoupé
le premier horizon, dit « Shannon » et produi-
sent une huile lubréfianle d'une quaUtô rare
qui lui donne une valeur commerciale de pre-
mier ordre.
D'après le rapport de l'ingénieur conseil!,ces
puite démontrent que l'étendue et !a richesse
de la couche d'huile lubréfiamte dite « shan-
non » sont beaucoup plus importantes qu'on
} était jusqu'ici en droit de le supposer.
Faibles au début do la semaine, les valeurs
de caoutchouc se sont montrées mieux dispo-
sées pendant les dernières séances. Notons
particulièrement, au comptent, un courant de
demandes très suivies en actions PARA MA-
RAJO dans les environs d© 9 francs. La DO-
LOCK BAROS est égaleraient reicherchée sur
le marché libre.
Les obligations 5 % die la COMPAGNIE GÉ-
NÉRALE DE RIO DE JANEIRO sont recher-
chées à 452 50 ex-eoupen de 12 50 au 1er octo-
bre.
La production de l'usine de Sao Joao, Etat
de Parahyba de Norte. atteint à la date du sa-
medi 15 octobre, le total de 10,781 sacs de su-
cre de 60 kil. représentant une valeur appro-
ximative de 300,000 francs. Ce résultat a été
obtenu après un mais de rouiaison, ce qui
donne pour la production journalière ellec
tive, une moyenne de 2,400 kilos
Les action/s de la SOCIETE FONCIERE
D ENDAYE et du SUD-OUEST, introduites te
19 courant sur notre marché en Banque ont
rencontré un excellent accueil et se négocient
a 112 francs.
Cette Société au capital de 4 millions a été
créée pour la mise en valeur foncière' de la
plage admirable située entre les deux stations
balnéaires bien connues die Biarritz et de
Saiiimt-Sébastten et à pou de distance de cha
cune d'elles et de la petite ville d'H.endaye
Elle est devenue propriétaire de tous les tra-
vaux effectués, depuis plusieurs années par
M. Martinet, notamment d'un casino moderne,
et de vastes terrains aménagés. Elle bénéficie
également de concessions de l'Etat et de la
Commune et de promesses de vente consen-
ties par des particuliers.
Les actions CINEMA EXPLOITATION ne se
sont pas ressenties de la faiblesse générale du
marché et terminent en bonne posture à 28?
L'action AMERICAN PARK continue à être
recherchée hors cote vers 135 francs en raison
des recettes toujours satisfaisantes de la So-
ciété.
Métallurgie. — Charbonnages
Les modifications n'ont pas été bien sensi-
bles dans le compartiment des valeurs métal-
lurgiques et la plupart se sont effectuées dans
le sens de la hausse.
Les ACIERIES DU SAUT DU TARN s'ins-
crivent en progrès à 560, encore avantageuse
à ce prix. En effet, le dividende de 25 l'rancs
paraît susceptible d'augmentation. Les béné-
fices nets se sont élevés à 565,000 francs et ont
été obtenus entièrement avec les 2 millions de
capital ancien, car on voit figurer au bnflan
dans les disponibilités, 2 millions en dépôt
et en report dans les banques, représentant
inrtégralemient l'augmentati,on du capital ; il y
a égatement en compte courant plus de 500,000
francs en dehors du fond de roulement assuré
par l'argent en caisse et les effets en porte-
feuille. En rémunérant à 25 francs par action
tout le capital ancien et nouveau, la restera
plus de îo moitié des bénéfices pour les réser-
ves et amioa-tissc-ments.
Les TREFILERIES DU LANDY se négocient
très régulièrement vers 126.
L'attention de la spéculation s'est portée
d'urne façon particulière ces temns derniers
sur les valeurs métallurgiques russes. Ouei-
ques-unes ont été très virement ponsS'Wc'eat
le cas de MALTZOFF, HUTA BANKOWA ét de
la DM ^.PROVIENNE.
C'est mardi prochain 25 octobre, qu'aura
lieu, aux guichets de la Banque CamrnerMo.Vi
et Indius'iirdèlte, l'émission- de 18,000 Objjsatcoos
hypwtliécainres 5 % de la Société métaltùirartaue
de l'OURAL VOLGA.
D 4
Ces obligations productives d'un kniiérêt de
25 francs sont offertes à 467 50 jour'ifsanria 15
octobre 1910. Un droit de préférence est ré-
serve aux porteurs d'actions et d'obligations
actuelles, h raison d'une ablication rionveH»
pour 7 obligations concordataires ou nom 7
actions.
bénéfice
1
iiï^r-rJ,^}^^**
des obligaltens nouées %a tt^RS
de priorité absolu sur tr»?J d'un S?1
nueis et même sar K ^j" bè WhcL dî °11
n'exige que 550,000 Iran-s £ VÔS ^SJ*
Les CharbonnagesT W^. 1 a . n -
Tts -
GEMMES sont encore hésitants à ^ s SK^
Mines et Métaux
«nt^oja démâte
s se
coulisse.

NTIMES
Organe quotidien cle Péîense Sociale et Religieuse
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O f'- 80:
- 1-501
- 2 -
- 3 - »
Mardi 25 Octobre IMS. a Année -N* 6,5$- n
Un 6» u^y?Èta" punis cle prison pour
•» de '^nond» è l'ordre de mobilisation,
S* ^4? BÏJsonn er à la caserne de la
Minière
tes G h arretiers, chaigeurs et camionneurs
Mas-
sant mis en grève
hi'nns les listes d'admissibilité aux
«et^peu'^'unlversltô de Toulouse.
, do Rieux-Volvestre
u gendarme J£»f i C o U 9s de revolver en
: Prenne), ^^«^ aux sui-
^ant un eamfcnoSeur,
£ H0 ses î3lessures._^_
é au gouvernement ot-
«• Boyard « é ^Xn 8 H Ao.lur t,ue8, au
p dePemlrunt, étaient rompues.
. ^--dations ont causé de grands dégâts
}PÎ"i*""~n et dans tous îes environs de
» T ... , -, milli ' stère - Q»* Bl>iand reste
(ÎSJJ afl,le > le régime actuel, loin de
Se^t 6t di ° blaini0hir comme le bon
«is et
fera que dieve ra |ir P'b-'JS mau-
I r ««x AI T ^We aux intérêts natio-
hto , , aci im i
a vwler ia P 8 "4©. a tenu
S ^i rt '' affc qui n ' est Pas t0'Ut à
S 8, «ncrT Ses Prédécesseurs immé-
C en moins oal;ui

MARDI ^ OCTOBRE M**
Cavateri* : MM. Faugevas-Lavergiwlie, ca-
aùfain© commandant au 1" hussards, passe on
esecond au régiment ; Damenech de Celles, ca-
pitaine- au 1" hussards, passe capitaine «ém-
ana .ndant au régiment-
Artillerie : Le capitaine Papillon, de la car-
.toucberi© de Valcoce posée au 9» régiment.
Service de santé : Sont classés, les médecins-
majors de l ro classe Augias, du 802 d'infant©-
rie à l'hôpital de Chambéry.
L© médecin-major de 2° classe Barbet, du
18° d'artUten© au 57 e .
Le médecin aide-major de lro classe Saffo-
tres, du 55» d'infanterie au 3' d'artillerie .
Officiers d'administration de 1" classe : MM.
Esquerre. de la direction du 18° corps d'armée,
« l'hôpital (te Bourges ; Marc, de ta direction
do la division d'Alger, à la direction du ÎS"
corps. -_ , .
Service de l'Intendance : Officiers d admi-
nistration de 1 classe': M."Bourgeois, gestion--
nair© des- fourrages a Tarbss. -a-été désigné
jpour la gestion de vivres d'Amiens ; M. Ttié-
îinge pasHonmaiïe de vivres IVTOUTMRK , pour,
la gestion des fourrages de Tarbes.
INCIDENTS MILITAIRES
Exploits de coloniaux
Brest, 24 octobre.
Un agent a été attaqué cette nuit et frappé
£>a.ï deux soldats coloniaux qu'il avait fait
seuvem©-
ment pendant Le ooutlit, nous dit M. PugLiesi-
Conti, que s© livrera la bataille sérieuse ;
nous nous attendons à voir M. Briand monter
au Capitol© et il aura beau jeu à demander a
ceux qui l'attaqueront c© qu'ils auraient fait à
Si place.mais l'important est de savoir ce qu'il
va faire maintenant et c'est alors que les diffi-
cultés commenceront. »
M. Castelin qui, on 1© sait, représent© Ter-
gniier, ou fut Le noyau d© la résistance sur le
réseau du Nord, nous dit même
— Ce serait une folie d© croire que tout est
nnn ; tout commence au contraire ; je comme
demander au gouvernement comment il
compte donner satisfaction au personnel a
qui on a promis beaucoup ©t qui n© doit pas
être considère comme sortant vaincu de ce
contlit, car si une nouvelle grève éclatait elte
prendrait les proportions d'un© catastrophe »
M. Puech, député radical-socialiste de 'la
benne, nous donne le même son de cloche •
— La situation est intolérabie, nous dit-il je
suis décide à demander au gouvernement' de
îawe connaître les conditions dans lesquelles
a pras fin la grève et Les mesures qu'il compte
dltSs?rls P01lr ea ^ 6cb0r TE RETOU * *» PŒ
da°ni'% ^H^, *

MARDI 25 OCTOBRE 1010
Dufaur, Folloppe, Frayssé,
0(JJ>°TV 'i 'liarguo, Lasserro, Laveniy,
,.Ï»; J i)„ pin de Saint-André. Pinel
M^'
S "nt Lauren.s Tassain, Urt.a-
y= _ Auch : Apprato, Arrault,
Bastié-Sigeac Lovignac. Peindario,
fÇ. M „ . chafiniôrcs, Duchein, Galy,
'«^Aiir Maury. Rocherol.
P^|f ïènr. l
l^f Isaco-Lorralna 1
AU PRINTEMPS, 10, R.Aliace-Lorraln»
C'EST LE ROI DAGOBERT...
N3JJELLES MILITAIRES
LES OFFICIERS D'ÉTAT-MAJOR
Poris, 25 octobre.
On sait qu© le ministre de la guerre a l'in-
tention d'introduire un certain nombre d'of-
ficiers non brevetés dans les états-majors.
Ces officiers, assure-t-on rue Saint-Domini-
que, seraient désignés dans des conditions à
peu près analogues à celles qui sont actuelle-
ment fixées pour le service du recrutement ;
ils seraient au nombre d'un© centaine, com-
mandants et capitaines; un nombre correspon-
dant d'officiers brevetés serait rendu aux ser-
vices d© la troupe.
La Police et les Révolutionnaires
Paris, ;.'!> octobre.
Dans une note conuuun.quée hier ^.J*
rninistôr© dc l'ultérieur c eek..to ignora ^em
plèienH-iit la pct'son.nniiU! dc M. Miller OUI
Sri, accusé d'avoir offert des
un rMACtetu- de la Guerre bocwlc po i,t clr
ma7m coûtant de c© qui so passait dans M
^ir'né'n est pas moins vrai que M. Miller.
dont RUS UVO..S rxpi.que. Ir, elia n;-,.6 pn pi
sitioris laites à M. de Ma.nnande, s est bien
pttté chez dernier comme envoyé 'lu
ministère de l'intérieur.
ivostc à savoir ce qu'est au usto to «« n-
nalilé d© M. MUlcr ; si M. Mîller est tw m-
nosteur. 1© ministère dont il s'est dit le teprt-
scutiurt devra le poursuivre ; île U»iU> l.ieon.
cotte 8.im«uJiwe alfa4*e demande un© solution.
M. de Marmand© et son avocat sont décidé»,
paraît-il, à la tirer ou clair.
LES "GRÈVES
Les charretiers de Marseille
Marseille, 25 octobre.
La grève des charretiers, chargeurs et ca-
mionneurs d© Marseille s'est étendue à tou-
tes les entreprises de camionnage, apportant
une réelle perturbation dans la manipulation
des marchandises aux diverses gares et MM
]M quais.
Sur 56 camions d'unie entreprise qui étaient
«mis, 52 sont rentrés quelques instants après,
loti seuls et rares camions qui circuleni eu
Ul© apijartienne.nl à des particuliers qui km
conduisent eux-mêmes.
A 3 heures, les grévistes, en nombre impor-
tant, ont tenu, à la Bourse du travail, la réu-
nion que nous avons annoncé© ; après un*
longue discussion, ils ont voté lo coniinuatiiui
de la grève, s© donnant rendez-vous ce math;
devant les remises de caiiiioinna-ge- pour ex.er
car une surveillance.
De son côté, l'Union syndicale des dockers
a adressé, hier après-midi, un appel aux mem-
bres do la corporation pour Les engager à ne
pas travailler aux lieu et place des chai'^eur*
en grève.
Par mesuro d© précaution, l'autorité préfec-
torale, de concert avec l'autorité militaire, a
décidé de ftii.ro appel à la troupe, qui serai,
placée dans les gares d© marchandises, sui
les quais, aux docks et devant les principales
entreprises de camionnage.
Ce matin, à la première heure, arriveront
50 gendarmes à cheval ©t 50 à pied, qui vien-
nent d'être réquisitionnés par l'autorité.
Un seul gréviste a été arrêté pour entrave*
à la liberté du travail.
LA CRÈVE DES CHEMINOTS
La libération des agents mobilisés
Paris, 25 octobre.
Indépendamment des agents du P.-L.-M., da
l'Orléans, do l'Etat et du Midi, mobilisés, qui
seron îlibérés le 27 coûtant, ceux du réseau d«
l'Est seron! également libérés à la même
date.
La durée de la période de convocation, oom
prenant le jour d© l'appel ©t le jour d© lo li-
bération, sera décomptée quatorze jours aux
agents des réseaux autres que 1© Midi ; pour
les agents de ce dernier réseau, il sera dé-
compté pour douze jours.
AchsîEî vos meubles au TEMPtE 'flû
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Envol du Catalogue tranco sur densaniJ9
Espionnage et Trahisons
Les espions de Nimes
Marseille, 25 octobre.
Hier a eu heu au fort Saint-Nicolas, en pré-
sence du lieutenant do Foras, remplissant les
fonctions d© substitut au conseil de guerre du
15» corps d'armée, ©t d'un inspecteur d© la
MURET. — Pour nos écoles. — Voici le pro- Sûreté '-énérale, la confrontation de l'artil-
grammo de la grande mâtiné© qui sera don- leur Lo.ndières et d© quatre co-incuipès, aocu-
né« au profit de l'Uiuvr© des écoles libres le ses, on le soit, de tentative de vol d'un débou-
mereredi 20 octobre 1910, o 2 heures après- choir d'une pièce de 75 au parc d'artillerie de
midi, salle du Maréchal-Niel : NtaM.--
En Wagon épisode de voyage, dEug. Ver- Londiercs, qui était assiste d© son defen-
cftiisin Distribution • un Voyageur, M. Joseph seur M« Natalini, a protesté de son innocence;
Nicl - un Employé M. Jean Mailhol ; une les quatre autres inculpés ont fait une décla-
te TafS,ol S nouce les fiançailles du vicomte Louis
*as s v»i
a J °nquiéie, lieutenant au 13" enas-
^Ui^ -I 08, flls Clu co '»nel et de la vicomtesse
M... ,î u "«uière. née I.a Perrine d'Hautpoul, avec
do Causans, fille du marquis et de la
ûe Causans, qui habite la belle terre de
v C .
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Une fête au Barreau
^ioîir'î- 1 *^0118 l'avons annoncé, ce
tés a„7r lbUl Pour le baneau toulousain.
*ais it7 , * eiI1,c ; es n'ont pas chômé pour cela,
Ntetoi au
Hélas I Et la liste n'est pas dose des malheu-
reux dignes de retenir l'attention de la charité
et de l'assistance publique I...
Collision de véhicules
Hier soir, vers 5 heures, un© jardinière at-
telée d'un cheval, sur laquelle étaient montés
M. Delibes ot sa fille, âgée de 17 ans, fut
heurté par un camion, près du. pont de la Co-
lombctt©. Par suite du choc, M. Delibes et sa
fille furent projetés sur le sol. Us furent con-
duits à la pharmacie voiaiiœ, où les blessés
reçurent les sotne de M. le docteur Oulié. M.
La Méthode « CLAVERIE » ds Paris
est la seule qui doit être
adoptée pour Soulager et Guérir
cette infirmité
AU TH3 fi-TRK Lv&FAYSTTE
U DAME DU SIS, vaudeville en trois actes de MM. Paul
Gavault et A. Boni-gain
Ce vaudeville a eu beaucoup de succès à Paris ot
c'eet à. .une création a Toulouse que le Théâtre La-
fayette nous a conviés hier soir. 11 y a oouome cela
de durab.«s engouements do la capitale uuo l'on
s'explique diftlciVemeni.
Ce que prouve surtout la Dame du 23, c'est que le
vaudeville a quiproquos est un genro dêflnitlvemem
épuisé. Quand on a vu le fameux uûiel du Libre-
Echange, exemple topique, et qu'on a vu les ol
militaires qui, du Sursis à Tire-aa-flaii
Tous nos lecteurs connaissent la réputation
universelle acquise par M. CLAVERIE, le re-
nommé Spécialiste de Paris (234, Faubourg
Saint-Martin).
Des milliers de personnes habitant notre con-
trée ont été soulagées et guéries grâce à l'in-
tervention bienfaisante de ,cet éminent prati-
cien, dont l'incomparable méthode est sans ri-
vale au monde.
Aussi c'est toujours avec le môme plaisir qu©
nous pouvons annoncer son arrivée dans notre
région à tous ceux qui attendent avec impa-
tience sa venue, assurés qu'ils sont de trouver
grâce à l'application de ses merveilleux appa-
reils brevetés, imperméables et sans ressort
et aux conseils do sa haute expérience profes'
sionnelle, un soulagement immédiat à leurs
souffrances.
• Que tous ceux de nos lecteurs et de nos lec-
trices atteints de Hernies, Descentes, Effor ;
' lacements des organes, ne manquent donc
VE LIE DE RENTRÉE
L'opinion de la presse
JOUHNAUX BLOCARD3
Paris, 25 octobre
De M. Jaurès, dans l'Humanité :
« C'est aujourd'hui que commence le débat
vraiment trafique où tout l'avenir d© la dé
inoorati© et de la Répuiblinue est engagé.
» Il faudra que la bourgeoisie dis© si • .
n'a plus d'autre recours que l'iIllégalité et la
violence ; il faudra que le gouvernement et
.a majorité disent quelle sera leur politique
je demain ; les roueries, les hypocrisies, les
.ndiiguatioins factices ne suffiront pas, ni îles
lorinuiles vagues sur des projets incertains.
» U y a deux questions qu'on n'éludera pas:
Quel droit aviez-vous de taire c© que vous
avez fait hier ï Que voulez-vous lait© de-
main t »
Du Rappel :
; M. Briand ae prépare à monter au Capi-
• » réunira demain un© splandid© majo-
rité, un© majorité de 500 voix, le compte rè-
-,'leineintaire des hommes d'Etat qui ont
nanntemut l'ordre parfait.
» La promenade au Capitole ; mais ensuite,
tue fera le parti répanblicain ? Va-t-il s'enga-
ger dans la voie où an veut le conduire dé-
talr© d© ses mains la législation ouvrière î
Va-t-ill bafouer les engagements pris ?
» S'il veut travailler à tuer 1© parlementa-
risme et o recruter d>(« troupes pour la Mo-
narchie ou la révolution sociale, le parti ro-
dr.col n© saurait mieux faire. »
Tempêtes et Inondations es Italie
Auîour de Naples
Rom©, 23 octobre.
L'ouragan continue dans lo région napoli-
tain© ; les nouvelles provenant des localités
autour du Vésuve signalent quo les eaux en-
traînent d© véritables avalanches de lave,
ainsi qu© des détritus volcaniques qui détrui-
sirent les maisons ©t firent des victimes.
Les communications télégraphiques avec
Ischia sont interrompues ; à tschia, les auto-
rités ont envoyé plusieurs navires avec du
matériel de campement et des vivres.
C© nouveau désastre a produit de la cous,
ternation à Naples, parce que de nombreux
baigneurs napolitains ont prolongé cette an-
née leur séjour à Ischia, à cause de l'épidémie
cholérique.
Leurs parents à Naples attendent avec an-
goisse des nouvelles.
Naples, 25 octobre.
Le préfet a reçu une dépêche du maire de
Samicoiola disant que l'ouragan a inondé une
partie du pays ; il y a peu, de victimes, mois
les dégâts sont incalculables.
Les villes d© l'île Ischia, et surtout Lacco-
Ameno, dont le maire télégraphie qu'il y a
plusieurs victimes, ont particulièrement souf-
fert de l'ouragan qui a sévi dans 1© golfe de
Naples.
Las dépêches qui arrivent de tous les points
dépeignent la situation lamentable des habi-
tants échappés au désastre ; ils ont dû aban-
donner leure maisons que bloquaient entière-
ment d©6 courants d© boue mêlée de grosse»
pierres ; ils sont maintenant sons abri. Des
quartiers ojjl été presque complètement dé-
truits.
A Salerhe
Païenne, 25 octobre.
Les dégâts causés, à Salerne, par les mon-
dations sont peu graves ; il n'en a pas été d»
même dans les environs.
A Viétri, les pertes sont très élevées ; le che-
min de fer a été emporté sur une certaine
longueur.
A Maifi, à ta, suite de Pobstiwtiion. d© la ri-
vière, les rez-de-chaussée des maisons ont
été inondés ; le torrent de Picentim© et les ou-
tres ont débordé, inondant les campagnes.
A Sozuio, à San-Marsa.no, à CoUia.no, à Ole-
vono et à Angri, les dégâts sont considéra-
bles.
Le tramway de Salerne à Angri est Interrom-
pu ; Ma-'oari.et Minori sont inondés ; on craint
qu'il n'y ait des victimes ; des troupes et des
secours ont été envoyés sur les lieux.
Crise Municipale à Saint-Etienne
Satnt-Ëtieiijiie, 25 ootobre.
ic, ont brodé ^ de se rendre a«Près de M. CLAVERIE, oui i ,/i T , m '- G î1". vPte, d*1 municipal re-
-ipéciaux ou recevra, de 9 h. à 5 h„ à : ' qul Le rachat de lia Compagnie dm gaz. le
sur ce thème leurs éléments comiques
ne peut plus découvrir rien de neuf dans leTvaûdé- r ,,„.,,.„
vdles actuels. C'est tint. L'argument de la Dame '-d'.'-iGNAN, mercredi 20 octobre, hôtel du Cho- tlo mué loua-déinissiom.
du n va vous le prouver. . min de for (Babou).
M. natignac va faire ses treize jours (déjà vieux. J&RBONNE, jeudi 27, hôtel dc la Dorade
céda : a-umnni hni .m na ft» it r.i.w ,~ 2_..~.,-.. _ _ > .... _.Alx UUM,a
tnaire de Saint-Etienne et six adjoints ' ont
Un lieutenant de la garnison, Pontgiliaud, croit 1 inerce. du Com-
r^XMrJSro 1 '^. ÎWSSràM I t> i iAN ' dimanche 30 et lundi w- hôtel de
ment amoureux, et il louo un appartement vacant
eu lace pour la contempler tous les jours- or en
môme tcnxps, Ralignac trouvant quo sa femme
n'est, pas assez on sûreté à l'hôtel, louo le mime
appartement pour s'y installer ; il traite avec i»
femme et Pontglbaud avec lo mari.
De là, vous voyez lacllement ce que seront les
deux, actes suivants. Pontgibaud et Ralignac s'ins
taUent en même temps dans le môme appartement
croyant chacun être chez eux , et la situation se
complique de ce que le maJhe.ui'eux Ralignac -\ été
fourré dans la compagnie du lieutenant Pontglbaud'
auquel, niituire.lle.ment, il n'ose pas résister
Cette situation extraivagante, qu'un mot pourrait
dénouer dès le dSbut, ne s'éclairclt qu'assez t-irrt
l'..nt.;li>au,d linit par savoir que la Dame dû t*
n'était pas Mm» Ralignac, mais sa charmante
nièce, et tout s'arrange rK>un' le mieux.
A cette intrigue, qui est. en somme fort indigente
£ S a,,t f^ ont W"*!? to,,t ce

MARDI 25 OCTOBRE 1916
'APÉRITIF 'rumens .^^«FW
VIN GÉNÉREUX ET QUINQUINA '
VIOLET FRÈRES, ïïïiZLR (Pyr.-Or.}.
Bulletin Financier
û
.0
REVUE FINANCIERE
Paris, 23 octobre.
Très actif, peut-être même trop actif durant
Ji majeure partie de la semaine, notre mar-
afre a montré un peu d'essoufflement en oto-
tore La bonne impression causée par l'échec
de la grève des chemins de fer n'était pas
faite pour faciliter aux baiesiers des rachats
«rue la liojuiKiaAHm rendait encore plus urgen-
tes La reprise Inopinée de l'Amérique et son
effet sur le Rio Ttato ont achevé de préci-
piter la hausse dans la plupart des comparti-
ments de la cote. La situation, monétaire était
sciée de nature à inspirer quelques inquié-
tudes ; à Londres, les sorties d'or à destina-
tion de l'Egypte avaient pris une telle impor-
tance nue la Banque d'Angleterre s'esit trou-
vée obligée de porter à 5 % le taux de son
«comme ; encore, cette mesure apparaît-elle
comme insuffeiante, au point que l'on pré-
voit déjà une nouvelle et prochaine éléva-
tion. D'antre part, au point de vue politique,
des problèmes se posent qui méritent au
moins de retenir l'attention. En premier lieu,
c'est i Espagne, dont les projets sur le Maroc
prennent une précision regrettable, malgré
les efforts de M. Canalejas pour s'opposer aux
visées dtu parti militaire ; du côté de l'Orient,
en dehors de la question énervante, à force
de rester irrésolue, de l'emprunt ottoman., il
y a lieu de se préoccuper des mouvements de
troupes turques sur la frontière persane au
moment même où les rapports se tendent en-
tre la Perse et l'Angleterre.
D'ailleurs, eu dépit des réalisations ame-
nées par ces différents facteurs, les tendances
Générales restent satisfaisantes ; il y a lieu
de signaler tout particulièrement la brillante
aiSure des valeurs de plomb, d'étain et d'ar
gent, conséquence des progrès chaque jour
enregistrés dans les cours de ces divers mé-
taux.
Fonds d'Etats
Bien que les transactions aient été plus aoti
vos cette semaine sur le marché de notre 3 %,
par suite de l'annonce officielle de la fin de
la. grève des cheminots, on enregistre en der-
nière heure une légère tendance à la loua'
deur. Néanmoins, il conserve en clôture une
bonne partie de l'avance acquis© à 97 contre
06 90.
Les obligations de la VILLE DE PARIS ont
eu des échanges très suivis. En ce qui con
cerne le dernier emprunt de 235,000,000 que la
ville de Paris vient d'émettre tout récemment,
la direction, des finances d© la ville fait con
naître officiellïiememt qu'il a été exactement
couvert 39 fois et demie, par 170,000 souscrip
teiM% pour 24,000,000 de titres.
Dame le gro.upe étranger, les FONDS RUS
SES conservent leurs fermeté habitueill©
L'EXTÉRIEURE ESPAGiNOLE s'inscrit sans
modification sensible aux environs de 93 60
Dans les milieux officiels français, on blâme
les prétentions du gouvernement de Madrid,
qui voudrait réclamer au Maroc une indem-
nité de 150 millions. Les bruits d© crise minis-
tériel]© ont légèrement affecté les FONDS
PORTUGAIS, qui s'inscrivent en baisse d©
%0 centimes à 65 25. Les FONDS JAPONAIS
ont été diversement traités : 1© 4 % s'inscrit
n l^ger recul, tandis qu© 1© 5 % 1907 s'avance
105 75 contre 105 60 Les FONDS CHINOIS
sont lourds, la crise financière que traverse
actuellement la Chine ayant piwoqué quel-
ques ventes do portefeuiilie. ^ T «. T „ T f.
Au groupe balkanaque, le TURC UNIFIE
fléchit à 92 55. La question de l'emprunt n'est
pas encore définitivement solutionnée. Les
FONDS BULGARES et SERBES reproduisent
à peu de chose près leurs cours antérieurs.
Dans le compartiment sud-américain,, 1©
MEXICAIN 4 % est en. léger recul, tandis que
l'ABGENTIN RESCISION s'avance à 99 contre
98 25, de même qu© 1© BRESIL 4 % 18S9 à 90 20,
en progrès de 0.20.
Nouvelle avance des BONS DE SAO PAULO
à 511 50 contre 510.
Banques
La BANQUE DE FRANCE s'inscrit en légère
plus-value à 4,250. Fermeté du CRÉDIT FON-
CIER à 800. Dans sa dernière séance, le con-
seil d'administration a autorisé pour 6,744,450
francs de prêts nouveaux. Les transactions
ont été assez actives sur la BANQUE DE PA-
RIS, qui progresse d'un© quinzaine de points
à 1S42. Le CRÉDIT LYONNAIS est également
en 'progrès sensibles, ainsi que l'UNION PARI-
SIENNE. Le COMPTOIR D'ESCOMPTE a bé-
néficié aussi d© la reprise générale, mais
dans de moindres proportions. Fermeté du
CREDIT MOBILIER à 719. SOCIÉTÉ GENE-
RALE, BANQUE FRANÇAISE et CRÉDIT IN-
DUSTRIEL sans changement.
Au comptant, la BANQUE FRANCOTAME-
RICAINE a bénéficié de demandes suivies à
539. L'assemblée géné>raie des actionnaires de
cet établissement a été tenu© au siège social,
23, place Vendôme, à Paris, le 18 octobre.
Après l'approbation des différentes résolu-
tions présentées à l'assemblée, il a été décidé
de doter les réserves et amortissements d'une
sonmre globale de 484,497 francs, ce qui porte
à 800,000 francs le total des réserves légale et
spéciale et de fixer à 5 % le dividende annuel.
Ce dividende sera mis ©n paiement le 2 no
vembre 1910 à la Banque Franco-Américaine
au prix de 24 francs pour les actions nomina-
tives et 22 fr. 80 pour les actions au por-
teur.
Au groupe algérien, bonne tenu© de la
BANQUE D'ALGÉRIE à 1789. Nouveaux pro-
grès il© la COMPAGNIE ALGÉRIENNE à 1270
contre 1255 et du CRÉDIT FONCIER D'ALGÉ-
RIE à 600 l'action libérée et non libérée.
Dans le compartiment étranger, la BANQUE
OTTOMiANE est lourde. La BANQUE D'ATHE-
NES est ferme à 120.. Fermeté d© la RUSSO-
CHINOISE à 597. BANQUE DU NORD inchan
gée.
L'action CREDIT FOLNCIER DE L'URUGUAY
se négocie à 332. On sait que cet établissement
a succédé à la Banque Coopérative de Monte-
video, laquelle a pendant sept ans rémunéré
à 10 % les. capitaux qu'on lui avait ooniflés.
On peut donc cmvisageir l'avenir sous un
jouir satisfaisant, si nous tenons compte de
l'accroissement des bénéfices qu© réalisera le
Foncier de l'Uruguay, grâce à ses successives
émissions d'obligations.
Transports
Depuis le vote d© cessation de la grève par
le Syndicat général des chemins de fer et La
reprise à peu près comiplèt© du trafic, les ti-
tres de no6 grandes Compagnies se sont nota-
blement raffermis ; mais les cours se sont
peu modifiés, les transactions demeurant plu-
tôt clairsemées.
Dans le compartiment étranger, les CHE-
MINS ESPAGNOLS clôturent deux ou trois-
points au-dessous des cours pratiqués samedi
dernier.
CHEMINS PORTUGAIS soutenus; CHEMINS
AUTRICHIENS fermes ; LOMBARDS calmes ;
MÉRIDIONAUX ITALIENS résistants.
L'obligation CHERRYVALE OKLAHOMA se
négocie très rég.uilièrcm©nt aux environs de
440. On annoaijQe la an des travaux ds terras-
sement. La pose de la voie et l'ouverture du
trafic ne sont donc plus qu'une question de
jours, le premier tronçon entre Ganey ©t
Vinita devant êtoe exploitable dans un délai-
maiinîenant très court.
Rappelons que la Compagnie du CHEMINZ
DE FER DE L'EST CENTRAL CHILIEN pro-
cède, présentement, en France, à la mise en
vent© d© 25,000 obligations de 500 francs 5 ïL.
or (première hypothèque), au prix de 475
francs l'une. La ligne dont elle a obtenu la
coneeslon a un© longueur de 143 kilomètres:
et elle est divisée en deux sections. Des cal-
culs dressés par les ingénieurs ayant une
expérience notoire dans la construction des
chemins de fer chiliens, il appert que le ren-
dement immédiat des dieux sections est estimé
à un bénéfice not de 1,141,875 francs par an,.
Les valeurs de traction ont été assez irré-
gulières. Le MÉTROPOLITAIN, après s'être,
relevé à 586, faiblit à nouveau. Le NORD-
SUD regagne finalement son niveau anté-
rieur. La THOMSON HOUSTON est hésitant©
L'action nouvelle de la COMPAGNIE DES OM-
NIBUS, admis© à la cote officielle le 15 cou
rant, abandonne une dizaine d© pointe.
Les principales valeurs de Tramways se
sont peu modifiées.
Les obligations d© la Compagnie des TRAM-
WAYS, ECLAIRAGE ET FORCE à RIO-DE-
JAN-EIRO cotent 471. Les recettes de cette Com-
pagnie, po ur la 40' semaine de l'aimé© en
cours, se sont élevées à 1,114,495 francs con-
tre 1,007,825 francs pour la péa'iode correspond
damt© de 1909.
Les différente titres d© SUEZ demeurent
très soutenus. La pius-vaîiue des recettes de-
puis le début de l'exercice s'établit à 8,460,00tt
francs.
L'obligation 5 % première hypothèque PORT
DE PARA est ferme à 476. Les actions privi-
légiées et ordinaires cotent reap,ectiveirienfS
370 ©t 2-33. Les recettes d'exploitation des nous
premiers mois de 1910 se sont éïevées, y com-
pris celles des cinq; nouveaux entrepôts, au
total de 1,982,510 francs net, comteo 417,614
frames net pendant la période correspondante
ds 1909.
Valeurs diverses
Le calme a été la note dominant© du mar-
ché des valeurs d'électricité: Néanmoins,' la
tendance s'est quelque peu raffermie, surtou*
en c© qui cancerne les secteurs parisiens, le
mouvement gréviste ayant échoué. Notons
cependant encore un peu de faiblesse sur la
Compagnie d 1 ÉCLAIRAGE ET DE FORCE >
par contre, le SECTEUR POPP, où l'on avait
signalé quelques actes de sabotage dans la
servie© de l'air comprimé, se retrouve en
maiUtlenr© disiposition,.
Depuis le 8 courant, les actions et les obli-
gations de l'ENERGIE ÉLECTRIQUE DU
NORD DE LA FRANCE figurent à la première
partie du Bulletin d© la cote officielle. Les
cours pratiqués sont de 275 francs pouir les
actions et d© 482 francs pour les obligations.
Ces derniers titres détachent au 15 courant
un coupon d© 11.25.
Les résultats de l'exploitation de la Société
pendant le premier semestre de 1910 s'élèvent
au total à 394,997 fr. 65.
La charge des emprunts déduite, il reste
103,000 francs comme bénéfice net. Les mois
de juillet et d'août ont donné respectivement
comme bénéfices d'exploitation environ 65,000
ot 68,000 francs. Pendant 1© mois de septembre
dernier, la production a été de 2,350,000 kwh,
ce qui représente tune recette de 155,000 francs.
Au mois de septembre 1909, la production
avait été de 1,585,000 kwh et la recette de
105,000 francs.
Les obligations 5 % de 500 francs de l'EîiER-
GIE INDUSTRIELLE s© tiennent fermes aux
«mirons de 476 francs. L'actios tst demandée
à 112 francs.
Les recettes de ses sept réseaux de distri-
bution d'électricité sont en sérieuse augmen-
tation et les bénéfices do l'exercice en cours
seront certainement en progression impor-
te mte.
Un© augmentation-du capital-actions est,
paraît-il, en voie de préparation.
Les transactions ont été plus rares que ja-
mais dans 1© groupe des valeurs gazières,
dont la fermeté n© s'est d'ailleurs aucune-
ment démentie.
Les TABACS OTTOMANS terminent en fai-
blesse.
La lutte se poursuit entre les deux; grandes
Compagnies directrices du marefé du pétrol©
au détriment des valeurs du groupe. Le
NAPHTE DE BAKOU acceniu© son recul de
façon sensible. On prétend que la Société ne
pourra pas dàsifariihuer d© dividende cette an
née.
Les cours de l'action ordinaire FRANCO
WYOMING OIL COMPANY se maintient très
ferme de 32 à 33 fr. : n'était la faiblesse géné
rai© des' valeurs du groupe pétrolii'èr©, ce
cours devrait, s'améliorer rapidement en rai
son des découvertes très intéressantes de ces
dJeimères semaines : quatre puits ont recoupé
lie premier horizon dit « Shanoon » et produi-
sent une huai© ltubréfiante d'une qualitô raM
qui lui donne unie valeur commerciale de pre-
mier ordre.
D'après le rapport de l'inigéniieur oomseii.oes
puiiÉs démontaient que l'étendue ©t la richesse
d© la couche d'huiii© lubréfiainte dite « Shan-
non » sont beaucoup plus importantes qu'on
\ était jusqu'ici ©n droit de le supposer.
Faibles au début d© la semaine, les valeurs
de caoutchouc se sont montrées milieux dispo-
sées pendant les dernières séances. Notons
pai^UTtièreineint, au comptant, un courant d©
demandes très suivies en actions PARA MA-
RAJO dons les environs die 9 francs. La DO-
LOCK RAROS est également rechierchée sur
le marché libre.
Les obligations 5 % die la COMPAGNIE GÉ-
NÉRALE DE RIO DE JANEIRO sont recher-
chées à 452 50 ©x-icoupon de 12 50 aru 1er octo-
bre.
La production de l'usine de Sao Jooo, Etat
d© Paraliyba d© Norte. atteint à la date du sa-
medi 15 octobre, le total de 10,781 sacs de su-
cre de 60 kil. représentant un© valeur appro-
ximative de 300,000 francs. Ce résultat a été
obtenu après un mois do roulaison, ce qui
donne pour la production journalière eilec-
tive, une moyenne de 2,400 kilos
Les actions de la SOCIETE FONCIERE
D'ENDAYE et du SUD-OUEST, introduites 1©
19 courant sur notre marché en Banque, ont
rencontré un excellent accueil et se négocient
à 112 francs.
Cette Société au capital de 4 millions, a été
créée pour la mis© en valeur foncière' de la
plag© admirable située entre les deux stations
balnéaires bien connues d© Biarritz et de
Saint-Sébastien et à peu do distance de cha-
cun© d'cites et d© la petite ville d'Hendaye.
Elle est devenu© propriétaire de tous les tra-
vaux effectués, depuis plusieurs années par
M. Martinet, notamment d'un casino moderne,
et de vastes terrains aménagés. Elle bénéficie
également d© concessions d© l'Etat et d© la
Commune et de promesses de vente consem
ties par des particuliers.
Les actions CINEMA EXPLOITATION ne se
sont pas ressenties de la faiblesse générai© du
marché et termini&nt en bonne posture à 287.
L'action AMERICAN PARK continue à être
recherché© hors cote vers 135 francs en raison
des recettes toujours satisfaisantes de la So-
ciété.
Métallurgie. Charbonnages
vu. uL-iiieiiue Iliei, ne -1 *>-,,; nj J"-*^, ae^„^ ^
Or. le service
des obligations nouvellet 1 1 am ^ss^-
de priorité abso'u sur \ joun d'unSlm
nnels et méT^^rX^^f^s V.''
Mines et Métaux
Les modifications n'ont pas été bien sensi-
bles dans le compartiment des valeurs métal-
IiurgÈ-qucs et la plupart s© sont effectuées dans
le sens d© la hausse.
Los ACIERIES DU SAUT DU TARN s'ins-
crivent en progrès à 560, encore avantageus©
à ce paUx. En effet, le dividende de 25 francs
parait susceptible d'augmentation. Les béné-
ficies mats s© sont élevés à 565,000 francs et ont
été obtenus enitiièremeart avec les 2 millions de
capital ancien, car on voit figurer au bilan
dans lies disponibiJités, 2 millions en dépôt
et en report dans les baeiques, représentant
initégraTcmient l'augmentation du capital ; il y
a également eu compte courant plus d© 500,000
francs en dehors du fond de roulement assuré
.par l'argent en caisse et les effets en nerte-
feuiiMe. En rémunérant à 25 francs par action,
tout le capital ancien et nouveau, il restera
plus de la moitié des bénéfices pour les réser-
ves et amoiriissœiienits.
Les TREFîLERIES DU DANDY sa négocient
très régulièrement vers 120. -
Lattentioo d© la spéculation, s'est porté©
d'une façon, particulière ces temps derniers
sur les valeurs métallurgiques russes. Quel-
ques-unes ont été très vivement pousséesx'eet
le cas die MALTZOFF HUTA BANKOWA et d©
la DNIBPRQVIENNE.
C'est mardi prochain 25 octobre, qu'aura
lieu, aux giiiichats d© la Banque Commerciale
et IndustirasllSe, l'émission de 18,000 obligations
hypothécaires 5 % d© la Société métallurgique
de l'OIIRAL VOLGA.
Ces obligations productives d'un, intérêt de
25 francs sont offertes à 467 50 jouissance 15
octobre 1910. Un diront de préférence est ré-
servé aux porteras d'actions et d'oMiigaiAons
actus3"Jes, à raison, d'une abligatiioin nouvel}©
pour 7 obligations concordataires ou pour 7
actions. .
neserattpas non plus rStée étra»**^
reprit©. On est n'as rai SWs à cétS
dernières neuves 1** *fè
Panent que la demande kSle S?*?* £
pas et ou» les f-nntnmmm, * ^amén^
montrent ^r^ 0 ***
En. tout cas, le Rlo"'"affne riw*
1 autre un© norweûe «t W£cjrΣ£ f 1*»!* 4
ccJulSe de «e
^tîSS^
5,300 à 6^200 ife^
Pnx du métoi-dt
Mines ti'or, argent, diamants
AH^T^ 00 du taux de IW^ H, -
testé da^^l^^'^. s'est, même Sf
ueraùer. MauiS^Sf 1 w?"» de Jeudi
ses n'ont ..pu être en^^Wm avanc