DU Ml D Les recherches pour trouver Mermez peri'u en mer sont ...

45* ANNEE - N" 15.984
DIRECTION :
25, Rue Roquelaine - TOULOUSE
PUBLICITE t
A L'AGENCE HAVAS
73, Rue d'Alsace-Lorraine - TOULOUSE
££, Rue de Richelieu - PARIS
Dans ses succursales
et chez tous nos corre » ondants
Les Idées
et les Faits
La discussion de la loi sur la presse
6 esc puu.rsu.ivie a une cadence ralentie,
maigre la procédure adoptée.
Apres tout, le gouvernement peut-il
conserver l'impression Qu'il aura le
bénéfice ou la charge d'en assurer
l'application ? Il pourrait moins répondre
de sa solidité que de celle de
la plupart des journaux qu'il prétend
réduire au silence.
M. de Monzie lui a opportunément
rappelé l'aventure du chancelier
Briinning qui, ayant fait voter une
loi sur la presse, « a travaillé non
pour le roi de Prusse, mais pour le
chancelier Hitler ». Les textes que
fait voter M. Blum ne serviront-ils
pas surtout â museler l'Humanité,
sinon le Populaire ?
Car la Chambre a refusé d'adopter
l'amendement par lequel M. Parmentier
proposait de ne pas comprendre
les actes du gouvernement
parmi les sujets qui donneront droit
à rectification. On frémit à la pensée
des colonnes de « rectifications »
qu'un Tardieu ou un Pierre Laval
pourront Imposer ainsi à la presse
d'extrême-gauche l
Mais l'application de la loi de
M. Blum, qui procède de l'esprit dictatorial,
suppose le même esprit de
la part du gouvernement qui prétend
en user. C'est le cas de M. Blum
et généralement du Front populaire.
Instruits par l'expérience, ses successeurs
lui appliqueront-ils la loi
du talion ?
Car il ne s'agit pas de voter des
lois ; il s'agit de les appliquer.
Il y a déjà une loi sur la presse
qui permet suffisamment de poursuivre
la diffamation. M. Le Trocquer,
rapporteur de la loi nouvelle,
en sait personnellement quelque
chose ; mais M. Salengro s'est refusé
à l'invoquer.
Un incident de séance a même
rappelé qu'elle permet la répression
de la diffamation par tracts et affiches
en exigeant que ceux-ci soient
signés*
Et quand M. Marin a fait observer
qu'elle n'est pas appliquée, le garde
des Sceaux s'est borné à déclarer
qu'il donnera des instructions aux
procureurs généraux afin d'obtenir
. qu'ils en assurent l'application.
N'aurait-11 pas suffi, au lieu de rédiger
une loi .nouvelle, ^'assurer
l'application de la loi de 1881, en y
ajoutant un simple article qui eût
obligé tout homme politique victime
d'une diffamation à poursuivre
son diffamateur =ou à résilier son
mandat ?
Mais le but des auteurs de la loi
n'est-il pas, au contraire, d'empêcher
la vérité de sortir du puits en
rendant impossible la critique des
actes gouvernementaux et en mettant
à l'abri le parlementaire, proclamé
tabou comme tel et déchargé,
comme journaliste, d'une responsabilité
qui descendra d'un degré dans
»a hiérarchie visée par la loi.
fcPJIIQM û£ TQUIOUSLE
TÉLÉPHONE : 229-83 ET 229-84 30 cr.* DU Ml D 30 C"
QU EST DEVENUE ' LA CRISE ANGLAISE Chez
LA"CROIX-DU-SUD"?
Les recherches La déclaration de Mrs Simpson les Scouts
Tabou
A DROITE;
pour trouver Mermez a provoqué une détente
La général LAFONT qui remplace le
général Cuyot de Saline comme ohef
peri'u en mer
des scouts.
Mais le Roi Edouard VIII, dont dépend seu la décision,
CI DESSOUS :
sont restées vaines
garde toujours le silence
Avant ou après
La Chambre n'a vpulu rien modifier
au texte qui réprime le délit de
fausse nouvelle et a repoussé les
amendements déposés par MM. Dignac.
Marin et de Monzie.
La fausse nouvelle était réprimée
par la loi de 1881 ; mais elle n'était
punissable que si elle avait eu pour
effet de troubler la paix publique ;
c'étaient les conséquences plus que
la fausse nouvelle qui constituaient
le délit.
M. Blum veut que la fausse nouvelle
soit réprimée c avant » ; c'est
contraire au principe de la liberté
qui veut que la justice soit répressive
et non pas préventive. Cela s'expliquerait
néanmoins par le souci
du maintien de l'ordre et de la paix
Publique ; encore qu'il soit difficile
de croire que M. Blum en ait plus
le souci que ses prédécesseurs.
Les débats ont fait ressortir que
la mauvaise foi sera un élément essentiel
du délit. C'est un commencement
de garantie, bien qu'elle
soit le plus souvent aussi difficile
à établir que la « connaissance de
cause » ou les répercussions possibles
sur la paix publique.
En fait, une < fausse nouvelle > at-elle
souvent troublé la paix publique
? A s'en rapporter au nombre
de poursuites qui ont été exercées
en vertu de la loi de 1881, il n'y
parait pas. Serait-ce que celles-ci
ont été estimées inutiles ? Mais
alors, quelle utilité supplémentaire
Peut-il y avoir à poursuivre « avant >
sans savoir, sinon de fournir au
Gouvernement un nouvel instrument
d'oppression ?
GASTON GUËZE
Dakar 8 décembre.
Mermoz devenu subitcmtnt silencieux,
on ne peut s'empêcher de songer au
sort mystérieux de cet autre hydravion
de la ligne, le « Ville de Rio de Janeiro
», perdu corps et biens pendanr,
le mois de février derrier. Qu'est devenue
« La Croix du S :d », l'hydravion
que enleva aux Américains passes maitres
fisn.s cette catégorie, le record du
monde de distance en ligne droite ? Le
jour est venu, 9 heures, midi, 15 heures
ont sonne à lhorloge des bâtiments
qu'Air-France '» installés à Dakar, tète
de ligne vers Buencs-Aires. pour Rio et
le Chili. « Rien, toujours rien. La vie
importe peu, disait souvent Mernioz
en and on la risjue- pour affirmer le
prestige de la France. »
C'est cet homme au grand cœur, ce
pionnier de l'Atlantique-Sud l'un de nos
plus jeunes et de nos plus elurieux aviateurs
eue le gouvernement inquiétait
sous le fallacieux prétexte de reconstitution
de ligue dissoute.
Entre deux convocations chez le juge
d'instruction il avait voulu accomplir sa
'JA* et sa 25s traversée «-n compagnie
d'un équipage oigne de lui. Mernioz
mort ? On n'y peut croire, et d'ailleurs
le soin et la rapidité avec lesquels les
services de récherche ont été organisés
et. se poursuivent, laisse ouelque espoir
encore. Deux grands courriers ont été
déroutés et ont mis le cap sur le point
préslmé où « La Croix du Sud » a été
contrainte d'atterrir. L'aviso « d'Entrerusteaux
». qui faisait route, cette nuit
de Dacar sur Douala. à mis lui aussi
barre sur l'Ouest. Enfin, plusieurs
avions stationnes à Dakar sillonnent
lair au-dessus de l'Océan.
LES RECHERCHES
Dakar, 8 décembre.
L'aviateur Mermoz, qui est secondé
par laviateur Pichaudou, le navigateur
Ezan le radiotélégraphiste Cruveilher
et le mécanicien Lavidalle, a été signalé
pour la dernière fois à 10 h. 43, hier
matin. A ce moment sa position était
11,8 nord ; 22,40 ouest. Un avion s'est
envolé de Dakar à la recherche de l'appareil
de Mermoz immatriculé « A. K
V F. » et baptisé « Ville-de-Buenos ».
L'avion qui s'est envolé d° Dakar
pour aller à là recherche de l'aviateur
Mermoz est rentré à sa base à 26 heures.
Les recherches qu'il a effectuées dans
les parages de la position donnée par
Mermoz à son dernier message de
10 h. 43. hier matin, à environ 800 kilomètres
du sud de Dakar, sont demeurées
sans résultat.
Dans son dernier message Mermoz
signalait également que l'un des moteurs
de son appareil était arrêté et
que les conditions atmosphériques
étaient excellentes.
L'appareil piloté par Mermoz est un
auadrimoteur baptisé « Croix-du-Sud »,
et non «t Ville-de-Buenos-Aires », comme
il a été annoncé par erreur.
Les prix littéraires
Le prix interallié
A M. RENE LAPORTE
Paris, 8 décembre,
Le Jury du Prix interallié, présidé
par M Maurice Bourdet, a décerné le
prix à M. René Laporte au quatrième
tour de scrutin pour son livre « Lés
i Chasses de novembre », contre ,7 vuix
à M. Po Gilbert pour son livre t Mol
lenard ».
Le prix « Fémina »
Paris, 8 décembre,
par ailleurs, le Prix « Fémina »-Vie
Heureuse, d'une valeur de 5.000 francs:
a été attribué à l'issue d'un déjeuner,
après quatre tours de scrutin, à Madame
Louise Hervieu par 12 voix, pour son
roman « Sangs », contre 8 voix
Mme Elvire Pélissier, pour son ouvrage
« Jeux de Vilains »
LES LAURÉATS
Agé de 32 ans et collaborateur de la
« Revue de Paris », M. René Laporte
est originaire du Midi. Il fonda à Toulouse
les « Cahiers Libres ». Il a publié
déjà : « Le Diner chez Olga », « La Part
du Feu » et des poèmes
Quant à Mile Louise Hervieu, elle est
avant tout peintre, dessinateur et spécialiste
du dessin au fusain; elle a illustré
« Les Fleurs du Mal » et « Spleen
de Paris ». En librairie, elle a publié
« Les Entretiens sur le Dessin avec
Geneviève » et des ouvrages à tirage
limité : « Le Bon Vouloir ». « Le Clown »,
« Montsouris ». « Sangs » est son premier
roman.
Nouvcllets hxnress
Du 8 décembre.
m—> Mgr Verdier cardinal archevêque
de Paris, a présidé cet après-midi
la cérémonie de la pose de la première
pierre du pavillon des Etats pont.jusuux.
Mistinguett est partie ponr New York
Voici la célèbre vedette à son départ gare Saint-Lazare,
. icuchè Becord.)
Londres, 8 décembre.
La détente qui s était produite, mer,
après la séance des Communes, s'était
accentuée dans la soirée, lorsqu'on connut
ia déclaration faite, à Cannes, par
Mrs Simpson.
Les tumultueux débats des Communes
avaient prouvé, s'il en était besoin,
que ie Cabmet avait pour lui l'immense
maiorité du Parlement.
La claire réponse de M. Baldwin au
leader Tavailliste Attlee avait donné
l'assurance aux fidèles sujets du roi
au'Edouard Vlïl n'était pas mis dans
l'obligation de prendre une décision
brusquée
Quant à la déclaration de Mrs Simpson,
d'aucuns l'interprétaient comme signifiant
l'abandon du projet de mariage
et la fin de la crise. Certains journaux
partagent, ce matin, cette opinion
Mais c'est semble-t-il. alier vite en besogne
car la solution de la crise est entre
les mains d'une seule personne. Elle
ne dépend que du Roi. Parce qu'on ne
connaît pas encore la décision à la^
quelle Edouard VIII s'arrêtera, on peut
dire que la crise constitutionnelle anglaise
continue.
ALLÉES ET VENUES
A FORT-BELVEDERE
L'acte de renonciation de Mrs Simpson
confirme d'ailleurs les informations
données, aujourd'hui, par le Washington
Star, journal américain appartenant
à des parents de Mrs Simpson,
suivant lesquelles celle-ci, avant de quitter
l'Angleterre, aurait prié Edouard VIII
de ne pas se considérer lié à elle par
des obligations qui seraient en conflit
avec ses responsabilités comme souverain
du Royaume et de l'Empire.
Toutefois, beaucoup de personnes
font observer que lés termes employés
dans la déclaration de Mrs Simpson
ont un caractère assez spécial et différents
de ceux que les femmes emploient
généralement.
Ces observations tendraient à prouver
que la déclaration de Mrs Simpson fut
dictée à celle-ci en haut lieu et que
pour le moins elle n'a été communiquée
qu'avec l'assentiment du souverain.
On fait observer, d'ailleurs, qu'hier, à
plusieurs reprises et très longuement,
le roi téléphona avec Mrs Simpson Ce
matin encore, Edouard VIII avait eu
une longue conversation avec Mrs
Simpson.
Le roi, qui reçoit à Fort-Belvédère
des centaines de télégrammes de sympathie
qui lui sont envoyés de tous lea
coins de la terre, avait conféré avec le
duc York jusqu'à une heure du matin
On dit que M. Walter Monckton,
atomey général du duché de Cornouailles.et
sir Edward Peacock, receveur général
du .duché, ont participé à une
partie de cet entretien avec les deux
princes.
On a appris roijourd'hii seulement
que M Ag. Allen solliciter (avoué) du
roi, avait participé aux constations
qui ont eu lieu, depuis plusieurs jours
ce qui ne laisse de provoquer une certaine
inquiétude. Peu après midi, ur.e
puissante limousine noire appartenant
au duc de Kent, franchissait l'entrée
du domaine de Fort Belvédère venant
de la route d'Ascot. i_«s rideaux de la
voiture étaient baissés, mais sans aucun
doute, c'est le frère du roi qui s'y
trouvait, car on devait apprendre par
la suite que le duc de Kent ayant, été
convoqué par son frère à Fort Belve

time, mais politique, de Gambetta. L'au-t
teui (ut en situation d'être exactement
renseigné sur les dessous du monde par-
lementaire par les hommes en vue qui
fréquentaient la maison familiale et y ex-
Î ,rimaient en toute liberté et franchise
eur opinion. Il connut ainsi bien des dé-
tails précieux qui éclairent et expliquent
certains événements auxquels oti attribue
généralement des causes en réalité inexac-
tes.
On a tendance à croire, par exemple,
que la révolution du Quatre Septembre fut
le fait de la population parisienne, brus-
quement soulevée de colère patriotique à
la nouvelle du désastre de Sedan. M. Léon
Daudet ramène les choses à leurs justes
proportions en nous disant que, « d'après
les derniers renseignements, il semb'e que
les Blanquistes — au nombre de 300 en-
viron — commandaient l'assaut à la Cham-
bre du Quatre Septembre ; leurs noms ne
sont pas encore sortis de l'ombre. »
Retenez bien ce chiffre : — trois cents
— il prête à d'utiles méditations et il nous
enseigne qu'une infime minorité de gens
résolus suffit à déclencher une révolution
aux conséquences incalculables et capa-
ble de changer du tout au tout les desti-
nées d'un pays et le cours de son histoire.
Ce qui s'est passé en 1870 peut se répéter
demain. Et les événements qui se sont
produits, depuis la guerre, dans maintes
nations européennes, ne constituent-ils pas
autant d'exemples qui le prouvent ?...
Paul MATHIEX.
La discussion de la loi sur la presse
la Chambre
a
(Suite de nos Intormationt de I Page)
Loterie
Nationale
Tirage de la Dixième Tranche
Paris 8 décembre.
/ LOT DE TROIS MILLIONS
Le billet portant le numéro 203.719
tst remboursé par trois millions.
LOTS D'UN MILLION
Le billet portant le numéro 1.073.195
est remboursé par un million.
Le billet portant le numéro 131.548
est remoourse par un million.
Le billet portant le numéro 1.063.348
est remooursè par un million.
Le billet portant le numéro 301.639
est remboursé par un million.
Le billet portant le numéro 687.705
est remboursé par un million.
Le billet portant le numéro 297.443
est remboursé par un million.
LOTS DE 500.000 FRANCS
Le billet 598.144 gagne 500.000 francs.
Le billet 520.162 gagne 600.000 francs.
Le billet portant le numéro 186.639
est remboursé par 600.000 francs.
Le billet portant le numéro 608.054
est remboursé par 500.000 francs.
Le billet portant le numéro 032.972
est remboursé par 500.000 francs.
Le billet portant le numéro 655.723
est remboursé par 500.000 francs.
LOTS DE 100.000 FRANCS
Tous les billets se terminant par 4.149
gagnent 100.000 francs.
LOTS DE 50.000 FRANCS
Tous les billets se terminant par les
chiffres 9.521 sont remboursés par
80.000 francs.
LOTS DE 25.000 FRANCS
Tous les billets se terminant par 0.139
gagnent 25.000 francs.
Tous les . billets se terminant par 4.714
gagnent 55.000 francs.
LOTS DE 10.000 FRANCS
Tous les billets se terminant par 752
gagnent- 10.000 franc».
LOTS DE 1.000 FRANCS
Tous les billets se terminant par 49
gagnent 1.000 francs.
LOTS DE 100 FRANCS
Tous les billets se terminant par le
chiffre 7 sont remboursés par 100 fr.
les tarifs de transport
des vins
LE RAPPORT DE M. CASTEL
Paris, 8 décembre
Le rapport de M. Léon Castel, député
Je l'Aude, sur les tarifs de transport
des vins vient d'être distribué. Le rap.
porteur conclut au refus de l'homologa-
tion des nouvelles propositions des
grands réseaux qui né tiennent pas
un compte suffisant de la volonté déjà
manifestée par là Commission des
Boissons; et qui sont incomplètes sur de
nombreux points, insuffisants sur d'au,
très, illogiques sur quelques autres et
à l'adoption de la proposition de M.
Barttie et des ses collègues ainsi m»
ditiée :
« La Chambre invite le gouvernement
à obtenir des réseaux de chemins de
fer pour le transport des vins, cidres
et poirés, des nouveaux tarifs se subs-
tituant à ceux qui lui ont été soumis
le 28 novembre 1936. Ces nouveaux ta-
rifs devant : 1° Tenir compte de l'abro-
gation de l'impôt sur les transports
par voie ferrée prévu aux articles 332
a 341 du Code des Contributions indi-
rectes et de la réduction temporaire ap-
pliquée depuis le l îr janvier qui repré-
sente une rn.wenne de 33 % ; 2° Etre
répartis plus équitablement tant pour
les bases des barèmes du plein que
pour le retour ries récipients vides dont
les tarifs spéciaux devront être non
seulement maintenus mais améliorés ;
3° Comporter l'élévation de 40 à 60 ki-
logs du poid s maximum des colis
agricoles en vue de faciliter les expédl.
tions des vins fins par caisse de 24 ou
25 bouteilles et a défaut la création
d'un tarif spécial pour les expéditions
de caisses de vins fins de 30 et de fiO
kilos livrables à domiciles tant à Pa-
ris qu'en province.
Un désastre
aux Phi ippines
DES CENTAINES DE PERSONNES
AURAIENT ETE NOYÉES
Manille, 8 décembre.
A la suite de pluies torrentielles qui
ont duré plusieurs heures, le fleuve
Cagayan est sorti de son Ut, inondant
une grande partie de ia province d'isa-
pella
Ues centaines de maisons de cons-
truction légère ont' été emportées par
les eaux. La province de Nueva Vis-
caya a aussi été affectée par les inon-
dations.
On parle de centaines de morts, une
cinquantaine de cadavres ont été re-
trouvés prés d'Ihgan
Le gouvernement philippin a Immé-
diatement envoyé sur les lieux des
équipes de Fauveteurs en avion. Tous
les moyens de communication ont été
coupés.
Nouvelles Militaires
ETAT-MAJOR GÉNÉRAL DE L'ARMÉE
Paris, 8 décembre.
Le général de division Cabotte com-
mandant la place de Metz, a été placé
dans la section de réserve.
Paris, 8 décembre.
M. Marin. — L'article 14 ae ia 101 du
26 juillet 1881, dans sa forme actuelle,
est à la fois tendancieux et trompeur.
Il remet, en fait, au gouvernement le
pouvoir de favoriser une presse qui lui
est favorable et de pénaliser 1 autre.
Une décision d'interdiction de circula-
tion des journaux français ne peut donc
être prise par le gouvernement qu'après
avis conforme d'une commission spé-
ciale comprenant un représentant du
ministère des Affaires étrangères, trois
délégués de lordre des journalistes dé-
signes par leur profession.
M. Bium. — 11 tauarait pour cela que
l'ordre des journalistes existe. J'accepte
toutetois que la loi précise que cette in-
terdiction soit décidée sur la proposi-
tion du ministre des Affaires étrangè-
res. »
Cet additif est adopté.
M. Dignac défend un amendement
tendant a abroger l'article 20 de la loi
de 1881 visant le colportage et la vente
accidentelle des journaux.
« Le contrôle de la vente accidentelle
des journaux, dit-il, serait rendu im-
possible par ce vote. »
M. Le Trocquer. — Sans le texte dont
on demande la suppression, beaucoup
de journaux d'opinion devraient dispa-
Par 360 voix contre 72, l'amendement
Dignac est repousse.
Et M. Deschizeaux soutient l'amende-
ment suivant relatif a la Vadiodiitu-
sion : « Les dispositions de la présente
loi sont applicables aux émissions ra-
diodiffusées et aux productions de ban-
des d'informations cinématographi -
ques. »
M. Dignac développe un texte anal>
gue.
M. Louis Marin, au nom de M. Blai-
sot, se rallie à ces amendements.
Mais la commission, par la bouche
de M. Sérol, sans s'opposer à l'adoption
de ces textes, en demande la disjonction
pour étude plus approiondie. t Mouve-
ments divers; exclamations à droite.)
M. Deschizeaux. — Il serait vraiment
anormal que ia Chambre négligeât, a
l'époque actuelle de se préoccuper c'e
la diffamation par la voie de la radio-
diffusion ou du cinéma.
M. Louis Marin. — Oui, nous devo-.is
nous prononcer! D'ailleurs, la loi de 1831
fait allusion à la diffamation par la voie
de la presse et par tous moyens de pu-
blication.
M. Léon Blum, de son banc. — La
question, est à la fois importante et déli-
cat". En effet, les amendements deman-
dent que « toutes les dispositions de la
loi » s'appliquent a la radio et au
cinéma. A-t-on réfléchi à toutes les con-
séquences qui vont en découler? D'autre
part, comment va-t-on distinguer entre
les émissions publiques et les émissions
privées? Je demande donc à la commis-
i sion de réglementer dès à présent le
j droit de réponse en ce qui concerne
la radiodiffusion et de laisser de côté,
pour le moment, le droit de réponse
! pour le cinéma. »
La disjonction est finalement ordon-
née à mains levées.
La Chambre adopte ensuite un amen-
dement de M. Auguste Brunet, accepté
par le gouvernement et ainsi conçu :
« Dans les colonies où la France exerce
son mandat de civilisation à l'égard de
populations indigènes, ceux qui, soit par
écrit et imprimés, vendus ou distribués,
mis en vente où colportés, soit par des
placards ou affiches, ou par disques,
dessins, gravures et images, auront porté
ou entreoris de porter atteinte à l'auto
rité de la France seront punis d'un em-
prisonnement .de trois, .mois à un an et
d'une amende de 100 à 3.000 francs, sans
préjudice de la saisie par l'autorité
administrative des écrits, imprimés, des-
sins ou images incriminés.
« Les infractions prévues au paragra-
phe précédent sont de la compétence
du tribunal correctionnel. »
M, Auguste Brunet. — Tout le monde
reconnaît les graves lacunes que pré-
sente la loi du 29 juillet 1881 pour sau-
vegarder aux Colonies le respect de
l'autorité française. Les campagnes de
dénigrement poursuivies à l'égard des
institutions, où des représentants de la
France trouvent un terrain particuliè-
rement favorable chez des populations
dont l'esprit critique est encore peu
exercé et qui professent souvent un
respect naïf pour la lettre écrite.
Pour suppléer à ces insuffisances de
I la loi le gouvernement a été amené
au cours de ces dernières années à re-
c urir à des textes de circonstances vio-
lant délibérément la loi. de 1881 et qui,
par une fiction singulière, ont été répu-
tés réaliser en dehors du cadre de la
loi sur la presse, un système juridique
visant des infractions spéciales. Un ar-
rêt de la Cour de Cassation a donné
une certaine force à cette théorie. La
loi da 1881 a été rendue applicable aux
colonies Mon amendement fait rentrer
dans son champ d'application les in-
fractions auxquelles on a prétendu don-
ner un caractère particulier et permet
de rèorimer d'une manière efficace les
menées portant atteinte à l'autorité de
la France sur les territoires relevant
du ministère des Colonies. »
M Dignac défend ensuite un amen-
dement tendant à la suppression du
texte modificatif proposé pour l'article
27 (le la loi du 29 juillet 1881 (Fausses
nouvelles).
M. Dignac, — Quand les Journaux
ont annoncé le placement des bons de
Bayonne cette nouvelle eût été pour-
suivie parce qu'elle semblait fausse à
l'époque (Applaudissements au centre
et à droite ; bruits à gauche).
M Lf-n Blum. — La mauvaise foi
est nécessaire.
M. Dignac. — Le texte en question
va être une arme à double tranchant,
car elle pourra servir demain à uji gou-
vernement qui ne sera pas de Front
populaire 'Vifs applaudissements au
centre et *i droite).
M Louis Marin. — J'approuve entiè-
rement les observations de M. Dignac :
Sera-t-il nossibie. demain, si le texte
proposé est voté, d'aborder même une
auestion d'ordre international ? 11 ny
a DIUS liberté de presse possible
avec une rédaction comme celle-là. »
(Nouveaux applaudissements au centre
er à droite. Interruptions à gauche.)
M de Monzie intervient à son tour
nour demander lui aussi la suppression
du texte de la Commission relatif aux
fausses nouvelles.
M. de Monzie. — Il y a, en effet, pour
l'application du texte trois conditions
indisoeni&bles. la fausse nouvelle, le
danger de cette fausse nouvelle et la
connaissance de cause
Or. croit-on Qu'il sera si facile de dé-
montrer, qu'un journaliste a eu vérita-
blement connaissance de la nouvelle
exacte V »
L'orawut préfère, en tout cas. l'ex
pression ae mauvaise foi. qui est oins
iurid'.oup et qui se discute moins faci-
lement. Ti se souvient, du fameux dé-
cret de 3H52 ei de l'étonnante applica-
tion qui en fut faite six ans plus tard
a. Prourlhun poursuivi à propos d'un li-
vre philosophique pour un délit de
fausse nouvelle.
M. de Monzie. — Ce qu'a voulu l'opi
nion puolique c est que le diffamé lût
protégé par une répression efficace et
nrornpte : le reste est de surcroît. Que
l'on sonse â l'aventure du chancelier
Brumnna. auttur d'une loi sur la pressa
qui a travaillé non pour le roi de Prusse
mais pou? le c.nancelipr Hitler. » (Ar>
Dlaudiswments à aauche.)
M Serol au nom de la Commission,
combat lej propositions de suppression
di. text» PP. question
M. Sérol. -— C'est en réalité le texte
que la loi propose de remplacer qui est.
inefficace parce qu'il exige que la fausse
nouvelle ait produit certains résultats :
c'est à-dire qu'elle ne so;t réprimée que
lorsqu'elle aura fait le mal. Oe que veut
la Commission, au contraire, c'est que
la fausse nouvelle puisse être préventi-
vement réprimé*.
Pour que le projet de la Commission
soit applicable il faut qu'il réponde à
trois conditions : nouvelle fausse, nou-
velle de nature à troubler la paix pu-
blique on les relations internationales,
et enfin il faut qu'elle ait été lancée
en connaissance de cause.
On objecte que cette ' dernière condi-
tion sera difficile a démontrer. Mais ce
sera précisément une garantie pour le
journaliste puisque le fardeau appar-
tiendra au ministère public.
Croit-on que la paix publique soit tel-
lement assurée qu'il ne faille la défen-
dre ? S'il est des circonstance que jus-
tifient le texte du gouvernement e". e
la Commission, ce sont bien celles que
traverse en ce moment le pays. » (Mou-
vement» divers. Intenuptions au cen-
tre et a droite.)
M. Blum, qui depuis quelques minu-
tes donne des signes manifestes de sa
nervosité, demande la parole.
M. Léon Blum. — Veut-on qu'il n'v
ait pas de répression possible dans le
cas dont il s'agit ? Veut-on atteindre
en même temps, oui ou non, la diffa-
mation et le mensonge ? Je suis con-
vaincu qu'il n'apporte pas à la Cham-
bre un texte qui soit une arme à deux
tranchants ; ce qu'il désire, c'est empê-
cher un journal de publier, dans le seul
but de nuire à quelqu'un, une fausse
nouvelle.
Pour le gouvernement, le point essen-
tiel, c'est que le Juge répressif ne soit
pas intervenu lorsque la paix publique
aura été troublée, mais avant.
A cet égard, il y a des cas où avec
la loi actuelle il a été impossible de
poursuivre des journaux qui avalent
lancé des nouvelles fausses et pour les-
quelles il fut impossible de démontrer
que la paix publique avait été troublée.
Si la Chambre veut ajouter les mots
« de mauvaise foi », je n'y vois pas
d'inconvénient.
Mais à cette réserve près, le gouver-
nement s'oppose formellement à toute
disposition qui aurait pour objet de
maintenir le texte actuel de l'article 27
de la loi de 1881. (Interruptions à
droite.)
M. Morin. — En réalité, le gouver-
nement veut poursuivre le délit d'in-
tention. »
M. Pierre Dupuy combat le texte du
gouvernement.
« Il est possible, dit-il, qu'il soit né-
cessaire, un jour, de rétablir la censure,
mais au moins ce sera sous la respon-
sabilité du gouvernement. Ce qui est
inadmissible, c'est que l'on puisse pour-
suivre des journalistes de bonne foi,
mais avec lesquels le gouvernement dif-
férera seulement d'intention. »
Les amendements Dignac, Marin, de
Monzie sont repoussés par 357 voix con-
tre 261.
La suite de la discussion est renvoyée
à cet après-midi.
Séance levée à midi 45.
M. Parmentier. — L* connaissance
de ce t se est chose nouvelle, mouvante
et imprécise, tandis que la mauvaise foi
exige l'intention de nuire, notion *n-
ciei.ne, précise et du reste parfaite-
ment clarifie? par U jurisprudence.
(Très bien ( à droite.)
M. Sérol, président de la commission
— La commission, après mûr examen,
a préféré la lotion de la connaissance
de cause, mais elle accepte d'ajouter i
AUX ASSISES DE L'AVEYRON
Le crime de Larzac
Rodez, 8 décemDie.
A voir ces deux jeunes gens, ces ga-
mins a l'aspect honteux, trop grands
pour leur costume étriqué, car ils ont
pousse en prison, on a de la peine â
comprendre qu'ils aient été capables de
ce crime affreux et préparé avec une
minutie impitoyable.
Au moment de l'assassinat, amsi que
le précisera M. le président de Cam-
bièr.s, qui dirige les débats avec une
au texte ' l'expi ession proposée oar M. I rondeur aimable et une grande autorité
| d'homme du monde, Lavaux, l ame,
Parmentier. »
Et ainsi modifiée, la nouvelle rédac- était âgé de 17 ans et huit mois, tan
. . -w. ' > * rUcnim Ponant n'inrolt à T>ûi»izi /-M w
tion de l'article 27 est adopté par 350
voix contre 219. I
M. Maxence Bible défend un amende-
ment tendant à compléter l'artic'e 27
par la disposition suivante
Les poursuites, au cas de reproduction
par d'autres jour.aux, no pourront être
engagées que si la publication initiale
a déjà fait elle-même, depuis au moins
un mois l'objet d'une poursuite.
M. Maxence Bibie. — Mon amende-
ment a pour fin de protéger les Jour-
naux de bonne foi qui ne sont pas à
même de vérifier facilement les infor-
mations qui leur parviennnent et qui
pm.n-aient être inquiétés de façon arbi-
traire. Il intéresse particulièrement les
petits journaux de province. D'autre
part, la nécessité de poursuivra d'abord
la publication initiale et de laisser s'é-
couler un délai d'un mois avant de
disque Condat n'avait à peine que
15 ans et un mois.
Ces deux jeunes gens ont dressé leur
plan avec une inconscience diabolique.
Au cours de l'instruction, ils se sont
défendus avec arrogance et cynisme.
A l'audience, ils redeviennent de jeu-
nes garçons dépassés par une situation
oui les écrase et dont ils ne paraissent
pas comprendre toute la gravité.
Tous deux ont le regard également
fuyant qu'il est impossible de fixer.
Tous deux s'expliqueront d'une voix
basse et mal assurée. Condat ne cesse-
ra de baisser les yeux; Lavaux, les
épaules secouées de soubressauts fré-
quents, fera mine de pleurnicher. Verse-
t-il vraiment des larmes ? La défense
dira oui, la partie civile dira non
On s'attendait, de la part des accu-
sés, à plus d'assurance. Peut-être ont-
poursuivre les journaux ayant reproduit ils mieux agi pour leur sort en restant
l'information, donnerait y temps de la
réllexion et assurerait la protection
contre l'arbitraire du pouvoir
M. Sérol. — La commission acceptera
l'amendement si l'on en supprime l'exi-
gence du délai d'un mois; autrement,
une fausse nouvelle pourrait être repro-
duite pendant un mois sans que des
poursuites fussent exercées. »
Et l'amendement Bibié, modifié confor-
mément au désir de la commission est
adopté.
DIFFAMATION
ENVERS LES CORPS CONSTITUES
On passe à l'article 30, punissant
d'amende ou de prison les auteurs de
diffamations envers les corps constitués.
M. Marin soutient l'amendement sui-
vant :
« Toute diffamation publique envers
dans une
dents.
reserve et un mutisme pru-
L'INTERROGATOIRE
Nous avons longuement raconté hier
tous les détails de l'horrible crime.
Le président des Assises, après l'in-
terrogatoire d'indentité des Jeunes as
sasins, brosse un tableau bien peu re-
luisant de ce que furent, jusqu'à ces
dernièrs mois les occupations des cri-
minels : vols et rapines.
La voix des deux précoces bandits, or-
dinairement imperceptible, s'élève pour
expliquer r/Js avait assez de la vie
casanière, tt qu'ils voulaient partir au
loin tenter la grande aventure.
Influence du cinéma. Dans un ro-
man, Lavaux n'avait-il pas vu un boy-
scout découvrir une île déserte et chas-
_ ser tigres et serpents et des animaux
quiconque, hors les corps constitués visés à trois pattes.
par l'article 30 de la loi de juillet 1881, 1 « Depuis, dit le président, vous avez
sera punie d'un emprisonnement de six chassé l'homme »,
SEANCE DE L'APRES-MIDI
LES FAUSSES NOUVELLES
Quand, à 15 h. 45, le président Her-
riot ouvre la séance, trois douzaines de
parlementaires se disposent à définir
les fausses nouvelles. Cette besogne ap-
paremment simple, à quoi le simple
bon sens semble devoir suffire, mobi-
lise depuis ce matin l'ingéniosité d'au-
teurs d'amendements.
M. Rucart est au banc du gouverne-
ment.
Le président annonce gue la commis-
sion de législation civile propose, à
l'article 27, de remplacer les mots
nouvelles fausses » par les mots :
c nouvelles supposées ou falsifiées >.
M. Quenette. — Je suis partisan de la
répression du mensonge volontaire,
mais je crains que le texte nouveau ne
c:ée des difficultés aux tribunaux char-
gés de l'appliquer et n'aboutisse à l'ins-
titution d'une véritable censure préven-
tive. >
Le communiste Nicod propose d'assi-
miler aux fausses nouvelles les phobies
maquillées ou ayant trait à un événe-
ment auî-.-e que celui auquel elles sont
censées se rapporter,
M Serol. président de la commission
de législation civile, affirme que l'arti-
cle 27, tel qu'il est rédigé répond au
dc.u de M. Nicod et celui-ci n'insiste
pas.
M. Parmentier voudrait que les amen,
des ne soient pas de 1.000 à 10 000 fr.,
mais de 100 â 2.000 fr.
M. Parmentier. — Les amendes se-
ront préjudiciables seulement aux pe-
tite journaux Nous, qui sommes accu-
sés d'être les défenseurs des marchands
de canops, nous n'avons jamais deman-
dé des crédits aussi colossaux que ceux
réclamés par le Front populaire pour
lès armemnets et nous n'entendons pas
faire de surenchère sur les amendes
infligées à la presse. » (Interruptions à
gauche).
La commission et le gouvernement
repoussent l'amendement Parmentier,
qui est également repoussé par la
Chambre.
M. Mallarmé voudrait, que seule fus-
sent uassibles d'amendes les fausses
nouvelles ayant effectivement troublé
l'ordre public et non pas toutes celles
étant de nature à troubler cet ordre.
M. Mallarmé. — L'Association des
journalistes parlementaires s'est émue
de la rédaction de la Commission. Je
léclame rapplica'ion même de ia Dé-
claration des Droits de l'Homme :
« Nul ne doit être inquiété pour ses
opinions, pourvu que leur manifesta-
tion ne trouble pas l'ordre public éta-
bli par la loi. •
Avec le grand nombre des Journaux
de tendances différentes existant au-
jourd'hui, la fausse nouvelle est chose
beaucoup moins dangereuse qu'autre-
fois. Comment, du reste, accepter de
poursuivre une simple éventualité ?
Allons-nous revenir au régime du dé-
cret du 1? février 1852 qui a permis au
Second F.inpire de pourchasser la
presse républicaine î (Applaudisse-
ments à droite).
M. Cornavin. — Ce ne sont plus les
mêmes qui poursuivront. (Applaudis-
sements à gauche ; exclamations à
droite).
M Mallarmé. - - F.n 1881, si l'on a
admis le délit de fausse nouvelle, c'é-
tait à la condition expresse que l'ordre
eût été troublé. Où' donc les magis-
trats correctionnels prendront-ils leur
élément d'appréciation pour dire que
telle ou tsiie lausse nouvelle aura ete
« de nature . à troubler l'ordre pu-
blic ? Je ne mets pas en doute leur
indépendance, mais je redoute que
leur impartialité ne soit troublée par
les éléments d'ordre subjectif auxquels
nul jugement humain ne peut se sous-
traire. » (Vifs applaudissements à
droite).
M. Le Trocquer, rapporteur, pré-
tend, aux applaudissements de l'extrê-
me-gauche, que c'est le délit de men-
songe qu'il convient de punir.
M. Mallarmé. — Js maintiens qu'en
vertu du décret de 1852, des journalis-
tes républicains ont été poursuivis en
raison d'artielts de nature à. troubler
l'ordre public. Les logements fondés
non sur des faits matériels, niais sur
des appréciations subjectives sont
toujours dangereux. (Vifs applaudisse-
ments à droite).
M. Cornavin. — Ce sera le gouverne-
ment qui siège sur ces bancs qui ap-
pliquera la loi.
M. Dommanas. — Ah I ah I
M. Vaillant-Couturier, — Mais si.
mais si. » (Mouvements divers).
F.t par 355 voix contre 243, l'amen-
dement Mallarmé est repoussé.
Quant à M Patmertier il oudralt que
fi LSeht punies les fausses nouvelles pu-
bliées de mauvaise foi et non en con-
naissance de cause.
Jours à six mois et d'une amende de
1.000 à 10.000 francs. »
M. Marin. — Ce texte punit rigoureu-
sement la diffamation, permet le cumul
de la prison et de l'amende et respecte
les dispositions fondamentales de la loi
de 1881 pour les diffamations adressées
à des corps constitués. »
M. Blum, qui vient d'arriver, s'oppose
à l'amendement, et l'article 30 est
adopté.
LA DEFINITION
DE LA PERSONNE PUBLIQUE
L'article 31 définit la personne publi-
que d'une manière si vaste qu'il englobe,
par sa définition, toute personne suscep-
tible d'exercer une influence sur l'opi-
nion publique.
M. Quenette estime que l'article cons-
titue une entorse aux principes du
droit pénal, en laissant trop de latitude
à l'appréciation des magistrats. Il évo-
que à cet égard la pensée exprimée
jadis par M. Blum lui-même.
Néanmoins, M. Blum repousse l'amen-
dement Quenette, et l'article 31 est
adopté.
L'article 82, punissant la diffamation
envers les particuliers, est également
adopté, avec une légère modification de
M. Marin.
L'article 82, punissant l'injure, est
adopté, ainsi que l'article 34 punissant
les diffamations ou injures dirigées
contre la mémoire tdes morts, dans le
cas ou les auteurs de ces diffamations
ou injures auraient eu l'intention de
porter atteinte à l'honneur ou à la con-
sidération des héritiers, époux, ou léga-
taires universels vivants.
Ils n'ont pas l'air de comprendre.
L'interrogatoire touche à sa fin. M.
le président ne le termina pas sans
mentionner encore quelques faits.
Sur la porte d'une étable de la maison
du crime, les deux criminels ont tenu
à signer au préalable leur forfait. Ils
ont écrit à, la peinturé, au dessous d'un
dessin, « Souvenir de deux bandits !
A bas les cognes ! Ta g... ».
Dans une lettre à sa mère, Condat
précise qu'il a été entraîné par ce ban-
dit de Lavaux et il se félicite de n'être
comparse, cependant que, à Marseille,
alors qu'il était ivre, Lavaux écrivait
son père : « Je ne veux vivre que
de vols et je ne veux plus rien faire ».
LE ItFILÉ DES TEMOINS
M. le doyen Euzleres, qui examina les
aciuséc du joint de vue mental, cite
quelques faits qui peuvent, dans une
ccitair.e mesure, atténuer letur respon-
sabilité.
Si leurs parents sont d'une honora-
bilité parfaite, on retrouve dans leur as-
cendance quelques tares.
Lavaux est d'intelligence bornée; il est
d'un naturel sournois, tandis que Con-
dat est plus inteiliger.t et non moins
sournois II est en outre plus sensible
aux suggestions et semble avoir admi-
ré Lavaux qui lui paraissait couvert ae
l'auréole des malfaiteurs.
Tous deux sont d'une égale insensibi-
lité morale ' aucune notion du bien et
du mal et tous deux se ressemblent par
une tendance très marquée, à la fugue.
Lavaux cependant, est d'une instabi-
lité moins in.putsive ; il a besoin du
n'éditer sa fugue et il parait craindre
de s'en aller ;-eul
A la suite d'autres témoins viennent
c'éclarer les uns, comment ils ont arrê-
té les criminels; les autre3 comment ils
ont ete interpellés lors de leur passage
en voiture.
M. Gau parle du vol de sa moto à
Castres.
M. Pabre, ancien instituteur et M.
Bil, maire de Cagnac. disent en quelle
grande estime étaient tenues les famil-
les des criminels et le dernier insiste sur
la stupeur causée par la nouvelle du
crime.
L audience est suspendue pendant
quelques minutes avant de donner la
parole à la partie civile. Il est 16 heu-
îes. Le verdict ne tera connu qu'au-
jourd'hui dans la soirée. -
LA PARTIE CIVILE
Le premier, M9 Alric, se lève et ras-
semble les éléments nombreux de l'ac-
cusation. En présence de l'énormité du
crime, l'avocat de la partie civile n'hési-
te pas à réclamer pour l'accusé princi-
pal, la peine de mort.
A son tour, M« Temple, avec une for-
ce de persuasion et un talent qu'il nous
avait été permis 1 d'apprécier dans d'au-
tres circonstances, évoque d'uhe maniè-
re émouvante, les conséquences du cri-
me et de la disparition du défunt, qui
était père de trois enfants, dont l'aîné
n'a pas trois ans et le plus jeune est
né après le crime. Il discute longuement
le rapport médical. En présence d'un
crime, aussi énorme, une psychologie
même maladive, ne saurait diminuer une
responsabilité. La pitié, ajouta-t'-uV ne
doit pas être une faiblesse. Par l'exem-
ple d'un verdict impitoyable, les jurés
éviteront peut-être que d'autres enfants
n'attendent en vain au foyer, un père
assassiné.
L'audience est levée à 18 heures. Elle
sera reprise aujourd'hui. — P. CHAB-
BAL.
AU SJÈN AT
Le Sénat adopte,
en première lecture,
l
Pour votre moteur
par temps froid..
LA VÉRITÉ
DES FAITS DIFFAMATOIRES
On passe à l'article 85, concernant
l'établissement de la vérité du fait dif-
famatoire.
M André Isore soutient l'amende-
ment suivant :
« La vérité du fait diffamatoire pour-
ra être établie par les lois ordinaires
à l'encontre de toute personne publi-
que, quand ce fait est relatif à !a fonc-
tion, au mandat, à l'action publique
exercée ».
M. Isore. — Mon amendement a pour
objet d'assurer la sauvegarde de la vie
privée de l'homme public ».
M. Serol. — La commission prend vo-
tre amendement en considération ».
Sur la suggestion de MM. Drouot et
Quenette, le début de l'article 35 est
adopté, avec la rédaction suivante :
« La vérité du fait diffamatoire pour-
ra être établie par les lgis ordinnaires.
à rencontre de toute personne publique,
sauf si le fait diffamatoire vise la vie
intime ou familiale ».
M. Parmentier propose la suppres-
sion de l'alinéa stipulant que, dans au-
cun cas, la preuve ne pourra être rap-
portée de l'existence d'un fait amnistié
ou ayant fait l'objet d'une décision de
réhabilitation.
M. Serol s'oppose & cette suppression.
M. Blaisot. — Le fait de rappeler
qu'un homme public a été condamné,
si l'intention de nuire n'est pas rele-
vée, ne constitue pas une diffamation,
et on en trouvera toujours la trace dans
les journaux de l'époque ».
M. Serol. — L'amendement Parmen-
tier tend à supprimer, à l'encontre des
hommes publics, les conséquences lé-
gales de l'amnistie et de la réhabilita-
tion ».
M. Blaisot. — Alors, un Journaliste
honnête poiirra être condamné pour
avoir rappelé une affaire qui est restée
dans la mémoire de tout le monde ».
Et par 370 voix contre 210, l'amende-
ment Parmentier est repoussé.
M. Parmentier Bovtfént la disposition
additionnelle suivante à l'article 35 :
.
tanuiient par MM. Lemeiy et Qautne-
roi sur te complot communiste.
M. Blum pr

MERCREDI 9 DÉCEMBRE 1938
La loi sur la presse
est votée
SEANCE DE NUIT ,
LA CORRECTIONALISATION
Paris, 8 décembre.
i a séance est reprise à 21 heures un
quai^ sous la présidence de M. Albert
^Au 'centre de 1 émicycle à peu près dé-
" ]yUvi. Blum et Rucart siègent.
on aborde l'une des étapes essentiel-
le de la discussion : l'article 45, cor-
prtionalisant les délits de presse.
VL Cousin demande la suppression de
,M article. Il rappelle qu'en 1881, la
Chambre républicaine se prononça pour
VT Cour d'assises en matière de délit
A* m-esse et il s'étonne qu'aujourd'hui
„n gouvernement de Front populaire se
prononce contre le jury.
M cousin. — En politique, la roue
trvir'ne Nous voici revenus bien en ar-
i Le jury ctoit défendre les offenses
In président de la République. C'est
i imagine un hommage évident rendu a
J 1 ?. ort-icl tè Ponrnuoi ce oui est
M. Dahlet annonce que tous les Alsa-
ciens et Lorrains repousseront la loi par-
ce qu'un article permet au gouverne-
ment d'interdire au même titre que les
journaux étrangers, tous les journaux
publiés en dialectes. Ils avaient déposé —- -----
un amendement que M. Blum n'a même pelle, l'un des premiers a survoler .a
Das voulu examiner Cordilhere des Anaes, avait deja pus
M. Blum. - 11 aurait fallu le soumet- l'air dans l'apres-midi d hier_ et _était
Le sort angoissant
de Mermoz
Dakar, 8 décembre
Plusieurs appareils sont partis ce ma-
tin a la recherche de Mermoz.
Parmi ces appareils, i un des plus
connus en raison du service régulier
qu'il assure sur la ligne d'Amérique du
bud, est le « Ville de Mendoza », qua-
drimoteur « à roulettes », comme disent
les aviateurs. Il est piloté par Guilla.i-
met, frère spirituel de Mermoz et com-
me lui pionnier de notre itinéiaire pos-
tal. Guillaumet qui fut, on se le rap-
La Guerre Civile
d'Espagne
président de la République. C'est
, miasme un hommage évident rendu a
„„ impartialité. Pourquoi ce qui est
bon pour le chef de l'Etat, ne le seraa-
11 oas pour la presse ?
Un même fonctionnaire diffamépar
„n iournal, devra s'adresser au tribu-
nal correctionnel, si on l'attaque pour
4 vie privée ; à la Cour d'assises, si on
vattaaue dans son activité de fonction-
naire Pourquoi ? Uniquement pour sa-
tisfaire à des passions précaires, nées
d'événements passagers. (Applaudisse-
ments à droite).
Gertes, l'indépendance des Juges est
au-dessus de tout soupçon, mais qui les
nommera ? he ministre iesponsable
devant la représentation nationale.
Quelle garantie, alors, restera aux
membres de l'opposition poursuivis
pour délit de presse î (Vifs applaudis-
sements à droite).
j'insiste pour qu on s en tienne â la
tradition démocratique qui exige que
le jury ait connaissance seul des délits
de presse (Vifs applaudissements à
à droite).
M. Sérol combat naturellement l'a-
mendement. Il faut, clame-t-il, que les
hommes publics puissent se défendre
contre la calomnie et cela dans l'inté-
rêt même des institutions qu'ils repré-
sentent (Applaudissements a gauche ;
exclamations à droite).
Autrement le corps électoral risque-
rait de s'abandonner d'abord, puis de
remettre son destin entre les mains
d'un aventurier (Applaudissements à
gauche et à l'extrême gauche ; protes-
tations à droite).
Notre système a des inconvénients,
mais il a de plus grands avantages :
il assurera au diffamé des juges ayant
une compétence juridique et qui sau-
ront motiver leur décision.
Et par 31)0 voix contre 204, l'amen-
dement Cousin est repoussé.
UN AMENDEMENT DE M. BRACHARD
tre à la commission d'Alsace-Lorraine
et nous n'avons pas eu le temps.
Voix diverses. — Qui vous obligeait
à faire voter si vite la loi ?
LE VOTE
Et l'ensemble de la loi est adopté par
359 voix contre 193.
Les délais aux commerçants
industriels et artisans
Le gouvernement demande la discus-
sion immédiate en troisième lecture du
projet modifié par le Sénat, tendant a
accorder de nouveau délais aux com-
merçants, industriels et artisans.
M. Plancke, rapporteur et M. Dom-
mange, vice-président de la commission
du Commerce, invitent la Chambre â
maintenir son texte .qui rend les délais
obligatoires, tandis que le Sénat les veut
facultatifs.
M. Blaisot. — Je demande au garde
des Sceaux ce qu'il compte faire poui
les porteurs de billets.
Le projet est voté à main levée ; 11
retourne au Sénat.
Et la séance est levée à 23 heures.
Jeudi matin commencement de la dis
cussion du budget.
Toujours à l'article 45, M. Emile
Brachard soutient l'amendement sui-
vant : « S'il s'agit d'attaques injurieu-
ses, calomnieuses, diffamatoires à l'en-
contre de ministres, parlementaires,
fonctionnaires, etc., le tribunal correc-
tionnel comprendra obligatoirement
deux assesseurs avec voix délibérative,
l'un d'eux étant un propriétaire de
journal, l'autre rédacteur.
« pour assurer le fonctionnement de
cette disposition, des listes seront éta-
blies dans chaque département par les
préfets.
« Ces listes seront composées, soit
après accord avec les organisations
professionnelles de propriétaires et de
rédacteurs de journaux, soit d'office.
Les assesseurs seront, pour le Juge-
ment de chaque affaire soumise à cette
juridiction spéciale, tirés au sort.
t Les appels du jugement de première
instance seront déférés a une cour
composée de trois magistrats de la
Cour d'Appel obligatoirement assistés
de deux professionnels de la presse,
l'un représentant les propriétaires de
Journaux, l'autre les rédacteurs. Ces
assesseurs seront désignés comme ceux
appelés à siéger au tribunal de pre-
mière instance. Le recours reste ouvert
dans les conditions habituelles à la ju-
ridiction suprême de la Cour de Cas-
sation. »
M. Brachard. — Les Journalistes
honnêtes n'auront rien à craindre
d'une telle juridiction. La preuve peut
être imposée à la volonté du deman-
deur. Ce qu'il faut éviter avant tout
c'est la persistance des errements ac-
tuels, qui habitue l'opinion publique
aux scandales et au mépris des jonc-
tions publiques et qui nuisent à la ré-
putation de notre pays à l'étranger
.(Applaudissements à gauche).
Le rapporteur, M Le Trocquer, com-
bat l'amendement, en affirmant au'il
ny a aucune raison de traiter la diffa-
mation différemment, selon quelle sera
commise à l'égard des hommes publics
ou à l'égard des simples particuliers.
.(Applaudissements à l'extrême gauche)
L amendement Brachard est repoussé
et 1 article 45 adopté aiî.si que les der-
j lu *r rs articles du projet.
M. Louis Marin demanda que le mon-
tant des amendes soit fixé en chiffres
nets.
. M - Louis Marin. — Une amende de
i.uuj francs se paie 11 000 francs ; une
?P} e „ n de de de 10.000 francs se paie
i.10.000 frar.es. C est tout à fait exces-
sir. Stipulons que l'amende réelle dans
cette loi ne sera pas supérieure à l'a-
mende théorique. »
M. Sérol prétexte que l'on ne peut pas,
par cette loi porter atteinte à l'ensem-
ble de la législation
Devant la menace d'un scrutin où le
IU » des absents emportera la majorité,
Marin retire son amendement
UN ORDRE DES JOURNALISTES
Par un article additionnel, M. Descht-
»eaux propose la création d'un ordre des
journalistes semblable à l'ordre des
avocats.
Cctt e proposition a l'appui de la plu-
vr Associations de presse.
„?* Louis Marin se rallie pleinement à
"he oroposition
dé , Ch '"rlns Lussy, socialiste, avait
«eposé un amendement semblable, mais
" avoue sans détour qu'il l'a fait pour
*-ojer la proposition dont il est l'adver-
saire, n cn obtient le renvoi à la Com-
mission . c'est un enterrement.
EXPLICATIONS DE VOTES
h1 ^n va arriver au scrutin sur l'ensem-
° le et l'on entend quelques explications
fi e vote.
j,, Al ' nom des républicains de gauche,
a. Maurice Drouot proteste contre une
LA SANTE
da Souverain Pontife
Cité du Vatican, 8 décembre.
Le professeur Milani qui a rendu
cet après-midi visite au Souverain
Pontife s'est montré satisfait de son
état. Il l'a toutefois engage à rester
encore couché. Le Pape, bien qu'à con-
tte-cœur, a cédé au désir de son mé-
decin.
Après la messe, qui a été célébrée
dans sa chambre et au cours de la-
quelle il a communié, le Pape a suivi
attentivement la lecture IIPS nombreuses
dépêches formulant des voeux île réta-
blissement qui arrivent au Vatican,
ainsi que de plusieurs documents rela-
tifs aux affaires courantes de l'Eglise.
Doua Camilla Haïti, sœur du Pa
a rendu visite, ce matin, à l'auguste
malade. Elle a déclare que si le Pape
voulait suivre les conseils du médecin
qui lui demandait de garder le lit en-
core pendant quelquse jours, i! retrou-
verait, rapidement son énergie. Elle a
ajouté qu'on peut, de toute façon, con-
sidérer la situation avec optimisme.
La Souverain Pontife a reçu égale-
ment, ce matin, la visite de son neveu
le comte François Ratti.
La Journée
AU PALAIS-BOURBON
rentré à 20 heures sans avoir rien re-
marqué. Il est reparti ce matin, au pe-
tit ]our, ses réservoirs pleins jusqu'au
bord.
Il avait l'intention de ne rentrer
qu'après complet épuisement de sa pro-
vision d'essence qui lui permet en temps
normal de tenir l'air pendant vingt heu-
res et plus. Or, le temps demeure beau,
la visibilité excellente.
Tous les vœux de la colonie française
& Dakar, acoempagnaient ce matin le
célèbre Guillaumet. Toute la France
aussi suivit Guilaumet, quand elle iip-
prit un peu plus tard, sa teniative. Hé-
roïsme ? Non, certes, pour un aviateur.
Camaraderie seulement.
' D'UN NAVJRE ALLEMAND
A CATAPULTE
Cette camaraderie n'est pas un vain
mot entre compatriotes. Elle ne l'est
point non plus, entre hommes de quel-
que nation que ce soit, vivant la même
vie dangereuse.
Dans la matinée, la Compagnie Alle-
mande Deutsche Lufthansa, propriétai-
re du navire « Dorm », stationné à Bà-
thurst en Gambie, donnait au comman-
dant du navire l'ordre d'appareiller vers
l'ouest. Le « Lorm » est muni d'une
catapulte qui lui permet de lancer un
hydravion possédant un très grand ray m
d'action.
OU ?
On se souvient de ce que la dernière
position fournie par Cruveilher, le ra-
dio du bord, situait « La Croix du Sud »
à 750 km. ouest de Dakar et à quelq le
cent kilomètres au sud de l'aviso dit 'ie
secours, qui sillonne régulièrement dans
ces parages l'Océan Atlantique, prêt à
se porter au devant des appareils acci-
dentés
La traversée cn ligne droite de l'Atlan-
tique Sud comporte 3 090 km. Sans ra^
dio, un moteur arrêté, l'aviateur expé-
rimenté qu'est Mermoz ne pouvait son-
ger un instant à franchir l'énorme dis-
tance qui lui restait à parcourir : l'Ilot
Saint-Paul, rocher désert à 800 km. des
côtes américaines, ne pouvait lui être
d'aucun secours, non plus d'ailleurs que
Fernando de Noronha. autre îlot qui se
trouve à quelque 500 km. dans le sud-
ouest de Saint-Paul
HYPOTHESES
La mer étant calme la Croix du-Sud
a dû se poser quelque part.
L'hydravion est du type dit à coque,
ce qui lui donne une certaine stabilité
à la mer en cas d'amerrissage forcé et
lui permet sans trop de danger d'atten-
dre qu'arrivent les secours.
On n'a pas oublié que la Ville-de-
Mendoza n'a rien remarqué hier sur la
mer. Il n'est pas inutile, à notre avis,
de faire observer que d'une part l'hydra-
vion a pu dériver sensiblement sous la
poussée des courants saisonniers et
d'autre part, que n'ayant accompli que
le quart de la traversée, Mermoz a
voulu revenir en arrière et a été finale-
ment contraint de se poser.
Sans radio, il n'a pu lancer le moin-
dre signal et peut-être se trouve-t-il en
deçà de la vaste étendue parcourue à
la fois par les avions et par les navires.
Outre l'aviso n° 1 d'Air-France, l'aviso
de secours, un autre navire est parti ce
matin de Dakar.
So . équipage joindra ses efforts à ceux
des marins du à'Entrecasteaux, des car-
gos mixtes Cripton frété par une Com-
pagnie britannique ; Formose e* J.-L.-
du
Rhumesde Poitrin
| Dehors par tous les
temps, voici en
[prompt soulagement
Si vous l'appliquez directement à la poitrine et
autour de la gorge vous trouverez que le Liniment
Sloan est un remède infaillible contre les Rhumes.
11 pénètre à l'instant même, soulage les tissus
congestionnés et vous débarrasse de toute trace
d'irritation. N'avalez pas de drogues qui risquent
de vous détraquer l'organisme tout entier —
attaquez la douleur par application externe a
l'endroit même où elle se tait «entir. Employez
donc le Liniment Sloan contre les Rhumatismes, Rhumes de
Poitrine, Lumbago, Sciatique, Maux de Nerfs, Courbature
et toutes Douleurs Musculaires ou Nerveuses. Le Liniment
Sloan pénètre et supprime la douleur.
Le Flacon: Fr. 8.50 (taxe comprise). Dans toutes bonnes pharmacies.
i/M££iî
Un officier de « regular » examine le terrain.
(Client Hew-YCrrh Timet.)
LES BESOINS
DE LA DEFENSE NATIONALE
Paris, 8 décembre.
Un projet de loi autorisant les minis-
tre de la Guerre et de l'Air à engager .
en plus des crédits prévus au budget Dreyfus, des Chargeurs Réunis et
en cours, des dépenses s'élevant au to- navire catapulteur allemand Dorm
tal à 1.750 millions pour les besoins de
la défense nationale, vient d'être dé-
posé sur le bureau de la Chambre.
Les crédits alloués au ministre de la
Guerre se repartissent ainsi : artillerie
et fabrication d'armement, 472 millions;
génie, 60 millions; intendance, 8; pou
dres, 5; santé, 5; total, 550. Pour l'Air
De Natal où l'on est fort inquiet de-
puis hier après-midi, les appels par ra-
dio étant demeurés sans réponse, des
navires de secours et des avions sont
partis également.
Les milieux compétents d'Amérique
du Sud estiment toutefois qu'il n'y a
pas lieu de s'alarmer outre mesure, cr
Paris, S décembre.
Le Conseil délégué pour la défense
de Madrid et le commandement des
forces gouvernementales dans le nord
de l'Espagne ont essayé, en un com-
muniqué mensonger, de transformer
en victoire des marxistes l'action qui
s'est déroulée ces jours derniers dans
la région de Vttoha et au cours de la-
quelle ils ont perdu deux mille hom-
mes, sans compter les blessés, et une
centaine de miliciens qui sont passés
aux troupes du général Franco.
Dans les provinces basques,- s'il ne
règiit) pas un calme absolu, du moins
les opérations ne revêtent-elles pas
une particulière importance.
Des deux côtés on consolide les po-
sitions ; d'ailleurs, il ne pouvait y
avoir aujourd'hui d'offensive de gran-
de envergure puisque le général fran-
co a déclaré fête nationale le jour de
l'Immaculée Conception ; la fête du
S décembre avait été l'une des premiè-
res supprimées par le gouvernement
républicain de 1931.
MADRID BOMBARDÉE DE NUIT
Entre 23 heures et minuit, les batte-
ries nationalistes ont de nouveau bom
bardé Madrid. Des projectiles de gros
calibre sont tombes dans les rues cen-
trales et quelques-unes même ont éclaté
près de l'ambassade d'Angleterre.
Il est impossible encore de savoir le
nombre des victimes occasionnées par
ce bombardement.
BOMBARDEMENT DE GUADALAJARA
Vingt-trois trimoteurs escortés de
plusieurs avions de chasse ont lancé
sur la ville de Guadalajara une cin-
niantaine de bombes explosives et une
grande quantité de bombes incen-
diaires.
Les dégâts causés par ce bombarde-
ment et surtout par les bombes incen-
diaires sont considérables. Beaucoup
d'édifices ont été la proie des flammes
et complètement détruits. Les pompiers
ont travaillé sans relâche. Le magnifi-
que palais du duc Del Infantado, qui
était une véritable œuvre d'art, a été
complètement détruit. Le cimetière ain-
si que l'hôpital ont subi un bombarde-
ment Intense. On compte jusqu'à pré-
sent plus de vingt 'morts et de nom-
breux blessés.
AVEC LES NATIONAUX
Rabat, 8 décembre.
A 13 h. 30, Radio-Séville a commu-
niqué notamment :
La situation est sans changement
sur l'ensemble des fronts. L'aviation
nationaliste a bombardé à Madrid des
concentrations ennemies, ainsi que des
postes d'artillerie. Deux appareils de
chasse rouges ont été abattus sur Ma-
drid.
D'autre part, on apprend que les
troupes nationalistes ont remporté des
succès dans les faubourgs, au parc de
la Moncloa et à la Cité Universitaire.
Le général Moscardo, l'héroïque défen-
seur de rAlcazar de Tolède, est à
Saint-Sébastien ; il a été l'objet d'en-
thousiastes manifestations.
FORMULE DU DOCTEUR SLOAN 4&> ,
LES SPOR
HIPPISME:
directe ; la seconde qu'il est indispen-
sable de prendre immédiatement les
mesures propres à empêcher le recrute-
ment, l'envoi et le passage en « tran-
sit » des volontaires étrangers à desti-
nation de l'Espagne.
Rappelons à cet égard que les repré-
sentants italien, allemand et portugais
ont fait savoir qu'ils n avaient pas reçu
d'instructions de leur gouvernement au
sujet de cette deuxième conclusion et
qu'ils ne pouvaient se prononcer.
Aussitôt, le représentant des Soviets
a déclaré qu'il n'accepterait pas la
première si les délégués susvisés n'accep-
taient pas la seconde.
L'avion rie I ambassade de France
a été abattu près de Guada'ajara
UNE JEUNE FILLE
DEUX JOURNALISTES
ET UN MEMBRE
E LA CROIX-ROUGE
SONT BLESSÉS
Madrid. 8 décembre.
L'avion d'Air-France, affecté au. servi-
ce de l'ambassade de France entre Ma-
drid et Toulouse, et qui avait quitté la
capitale espagnole à 12 h. 15, a été
abattu près de Pastrama, dans la pro-
vince de Guadalajara, à une centaine
de kilomètres de Madrid.
Il s'est brisé sur le sol. rmx DE PRIVAS
M. Château, envoyé spécial de l'Agen- 1 (à vendre aux enchères)
ce Havas. est blessé (fracture d'une 1 7-500 francs ; 3.500 mètres
ïambe). Il a été transporté à l'hôpital 1. Triple patta 11 IA. Kalley) G
de Guadalajara. I â M. R. Petit P
Le docteur Enny, représentant de la 2. 6iu Rush (R. Bâtes)
Croix-Rouge internationale de Genève,
a reçu une balle dans la cuisse.
M. Louis Delaprée, envoyé spécial de
« Paris-Soir », est atteint d'une balle
au bras.
Une des jeunes filles, accompagnant
le docteur Enny, a un bras fracturé.
Les trois derniers blessés sont à
l'hôpital de Pastrana.
La seconde jeune fille, accompagnant
le docteur Enny, est saine et sauve.
Le pilote Boyer et le radio-télégra-
phiste Bougrat sont indemnes.
1. 1 Laissez-Moi-II (A Marie) : 507 Le-rakir
a | (Bertogliati) . 208. Lula (Bastién) ; 209.
Longpre iE. Carié) ; 211. Lanjçoi ran (ba-
met) ; 213. Le-yuesnoy >L. Boudet) • 214.
Lyncée (R Hazet).
A ENUHWN
Parts, 8 décembre.
PRIX SAINT-ETIENNE
ta vendre aux enchères)
6uoo francs ; 3.400 mètres
1. Kitzbuhel (1.1. Platnel G 23 50
à M. Allen Lœbl P 0 5U
2. Fleet Foot (R. Galaurchi)
à M. Swadjian P 7 50
Non placés : Lady Traquet, Uleteld, Si-
meto. Mafizy, Lalla Roukh.
Pari jumelé unité 10 fr. : 45 fr.
Kitzbuehi (Klrcubbin et Zanetta), est en
trainé par A. Doux.
PRIX DU BOURBONNAIS
7.500 francs ; 2.800 mènes
1. Amontllado LN. Pelât) G 40 50
â M. André Prévoct PI 50
2. Julie (R. Galaurchi)
au baron J. Empain P 5 50
3. Ange Gardien (X)
â M. F. Pasquier P 6 »»
Non placés : Uilleman. Master ot The
Rolls. Le Sarraziti. Mon Jubilé, Korscb 11,
Tibl.
Distances : deux longueurs ; trots lon-
gueurs ; quatre longueurs.
Amontilado -Daik Japan et Musette), est
entraîné par Georges Pelât.
18 •>
10 »<
P 28
PRIX DE
20.OC0 francs;
du-Sud n'ait
sage normal. pu effectuer un amerris-
matériel de strie. 470 millions ; divers il n'y a p?s de raison pour que la Croix-
matériels, 230 ; mobilisation industriel- 1
le, 40 ; travaux et installation, 400
total, 1.200 millions.
Ces dépenses seront imputables sur
les crédits de paiement qui seront ou-
verts au titre des exercices ultérieurs.
AU GROUPE RADICAL SOCIALISTE
Le groupe radical socialiste de la
Chambre, s'est réuni ce matin pour écou-
ter le ministre de l'Education nationale
au sujet du programme de constructions
scolaires et de l'application de la loi sur
la scolarité obligatoire. Cette réunion,
presque confidentielle (il y a»ait seule-
ment une quinzaine de présents sur quel-
que cent dix membres inscrits au grou-
pe parlementaire) était la première < e-
puis le débat de samedi dernier. Pour-
tant, il n'y fut fait aucune allusion à
la situation politique créée par l'attitude
des communistes.
L'EQUIPAGE
Les coups de téléphone se succèdent
à la direction de la Compagnie Air-
France, qui ne peut jusqu'ici que répé-
ter les noms des hommes d'élite qui
accompagnent Mermoz.
Pichaudou, navigateur, traverse l'At-
lantique sud pour la 38» fois.
Ezan, navigateur, en est à son 18'
voyage.
Cruveilher radio à, son 12*.
Et le mécanicien Lavidalie effectue
sa 21» traversée.
La Croix-du-Sud est le prototype des
quatre hydravions quadrimoteurs.actuel-
lement en service sur le parcours mari-
time de la ligne France-Amérique du
Sud.
LE PREMIER INCIDENT MECANIQUE
L'hydravion aurait dû partir avant-
hier. Il a été retardé de vingt-quatre
heures par un incident mécanique.
L'hélice du moteur arrière droit, pré-
cisément celui qu'il a fallu arrêter en
vol ne fonctionnait pas normalement.
En raison des conditions atmosphé-
riques si variées qu'ils rencontrent, les
AU LUXEMBOURG
COMMISSION DES FINANCES
Paris 8 décembre
La Commission sénatoriale des Finan- -
ces, nouvellement investie, s'est reunie à appareils de la ligne sont équipés d'hé-
16 heures sous la présidence de M. le lices à pas variables,
général Hirschauer, doyen d'âge, pour
constituer son bureau.
M. Caillaux a été réélu président; M
Gardey a été nommé rapporteur géné-
tal.
L'ARBITRAGE OBLIGATOIRE
loi Qui soumet la presse à la correction-
seo ' au moment même où le garde des
°waux vient de limiter l'indépendance
ri- , masistrature. Il oppose une fois
Plus au président du Conseil, Léon
nalistè r ° pimon de M - Léon B1,un ^ our "
dp^C Drouo * — Voi s fuisiez, 11 y a
voi.« ^ ns- lél °gc du Jury. Aujourd'hui
cèrio ° Ites due vous craignez qu'il ne
von i la Passlon Pouiquoi lui laissei-
nitoi „ rs lP jugement des causes ca-
droit e
S ) ;Vifs applaudissement» à.
011*5' . Vaillant-Couturier fait connaître
)es communistes, malgré quelques
rc ^rve S, voteront le projet ,
v„„r ar °he et le centre s'exclament de-
M » e Reniement nouveau,
dw va,Ma nt-Couturier. — Vous aurez
n autres e tonnements !
rien riL a,sscl - ~ ° n ne s'étonne plus de
, «n de votre part 1
Paris, 8 décembre
M. Raynaldy. rapporteur du projet IdeTCfêndoVa
de loi sur l'arbitrage et la conciliation 1 de - Men(loza
obligatoire, a soumis à la Commission
sénatoriale du commerce, un texte qui
anporte de nombreuses modifications
au projet voté par la Chambre
L'hélice du moteur arrière droit ne
pouvait passer au grand pas, en rai-
son d'un excès d'huile. Aussi après
avoir parcouru quelques kilomètres en
direction de Natal, l'hydravion revenait-
Il se poser sur le plan d'eau de Dakar.
Dans la soirée, les avisos de la Com-
pagnie Air-France, l'hydravion « Ville-
et l'hydravion « Alox »,
de la Deutsch-Luftànsa, ont continué
leurs recherches sans succès. Quand ia
nuit, est, tombée, les avisos sont restés
feuls à explorer l'océan pendant que
la « Ville-de-Mendoza » rentrait à Da-
kar et mie 1' « Alox » rejoignait le na-
vire alllnnnd catapulteur « Drom «.
D?main matin, au lever du tour, c'est
l'hydravion c Ville-de-Santiago-du-Chi-
li > qui se lancera, à son tour, à la
recherche des disparus. On estime qu'il
y a peu d'espoir maintenant de retrou-
ver le glorieux équipage.
A 2 HEURES TOUJOURS RIEN
Paris, 9 décembre.
A 2 heures du matin, les nouvelles
parvenues de Dakar sur les efforts des
navires sauveteurs de toutes natlona-
L'Italie etja S. D. N.
Rome. 8 décembre
Le « Gioiniale dltalia », dans un
édilorial. conlume que 1 Italie « n'as-
sistera pas à la réunion du Conseil de
la S. D. N. et se désintéresse complète-
ment de ses tra/aux ». Il ajoute que ;1
le délègue espaenol veut parler o*.ir.e
« prétendue vio'lation italienne de ia
neutralité, on pourra lui répondre de I lités pour retrouver la « Croix-du-Sud »
s'adresser au Comité de Londres; que | étaient toujours négatives,
s'il veut critiquer la reconnaissance par
l'Italie et l'Alkmagr.c du gouvernement
Franco, on lui fera observer qu'il s'agit
di libre exercice d'un droit souverain,
que s'il soulevé les articles 10 et 11 du
pacte concernant le resoect de l'indé-
pendance politique et de l'intégrité ter-
ritoriale des Etats il pourra constater
1" Que reconnaître l'indépendance et
l'intégrité d'un Etat ne signifie pa? qu'il
s'engage j
Paris, 8 décembre.
L'Académie de médecine a tenu cet
après-midi, soua la présidence de
M. Hartmann, sa séance publique an-
nuelle.
M. Brouardel, secrétaire annuel de
l'Académie, a donné lecture d'un rapport
général sur les prix décernés en 1936.
M. Hartmann a ensuite proclamé les
noms des lauréats, dont nous détachons
les suivants :
Prix Capuron, 2.000 francs. — M. le
docteur E. David, à Ralies-de-Béarn.
Prix Ricaux (diabète), 2.500 francs. —
M. le docteur Valdiguié, de Toulouse,
pour : « Contribution à l'étude du méta-
bolisme des corps cétoniques ».
Prix Vernois, 800 francs. — MM. La-
fenêtre et Dedieu, de Montpellier, pour :
« Technique systématique de l'inspection
des viandes de boucherie ».
Médaille d'argent. — M. le docteur
Péretti, inspecteur département d'hy-
giène de l'Ariège.
Service des eaux minérales 1936
Pour l'année 1935, des médailles d'hon-
neur de l'hygiène publique ont été accor-
dées :
Médaille de bronze. — M. le docteur
Pouy. de Capvern.
Service de l'hygiène de l'enfance 1936
L'Académie accorde aux lauréats les
distinctions ci-après pour leurs travaux
en 1935 :
Médaille de vermeil. — M. le docteur
Leenhardt, professeur à la Faculté de
Montpellier.
Médaille d'argent. — MM. les docteurs
Nicolas et Peyronnet de la Fonvielle,
à Mannande.
Rappels de médaille de bronze. —
MM. les docteurs Carrère, à Sédeilhac
(Haute-Garonne); Foix, à Saint-Placard
(Gironde); Hudellet, médecin-chef au
sanatorium de Banyuls; Roudié, à Fu-
mel.
Service de la vaccine 1936
Rappel de médaille d'argent. — M. le
docteur Llaguer, à Bordeaux.
Médailles. — MM. les docteurs Blein,
a Audenge (Gironde); Engerbeaud, à
Arveyres (Gironde).
au comte des F. de Par
3. Le Grand St-Hubert (Vernière)
â M. P. Méian-Moutet P 11 50
Non placés : Dark Mystéry. Jean de la
Lune, Tolède, San Juao Grain de Café,
Pricard, Partinico. Elontoise, Vertigineux.
Distances : courte encolure i trois lon-
gueurs ; demi-fongueur.
Triplepatte (Sourcier et Arrla). est entraî-
né par R. Petit.
COURSE DE HAIES DE DECEMBRE
20.000 irancs i 3.200 mètres
1. Cabalka IN. Pelât) G 30 «
à Mlle J. Thomasse P "7 50
î. Malik-Shah (M. Maginot)
au Prince Aly Khan P 6 50
Non placés : Slklos, Beau Gosse, L'Ami-
ral, Sagar Daky.
Distances : quatre longueurs • deux lon-
gueurs ; cinq longueurs.
Cabalka (Balmoral et Ea ou Tcha).
PRIX DES CEVENNES
12.000 francs i 3.600 francs
1. Albany (R. Lock) G 31 50
à M. Jean Stern P 19 »»
2. Grand Gala (R. Trémeau)
à M. L. Lucas t. P 20 »
3. Toi et Mol (M. Maginotl
au comte de Ganay P 10 50
Non placés : Coryantbe, Cadeau, Kokoro,
Résolue, Ferrandine, Moissonneur, Le Trap-
peur.
Distances : trois longueurs ; quatre lon-
gueurs ; quatre longueurs.
Pari jumelé, unité 10 fr. : 229 fr.
Albany (Rialto et Aisté), est entraîné par
J. Ginzbourg.
PRIX DES BENJAMINS
7.500 francs ; 2.600 mètres
1. Ivanoette (M. Plaine) P Î4 »»
â M. J. Mouillefanne P 9 50
2. Arian iQ. Taylor)
à M. J. B. Moreau
3. Star Fish (L. Vaixelfisch)
à M. André Adèle P
Non placés : Palais Borghèse, Montertreau,
Starlike, Pont Levis, Lareboursière, La Gar-
de Swan, Song, Pellegrino.
Distances : une longueur et demie ; deux
longueurs ; encolure.
Ivanoette (Ivanoé et Comète), est entraîné
par A. Gottlieb.
LIMOURS
2.600 mètres
301 Laos IA. Choisselet) ; 302. Lola-Wil-
lianis VV. Guilliaems) 303. Lulsc-taine ;A.
Gypteau» ; 304. Latone (R Céran Maillard);
305. Le-Cid (Gayet) • 300. Les-Bluets (H. Pi-
card) : 307 Lotus-M (M. Roussel) ; 309. La-
Palisse (Perlbarg) ; 310 Le-Bizu-L (J. Chy-
riacos) : 311. Layock .Williams! ; 312. Ll-
gnan ;A. Sourrouhille).
PRIX DE BORDEAUX
«0.WJ li anes : 2.600 mètres
401. Kébir-Ii (A. Choisselet) ; 402. Ke-
rensky (H Marie) : 403. Knout-D ij. Va-
cher) ; 404. Ka-.\o-Qui R. Céran Mailiardj;
405. Korrigan (Alb. Libeer) ; 406 K-Poullote
R.-C. Simonard) . 407. Kabyle-11 (E. Marie);
408. Karoly-II (Gamet; ; 409 Karnac (Ne-
veux).
PRIX DE MANTES
2O.OO0 francs; 2.2,'io mètres
502. Indoustan (Capovillai ; 504. Innaclt
(Expert) • 605 Harrts :Ph. Koch) ; 506. In-
ter-ll ILeboucherj ; 507. Hermes-IIi (Alb.
Tambéri) ; 5 8. Hammams J. Jansen) ; 509.
Ignace [Neveux) ; 511. Iris (A. l*fevre) : 512.
Johannisherg (P. Viel) ; 513. Ineuf (C. Mas-
son) ; 514. Incognita (Bozo) ; 515 Indécis
'Lacomblez) • 516. Jupiter-VIll 0 J
; m
: 4'1
20,
155
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neigeux
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u
LA JOURNÉE
DU 9 DÉCEMBRE 1936
Saint du jour : Sainte Leocadle.
Fête à souhaiter : Sainte Valère.
LE PROPOS DU JOUR
Un hommage
bien mérité
' Nous sommes rarement d'accord avec
n bons confrèies du « Midi Socia-
liste » cependant nous nous associons
de grand cœur au bel hommage qu'un
rédacteur de ce journal a rendu hier
aux bonnes religieuses de nos hospices.
Après une visite à la Grave, dont U
loue l'excellente et très moderne mar
che de tous les services. M. L. Cathary
écrit, en effet :
« J'ai déjà eu l'occasion de parler du
choix sérieux et j'ose d.re sévère ties légu-
mes des mets, des viandes qui sont em-
ployés. J ai dit que la préparation en était
s-oignée aussi parfaitement que dans les
grands restaurants et gue l'excellence de la
cuisine de l'hospice de la Grave ferait lou-
cher plus d un cnef de grande maison.
« Mais je n'ai pas dit, que toute cette
perfection était réalisée par les bon soins
de sœur Marthe et de sœur Germaine qui,
à elles seules, ne préparent pas moins de
2.700 repas par jour, tout au long des
3«o jours de l'année, sans que leur savoir-
laire soit une fois en défaut, sans que leur
zèle fléchisse jamais. »
Cet entrefilet, parfaitement écrit et
pensé, mérite toutefois d'être accompa-
gné de deux observations.
La première, c'est que ce n'est P a s
seulement à l'hospice de la Grave, mais
à l'Hôtel-Dieu, mais à Braqueville. mais
dans tous les établissements dont on
n'a pas eu l'injustice, la folie, la sot-
tise de les chasser, que les « bonnes
Sœurs » (C'est ainsi que la reconnais-
sance populaire les nomme) réalisent
des prodiges d'ingéniosité et de dévoue-
ment dont le rédacteur du a Midi » se
dit émerveillé.
Mais alors qui donc a raison lorsaue
nous proclamons que les pauvres ma-
lades et les indigents ne sauraient être
confiés à des soins plus complets, plus
éclairés, plus désintéressés — et moins
or.éreux par-dessus le marché ?
La seconde observation que nous vou-
lons faire est que, du moment qu'on
reconnaît cela, ils est au moins étrange
qu'on n'ait pas un mot de blâme pour
les sauvages qui. de l'autre côté des
Pyrénées expuls«nt, persécutent, muti-
lent et assassinent ces mêmes religieu-
ses dont on loue l'extrême charité. Il y
a là une contradiction qui saute vérita-
blement aux yeux.
Par exemple, quand le « Midi », dans
le- même article, prétend que nous
n'osons pas féliciter la municipalité de
la. bonne tenue des hospices de Tou-
loure il se trompe lourdement. Nous
ne lë faisons peut-être pas au même
moment que lui ; nous ne sommes pas,
en effet, à, ce point camarades 1 Et
peut-être le gênerions-noug î
Mais nous avons le cœur assez haut
et l'âme assez généreuse. Dieu merci,
pour reconnaître que, dans le domaine
hospitalier, la ville de Toulouse se dis-
tingue et qu'elle a su éviter, jusqu'ici,
les mesures aussi injustes qu'impru-
dentes qui ont été commises ailleurs.
Ce n'est pas d'ailleurs le fait de la
municipalité seule, mais de ses efforts
conjugués avec l'administration des
hospices qui a toujours placé à sa tête
< -, hommes de grand bon sens et de
s 'is éclairé.
Si l'article du c Midi * doit contri-
buer à faire durer cet état de choses,
nonj l'en félicitons derechef,
voilà nul est dit !
Et ccite fois, nous l'espérons,
confrère sera content. — L. de F
Brevet professionnel
de comptable
EXAMEN DU 9 JANVIER 1937
Par arrêté en date du 19 mai 1936,
modifie le 4 juillet 1936, M. le sous-se-
cretaire d'Etat a l'Enseignement techni-
aue a institue, dans le département de
la Haute-Garonne, un brevet profes
sionnel de comptable.
Peuvent prendre part a l'examen du-
dit brevet professionnel ;
1» Les employés des deux sexes, titu-
laires du certihcat d aptitude profes-
sionnelle ayant suivi les cours de per-
fectionnement pendant deux ans.
2' Les anciens élevés des écoles pu-
bliques ou des écoles techniques privées
légalement ouvertes y ayant terminé le
cycle régulier des études depuis deux
aimées et occupes dans la profession ;
3« Les employés des deux sexes, titu-
laires du cert.ficat d'aptitude prcres-
sionnelle depuis deux ans, âgés de
18 ans révolus et résidant dans les com-
munes ou les cours des perfectionne-
ment pour la profession ne sont pas
organises
Toutefois les candidats pourvus du
brevet élémentaire ou d'un titre univer
sitaire supérieur, seront dispensés de la
production du certificat d'aptitude pro-
fessionnelle.
Les épreuves comprennent trois séries
et portent sur les matières énuméréea
dans un programme dont les candidats
pourront obtenir un exemplaire en
adressant une demande à cet effet au
siège des cours professionnels de l'As-
sociatlon des comptables de la ville de
Toulouse.
Epreuves écrites éliminatoires
1°
a) Une rédaction ou un rapport tou-
chant spécialement la comptabilité, un
plan comptable ou une étude portant
sur les comDtes servant à enregistre!
les opérations usuelles du commerce et
de l'industrie.
Durée : 1 h. 30. Coefficient 2.
b) Une composition de mathémati-
ques commerciales et financières. (Deux
questions pratiques ou problèmes sur
les opérations de banque, de la bourse
des valeurs, des bourses de commerce
sur les monnaies, les changes et arbi-
trages, sur les opérations financières à
.ong termeL
Durée : 1 heure. Coefficients.
c) Une composition de commerce et
de comptabilité.
Durée . 3 heures. Coefficient 3.
11 est tenu compte, pour cette épreu-
ve, ds l'écriture et de la présentation
du travail auxauelles est attribuée une
note avec le coefficient J.
Total des coefficients pour les épreu-
ves écrites : 8.
2' — Epreuves orales
Elles comprennent trois séries d'In-
terrogations sur :
a) Le commerce, la comptabilité com-
merciale industrielle et agricole, la
comptabilité des Sociétés civiles et corn
merciales.
Coefficient : 2.
b) Les opérations mathématiques et
financières.
Coefficient : 1.
c) Les notions de droit et de législa-
tion commerciale, industrielle et ouvriè-
re, le droit fiscal et les principes d'éco-
nomie i jiitiaue.
Coefficient : 1.
Total des coefficients pour les épreu-
ves orales : 4.
Total des coefficients pour l'ensemble
des épreuves : 12.
3' — Epreuve* facultatives
m mm
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i pour tout achat de 20 fr. :
s et su-dessus, nous oî- S
= frons a nos jeunes clients =
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i A nos extérieurs Z
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lui m» i «ii—nr
notre
Au 404 e Régiment
l'Artillerie D. C. A.
RECEPTION
Le jeudi 4 décembre eut lieu la ré-
ception offerte au corps des sous-offi-
ciers du 117" régiment d'artillerie lour-
de par le cadre des sous-officiers du 404 e
régiment d'artillerie (D.CA), 4« grou-
pe, du quartier Caffarelli, qui rendaient
à leurs camarades la réception offerte
à eux il y a quelque temps.
Dans une salle appropriée à cet ef-
fet, admirable par son décor, tout fait
de multiples et minuscules guirlandes
tricolores agrémentées de lampes élec-
triques ad hoc et des faisceaux de dra-
peaux aux couleurs nationales, avec une
scène où avait pris place un jazz du
404» costumé en gardes françaises, et
qui nous régala de ses morceaux les
m. illeurs, qu'il nous soit permis d'adres-
ser nos félicitations à l'adjudant Cu-
gnetti. l'organisateur infatigable et pré-
cieux de ces sympathiques manitebta-
tions.
A l'heure des toasts, l'adjudant-chef
Andrei, qui préside, excuse l'adjudant-
chef Decugis, président du mess du
404° qui, souffrant, n'a pu assister à
cette réunion. Il s'expr.me ainsi :
C'est demain, A 20 h. 30. qu'aura lieu 1
première de « Princesse Czaruas ». Les 3LJ*
grandes vedettes du moiueiit qui interné? I
leroiit les deux principau:. rôles, sont „ i
sur tarant du succès de la pièce. ^ I
La vedette des disques Pathê M
Caire te fera entend. e. au premier àct«
dans son tour de chant qui a obtenu c f'
jours derniers, dans • La Veuve Joyeuse
un très gros succès. 11 aura pour part»!
naire la grande lantaisiste parisienne Mil.
Nadla-Dauty, qui vient de triompher sur
toutes les plus grandes scènes de province
notamment à Rouen, où elle interviewa 'o
de son arrivée à 1 Hôtel de la Poste ' MM
Simpson. Cette artiste » fera applaudir' pour
la première fols demain dans Czardas »
La location est, ouverte de 10 heures à
18 heures sans interruption.
TOULOUSE VILLE ROSSE la
Revue locale cent pour cent
De la blague, de la satire, de la fantal
sle, les événements locaux de notre bonne
cité tranformés en autant de sketches hn
moi-istiques. voilà ce que vous oi(r;ra l'un"
di prochain, sur la scène du Capitole, 1 A»!
sociation des Mutilés et Arciens Combat-
'ants de Toulouse.
Trois actes et quinze tableaux, sans cos.
tûmes rutilants d'or, sans somptueux défi,
lès. sans girls et sans nu, mais en revanl
che des scènes locales de la meilleures vei-
ne, écrites non pas au vitriol, mais à l'en"
cre de chine indélébile, car tous les ta-
bleaux sont animés de la plus débordante
(antaiste locale.
Retenez la date : lundi 14 décembre, en
soirée, an Théâtre du Capitole, et venez en
foule applaudir ce spectacle écrit pour des
Toulousains et par des Toulousains.
MUSIQUE DE CHAMBRE
Ce soir, salle Martin-Gautlé, aura lieu
la première séance de musique de
chambre, donnée par le quatuor du
Conservatoire.
Nul doute que cette intéressante sol-
rée, ne réunisse tous les amateurs de
belle musique.
Le concert commencera à 21 heures.
SOCIETE
DES CONCERTS DU CONSERVATOI RI
La troisième audition de la Société de»
Concerts du Conservatoire aura lieu mer-
credi 18 décembre, avec le concours d»
M, Jean Doyen, pianiste, soliste de$ Con-
certs du Conservatoire, Colonne et Langou-
reux ; de Mme Suzy Gheyssac, soprano da
Kraud Théâtre de Bordeaux et des chœur»
du Conservatoire (voix de femmes) . chef
des choeurs M. Raoul Guilhot
Au . programme, des œuvres de Beetho-
ven. flP Saint-Saëns, E. Cnabrier, G Cante-
loube, A. Honegger.
Orchestre et chœurs sous la direction de
M. Aymé Kunc.
La location se fera A partir du lundi
H décembre, à la Maison Martin-Gautlé,
10, rue Alsace-Lorraine.
THEATRE du CAPITOLE
Demain au »olr à 90 h. M
PRINCESSE CZARDAS
avec RF.DA-CAIRE, la grande vedette
des disques Pathé, et NADIA-DAUTÏ,
divette de la Monnaie.
Aux NOUVEAUTES
2 DERNIERS JOURS
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et LAUREL at HARDY dans
LES JUIES DU MARIAGE
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iJWUill
1112urie
AVIS ET CONVOCATIONS
L» Toulousain». — Ce soir, à 20 h. 45,
répétition générale au siège. Programme de
dimanche 13 courant. Distribution des car-
tes. Banquet Communications diverses. Pré-
sence indispensable pour tous.
Association des vieui travailleurs non pen-
sionnes. — l'uus . s vieux travailleurs non
pensionnes, âijes de 6u ans et plus adhé-
rents ou non a I Associai ion nationale «le
Saint l-itierniM -ii-amej sont invites a assis-
ter au meeting qui aura lieu Le dimanche
13 décembre ls>3K â dix heures du tn.itIn,
A l'ancienne salle de la Faculté des letl-i-t-s,
17. rue de Réuiusat.
Le président de la Section toulousaine, le
camarade Bessat y prendra la parole pour
donner le compte rendu des audiences ac-
cordées par le président du conseil l^on
Riuin et le minisue des finances Vincent
Mltini; il leur lera connalire les Intiniioiis
du gouvernement a leur égard
Le« titulaires rl-s retraites ouvrières et
paysannes les bénéficiaires A 1 assistance
au* vieillards, les artisan* et les chômeurs
*••*» de plus da rt> ans. sont lntîressês A
être présents.
MUSIC-HALLS ET CINÉMAS
AUX NOUVEAUTES. — A 14 h. 30 et i
21 heures, lireta Garbo dans : • Mata
Uarl ».
VARIETES. — A 14 h. 30 et â 81 h., Jule»
Betry, Keuee Sa.m-C\r dans : • Les Loups
entre eux ». « Ceux du 2» Bureau
PARAMOUNT. — Permanent ae 14 h. *
19 h. soirée a r l h., « Rose-Marie ». a"e*
Jeanette Mac Donald r-t Nelson Eddy.
CAUMONT-PALACE. — A 14 h. 30 et »
21 d. : • L'Aman' de Madame Vidal ». avec
Vicior Boucher et hlvire Popesco,
T R IA NON. _ A 14 h. 30 et a 21 h.. Barry
Baur et Danielle Darrleux dans : « Taras!
Houltia
CINEA C. — Permanent de 10 heure» »
24 h. . Branle-bas de cuiubat ».
GALLIA-PALACE, — A 14 h. 30 et A 21
:
« La tainille l'uut-Biquet » ; • Le Roi de»
Champs Eljsées ».
OLYMPIA. - A 21 heures, Fernandel dan»
« Jim la Houlette ».
REX lArnaud Bernard) — Toujours le»
meilleurs films. Ce suir, â 21 heures « yuelle
drôle de gosse », avec Lucien Baroux
bert Prejean et Danielle Darr.eux.
Al-
Ecol« Philharmonique. — Ce soir mercredi,
â 2i Heures, au siège, répétition générale in-
dispensable â tous les membres. Programme
du concert donné au théâtre du Capitole M
lundi 14 décembre en intermède de la re-
vue « loulou»* Rosse ».
I.e directeur compte sur la présence de
tous les membres.
Association des anciens prisonniers de
guerre, évadés et otages. — i'eruiaJjenee
tous les jours, rue Antonin Mercie n" a-
Les camarades trouveront la les tormules
nécessaires pour demander la carte du com-
battant, renouvellement de la carte, retraite
du combattant, renseignements pour obten-
tion de prêts, de secours et sur la maison
de repos des A. P. G., construction d'immeu-
bles a bon marché, consultation sjur diques
gratuites etc.
Trouvailles. _ Keclamer h U Bonnefoi,
12, rue R.vals. une paire de souliers, a M-
I copis. 6, place Roguet, une paice de lunet-
tes; à M. Beidoulat, is) me Lavigne. une
montre-bracelet; a M. Cangnilheiu. rue du
Congo un i. place
Dupuy, des billets ,,u Crédit Moderne; » M<
Alexandre, IÔ bis, tué du Presideiii-Carnot,
une montre; a M. ramier, 15. avenue H'>-
Qoré-Séries, un cache-col; a M. Iles. «0 rue
Saint-Antoine-du-T. un collier de dame et
une petite somme, a M. Roussel employé A
la Compagnie Française, une bagué; au siège
du Stade Toulousain II allées Jean-Jaurès,
un stylo, a M Durand. 6. rue de l'Eto le,
un hournon de radiateur, A M. Mons. ntm
ployé au Jardin-Royal, un sac A nioin-. â M-
Fumana r ue Raymond IV. un chien; a"
Crédit Lyonnais des coupons; a M. veiaduc
12. rue Idrac. une bicyclette- a M. V'alcr»/|
rue Raymond IV" une hlrvcliW; M. CL1S
net 75 rue Atfared- Diunéi il. un tour de cou!
X ^'administration r!r« trams, on parapluie.
.10, carnet, un rntalngui
et deux paires de gants.
un purte-monnaie
Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

£TAT CIVIL de TOULOUSE
Décès des I, a et 7 décembre
Clotilde Pèré, veuve Maupoumé. ' 7S ans,
boulevard d'artillerie, 27.
pierre Constantin, 56 ans. rue des Fila-
tiers 29
AJine-Amedée Tarrouae, épouésa Azcmar,
ai ans avenue des Minimes 104.
Simonne Candelou, 10 ans, rue Vestre-
oaln, 106.
Emile Oouslnié, 76 ans. avenue de Lom-
^Raymond Bessat, 5t ans, rue (Ju Taur, 50.
Adellno Bousquet, veuve Dubois, 74 ans,
cranclsuue-Sarcev, 1».
Marie Despugos, épouse Mourgues, 55 ans,
TUA de la Concorde 87,
peiia Mausilla, 69 ans, rue Lafaye. 12.
Anne Janob, 83 ans. rue des Régans, 15.
Anne Marsac, 72 ans. rue des Lois, 28.
Marie Bernardine. 76 ans, rue de l lndua-
trle, 14.
Naissances des 5, 6 et 7 décembre
Louis Coulomb, rue Nazareth, îï,
joan Milhavet, rue Uarrau, 33.
Pierre Delon, rue des Teinturiers 1.
jean Mouin, rue Fernand-Pelloutler, 13.
Anne loin lier place Armand Leygue, 3.
Claude Perrier. place Matahiau, 13.
Guy Roux, rue Villenouvelle. 19.
Roger Boiihy. route de Fronton 88.
Josette Saliy. rue Bernard-Mulé, 19.
Michel Cassé, allée de la Poudrerie.
Marie Lahat, rue du Languedoc 1 bis.
Jeanne Durand, quai de Tounis, 34.
Annie Desnoyers, rue des Teinturiers, 1.
Marc Terzieu. rue Alsace-Lorraine, 50.
René Mounac. quartier Paleficat (Croix-
jaurade).
René Milhau, avenue Camllle-Pujol. 98,
Ciarles falandry lue Saint-Georges, 24.
Jean Mérimée, rue Matabiau, 54.
Colette Miquel, rue des Teinturiers 1.
Pierrette Bouzln, rue des Teinturiers, 1.
pierre Pélissier, impasse Rochefort, 6.
Colette Mamy. route de Launrguet.
Roger Chrestia. route de Revel.
A TRAVERS
LES JOURNAUX DERNIÈRE HEURE
Publications de mariage
des 5, s et 7 décembre
Lucien Artaut, monteur électricien, rue
rlémence-lsaure 9 et Gabrielle Flgutère,
sans profession rue Lakanal, 28.
,Iosé Berta, bouchonnler. avenue d'Empa-
lot 38, eï Thérèse BelpecA. ménagère, ave-
nue d'Empa lot. 38
Maurice Colonies, garçon d'hôtel, rue
Saint-Cyr, S. et. Isabel-Maria Bernadets, mé-
nagère, rue des Trente-six-Ponts, 22.
Marcel Digard, bonnetier, impose Tour-
nefeuille, 20, et Jeanne Sutra, bonnetière,
rue Solnt-Michel 75.
Jean Escafit agriculteur, j, Lalande, et
Araceli Glmenez. sans profession, h Croix-
Daurade.
Jacques Gallimande, ingénieur électri-
cien Paris, et Andréa Fabre, sans pro-
-tc-Mon. place du Peyrou. 5.
loseph Héhrard, employé, faubourg Bon-
'oy, 11 et Lucette Meaux, sans profes-
n. 'rue Traverslère-Belfort. 3.
\drlen Mondaine, marbrier, allée des Zé-
tnirs, 25, et Françoise Vialette. marinière,
ailée des Zéphirs
Valentin Montoya, soudeur, petite rue Ki-
çuet, 4, et Marie Pernet, sans profession,
petite rue Riquet. 4.
André Pitorre, représentant, chemin de
Lapujade, et Marie Aussaresses. sans pro-
fession. A Lavaur.
Roger Salât, employé de commerce, rue-
8u Dix-Avril, 28 et Juliette Labro, em-
ployée de. Commerce TUO des Filatlers, 8.
Jean Thillet, architecte, boulevard Car-
not, 15, et Jacqueline Bemadat. sans pro-
fession, rue du Général-Bourbakl, 18.
COURONNES MORTUAIRES D. Costes
jï, me de Rémusat. - Choix à domicile
Téléphone : 203-13
Remerciements et Avis ne Neuvaine
Madame Henriette NOT, née BUR-
GAN, institutrice ; Monsieur Alexis
NOT; les familles BURGAN, d Annecy;
NOT de Saint-Sean-de-Verges (Ariègei
et BONN AN S, très touchés des marques,
de sympathie qui leur ont été témoi-
gnées à l'occasion du décès de
Monsieur Paul BURGAN
Retraité de la Recette Municipale
et dans l'impossibilité d'y répondre In-
dividuellement, prient toutes les per-
^sonnes qui se sont associées à leur
teull, de vouloir bien trouver ici l'expres-
Bion de leur reconnaissance et les invi-
tent à assister au Service do neuvaine
qui sera célbré le jeudi 10 décembre, à
dix heures, en la basilique Notre-Dame
de la Daurade.
LES COMMUNISTES
ET LE FRONT POPULAIRE
Quelles seront les conséquences du
déoat de samedi ? Il est encore impos-
sible de le préciser. Examinons donc la
presse de gauche pour essayer de tirer
quelques indications :
Le camarade Vaillant-Couturier joue
la comédie à 2'Humanité :
Notre abstention de samedi, qui cons-
tate un désaccord — passager, nous l'es-
perons — sur un point précis, n'impli-
que en rien la rupture du Front po-
pulaire, ni une tiédeur quelconque dans
la cordialité des relations entre les par-
tis qui le composent. Elle est simple-
ment un rappel de programme et un
acte d'honnêteté.
Que les adversaires du Front populai-
re ne se réjouissent pas ! Notre loyauté
qui n'a jamais fléchi, et notre concours
qui n'a jamais été marchandé sont et
restent acquis à l'application du pro-
gramme commun. Le programme est
vaste et il faut agir vite.
De notre fidélité, rien ne nous fera
départir.
Et, s'ils feignent de l'ignorer, réac-
tionnaires et fascistes l'apprendront
bientôt à leurs dépens. Le Front popu-
laire se porte bien !
Mais au Populaire, le camarade Sè-
verac est moins optimiste ;
Je n'ai reçu les confidences de per-
sonne, mais je ne crois pas me trom-
per en avançant ici que le vote des
communistes a dû être, pour les hom-
mes du gouvernement de Front popu-
laire, une cruelle épreuve. Les coups
qui nous viennent d'adversaires déclarés
meurtrissent moins que ceux que nous
portent des compagnons de lutte. Les
premiers sont dans l'ordre naturel des
choses et ne nous prennent pas au dé-
pourvu. Les seconds aggravent d'amer-
tume les blessures qu'ils nous causent.
Les coups francs qui nous viennent
de compagnons de lutte délibérément
passés dans un autre camp meurtris-
sent moins que les coups obliques et in-
complètement assénés que nous portent
des compagnons de lutte assez peu sûrs
de leurs sentiments pour n'être ni com-
plètement avec nous, ni complètement
avec les autres.
Après cette école, l'espoir d'une re-
prise en commun de la bataille com-
mencée peut, certes, demeurer encore.
Mais seulement l'espoir. Non pas la cer-
titude ni la pleine confiance.
Chez les radicaux, désarroi habituel.
L'Œuvre affiche en sa manchette :
Quand un parti qui déclare être dé-
sormais le plus français des partis fran-
çais combat la politique du gouverne-
ment français, comment veut-on que
les Français comprennent encore quel-
que chose à la politique française ?
A l'Ere Nouvelle, où les sympathies
pour le Front populaire ne sont pas très
chaudes, on trouve ceci :
(Suite de nos informations de troisième page)
AU COMITE NATIONAL
DE LA G. fi. T.
LA C. G. T. N'A PAS A MODIFIER
SON ATTITUDE
DÉCLARE M. JUUHAUX
Paris, 8 décembre.
Divers orateurs ayant, au cours des
séances d'hier, expose leurs vues sur
l'intervention en Espagne, M. Jouhaux
leur a longuement répondu ce matin.
Il a constaté que la G. G. T., si elle
veut rester pleinement indépendante,
n'a pas à intervenir sur certaines ques-
tions, qui ont été soulevées au cours
du débat. „,
« L'attitude de la C. G. T. ? Elle
n'est, en aucune manière, tournée con-
Le conflit dynastique
en Angleterre
LE PREMIER MINISTRE
DINE AVEC LE ROI 1
Londres, 9 décembre.
L'arrivée de M. Baldwin, en compa-
gnie duquel se -trouvait, croit-on, sir
Eric Mieville, secrétaire particulier du
duc d'York, a provoqué une certaine ani-
mation aux alentours de Fort Belvédère
et à l'intérieur même de la résidence,
dont de nombreuses fenêtres sont illu-
minées.
On croit généralement qu'un diner
réunit autour du roi, les ducs d'York
tre"ïe "gouvernement de Front populai- i et de Kent, le premier ministre et les
' différentes personnalités qui sont ar-
LES CONFLITS
SOCIAUX
Ainsi, l'un des groupes les plus Im-
portants de la majorité, l'un des trois
principaux partis qui constituent le
Front populaire s'est désolidarisé de la
politique extérieure du gouvernement
sur une question capitale.
Le parti radical aura désormais le
droit, quand des principes essentiels de
sa doctrine ou de sa politique — affir-
mée par ses congrès — seront en cause,
d'agir avec la même liberté. Ce peut
même être pour lui un devoir, et il
n'aura plus de raisons pour hésiter à
l'accomplir.
Personne ne saurait, en effet, lui Im-
poser de se considérer comme un es-
clave attaché au char.
Nous "ne sommes pas de ceux qui
crient : Périsse le parti radical,.. »
Qu'en pense M, Campinchi t
CONVOI FUNÈBRE
TOULOUSE-AUOh. — Le général de
llvision et Madame MAZEL; Madame
WONTOUSSÉ du LYON; Mademoiselle
Ddette MAZEL; Monsieur et Madame
l. MONTOUSSÉ du LYON et leurs en-
(ants; le Docteur et Madame SCHERB;
la Vicomtesse de CRÉMOUX et ses en-
tants; Monsieur et Madame de SAHU-
QUÉ et leur fille; Monsieur et Madame
PAPELOREY et leurs enfants ; Mon-
sieur et Madame CAZALS de FABEL
et leurs enfants; les familles GRABIAS,
PLASSE, DRUILHET, CORNUAULT,
MASSENET et LEGRAND, ont la dou-
leur de vous faire part de la perte
cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la
personne de
Madame GRABIAS BAGNÉRIS
Née Marie MARSAC
leur sœur, belle-soeur, tante et cousine,
décédée à Toulouse le 7 décembre 1936,
munie des sacrements de l'Eglise, et
vous prient de bien vouloir assister à
ses obsèques qui auront lieu le mercredi
8 décembre, à dix heures, sur la paroisse
du Taur.
On se réunira à la maison mortuaire
28, rue des Lois.
On ne reçoit pas, on s'inscrit I
A l'issue de la cérémonie religieuse,
le corps sera transporté à Auch pour
être inhumé dans le caveau de famille,
le même jour à 15 heures.
Pompes Funèbres Générales
1, rue Lafayette — Téléphone 2i«-3fl
L'ÉCHEC DU PUTSCH
Aux Ecoutes publie le» détails que
voici :
Dans la semaine du 23 au 30 novem-
bre, les communistes ont sérieusement
songé à la préparation d'un putsch qui,
naturellement, devait partir de la ban-
lieue et se développer dans Paris, con-
tre les établissements publics, la Cham-
bre, le Sénat et surtout le Central télé-
graphique et téléphonique. Huit mille
Kabyles et Nord-Africains de toute es-
pèce devaient former la troupe de choc
d'un contingent total d environ quinze
mille hommes. Les camions et les au-
tos des municipalités communistes
étaient naturellement à la disposition
du commandement de cette armée in-
surgée. Il était entendu qu'en une nuit,
grâce à la complicité de certains télé-
graphistes et téléphonistes et à l'acti-
vité de Marceau Pivert, chef de la radio-
diffusion, toutes les villes de France à
municipalité socialiste ou communiste
auraient été alertées.
Informé de ces desseins pacifiques,
M. Daladier prit aussitôt quelques me-
sures qui suffirent à faire rentrer les
Kabyles sous terre et les camions dans
les garages. Les mêmes dispositions tu-
rent d'ailleurs répétées vendredi der-
nier, le soir du débat sur la politique
étrangère.
ROPART.
« Jamais, nous n'avons pensé, jamais
nous n'avons voulu mettre le gouverne-
ment de Front populaire en difficulté
sur cette question.
« C'est surtout vers nos camarades
anglais que nous nous sommes tournés.
Car l'attitude du gouvernement fran-
çais a été imposée par leur gouverne-
ment, gouvernement conservateur, c'est
vrai, mais gouvernement britannique,
sur lequel nos camarades peuvent et
doivent agir.
« Je ne peux pas, pour ma part, m^
connaitre les raisons qui ont été don-
nées à la C. G. T. par le chef du gou-
vernement.
« Dans ces conditions, notre action
a tendu à apporter à nos camarades
espagnols le maximum d'appui, sans ja-
mais consentir à ce que cette action de-
vienne une opération politique, contre
le gouvernement de Front populaire.
« Nous ne demandons que l'applica-
tion des traités commerciaux avec l'Es-
pagne.
« Nous ne demandons pas que le gou
vemement agisse seul, nous demandons
qu'il agisse en accord avec le gouverne-
ment britannique.
« Il ne peut pas y avoir, 11 n'y a pas
dans cette assemblée syndicale un seul
homme qui souhaite la chute du gou-
vernement de Front populaire (Applau-
dissements).
« Nous sommes unanimes à deman-
der qu'il continue à appliquer le pro-
gramme du Front populaire en plein
accord avec la C. G. T., comme jusqu'à
présent. » (Applaudissements).
Après quelques mots de M. Dumoulin,
qui précise sa pensée, M. Delmas a la
parole.
« Les discours de Jouhaux, dans di-
verses circonstances, ont été interprétés
d'une manière toute autre qu'il vient
d'être fait ici.
« Nous sommes, au reste, trè; près
les uns des autres.
« Ce que Jouhaux vient de dire, le
gouvernement français ne peut le dire,
au moment où il rétablit l'unité d'action
entre Londres et Paris ; mais il faut
que tous nos camarades à la base le
sachent.
« Diverses préoccupations doivent j
aussi dominer notre décision.
1" Aucune condamnation. Ni d'un
élément du Front populaire, ni au
gouvernement de Front populaire.
2" Maintien de toute la cohésion né-
cessaire à l'action dans nos organisa-
tions syndicales, cela va sans dire, dans
le Front populaire surtout.
M. Jouhaux répond brièvement :
« Nous ne voulons pas faire de croi-
sade ; nous ne voulons pas en subir.
Le mouvement ouvrier britannique con-
naît l'attitude qu'a prise le gouverne-
ment conservateur britannique. Certes,
nous voulons maintenir l'accord entre
Londres et Paris, car la guerre n'aurait
pas éclaté en 1914, si Londres avait eu
une politique nette. Mais nous avons
aussi demandé qu'on essaie d'appliquer
loyalement la non-Intervention. Si cette
non-intervention a échoué, qu'on en re-
tire les conclusions, notamment au Con-
seil de la S. D. N. Il n'y a rien dans
l'attitude de la C. G. T. qui puisse être
interprété comme une opposition au
gouvernement de Front populaire J>.
Le comité décida d'envoyer une délé-
gation à M. Bium, pour lui soumettre
l'ensemble des vœux formulés et affirmer
la volonté de la C. G. T. de collaborer
avec le gouvernement, par l'intermédiai-
re du bureau fédéral et de la commis-
sion administrative.
Puis la séance fut levée.
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Les créanciers de la faillite du sieur Al
bert Vlgnaux, boucherie, 61 rue du Dix
Avril, sont invités à se réunir le 2i décem-
bre 1936. A 10 h. 30. dans la salle d'audience
du Tribunal de commerce, pour assister à
la reddition des comptes du syndic.
LA RÉSOLUTION ADOPTÉE
Les créanciers de la liquidation judiciaire
de la Société de lait Costes et Moynet Im-
primerie, exerçant le commerce, sous la dé-
nomination Ateliers Ferber. 13, rue de la
Providence, et Jes créanciers de la liquida-
tion judiciaire personnelle de chacun d eux
sont informés Que l'état des créances véri-
fiées et admises a été déposé au greffe, le
k décembre 1936. Par application de l'arti-
cle 495 du Code de commerce, les liquidés
et tous les créanciers vérifiés ou portés au
bilan sont admis dans les huit jours à da-
ter des insertions à formuler des contredits
on des réclamations au greffe soit par eux-
méme soit par mandataire, par voie de
mention sur l'état.
A la séance de l'après-midi, le Comi-
té National a adopté une résolution
dans laquelle il déclare :
« Renouvelle à tout le peuple espa-
gnol en lutte pour sa liberté contre des
généraux factieux, l'affirmation de tou-
te sa solidarité morale et effective et
décide de la continuer et l'amplifier ;
« Confirmer l'attitude prise dès le dé-
but des événements d'Espagne, par la
C. G. T.. attitude que l'Internationale
ouvrière socialiste et la Fédération so-
cialiste Internationale, dans leur derniè-
re réunion commune, ont fait leur, una-
nimement, dans une résolution avec
laquelle le Comité confédéral national
affirme son accord entier ;
« Demander aux gouvernements des
Etats démocratiques d'agir en commun
au sein du Comité de Londres, pour
aue cesse les ravitaillements de Franco
par les Etats fascistes et pour tirer les
conclusions qui découleraient de l'im-
possibilité de mettre fin à cet état de
choses ,
« Le Comité confédéral national de-
mande au Conseil de la S. D. N., saisi
par le gouvernement régulier de l'Espa-
gne d'un problème international, lié à
la auestion du maintien de la paix eu-
ropéenne, de considérer les graves con-
séquences qui peuvent découler, pour
tous les Etats européens, de la situation
présente en Espagne, de bien vouloir en
délibérer et prendre les décisions fer-
mes qu'exige le souci de la sécurité col-
lective, de l'application du droit inter-
I national, et de la volonté de tous les
pays décidés à maintenir la paix. »
rivées aujourd'hui, et il n'est pas sans
intérêt de rapprocher cette réunion de
la rumeur courant dans les miliéux par-
lementaires, selon laquelle M. Baldwin
ferait demain une importante déclara-
tion aux Communes, après l'heure des
questions.
LE SECRÉTAIRE DU ROI
CHEZ L'ARCHEVEQUE
DE CANTERBURY
Le secrétaire privé du roi, le major
Alexander Hardmge, s'est rendu ce
soir au palais de Lambeth, demeure
de l'archevêque de Canterbury.
LE VOYAGE DU MYSTERIEUX
AVION
De Croydon, l'avion anglais gagne le
Bourget où il fit escale et d'où il re-
partit à 11 h. 45 pour l'aérodrome de
Bron.
Là il se ravitailla, reprit son vol à
15 h. 4 et à 16 h. 15 atterrissait à Ma-
rignane,
Dans une première édition VEvening
News s'était fait l'écho d'une rumeur
selon laquelle les trois passagers de
l'avion étaient des représentants du mi-
nistère de l'Intérieur.
Mais ce bruit fut officiellement et
catégoriquement démenti.
Dans une autre édition le même
journal déclara qu'un des membres de
la firme de solicitors de Mme Simpson
se trouverait à bord de l'avion,
Les deux autres passagers, selon le
même journal, seraient le docteur Kirk-
wood et M. Bam.
MISTRESS SIMPSON A CANNES
Sans aucun doute, ces personnages se
rendent à Cannes pour s'entretenir
avec Mrs Simpson.
Celle-ci qui se repose toujours à la
villa « Lou Vieil » se plaint beau-
coup de la garde vigilante qui est mon-
tée par les journalistes et photographes
autour de la villa.
On avait même dit que pour y échap-
per, elle quitterait Cannes pour l'Ita-
lie. Mais ce bruit a été démenti cet
après-midi par lord Brownlow, secrétaire
privé du roi,celui-là même qui lut à la
presse la déclaration de Mrs Simpson.
Au début de l'après-midi, en effet,
lord Browmlow apparut au seuil de la
villa et appela les reporters présents,
dans une petite conférence qui se tint
à l'entrée du jardin.
« Cessez, demanda-t-il, cette surveil-
lance qui est aussi irfritante qu'ineffi-
cace. Sans que vous le sachiez, Mrs
Simpson est allée hier se promener à
Cannes et a même poussé jusqu'à Nice
où elle a passé la soirée ».
Le secrétaire privé du roi ajouta :
« Mrs Simpson est en parfaite santé.
Elle ne part ni pour Londres ni pour
New-York, ni pour Rome. Elle restera
à Cannes jusqu'aux fêtes de Noël. »
Lord Brownlow confirma que des
opérateurs : Un Anglais et un Fran-
çais seraient reçus pour prendre un
seul cliché de Mrs Simpson, à l'exclu-
sion de tout appareil de cinéma, so-
nore ou muet.
Et il ajouta qu'une conférence de
presse se tiendrait tous les jours désor-
mais à 16 heures, à l'entrée de la villa
« Lou Vieil ».
LE CALME RENAIT DANS LA CITÉ
Dans la Cité de Londres, l'atmosphè-
re s'est bien éclaircie.
Sur le Stock-Exchange, on a fait
preuve aujourd'hui d'une plus grande
confiance et les prix accusent une amé-
lioration générale.
Il n'y a que dans l'industrie et le
commerce où l'on se plaint toujows de
la situation présente. L'industrie hôte-
lière est notamment très affectée car
de nombreuses Associations d anciens
combattants et d'anciens élèves de
grands collèges anglais ont décidé d'a-
journer leurs diners annuels.
« Le secrétaire de l'Archiduc Otto n'a
pas commandé, dit-on, moins de vingt
journaux anglais, pour la seule journée
de dimanche.
« Quant au roi Carol de Roumanie,
11 a demandé un rapport complet au
charge d'affaires roumain, à Londres.
« On dit également que, sur les con-
seils de sa mère, la reine Marie, il a
demandé au gouvernement qu'une cen-
sure très stricte soit observée, sur tout
le territoire roumain, pour filtrer tou-
tes les nouvelles venant d'Angleterre.
« Enfin, les cours Scandinaves ac-
cueillent, les nouvelles avec calme.
« Un iamilier du prince de Dane-
mark disait qu'à Copenhague, l'opinion
de la Famille royale était la suivante :
« U ne fait pas de doute que les tra-
ditions britanniques sont assez fortes
pour trouver un solution satisfaisante. >
« Il apparaît donc que le roi Edouard
VIII trouve un chaud courant de sym-
pathie parmi ceux qui connaissent les
devoirs et les vicissitudes du métier de
roi. »
UNE INTERVIEW
DU COMTE DE PARIS
Bruxelles, 8 décembre.
La série des intreviews plus ou moins
inconsidérées, auxquelles la crise an-
glaise sert de prétexte, n'est pas close.
A M. Bertrand de Jouvenel, qui au
nom d'un hebdomadaire parisien, lui
demandait son opinion, S. A. R. le Com-
te de Paris a fait cette réponse em-
preinte d'un tact et d'une discrétion qui
ne saurait étonner :
« Ce que doit faire un souverain dans
telle ou telle circonstance, dit le Prince,
est réglé par les principes intérieurs et
fondamentaux de sa dynastie.
« Vous n'attendez pas de moi que je
porte une appréciation quelconque sur
les affaires d'un monarque ami de la
France. Je trouve choquante l'attitude
d'une certaine presse, qui ne volt dans
cette affaire qu'une publicité attrayante
pour ses lecteurs, alors que le destin de
l'empire britannique, notre fidèle allié,
est en jeu.
« Je n'ai rien à ajouter à cette re-
marque ».
AU COMITE D'ENTENTE
soeialo-comninBiste
LES COMMUNISTES
CONTINUERONT LEUR SOUTIEN
AU GOUVERNEMENT BLUM
Par jugement, en date du 8 décembre 1936.
le Tribunal a rétracté la faillite du sieur
Emile Ségala, négociant en bois et char-
bons, avenue de Lombez. 59. prononcée par
jugement de ce même Tribunal, le 13 no-
vembre 1936. et remis le sieur Emile Ségala
à la tête de tous ses biens et affaires.
Par jugement, en date du 8 décembre
1936, le Tribunal a prononcé la liquidation
judiciaire du sieur Féllx-Marius Bolssezon,
harchand forain, confiserie, à Cépet, par
Salnt-Jory (Haute-Garonne). M. Mairie a itè
nommé juge-commissaire, et M" Grateloup,
43. rue des Tourneurs, liquidateur. MM les
créanciers sont dès à présent avertis qu'ils
ont à déposer leurs titres de créances ac-
compagnés d'un bordereau sur papier libre
indiquant les sommes qu'ils ont A réclamer
entre les mains du liquidateur sus-désigné.
DANS CHAQUE LOCALITÉ
Nous allons ouvrir de suite une place
de distribution et
NOUS CHERCHONS
pour cette situation
"NE PERSONNE D'INITIATIVE
Inimie de quitter profession ou domi-
Vonr? c i' U(>1 - Revenus mensuels au moins i indiquant les sommes qu'Us ont à ré-
VA,;? francs Pas de boutique, pas de ri a mer entre en les mains du syndic sus-
A^ ES ' pas de captai nécessaire: Ecr. I aligné.
«gence Havas A. T. A. Bruxelles. -te Greltler en Chef
Par jugement en date du 8 décembre 1936
le Tribunal a prononcé la réouverture de
la faillite du sieur Jean Puntis, autrefois
négociant en chiffons, rue du Solell-d'Or,
actuellement même ville, 6, lmpas?e de
l'Orient, prononcée par jugement de ce
même Tribunal, le 30 Juin 1931, M. Sabathlê
a été nommé Juge-commissaire, et M' Bas-
tiê, 43, rue des Tourneurs syndic. MM. les
créanciers sont dès à présent avertis qu'Us
ont à déposer leurs titres de créances ac-
compagnés d'un bordereau sur papipr U
Au dix-septième siècle on con-
naissait les désordres de la pas-
sion, mais on ne les donnait pas
pour règle.
MRS SIMPSON NE RETOURNERAIT
PAS A LONDRES
« D'ICI LONGTEMPS »
Au cours d'une nouvelle déclaration
qu'il a faite ce soir à la presse, lord
Bronley a indiqué que M. Théodore Gort-
dard, l'un des trois passagers de l'avion
britannique, est l'avocat de Mrs Simp-
son.
« M. Goddard, ajouta le secrétaire
privé du roi, est venu à Cannes sur la
demande de Mrs Simpson, pour discu-
ter les détails de la fermeture de sa mai-
son de Londres, où elle n'a pas l'inten-
tion de retourner d'ici longtemps ».
En marge de la crise anglaise
CE QUE PENSENT LES ROIS
Sous ce titre, on lit dans le « Jour »:
« Toutes les Maisons Royales euro-
péennes suivent avec un profond inté-
rêt, on le devine, le drame constitution-
nel qui se joue à Londres.
« Le roi Léopold de Belgique a adres-
sé un message personnel au roi Edouard
« On v trouvait simplement, nous as-
sure la presse anglaise, les paroles de
réconfort d'un ami à un autre ami,
dans une période difficile.
« L'ex-roi Alphonse XIII. qui se trou-
ve à présent en Italie, est resté en cons.
tante liaison téléphonique avec les amis
qu'il a conservés à Londres.
« Dans l'entourage des Habsbourg, à
Steenockerzell. on suit avec un intérêt
passionné ce qui se passe en Angleter-
re.
Paris, 8 décembre.
S'il y avait eu force commentaires
dans les journaux d'extrême-gauche,
sur le vote des communistes de samedi
dernier, du moins rien n'avait encore
été fait pour parer aux conséquences
de l'incident parlementaire.
Une délégation socialiste et une délé-
gation communiste se sont rencontrées
cet après-midi, rue Lafayette, au siège
du parti moscoutaire, mais avant cette
rencontre, en vue de laquelle avait été
pris un rendez-vous, les membres socia-
listes du Comité d'entente socialo-com-
muniste, ont tenu conseil, au siège du
parti S. F. I. O., rue Victor-Massé.
On remarquait : MM. Paul Faure,
ministre d'Etat, qui est en même temps
secrétaire général du parti-socialiste ;
Séverac, secrétaire général adjoint, et
le cumulard Zyromskl, gros fonction-
naire municipal, qui vient de se pronon.
cer énergiquement en faveur de l'inter-
vention en Espagne, au cours du der-
nier débat, sur la pelouse du Vélodro-
me d'Hiver.
A l'issue de la réunion de la rue La-
fayette. le communiqué suivant a été
oublié. Inutile d'en souligner le caractè-
re opportuniste et équivoque :
« Le Comité d'Entente dont le parti
socialiste a souhaité la création dans
son dernier Congrès et auquel le parti
communiste a aussitôt donné son agré-
ment, s'est réuni, pour la première fois,
le mardi, 8 décembre, au siège du parti
communiste.
« Ce Comité, qui prend la suite du
Comité de coordination .entend assumer
la même tâche qui consiste essentielle-
ment à veiller à l'application du pacte
d'unité d'action.
« Les délégués des deux partis ont
manifesté unanimement leur volonté
d'action commune.
« Les représentants du parti commu-
niste ont tenu à exprimer leur confian-
ce dans le gouvernement, présidé par
le camarade Léon Blum, pour poursui-
vre, dans une collaboration étroite et
fraternelle, l'application du programme
du Front populaire. »
Ainsi s'exprime le communiqué socia-
lo-communiste.
Traduisons-le en clair.
Il signifie qu'au dehors des gens de
Moscou vont continuer leur agitation
belliqueuse. Mais, comme les Bolche-
viks n'ont pas encore décidé de dénon-
cer le Front populaire, ils s'efforceront
au Parlement de maintenir quelque
temps — voire de replâtrer — encore sa
formule d'entente politique dont ils ti-
rent, chaque jour, le plus large profit.
LES OUVRIERS OU BATIMENT
EN GREVE A ROUEN
Rouen, 8 décembre.
Deux mille sur les 3.000 ouvriers du
bâtiment de Rouen se sont mis en grè-
ve pour appuyer une demande d'aug-
mentation de salaires de 20 %. Us ont
tenu à la Bourse du Travail une réu
mon, au cours de laquelle ils ont décidé
de saisir le préfet de la question.
Environ 800 ouvriers du bâtiment se
sont joints au mouvement dans la ban-
lieue rouennaise.
LES EMPLOYÉS MUNICIPAUX
FONT GREVE A ELBEUF
Elbeuf, 8 décembre.
A Elbeuf, les employés et ouvriers
communaux, au nombre de 120, se sont
mis en grève. Le mouvement atteint
tous les services municipaux. Le per-
sonnel a décidé de demeurer à la mai-
rie pendant les heures de présence ha-
bituelles, sans toutefois occuper les bu-
reaux.
LES OUVRIERS DES USINES SAY,
A NANTES, OCCUPENT LES USINES
Nantes, 9 décembre.
Depuis mardi soir, 20 heures, le per-
sonnel des raffineries de Chantenay et
Say, corrrprenant environ 1.000 ouvriers
et ouvrières s'est mis en grève et occu-
pe les usines.
La grève a été décidée à une forte
majorité, par suite de mésentente entre
les délégués ouvriers et les directeurs
de raffinerie sur l'application du con-
trat collectif.
De graves incidents
Paris, 8 décembre
Loin de s'apaiser, les incidents de grè-
ve redoublent de violence et tournent à
l'agitation révolutionnaire, te'moin les
faits scandaleux qui se sont produits ce
matin dans une usine de moteurs de
Fives-Lille.
Voici les faits :
120 employés de la Compagnie Lil-
loise des moteurs, qui n'avaient jamais
cessé le travail, &e présentaient, accom-
pagnés de M. Pilevordier, directeur,
pour entrer dans l'usiavs dont les -ou-
vriers sont en grève et dont les locaux
sont occupés par 200 d'entre eux.
Mais toutes les entrées étaient closes
et barricadées, soit par des camions,
soit par des poutrelles, soit par des us-
tensiles de fer; plusieurs blocs de mé-
tal, fragments de moteurs, morceaux de i „
iente et pompes à huile étaient dispo- 1
sés à proximité pour servir de projecti- i
les.
On dit même que plusieurs ouvriers
avaient sur eux des revolvers. Le di-
recteur se rendit devant une fenêtre du
bâtiment du concierge, brisa un carreau
et put ainsi pénétrer dans l'immeuble.
Les employés suivirent leur directeur,
mais immédiatement les ouvriers accou-
rurent au-devant d'eux nom* les empê-
cher d'entrer, armés de projectiles qu'ils
avaient préparés et qu'ils lancèrent
dans leur direction. Un certain nombre
d'employés furent atteints et blesses.
Le directeur reçut à la tête une mas-
se de fonte et resta quelques instants
assommé.
U fut transporté dans les locaux de la
Chambre Syndicale patronale cependant
la garde mobile intervenait u ce mo-
ment et s'employait à rétablir l'ordre et
mettre fin à la bagarre.
la Chambre Syndicale patronale, de-
vant de tels faits, décida dé demander
au Préfet de recevoir immédiatement
une délégation de plusieurs de ses mem-
bres.
Satisfaction lui fut donnée et à midi,
cette délégation était reçue par M. Car-
ies. Les délégués, cn rapportant les
laits qui s'étaient passés au début de
la matinée, ne cachèrent pas l'indigna-
tion qui s'était emparée d'eux et l'écœu-
îement qu'ils avaient éprouvé devant
l'attitude des ouvriers.
Ils attirèrent l'attention du préfet sur
ce fait que la garde mobile n'avait
donné aux employés de l'usine aucune
protection et qu'elle n'était intervenue
qu'au moment du conflit.
Le préfet déclara qu'il devait se con-
former aux ordres qu'il avait reçus et
qu'il ne pouvait faire intervenir la
garde que pour mettre fin à des luttes
r.u à des bagarres lorsqu'il s'en pro-
duit, mais qu'en dehors de ces cas, il
ne devait assurer dans les usines au-
cune mesure de protection.
La délégation renouvela ses doléan-
ces et ses plaintes à ce sujet et fit mê-
me au préfet d'importantes . déclara-
tions, lui affirmant que des attentats
dont les suites, seraient peut-être plus
graves que celles d'aujourd'hui, étaient
préparés dans les usines où des revol-
vers ont été distribués aux ouvriers. '
Elle ajouta que les communistes
avaient pris les . mesures nécessaires
pour faire sauter une centrale élëc-
trique.
Ces incidents comporteront, espérons-
le, des suites judiciaires.
A MERVILLE
EN BELGIQUE
La traction flamande catholique .
fusionne avec les nationalistes <
flamands I
Bruxelles, 8 décembre. '
Deux partis politiques viennent d'opé-
rer leur fusion et cette décision peut ;
avoir d'importantes conséquences dite ;
rieures. >
La fraction flamande catholique a de- .
cidè une complète union avec les natio- ,
nalistes flamands, à tendances nette- \
ment séparatistes. ;
Ces derniers, on le sait, sont déjà al- '
liés aux rexistes . )
On se demande, actuellement si cette.;
alliance sera maintenue.
L'Accord tranco-yousosiave
est sipe
Belgrade, 8 décembre.
M. Paul Bastid, ministre du commer-
ce, arrive, ce matin, a été salué à la
gare par son collègue yougoslave, M.
Urbaine, le ministre adjoint des affai-
res étrangères.
A 11 heures. M. Bastid a eu un pre-
mier entretien avec le président du con-
seil. M. Stoyadinovitch.
U s'est ensuite rendu au ministère du
commerce.
La signature du traité de commerce
franco-yougoslave a eu lieu cet après-
midi.
FAITS DIVERS
Une automobile tombe
dans la Marne
Paris, 8 décembre
Une automobile dans laquelle croit-on
trois personnes avaient pris place, est
tombét> dans la Marne vers 17 heures,
en face du n° 57, quai de Ja Marne, à
Saint-Maur.
Un dentiste assassiné
dans son appartement
Paris, 8 décembre, i
. Un dentUte arménien, de 41 ans, M.
Fetark Sarssormi, qui exerce à son do-
micile, 16, rue de Vaugirard, a éti trou-
vé cette- nuit, assassiné, tue par trois
balles de revolver clans la tête.
C'est le frère 4u dentiste qui habitait
avtc lui qui découvrit le cadavre. Il était
alors minuit trente. Un quart d'heure
après le comnissaire de police du quar-
tier de Samt-Sulpice venait faire les
premières constatations et trouvait le
corps éttndu près d'une table U y avait,
sur celle-ci, un apaarc'. téléphonique
dont le j-écepteur était décroché et le
revolver dont le meurtrier s'était servL
Le commissaire alerta atisîitôt la po-
lice judicaiire et à trois heures le. com-
missaire Guillaume, le brigadier Mai-
raud et l'inspectera- Jezo, commençaient
l'enquête. Us appiiient d'abord que le
dentiste avait reçu une vieille clieï!*e à
19 h. 30, puis, à 20 heures, on homme
coiffé d'une casquette, et il avait alors
endossé son pardessus pour aller pren-
dre, comme tous les soirs, con diner au
restaurant voisin C'est à ce moment-là
qu'il aurait été assassiné.
-VMV
La session extraordinaire
iln Conseil de ia S. D. N.
M. VIENOT
REPRÉSENTERA LA FRANCE
A GENEVE
Paris, 9 décembre.
M. Yvon Delbos, ministre des Affaires
Etrangères, ne pourra se rendra à Ge-
nève pour la session extraordinaire du
Conseil de la S. D. N., réuni à la requê-
te du gouvernement espagnol.
C'est M. Vienot, sous-secrétaire d'Etat
aux Affaires Etrangères, qui représen-
tera la France à cette sessi:'^
Pour la seconde fois, des Incidents
se sont produits près de la grille d'en-
trée des usines métallurgiques franco-
belges occupées depuis le 16 novembre.
Au nombre de cent vingt-cinq, les
ouvriers appartenant au Syndicat libre,
conduits par leur secrétaire ont récla-
mé aux 1.500 occupant*, un vote immé-
diat et secret sur cette occupation qui
empêche l'ouverture de pourparlers
iivec les patrons, lesquels ont dénoncé
le contrat, collectif. L'accord n'a pu se
faire avec les ouvriers appartenant au
syndicat cégéfiste qui s» sont refusés
à évacuer les lieux et au vote demandé.
Quelques altercations se sont pro-
duites que le service d'ordre a fait ces-
ser rapidement.
Un mot d'ordre s
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U=œœœ^ Ml
ÙtEIPHIIïUK
Température maxima du ? décembre. —
Ajacclo. U ; Antibes, 10 ! BiarriU, 18 !
Erehat, Brest, Belle-Ile, Marseille-Marigna-
ne, Nîmes, ê • RocUelort. Royan-La coubre»
Bordeaux, Ca'zaux. Pau-ville 7 . ISantee,
Angoulême. Toulouse. Montélhnar, 6 ; Jje
Havre Cherbourg. Rennes 5 ; Paris-Mont-
souris, Paris-Le Bourget. Strasbourg, Tours.
4 ; Abbeville, Dijon, Reims. Avord, Lyon.
3 ; Orléans Chartres, Calais-Saint-lngle-
vert. valenciennes Clermont-Ferrand, 8 i
Nancy, i • Lanslenourg. —5.
Températures mininia du 8 décembre. —
Antibes S ; Brest, 4 : Bréhat, Biarrita,
Ajaccio, 3 ; Belle-Ile Perpignan, Montéli-
niar, 2 • Lyon, Cherbourg, Le Havre, Paris-
Montsouris 0 • Strasbourg, Dijon. Avord.
Clermont-Ferrand, —l ; Paris-Le Bourget,
Calais Saint-lnglevert. Valenciennes, Besan-
çon, Cazaux Toulouse, —i ; Chartres Abbe-
ville, Reims, Rennes, Roy an-La Coubre,
Boroeaux,. —3 • Tours. Angoulême Roche-
fort, Nantes Orléans Nancy, —4 - Mar-
seille-Marignane. —5 ; Lanslebourg. —14.
PREVISIONS DE LA TOUR EIFFEL
Sud-Ouest. — Brumeux le matin, nuageux
avec belles éclaircies 1 après-midi; vent nord
faible. Le minimum de température sera
sans changement : a - celui de la veille.
Université de Toulouse
FACULTE DE DROIT
Session de novembre 1935
Doctorat. — Diplôme d'études supé-
rieures A : MM. d'Astorg-Bei trand (A.
B.), Ayraud (A. B.), Gaston de Batz
(A. B.), Cazenave (B.), Crespy, Czu-
lowski, Darrnè (A. B.), Dufaur (A. B.),
Fauré (B.), Fontes, Géraud (B), Pierre
Lacaze (B.), Lafougêre (A. B.), Martin
de Flacourt, Mathieu Sadi (A. B.), René
Mathieu, Noël (B), Jean Teyret (Tr.
B.), Louis Peyret (B.), Mlle Semis (B.)
Diplôme d'études supérieures B: MM.
Alengrin, Azeret, Besset (B.), Boularan
(A. B ), Brossette, Diay, Escafit,
Estampes (Bien), André Guêze, Jean
Baptiste, Lubac (Très Bien), Male-
ville (A. B.), Monsarrat, Parant, Pérez,
Pitard, Ransac, Biqué (Tr. B.), Souque
(A. B.i
Diplôme d'études supérieures C: MM.
Delmas, Mlle, Langlade (A. B.), Mlle
Roques (A. B.), Sciiwoebel (A. B.), Mlle
Vignaux (B.).
Diplôme d'études supérieures D: MM.
Ben Illouz (A. B.), Bezombes (B.),
Mlle Caoué, Castignolles, Charrier (B.),
Jean Gabolde 'B ), Gautié. Lamothe
(A. B.), Mlle do l.atour, Mme Pélissou
(Tr. B.1, Mlle Pons Odette (B.l, Rossi-
gnol (B.), Viala (B.\ Villaros.
mm THEATRE Dï mWMM
S T RAPHAËL
QUINQUINA
le grand vin de France fi
B 3
.(Affranchir à 1 fr.).
Raymond YERNHE9
Ce soir mercredi, gala hors série. Mlle Ro-
setta Pampanini, avec le tenue Mi^uei Vll-
labeila de 1 Opéra et bnurc-ze aaus Ma.
dame Buiier/lu, drame lyrique eu trois ac-
tes de Giacuniû Puccini. Le spectacle com-
mencera par Impressions Cùoi-éjjraphhjues,
dansées par les étoiles et le ballet
Jeudi 10 décembre, a u h. là,' matinée,
classique, Eatlier, aveu le concours des
cheeurs et dé iorcuestre au Crand-Tnéâtre
A. -20 h. 3o, a tarif réduit : La nue uii
Tambour-Maioi, avec Mite Renée Pa^e da
la Gaité-Lyrique, talbet Beinascom etc.
Ad quatrième tableau : L'entrée des Fran-
j cais dans Milan, sranj défile ideux cents
personnes en scène).
] Samedi, soirée à tarif réduit, avec Mlle
: Germaine Pape de l'Obéra-Comique ; Cé-
sarê Vezzani. M. Endreze.
Dimanche, â 14 heures : Madame Butter-
tlV. avec Mlle Rosetta Pampanlni. MM. Jean
t'alnet et hndrèze. — A -.>« heures &\ pour
ta rentrée de M (iluseppe Lugo, Werther,
avec Mlle Germaine Pape.
Lundi u. gala de comédie, La Fin au
Monde, avec M. VValther
La location pour Unîtes ces représenta-
tions est ouverte tous ies jours, de dix heu-
res à 18 heures sans interruption lïc-lé-
Ihone 83.354),
CALAS DE COMEDIE AU GRAND-THEATRE
Lundi 14 décembre, a ?u U, 45, la pièce
de 1 année. La Un du Mande, comédie en
cinq actes, un prologue de Sacha

MERCREDI 9 DECEMBRE 1036
INFORMATIONS COKBf-RL'IALEb
COURS DES GHAKGES
PLACES
ÉTRANGÈRES
Londres
New-York
Allemagne....
Arveniine. ...
Belgique
Egypte
Espagne
Holl ince
Italie
Ja Hon
Pologne
Suisse
\ enne....
UNITE
lE CHANCE
COURS
DU JOUI
1 11 vit
1 d..iiar
lui) marks
100 pLM.S
100 ticlgas
1 livre
too pi-M'ta;
loo tliuius
100 lire
1uo jen
loo - 1 tys
100 trams
100 schilling
I Jb 15
21 42
862
iii i'a
1167 .
112 83
492 75
LES AUDITIONS PAR T. S. F.
BULLETIN FINANCIER
Paris, 8 décembre.
Sur les avis de Londres, aujourd'hui
meilleurs qu'hier, le groupe de l'arbi-
trage a marque quelque animation. La
hausse des matières premières, des
caoutchoucs notamment et du pétroie
concordait, en outre, à porter sur les
internationales l'attention de la clien-
tèle. C'est ainsi que la Royal Dutch et
la Penanoya marquent une avance
assez sensible Les métalliques, avec le
Rio en tête, les mines d'or également
et la de Beers sont recherchées.
Quant au groupe local, c'est l'atonie
complète et l'on se rend compte que les
opérateurs, avant de s'engager, attendent
que soit éclaircie la situation générale,
tant intérieure qu'extérieure. Les dépla-
cements de cours demeurent, dans ces
conditions, insignifiants, soit en hausse,
soit en baisse
Nos rentes perdent quelques légères
fractions dès le début de la séance et,
après une tentative de marche en avant,
se replient à nouveau aux environs des
cours de l'ouverture.
Sur le marché des changes, la livre
abandonne le point de 105 15 auquel elle
était fixée deouis déjà plusieurs semai-
nes et le dollar et le florin qui étaient
hier légèrement tendus, ont été ramenés
respectivement à 21,4225 et 1.166,50.
COURS DE CLOTURE
DU MARCHÉ OFFICIEL
Métropolitain, 960 ; Young, 363 ; Fon-
cier Egyptien. 4360 ; Canadian Pacific,
295,50 ; Philips 2360 : S. Kullig, 1712 ;
Central Mining, 2S72 : Géduld, 1195 ;
Rio Tinto, 21J* ; Royal Dutch 1/10.
4664 ; Amsterdam Rubber, 33C5 ; H.
V. A.. 25C50.
B&UHSES ÉTRANGÈRES
Londres. 8 décembre.
Marché généralement ferme et plus uii-
mé. Les fonds d'Etat britanniques, les va-
leurs industrielles ,les pétroles et les titres
Internationaux se sont Inscrits en plus-value
sensible, stimulées par des achats du Con-
tinent. Les mines d'or, les valeurs diaman-
tifères et cuprifères ont progressé, ainsi que
les caoutchoucs.
New-York. 8 décembre.
Ouverture en légère reprise.
Bruxelles, 8 décembre.
Marché raffermi, principalement en ce
qui concerne les valeurs de matières pre-
mières et les titres influencés par Paris. Les
, Valeurs canadiennes ont fait bonne conte-
nance, de sorte que l'impression finale est
fort satisfaisante. Nouveau progrès en va-
leurs métallurgiques et charbonnages du
comptant.
BOURSE DE TOULOUSE
Du 8 décembre.
VALEURS LOCALES. — Actions : Société
La Ruche Méridionale, ex-coupon 32, 330 ;
Société La Ruche du Midi, actions, ex-
coupon 39, 29o ; T. C R. T capital, ex-
coupon 29 ex-droit, 140 ; Droit T. C. R. T.
coupons 19 ou 29. 10.
Obligations : Société La Ruche Méridio-
nale 6 %, 420 ; Société Toulousaine d'Elec-
tricltfé 5 "i 1908, 350 ; Amouroux 5 % demi-
net, anciennes 1930, 410 ; nouvelles 1931, 395.
Tramways Pons, ancienne teinte Jaune 4%,
330
BOURSE DE BORDEAUX
Du 8 décembre.
Energie Electrique du Sud-Ouest 670 •
Peyrissac, 175 : Teïkah (actions) : 1.190 ;
Tramways de Bordeaux (actions) : 232 ;
Carlères des Charente, 51 : Familia Grands
Magasins, 555.
MARCHÉS COMMERCIAUX
CAOUTCHOUCS
PARIS, 8 décembre. — Cote unique : Crê-
pes First Late xet feuilles fumées gaufrées,
courant, 995; vendeurs prochain, 1.000; ven-
deurs 3 janvier .incoté; février, 980; ache-
teurs, 3 avril, 1010; vendeurs, mal 990-1005; 3
|u illet, 1030; vendeurs; août, 1025 payé.
LONDRES, b décembre. — Clôture ; Feuil-
les fumées, disiKii.ible, 91/4 P; janvier-mars
s) 1/4 P; avril-juin, 9 5/16 payé; juillet-sep-
tembre, a o/lh paye, oclolue, décriunre. u
5/16 payé- para fine hard disiionible, 12.
LONDRES, . décembre. — Feuilles fumées,
disponible, 9 3 16. janvier-mars, 9 3.16- avril-
juin, 9 3 16; Juillet-septembre, H 1/4; octobre-
dêcembre 9 1/4, tous arh.; para fine, dis-
ponible. 12. Tendance soutenue.
CEREALES
PARIS, 8 décembre. — Clôture : Avoines,
tendance calme; cote officiel' , ns : courant,
118.50 a 119; prochain, ijb'.tib t 120.50- février,
122 vendeurs, 3 janvier. 121.50 payé; 3 fé-
vrier, 123 acheteurs; 3 mars, 124 acheteurs; S
avril. 124.75 a 1^5; 3 mai, 123.50 â 124.
Ll VER POOL, S décembre. - clôture : Blés
facile; décembre, 8'11 1/4; mars. 8/4; mai.
8/2 5/8; i.iaïs, tendance calme-, La Plata ( af„
décembre 29/41-2; 1anv r 42/9; fé'mer 83.
WINNIPEG. 8 décembre. — Clôture. —
Blés : décembre. iVi 3,4 ; ma... 114 1/8 juil-
let m 7/8 — Seigle : décembre, 85 7/S ;
mal, 86 1/2 . Juillet. 84 3 4. — Avoine : dé
eémnre, 4,s 5/8 ; mai. J,S 3/8 ; juillet, 47. —
Orge décembre 67 3 4 ; mal, 64 3/4 • juil-
let. 62 7/8.
CHICAGO. 8 décembre. — Clôture. —
Blés dur d hiver n* 2 disponible, Incoté;
décembre : 125 3/4 mai iii 3/4 à 121 7 s ;
juillet. 107 7/8 à 108. — Maïs : bigarré n- 2,
disponible, incoté - décembre. ÎOS 3/4 '; mai,
101 5/8 ; juillet. 96 3 4. — Avoine • décem-
bre. 48 : mai. 47 3/4 ; Juillet. 43 5 8. —
Seigles : ng 2, disponible incoté • décem-
bre, 99 mai. 96 7 8 ; juillet. 91 1/4 — Or-
ges ; décembre. 89 5 8.
SUCRES
PARIS, 8 décembre. — Clôture : Courant,
219; prochain, 2:0; 3 janvier. 221/221.50-, 3 fé-
vrier, 222.50 ; 3 mars, 224 .tous payés. Cote
officielle : 918.50 219 50. Tendance calme.
NEW-YORK 8 décembre. — Clôture —
Centrifuge Cuba, 96 %, droits payés promp-
te livraison.. 385 ; décembre 284 nominal ;
janvier. 280 à 281 ; mars. 278 à 280 ; mai,
279 a 280 . juillet 283 à 285 ; septembre,
284 à 285 • novembre, Incoté . Ventes ap-
proximatives, 6.OO0 tonnes.
LONDRES, 8 décembre. — Clôture. —
Base 96 %. Tendance soutenue • décembre,
4 11 1/4 à 4 9 • janvier 4 9 1/2 à 4 81/2 ;
mars. 410 h 4 9 1/2 . mai, 4 10 payé ; août,
4 11 1/4 à 4 10 3/4 ; décembre 37 5 à
4 11 1/2.
CAFES
LE HAVRE, 8 décembre. — Clôture : Ten-
dance : Janvier, 197.50; février, 199.75; mars,
201.75; avril 202.75; mai, 206; juin, 208.25;
juillet. 210.25; août, 210.25; septembre, 213;
octobre, Incoté; novembre, incoté; décembre,
198
NEW-YORK 8 décembre. — Clôture —
Rio n* 7, disponible 8 7/8 • à contrat :
mars, 385 . décembre, 3S1 ; non contrat :
mars, 681 ; mai 690 : juillet. 695 ; septem-
bre, 699 : décembre, 695. Ventes, 1.000 6acs.
METAUX
LONDRES, 6 décembre. — Clôture : Anti-
moine, 48 49 jeuivre comptant, 44 8/1 1/2;
3 mois, 44 13/9; Best sel., 47 15/49; électrol.,
48 15149; étain comptant, 228 11/3 ; 3 mois,
228 11/3; plomb comptant. 23 7/6; liv. éloign.,
23 6/3; zinc comptant, 16 5; livraison éloi-
gnée, 16 12/6: argent 0.996; disponible, 22 7/8;
3 mois, 22 7/8; or, 141 91/2; mercure, 14 5
14 5.
NEW-YORK 8 décembre. — Clôture —
Etain : comptant, 5.135 nominal. — Zinc :
comptant, 505. — Plomb : comptant : 520.
Cuivre ; Electrolytique, disponible. 1.050 ;
lutur : 1:050 : cuivre ordinaire. 812 ; cui-
vre exportation, prix officiel 1.072 — Ar-
gent : 45 1/4.
COTONS
Chronique
de la radio
NOS ECHOS
Bien que la Tour Eiffel soit peu écoutée
dans le Sud de \\ France, par suite du man-
que de portée des ondes de cet émetteur,
il nous parait intéressant de signaler & nos
lecteurs que le journal parlé de cette sta-
s'entendent assez confortablement entre 14
heures et 23 heures.
Nous ne pouvons pas étudier chaque ban-
de d'une façon aussi complète.
Signalons la bonne réception de Rome
2 R O, sur 25 m. 40, de 13 h. 20 a 15 h., de
Ruysulède, de COCD à La Havane, ainsi
que de nombreuses stations sud-amêrical-
nes dans la bande des 49 mètres.
En réponse à une demande de M. S. de
Beaumont a M. le ministre dés P.T.T., con-
cernant la construction du nouveau poste
« Radio-Colonial • et de la date de sa
tion disparaîtra à partir du l« janvier 1937. | |! e JÏJfLV^J'* ^^J?^
Avei- lui s'en va le r>iu« anc'en ri» n„; I fan connaître que « des circonstances parti-
o^!^',^,i . LS^„?.uJ? ",?î . cullères (?) . n'yant pas permis de cons-
'cest* la Eiiïël'Sul la ore^léÎT éiÏÏt tru '^ les batlmen *. ladaFe â laquelle le
Sesf ondes nantaises. q èn'broadcS: * m " I p0ste colonial fonctionnera a été retardée et
M. Jean Zay, ministre de l'éducation ca-
ne peut être fixée définitivement 1 1 1
Ne verrons-nous donc jamais 1 époque où
les ondes françaises parviendront facile-
ment jusqu'à nos colonies les plus lolotal-
ttonale et des beaux-arts, a besoin de 20 1 nés grâce à de bons émetteurs en 6. C. t
millions pour le budget des beaux-arts. Tjur ; — Henri L.
NEW-ORLEANS. 8 décembre. — Clôture :
DisiioOible. 1257; décembre, 1233-35- Janvier,
1210; mars, 1207-08; mai, 1195; Juillet, 1197;
octobre, 1129.
RESINEUX
LONDRES, 8 décembre. — Essence de téré-
benthine, calme; disponible, 41 3/4 vendeurs;
résine calme; américaine B, 20 3Ï4; F, 21; G,
21; H, 21; N, 21; WW, 21; fraOçaise FG,
21 1/4; WW, 22 12.
NKW-YORK, 8 décembre. — Essence de
térébenthine. 44 3/4.
SAVANNAH. 8 décembre. — Essence de
térébenthine. 39 3/4 — Résine, type F, 852;
K, 855 • WG, 955 j WW, 880.
VINS
BORDEAUX, 7 décembre. — Vins d'Algérie
1935 : vins rouges, 11 degrés, de 180 à 190 lr. ;
12 degrés, cU 205 à 215 lr. ; 13 a. 15 de-
grés, de 225 à 265 fr. — Vins blancs il de-
grés, de 185 à 195 fr. ; 12 degrés, de 205
à 220 fr. ; 13 à 15 degrés, de 230 à 275 lr.
Ces prix s'entendent à l'hecto nu, quai Bor-
deaux, plein à l'arrivée, droits acquittés.
Rhum 54 l'hecto logé : Réunion, 505 fr. ;
Guadeloupe. 510 fr. ; Martinique courant,
525 fr. ; fin, 575 fr. ; supérieur, 625 fr.
Vinaigre l'hecto nu. droits acquittés, de
vin, 220 fr.
MONTPELLIER, 8 décembre. — Vins rou-
ges, récolte 1935, 13 fr. 50 à 14 fr.; récolte
1936, vidange et non logés, 13 fr. 50 à 14 lr.;
logés, 14 fr. à 14 fr. 50; supérieur, 14 fr. 50
à 15 fr.. movenne type 9 degrés, 14 fr. ; vin
de café rosé, pas d'affaires signalées; blanc
se les procurer ,il se propose de les dis-
traire » du budget de la Radio. Notre con-
frère « Le Haut-Parieur par la plume de
M. Paul Camforgue député, proteste énergi-
quement et demande aux sans-flllstes d'aler-
ter leurs parlementaires, de ne pas accep-
ter cette substitution. Ofi vont passer les
millions de la Radio baptisés « redevance
pour droit d'usage ».
Notre confrère « Radio-Magazine • term-
ne l'histoire marseillaise que nous avons re-
latée dans un numéro précédent. 11 s'agis-
sait d'un dif.érend entre le réseau d Etat
français et la presse marseillaise, la direc-
tion de la station de Marseille-P.T.T. ayant
décidé de soumettre à la censure parisienne
la revue de presse locale M. Léon Blum
a tranché le conflit en supprimant ladite
revue de presse, puisque Parls-P.T.T. donne
dans sa revue de presse des extraits des
journaux de province. Les quotidiens Mar-
seillais, nous dit « Radio-Magazine », sont
satisfaits de cette solution et ont repris la
publication des programmes du réseau
d'Etat. Nos lecteurs sont-ils de l'avis de
nos confrères ?
La liaison radio-téléphonique entre Paris
et New-York a été mise en service le mar-
di 1*» décembre par M. Jârdilller, ministre
des P.T.T., qui a eu une conversation, de-
puis Paris, avec MM. Prall et de Laooulaye.
ambassadeur de France à Washington.
Rappelons que la taxe des communica-
tions entre Paris et New-York est de 450 fr.
pour trois minutes et 150 francs par minu-
te supplémentaire.
La British Breadcasting Company orga-
nise le 8 décembre, en soirée, un concert
européen radiodiffusé par la plupart des
grandes stations du continent.
LES 0KJES COURTES
Les auditeurs qui ont suivi nos conseils
pour les horaires que nous indiquions aftn :
de bien recevoir les ondes courtes sont cer-
tainement satisfaits. Du 1" au 7 décembre,
voici les heures les plus favorables. Pour la
bande des 19 mètres, l'écoute se fait très
bien à partir de 6 heures jusqu'à 19 heures.
Les stations allemandes de Teesen sortent
les premières, ensuite, à 8 heures, Daventry
sUr 19 m. 76 ; Radio-Colonial sur 19 m. 68
est capté facilement des il heures, et la
stabiltiê ainsi que la modulation sont par-
faites, ce qui avait été plutôt rare jusqu'à
présent.
Nous conseillons à nos lecteurs d'écouter
la station hollandaise d'Eindhaven, sur
19 m. 71, mercredi 9 décembre, de 13 heures
à 16 heures : son annonceur polyglotte est
très amusant. Cette station émettra le len-
demain de minuit à trois heures du matin.
(Une autre station hollandaise, Hulzéri, émet
sur 25 m. 57 de 13 h. 30 à 15 h. 30 les di-
manche, lundi. Jeudi, vendredi et samedi).
Enfin, les stations de Sheuectady, Boston.
Pittsburg, dans la bande des 19 mètres,
de blanc, 14 lr. 50 à 15 fr. 50. le tout au
degré-, tartre brut, 125 à 175 fr. ,1e tout les
100 kilos à extraire du foudre, cristaux es-
sorage, 4 fr. 25 le degré j lies de vin et
alcools, pas d'affaires.
HUILES DE COTON
NEW-TORE 8 décembre. — Clôture. —
Prime SUmrrier grade Jaune, base blêcha-
ble. Disponible, incoté ; décembre, 1.080;
Janvier, 1.087 ; mars. 1.097 : mal, 1.112.
—— "WW ——
TRANSPORTS AÉRIENS
MOUVEMENT DES PORTS AERIEN!
Ligne Franca-Etpagne-Maroo
Le courrier aérien d'Air-France paru de
Toulouse le 8 décembre à 6 h. 20, est arrivé à
Casablanca le 8 décembre, à 16 h. 44.
L'avion d'Alr-Francé parti de Casablanca
le 8 décemhre, à 5 heures, est arrivé à Tour
louse le 8 décembre, à 16 h. 02.
PROGRAMMES DD » DECEMBRE
AUDITIONS SELECTIONNEES
18 h. 30, Vienne : Les Saisons, oratorla
de Hayen. — 20 h. 15, Drotwich : Concert
symphonique. — 20 h. 30. Relais Fédéral or-
ganisé à Dijon, avec le concours de la Cho-
rale Universitaire de la ville, sous la di-
rection de M. Robert Jardinier, ministre des
P.T.T-,. et de l'Orcehstre National, sous la
direction de M. lnghelbrecht. Au program-
me : Les Paladins, de Rameau, ouverture
du Carnaval Romain, de Berlioz ; plusieurs
pièces pour orchestre et chœurs de Gabriel
Fauré ; La Mer, de Claude Debussy. —
20 h. 18, Variétés ; Le Quart d'heure sans
parole. , au Postes. Parisien. — 21 h. 35, au
même émetteur : En correctionnelle, de
Maurice Diamant Berger, avec Jean Nohain,
Pauline Carton, Serjus, Pally, Hiéronlmus
et Robert Ozanne.
RADIO-TOULOUSE
S heures • Orchestre viennois. — 8 h. 15 :
Extraits de films. — 8 h. 35 : Orchestre opé-
rettes. — 8 h. 50 : Chansonnettes. — 11 heu-
res 45 : Musique de danse. — 11 h. 56 :
Premier Bulletin d informations. — U heu-
res :: Mélodies. — 12 h. 15 : Orchestre de
salon, — 12 h. 40 : Le quart d'heure des
abonnés. — 12 h. 55 , Deuxième Bulletin.
— 13 h. 10 : Fantaisie radiophoniquo ; « Fé-
minité ». — 13 h. 40 Orchestre musette.
— 13 h. 55 : Troisième Bulletin. — 17 h. 45
Musique de danse. — 17 h. 55 : Quatrième
Bulletin. — 18 h 05 : Grand orchestre
18 h. 15 : Chansonnettes. — 18 h. 40 : Or-
chestre de tangos. — 19 heures ; Extraits
de films ; Orchestre. — 19 h. 15 : Sélection
thôPtrale ; concert sur « Malvina ».
19 h. 40 i Orchestre tzigane. — 19 h. 45 :
Causerie. — 19 h. 55 : Cinquième Bulletin.
— 2o h. 10 : Concert varié. — 20 h. 25 . Fes-
tival de musique viennoise — 20 h! 40
Orchestre de salon. — 20 h. 55 : Sixième
Bulletin. — 21 h. 10 : Eantaisie radlopho
nique : « Au 111 de l'eau ». — 21 h 45 :
Emission du « Petit Journal ». — 22 h. 15
Sélection théâtrale ; concert sur « La. Vie
de Bohème », de Puccinl. 22 h. 40 : Or-
chestre-Jazz. ^ 22 h. 55 • Septième Bulle-
tin. — 23 heures : Airs d'opérettes. —
23 h. 15 : Chant et musique régionale.
23 h. 40 : Emission spéciale de l'Afrique
du Nord. — 0 h. 05 : Caveau « Le Pari-
sien ». — 0 h. 20 ; Marches militaires.
0 h. 30 : Buletin météorologique régional
TOULOUSE-PYRENEES
De 6 h. 50 à 9 h. lo : Parls-P. T. T. —
De 9 1 45 i 10 h. 45 : Relais de Rennes. —
De 10 h. 45 à 11 h. 35 .- Relais de Limoges
— De 11 h. 35 à 11 h 45 : Tour Eiffel. —
De 11 h. 45 à 12 h. : Paris-P. T. T. : Cause-
rie : Au Pays d'Eéckmann-Chatrian », par
M. Jean Michaud — De 12 h. à 12 h. 50
Relais d6 Lyon s Concert. — De 12 h. 50 à
13 heures : Paris-P. T: T. — De 13 h. à
lît h. 30 r Reprise du concert — De 13 h. 30
à 13 h. 50 : Tour Eiffel : Cours • Bourse, —
De 13 h. 50 à 14 heures : Pàris-p. T. T. :
Disques. — De 14 h à 14 h 20 : Disques. —
De 14 h. 20 à 14 h. 30 . Tour Eiffel : Cours ;
Bourse. — De 15 h. 30 à 15 h. 45 : Disques
(soli) — De 15 h 45 à 16 heures : Tour
Eiffel. — De 16 h. à 17 h. : Relais de Lille :
Concert. — De 17 h. à 17 h. lo : Tour Eiffel:
Cours : Bourse. — De 17 h. lo à 17 h. 30 :
Causerie sur Salies-du-Salat — De 17 h. 30
à 18 h. 30 : Relais de Strasbourg ; Concert.
— De 18 h. 30 à 19 h. 3o : Radio-Journal
de France. — De 19 h. 30 à 19 h. 40 : Com-
munication du ministère du Commerce. —
De 19 h 40 à 19 h. 55 : Conférence : « Chro-
nique cinématographique » par Mlle Riva-
no. — De 19 h. 55 * 20 heures : Causerie :
« Photographie », par M. Barnier — De
89 h. à 20 h. 20 : Journal Parlé (deuxième
émission). — De 20 h 90 à 20 h. 30 . Dis-
ques ; Communiqués. — De 20 h .30 à 22 heu-
res So : Emission Fédérale Lyrique : Trans-
mission depuis Dijon, d'un grand concert
symphonique par la Chorale Universitaire
de Dijon et l'Orchestre national, sous la
direction de Robert Jardinier et D. E.
Inghelbrecht, — De 22 h. 30 à 22 h. 45 :
Dernières informatclns. — De 22 h 45 à
23 h. 3o : Poste National.
Je vais ; «\
me marier:
Mlle tour» Bertrand nous écrit:
• l'avais depuis deux ans des dartres,
des rougeurs et de vilains boutons qui me
défiguraient. L'un après l'autre, |e voyais
mes camarade» se marier. 3e devenais
aigrie, neurasthénique, sans appétit J'étais
anémiée, losse, tans entrain, lorsqu'une
parente me conseilla de faire une cure de
VITOSSAK. Je l'ai faite, et me voila trans-
formée En 3 mois fol repris le teint de
17 ans. Les forces et l'appétjt sont revenus
Plus de rougeurs, plus de boutons, |e suis
jolie comme avant, je suis heureuse. Je
vais me marier.
VITOSSAN. le fameux concentré opo-
végétal â base d'extrait de foie de veau,
d'iode, de lactophosphate de choux et
de sucs de 20 plantes toniques et dépu-
foMves.
VITOSSAN chasse les humeurs, lavé
le sang, rajeunit les organes et prolonge
la vie.
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ratoires du Rhône. LYON-OULL1NS.
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à Touloise. Chambre des Notaires
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Comprenant : 1°, droits incorporels
droit au bail, clientèle achalandage
2°, matériel : automobile Donnet. deux
machines Singer à arrêt, tiois machine;
à coudre Jones, deux machines surfiler,
r oteur électrique machine à découper,
tables, chaises, bascule machine à écri-
re Remington, coffre-fort, matériel de
forain, etc.. etc. ; 3*. marchandises : ef
ïets confectionnés et tissus en pièces.
Mises à prix :
Droit incorporels.... 20.0CO francs.
Matériel 20.000 francs.
Marcbandlses 25.000 francs.
avec faci'ité de baisse de mise à prix
pour les droits incorporels seulement et
facultés de réunion.
Renseignements : M" Rogé, notaire,
40, rue du Metz, détenteur du cahier des
charges; M Bonnefon. liquidateur lu-
diciaire. 43. rue des Tourneurs, M. Rouil
Ion. commissaire-priseur, Toulouse.
CHEMINS DE FER DU SUD-OUEST
Les Sociétaires de la Caisse de se-
cours, sont invités à assister è. la réu-
nion générale statutaire qui aura lieu
le dimanche 13 décembre, à 9 heures
du matin, salle du Cercle laïque, rue
Réclusane : Rapport moral et financier.
Fat
prouve
la santé
des enfants
S'ils manquent d'appétit
C ensez aux Vers qui trou*
lent les digestions et af-
faiblissent 80°/o des enfants.
Donnez-leur une cure de bon
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Tuant tous les Vers,
même les microscopiques
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le plus puissant des Vermifuges
et le plusdouxdes laxatifs. La cure
est dosée scientifiquement pour 3
jours. En trois jours, un enfant qui
n'est pas bien, qui ades malaises va-
gues, qui n'a pas faim, qui est triste
retrouve sa gaité, son appétit, et de
belles couleurs, lacernure des yeux
disparaît, c'est une résurrection.
En Poudre 6 francs la cure
La Doctoresse Auber écrit :
"Chaque jour perfectionne le mode
d'emploi et les diverses formules
sur lesquelles sont administrés ces
produits. Parmi elles, il faut accor-
der, la préférence au Vermifuge
Lune dont lacomposition est sibien
équilibrée en produits actifs qu'il
est toujours parfaitement toléré
même par les enfants délicats."
complète chez votre pharmacien
I \^| cette classe.
rv Plus de pleurs, rien que des^î
f > rires avec le savon RODOLL W
me cré- ^
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Rieuse agit comme un baume
et fait disparaître boutons, ger-
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les méthodes françaises et composé de Beurre de
cacao, de lanoline et crème RODOLL, sa douceur
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— 4&%SérieB...
Obl.Trés.4«l933.
- 4X1934..
B.ïr.4ï%à lOans..
Caisse Autonome . .
Banque de France. .
— d'Algérie..
— de Paris ...
— Transatl....
Union Parisienne...
C" Algérienne
Compt. Nat. Esc. ...
Compt. Com. Fran. .
Crédit Foncier .
Crédit Foncier Ind.
Crédit Lyonnais —
Société Générale .
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Suez
Suez fondateur .. .
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S - Midi....
M - Nord...
' — Orléans
Santa-Fé
Mét'ooolitair.
77 35 77 05
76 60 76 30
76 66 76 Ib
98 65
98 60
95 95 93 85
81 05 80 85
79 80 79 60
861 .. 857 ..
798 .. 795 ..
928 .. 527 ..
798 .. 795 ..
SI00 .. 8060 ..
1555 Î355
«5 .. 446 ..
55 J .. 552 ..
1243 .. 1235 ..
832 .. 826 ..
618 .. 620 ..
2875 .. 2850 ..
220 .. 215 ..
1665 .. 1666 ..
745 . 750 ..
4!0 . 413 ..
157 . 159 ..
25600 .. 25550 ..
25110 ..
6180 609J ..
602 . 603 .
711 . 711 .
611 . 613 .
759 .. 758 .
672 . 670 .
750 . 727 .
966 ;. 960 .
Paris Industriel.*...
Tram. Shanghaï ....
Lyon Eaux
Distrib. Electrique ..
Electricité Paris
Electricité Seine
Electricité Gaz Nord
Générale Electrique
Energie Lit. Méditer.
Energie Elect. Franc.
Nord-Lumière
Thomson-Houston ..
Union Electricité....
Aciéries Nord-Est.
Schneider (Creusot).
Tréfileries Havre . ..
Mines de Cournères
Mines de Lens....
Min. de Vicoigne N.
Botéo
N : ckel
Pénarroya
Soc, Fr.Com.Pétrole
Kuhlmann
Phosphates deGaf se
Prod. Chim. Alais. .
Rhône-Poulenc ....
Saint-Gobain .....
Chargeurs Réunis .
Air Liquide
Caoutch.de rindech
Citroën
C.Mar.d'Us.àGM
Ford
Pathé Jouissance. .
Pathé Capital
Peugeot. ..........
Say ordinaire
Union Européenne
Plan Young
Egypte unifié 7%..
Japon 5% 907 ...
Russe consolidé ...
Serbe Î895 4% ...
Turc7U (933....
Cours Cours
précétt du |eur
355 .. 352 ..
961 .. 956 ..
1450 .. 1430 ..
1055 .. 1080 ..
633 .. 610 ..
336 .. 333 ..
416 50 419 ..
1395 .. 1415 ..
628 .. 628 ..
338 .. 330 ..
921 .. 90) ..
170 .. 168 .
465 .. 459 ..
543 .. 542 ..
1260 .. 1240 ..
900 .. 885 . .
221 .. 222 ..
315 .. 319 ..
445 .. 445 ..
167 .. 172 ..
1205 .. 1249 ..
319 .. 325 ..
740 .. 748 ..
692 .. 683 ..
755 .. 755 ..
1789 .. 1788 ..
1122 .. 1129 ..
1690 .. 1675 ..
374 .. 374 ..
1349 .. 1345 ..
705 .. 706 ..
510 .. 510 ..
690 .. 697 ..
61 .. 61 ..
560 .. 550 ..
671 .. 667 ..
690 .. 680 ..
356 .. 358 ..
. 2165 .. 2157 ..
. I6u5 1615 ..
15 25 12 75
. 136 . 135 ..
. 2:0 150 ..
( 264 50 265 ..
VALEURS
Banque Ottoman*. .
Cr. Fonc. Egyptien..
Canadian Pac.Railw.
Wagons-Lits
Philips
Central Mining
Géduld
Montécalini
Rio Tinto
Soc. Norvég. Azote.
Pétrofina
Royal-Dutch 1/10'..
Amsterdam Rubber.
Portug. de Tabacos.
Suer. d'Egypte ont..
BANQUE
A TERME
Mexicain Int.
Mexicain Int. 3 t •••
Bons Mexicains 6% •
Mines d'AIbi
Aréas consolidé....
Astra Romana
Banq. Nat. d'Egypte
Barcelone. Traction
Brakpan Mines
American Tobacco.
Bruay
Cairo Héliopolis. ...
C* du Cambodge ..
Canadian Eagle OU
Soc. F. Caoutchoucs.
Soc. F. Caoutc. Act. V
Chartered
Colombie.
Concordia
Crown Mines
Daggafontein Mine;
De Beers ordinaire .
De Beers préfér. -..
Dong-Trieu
Durban Roodepport
Eastern Int. Rubber.
East Géduld .......
Cours Cours
procéd. duJour
465 .. 453 ..
4365 .. 4360 ..
295 ... 292 50
78 50
77 75
2345 .. 2310 ..
2855 .. 2875 ..
1162 .. 1185 ..
174 .. 174 ..
2031 .. 2110 ..
1264 .. 1275 ..
505 .. 617 ..
4650 .. 46)0 ..
3340 .. 3350 ..
383 .. 385 ..
590 .. 597 ..
SI ..
M ..
71 .. 75 50
388 . . 345 ..
455 .. 465 ..
215 . 218 ..
III 50 115 ..
4410 . 4:80 ..
130 .. 135 ..
296 .. 302 ..
686 .. 691 ..
169 .. 173 0.
lia .. 1110 ..
497 . 506 ..
94 75
97 50
227 50 229 50
859 865 .
214 50 218 50
114 50 121 .
78 .. 78 75
1683 .. 1694 ..
270 .. 274 ..
1492 .. 1537 ..
1971 .. 1990 ..
III .. 112 ..
375 .. 377 ..
239 .. 240 ..
1106 .. 1107 ..
VALEURS
East Rand.........
Equateur
Eslrellas Mining ..
Extrême-Orient ..
Franco Wyoming.
Général Mining . .
Goldfields
Gula Kalumeeng.
HotchkiMetC-...
La Houve
Huanchaca. ......
Huiles dr ?étrol*.
Hydro-E! c. Cère.
Jagersfoiiletn ....
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London Tin préfér
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Main Reef....
Malacca Rubber ord.
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Mexican Eagle OH. .
Michelin 1/6
Mines et prod. chim.
Moteurs Gnome ...
Maghreb (Moul.du).
Mozambique
M'Zaïta (C" Minière]
Naraguta Tin Mines
Navig. Afr. du Nord
New State Areat ...
Padang
Pernod ............
Phosph. Constantine
Phosphates M'Dilla
Phosph. Tunisien». .
Pointe-à-PItre
Randfontein ......
Rand Mines
Roan Antelope....
Robinson Deep.,..
Shansi
Shell
Cours Coure
précéd. da |our
396 .. 404 ..
235 .. 263 . .
160 . 161 ..
385 365
618 .. 620 ..
541 .. 539 ..
250 50 258 ..
1117 .. 1125 ..
451 .. 442 ..
105 .. 104 ..
211 .. 217 ..
87 .. 89 ..
220 .. 223 ..
458 .. 464 ..
289 50 295 ..
125 50 127 50
169 .. 171 50
54 .. 55 50
79 ..
•• :
m'.'. 508 '.!
229 . . 235 ..
324 50 329 ..
154 .. 160 50
1388 .. 1414 ..
206 .. 202 ..
668 665 ..
44 50 43 50
48 .. 52 75
54 50 55 ..
112 .. 113 50
156 .. 161 ..
331 50 352 ..
516 .. 523 ..
1540 .. 1530 ..
345 .. 344 ..
144 .. 145 ..
107 .. 10/ 50
259 .. 266 ..
423 50 427 ..
972 .. 986 ..
338 50 345 ..
323 .. 330 50
37 75 39 50
634 .. 643 ..
VALEURS
Cours
oroced.
Cour*
du |our
Silva Plana....
Simmer and Jack. . .
Springt Mines
Sleaua Française...
Sub Nigel
Tanganyika........
TàvoyTin Dredging.
Terres Rouge*.......
Tharsis
Trontwaal land....
Tubes de Sosnovice.
Soie de Tubize priy.
Union Corporation
Un.Ht-Katanga priv.
— cap.
— div.
Union Tropie. Plant.
Urikany
Verminck
Vieille Montagne ..
Vins et Spiritueux ..
Viscose (Nation, de)
West Rand
121 ..
86 25
233 ..
333 ..
1396 ..
92 ..
33 50
210 ..
$25 .-.
304
112 50
128
997
5140
$080
3070
49 50
257 50
1605
$64
434
212 50
125 ..
87 25
234 ..
34$ ..
1412 ..
»$ ..
$4 25
20$ ..
$27 ..
$14 ..
112 ..
132 50
1010 ..
$199 ..
$105 ..
$100 ..
5$ 50
2$6 ..
1630 î!
364 50
440 ..
213 .,
VALEURS
PARQUET COMPTANT
3 X perpétuel
3 i amortissable ...
3 X X amortissable ..
4X 1917
4X 1918
5% 1920 amortis....
4X 1925
4KX I932A
4SX 1932 B
Obi. Tr. 4JX 1933.
Out.Nat.4KX 1932.
P.T.T. 5 X 1928
P.T.T. 4ï X 1929 ...
Bons Trésor 7 i 1926
41X1933
Caisse Autonome. ..
Crédit Nation. 1919
1920
1921
Banq. Nat.Com, Ind
Dunlop
77 40
7» 45
76 55
76 50
98 65
94 ..
81 05
79 70
9.2 .
775 ..
429 .
406 ..
929
795 ..
500 ..
490 ..
sii
$$$ ..
77 .
78 1
76 i
76 !
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859
77$
431
400
928 !
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498
490
SU
425
Suez jouissance ....
Est jouissance
Indo-Chine-Yunnan.
Lyon jouissance ....
Midi jouissance ....
Nord jouissance....
Orléans jouissance.
Ouest action
Tramw. de Bordeaux
Eaux (C* Générale).
Electr. de Paris act..
— par..
Energ. Electr.Sud-O.
Energie Industriel :
Est-Electrique ord.. .
Est-Lumière
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Maroc. Distribution.
Ouest Lumière
Pyrénéenne Ener. El.
T.S.F
Téléphon. (Soc. Ind.)
Toul.Basacle pr.nou.
Force et Lumière . ..
Dot If us Mieg etC"..
Pérenchies
Lebon jouissance...
Eclairage Bo'd.aux
Fusion des Gaz
Gaz et Eaux
Gaz de Paris
Aciéries Firminy....
— Longwy .. .
— du Nord...
Chant, de la Loire ..
— de Bretagne.
Construct. Mécan...
Fives-Lille
Fond. Ponlgibaud ..
Aciér. de la Marine.
Const. Elect. Jeumen
Métaux
Saut-du-Tarn
Creusot
Charb. du Tonkin ..
Cours Cours
précéd. du jour
24460 .. 24450 ..
220 .. 220 ..
1745 .. 1710 ..
570 .. 380 ..
25$ .. 242 ..
$96 .. 395 ..
$89 .. 3 5..
610 .. 600 ..
230 .. 231 ..
1280 .. 1260 ..
625 .'. 616 ..
8250 .. 8295 ..
669 .. 675 ..
128 .. 127 ..
411 .. 435 ..
251 .. 232 ..
594 .. 590 ..
872 .. 910 ..
560 .. 560 ..
130 .. 133 ..
1040 .. 1010 ..
536 .. 553 ..
310 .. 310 ..
670 .. 680 ..
185 .. 105 ..
5000 .. 5160 ..
358 .. 355 ..
1400 .. 1395 ..
140 .. 139 ..
660 .. 650 ..
475 .. 468 ..
255 . 255 ..
32 50
33 ..
325 . 328 ..
264 .. 260 ..
517 .. 493 ..
247 .. 245 .
163 .. 161 .
790 .. 731 .
1715 .. 1670 .
407 .. 400 .
370 .. 375 .
2450 .. 2430 .
300 .. 305 .
1242 . 1240 .
3120 .. 3170 .
VALEURS t Cours
précéd.
Cours
du |our
Mines d'Aniche .... 910 .. 915 •.
456 .. 447 :
541 .. 540 ..
Carmaux action.... 640 .. 639 ..
— puissance 373 .. 370 ..
Mines de la Loire... 143 .. 141 ..
— de Maries ... 422 .. 422 ..
Mines d'Ostricourt . 844 .. 841 ..
53 . 50 ..
5798 .. 5700 ..
Guergour(Zinc) .... 1540 .. 1526 ..
Min. au Congo act. . 37 ,. 38 ..
— part. 880 .. 860 ..
Mokta-el-Hadid act. 4850 .. 4825 ..
— joui. 4050 .. 4160 ..
1195 .. 1245 ..
1500 .. 1295 ..
Tekkah (Etain)act... 1190 .. 1195 ..
— part . 30/5 .. 2975 ..
Crédit Pét. parts ... 155 ..
Lille-Bon nières ord.. 190 194 ..
390 . 389 ..
Bordelaise Pr. Chim. 72 75 70 ..
Kali Sainte-Thérèse. 1045 .. 1070 ..
1112 .. 1122 ..
753 .. 750 ..
1683 .. 1680 ..
Verrer. de Carmaux 348 .. 350 ..
Salins du Midi act.. . 700 .. 700 ..
Port Rosario jouis. .. 5975 .. 5950 ..
Havr. Pén. act. A...
Messageries Mar.or. 35 36 !*
Omnibus de Paris .. 664 .. 641 ..
5715 .. 5600 ..
— jouis. .. 5595 .. 5500 ..
Brasserie Quilmès.. 4450 .. 44ID ..
Chapeau Gend. act.
3100
187 ..
- parti 3505 ..
Damoy (Etablis.) ... 1599 . 1561 ..
Distillerie Indo-Ch.. 510 .. 710 ..
Félix Potin iu 50 iis
5875 .. 5830 .
C^crer. Brésiliennes. 468 .. 458 .
Ciments Français . .. 1975 .. 1950 .
Ciments d'Indochine 500 .. 505 .
VALEURS Cours Cours
précéd. du |our
Poliet et Chausson.. 526 .. 530 ..
197 .. 196 ..
738 .. 745 ..
190 .. 190 ..
Afrique 0