30 novembre 1910 - Bibliothèque de Toulouse

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MERCREDIS NOVEMBRE 1910 ïaoe à tout sans omipriiat, sans Impôts portant surr las objets de première nécessité et sans budget extruardina;rie. (Apptoudissciraeinis a gauche.) M. Cassadou. — La taxe sur les suiCecfsiKxnia qui est proipoisée, n'atteindra pas les. botsrsreois, mais les familles les plus modestes. TTïte taen ! très hiiem ! à droite et au centre, Protes- tations à gauche.} Au noir» do lia chambre de commerce. Je demande qu'on tasse un effort plus considérable pooi" JÇ port da BoTdeaux. (Applaudissement.) M. Puecii. — Après ce quii a été fait et oe que j'ai promis à M. Chaurnet Bordeaux est la deir- inièro ville qui ait le durait de se plaindre. M. Molle. — Le crédit du chapitre 72 est m,a- riiiifestieimaTirt iinsuffisaut ; il faudra l'augmenter sans retard. , Si les ady.uidiicatiians pour lies travaux oies ports dansent de mauvais résultats, c est a cause des solutions coupables qui soint aussi ïreoiiciirties iwi que dans les adjudications du «aiini store de la mairime. ' Avec, tes crédits actuels, il faudrait S3 ans pour exécuter le piugrammi© de 1903. M. Mollo demande au ministre de hâter le vote de la Loi relative à r autonomie des ports. M. Puech. — Je viens de recevoir l'avant- projet relatif au port de Cette : je m'efforcerai de donner satisfaction à M. Molle. » Les chapitres 72 et 73 sont adoptes ; Kfttfia- pitres 74 à 77 sont réservés et les cnapiitres .a à 80, adoptés. LES CONVENTIONS La Chambre passe à la discussion du budget des oonvoûtions. . . . . j,„ M. Coûtant. - Je demanda au ministresa o- bliger les Compagnies à calculer le tfqaBae place des militaires sur les tarifs homologues actuellement en vigueur. (Applaudissements.) Il y a un moyen de faire fléchir les Compa- gnies, c'est de 'leur refuser les homologations de tarifs qu'elles réclament jusqu a oe qu eues aient donné satisfaction à nos soldats, (applaudissements.) . - -- M. Fertiaiwi Brun. — Je demande au ministre s'il a l'intention de reprendire l'étude des projets avant pour objet de mettre fin a une situation qui fait qu'une partie du réseau oc rOuest-Etat se trouve enclavée dans le réseau d'Orléans ; il y a un intérêt capital à libérer le réseau de l'Etat de oes enclaves. Au nom des populations du Centre, je de- «larade à M. le ministre quelle est la décision qu'il a prise ; reprendre des négociations inutiles avec la Compagnie d'Orléans 1 Non, il est préférable que le ministre use de son in- fluence pour décider la Compagnie à accepter la disjonction die la partie de la convention acceptée par tous, ou bien qu-il applique ML la lai de 1841 sur l'expropriation pour cause d'utilité publique. » . . La suite de la discussion est renvoyée a la Eéaiice de jeudi matin. LES INTERPELLATIONS Le président. — J'ai reçu de M. Augagneux une demande d'interpellation sur les suites que le gouvernement entend donner aux con- clusions de la commission des pétitions, rela- tivement à la pétition n° 65 ; il s'agit de la pétition d'un Lyonnais, M. Belat, accusant un. médecin de 'l'assistance publique d'avoir causé la mort de son enfant par sa négligen- ce. M. Puech. — Le gouvernement propose la date de vendredi prochain. » M. Augagneur l'accepte ; il en est ainsi or- donné. Les interpellations de M. de Moozio et de M. Girod, sur les aocapapenients des sucres, ©ont inscrites à la suite de la précédente. Jeudi matin séance à 9 heures ; la séance est lovée à 6 h. 1/4. Paris, 29 novembre. La séance est ouverte à 3 h. 15, sous la pré- sidence de M. Dubost. U est procédé au titrage au sort pour déter- miner le département qui sera appelé à élire un sénateur en remplacement de M. Magnim, sénateur inamovible, décédé ; le département de Mieuptihe-ertHMicsele est désigné. LA LIMITATION DES DÉBITS DE BOISSONS Le Sénat .reprend la discussion en deuxiièime délibération de la proposition de lai relative u la limitation dés débits de boissons. M. Gazeniauive a la parole dans la discussion générale. M. Cazeneuve. — La proposition de loi qui vous est souniïiBo est utile en ce sens que, ué- diuiisanit la ociniauiroetnice entre les débitants, elle leur évite La nécessité de débiter dos al- cools nuflsibles à la santé. M. Guériin, rapporteur, a reçu du propriétai- re d'un grand café de Bordeaux une lettre im- portaote qui signale les dangers multiples ré- sultant d'un trop grand nombre de débits ; i& ccncurrirence devient effrénée et l'on n'offre plus au public que dos boissons frelatées et dangereuses. La loi, d'ailleurs, ménage les transitions ; les débits de boissons ne diminuent que lente- menit ; cette lente disparition peranjettira à l'E- tat et aux viliies de préparer à loisir la fcrans- Sormaiion de leurs taxes sur l'alcool U est temps de prreudrre des mesures néces- saires comte© les abus de l'alcool ; le Sénat, en votant cette loi, rendra un grand service à la causa de l'hygiène publique. (Applaucbis&e- meruts!. M. Ranson. — Il ne fout pas prendre la question par son petit côté; tout en s occupant des' débits, il faut regarder en face l'armée immense des bouilleurs die cru ; il y a des Lacu- nes dans la proposition ; elle ne dit pas comment sema déterminé le nombre des débitants dans les petites oonimunes de moins de 200 habitants ; effle néglige die se prononcer sur la question des vermouths ; je demande au Sénat de renvoyée le projet à l'examen die la com- mrassion. M. La Provost de Launay. —- 11 est absolu- ment urgent de prendra des mesures pour di- minuer le fléau de l'alcoolisme. Lie nombre des cabarets se multiplie avec ane rapidité inquiétante et eroiissante. Dans les Côles-diu-Nord, il y a 20 ans, la eom- Bomrmation de l'alcool donnait au fisc 6 mià- îiioms ; ©Me lui en donne aujourd'hui douze ; lie Sénat a Le devoir impérieux de combattre vigoureusement un mai qui conduit à la des- truction de la race. (Applaudissements SUT un grand nombre de bancs.) M. Richard. — Y a-t-il un intérêt de salubrité, d'avenir de la race, qui justifie la proposition ? Je ne 1© crois pas. La consommation de l'alcool a-t-ello aug- menté en même temps quo le nombre des dé- bits ? Une statistique officielle nous renseigne sur cette consommation. M. Cazeneuve. — Ët l'alcool consommé en trande ? M. Richard. — La consommation en fraude est constatée à quelques millions d'hectolitres près ; la consommation de l'alcool n'est pas en proportion du nombre des débits, elle est fonc- tion de la production ; la consommation est 3a même qu'en 1869 et le nombre des débits a augmenté de 100.000. M. Goujon. — Vous na parlez pas des débits affectés aux petites épiceries. Le rapporteur. — Vous confondez dans votre statistique l'alcool et le vin. M. Richard. — Pas du tout. M. de Las Ca3es. — Alors, il faut voter une la§ augmentant lo nombre des débits. (Hila- rité.) M. Richard. — Je prie le Sénat d'accepter la proposition de M. Barbier, tendant au renvoi a la commission pour trouver des mesures qui, eans toucher à la liberté, arrêtent le dévelop- pement do l'alcoolisme. 1 L'opinion du gouvernement M. Lefèvre. — Si soucieux que nous soyons des intérêts du Trésor, nous ne voulons pas faire intervenir ici des considérations de fisca- lité. L'alcoolisme est une maladie sociale plus encore qu'un vice ; voyez la Bretagne. M. Le Provost da Launay. — C'est paTce qu'elle s'alcoolise qu'elle va vers vous. (Ap- plaudissements à, droite.) M. Lefèvre. — La consommation est indé- pendante de l'opinion politique ; pour remé- dier au maL où faut-il frapper ? NI. Delahaye. — C'est la faute à Noé. (Hila- rité.) M. Lefèvre. — Son crime est prescrit. (Nou- veaux rires.) Le ministère des finances vous devait des opinion q » Ue j ° VOUS ai an P ortés Pour fixer votre i%t^ferp t on r SÇ POrte * to du pas d^nTSn»** ~ AlorSl 1x3 gouvernement n'a M. Le Provost de Launau T, . dro/£f d ° nt dU -nÛ.^p^.V^îo ^ son opinion. (KxcUinKdiona sur ij 'û', {g M. Delahaye. —- Faites connaîtro la vôtre M. Lefèvre. — Nous n'avons pas a nous prononcer sur la portée plus ou moins grande du arojot. (Protestations sur tous les bancs.) M. Cuérin, rapporteur. — Elle a été dite dams un journal ; le -résident du groupe antialcoo- lique de la Chambre demandant au président du conseil l'opinion du gouvernement, il lui a été dit que le gouvernement soutiendrait le principe de la limitation du nombre des dé- bits. Est-ce exact ? M. Lefèvre. — Je n'ai ni à démentir m a con- flrimcr oo propos, que je ne connais pas. (Ex- clamations.) .... Le gouvernement s'en rapporte a la décision du Sénat. (Nouvelles exclamations.) Mais nous ne pousserons pas l'esprit de fiscalité assez loin pour nous opposer à une mesure qui serait ju- gée bonne par le Sénat. M. Th. Girard, garde des sceaux. — Je propose d'ajounmeir la discussion à jeudi pour faire oounaitine l'opinion du gouivermcment. (Ap- probations unanimes). M. Le Provost de Launay. — Il y a des lois qui fout un devoir do poursuivre l'ivresse ; «lies ne sont plus appiiiquées. Des règlements l/nferdlèenit la création de cabarets sur certains points ; quand il s'agit d'a- mis du préfet, «n n'observe plus ces lois ; j'en demande l'application. (Applaudissameiiîts à droite.) M. Th. Girard. — Je suis prêt à faiire appli- quer la loi chaque fois qu'on me montrera qu elle a été violée ; il ne faut pas se borner a nies alilégvliions vagues. M. Bérenger. — Connue tous, je suis dési- reux d avoir la pansée du gouwrnemcirit • le spectacle de tout à l'heure attriste un grand nombre d'entre nous. Comnriant dans uno question ni rrrave le gou- Ù'i?m n f, I ? ie ' n ' t n'a^ 4 ' 1 . Pas d'opimion ': (Applaudis- sornieuts sur tous les bauos ) Ejjt-a possible qu'il s'en remette au Sénat ? cette question passionne tout le pays et a provoque 1 iiniitiatïve des gouvernemenits. A*7? .^^'.«rnenrent français juge-t-il iudigine OB Km 1 imiifeatiivo prise par la Busstie, la Suède et la Norvège. (Vifs applaiid'isseimeiiifcs.) Les muaistères préaéidonte n'ont pas été de cet avis ; l'un d'eux a. cherché à supprimer les îw= m? d i 9 cru - u on cslt môme mort, je crois. (Rimes.) rjJ, ?tl©. 4 m. 50 ; Pont Royei. A ATJTEUTI, Prix Nuage, course de haiss, à vendre aux en chères, 3.000 trance, 3,1 mètres environ — Montagnard, par Goaivemail et La Brana à M A Faure (Satoon); 2. BruneMlOe, à M. Z. Lamonnier (TliLbault); 3. Stoairxiint.in II, à M. Cordlex (WU liamis). Non placés : Eosetet, Burgos. Trois longueurs. Six longueurs. Mutuel : gagnant, 40; placés ; Montaignard 17. Bruneuiilde 28 50. Prix Lutin, steeple-cliase, 4.CO» francs, 3.5W) mè- tres environ. — i. Saàm-ïerréol, pair RaMeur et Saint-Févronia, à. M. . de Muimn (Williams! • 2. Prrinat, à M. G. Baraquessac (W. flead)- 3. Frae- Drlnlc, à Mme Jayet (D. Kaftleyj. Non placés : Héron, Prince-Albert II, Sauva- geoune. . «, Une longueur et demie. Une encolure. Mutued : gagnaittt, 38; placés : Saint-Ferréol 30 50 Primat 15 50. Prix DamOalo, stesAe-chase, handicap. ÎC.OOO fr., 5.000 mét.res environ. — i. Daane-des-Prés. par Lau- zuu et Daubline, â Mme Ricottl (D. KaOiley) • 2 Duc- de-Fexraire à M. E. TOlébaux (Benson); 3. Colo, a M. H. Ri©aud (ilead). Non placés : H-esoîil IV, BaShlMa II, Qaasimodo, Franço». Trots longueurs. Quatre longueurs. Mutael : gagnant, 64 50; placés .: Dame-des-Prés 31 50, Duc-die-Fenare 20 50. Prix Lauzum, steeple-ahase, 4,000 francs, 3.500 mè- tres environ. — t. Galiax, par Coaiom et Helvétia, a M. A. Veil-PicaiEd (Painfioement) ; 2. Guillaume à M, G. Braqucssac (Head); 3. OouiP-deÎer, â M P Hlracifiibeirger (SaOïmoiï). Koa placés : Damlefite IH, JUavlka tombée, Fiain- HMMle-Guerre tombée. Trois langueurs. Cinq longuenirs. Mutual : gagnant, 49; pilacés .: Gaftlax 31 50, Guil- laume Si 50. Prix Gaindefe-u. caumse de haies, handicap, 4.000 : firancs, 3.(00 mètres erivi.ron. — i. Pétropolis III, l»j Le Sagittaire et Pémm, a M. J.-E. Wldener (O'Gcmnor); 2. D&sqpaaut, à M. le toron M. de Waildmer (Barré); 3. Césarine, à M. Saisset-Sclmel- der (Lovegrove). ! Non placé?, ; Astre-Eoyal, Doncousrt-, MiddeHart, Casaiblanca II. Une encciîure. Dix Jongueurs. Muituea : gagnamt, 30; placés : Pétropolis 19 50, Désopilant 22. Pria CtiiUclwlck. course de haies, 4.000 francs, 4.C00 mèteea enviiran. — i. J-eiddo, par Lauzun et Marée-Laveuse, à M. Ed. Mayer (WHiiams); 2. Ca- nada, à M. E.-M. Chanson (Berteaux). Dix longueurs. Mtwuet : gngnaut, 1S. A VINCENNES Paris, 29 novembre. Demain-caurses à Vinceunes. Partants et montes probables : Mx Royal : Hernanl (J. Marie), Ilandl (E. Hu- rler) Hélics (X), Ney (Neveux), Henri (Detamarre), Hamlet (Daubtclion), Havre-Sac (ttraux), Halvéttos (Cœuret), Hérald (Catomont). Urlx de Novembre : Harmonie (E. Urier), Horten- sia (Bôranger), Honorine (Visa), Hyeras (Simonaid), Hélène (Pavée), Haiflette (Labatut), Héliotrope (Basi- le), Houlette (Deiieray), Havane (Daubichon), Hé- roïne ou Hiironde'Je (Ed. James), Hiiperbole (Cœaret) Hygi© (Caumont), Hermine (Pain). Prix Salomon : Gamin (Mequignon), Galatée (Si- doine), Harpon (Pentecôte), Giiralda (M. Thêriat). Houitteur (de-Wazières). Fabienne d'OcqucvUle (Pros-por). Htlda (Tamberl). Gerbe-d'Or (Slmonard), Piana (Tardivonl. GraziaUa ou Menriade (M. M. CapeMe), Gentiane (M. Forcinal), Gamme (Chois- selet), Hyett» (James), Galatliée (Pain), La Bobine (Bassigny), Gadypylo (Auiet). Hocha (Montl) Ga- bion (Hallaiia), Geoi-gtoa (Héimard), Gesnena (Gue- FOUllt). Prix de la Seine : Grand-Vizir (Délamarre), Gen- seric (ViUain), Gat>ler (X), Gerfaut (X). Melz (H. PottiOT), Gardénia (Ch. Gitton) ; Gavarnie (Gosse- Unl, Généreuse (X), Glaneuse (Duflel), Gitana (X), GLselLe (X), Hanîy (LecJercq), Haîatte (Léolionneau), HirandeMe (Porey), Herosa (Boudet), Historiette James). Prix Colbert : Ultra (Denis), Franc-Picard (Dan- bichon), Fauerlo (Labatut), FJèctio d'Eau ou Guir- lande (Ed. James), Gala (Forcinal), Galatée (Si- doine), Galatihée (E. Picard), Hamblctonian (Ver- zeeio). Prix Mazarin : Héroïquie (M. Toursel), Fiche Secrète (Sidoine), Giralda (M. Thériat). Hurgente (de Wazières), Foiigére ïtoyaSe (Latron), Grivole (Visa), Fripon (Stmonard). Forsan (Caipelle), Fa Jerno (LObatut), Frileuse II (Meqiugnon), Goliath (Hiiigues), Fixe (Bouî-ey), Mousquetaia'e (Liibéert) (Jaimes), Franc-Lvuron (Pain), Fré- (Vincent), Formosa (Hemard), Fi- Giboulée (Bernard). Pronostics i Paris-Sport : Helvêtras, Ilaffdi — Haranani*. Har- Jelte — Hi'lda. F-abien-no d'Oeque-vHlo — Herosa H;ulaW» — Fleciie d'Iiau, Guia-lande — Grivole! Frileuse II. Le3 Débats : Ney, Hardi — Harmonie Héliotrope Htlda, Fabienne d'Ocqiuwille — Ecurie Colry, Itcecterer — Giraindole, Gala — Forsan, Fixe. TM Liberté : Helvétius, Hardi — Harmonie, Har lette — Hiilda, Fabienne d'OcqueviUe — Herosa HaJaitte — Flèche dT3au, Guirlande — Grivole Eilwise II. j/Iniransincanl : Helvetius, Hardi — Harmonie H'irletto — lTilda, Faliienno d'OcqueviUe — Herosa ïùuai» — Flôotae d'Eau, Guirlande —» Grivole File use IL Aéronautique BULLETIN METEOROLOGIQUE Du 29 novembre- La dépression dont 1© centre se trouvait hieir sur l'Angleterre s'est déplacée vers le nord-est (Skudes- ness 744 millimètres), une autre apparaît ce matin sur le golfe de Gascogne (Bionritz 751 miïïimàtireB), la pression s'est -relevée en Irlande {Vaiencia 760 milimnètres) et dans le sud-est de l'Europe ; un fort maximum barométrique persiste sur la Russie (Moscou 786 millimètres). Le vent est faible de directions variables sur nos cotes de la Manche il est fort avec mer houleuse en Bretagne et aai large de la Provence, modéré du sud-est en Gascogne. Les pluies se sont étendues à l'Europs centrale et à la Scandinavie. La température a baisé sur les lies IMtanniques et le noïd-ouest da la France ; on notait ce matin —15 A Moscou, 2 à Dinritarcfue, 6 à Paris, 10 à Lyon 13 à MarseiSte. is à Biarritz et 2 au mont Venteux. Le vent est failblle de directions varia-blas sur nos côtes de la Marncî» : il est fort avec mer honteuse En France, des pluies sont probables, avec temps Il est tconlbé C mffloanêtres d'eau au Puyde-Dôme En France, des pftuies sont probable avec tamips frais dans to nord, assez doux dans le sud. EIAÎIOSÏ Tou'.ouss... ! Puy-i»-L)A:ns Plo-du-Mldl Perpignan. Bordeaux.» Bal. na.3 a!. 7 53.7 ' iî«.| an BU cm. tS.s'iLS'.B. m. - 3.5 S. mod. -1.3 S. G. I. {ira, «ucm 149 la V3ffl8 51.6 12.5 E. S. E. LO. R. — Si 1© paquet m'avait apparternu, y^. rais pris d'antres précautions D. l'ouiniuoi exinVlilcz-vous au nom n » Paiill Paugasse. «lui est un faux nom, vo.osT: saviez ? R. — Je n'en Bavais rien ; J© sui vais les tec tructians die mon fn\; -. "P" On passe ma.iinit.©in.aait à l'examen de cert-n té/llégraimmcs envoyés à DAneri et uni ét^,? 1 ? ainsi conçus : « Prenez pas cigare », ou , iîi n * nez pas cigare vastis ». il y a là un mot d-? 6 " f?ot particulier ([ai© 1© président ©xpJtqiua des symouiiymios, soit « fouiibi », prod.uii
*M' V KatetVuti^^ d© Dubois, fait v^rver on© te uidieatioms données par U Soe a. oo suH» manquent de précision. Un créancier manque relui-oi est un habitué des tripots. Courtier «Aïeux H est regardé corurne l'un des négo- îto tours de la bunide Ou a fait urne perquiai- tion chez lui ©t on n'y a non trouvé. Rover — O1' 16 vcudiea-vuus ï Je n'ai pas aâufooiip de vêtements. Le président. — Oh ! vous n'êtes pas inculpé »n vestiaire insuffisant... Seulement, il est à «u.pP 'ser °?ue, an dehors du domicile que vous .ivtv. indiqué, vous en aviez un autre. Mais, îi somme, ici on vous accuse d'être allé a .Tonton, avec Cotte, pour négocier les titres à .«i certain Emile. Carlotti l'aflirme. R — Carlotti est un menteur. S'il m'accuse, /•est pour se venger de ce que je n'ai pas «o-uta lui prêter 500 francs. Il voulait cet argent pour insttdSier une femme et vivre de la institution. b. — Je comprends que cela vous indigne. Carlotti. — U ne pouvait rien me prêter, il n'avait pas le sou. Lo président. — A ce moment-là, vous étiez coudiiimuê à Marseille pour complicité de re- cel. \'o,us n'étiez donc pas riche. Boyer. — En tout cas, je ne suis pas allé à Toulon et je ne connais pas l'Emile dont vous me parlez. Mil!© Diihan fait remarquer quelques con- tradictions dans les dépositions de Carlotti. Un duel d'argumentation Le président procède à l'égard de Cotte de la même manière qu'avec les précédents ; il retrace ses antécédents judiciaires. Cotte proteste avec énergie contre une condamnation qu'il a encourue pour banqueroute irauduileuse. R. — Mon caissier, dit-il, était très dangte- ireusement malsuie ; sa comptabilité n'existait pas ; je fus condamné à huit jours de prison. Je pouvais n'encourir que 16 francs d'amen- de. Si le juge avait eu un peu d'humanité, il aurait réfléchi avant de me condamner. D. — Quand an a perquisitionné chez vous on n'a. trouvé que des clefs. C'est un singulier mobilier. R. — J'avais mes ma,liLes en dépôt dans un© grange loué© pour moi. D. — Pourquoi vous êtes-vous opposé à la perquisition de la police ? R. — Dam© 1 je voulais l'éviter, je n'aime pas qu'on mette mes sac à mal et mes malles à sac. D. — Allons, j© vois avec plaisir que voue n'avez pas perdu votre belle humeur. R. — Elle m'est nécessaire en ce mom©ntaa reçus ; donc, ce n'est pas un© révolte contre l'ordre reçu Qu© reste-t-iû ? Un© non déclara- tion d© ahan.gl§in©Tiit d© résidence. Pourrruoa cette négligence ? Parce qu'il a dû déserter 1© foyer, troublé par un© de ces querelles Ul- times qui brisent un© existence.. Goueili!©, durant les trois années d© son service actif et ses périodes d© réserviste a. été un excefltant soldat. Donc, on n© peut lud im- puter la volonté de s'affranchir de ses devoirs militaires ; Goueffle a été frappé dans sa vie de famille ; 1© conseil d© guerre m'ajoutera pas à son mallieur par une condamnation, d'autant qu'après avoir repris un domicile il s'est ©nquiis d© s© procurer son livret mili- taire pour s© mettre en règle avec la loi.. L© COUB©11 de guerre a déclaré Goueflï© cou- pable par 5 voix contre 2 et l'a condamné à dix .jours d© prison par 5 voix contre 2, avec bénéfice du sursis. EXIGER LES VÉRITABLES MACARONIS GARRET Tribunal civil 'Audience du 29 novembre UN MYSTÉRIEUX TURNF.R. — Hier, est venu un curieux procès devant la deiuàème chambre du Tribunal. Il s'agit d© la possession ©t d© l'authenticité d'une toile de Turner ayant ap- parteiruu à Mme de la Pijordiiére, de Montpel- lier, qui en avait hérité de son oncle ex-con- servateur diu Musée du Havire. Cette toile représente unie vu© de Venise ; elle doit être un© des deux cé'letsres vues de Venise peintes en 1843 par Twmeir. Mme de la Dijardiiètre confia, il y a quelque temps, la toile à un antionaite© ©t marchand de tableaux de Toulouse, avec mission d© la vendre. L'taiterimédlaflre prétend s'être livré à de nombreuses démouahas ©t propositions dé vente, dont il tînt aiu courant Mm© de lu Pi- jardliére. Mais lie rôsalltat en était toujours 1© même. L'tMiiiiquaiire éor.ifv.it à sa correspon- dante que te tableau était faux et que person- ne n'en voulait. 11 n'avait aucune valeur. Mme de î& Pitjardiièrie dont la ccntnactiie© de l'authieiniticité du Tunner était considérable- ment ébranlée, reçut enfin une lettre du marchand de tableaux lui faisant ccminaitr© qu'ii avait aoquôreur à 409 francs, et clemaucailt l'autorisation de vendras. Mme de la Piijardière consentit, et elle reçut le montant de la vente, âtainwê des frais de commlesicn. Mais, depuis elle s'est ravisée. Elle a cru trouver les éléments d'un© nouvel!!© ©ptoloca, ceuferme diu reste à sa première manière d© voir. Eli© a estimé que 1© Turuer est bel ©t bien authentique et qu'ai a une grandie valeur. Bille en a même réclamé la restitution. Mm© d© la Pijjamdièr© a même voulu prendre des mesures, teQiies que la saisie conserva- toire du tableau pour en obtenir un© exper- tise, mais al 1 © n'en a pas eu les moyens lé- gaux. E'Jie a diouû intenté un procès à son maTicharadi de tableaux, demandaint la nullité de la vente. 9ÉB s© base pour cela sur las ma- nœuvras oui ont préaéidlé la vent© du tableau et qui teudiaierat toutes à faire établir sa ncm- valeur, tandis qu'eCile le droit autbantique. De son côté le marchand cte tableaux se dé- fend. Pour lui, la vente est bel et bien régu- iière. Il en a vers© le moutamt à Mm© d© la Pqjardièrs; doue, il n'a aucun compte à lui rendit©. H veut pas montrer 1© tableau, il me veut pas dllr© où il est, il n© vaut pas le céder à son acucûaniae propriétaire en retour de la somme qu'elle a versée, à plus forte rai- son ne veut-il pas le rendre. Peur lui, il s'en tient à ce qu'il a déjà dit. Le tableau est faux. C'est un© mauvaise copte de Tuirnier qui n'a aucune valeur. M. Gruppi devait venir défendre te marchand d© tableaux ; c'est M. Cruprpi en effet, qui a plaidé, mais le fils d© l'ex-miuiïsfcr©. Quant à Mime de la PLiaretière, ses intérêts ont été souleuus .par M» Sculié. Le tribunal a renvoyé l'affaire au conseil. Conseil Municipal Sca.nct du 19 novembre La séance est ouverte à 8 h. 45. Un© tren- taine d? ooinseilleire sont préaends. L© public est nombreux. 11 ©snnère peut-être qu'il va trouver quelque intérêt aux débaite d© notre assemblé© miuntcipale. M. Leygrue, sénateur et maire d© Toulouse, préside la réunion. Après appei nominal, M. Leygue introduit tes affaires inscrites, qui «omit au nombre d'un© oeirutaàin© en.virion. Elites sont renvoyées toutes aux oommis- sàoms compétentes. iM. Rieux demande la paroJie. L'ex-maire de Toulous© s'étonne, avec un© grand© parti© d© la population, d© n© pas voir la question de Ifélectriciité figurer à l'ordre du jour. M. Leygue répond que la question n© peut être porté© devant le conseil manicdipal avant qu'un© conTersialiofii n'ait été engagée avec la Coanpagrai© du gaz. M. Rteux. — Votre réponse ne me doun© pas eatistaction. Vous auriez dû trancher la question, depuis IcngtemipSi. Do pSas-, vous a*tez engager la conversation avec la Gompa- gn.i© diu gaz et vous n'avez pas consulté 1© conseil munocipal à c© sujet . MAL Moudan» et Juppont protest'ent. M. Juppont, — La Quesitiion est encore dans la phase purement administrative ; quand' nous aurons conversé, nous porterons la qnss- tiion ici. • M. fUisux. — De quel droit engagez-vous lia conversation ? M. Juppont. — Mais voir© quiasit.i©n est stu- pënante... d© noire droit d'adirniniâtrateurs. . AL Rieux. — A l'heure aotoeiffle, vous trai*ez iè consea miùn.icipal par dessous la jambe, ©t il ne nous plaît pas, personnellement, d'ê- tre traitée ainsi. ... M. Juppont. — N01.SS rr«Rj.annb.oirïis persoune; quaud nous .serons en TWISUTO... M. Rteux. — Et quand 1© serez-vous ? '. M, Juippont, — Nous devons attendr© l'ad- miniistratiioii. de Par.is, qui envoie des délé- gués ici &^r Pria iôa créeTTLovt^- Gaidul1 ' lul ausal - oreer a nouveau c© personn,ag ^ P^to «V Orner GUIRAUD. AU YrI3a.TaE H&F1LY&TT& L-Enfant au 'lemple, pièce en 5 actes et 9 tableaux par M. Alban de Polnes. ' La toucbiaiite histoire de Louis XVU et 1K jf., dss môloaramatiques des parfeSs df ont fourni matière depuis longte^ aux combî; uatsons des auteurs ai-amAtixxuir^touT^ceTde^ mères années encore, VlctoïteîT Sarootf a?ec P£ raéla, marchande de frivolités, © t M. Pierre courcalte arec le Roi sans Royaume ontT uS â S scène teurs hjipothèses sur la vie et la mort de EÏÏF', S la Question occupe: toi jours 1 opinion, puisuue le Séuat ne trouvait rie* de mieux, récemment, que d'examiner les revendi- cations das Naundorff : et la, certainement nous pouvons voir une tendance â susciter qTSlqS trou! Me dans le parti royaliste, à essayer Quetofe lllu- soare «toison. C'est uniquement ce S de v£> crin nous fait çomprenda» comment le tUéatw ac- tuel a pu inscrire a soin répertoire une pièce commk ceOle de M. Alton de Polhes ! l'Lfant^T^^ Elle est, d'aiUeurs, modeste dans ses prétentions Elle ne nous impose pas l'hypothèse d'un faux dauphin, elle ne nous montre pas, comme le méio- dramo d© M. Decourcelle, Louis XVII entrant en lutte avec Napoléon ; eUe se rattache au système lo plus timide des partisans de la survivance Tout simplement, pour M. Alban de Polhes l'enfant mort au Temple le 20 prairial an III (8 juin 1795) ne serait pas le Ois de Louis XVI, mais un petit sosie, qui par dévouement aurait accepté de prendre sa place et de mouiriT pour lui : tout de suite, je veux ctoe en passant combien l'hypothèse est prenante au point de vue dramatique, combien eile offre de ressources d'émotion et de pathétique - c'est la veine trouvée par Pixérécourt, reprise par Delavigne avec les Enfants d'Edouard, et maintes fois employée à la scène dans les Orphelins du Pont-Notre-Dame, les Deux Orphelines et hier encore dans les Deux Gosses ; mais ici l'effet se com- plique encore de la resiseimM.ance, pivot du Cour- rier de Lyon et d© la Bouquetière des Innocents... On lo voit, nous ne sommes plus dans l'histoire mais dains le mélodrame. Son effet dramatique obtenu, d'aiMeurs, que •nous dit M. Alban de Polhes 1 II nous leisse libres de penser ce que nous voudrons. Nous voyou? le gamnen Laurent, créature d« Barras, enlever Louis XVTI de son cachot où le petit Léninger la remplace. Mais c'est tout : nous pouvons partaite- Eient actate!t.ttire que le petit mairtyr est mort dans Jes comibles du Temple où on l'a transporté at- tendant qu'il soit délivré. Rien dans la piè^-- af- firme la survivance, et c'est pourquoi elle ne peut choquer vtcflemiment les amis de la vérité. Sur quoi est-édile bâtie, em somme ? Voici : Barras, au moment de Thermidor, aurait eu ri- dée, avec Fouctié, de faire évader le petit Rot, afin de s'en faire une amie plus tard contre tous ceux qui tenteraient de lui ravir le pouvoir, soit d'autres républicains, soit le comte de Provence. Il l'aurait fait aussi pour plaire à son amie José- phine de BeauhaTniUjs, émue par le mallieur da pauvre petit prince. Pour cela, il aurait donné comme gardien a ren- iant ce Lauirent, dont nous parlons plus haut et c'est lut qui aurait exécuté le tour do passe-passe Même avec les restirlcUons que M. Alban dà Polhes nous laisse formuler, devons-nous accepter cette version î Nous ne le croyons pas. Elle repose principalement sur les fameuses lettres de Laurent lui-même, qui racontant cetto éva- sion, sans en lndtqueir les suites. Mais ces lettres qui ne fuTént produites pour la première fois qu'en ou n'eu a jamais vu crue la copie • on n'a Les Vols Un.? enquête est ouverte au ©ommiissariat du T arrond.'ssement, pour vol d'une dinde d'un© valeur de 8 francs, commis dons l'enclos do M. Simon Bouillères, jardinier, avenue de Muret, 57. — Le commissaire du 1" arrondissement a ouvert des enquêtes : contre inconnu, pour vol à la tire d'un portenioriuaie renfermant la somme cte 0 fr. 85, commis, hier soir, devant te magasin « Au Capitol© », au préjudice cte Mme veuve Lasseirre, demeurant Port-Neuf Saliu-Etieuinue, 10; contre inconnu, pour /ol .avec effraction de six réveils perfectionnés, un réveil sonnant les heures, et dix douzaines de ©haines de montre nickel, acier, argentées et dorées, commis, dans le courant d© la nuit «kvwère. au kiosque situé, baïuievard Carnet, en face la pâtisserie Lasserne, appartenant à M. Jean Couainet, horloger, rue cl© la Poste i, Théâtre du Capitole Aujourd'hui mercredi 30 novembre, a huit heures et demie, troisième représentatiun du g-ra.Titl suc- tèt, Werther, aveo MM- Rupert, Dclpxert et MUe Cléjï!etnt. T,e spectaede sera terminé par l'immense succès, CaUlrhoH. de Chamiuade. ballet, réglé par M. Natta et. dansé par Milles Colombo, Sacchl. Van- aenease, et tout le corpa de ballet. fCeoumuniqué). Théâtre Lafayette Ce soir, a liait heures et demie, deuxième repré- !Viits »U»ii il« Enfant du Temple, pièce ;< grand spectacle ou r, actes et 9 tableaux. Demain jeudi, grande matinée littéraire de gâta Avec M. Georges Lccomte, ancien président de la Société des Gens de Lettres, membre du Coasell «upértour des Beaux-Arts, qui parlera sur « FJulie Augler, préouirseur du ttiéâtiro moderne » : inter- pre *.ation du Gendre de M. Poirier, comédie 011 4 a< L- 3 Le soir, pour le trolstème détout de Mile Hen- rtotte Daaormes, cUMiteiiee étoile ttu 'rrlanon-Lyri- auc le Jour et la Nuit, opérette en 3 actes de Ch. ticoca. (Comimuiiqué). AU CiLPITOLK « RICHARD III » opéra d'Emile Blavet, musique do Gaston Satvayre. L'œuvre d© notre ami et compatrioit© n'ayant pas été jouée à Toulouse depuis Etante 1893, nous croyons devoir en donner une nouvelle Le livret d© Richard III est d'Emile Blavet, qui fut rédacteur au Figaro, et qui collabora aussi avec Salvayr© pour son opéra le Bravo, sa première production dramatique. La tâche du parolier n'était pas facile; bâtir un poème d'opéra sur la tragédie de Shakes- peare, en dégager les multiples personnages, ne ccinservei' que tes plus indispensables à l'action dramatique tout en sauvegardant la vérité historique, tout cela, disons-nous, était autant d'obstacles à franchir, et M. Blavet s'en est tiré d'un© fort habile façon. D'autre part, il faut avouer que le sujet d© la tragédie shakespearienne convenait on n© peut, mieux au tempérament du musicien. Et, c© qu'il nous faut louer sans réserve, c* sont les caractères très affirmés des principaux héros du drame : d'abord Richard, cet homm© qu'Holliinshod met au nombre de « ces per- sonnes mauvaises qui ne vivront une heure exemptes de faire el exercer cruauté, méchef et outragcu.se façan de vivre » puis Mar- guerite d© France, la femme assoiffé© d© ven- rv .ain.oe Os «toux |.rie,mns après sa mort, déclarent tormeMement que Loilïï XVII est mort au Temple 5 Comment rt'a.Uleurs s'il avait réussi dans le plan qu'on lui prête ne '
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30 novembre 1910 - Bibliothèque de Toulouse

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