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Migration au Cameroun Migration au Cameroun - IOM Publications

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Dans le secteur privé informel, le revenu mensuel moyen est le plus faible.<br />

Il n’est que de 27 300 FCFA pour les activités informelles non agricoles et de 11<br />

100 FCFA pour les travailleurs agricoles (INS-EESI, 2005).<br />

B.4 Capital humain<br />

• Nive<strong>au</strong> d’alphabétisation et de scolarisation<br />

Au regard de l’objectif du Millénaire pour le développement « assurer<br />

l’éducation primaire pour tous », malgré les dispositions constitutionnelles<br />

qui rendent obligatoire l’enseignement primaire pour tous <strong>au</strong> <strong>Cameroun</strong>, on<br />

note une stagnation des t<strong>au</strong>x d’inscription à l’école primaire, tout <strong>au</strong> long de<br />

la dernière décennie. Ces t<strong>au</strong>x ont varié <strong>au</strong>tour de 76 % à 79 %. L’Etat souhaite<br />

atteindre 100 % de scolarisation <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> primaire d’ici à 2015 (République du<br />

<strong>Cameroun</strong>-OMD, 2002).<br />

Concernant l’évolution du nive<strong>au</strong> d’alphabétisation et de scolarisation,<br />

les ratios d’inscription nets dans l’enseignement primaire et secondaire et des<br />

personnes ayant suivi un enseignement universitaire, voir le table<strong>au</strong> 19, annexe I.<br />

• Nive<strong>au</strong> d’instruction<br />

Nombre de personnes ayant suivi un enseignement universitaire <strong>au</strong><br />

<strong>Cameroun</strong> : Ce nombre affiche une nette progression ces dernières années.<br />

En tenant compte uniquement des universités publiques ou d’Etat (Universités<br />

de Yaoundé I et II, Douala, Ngaoundéré, Dschang et Buéa), les effectifs sont en<br />

constante <strong>au</strong>gmentation. Ces effectifs sont ainsi passés de 36 674 en 2000 à 105<br />

297 en 2006 (Khelfaoui et Gaillard, 2001 ; Le quotidien « Cameroon Tribune » du<br />

07 septembre 2006).<br />

• Qualité de l’éducation<br />

Les indicateurs de qualité montrent une dégradation des conditions<br />

d’apprentissage et d’encadrement comme l’indiquent le t<strong>au</strong>x de redoublement<br />

estimé à 28 % chaque année, le t<strong>au</strong>x de réussite <strong>au</strong> CEP/FLSC, examen<br />

sanctionnant la fin du cycle primaire (72 % en 2001), et le nive<strong>au</strong> de l’éducation<br />

en général. Les redoublements restent importants dans le cycle primaire (25 %),<br />

le premier cycle de l’enseignement secondaire général (21 %) et le second cycle<br />

du secondaire général (31 %). Le ratio élève/enseignant était de 55 % en 1999<br />

(République du <strong>Cameroun</strong>-DSRP, 2003). Dans le secondaire, près de la moitié<br />

des enseignants sont sous-qualifiés, du fait de leur m<strong>au</strong>vaise formation initiale<br />

38 <strong>Migration</strong> <strong>au</strong> <strong>Cameroun</strong> : Profil National 2009

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