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GHERIEB Aounia - Bibliothèque Centrale Université de Ouargla

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A chaque type <strong>de</strong> violence, on <strong>de</strong>vrait s’appuyer sur <strong>de</strong>s conceptions<br />

d’ordre philosophique, religieux, et chercher par conséquent son<br />

origine.<br />

On peut dire, dans ce cas, que cette violence est imprégnée <strong>de</strong> la mort.<br />

On peut considérer ce type d’écriture comme une sorte <strong>de</strong> témoignage<br />

<strong>de</strong> cette violence. Mais l’écriture du témoignage ne se limite pas<br />

seulement à cela, elle peut témoigner aussi <strong>de</strong>s villes <strong>de</strong> l’Algérie.<br />

Dans ce cas, on peut avoir <strong>de</strong>ux types <strong>de</strong> témoignages, qui vont être<br />

traité dans ce <strong>de</strong>uxième chapitre.<br />

II.1 Les différents aspects <strong>de</strong> la mort et la double dimension du<br />

désert :<br />

L’incipit du roman consacre son histoire au Sahara, au désert, espace<br />

ambivalent, suggérant à la fois le néant et l’existence. C’est le lieu <strong>de</strong><br />

l’égarement et <strong>de</strong>s retrouvailles, celui <strong>de</strong> la sécurité et à la fois celui<br />

<strong>de</strong> la peur, <strong>de</strong> la vie et du suici<strong>de</strong>, du commencement et <strong>de</strong> la fin.<br />

Cette confusion s’explique par le fait qu’en fuyant la réalité acerbe<br />

<strong>de</strong> la ville et en embrassant l’autre, le désert, le narrateur tombe en<br />

effet prisonnier <strong>de</strong> son propre choix. L’actualité, la série âpre <strong>de</strong>s<br />

attentats, les massacres provoqués par les intégristes, les souvenirs<br />

juvéniles le poursuivent jusqu’au bout. C’est la raison pour laquelle,<br />

il éprouve une sensation <strong>de</strong> souffrance, c’est parce que le personnage<br />

est troublé, esclave du présent et du passé, il préfère souffrir <strong>de</strong> loin,<br />

au lieu d’affronter la réalité :<br />

« C’est dans cette région que j’ai le plus souffert, que<br />

j’ai le plus froid dans toute mon imbécile <strong>de</strong> vie. C’est<br />

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