DOSSIER DE PRESSE - Flandes y Bruselas
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30/09>21/10<br />
PIGEON D’OR Y TUUR VAN BALEN<br />
RECYCLART<br />
La ville est un métabolisme vaste et incroyablement complexe au sein duquel l’espèce humaine<br />
représente la plus minuscule fraction ; minuscule mais toutefois intrinsèquement liée à une<br />
broderie organique allant au-delà de notre compréhension. C’est dans ce tissu complexe que les<br />
biotechnologies (futures) aboutiront. Pigeon d'Or propose d’utiliser les pigeons sauvages en tant<br />
que plateforme et interface de la biologie synthétique dans un environnement urbain en tentant de<br />
faire déféquer du savon au pigeon.<br />
En modifiant le métabolisme des pigeons – et plus spécifiquement la bactérie vivant dans leur<br />
intestin – la biologie synthétique pourrait nous permettre d’ajouter de nouvelles fonctionnalités à<br />
ces animaux condamnés à être considérés comme la peste volante. Les pigeons seraient nourris à<br />
l’aide d’une bactérie spéciale transformant la fiente en détergent et aussi insignifiante pour le<br />
pigeon que le yoghourt ne l’est pour l’homme. Au fil du processus de manipulation des<br />
excréments de pigeon et du design d’interfaces urbaines appropriées, le projet explore les<br />
conséquences éthiques, politiques, pratiques et esthétiques de cette tentative de « designer » la<br />
biologie.<br />
Deux objets sont présentés dans le cadre du projet. Le premier est un élément permettant<br />
d’intégrer ces pigeons dans le cadre de votre maison, de l’architecture. La maison des pigeons est<br />
attachée à votre appui de fenêtre ce qui vous permet de nourrir les pigeons, de les séparer, de les<br />
sélectionner et de les diriger vers les différentes sorties. Cela facilite la désinfection urbaine sur<br />
mesure.<br />
Le second objet est une interface pour automobile en stationnement, permettant au savon produit<br />
d’atterrir sur le pare-brise. Pour atteindre cet objectif, une bactérie a été conçue et créée<br />
spécifiquement pour produire un savon pour vitres biologique. La bactérie produit de la lipase et<br />
diminue le ph pour attaquer les graisses et la saleté sur le pare-brise. Les pigeons et leurs<br />
homologues sauvages se présentent eux-mêmes comme étant la plateforme et l’interface idéales<br />
pour les biotechnologies urbaines. Perçus par beaucoup comme le venin, certains vous diront<br />
qu’ils incarnent en fait un produit de la biotechnologie, tout comme leurs ancêtres étaient conçus<br />
pour être beaux, livrer le courrier, espionner, culbuter ou remporter des courses. Ce projet brasse<br />
le riche patrimoine culturel autour des courses colombophiles : de la psychologie raffinée du<br />
pigeon aux pratiques économiques et sociales.<br />
En collaboration avec James Chappell. Merci à Pieter Baert, Jan Boelen, Rob Culverhouse,<br />
Simon Delobel, Cate Edgar, Toby Hadden, Keith Plastow, Albert Stratton, Kasper Van Rompay<br />
& Joep Verburg.<br />
Ce projet est généreusement financé par les autorités flamandes. Il sera montré à Bruxelles pour<br />
la première fois. Ce projet débutera durant les festivités de clôture de Design September.<br />
Recyclart, Gare Bruxelles-Chapelle, rue des Ursulines 25, 1000 Bruxelles. Info : +32 (0)2 502<br />
57 34 - www.recyclart.be - info@recyclart.be. Infos Pigeon D’Or : www.tuurvanbalen.com.<br />
Ouvert du mardi au vendredi.<br />
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