CHASTRE GEMBLOUX - Service géologique de Wallonie
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La carte Chastre-Gembloux comprend quatre ensembles<br />
lithologiques :<br />
- le socle cambro-silurien, constitué <strong>de</strong> roches gréso-schisteuses<br />
déformées au cours <strong>de</strong> l'orogenèse calédonienne. Il<br />
appartient au Massif <strong>de</strong> Brabant limité au nord par le Bassin<br />
<strong>de</strong> Campine et au sud par le Parautochtone <strong>de</strong> Namur. Ce<br />
massif calédonien est l'épine dorsale <strong>géologique</strong> du centre<br />
<strong>de</strong> la Belgique;<br />
- un lambeau crétacé à Lonzée formé d'une argile verte glauconieuse;<br />
- une couverture sableuse lutétienne discordante sur le socle;<br />
- un manteau limoneux quaternaire dont l'épaisseur peut<br />
dépasser 10 mètres.<br />
2. Lithostratigraphie<br />
2.1. Remarques préliminaires<br />
Les roches du Massif <strong>de</strong> Brabant n'affleurent que sur les<br />
flancs <strong>de</strong>s vallées. En <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> quelques anciennes carrières et<br />
<strong>de</strong>s tranchées <strong>de</strong> voies ferrées, les coupes sont rares et <strong>de</strong> piètre<br />
qualité. L'urbanisation récente <strong>de</strong> cette région est aussi responsable<br />
<strong>de</strong> la disparition <strong>de</strong> nombreux affleurements décrits par<br />
les anciens auteurs. Aussi, nos connaissances <strong>de</strong>s formations<br />
cambro-ordoviciennes restent-elles très fragmentaires.<br />
La connaissance <strong>de</strong> la lithostratigraphie du Massif <strong>de</strong><br />
Brabant n'a cessé d'évoluer en 125 ans, <strong>de</strong>puis la première<br />
légen<strong>de</strong> <strong>de</strong> Malaise en 1873 jusqu'à celle adoptée pour cette<br />
carte. La micropaléontologie <strong>de</strong>s acritarches, <strong>de</strong>s spores et <strong>de</strong>s<br />
chitinozoaires a permis <strong>de</strong> préciser la succession <strong>de</strong>s formations<br />
calédoniennes et leur chronostratigraphie (Martin, 1976;<br />
Vanguestaine, 1977; Servais, 1991; Verniers & Van Grootel,<br />
1991; Verniers et al., 2000). Les gran<strong>de</strong>s étapes <strong>de</strong> l'évolution<br />
<strong>de</strong> cette légen<strong>de</strong> stratigraphique sont résumées au tableau I afin<br />
<strong>de</strong> permettre au lecteur <strong>de</strong> faire le lien avec les divisions précé<strong>de</strong>mment<br />
adoptées.<br />
Les tracés ont été confrontés avec les récents levés<br />
magnétiques aéroportés (<strong>Service</strong> <strong>géologique</strong> <strong>de</strong> Belgique, carte<br />
aéromagnétique 1/500.000, Everaerts, comm. pers.).<br />
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