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RECHERCHE DE MESURES INVARIANTES POUR L'ACTION ...

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Proposition 5.7. — Soit (A Z ,F) un AC de voisinage U = [0,r]. Il existe un AC ((A r ) Z ,G)<br />

de voisinage U = [0,1] tel que le système dynamique (A Z ,F) soit conjugué à ((A r ) Z ,G) via la<br />

conjugaison<br />

φ r : (x i ) i∈Z ∈ A Z → ((x [ri,ri+r−1] ) i∈Z ) ∈ (A r ) Z .<br />

De plus, on a :<br />

(A Z ,F) est bipermutatif ⇐⇒ ((A r ) Z ,G) est bipermutatif;<br />

(A Z ,F) est algébrique ⇐⇒ ((A r ) Z ,G) est algébrique;<br />

(A Z ,F) est linéaire ⇐⇒ ((A r ) Z ,G) est linéaire.<br />

Si µ ∈ M(A Z ) est σ-totalement ergodique alors φ r µ ∈ M((A r ) Z ) est σ (A r ) Z-totalement<br />

ergodique. De plus, par conjugaison, h µ (F) > 0 est équivalent à h φrµ(G) > 0. Ainsi, comme<br />

le suggère M. Pivato [Piv05], le théorème 5.3 s’adapte aux AC algébriques bipermutatifs sans<br />

restriction sur le voisinage :<br />

Corollaire 5.8. — Soit (A Z ,F) un AC algébrique bipermutatif de voisinage quelconque. Soit<br />

µ une mesure de probabilité (F,σ)-invariante. Supposons que :<br />

1. µ totalement ergodique pour σ ;<br />

2. h µ (F) > 0;<br />

3. Ker(F) ne contient pas de sous-groupe σ-invariant.<br />

Alors µ = λ A Z.<br />

Cette correspondance fonctionne seulement lorsque µ est supposée σ-totalement ergodique.<br />

En effet si µ est seulement considérée σ-ergodique, la mesure φ r µ n’est pas nécessairement<br />

σ (A r ) Z-ergodique. On ne peut donc pas utiliser cet argument dans le cas des théorèmes 5.4<br />

et 5.5.<br />

5.2.2. Propriétés d’ergodicité de l’action. — Les hypothèses (1) et (2) des théorèmes 5.4 et 5.5<br />

caractérisent l’ergodicité de l’action (F,σ) sur l’espace mesuré (A Z ,B,µ). Comme on souhaite<br />

caractériser des mesures (F,σ)-invariantes, par le théorème de décomposition ergodique, il est<br />

naturel de supposer que µ est au moins (F,σ)-ergodique. Pour une mesure de probabilité (F,σ)-<br />

invariante µ, on a les implications suivantes :<br />

µ est (F,σ)-totalement ergodique ⇒ µ est σ-totalement ergodique<br />

De plus :<br />

⇒ µ est σ-ergodique ⇒ µ est (F,σ)-ergodique;<br />

µ est σ-totalement ergodique ⇒ µ est (F,σ)-ergodique et I µ (σ) = I µ (σ k ) pour tout k ≥ 1.<br />

Ainsi, l’hypothèse (1) du théorème 5.3 implique les hypothèses (1) et (2) du théorème 5.5 qui<br />

impliquent les hypothèses (1) et (2) du théorème 5.4. Cependant, l’hypothèse d’ergodicité (1) du<br />

théorème 5.1 ne peut pas être comparée aux hypothèses d’ergodicité du théorème 5.4. En effet,<br />

nous connaissons des mesures de probabilité (F,σ)-ergodiques vérifiant I µ (σ) = I µ (σ k ) pour<br />

un k ≥ 1 donné qui ne sont pas σ-ergodiques. Inversement, il existe des mesures de probabilité<br />

qui sont σ-ergodiques mais qui vérifient I µ (σ) ≠ I µ (σ k ) pour tout k ≥ 1.<br />

Considérons l’AC (A Z ,F) défini par A = Z/pZ avec p premier et F = aId+bσ. On remarque<br />

facilement que p−1 est une période commune à tous les éléments de Ker(F). Ainsi l’hypothèse (2)<br />

du théorème 5.2 implique l’hypothèse (2) des théorèmes 5.4 et 5.5. Pour utiliser le théorème 5.3<br />

pour cette classe d’AC, la σ-totale ergodicité de µ est nécessaire. Cette propriété n’est pas<br />

très éloignée de l’hypothèse (2) des théorèmes 5.4 et 5.5 concernant les ensembles σ-invarants.<br />

Cependant ce genre d’hypothèse montre l’importance du caractère algébrique du système. La<br />

propriété de (F,σ)-totale ergodicité de µ est plus restrictive. Avec une telle hypothèse M.<br />

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