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40 GENS D’HÉRAULT
TOUTE L’ÉQUIPE du festival Arabesques devant les locaux de l’association Uni’sons, à La Paillade.
Arabesques : la folle histoire
d’un festival
RICHE D’UNE PROGRAMMATION
PLURIELLE le festival des arts du monde
arabe additionne de singuliers talents.
6 300 spectateurs l’an dernier. Des invités de marque
comme Khaled, venu donner son unique concert en
France en 2008… Arabesques n’aura pas mis cinq ans à
devenir le « festival dédié aux arts du monde arabe le
plus important d’Europe », selon Habib Dechraoui. Le
pari lancé il y a dix ans par ce musicien du groupe Boss
Phobie, avec son alter ego Benaouda Sadi, n’était pourtant
pas gagné d’avance. Les deux amis, « frappés par la
diversité et la richesse culturelle du monde arabe lors
d’une tournée en Orient », n’ont eu de cesse de l’importer
au domaine d’O à Montpellier, lieu symbolique à trois
minutes de La Paillade, où ils ont grandi.
A « l’Uni’Sons »
Mais les attentats du 11 septembre 2001 brouillent le
regard porté sur le monde arabe et conduisent les deux
organisateurs à décaler leur projet.
Bosseur et rappeur, le duo franco-algérien/franco-marocain
continue néanmoins à « tisser son réseau », entre
création d’une société de production et « travail de
fond » au sein d’Uni’Sons. Rencontres, ateliers, accompagnement…
leur association donne un coup de pouce
- exemplaire - aux jeunes des quartiers. Le galop d’essai
L’Hérault
LE MAGAZINE DU DÉPARTEMENT