La Grève du Creusot - Presse régionale
La Grève du Creusot - Presse régionale
La Grève du Creusot - Presse régionale
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
fiéquent, ne ••distinguaient par aucun aspect<br />
ecclésiastique. Lu rsviendrons -nous là?<br />
Vers la fin,*» la Républioae, les ntétrss<br />
constitutionnels tarent non moins malmenés<br />
que les: prêtres restés fidèles. Absolument<br />
ami-chrétien, le Directoire fit subir aux évêques<br />
et aux prêtres assermentés toutes sortes<br />
de vexations afin de les empêcher de<br />
constituer une Eglise. Maudru, évêque des<br />
Vosges; Lecoz, évêque d'Ile-et-Vilaine et<br />
divers autres prélats schtsmatiques furent<br />
déférés à la justic directoriale, comme ennemis<br />
de la Constitution et de la République.<br />
Voici dans quels ternies, le commissaire<br />
central des Ardeunes parlait de Monin, i'évêqite<br />
<strong>du</strong> département : « .le connais particulièrement<br />
le citoyen Monin, évêque nouvellement<br />
nommé ;'je sais qu'il s'est toujours<br />
montré partisan de ia Révolution actuelle,<br />
et qu'il s'est soumis sans peine â<br />
tout ce qui était exigéde lui, au nom des lois<br />
niais » — remarquez bien ce mais — « mais<br />
Monin désapprouve ie mariage des urètres<br />
et la décadi. Cette diversité d'opinion", cette<br />
persévérance à contrarier tout ce oui tend à<br />
amener la liberté et ia tolérance dé tous les<br />
cuites, fait craindre des divisions, si le fanatisme<br />
trouvait encore des défenseurs. »<br />
Ainsi mis au courant, le ministre répondit<br />
au commissaire qu'il fallait<br />
R surveiller<br />
de près se fanatique et cet ami de la superstition.<br />
» Pauvres constitutionnels! c'était<br />
vraiment bien la peine de s'être ralliés à la<br />
Uopubitoue 1<br />
M. Bérenger doit en ce moment maudire le<br />
complot. <strong>La</strong> manière dont il dirise l'instruction<br />
lut fait perdre tout le prestige qu'il<br />
s'était acquis. Bien que l'ex-magistrat fut<br />
assez peu sympathique,<br />
ses adversaires<br />
cependant lui témoignaient mie certaine estime.<br />
Les tristes manœuvres auxauelies il<br />
vient de se livrer dans l'affaire des' dossiers<br />
ont trahi des préoccupations plus Politiques<br />
oue judiciaires. Danstoutca débat, les avocats<br />
de nos amis ont fait preuve des Qualités les<br />
plus éminentes. 11 n'y a qu'une voix au ralais<br />
r.our admirer leur science juridioue " et<br />
ieur courage. Le dévoué secrétaire de M. de<br />
Etemel. M» foison a été particulièrement remarqué.<br />
Nos amis ne peuvent que se féliciter<br />
d'être défen<strong>du</strong>s par" da tels'juriscor.sultes.<br />
Mais il ne faudrait pas s'imaginer oue<br />
les litiges de procé<strong>du</strong>re formeront" toute' la<br />
trame de la discussion devant la Haute-<br />
Cour ; la question politique sera traitée<br />
avec la plus grande ampleur par des orateurs<br />
ne premier ordre qui seront connus<br />
dans quelques jours.<br />
MÉNALQL'E.<br />
toujours musqué. Et, dès lors, les imaginations<br />
battirent la campagne, allèrent<br />
grand train. D'un consentement<br />
unanime, le masque de velours devint<br />
tin masque de fer, avec des ressorts en<br />
acier ; mais l'on se sépara sur le point<br />
de savoir qui se cachait derrière ce<br />
masque.<br />
Toutes les opinions furent émises.<br />
Tour à tour, on nomma Fouquet, condamné<br />
pour concussion, et qui mourut<br />
en effet à Pignerol, Avedick, un patriarche<br />
arménien, le <strong>du</strong>c de Yermandois,<br />
grand-amiral de France.<br />
Voltaire effleura la question dans la<br />
première édition des « questions sur<br />
l'encyclopédie ». — «Le prisonnier,<br />
dit-il, était jeune et de la ligure la plus<br />
belle et la plus noble. » Cette phrase<br />
nous découvre Voltaire comme le plus<br />
habile des reporters, puisqu'il nous caractérise<br />
si bien la physionomie d'un<br />
homme que, sans aucun doute, il n'a<br />
jamais pu voir et qui, d'ailleurs, jusqu'à<br />
sa mort, resta masqué. Et il continue<br />
: « On avait ordre de le tuer s'il<br />
enlevait son masque : la défense était<br />
expresse parce que l'on avait peur que<br />
l'on ne reconnut dans sa figure une<br />
ressemblance frappante. »<br />
Mais Voltaire, après avoir excité au<br />
plus haut point la curiosité de ses lecteurs,<br />
se garde bien de préciser cette<br />
ressemblance. C'est qu'il y aura bientôt<br />
une deuxième édition augmentée et<br />
qu'il faut que la vente en soit fructueuse.<br />
Comment ne pas évoquer ici la<br />
physionomie des Montépin et des Ponson<br />
<strong>du</strong> Terrail qui achèvent, fort habilement<br />
d'ailleurs, un feuilleton au moment<br />
le plus passionnant afin, en spéculant<br />
sur une curiosité haletante, de<br />
faire acheter la suite <strong>du</strong> récit.<br />
Voltaire ne précise donc que dans la<br />
deuxième édition la fameuse ressemblance<br />
et présente l'homme au masque<br />
de fer comme un fils d'Anne d'Autriche,<br />
comme un frère aîné de Louis XIV.<br />
Alexandre Dumas père trouvera là<br />
une mine fertile et reprendra la thèse<br />
dans ses romans, tout le monde sait de<br />
quelle façon.<br />
PAR FIL SPÉCIAL<br />
LE MASQUE DE FER<br />
Une légende qui s'en va.<br />
Parmi les légendes universellement<br />
connues, après Guillaume Tell, celle<br />
<strong>du</strong> Masque de Fer tient le premier<br />
rang. Elle a eu une fortune vraiment<br />
étonnante. Elle est venue jusqu'à nous,<br />
apprise même des tout petits, légende<br />
et histoire mêlées, admirable pâture<br />
pour nos imaginations éternellement<br />
éprises de merveilleux. Et pour amuser<br />
notre badauderie, le théâtre et le roman<br />
ont ajouté, retranché, transformé.<br />
Le bon public s'y est laissé prendre, le<br />
bon public qui pleure en écoutant le<br />
drame et que passionne le feuilleton lu<br />
le soir en famille. Le mystérieux et le<br />
compliqué plaisent davantage à son<br />
imagination qu'une vérité trop simple;<br />
et. pour lui, le Masque de Fer s'est incarné<br />
à jamais dans la personne d'un<br />
frère jumeau de Louis XIV !<br />
N'allez pas essayer de lui démontrer<br />
l'inanité de cette hypothèse. Il ne vous<br />
croirait pas ; il tient trop au romanesque.<br />
Mais une légende bien rarement n'a<br />
qu'une seule version et celle-ci a été<br />
racontée de bien diverses façons.<br />
En 1679, le château-fort de Pignerol,<br />
ville des Etats Sardes, servait de prison<br />
d'Etat à la France. Le gouverneur<br />
avait nom de Saint-Mars. Parmi les<br />
prisonniers, un surtout était particulièrement<br />
surveillé. .Son visage était<br />
constamment recouvert d'un masque<br />
de velours noir. Ce masque vénitien<br />
que portaient couramment selon les<br />
mœurs <strong>du</strong> dix-septième siècle, les gens<br />
de marque qui dans des expéditions<br />
amoureuses ne voulaient point être reconnus.<br />
Delà, toujours accompagné de M.<br />
de Saint-Mars,<br />
le prisonnier mystérieux<br />
fut transporté à l'île Sainte-Marguerite,<br />
située en face de Cannes, et<br />
enfermé dans le fort où près de deux<br />
cents ans plus tard devait être interné<br />
Bazaine.<br />
A partir de ce moment les imaginations<br />
vont se donner libre cours. Les<br />
légendes vont fleurir. Un jour, un plat<br />
d'argent sur lequel le prisonnier<br />
a<br />
gravé quelques mots est jeté par une<br />
fenêtre et tombe sur la plage. Un pêcheur<br />
s'en empare. Con<strong>du</strong>it auprès <strong>du</strong><br />
gouverneur de l'île, on ne lui fait grâce<br />
de la vie qu'en apprenant qu'il ne sait<br />
pas lire !<br />
Puis ce fut une chemise de toile ;<br />
dans une manche, avec une épingle<br />
rougie de sang, l'on avait encore écrit<br />
quelques, mots. Un barbier de régiment<br />
la ramassa ; quelques instants<br />
après, on le trouve étouffé dans son<br />
lit.<br />
Enfin l'homme au masque est transféré<br />
à la Bastille dont M. de Saint-<br />
Mars est nommé gouverneur. Les cachots<br />
sont pleins et le voilà enfermé<br />
avec deux malfaiteurs, 2-Iaranville, un<br />
espion, et Tirmont, condamné pour<br />
viols nombreux. Ces deux détenus deviennent<br />
fous quelques années plus<br />
tard et c'est peut-être par eux, à Charenton<br />
et à Bicêtre où ils allèrent, que<br />
la légende se<br />
' Enfin, le<br />
propagea.<br />
ire ae la Bastille porto que « 1<br />
nier inconnu qui est resté<br />
tin masque de velours noir<br />
Dans tout ce fatras de conjectures,<br />
la vérité existait-elle ? C'est ce que M.<br />
Funck-Brentano, un bibliophile averti,<br />
vient essayer de débrouiller dans un<br />
chapitre de son livre Légendes et Archives.<br />
Ses recherches patientes ont eu<br />
pour résultat de faire la lumière, de<br />
montrer la vérité, la vérité simple que<br />
quelques-uns connurent et entre autres<br />
le vieux ministre Maurepas. Un jour,<br />
Marie-Antoinette exprima le désir<br />
d'avoir la clé de l'énigme et s'adressa<br />
tout naturellement à Louis XVI. Celui-ci<br />
ne l'avait jamais demandée. U<br />
interrogea alors Maurepas qui avait été<br />
ministre sous Louis XV et qui répondit<br />
que l'homme au masque n'était<br />
autre qu'un ambassadeur <strong>du</strong> <strong>du</strong>c de<br />
Mantoue.<br />
M. Funck-Brentano, fort scientifiquement,<br />
preuves en main, a montré<br />
que Maurepas était bien informé et<br />
disait la vérité.<br />
En 1679, Louis XIV, désirant acquérir<br />
Casai, ville de la haute Italie, fit<br />
faire des proposition au <strong>du</strong>c de Mantoue.<br />
Ce fut l'abbé d'Estrades, notre<br />
ambassadeur â Venise, qui entama les<br />
négociations avec le ministre d'Etat <strong>du</strong><br />
<strong>du</strong>c, le comte Hercule Mattioli. Ce dernier<br />
vint conclure le marché à Paris.<br />
Louvois promit cent mille écus et lui<br />
donna pour ses peines un diamant et<br />
cent doubles louis. Mais Mattioli estima<br />
que, quant à lui, on n'avait pas fait<br />
assez largement les choses et, cupide,<br />
il alla vendre le secret de l'affaire à<br />
l'Empereur, au roi d'Espagne et à la<br />
république de Venise. Et lorsque l'envoyé<br />
de Louis XIV vint chercher les<br />
clés de Casai, le gouverneur de Milan,<br />
redoutant tout de cette prise de possession,<br />
l'arrêta et le livra à l'Espagne.<br />
Le roi fut très froissé de ce procédé<br />
et Louvois se chargea de punir le traître<br />
Mattioli. L'abbé<br />
d'Estrades fut<br />
chargé de le faire enlever sans bruit.<br />
Mattioli, attiré à Venise, fut arrêté<br />
clandestinement, sans que ie <strong>du</strong>c de<br />
Mantoue, compromis par sa mauvaise<br />
foi, osât protester. On avait dès lors<br />
tout intérêt à faire le plus grand secret<br />
sur cet événement qui, divulgué, eût<br />
pu empêcher la prise de l'importante<br />
place de Casai.<br />
Quelques bruits se répandirent qui<br />
furent vite étouffés, et le comte Mattioli,<br />
mis au secret, masqué d'un masque<br />
de velours noir qu'il ne devait plus<br />
quitter, fut confié â M. de Saint-Mars.<br />
Ceci se passait en 1679. Le prisonnier<br />
mystérieux fut toujours traité avec les<br />
plus grands égards ; mais les plus rigoureuses<br />
précautions furent prises<br />
vis-à-vis de lui parce que, sujet étranger,<br />
la France n'avait pas le droit strict<br />
de l'arrêter. Mais à ce moment nous<br />
étions vraiment forts et nous ne voulions<br />
laisser à personne le soin de laver<br />
les injures.<br />
L'homme au masque suivit partout<br />
son gardien, à Pignerol, à Sainte-Marguerite<br />
et enfin à la Bastille où il mourut.<br />
L'acte de décès, heureusement<br />
sauvé des incendies de la Commune,<br />
porte le nom de Marchioly, sous lequel<br />
il est facile de reconnaître le ministre<br />
d'Etat <strong>du</strong> <strong>du</strong>c de Mantoue.<br />
....Une à une les légendes s'en vont,<br />
fleurs d'imagination qui se flétrissent,<br />
arabesques d'histoire que l'esprit exact<br />
de notre siècle biffe sans pitié.<br />
Charles DAIGUEMONT.<br />
Anglais et Boërs<br />
Londres, 8 octobre.<br />
A Londres, on serait donc disposé à écouter<br />
ia moindre ouverture qui viendrait <strong>du</strong><br />
Transvaal. On continue à croire la guerre<br />
inévitable, mais l'on s'y résigne. On ne la<br />
désire plus, et la popularité de M. Chamberlain<br />
est profondément atteinte. On commence<br />
à discuter sur la conférence de la Haye, sur<br />
ies ressources que les offres de médiation<br />
peuvent offrir, même une fois ies hostilités<br />
commencées. On prépare ies portes de sortie,<br />
mais les Boërs comprennent ces hésitations<br />
et moins que jamais ils sont enclins à<br />
accorder la moindre concession qui serait<br />
accueillie avec joie dans ie camp de leurs<br />
adversaires.<br />
Telle est ia situation exacte. Elle ne saurait<br />
longtemps se prolonger.<br />
En dernière heure, on annonce que le consul<br />
français à Prétoria vient de demander à<br />
notre gouvernement l'envoi de deux navires<br />
de guerre à notre station de l'océan Indien<br />
dans les eaux de Lourenço-Marquez pour la<br />
protection de nos nationaux.<br />
Quant aux mines d'or, le gouvernement en<br />
assure la garde, mais non l'exnloitation.<br />
En effet, ies blancs quittent le pays ou<br />
bien s'enrôlent dans l'armée transvàalienne.<br />
Les Anglais sont loin d'avoir achevé leurs<br />
préparatifs. Ils sont, en attendant, dans une<br />
position critique, fin face d'adversaires bien<br />
armés, bien équipés, résolus à tous les sacrifices,<br />
ils n'ont de chance que dans un arrangement<br />
équitable ou dans* une excessive<br />
temporisation desBoèrs,qui rétablirait l'avantage"<br />
en faveur des agresseurs.<br />
Le Neto oflhe Woi-ld dit qu'au moment de<br />
mettre sous presse, il apprend de source<br />
privée, que le's Boërs ont envahi le territoire<br />
britannique sur la frontière ouest et menacent<br />
les positions <strong>du</strong> colonel Baden-Powei, a<br />
Mafeking. Aucune autre dépêche ne parla de<br />
cette nouvelle.<br />
On confirme que les négociations entamées<br />
au Cap, entre M.ïlofmeyer, chef <strong>du</strong> parti africandêr<br />
et sir Milner, haut commissaire anglais,<br />
nour amener 'me solution pacifique <strong>du</strong><br />
conflit angio-boër, ont complètement échoué.<br />
Le bruit court que le président Kruger a décidé<br />
de n'entrer eu campagne qu'au moment<br />
où le dernier esnoir de paix sera évanoui.<br />
En l'absence de nouvelles intéressantes,<br />
venues <strong>du</strong> sud ae l'Afrique, divers bruits<br />
sensationnels ont couru hier: 11 importe de<br />
les relater, bien qu'on ne puisse en'garantir<br />
l'authenticité.<br />
On a raconté, d'abord, que le tsar se serait<br />
décidé à intervenir auprès de ia reine Victoria<br />
eu faveur <strong>du</strong> maintien de la paix.<br />
Le tsar, disait-on, a écrit à la reine Victoria<br />
pour ia prier dé soumettre le conflit<br />
avec ie Transvaal à l'arbitrage. Ii est bon de<br />
faire remarouer oue cette information ne<br />
présente rien d'impossible.<br />
Il se pourrait fort bien, en effet, oue le<br />
tsarewiteh, actuellement en Angleterre, fut<br />
chargé de ta mission dont on a parié.<br />
On annonce qu'un premier corps d'armée<br />
de<br />
tiOOO hommes va être embarqué le plus<br />
rapidement possible. Anrès quoi, de nouvel<br />
les troupes seront expédiées" en Afrioue, oit<br />
on a décidé d'envoyer 60,000 hommes. D'autre<br />
part, on prétend que le gouvernement<br />
portugais, après bien des hésitations, se<br />
serait" décidé à permettre à l'Angleterre de<br />
débarquer des troupes à Lourenco-Marauez.<br />
Ce bruit, s'il se confirmait, serait grave,<br />
car il est certain que ia France, en raison de<br />
ses intérêts à Madagascar, ne pourrait rester<br />
impassible à la violation de la' neutralité de<br />
la baie de Delagoa.<br />
NOUVELLES MILITAIRES<br />
Paris, S octobre.<br />
L'Echo de Paris annonce que l'ensemble<br />
des cadres sera, l'année prochaine, de 29.740<br />
officiers de l'armée active ayant la direction<br />
de 086.735 sous-officiers et' soldats. <strong>La</strong> Tunisie<br />
reprend son autonomie militaire. Le<br />
général Faure-Biguet n'ira en Tunisie que<br />
comme inspecteur générai, sans prérogatives<br />
de commandement"" effectif. Les quatre régiments<br />
de zouaves sont prévus au budget<br />
pour entretenir en permanence à Lyon et à<br />
Paris quatre bataillons. L'arrivée de ces bataillons<br />
en France est prochaine.<br />
Paris, 8 octobre.<br />
Par décret <strong>du</strong> 7 octobre, sont nommés 1<br />
An commandement <strong>du</strong> I8e corps, à Bordeaux,<br />
le générai Grasset commandant ia 30e division<br />
d'inianterie.<br />
Au commandement <strong>du</strong> 19e corps, à Alger, ie<br />
générai d'Hugonneau da Boyat, commandant ia<br />
42e division d'infanterie.<br />
Par décret <strong>du</strong> même jour, sont promus :<br />
Au grade de général de division, ie général<br />
Rau. commandant la 23e brigade d'infanterie ; ie<br />
générai Maroiilé. directeur <strong>du</strong> génie à Paris ; ie<br />
général <strong>La</strong>liement. commandant la 56e brigade<br />
d'infanterie; ie général Mathis commandant, par<br />
intérim, ia ISe division d'infanterie; le générai<br />
Juhiard. commandant la 10e brigade d'artillerie ;<br />
le général Joiy. gouverneur de Nice, le générai<br />
de Torcy. commandant par intérim, ia 3e division<br />
d'infanterie.<br />
Par décret <strong>du</strong> même jour, sont promus :<br />
Au grade de générai de brigade, le colonel<br />
Rouvray commandant, par intérim, ta Ce brigade<br />
de cuirassiers; le colonel Llanas, commandant,<br />
par intérim, la 3e brigade de cavalerie d'Alger;<br />
ie coionel <strong>La</strong>coste, <strong>du</strong> 13ôe d'infanterie, le coionel<br />
Roche <strong>du</strong> ;>3e d'infanterie, le colonel Maiafosse<br />
<strong>du</strong> 48s d'infanterie, le coionei de France <strong>du</strong><br />
150e d'infanterie, la colonel Bazaiue-IIayter <strong>du</strong><br />
149e d'infanterie, le coionei <strong>La</strong>borie de <strong>La</strong>batut,<br />
directeur de l'artillerie à <strong>La</strong> Fère. le colonel Vilar<br />
<strong>du</strong> 6e d'infanterie, le coionei Bernard <strong>du</strong> 14e<br />
d'artillerie, le colonel Oiliet <strong>du</strong> 6e génie, le colonel<br />
Méert <strong>du</strong> 22e d'artillerie, le colonel Nieoias<br />
directeur <strong>du</strong> génie à Maubeuge,<br />
N»u? sommes tous d'acoord devant<br />
1 sucées<br />
que vous repreniez le travail. Comptez sur noi<br />
amitiés.<br />
..««a<br />
ClIART.EUX<br />
Ptésident <strong>du</strong> syndicat.<br />
Les conséquences de la grève<br />
Le Figaro donne, sur les conséquences de<br />
la grève, les renseignements suivants :<br />
Sans doute, peu de ménages démineurs sont<br />
dans le besoin'. Ii» lonissent plutôt d une certaine<br />
aisance. Cependant, les effets de la grève<br />
commencent à se faire sentir, et le comité de la<br />
crève a l'ait procéder a une première aistribunon<br />
de secours aux camarades<br />
nécessiteux,<br />
qu'ils soient syndiqués ou non.<br />
Le Figaro a eu la curiosité de rechercher<br />
au»iies pertes en numéraire représentaient<br />
pour ies grévistes les vingt jours de chômage<br />
déjà écoulés. .<br />
Or, d'après ies renseignements qui lui ont<br />
été fournis à la direction de l'usine, la paye<br />
des ouvriers seuls, sans compter les employés<br />
de tous ordres, renrésenteune somme<br />
Quotidienne de 43,000 fr. environ.<br />
' Si des vingt jours de grève, on retranche<br />
les trois dimanches, celui d'aujourd'hui compris,<br />
il reste dix-sent jours à 43,000 francs,<br />
soit seot cent trente-un mille francs que. les<br />
ouvriers ne toucheront pas.<br />
Dans tire petite ville comme le <strong>Creusot</strong>,<br />
un pareil déficit dans la circulation normale<br />
de t'ai'sent est appelé à laisser des traces<br />
malheureusement <strong>du</strong>rables.<br />
Au <strong>Creusot</strong>. — Retour de Paris<br />
Le <strong>Creusot</strong>, 8 octobre.<br />
<strong>La</strong> délégation ouvrière est rentrée ici, ce<br />
matin, à dii heures. Plusieurs centaines de<br />
grévistes étaient venus l'attendre à la gare.<br />
Elle a été saluée par des vivats enthousiastes.<br />
On s'est immédiatement ren<strong>du</strong> au<br />
square <strong>du</strong> Guide oit MM. Charleux et Roldes<br />
ont successivement pris la parole. Des hououets<br />
leur ont été offerts.<br />
M. Roldes a déclaré, non sans une satisfaction<br />
vaniteuse, que les ouvriers s'étaient<br />
prélassés dans des fauteuils ministériel?.<br />
Puis il a loué l'amabilité, la courtoisie, l'impartialité<br />
<strong>du</strong> président <strong>du</strong> conseil.<br />
M. Roldes "a évidemment pris goût aux<br />
fauteuils ministériels, car il déclare aux<br />
grévistes qu'il ne reste ultis qu'une chose à<br />
faire pour "manifester leur reconnaissance<br />
aux socialistes: éiire député un des leurs.<br />
<strong>La</strong> réponse n'était pas douteuse et la candidature<br />
de M. Rolde"s a été aussitôt acclamée.<br />
M. Charieux, après M. Roldes, a célébré la<br />
victoire des grévistes sur toute ia ligne.<br />
Maintenant, a-t-ii ajouté, le travail va être<br />
repris, n faut que les ouvriers aient une attitude<br />
digne. Plus d'insolences! Respectons<br />
ceux qui nous commandent, comme nous désirons<br />
en être respectés. »<br />
Les deux orateurs ont annoncé, nour cette<br />
après-midi, l'affichage d'un placard sur un<br />
côté <strong>du</strong>quel se trouveraient ' les revendications<br />
ouvrières, et sur l'autre ie résultat da<br />
la sentence arbitrale.<br />
<strong>La</strong> sortie s'est effectuée aux cris répétés<br />
de : '< Vive la sociale! Vive Waideek! »<br />
Le cortège se forme. Des grévistes endimanchés,<br />
ayant les membres de la délégation<br />
à leur tête, parcourent les rues au son<br />
des ciairons et 'des tambours, en chantant<br />
des chants révolutionnaires.<br />
<strong>La</strong> reprise <strong>du</strong> travail<br />
Le <strong>Creusot</strong>, 8 octobre.<br />
M. Waldeck-Rousseau, ayant indiouédans<br />
sa sentence, que le travail devait être repris<br />
à l'usine sans'délat, j'ai tenu à savoirotieiles<br />
étaient à es sujet les intentions de l'administration.<br />
Un des chefs de service, à oui je me suis<br />
adressé, m'a-fait ia déclaration que voici :<br />
<strong>La</strong> reprise <strong>du</strong> travail est impossible demain.<br />
Après tine interruption de travail de vingt jours<br />
la mise en œuvre 'd'ateiiers comme les nôtres,<br />
ne s'improvisa pas en quelques heures. Il faut<br />
que les divers chefs de "service soient consultés.<br />
Ôr, la plupart sont absents. Ii tant aussi prévenir<br />
les ouvriers et les employés oui se sont absentés.<br />
Dans ces conditions, il n'est nas possible<br />
que ia reprise -<strong>du</strong> travail ait Heu demain.<br />
Les ouvriers s'en rendent bien compte, et<br />
c'est l'objet principal de leurs préoccupations.<br />
Aussi constate-t-on, cet après-midi,<br />
un refroidissement 'marqué dans" i'enthousiasme<br />
<strong>du</strong> premier moment. On dit au'un<br />
des haut fourneaux s'est éteint, ca oui ré<strong>du</strong>it<br />
à l'inaction, jusqu'à nouvel ordre, ouinze<br />
cents ouvriers.<br />
Comment va se faire le roulement, nous<br />
dit l'un d'eux. 11 est certain que ce sont ies<br />
ouvriers mal vus qui vont partir les premiers.<br />
A la faveur de cette inquiétude, un mécontentement<br />
jusqu'ici latent se fait jour.<br />
— Après tout, nous dit un autre, la victoire<br />
est loin d'être aussi complète ou'on<br />
nous le dit.<br />
M. Schneider n'est pas obligé<br />
de reconnaître le syndicat. C'était là ie point<br />
essentiel de nos revendications. M. Waldeck-<br />
Rousseau a bien promis de dénoser à la<br />
rentrée une loi de sanction de celis de 1884.<br />
Mais en attendant le vote de cette loi ?<br />
Au fond, c'est de l'eau bénite de cour ou'on<br />
nous donne. Nous rentrons à l'usine Gros-<br />
Jean comme devant.<br />
Les meneurs les plus avancés, les partisans<br />
de l'exode quand même exploitent" cette<br />
disposition d'esprit, attisent i'irritation, soufht<br />
la méfiance. Bref, un certain nombre<br />
de grévistes ne sont pas éloignés do croire,<br />
à l'heure qu'il est, qu'ils ont été roulés par<br />
ie gouvernement, et en particulier uar leurs<br />
amis Millerand et Baudin".<br />
C'était bien la peine de faire une crève de<br />
vingt jours, qui a coûté plus<br />
de 700,000 fr.<br />
aux ouvriers I<br />
e prisonjusqu'à<br />
la<br />
-, est mort. »<br />
b acte de deces porte le nom de Marchioly.<br />
L'existence et aussi les précautions<br />
mystérieuses dont on entoura ce prisonnier<br />
de marque furent connues de<br />
beaucoup. Mais ce que l'on ignora à<br />
peu près également, ce fut l'exacte<br />
identité de l'homme que l'on voilait<br />
linsi, qui vivait, dormait et mangeait<br />
Bulletin Météorologique<br />
Un minimum ass<br />
de3 Açore s; le vent<br />
Un H octobre,<br />
ez important se montre a l'est<br />
Manch-e. Il'est-mod^rtfo'u SES fo^t. i^-JS* k*<br />
m de 1 Océan dn nord-ouest; en "rôvince de°,"<br />
pluies sont tombées le nord 'et<br />
,cÏÏ7rî<br />
rope. Ln France on n'en signale aue<br />
stations élevées <strong>du</strong> centre et <strong>du</strong> sud." I,a<br />
rature à baissé surtout sur nos régions.<br />
Ce matin le thermomètre marquait 4- a Pa-is<br />
1" au Puy-de-Dôme, 3- au Pic <strong>du</strong> Midi. En<br />
Franco un temps beau on brumeux<br />
rature un neu basse est probable.<br />
LE DRAME 00 SOUDAN<br />
Paris, 8 octobre.<br />
M. Vigné d'Octon, député de l'Hérault, vient<br />
d'écrire à M. Deschànel, président<br />
de la<br />
Chambre, pour le prier de vouloir bien faire<br />
inscrire son interpellation sur le drame <strong>du</strong><br />
Soudan parmi celles dont la fixation sera réglée<br />
au cours des premières séances do ia<br />
session.<br />
M. Vigné a également informé M. Decrais,<br />
ministre des colonies, qu'il serait désireux<br />
d'avoir, avec lui, un entretien au sujet de<br />
cette fixation.<br />
LES C0S«ftËGATIOIïS RELIGIEUSES<br />
Paris, 8 octobre.<br />
i On annonce que le ministre des cultes et<br />
l'administration des domaines préparent un<br />
dénombrement des congrégations autorisé;<br />
ainsi qu'une statistique de leurs biens.<br />
pour ma justification, la commission était ptei-<br />
S.»««ed.néi: Je suis libre de raiourwrk<br />
mai» ie tiens à restera Paris pour<br />
"r, et pour une affaire important* que Jat a<br />
ré iffii dans un éclat d« rire que fiait ce conte<br />
fto"Wla visita ^é^&mJt<br />
Bérenger et â la commission, les are.vli 8»r«<br />
soutiennent qu'elle se rapporte aux sce .e, et<br />
aus irrégulaîjtei signalées par les avoca.s aes<br />
'"M.^M OYIS aurait fourni à la commission les<br />
renseignements qui lui ont ete aemanaes.<br />
Encore une protestation<br />
Aux précédentes protestation», il convient auioura'iiui'<br />
d'ajouter" celle qu'est venu aopor.or<br />
hier soir, au nom de son client. M* Quentin,<br />
avocat de M. Bariiiier, faite par ses collègues,<br />
en ce oui concerne la non-communication de*<br />
des dossiers. 11 déclare de plus, qu'il se propose<br />
de faire citer a l'instruction les témoins ue son<br />
client. Jusqu'ici ses confrères ne doivent faire<br />
citer les témoins de leur citent que devant la<br />
Haute Cour. Mais cela peut changer.<br />
<strong>La</strong> journée au Luxembourg<br />
M. Bérenger avait donné congé, au jourd'hui, à<br />
ses trois assesseurs. Quant a. lui, dès<br />
1 aube, il<br />
s'est m:sau travail avec acharnement. Bien on un<br />
vieux mazfiuiat comme int ait <strong>du</strong> se rendie<br />
cowote, demiis plusieurs jours déjà, combien tes<br />
doss'iers étaient "vides et enfantins, ii semble cependant<br />
s'être promis de chercher à établir avec<br />
des riens quelque chose de sérieux, et les plus<br />
cruelles déconvenues, comme celle d hier, par<br />
exemple, qui e>t ia risée de tout le monde, ne<br />
parais eut pas ie rebuter.<br />
Sous le ridicule<br />
L'éclat de rira général oui accueillit hier le<br />
fiasco coraDlet des fameuses révélations Melcot<br />
Bertot-Graivil, n'est pas encore terminé ce<br />
matin.<br />
Oa rira longtemps encore de la mystification<br />
doDl M. Bérenger'a été ia candide victime, et<br />
dont l accusation aura <strong>du</strong> mal à so relever devant<br />
l'opinion publique.<br />
Si c'est pour des romans de cet acabit que le<br />
gouvernement a convoqué la Haute-Cour, agité<br />
le pays et proclamé la République en danger, il<br />
n'y aura pas au dénouement, — entendons- nous<br />
dire de tous côtés, — assez de pommes cuites.<br />
L'on a vu pourtant les magistrats les plus suprêmes,<br />
les Dréfets. les minis:re3, lés jurisconsultes<br />
les oius distingués, s'affoler à propos<br />
d'une histoire grotesque et finalement démentie<br />
oar la femme oui l'a inventée.<br />
Les oius confiants n'ont-iis pas iieu d'être<br />
sceptiques sur les résultats de toutes ces perquisitions<br />
pratiquées sur toute l'éten<strong>du</strong>e <strong>du</strong> territoire,<br />
de tous ces emprisonnements arbitraires,<br />
de toutes ces poursuites ordonnées sur des<br />
données aussi sérieuses que celles en vertu deseueiies<br />
M. Bérenger, dans l'affaire Grosjean,<br />
n'avait pas craint de signer prématurément des<br />
mandats d'amener.<br />
Les responsables<br />
A Prooo* des mandats d'amener qui furent<br />
signés ii la suite des ragots de l'avocat général<br />
Melcot, il est piquant de faire remarquer qu'ils<br />
eussent sans doute été exécutés (ce qui eut porté<br />
dans le ridicule), si ia dépêche de M. Grosjean<br />
annonçant son retour, ne lut venue rappeler le<br />
président de la commission d'instruction à une<br />
plus juste appréciation des laits et à une sage<br />
prudence.<br />
Que M. Bérenger. ne trouvant dans|la plus laborieuse<br />
des instructions rien qui puisse donner<br />
satisfaction aux exigences et aux passions d'où<br />
sont nées les poursuites actuellement engagées,<br />
ait accueilli comme une aubaine inespérée les<br />
dénonciations <strong>du</strong> journal belge, qu'il dit vu là<br />
matière à investigations utiles, surtout après<br />
l'intervention de M. Melcot, cela, bien que" da<br />
notant uo singulier état d'esprit, pourrait" encore<br />
à la rigueur s expliquer.<br />
Mais si la responsabilité da M. Bérenger neut<br />
s'atténuer des autres responsabilités encourues<br />
dans cette affaire, ii sera nécessaire de rechercher<br />
celles-ci : d'établir, par exemple, la part de<br />
M. Melcot, ce haut magistrat dénonciateur de<br />
faux complots, inspirateur d accusations<br />
non<br />
contrôlées", pourvoyeur de l'injustice politique<br />
Et avec M. Meicot quels sont donc ceux oui<br />
dictèrent au journaliste belge des récits arao'iifiés<br />
des prooos de table ou des potins de Diag-e<br />
de Mme X..." '* Qui saisit avec tant d'empressé<br />
ment l'occasion de dénoncer un général. "un an<br />
cien miDistre de la guerre et l'adversaire le olus<br />
déterminé <strong>du</strong> dreyfusisme qui, enfin, sans s'erupules,<br />
se livrèrent à cette besogne de basse po<br />
lice 2<br />
On s'attend à ce que tous les responsables<br />
soient démasqués.<br />
En attendant, signalons ce détail que MmaX..<br />
aurait été confrontée avec ie général Roget. Ce<br />
pendant Mme X... avait été enten<strong>du</strong>e et avait<br />
dû reconnaître :<br />
lr Qu'elle n'assistait pas au dîner donné chez<br />
M. Grosjean;<br />
2- Que le diner a eu iieu le 30 ianvier et non<br />
le 22 février;<br />
Que plusieurs personne, citées par le journal<br />
belge et notamment MM. Cavaignac. Quesnay<br />
de Beaurepaire, les fils <strong>du</strong> général Mercier, etc^<br />
ne se trouvaient pas à cette soirée.<br />
Quant aux officieux, le lamentable fiasco <strong>du</strong><br />
complot Grosjean les amis littéralement sur ies<br />
charbons.<br />
On assure que le gouvernement, fort, affecté devoir<br />
l'œuvre "de ia Haute-Cour sombrer ains<br />
dans le ridicule, s'en prend non point à M. Met<br />
cot mais à M. Bérenger lui-même, il fait dire t<br />
et les amis <strong>du</strong> cabinet le proclament à haute<br />
voix que M. Bérenger a agi, en cette affaire,<br />
avec une légèreté impardonnable et lui reproche<br />
de n'avoir procédé à une euquête discrète oui<br />
l'eut édifié sur ia valeur des révélations de M<br />
Meicot et C*.<br />
Mais que diable, nous disait avec bonne hu<br />
meur un" avocat, si M. Bérenger n'a rien à se<br />
mettre sous ia dent, si ses dossiers sont vides<br />
si ie gouvernement ne lui a rien donné de sé<br />
rteuxTil faut bien qu'il cherche quelque chos<br />
cet homme<br />
! mais évidemment' pour line fois, il<br />
a été malheureux.<br />
qu»<br />
tes.<br />
LUvis «-énéral. dès avant dinianrhe, «tait<br />
ces diverses prescriptions ne seraient pu<br />
ecuies »ar les organisateurs»<br />
Makre le orix très é'.evé d«» places t'afflu enn ,<br />
des spectateurs était énorme Ce matin au aA<br />
art de la gare <strong>du</strong> Nord.<br />
•*<br />
l.a Société protectrice des animaux avait |j nt ,<br />
ne protestation placardée hier soir iûvit lu , r<br />
oiis ies Français, amis de3 betes, à se rendr»<br />
ttjoard'huj à Knghien pour protester.<br />
Des désordres avant pondant ou après la r" ait été écarté.<br />
Le moment de paniqua prssé. chacun reprend<br />
sa place. <strong>La</strong> foulé pousse des cris en attendant<br />
ouè le spectacle recommence. Voyant qu» le*<br />
courses "ne vont oas "avoir lieu, ou demande, a<br />
grands cris, de rendie l'argent et un tumulte<br />
éoouvantable se pro<strong>du</strong>it.<br />
BUTES NOUVELLES<br />
8 octobre.<br />
A Constantinooîe, un officier albanais a tué<br />
i quatre<br />
COUPS de revolver, Djavid-Bey, fils<br />
<strong>du</strong> grand vizir, au moment où cefui-ci descendait<br />
d8 voiture sur ie pont de Galata pour<br />
prendre le bateau pour l'ii'e des Prince. L'assassin<br />
a été arrêté, mais on ne connaît pas encore<br />
les motifs <strong>du</strong> crime. Cet assassinat, commis en<br />
plein jour, a causé une panique générale.<br />
^wU. Le iurv de ia Seine" a condamné, hier,<br />
le jeune Ch'ariës Roy; âg-é de 18 ans. ouvrier<br />
mécanicien, qui avait tué sa maîtresse de quatre<br />
COUPS de couteau, à vingt ans de travaux forcés.<br />
L'accusé, pour accomplir son crime,<br />
s'était<br />
grimé et affublé d'une faussa barbe. L'assassin<br />
faisait de3 romans criminels.<br />
Le gouvernement aurait adopté ta dal»<br />
<strong>du</strong> 7 novembre cour la rentrée des Chambres.<br />
UNIVERSITE DE TOULOUSE<br />
Facculté des Lettres<br />
LICENCE<br />
Inscriptions <strong>du</strong> 9 au 20 octobre. Kitamens<br />
à partir "<strong>du</strong> 3 novembre, à midi. — On n'enverra<br />
pas de convocations.<br />
BACCALACUKAÏ ÈS IJETTRBS (2° partie). —<br />
BACCALAUnÉAT SECONDAIRE CLASSIQUE<br />
Rhétorioue ï Comoositions le vendredi<br />
S no'/emb're, à Albtï Auch, Cahors, Foix,<br />
Montauban, Rodez, Tarbes et<br />
Toulouse,<br />
Matin, 6 h. R[4 ; soir, 1 h. 3{4k<br />
Philosophie: Compositions le samedi 1 novembre.<br />
Matin. 6 h. 3i4 ; soir, l h. 3[4.<br />
Oral, à partir <strong>du</strong> ÎS novembre, — Les admissibles<br />
seront convoqués<br />
indivi<strong>du</strong>ellement.<br />
Ceux de rhétorique feront ie thème de<br />
langues vivantes à<br />
7 heures <strong>du</strong> matin, le<br />
jour de l'oral. U sera accordé 30 minutes.<br />
L'usage des lexiques est interdit.<br />
BACCALAURÉAT SECONDAIRE MODRRNK<br />
(i« et 2 e parties)<br />
Compositions le samedi 4 novembre, à,<br />
Albi, Auch, Cahors, Foix, Montauban, Rodes,<br />
Tarbes, Toulouse. Matin,<br />
6 h. yi4; soir,<br />
1 h. 3(1.<br />
Oral, à partir <strong>du</strong> jeudi 9 novembre, i<br />
2 heures. — Les anciens admissibles passeront<br />
les premiers. Ils ne seront pas eoavooués.<br />
sur les<br />
tempéavec<br />
tempé-<br />
LA GRÈVE DU CREUSOT<br />
Paris, 8 octobre.<br />
Voici le texte de la dépêcha que ie président<br />
<strong>du</strong> syndicat, M. Charleux, a envoyée<br />
hier soir, à M. Adam, secrétaire <strong>du</strong> comité,<br />
pour lui annoncer ia sentence arbitrale ren<strong>du</strong>e<br />
:<br />
Adam, comité grève, <strong>Creusot</strong>.<br />
Victo.re de la grève. Tous les ouvrier» rentrent<br />
sans exception, et au cas où un chômage<br />
„ e " tUGl sor ait nécessaire, il se ferait un rouletvSSinV*<br />
tonant cora Pte de ia proportion entre<br />
oaves Vomm»"?»" s - vnd , la . ué3 - Les salaires seront<br />
par ie oatrbn c» mat?n<br />
marchés passés<br />
sion, lé pré<br />
0<br />
s"de<br />
t<br />
ntT.'<br />
n<br />
c'on U , < :rr