Français - Bruno Manser Fonds

Le teck est un arbre
qui croît spontanément
dans les forêts
de mousson du Sud et
du Sud-Est asiatique.
Photo: Jürgen Blaser
1) Le teck de Java
La sylviculture intensive a été introduite
par les Hollandais à l’époque coloniale,
c’est-à-dire entre 1800 et 1942.
Les plantations ayant été surexploitées
au cours de la Seconde Guerre mondiale,
la proportion d’arbres d’âge mûr
est faible: la plupart n’ont que 10 à 20
ans. A Java, la forêt primaire n’occupe
plus que le 8% de la surface de l’île (soit
11500 km 2 ). Des 18 400 km 2 (ou 14%)
que couvrent les plantations sylvicoles,
11 000 km 2 sont consacrés aux cultures
de teck. Celles-ci sont gérées par une
institution gouvernementale, la «Perum
Perhutani». L’exploitation intervient par
coupe rase quand les arbres sont âgés
de 40 à 80 ans. Le renouvellement
s’opère par repiquage, artificiellement.
Le gouvernement indonésien certifie
que le teck qu’il commercialise provient
d’une exploitation durable. Mais les
attestations officielles n’indiquent pas
la provenance exacte du bois. Cette
garantie ne résisterait donc pas à un
examen sérieux.
2) Le teck d’Amérique centrale
Au cours des années passées, des
cultures de teck ont vu le jour en plusieurs
endroits, spécialement au Costa
Rica. Elles ont été implantées sur d’anciens
pâturages à bovins, achetés par
des firmes telles que «Precious Woods»
(13 km 2 ) et «Bosque Puerto Carillo»
(38 km 2 ). Derrière «Precious Woods»
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