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15 mai 1936 - Presse régionale
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VENDRTTT5T H MAT 1930<br />
Léon Blum à la recherche<br />
d'un gouvernement<br />
«Pas de participation»,<br />
« Soutien seulement...<br />
disent<br />
les moscoutaires<br />
<strong>mai</strong>s sans éclipses ><br />
La prochaine républicanisation<br />
des administrations<br />
L'ATTITUDE DES COMMUNISTES<br />
Paris, 14 <strong>mai</strong>.<br />
Président du Conseil en puissance, M.<br />
Léon Blum poursuit ses entretiens qui<br />
le mèneront, moins rapidement que ne<br />
le voudraient les communistes, à la<br />
constitution du cabinet de Front populaire.<br />
Le leader socialiste est d'ores et déjà<br />
fixé sur les concours qui lui seront accordes<br />
Les radicaux-socialistes participeront;<br />
leur décision officielle *ra •
Le Congrès de l'agriculture française Dans l'Ethiopie annexée DÉCISIONS DES AUTO ITALIENNES HT ÊS Dijon, 14 <strong>mai</strong> Le XVIII* Congrès de l'Agriculture française, organisé par la Confédération nationale des Associations agricoles, s'est ouvert cet après-midi à Dijon. La manifestation était présidée par M. Jules Gauthier, président de la C. N. A. A. De nombreuses personnalités du monde agricole étaient présentes. M. Jules Gauthier a rappelé que depuis 1919, la Confédération nationale travaille pour opérer et <strong>mai</strong>ntenir la cohésion de l'Agriculture en France et la diriger vers l'organisation rationnelle- L'orateur a souligné qu'un grand pas avait déjà été fait dans ce sens. L'Agriculcure a réalisé son unité; eue est forte et ses avis et conseils sont écoutés et entendus dans les négociations internationales. M. Gauthier, parlant de la crise économique, a déclaré que certains indices permettent d'espérer qu'on va vers sa fin Le président de la C. N. A A. ne . pense pas Cju'cn puisse supprimer les j ^ fasbcsta Damtou. s'est présenté aux contingentements tant qu on ne sera , torU . és ita i ie nncs de Neghelli. pas revenu à un système normal ( d'échanges int6rna"tionaux Addis-Abeba, 14 <strong>mai</strong>. Il a été décidé que les commerçants qui avaient pratiqué le trafic des armes avec les Ethiopiens et avec les personnes qui avaient manifesté des sentiments anti-italiens, seraient expulsés. UNE LIGNE D'AUTOBUS SERA TRES PROCHAINEMENT CRÉÉE Le gouverneur de la ville, M. Giuseppe Bottai, a annoncé que la réorganisation des services publics, de l'eau et de l'éclairage, sont à l'étude, ainsi que celle des services de police. Le i « Fusiei OBPGiB e Gouïanaes » Paris, 14 <strong>mai</strong>. Le cercle Fustel de Coulanges, auquel s'était jointe l'Union Coopérative des instituteurs, tenait hier son banquet annuel à l'hôtel des Sociétés Savantes. DIVERS Quatre automobilistes échappent à une mort affreuse M. Lyon, 14 mal. François Gigandon, entrepreneur On n'avait ja<strong>mai</strong>s vu à ce banquet de transports à Courzieu (Rhône), se une assistance aussi nombreuse. Les trois , rendait à Villefranche par la route lors- LES SOUMISSIONS On mande de Mogadiscio, que plusieurs milliers de guerriers se tent aux troupes italiennes, en livrant leurs tusils et des mitrailleuses. Le fitaorari Adcme, ancien lieutenant enseignements (pri<strong>mai</strong>re, secondaire et supérieur) étaient largement représentés Des professeurs de l'Institut Catholique et des écoles techniques, ainsi que des personnalités appartenant au monde des lettres, des arts, à l'armée et s'intéressant à l'activité du cercle, participaient au banquet. M. André Bellessort, de l'Académie Française, qui présidait, avait à ses côtés le général Weygand, de l'Académie Française ; le professeur Dunoyer, de 1 camion que, entre Anse et Villefranche, une conduite intérieure, pilotée par une femme, voulut le doubler. A ce moment, une autre voiture survenant en sens inverse, provoqua probablement une fausse manoeuvre de la conductrice qui. accrochant le camion de M. Gigandon. fit faire un tête-àqueue complet à la voiture, qui vint s'écraser contre un arbre en bordure de la route, où elle resta coincée par le M. Gauthier a conclu en ces termes ; « Il faut que nous soyons unis et que nous n'ayons qu'un but : redresser notre pays par tous les moyens en allant de l'avant avec hardiesse, <strong>mai</strong>s en conservant toutes les grandes traditions qui ont fait la force de ce pays. » M. Jardilller, député-<strong>mai</strong>re, déclare à son tour que la véritable union nationale consiste en ce que chacun puisse apporter sa pierre à l'édifice commun. Trois rapports sont ensuite examinés, dont un sur l'activité des organisations agricoles depuis le dernier Congrès. La séance est ensuite levée Un traité naval anglo-soviétiqu e Londres, 14 <strong>mai</strong> L'attaché naval de l'U. R. S. S., le commandant Chikunsky, étant rentré à Londres au début de la se<strong>mai</strong>ne, on croit savoir que des discussions préliminaires en vue de la conclusion d'un traité naval bi-latéral entre la Grande- Bretagne et l'U R. S. S . dans lequel se trouveraient incorporés les principes dominants du traité naval de Londres, ont commencé dans la capitale anglaise. LES FILS D UDUCE ET SON GENDRE QUITTENT L'ETHIOPIE Asmara, 14 <strong>mai</strong>. Le comte Galeazzo Ciano. ministre de la <strong>Presse</strong> et de la Propagande, les deux fils du duce. Bruno et Vittorio Mussolini, ainsi que leur cousin Vito, fils d'Arnaldo Mussolini et M. Roberto Farinacci l'ancien secrétaire du parti, qui a eu la <strong>mai</strong>n droite amputée à la suite de l'explosion d'une grenade, se sont embarqués à Massaoua. pour rentrer en Italie Toutes les autorités locales ont assisté au départ du paquebot, que survolait une escadrille d'avions. SEANCE EXTRAORDINAIRE DE LA CHAMBRE DES DÉPUTÉS Rome. 14 <strong>mai</strong> La deuxième manifestation de la journée a eu litu à la Chambre qui s'est trouvée réunie en séance extraordinaire pour la ratification des décrets-lois relatifs à l'annexion de l'Ethiopie et à la création de l'Empire fasciste. Tous les députés et le p'iWic des tribunes, en chemise noire, chantaient lps hymnes fascistes en attendant l'arrivée dû Duce La duchesse d'Aoste se trouvait dans une tribune spéciale. Dans la tribune du corps diplomatique, on remarquait les ambassadeurs d'Allemagne et du Japon ainsi que le ministre d'Autriche. Une gerbe de roses rouges for<strong>mai</strong>t une tâche vive sur le du Maréchal Allenby Londres, 14 <strong>mai</strong>. Le maréchal Allenby, qui commanda pendant la guerre la cavalerie du corps expéditionnaire envoyé en France, puis fut l'artisan de la défaite turque dans le proche Orient, a succombé brusquement cet après-midi, près de son bureau, dans sa résidence de South Kensington. Le défunt, oui était âgé de 75 ans, était, depuis environ un mois recteur des Universités écossaises. Niuveiies Militaires la faculté des Sciences de Paris, prési dent du Cercle Fustel ; M. Abel Bonnard, de l'Académie Française ; M. Charoum'et- ' 'es Maurras, M. Albert Ruvaud. profes- ' seur à la faculté des Lettres de Paris et à l'école libre des sciences politiques. M. Dunoyer. président du Cercle, nrit la parole et, par quelques exemples, il contesta la probité intellectuelle, la vérité des idées dans le Marxisme : « Toute recherche scientifique devant servir au Marxisme, la vérité des faits n'a pas plus d'importance que la vérité des idées. D'ailleurs, les intellectuels Russes n'ont-ils pas été assujetis à la servitude quand ils n'ont pas été radicalement supprimés sous le régime des soviets ? ». M. Henri Boegner, professeur agrégé et secrétaire du Cercle, intervient pour préciser quelques idées directrices du Cercle, qui a pris, au cours de cette année, une grande extension... Il rappel -i l'action utile dans toutes les questions concernant l'enseignement. M. Abel Bonnard rendit hommage au désintéressement et à l'ardeur de M. Henri Boegner. Ce qu'il aime dans le Cercle, ce sont deux qualités aujourd'hui peu communes : le courage de l'âme et celui de l'esprit. Les assistants, debouts. acclament ensuite le général Weygand qui veut bien prononcer une allocution rude <strong>mai</strong>s ferme. Le grand soldat tient à dire qu'il n'est pas venu ici en invité, <strong>mai</strong>s comme membre actif du Cercle. « La situation est suffisamment sérieuse pour qu'il faille ne pas temporiser. Une attitude passive ou d'attente est, à l'heure actuelle, de la lâcheté. Il ne faut pas subir <strong>mai</strong>s réagir vigoureusement. De braves gens s'imaginent que l'on peut s'accommoder, que l'on doit c'entendre au point de pactiser avec les forces de dissolution. Il ne s'agit pas de cela, assure le général Weygand. Pas de trêve, pas de repos, il faut lutter jusqu'à la banc du gouvernement ou allait s'as- , victoire et mener le bon combat pour la seoir le Duce. Dès que .'tirent apaisées les acclamations par 'lesquelles l'assèmblée salua l'arrivée de M Mussolini, celui-ci prononça une formule par laquelle il présentait a la Chambre le premier décretloi constituant l'Empire. Le président en donna immédiatement lecture aux applaudissement de l'assemblée et nomma séance tenante une commission chargée de faire un îapport sur ce projet. La séance fut ensuite suspendue pour permettre à cette commission de présenter son rapport qui devait être lu peu après. patrie, pour la religion. Le Cercle est une amarre solide, il faut s'y cramponner ». Enfin, M. André Bellessort dit qu'en raison de l'heure tardive son discours se résumera en deux citations empruntées du livre de M. Bonnard « Les Modérés » et de celui de M. Tardieu « Le Souverain Captif ». Avec esprit et bonhomie il tire la conclusion de cette fête de l'esprit et se réjouit que le Cercle ne soit pas seulement un groupe d'ét.tdas <strong>mai</strong>s d'action. Pour terminer, il faut noter le discours patriotique d'un jeune instituteur, M. Jacquinot, qui n'a point de respect pour Les deux véhicules prirent alors feu. M. Gigandon sauta de son véhicule -t réussit, en brisant la glace de la conduite intérieure, à sauver les deux hommes et les deux femmes qui l'occupaient et oui étaient destinés étant grièvement blessés, à une mort affreuse. Trois escrocs arrêtés à Genève Genève, 14 <strong>mai</strong>. Nous signalions hier l'arrestation, a Genève, de trois escrocs. Voici quelques détails sur ce fait divers : Mardi matin, une paissante automobile se présentait au poste douanier de la Cure pour entrer en territoire suisse. La voilure portait les plaques dip/jmatiques et les . trois occupants, deux hommes et une femme, exhibèrent des passeports diplomatiques établis par le gouvernement éthiopien. Les douaniers laissèrent donc passer l'automobile, et les trois voyageurs arrivèrent sans encombre à Genève. Le lende<strong>mai</strong>n ils essayaient d'entrer en relation avec les personnalités italiennes des milieux do la S. D. N. <strong>mai</strong>s furent évincés. Cependant, la police, avisée, entreprit une enquête discrète^ et mercredi on procédait à l'arrestation d'un des trois voyageurs, un nommé Oured Pascha, éthiopien. Dans la soirée, le couple, qui avait pris pension dans un hôtel de Corsier, fut appréhende à son tour. Il s'agit d'EmiloPÎHipaud, alias Humbert, né en 1907, boulanger, français, et de Simone Catois, née en 1913, coiffeuse, française. Il fut immédiatement établi que "l'automobile, dans laquelle ils avaient pris place, avait été volée dans un garage à Paris. A Corsier on découvrit douze grandes caisses renfermant des manteaux de fourrure et un lot de parfums de grande marque, de 56 kilos, le tout provet riant de vols. Les passeports trouvés en j possession aes voyageurs ont été fabriqués de toutes pièces, de même que vingt passeports éthiopiens en blanc, avec l'annoiation : secrétaire de la délégation éthiopienne près la S. D. N. Ce matériel a été saisi. Le trio a été incarcéré à la Driscn de Saint-Antoine. Les autorités françaises ont été avisées. Le meurtre du chauffeur Azario COMPERE ET MARTIN SONT ACQUITTES Melun, 14 <strong>mai</strong>. La seconde audience que la Cour d'assises de Melun consacrait â l'assassinat du chauffeur Azario, s'est terminée sur un coup de théâtre : l'avocat général Vassart a abandonné l'accusation et, après vingt minutes de délibérations, les deux inculpés, Compère et Martin, ont été acquittés. On sait qu'un troisième personnage, connu seulement sous le sobriquet de tiégène, a disparu depuis la date du mine. On entendit tout d'abord, cet après-midi, M. Eibinger, directeur de la compagnie de taxis pour laquelle travaillait Azario. Déposition toute technique et n'apporta rien. Après lui, ce fut M. Compère, père de l'accusé. Selon lui et selon son fils, c'est le commissaire Fabre qui aurait suggéré au prévenu les réponses à faire. Le commissaire Fabre connaissait Martin au sujet duquel il avait déjà eu l'occasion d'enquêter. Enfin, dernier et capital témoin, le puisateur-couvreur. H assure que, dans la nuit du 14 au <strong>15</strong> mars 19:iô, il fut hélé sur la route par Albert Compère, dont la voix est aisément reconnaissable. Le président Insiste sur la gravité de sa déposition. Couvreur en convient et déclare qu'il ne peut dire autre chose. Or, Couvreur, alcoolique invétéré, souligne M» Jean-Charles Legrantl, qui défend Compère, a déjà eu <strong>mai</strong>lle à partir avec la justice. Avant la suspension de l'audience et à la demande de la défense, on entend un témoin inattendu, 11»' Martin, femme de l'autre inculpé, qui alfirme que son mari a passé au domicile conjugal toute la nuit du crime. A la reprise, l'avocat, général se lève et déclare abandonner l'accusation car il n'est pas sûr de la culpabilité des deux hommes. Après quelques mots des défenseurs le jury délibère et rapporte le verdict d'acquittement. Deux parricides devant les assises Saint-Omer, <strong>15</strong> <strong>mai</strong> Hier est venu devant les assises l'affaire des deux frères Camille et Louis Joseph, âgés de 33 et 23 ans, ouvriers d usine a Isbergues. Tous deux sont accusés d'avoir par leurs coups entraîné la mort de leur mere, âgée de 63 ans Les prévenus ont nié, prétendant qtu> leur mère s'était blessée en tombant, <strong>mai</strong>s quatorze témoins ont été formels et ont relaté de multiples scènes de violence qui se sont déroulées sous leurs yeux. La cour a rendu le verdict suivant : Camille Joseph a été conda-nre à 7 ans de réclusion et 10 ans d'interdiction de séjour ; Louis Joseph à 2 ans de prison. y^ri ta chmnikz de Vol e-wlrmîû f PROPRE. CL Aï RE.GAIE ckanpeç. de. Le député Delcroix prononça alors un les dogmes officiels, quand ils tendent discours sur le décret-loi dans lequel '» dit : « C,'* lut une véritable folie que de transporter sur le plan mondial la question que nous avons le mérite d'avoir ramenée et résolue dans ses limites. Ce fut une erreur que d'engager son propre prestige et celui des autres dans cette folie; <strong>mai</strong>s si l'on persistait dans cette attitude, on ne pourrait qu^en aggraver les conséquences. Rien n'est plus absurde que la tentative de fair? survivre un état qui a Paris, 14 <strong>mai</strong>. Le ministère de la Guerre a, par circulaire, prescrit aux généraux commandant les régions, de taire rétablir les documents nécessaires à l'attribution de cessé d'exister si mome.il a ja<strong>mai</strong>s exlsla carte du combattant en faveur des te lorsque les populations qui lui étaient unités jusque-là exclues de ce droit. soumises ont acueilli notre conquête En raison de ces modifications, la plupart des compagnies et bataillons des 6«, 29" 31», 32e 49e, 63«, 70», 12-, 86 e , «9 e , 98' R. I. T. de marche, les 197 e , 198" de marche et de campagne, les 111», 248e, 261», 286», 292». 309», 342» et 600' d'infanterie territoriale, ont tte classes unités combattantes, en vue de l'attribution de la carte. D'autres modifications sont en préparation et sont, par conséquence, susceptibles de donner, sous peu, droit à la carte aux mobilisés du génie, du train, de la cavalerie, de la gendarmerie, du service de santé, etc. CORPS DES INGENIEURS GÉNÉ- RAUX DES FABRICATIONS D'AR- MEMENT. Paris, 14 mat L'ingénieur général de 2» classe des fabrications d'armer./ nt Desmazièrss, directeur de l'Etablissement centra) des fabrications d'armement à Paris, supprimé, est nommé à compter du 2 avril <strong>1936</strong>, directeur du laboratoire central des fabrications d'armement à Paris. LE CONCOURS D'ADMISSION A L'ECOLE POLYTECHNIQUE EN <strong>1936</strong> Examens oraux : La lettre initiaie tirée au sort pendant le concours 1935 pour déterminer l'ordre d'appel des candidats des départements de Seine, de Seine-et-Oise pour le concours de 19S6, est la lettre « K » Les examens du premier degré, admissibilité, commenceront le jeudi 11 juin et ceux du 2e c'egré le lundi <strong>15</strong> juin. ATTRIBUTION DU BREVET TECHNIQUE AUX OFUCIERS DU GÉNIE Le « Journal Officiel » publiera de<strong>mai</strong>n, un décret instituant des mesures transitoires p^S l'attribution du brevet technique aux officiers de l'armée du génie. La situatior déficitaire des cadres ne permet pas, en effet, pour l'instant, de détacher au cours d'enseignement conquête comme une délivrance. « Nous pouvons tranquillement attendre la prescription d'une condamnation qui constitue avant tout une offense à la vérité et un attentat contre la paix. » M. Mussolini p'Tvosa alors le deuxième décret-lo: relatif à la nomination du maréchal Badoglio comme vice-roi de l'Ethiopie. La Chambre nomma une nouvelle commission et leva à nouveau la séance pendant que cette commission délibérait. « L'Italie, l'arme au pied, a déjà changé de front de combat. Que personne ne trouble l'ordre de paix et de civilisation que nous avons entrepris ! » a dit M. Costanzo Ciano, président de la Chambre, à la fin de la séance d'aujourd'hui, après avoir fait approuver par acclamation une proposition visant à apposer à l'intérieur de l'hémicycle, une plaque de bronze portant l'inscription suivante : « 9 <strong>mai</strong> de l'an XIV de l'Ere fesciste, Benita Mussolini fonde l'Empire ». Le résultat des sanctions en Yougoslavie à renier l'esprit national de la jeunesse. Ses paroles, sévères pour les syndicats révolutionnaires ont été chaleureusement applaudies. Parmi les personnalités assistant au diner on a noté : MM. Charles Maurras, Maurice Pujo, docteur Charles Flessinger, M. Daniel Halevy, M. Henri Massis, directeur de la « Revue Universelle »; docteurs Hepp et Brel, baron François de Lassus, les généraux Vuillemin et Lavigne-Delville, le lieutenant-colonel Corps, le professeur Pierre de Labriol]^, de la Faculté des Lettres de Paris ; M Jean Roy, professeur honoraire à la Sorbonne ; MM. Goussault et de Peyster, professeurs à l'éçole des Sciences Politiques ; comtesse Joachim de Dreux-Brezé, la marquise du Luart, M René Brecyr Mme Ruxton, M. Léon Mirman. Nous recevons de Yougoslavie des renseignements fort intéressants sur les répercussions que notre politique étrangère a sur nos relations avec ce pays. Sans douto, les sympathies que nous y avons, restent vivaces et sincères, <strong>mai</strong>s SI faut reconnaître que depuis le pacte à quatre, un certain malaise existe entre Paris et Belgrade. Il aurait fallu que par des manifestations très nettes on ait prouvé que le rapprochement francoitalien ne se réaliserait pas sur le des des Yougoslaves. Et l'assassinat du roi Alexandre a projeté une lueur sanglante sur un ciel chargé d'orage. Mais, direz-vous, l'attitude catégorique de la France dans l'affaire éthiopienne a dû donner satisfaction aux tchnique supérimries"offTcïer7 du génie] P lûs intransigeants ! Eh bien ! détrompes grades de lieutenant, capitaine et ' pez-ycus et c est la le cote paradoxal commandpnt »de la situation. Si, au point de vue En attendant, le brevet technique îsur « principe », la Yougoslavie s'est montra délivre à la suite d'un examen passé tree favorable aux sanctions, elle se devant, une commission présidée par- le P^mt <strong>mai</strong>ntenant, fortement de leur ministre de la Guerre i application, car son commerce en est Cet examen aura lieu chaque année vivement épreuve. Malgré la froideur et ne pourra ôtre subi qu'une fois. POUR LES COMBATTANTS VOLONTAIRES La loi du 20 mars <strong>1936</strong> qui a été publiée au • Journal Officiel » du 27 mars <strong>1936</strong>. a institué un nouveau contingent de croix de la Légion d'honneur sans traitement, en faveur des combattants volontaires. Ces distinctions sont deslinées à récompenser les anciens combattants vo plus superficielle que profonde de leur relations politiques, la Yougoslavie et l'Italie entretenaient d'excellentes relations économiques Les sanctions ont porté le plus grand préjudice au commerce de toute la côte, et le port de Souchak, près Finmc, traverse une crise grave qui préoccupe, à juste titre, le gouvernement. 11 aurait fallu ou que les sanctions soient générales ou qu'on y renonce. Les Yougoslaves voient que l'Italie a été, en somme, peu touchée par cette politique Les avatars et maquillages d'à Ecureuil V» Paris, 14 mal. La dixième chambre de la Cour a rendu cet après-midi son arrêt dans l'affaire de maquillage du cheval « Ecureuli-V », qui courut à Marseille, Ertghien et Vineennes, sous les noms d' « Hanoï », « HallenCourt » et « Guiseppe ». La Cour a confirmé les peines prononcées par le tribunal correctionnel. C'est ainsi que le jockey Rameila qui vendit le cheval reste condamné à huit mois de prison; Delhuys, l'acquéreur, à six mois de prison ; Deland, le driver et Dalmasso, l'intermédiaire à quatre mois de prison chacun. Dalmasso, en appel, a obtenu le bénéfice du sursis. La Société du demi-sang, partie civile, se voit accorder trois mille francs de dommages-intérêts. Une fabrique de galoches incendiée De notre correspondant particulier: Albi, 14 mal Jeudi matin, vers 5 heures, au quartier de La Mothe, sur la rive du Tarn, en face Gardes, s'est déclaré un violent incendie dans l'atelier de M. Assié, sabotier, demeurant rue de Verdusse, à Albi. Un ouvrier logé à l'usine aperçut, en se levant, de la fumée et des flammes. Il donna aussitôt l'alarme, <strong>mai</strong>s le bâtiment ne tardait pas à devenir la proie des flammes. La toiture s'effondrait bientôt. Cependant qu'aussitôt alertés, les pompiers accoururent. Moins d'une demi-heure après l'alerte leurs machines étaient en batterie sur les lieux. Grâce à la rapidité de leurs manœuvres, les pompiers furent assez heureux pour préserver d'un côté les ateliers de tissage de la <strong>mai</strong>son Izar, et d'autre part les dépendances de l'usine incendié où étaient installées les réserves de bois. Le bâtiment principal, longs de 425 mètres sur 10 mètres delarge environ est complètement détruit ainsi que l'outillage. Seuls se dressent les quatre murs que les sauveteurs, douze heures après, inondaient encore. Les dégâts très importants peuvent être évalués à plusieurs centaines de mille francs qui sont en partie couverts par une assurance. Par suite de cet incendie, huit ouvriers vont être réduits au chômage. Une enquête a été immédiatement ouverte, pour déterminer les causes de cet acci- Les pèlerins y magnifient le culte de ' dent. Remarques sur les lieux, MM. Pu- Autour k l'assassinat du docteur Lauvluerie LES ENQUÊTEURS TROUVENT, AU COURS D'UNE PERQUISITION, DEUX MILLIONS 500.000 FRANCS DE TI- TRES DISSIMULÉS DERRIÈRE DES BRIQUES. Au rendez vous sacre de Waterloo Paris, 14 <strong>mai</strong>- Le dimanche 14 juin, a 10 h. 30, aura lieu, quel que soit le temps, le IXm» Pèlerinage franco-wallon à Waterloo (près Bruxelles). Des centaines de Sociétés et des milliers de pèlerins, sans distinction aucune d'opinions politiques, philosophiques ou religieuses, venus, comme chaque année, des cités, des plaines et des monts de Wallonie et aussi de diverses et lointaines régions de France, se trouveront, fidèles au rendez-vous sacré, pour, en cortège impressionnant que précédera une forêt de drapeaux, se rendre au monument français Lâ, au pied de l'Aigle blessé, se déroulera la cérémonie rituelle et émouvante, qui laisse aux pèlerins un souvenir inoubliable. Après un hommage fleuri et la consécration de nouveaux drapeaux, d'éminents orateurs français et wallons célébreront la fraternité franco-wallonne. Car, Warterloo n'est plus seulement le symbole de la « morne plaine », où sombra la France de l'Empire, c'est, depuis neuf ans, un symbole dans lequel communient, avec leurs frères de France, les Wallons, qui peuplent la moitié de l'Etat belge et dont les aïeux firent la Révolution de 1830. Toulouse, 14 <strong>mai</strong>. A la suite de diverses déclarations relatives à une somme importante que le D r Lauvinerie aurait dissimulée dans des pots de salé, M. Molinier, juge d'instruction, ordonnait, jeudi matin, un nouveau transport de justice à la <strong>mai</strong>son du crime. On sait, en effet, que cette nouvelle avait été annoncée par des journaux de Toulouse et démentie par des Journaux de Paris. Aussi bien, M. Molinier, afin de faire la lumière sur ce point intéressant de l'instruction, et également pour apaiser Une rixe entreclochards L'un d'eux est précipité dans la Garonnette et se noie Touloi.se, 1 - <strong>mai</strong>. Depuis ce matin, 11 h. 30, M. Gleises, doyen des juges d'instruction, est saisi d'une importante affaire d'assassinat, dans laquelle se trouve inculpé un journalier toulousain. Une fols de plus, c'est à la sagacité de nos inspecteurs de la police toulousaine, saine, que nous devrons l'arrestation du criminel. Vendredi dernier, a proximité de la prairie des Filtres, on retirait de la Garonnette le cadavre d'un chômeur, devenu, depuis plusieurs se<strong>mai</strong>nes, misérable mendiant et pitoyable clochard. A l'examen même du corps, on crut tout d'abord que le défunt. Paul Vignaux, 42 ans. s'était suicidé ou avait été victime d'une noyade accidentelle. RENSEIGNEMENTS SIGNIFICATIFS Mais la Sûreté toulousaine parvenait à avoir, ces jours derniers, quelques renseignements d'une capitale importance. En raison de leur caractère particulièrement, troublant et du contrôle minutieux qui en fut aussitôt fait, Jlle décidait, d'accord avec le Parquet, d'ouvrir une enquête immédiate. Aujourd'hui ses résultats sont nettement concluants et permettent de connaître en détail l'épilogue d'un drame passionnel. Dans la nuit de Jeudi & vendredi dernier, Paul Vignaux et son amie, Berthe Bru, âgé? de 46 ans, décidaient d'aller se réfugier, pour la nuit, non loin de la Garonnette, à la descente de l'ancienne halle aux poissons. Auparavant cependant, ils invitaient un de leurs amis, Pierre Bordes, à les accompagner et à venir boire avec eux quelques bouteilles et prendre un léger repas au bord de l'eau. ACHARNÉ SUR SA VICTIME Déjà, depuis plusieurs mois, Pierre Bordée avait tenté d'amener avec lui Berthe Bru, en la priant de quitter définitivement Vignaux. Ce dernier, à ce propos, avait même eu plusieurs reproches à faire à son camarade, et déjà plusieurs querelles s'étalent élevées entre les deux hommes. Néanmoins, jeudi soir, Pierre Bordes, acceptait l'invitation de Vignaux et de son amie. Au cours de la nuit, et sans doute j sous l'empire de l'ivresse. Pierre Bordes manifesta l'intention d'amener aussitôt Berthe Bru et de finir la nuit seul avec elle. Aussitôt Paul Vignaux s'éleva violemment contre une telle prétention, et les deux hommes en vinrent aux <strong>mai</strong>ns, malgré l'intervention de la femme. A un moment donné, Pierre Bordes saisit Vignaux à la gorge et le fit basculer à terre. Il lui porta alors plusieurs coupe de poing et de pied à l'abdomen, â ia poitrine et à la figure. Assommé, bientôt Vignaux ne donnait plus signe de yle. La femme Bru, Justement terrifiée, suppliait Pierre Bordes de ne plus frapper sa victime. Mais lui s'acharnait sur le corps de son camarade. Puis, furieux, d'un coup de pied, 11 faisait rouler le corps inanimé, sur la rive de la Garonnette et le balançait au fleuve tout proche. Auparavant, cependant, il avait encore piétiné littéralement le cadavre de la victime. Les Troubles de Palestine LES ARABES COMMENCENT AUJ0UR. D'HUl LA DESOBEISSANCE CIVILE ET LE REFUS DES IMPOTS. Jérusalem, 14 mal La découverte du corps d'un Arabe assassiné ce matin dans la vieille ville, a provoqué un regain d'eftervéscence de la population arabe et un cor. tège de plus de huit cents synipathl. sauts a défilé derrière le corps poussant des cris hostiles aux Juifs' avant d'être finalement dispersés par' la police. . Les Arabes ont décidé de commencer de<strong>mai</strong>n la désobéissance civile et ie refus des impôts Des patrouilles dé policiers britanniques et indigènes, le casque en tète, parcourent les différents quartiers. De nombreux Israélites ont quitté leurs résidences de la vieille ville et se sont installés dans la nouvelle cite accompagnés dans leur déplacement par des escortes de policiers armés La grève dos travailleurs arabes' M poursuit toujours. Un médicament doit ê re agréable Ainsi, on le prend avec goût, régulièrement, et on en retire tous les bienfaits. C'est pourquoi la Quintonine est si appréciée et universellement répandue : son goût, en effet, est délicieux. Versée dans un litre de vin, la Quintonine constitue-le plus énergique des reconstituants. Elle stimule l'appétit, fortifie le sang, combat l'anémie et tous les états de fatigue et de surmenage. Un flacon de Quintonine coûté seulement 4 fr. 95. Toutes Pharmacies. DES MENACES ! ! I A ce moment, Berthe Bru, prise de terreur, voulut se sauver et aller aler les esprits, donnait-il commission roga- ter la police. Mais elle fut vite rejointe toire à M. Baise, commissaire de la Sû- par Pierre Bordes, qui la saisit par les reté, en vue de rechercher ces valeurs pouvant se trouver au domicile du docteur. Aussi, à 10 h. 30, le chef de la Sûrete, assisté de ses collaborateurs, procédat-il à de nouvelles fouilles. Il retrouva, en effet, dans la cuisine du docteur, les trois pots en faïence dont il avait été question, <strong>mai</strong>s ils étaient vides. C'est alors que, poussant plus avant ses recherches, M. Baise découvrait dans un bûcher, dissimulés derrière des briques situées dans la cour de l'immeuble, épaules et à son tour la Jeta à terre. Elle se releva et voulut tenter encore de fuir, <strong>mai</strong>s Pierre Bordes l'arrêta encore dans sa course, la gifla et lui porta plusieurs coups de poing à la figure. A la suite de cette violente scène, le meurtrier, au paroxisme de la colère, s'écria : « Tais-toi, si tu dis un mot. tu iras rejoindre ton ami dans la Garonne. » Terrifiée par ces menaces, Berthe Bru se résolut à ne rien dire à la police. Mais elle se laissa aller à certaines confidences auprès d'une de ses cama loiitaires dégages de toutes obligations d bl K rar elle a recu d , s a non militaires, ayant appartenu en dernier j lieu à une formation de l'aéronautique militaire. A titre exceptionnel, les anciens combattants volontaires actuel letnent dans les réserves de I «iiuée de. l'air qui ont été, à un titre quelconque, pendant la guerre 1914-1918, volontaires pour servir aux nrmées dans une formations combattante, en hénéflcieraiont, s'ils sont reconnus méritants. L'attention des candidat* est tout spécialement appelée sur le fait que le ccntingptit de croix île la Légion d'honneur dont il s'agit ne sera vraisemblablement pas renouvelé. Il est donc de leur intérêt d'adresser sans retard une demande à l'autorité compétenie. Nouvelles Express sanction-listes, et surtout de l'Allemagne, tout ce dont elle avait besoin, et, à tort ou à raison, on rend la France responsable di cet état de choses. Autre conséquence . la Yougoslavie, étnnt privée rte toi: principal débouché pour ses produits, qui était l'Italie, a dû se tourner d'un autre côté. Ce n'étaient ni l'Angleterre ni la France, qui pouvaient les absorber, tandis que le Reich était tout disposé k intensifier, de ce côte, ses échanges commerciaux. 11 la pensée et de ia race. Leu>- manifestation se refuse à flatter l'impérialisme ou la soif de domination sur d'autres hommes, <strong>mai</strong>s elle veut marquer le droit imprescriptible d'un peuple à se aéfendre contre toute entreprise visant à le vassaliser ou à le dénationaliser, que ce soit par l'astuce ou par la violence. Sur la plaine de Waterloo, les Wallons se serrent les coudes, se rappellent qu'ils sont des Latins et des Gaulois; que leur seule langue est la langue d'oïl, devenue langue du pays de France, que leur culture, leurs fastes, leurs deuils, leur histoire se mêlent ou se confondent avec la culture, les fastes, les deuils et l'histoire de la nation française; que leur vie est la sienne. Une audition musicale clôt la cérémonie, qui s'achève vers 12 h. 30 et sera radiodiffusée et filmée. C'est donc dans un sentiment unanime d'amour, d'espoir et de liberté que , la plaine de Waterloo s'animera le ! <strong>mai</strong>re de Clairvaux, conduisait, mardi jol, procureur de la République ; Laporte, chef de cabinet du Préfet ; Sicard et Courbatieu, adjoints au Maire ; Marty architecte municipal ; Commandant des Pompiers : Cambefort, lieutenant et l'adjudant-chef de gendarmerie Trinques. La police municipale était également sur les lieux. Qu'il nous soit permis en terminant de féliciter sans réserves la compagnie de sapeurs-pompiers, qui, grâce à la diligence dont elle fit preuve réussit à circonscrire cet incendie, qui aurait pu faire des ravaees encore beaucoup plus grands. Un camion tombe dans un profond ravin tE CONDUCTEUR EST INDEMNE Clairvaux (Aveyront, 14 <strong>mai</strong> M. René Mazart, fils de l'adjoint au ont été évalués à 2.500.000 francs, Ces opérations ont été effectuées en présence de la famille et de M" Bénazet, avocat à la Cour, conseil de la famille. Les seize paquets de titres ont été placés dans une voiture et transportés dans les locaux de la Sûreté, où ils seront inventoriés. — E C. 18 plantes ! seize^ paquets ^de^ titres bien^ ficelés qui ( rades, et c'est là l'origine de l'arres- 1 tation de Pierre Bordes, qui a été appréhendé jeudi matin. A L'INSTRUCTION Pierre Bordes a été aussitôt déféré au Parquet de Toulouse et M. Cros procureur de la République, ayant pris connaissance sans retard de la procédure, décidait d'ouvrir une information judiciaire pour meurtre. L'instruction fut confiée aussitôt à M. Gleises, doyen des juges d'instruction, devant lequel Pierre Bordes était conduit par les inspecteurs de la Sûreté. Aussitôt, le meurtrier déclara faire choix de M" Lucien Castan, avocat à la Cour de Toulouse, pour le défendre ; <strong>mai</strong>s il accepta, toutefois, de répondre au premier interrogatoire sans l'assistance de son conseil Au cours de ce premier interrogatoire, Pierre Bordes a fait des aveux complets. Ces derniers ont été d'ailleurs corroborés par Berthe Bru, entendue à son tour en qualité de témoin. Le meurtrier a cependant manifesté, en pleurant, les regrets de son acte : — J'aime cette femme, Monsieur le juge, Je ne savais plus ce que je faisais, nous étions tous ivres je suis un malheureux, faites de moi ce que vous voudrez. » A l'issue de sa comparution devant le magistrat instructeur, à 12 h. 30 l'assassin, menottes aux <strong>mai</strong>ns, a été conduit à la <strong>mai</strong>son d arrêt où en vertu d'un mandat de dépôt, "il a été écroué. 14 juin prochain en un spectacle inoubliable. Les accès par chemin de fer et par route sont aisés. Plusieurs trains et tramways spéciaux et des voyages collectifs par autocars sont organisés. Les hôtels-restaurants de Waterloo sont accueillants. A l'intention des pèlerins catholiques, une messe sera dite à 10 heures, au monastère de N.-D de Fichermont, sis à trois cents mètres du lieu de concentration de la manifestation. dernier, un camion chargé de bidons de bitume sur la route, entre Serres et Fanât lorsque, arrivé à un tournant où la route est rendue plus étroite par une rangée de pierres placées là pour la réfection de la route, 11 se trouva face à fa.ee avec la voiture du Dr Périé. M. Mazars voulant éviter le choc, grimpa, avec son camion sur les pierres bordant la route. Celles-ci cédèrent à la pression et le camion dévala subitement la pente très raide, se retournant plusieurs fois sur répercussion .~ur le terrain politique. Cela s'est déjà fait entir suffisamment, nu point J.ue le président du Conseil yougoslave. M. Stoyadinovitch, dont les sentiments francophiles sont, d'ailleurs, bien connus, a cru devoir dire, dans une déclaration publique que cet accroissement d'échanges économiques n'entraînait pas « un rapprochement politique avec l'Allemagne :>. Pu 14 <strong>mai</strong>. | Actuellement c'est possible, <strong>mai</strong>s à la Une exposition rétrospective des longue ? r photographies, peintures et obicts d'art, j En tout cas si paradoxal que cela • appelant les souvenirs rie S M. la rei- 1 puisse paraître, la levée des sanctions ne Astrid, aura lieu à Paris, du 22 <strong>mai</strong> ; serait bien vu» par la Petite-Entente, au 14 juin, au Cercle de l'Union artis- j qui doit être un des soutiens de notre tique, 4, avenue Gabriel, [ politique étrangère. en est résulté des relations d'affaires fort imDortani.es. qui peuvent avoir lpur I Une broenure. intitulée « Waterloo '. lui-même. Il fut arrête" par un arbre. <strong>1936</strong> », abondamment illustrée, a été pu- aptes une chute de plus de 50 mètres, bllée. Coût : 1 franc. M. Mazars. par un hasard providentiel Le programme de la cérémonie seia ; bien qu'étourdi par cette chute et ayant, arrêté et publié sous peu. Tous renseignements peuvent être obtenus en s'adressant à l'Avant-Garde Wallonne, 213, rue Gaucheret, à Bruxelles (Belgique). seulement Quelques contusions, s'en est tiré Indemne. Vous êtes las. vos digestions sont mauvaises, vous dormez mal parce que vous êtes agité, préoccupé. Le matin, vous vous levez avec la bouche mauvaise, vous souffrez de la constipation, tous ces malaises, c'est bien de votre faute si vous les supportez ! Il vous suffirait de prendre chaque soir une tasse de Thé des Familles, délicieuse tisane laxative, dépurative. qui, agissant à la fois sur l'estomac, le foie et l'intestin, aseptise tout le tube digestif et purifie le sang. En effet, ie succès du Thé des Familles est dû à ce fait que c'est un mélange de 18 plantes différentes ; 4 agissent sur le foie, 3 agissent sur l'estomac et régularisent la digestion, 5 plantes réveillent l'intestin et 6 plantes aromatiques donnent au Thé des Familles son goût délicieux. Aussi, quelle que soit la cause de votre constipation le Thé des Familles est certain de vous en délivrer. Selon le mode d'emploi inscrit sur la grande boite, dosez vous-même chaque soir votre tasse de Thé des Familles, suivant le résultat obtenu la veille- En quelques jours, votre constipation ne sera plus qu'un mauvais souventr et vous aurcv définitivement chasf.é tous les mala'ws qui découlent ds cette terrible in!limité : lourdeurs, vertiges, vices du sang, boutons, dcul'.urs du foie. etc.. Le Tné des Familles est également le vermifuge des grandes personnes, car il aseptise l'intestin. La grande boîte coûte 6 francs chez votre pharmacien. Buvez tous les soirs votre Thé des Familles et tous les matins vous \'our réveillerez en bonne santé. FOIRE DE BORDEAUX 12! QUINZAINE CE JUIN i LES **'— CALEMESIAftfttS DE PARIS SUCCUDSALE A TOULOUSE 63, Boulevard Carnot ^* LE UN TRANSPORT DE JUSTICE A <strong>15</strong> h. 30, le meurtrier était à nouveau extrait de sa cellule et, entre deux gendarmes, conduit au Palais, où il avait un entretien avec son avocat di'nstruction Là, M. Gleises signifia à l'inculpé et à son conseil qu'il se proposait de procéder, sans désemparer à la reconstitution du crime. M« Castan ne s'opposa pas au transport de justice immédiat et, à 14 h 45, deux automobiles conduisaient sur' les lieux du drame, le magistrat instructeur, son greffier M. Batmalle le Parquet, une escorte de gendarmerie et de police, ainsi que l'accuse et son défenseur Sans retard, sur les rives de la Garonnette et en présence de nombreux curieux <strong>mai</strong>ntenus par le service d'ordre eurent lieu les opérations de Justice ' Celles-ci ont purement et simplement confirme la relation que nous exposons plus haut. A l'Issue du transport de Justice — au cours duquel, a la requête du défenseur, le laboratoire de police technique sous la direction de l'inspecteur Abadie' prit diverses empreintes et de nombreuses vues photographiques — il a été décidé que la victime serait exhumée et que l'autopsie serait pratiquée sans retard. — E. de CAROL. Mi X PROGRAMMES DU <strong>15</strong> MAI AUDITIONS SÉLECTIONNÉES 19 h. 10. Kœnlgsbert llaarold en Italie. — 20 h. 10, Leipzig : Le Mariage u Olj-uipe (E. Augier). — Uadio-Pai-is : (Jalatliue. — 11 h. -M National Anglais : Mu8b|0* de chambre. — -u h. Stuttgart : c'osi fan tutti (Mozart). — Agen, 345 m., la J». .- Orchestre des Equipages Ce la Flotte. — Alger 319 m., 19 h. : Etapes africaines, cai». série de M. II. Janon, de l'Echo d'Alger. — Francfort, 2ùi m„ 20 h. 10 : Musique ancienne : orchestre, solistes anecdotes, chants — Hajnhourg 332 m„ 20 h. 40 ; Le Grand Chant du Travail (Thomas). — Hilversum 301 m„ 20 h. 10 : Concert de piano. — Moscou-KominteiTi 1724 m„ 20 h. : Opéra suite de la h. M). — Munich 405 m. 20 h. 30 Théâtre : Olivier Cramwell (Ein' gasser). — North 419 m., 30 h. : i'otenc» glorieuse, suite de lu h. M. — Riga 514 m. 20 h. : Kelais de la fete populaire sur la rivf - de la L>augava avec lej. chœurs et les or chestres réunis • et l'ensemble dramatlqui (2.000 personnes). — Rome, Naples, Bar. 421-272-283 mètres, 20. h. o : Journal. 20 h. » Concert symphonique : Symphonie en soi majeur (Haydn) ; LéoOore, ouvertui* n» !' (Beethoven) ; Loreley la danse de rondin (Ca'talaniJ ; La Travlata, prélude dû 4« à© te (Verdi) ; Gavotte de la Poupée (Masca. gnt) ; Le Voyage de Siegfried : La Chevau-, chée de la Walkyrle (Wagner). RAQIO TOULOUSI 8 h. 40 : Mélodies. — 9 h. : Extrait» de films. — il h. 45 : Orchestre viennois. —. 12 h. : Aire d'opéras. — 12 h.. 40 : Le quart d'heure des abonné». — 13 h. 10 : Orchestre musette. — 13 h. 20 : Airs d'opérettes. — 13 h. 40 : Orchestre symphonique. — 14 h. : Chansonnettes. — 17 h. 45 ; Tangos. — 18 h. : Extraits de films. — 18 h. <strong>15</strong> : Opchestre opérettes. — 18 h. 40 : Orchestre de salon. — 18 h. 55 : Soli divers. — 19 h. : Mélodies — 19 h. 40 Musique <strong>régionale</strong>. — 19 h. 45 : Causerie présentée par le Fakir Birman. — 19 h. 50 ; Comédies musicales. — 20 h. 10 : Divertissement avec Betove présenté par Saint-Granier. — 20 h. 25 : Concert varié : Les jolies romance» avec Chrittiane Néré, présentée par Gilles et Julien. — 20 h. 40 : Concert varié. — 21 h. 10 : Fantaisie radiophonique ; La Mer. — 21 h. 30 : Un quart d'heure avec Tino Rossi. — 22 n. Concert varié. — 22 h, 1« : L'accordéoijifst» Maurice Saint-Paul et son orchestre musette. — 22 h. 40 : Marches militaires. — 23 ri. : Airs d'opérettes. — 23 h. <strong>15</strong> : Orchestre de danse. — 23 h 40 : Bai Champêtre et Tyroliennes. — o h. 20 : Histoire de la ïorêt vienoise (Strauss) , Les lagunes (Strauss). — 0 h. 30 : Bulletin météorologique. TOULOUSE E-PYRÉNÉES 11 1. : Relais de Bordeaux : concert-orchestre sous la direction de M. Roger OàTral, — 11 h. £0 : Relais de Paris-P.T.T. informations économiques. — 12 h. : Journal Parlé (première émission), présentée par M. Louis Lesplne. — 1-2 h. <strong>15</strong> : Con»ert symphonique : La Poupée de Nurenrherg, ouverture (Adam) : En pensant à Watteau, gavotte (R. Uelaunay) : Sous le ciel de Naples (Maurice Pcsse) : Madame Favart opérette (Ofenbach) ; Ceux qui chantent, suite (Emile Pessard) : a) La chère <strong>mai</strong>son ; b) le cœur de ma mie ; c) Chanson à la lune (Jacques Dalcroze) ; Rlp, opérette (Planquette) ; Jota Aragonesa (Saint-Saëns), — 12 h. 35 : Relais de la Tour Eiffel : cours, bourse. — 12 h. 45 : Reprise du concert. — 13 h. <strong>15</strong> : Relais de Parls-P.T.T : informations, bourse. — 13 h. 30 .- Reprise du concert. — 14 h. : Disques. — 14 h. 20 et <strong>15</strong> h. 55 : Relais de la Tour Eiffel : cours, bourse. — 16 h. 20 : Journal Parlé (2" émission). — 16 h. 30 : Relais de Paris-P.T.T. : cours de musique et de chant choral : Pour que chantent les enfants de France. — 17 h. : Relais de la Tour Eiffel. — n h. 10 Disques. — 17 h. <strong>15</strong> : Chronique j L'actuallt* théâtrale, par M. Louis Lespine. — 17 h. 30 Relais de Lyon. — 18 h. 30 Uadio-.lournat de France. — f9 h. 30 : Conférence : Le Bloc Afrique .Tropicale, par M. Bernard Cayron, administrateur colonial. — la h. 45 i Disques. Programme des spectacles de Toulouse — 80 h. : Journal Parlé 'Troisième émission). — 20 h, 20 • Communiqués divers. — 20 h. 30 : Emission fédérale dramatique : Le mariage ri Olympe pièce en 3 actes d'Emile Augier. avec le concours rte la Comédie Française. — 22 h. 8(1 : Dernières informations. — 22 h, 45 : Relais du Poste National : concert de nuit. PENDULES EIICTRI0UES CHEZ LES HORJJOES5 OU ELECTRICIENS I L'HEURE EXACTE PAR VOTRE PRISE OC COURANT Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
VENDRTTT5T H MAT 1930 Léon Blum à la recherche d'un gouvernement «Pas de participation», « Soutien seulement... disent les moscoutaires <strong>mai</strong>s sans éclipses > La prochaine républicanisation des administrations L'ATTITUDE DES COMMUNISTES Paris, 14 <strong>mai</strong>. Président du Conseil en puissance, M. Léon Blum poursuit ses entretiens qui le mèneront, moins rapidement que ne le voudraient les communistes, à la constitution du cabinet de Front populaire. Le leader socialiste est d'ores et déjà fixé sur les concours qui lui seront accordes Les radicaux-socialistes participeront; leur décision officielle *ra •
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