20 décembre 1932 - Presse régionale

MARDI 20 DECEMBRE l'J32
i Dernières Nouvelles
portives
lt Cabinet Paul-Boncour
ES QUESTIONS QUE SUBIRA
jëUUI
PROCHAIN
M. PAUL-BONCOUR
Paris. 20 décembre.
. nouveau ministère dans la-reuh
uWil a tenue, hier après-midi, a
'"•"'le tour des questions qui pourront
fan é tre posées jeudi, lorsqu'il se p/e-
KiTra devant la Chambre et s'est
^occupé spécialement du problème h-
communiqué nous révèle que
M
Aeron nommeministère
des
iu réforme de la comptabilité publique,
i0 n est pas cela qui nous intéresse tt
l'es 1 pas cela non plus que lui ont
ses collègues. C'est son plan
Ce
ra un secrétaire générai
finances et fera hâter
l'état-major particulier du ministre :
MM. lu commissaire en chef de i"
classe (le La Monneraye, le capitaine
de corvjtta Matzin,
lg capitaine de
corvette Deramond, le médecin principal
Lapierre, le capitaine de corvette
Seyeux,
l'ingénieur mécanicien
de 1" classe Jaine,
le lieutenant de
vaisseau Jouanin.
en
rf4
f "Redressement budgétaire que nous
înudrions connaître.
v . père Gaspard qui s était tant vanindûment
d'ailleurs, d'avoir amassé
X Lneut milliards dans les coftres de
Trésorerie est-il, oui ou non. capad'en
retrouver douze pour combler
,1 déficit de 1933 ?
/( ne comblera rien du tout en janvl
pris d'. court, il demande simplement
M , r Chambres le vote d'un douzième
ZtvUolre
« nu ». un douzième du budvl,
A 1932 sans aucune ressource noufJtte
Et pour avoir quelques disponi,
l
té< ds Trésorerie, il réclamera, d'ici
Via Saint-Sylvestre trois milliards de
hnnt du Trésor. Hais après ?
" % socialistes se vantent d'avoir ob-
««H de M- Paul-Boncour une renonciaî?„„
formelle aux projets Germain Marpalmade.
Que mettre à la place
u paul-Boncour et. M Chéron songe
Vtient varatt-il. à ressusciter sous une
Zrmule nouvelle et plus large, la contribution
volontaire et la taxe civique
imaginées par M. Raoul Peret en 1926.
seulement
la contribution volontaire
.Irait cette fois
« obligatoire ». On intimerait
a toutes les catégories de contribuables
(comme si ce n'était déjà
ta i,i) vn prélèvement semblable à celui
que l'on voulait taire subir aux fonctionnaires.
, ,
11 est un autre déficit dont U faudra
^occuper
: celui des chemins de fer.
mus avons souligné déjà que M. Daladier
se déchargerait maintenant du soin
ie résoudre le problème
M. Georges
Bonnet n'échappera pas. jeudi, à l obligation
de dire comment il entend s en
Et les dettes
? Le vœu des ministres
serait évidemment de n'en point Parler
dJ donner à entendre qu'il vaut
nieux laisser la question en sommeil,
^en tenir aux discrètes conversations
des diplomates. Malheureusement, il a
sauté aux yeux des parlementaires, dès
qu'ils ont examiné la liste du cabinet,
que tous les nouveaux membres du cabinet
avaient été pris, comme par hasard
parmi ceux qui avaient voté le
paiement immédiat. Il faudra donc s'expliquer
là-dessus, jettdi.
Le vote final ? Peut-être sans danger,
parce que nous sommes à la veille des
vacances Mais en janvier, les choses,
tovt le monde en convient, se régleront
moins facilement.
UNE DÉCLARATION
DE M. PAUL-BONCOUR
Paris, 19 décembre.
Avant l'ouverture du conseil de cabinet,
tous les ministres, réunis devant
l'objectif et le micro des
« Actualités
parlantes », se sont complaisamment
soumis, dans la cour du ministère de
la guerre, aux exigences des opéra-
M. Paul-Boncour a fait des déclarations
dont le vague et la généralité ne
sont pas faits pour apaiser les inquiétudes
suscitées par son avènement au
pouvoir.
« La composition du ministère, a-t-il
dit, indique notre volonté de méthode
et de continuité. Et ce n'est pas seulement
par un hommage légitime à l'œuvre
du président Herriot, c'est aussi
parce que la continuité est une condition
essenielle de notre action.
« C'est une politique de paix et d'organisation
de la démocratie, une politique
de redressement financier. Et. lai
présence parmi nous de M. Chéron vous
prouve assez notre désir de sincérité à
l'égard du pavs, afin que, connaissant
bien la situation, il collabore avec nous
à toutes les mesures qui s'imposent. »
Une première réunion
Paris, 19 décembre.
A l'issue du Conseil de Cabinet qui
s'est réuni au ministère de la Guerre,
suus la présidence de M. Paul-Boncour.
le communiqué suivant a été publié :
U DECLARATION PRESIDENTIELLE
Le président du Conseil a exposé à
•es collègues les méthodes de travail
qui doivent présider à leurs réunions
e t a i'activite du gouvernement.
M. Raui-Boncour a indiqué les idées
essentielles qu'il a proposé d'insérer
ûans la déclaration ministérielle. Celleci,
lorsqu'il en aura achevé la rédaction,
sera lue à un prochain Conseil
0e Cabinet qui se tiendra mercredi
prochain à 16 heures, au ministère des
Al 'aire$ Etrangères et définitivement
Arrêtée en Conseil des ministres jeudi
'iitin a l'Elysée.
LES PROJETS
DU MINISTRE DES FINANCES
r M. Henry Chéron a fait connaître au
conseil, qu'il se proposait de déléguer
L'IMPRESSION AUX ETATS-UNIS
Washington, 19 décembre.
Quelle politique le nouveau cabinet
décidera au sujet des dettes est la seule
question intéressant l'opinion.
Les journaux pensent généralement
que M. P Boncour suivra Ja même politique
que M. Herriot.
Le He r ald Tribune écrit :
« Le ministère promet de ne rien
changer aux points de vue intérieur et
extérieur.
On pense qu'il pourra notamment au
sujet des dettes continuer la même politique
que M. Herriot, sauf qu'elle sera
probablement moins courageuse ».
Le New-York Times écrit :
« Il est remarquable qu'aucun membre
du nouveau cabinet n'a voté contre
le paiement des dettes ».
COMMENTAIRES ANGLAIS
Londres, 20 décembre.
Les journaux
anglais se montrent
assez sobres de commentaires au sujet
de la constitution du nouveau gouvernement
français.
L'Evening Standard
écrit à ce propos
:
« M. Paul-Boncour a un gros avantage
sur son prédécesseur
: étant sénateur,
il n'a pas été appelé à voter
pour ou contre ie paiement de la dette
française envers les Etats-Unis. »
Ce journal ajoute que si quelqu'un
peut réaliser ie miracle d'équilibrer
le budget, c'est bien M. Chéron.
L'IMPRESSION EN ALLEMAGNE
Berlin, 19 décembre.
Dans son ensemble, la presse accueille
sans joie l'arrivée au pouvoir
de M. Paul-Boncour. Elle aurait sans
doute préféré un cabinet Léon Blum.
L'Allemagne, qui ne s'intéresse qu'in-
:es inondations
continuent
DANS LE ROUSSILLON
Perpignan, 20 décembre.
la pluie s'est arrêtée de tomber tendant
la nuit de dimanche à lundi eu
Roussiiion.
Cette accalmie ne fut que de csirte
durée.
Dès l'aube une averse diluvienne et
qui plus ou moins
violente n'a pas
cessé de la journée, venait à nouveau
rendre critique la situation d'ensemble
et anéantir les travaux rapidement entrepris
pendant la trêve nocturne.
Cette interruption de quelques heures
n'a donc permis en fait
que de faire
un premier bilan des dégâts causés par
les eaux et par les éboulements et
affaissements de terrains
consécutifs
aux pluies.
Dans la vallée de Tarroxes, six villages
sont privés de tout soutien
: le magnifique
réseau de canaux d'arrossage
a été comblé par les sables et les rochers.
Un pont a été emporté à Daldegas. A
Amélie-les-Bains, une rue en bordure
du Mondoni a été littéralement balayée;
un mur de soutènement des
plantations d'arbres, des baraquements
divers ont disparu.
A Torreilles on a pu délivrer une
femme et trois enfants qui depuis trois
jours vivaient perchés sur une table.
DANS LA VALLEE DE L'AUDE
La situation n'est pas meilleure dans
la vallée de l'Aude. La cote de ce neuve
se maintien '.toujours à 4 m. 48. Le
niveau des inor dations dans les plaines
de la rive gauche est en crue de
0 m. 20. Les brèches que la crue a faites
dans les digues fournissent encore
un débit énorme, c'est dire la situation
critique des immeubles campagnards,
submergés jusqu'au premier étage. Sur
la voie ferrée du Midi, l'eau affleure
les rails.
Dans ia matinée, les trains ont circulé
encore au ralenti. On s'attend à
un arr.t complet de la circulation. Un
orage d'une rare violcice s'est abattu
sur la région de Carcassonne. et en particulier
sur ie village de Portel, dont
toutes les maisons ont été envahies par
les eaux de la Berre. En pleine rvut,
les habitants ont dû quitter en toute
la QuesHou des Dette
POUR UNE FOIS, M. LLOYD GEORGE i néanmoins, dans des moments de dépression
prononcée, certaines nations
APPROUVE
LA FRANCE
Londres,
i Mgr Marielan, eveque d'Agathopolis,
en résidence à Annecy, est gravement
malade. .
m—* An hameau de Chazal-Mar'jn,
Mme Marie laffuel. 38 ans, a été assommée
ci coups de gourdin dans sa
maison. Le vol parait être le mobile du
crime.
— Il ne faut pas exagérer son importance,
dit-il, par rapport aux autres
forces économiques mondiales :
Cadeaux de Noël
C'est à l'IDEAL que vous choisirez vos cadeaux. Sacs
à main, 'Articles de voyage, Stylos, Bijoux Jantaisie,
Parfums, Articles de fumeurs, retiendront votre al- 1
t"ntion par leur cachet d'élégance.
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