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Les rétrécissements urétraux chez l’homme: expérience du service d’urologie du CHU GABRIEL TOURE INTRODUCTION Autrefois très fréquent, le rétrécissement urétral chez l’homme était la principale complication de la blénnorragie avant l’antibiothérapie. Ces rétrécissements de l’urètre sont aujourd’hui plus rares mais d’étiologies variées : inflammatoires, infectieuses, congénitales, et post traumatiques. Le rétrécissement de l’urètre est une uropathie aussi vieille que l’existence de l’homme. En zone tropicale de faible technicité et de culture médicale élémentaire, il pose plusieurs problèmes. Sur le plan épidémiologique il n’existait pas de données statistiques fiables sur sa fréquence [1]. La récidive est possible même après un traitement médicochirurgical et instrumental bien conduit. Cette situation n’est point satisfaisante ; ces derniers années on note une recrudescence de ses pathologies responsables à savoir : o L’urétrite surtout vénérienne, résultat de la libéralisation sexuelle et l’inefficacité de l’antibiothérapie ; o Les multiples traumatismes de l’urètre au cours des accidents du travail ou de la voie publique ou du sport. o L’usage de plus en plus systématique de la sonde urétrale en post opératoire dans les services de chirurgie générale et de réanimation avec son corollaire de fausses routes. Le rétrécissement de l’urètre chez nous reste une pathologie grave ; il est l’une des principales causes d’invalidité professionnelle temporaire voire d’infirmité et de mortalité parmi la population active [2]. Présentée et soutenue 12 par TORA FOFANA
Les rétrécissements urétraux chez l’homme: expérience du service d’urologie du CHU GABRIEL TOURE Au Mali, entre 1999-2000, le rétrécissement de l’urètre représentait 9-48% des hospitalisations et 9-11,5% des interventions chirurgicales dans le service d’urologie du CHU du Point G [2]. Par ailleurs le diagnostic est généralement tardif, ce qui fait que les malades sont vus au stade de complications graves qui le plus souvent prennent le devant de la clinique masquant le désordre initial qui les a engendrées. Dans ces conditions la conduite thérapeutique et le choix thérapeutique sont difficiles à définir, les résultats du traitement semblent à l’avance compromis Dans ce travail qui se veut rétrospectif nos objectifs sont définis ainsi qu’il suit : Présentée et soutenue 13 par TORA FOFANA
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