universitaire gabriel toure

Les rétrécissements urétraux chez l’homme: expérience du service d’urologie du CHU
GABRIEL TOURE
4-Biologie :
La survenue du rétrécissement urétral peut être concomitante à l’infection
VIH et du Syphilis. En effet nous avons obtenu 3 cas de HIV positif, soit
10% sur 30 malades ; 6 cas de BW positif, soit 22,22% sur 27 sérologies
effectuées.
Certains de nos patients n’ont pas pu réaliser les tests pour diverses raisons.
Mariko [2] avait trouvé 8,5% de sérologie VIH positive sur 59 sérologies
effectuées et Diallo [1] a trouvé 11,2% de sérologie BW positive.
V- Etiologies
L’analyse du graphique VII montre une prédominance de l’origine scléroinflammatoire
avec 41 cas soit 53,25 %.
Cela s’explique par la grande fréquence des infections uro-génitales en
milieu tropical qui sont loin d’être maîtrisées malgré la large gamme
d’antibiotiques disponibles. Cette analyse est en accord avec les données de
Diallo [1] qui a trouvé 33 malades soit 47,1 % de cause scléro-inflammatoire
sur une série de 70 patients souffrant de rétrécissement. Chatelain et
Savatosky signalent la raraté de l’origine bilharzienne en France alors que
nos résultats sont de même ordre d’idée que ceux de Mensah et coll [26] qui
ont rapporté 4 % de rétrécissement d’origine bilharzienne au Sénégal dans
une série de 76 malades.
Aucun cas de sténose d’origine tuberculeuse n’a été recensé alors que R.
Novak [63] a révélé deux cas dans sa série de 49 malades soit 4,08 %.
Camey rapporte 5 cas de sténose urétrale d’origine tuberculeuse dont quatre
traités avec succès par urétroplastie simplifiée. On note une recrudescence
de l’origine iatrogène (32 malades soit 41,56 %) cela est en rapport avec la
fréquence élevée des causes iatrogènes à savoir le sondage vésical,
Présentée et soutenue
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par TORA FOFANA