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RHÔNE-ALPES<br />

SPÉCIAL FÊTES<br />

Les fondus<br />

du chocolat<br />

© PHOTOZI/FOTOLIA.<br />

● PLAISIR. Rencontre avec les chocolatiers qui perpétuent et mettent au goût du jour<br />

la tradition des gourmandises cacaotées p.2 à 12 ● SHOPPING. Des nouveautés croquantes<br />

et fondantes à déguster ou à of<strong>fr</strong>ir p.14 et 15 ● MONTAGNE. Cinq séjours d’exception dans les<br />

<strong>Alpes</strong> p.16 à 24 ● ÉVÉNEMENT. Notre guide pour ne rien manquer de la Fête des Lumières<br />

à Lyon p.26 à 30 ● SORTIES. Quand Jugnot devient Pignon au théâtre p.32 ● SAVEURS. À la<br />

découverte du terroir viennois p.34 ● LIVRES. Ces chemins qui mènent au Mont-Blanc p.36<br />

● ESCAPADES. Et si on fêtait Noël à Dubaï ? p.38


RHÔNE-<br />

ALPES<br />

GASTRONOMIE<br />

Les rois du<br />

chocolat<br />

Depuis plus de deux siècles, la<br />

région Rhône-<strong>Alpes</strong> s’est imposée<br />

comme une plaque tournante du<br />

chocolat en France. Rencontre avec<br />

des artisans de renom qui perpétuent<br />

et modernisent la tradition<br />

du cacao haut de gamme.<br />

PAR FRÉDÉRIC CROUZET<br />

Comme un avant<br />

goût des fêtes de<br />

Noël. Il y avait du<br />

monde début novembre<br />

pour le second<br />

salon du chocolat<br />

de Lyon, où<br />

une quinzaine d’artisans de la région<br />

étaient venus présenter leur<br />

gamme et leur savoir-faire. Avant<br />

de se ruer dans les boutiques en<br />

décembre, les visiteurs goûtent,<br />

s’informent, achètent auprès des<br />

stands des maisons Bouillet, Pelen,<br />

Bernachon, Bonnat, Saladino,<br />

Thevenon ou Bel, se font prendre<br />

en photo avec des chocolatiers…<br />

Une semaine plus tôt, une grande<br />

partie d’entre eux était à celui de<br />

Paris. « Les artisans de Lyon et de<br />

la région ont cartonné», raconte<br />

Philippe Bernachon, chocolatier<br />

à Lyon. Et Philippe Bel, chocolatier<br />

à Montbrison (Loire), meilleur ouvrier<br />

de France 2004, s’est vu décerner<br />

le prestigieux « award » du<br />

Club des croqueurs de chocolat,<br />

considéré comme le César de l’univers<br />

du cacao. « Ils ont un savoirfaire<br />

incontestable, sont connus à<br />

l’étranger, comme au Japon où ils sont<br />

des demi-dieux. Nous avons dans la région<br />

des Dior et les Chanel du chocolat»,<br />

résume Sylvie Douce, organisatrice<br />

du salon du chocolat de Lyon.<br />

Rhône-<strong>Alpes</strong>, patrie du chocolat<br />

? « Il paraît qu’on en vend plus que<br />

dans les autres régions. De Mâcon à<br />

Valence, de Saint-Étienne à Grenoble<br />

en passant par Lyon, la région a toujours<br />

eu une forte tradition chocolatière<br />

avec des entreprises de renom.<br />

Peu ont survécu mais le goût pour le<br />

chocolat est resté», estime Richard<br />

Sève, pâtissier-chocolatier à la tête<br />

de quatre boutiques à Lyon. •••<br />

François Pralus a remis au goût du jour<br />

les crus du cacao en mettant en avant<br />

leur pays d’origine.<br />

•••<br />

© THIERRY BEGUIN.<br />

2 • LE FIGARO MAGAZINE RHÔNE-ALPES - 30 NOVEMBRE 2012<br />

30 NOVEMBRE 2012 - LE FIGARO MAGAZINE RHÔNE-ALPES • 3


RHÔNE-<br />

ALPES<br />

G A S T R O N O M I E<br />

Rhône-<strong>Alpes</strong><br />

sur la route<br />

du chocolat<br />

•••<br />

Rapportée d’Amérique du sud en Europe<br />

à la fin du XVI e par les colons espagnols, le<br />

cacao se consomme d’abord en boisson puis<br />

en confiserie et donne naissance à une industrie<br />

prospère à la fin du XVIII e siècle. À<br />

Saint-Étienne, Escoffier fonde une des premières<br />

chocolateries du pays en 1770. Et<br />

la légende veut qu’à la même époque à Lyon,<br />

le confiseur Papillot donna naissance à la célèbre<br />

papillote après avoir vu un employé<br />

glisser des chocolats dans des mots doux.<br />

La chocolaterie Révillon, qui fabrique toujours<br />

ses papillotes, sera créée à Lyon en<br />

1898. C’est au XIX e siècle que naît le chocolat<br />

moderne, avec l’invention de la tablette,<br />

du chocolat au lait puis du « conchage »,<br />

méthode de malaxage à chaud qui permet<br />

au cacao de devenir fondant et arômatique.<br />

Saint-Étienne, capitale du chocolat<br />

Saint-Étienne devient la capitale du chocolat<br />

avec plus d’une soixantaine de chocolateries<br />

au XIX e siècle, un essor dû à la présence<br />

d’un main d’œuvre ouvrière qualifiée<br />

et à ses voies de communication, la Loire<br />

d’abord, qui relie la ville à Nantes, puis au<br />

chemin de fer. Un entrepôt sous douane<br />

pour les fèves de caco d’Amérique du Sud<br />

y est même installé pour permettre un approvisionnement<br />

bon marché. Des entreprises<br />

de renom voient le jour comme Pupier,<br />

créateur du Malakoff, ou Weiss,<br />

inventeur des Napolitains, un des derniers<br />

chocolatiers stéphanois à avoir survécu.<br />

Eugène Weiss a ouvert une première boutique<br />

de chocolat en 1882 avant d’installer<br />

un site de production en 1907 près de la<br />

gare de Châteaucreux et de se lancer dans<br />

la vente par correspondance. « Le chocolat<br />

stéphanois doit beaucoup au chemin de fer»,<br />

résume Philippe Bel, ancien responsable<br />

de fabrication chez Weiss. « Rhône-<strong>Alpes</strong> est<br />

situé sur la route naturelle du chocolat, entre Bordeaux<br />

et la Suisse», estime Stéphane Bonnat,<br />

à la tête de la chocolaterie artisanale crée par<br />

son arrière grand-père à Voiron (Isère) en<br />

1884.<br />

« Et au XIX e siècle, les fèves venues d’A<strong>fr</strong>ique<br />

arrivaient à Marseille et remontaient la vallée<br />

Chez Voisin, « plus grande chocolaterie<br />

artisanale de France », 600 tonnes de produits,<br />

dont le célèbre Coussin de Lyon,<br />

sont fabriquées chaque année, alimentant<br />

un réseau de 26 boutiques.<br />

© OBJECTIF UNE.<br />

du Rhône. Lyon était leur premier débouché»,<br />

avance Romain Boucaud-Maître, directeur<br />

commercial des chocolateries Voisin, nées<br />

à Lyon en 1897. Léon Voisin avait d’abord<br />

fondé un réseau d’épiceries spécialisé dans<br />

la vente de produits venus des colonies<br />

<strong>fr</strong>ançaises, comme le thé ou le café. Puis il<br />

ouvrit une fabrique pour torréfier le café et<br />

des fèves de cacao et embaucha Jacques<br />

Boucaud pour diriger l’entreprise, dont les<br />

arrières petits-enfants ont aujourd’hui la<br />

charge. « Nous sommes la plus grande chocolaterie<br />

artisanale de France», résume Romain<br />

Boucaud-Maître, dont la fabrique produit<br />

600 tonnes de gourmandises, parmi<br />

© CHOCOLATS VOISIN.<br />

•••<br />

4 • LE FIGARO MAGAZINE RHÔNE-ALPES - 30 NOVEMBRE 2012


RHÔNE-<br />

ALPES<br />

G A S T R O N O M I E<br />

•••<br />

lesquelles le célèbre Coussin de Lyon, qui<br />

alimentent 26 boutiques, quelques magasins<br />

à l’étranger mais aussi de nombreuses pâtisseries<br />

et épiceries fines.<br />

« Si Lyon est aujourd’hui une place forte du<br />

chocolat, c’est aussi parce la ville a une grande<br />

réputation gastronomique. Et il n’y a pas de<br />

gastronomie sans bons produits comme le chocolat»,<br />

explique François Jeantet, fondateur<br />

du salon du chocolat de Paris il y a<br />

vingt ans et qui a ouvert une édition à Lyon<br />

depuis deux ans.<br />

L’atout Bocuse<br />

« Et c’est Bocuse qui a fait de Lyon une ville<br />

gastronomique. Les chocolatiers profitent aussi<br />

de son aura», résume Alain Boucaud-Maître,<br />

père de Romain. Le directeur général des<br />

chocolateries Voisin rappelle que lors du dîner<br />

préparé par Paul Bocuse à l’Élysée en<br />

1975 pour la remise de sa légion d’honneur<br />

par Valéry Giscard d’Estaing, le cuisinier fit<br />

appel au chocolatier Maurice Bernachon<br />

pour le dessert. Ce dernier vint avec une de<br />

ses pièces maîtresses, le Montmorency, une<br />

génoise fourrée d’une ganache pralinée et<br />

de cerises. Ce gâteau fut ensuite rebaptisé<br />

le « Président » dans la boutique Bernachon.<br />

Un épisode qui assura la notoriété<br />

de la maison et de la chocolaterie lyonnaise.<br />

« Maurice Bernachon fabrique le meilleur<br />

chocolat de Lyon, donc du monde», avait rajouté<br />

Raymond Barre. Ce gâteau porte toujours<br />

ce nom et demeure avec les palets<br />

d’or la signature de cette chocolaterie artisanale,<br />

qui en cinquante ans d’existence a<br />

certes multiplié par dix sa surface, mais<br />

n’a jamais voulu créer un réseau de boutiques.<br />

« Nous sommes de pas trop mauvais artisans,<br />

mais on ferait sûrement de très mauvais industriels»,<br />

aimait à dire Maurice Bernachon.<br />

Son petit-fils Philippe, qui a pour autre<br />

grand-père Paul Bocuse, gère aujourd’hui<br />

la fabrique des chocolats Bernachon sans folie<br />

des grandeurs. « Si on devait fournir plus<br />

de boutiques, il faudrait changer nos machines.<br />

Et cela aurait un impact sur le goût de notre chocolat,<br />

ce que nous ne voulons pas», indique<br />

6 • LE FIGARO MAGAZINE RHÔNE-ALPES - 30 NOVEMBRE 2012<br />

« Nous ne<br />

sommes<br />

qu’une<br />

poignée<br />

d’artisans<br />

à vraiment<br />

faire notre<br />

chocolat »<br />

Stéphane Bonnat se fournit à partir<br />

de 54 plantations de fèves de cacao,<br />

réparties dans l’hémisphère Sud.<br />

le chocolatier, qui exploite toujours les recettes<br />

créées par son grand-père. Et continue<br />

comme lui à torréfier des fèves du<br />

monde entier. Une pratique devenue rare<br />

dans l’univers du chocolat artisanal.<br />

Un cercle très fermé<br />

La maison Bernachon fait partie du cercle<br />

très fermé des « couverturiers », ces<br />

chocolatiers qui fabriquent eux mêmes leur<br />

pâte de cacao, qui torréfient et broient les<br />

fèves avant de les concher. Cette « couverture<br />

» servira ensuite de base à toutes les<br />

confiseries, tablettes, ganaches… La plupart<br />

des artisans chocolatiers achètent cette<br />

matière première auprès de grossistes spécialisés<br />

comme Valrhona, poids lourd du<br />

secteur créé en 1922 à Tain-l’Hermitage<br />

(Drôme), qui produit 8 000 tonnes de chocolat<br />

par an.<br />

« Nous ne sommes qu’une poignée d’artisans à<br />

vraiment faire notre chocolat en torréfiant les<br />

fèves, dont trois en Rhône-<strong>Alpes</strong>», constate<br />

Stéphane Bonnat, qui travaille 120 tonnes<br />

de fèves de cacao chaque année et représente<br />

la quatrième génération de « la plus<br />

vieille famille dans le monde à transformer du<br />

© OBJECTIF UNE. © OBJECTIF UNE.<br />

•••


RHÔNE-<br />

ALPES<br />

G A S T R O N O M I E<br />

•••<br />

La tendance<br />

des crus<br />

du cacao<br />

François Pralus propose 19 crus de cacao différents.<br />

cacao en chocolat». Ses fèves proviennent<br />

de 54 plantations réparties dans l’hémisphère<br />

Sud, qu’il visite régulièrement pour<br />

s’assurer du bon approvisionnement et de<br />

la qualité. « J’ai effectué 42 vols longs courriers<br />

cette année», s’amuse-t-il. Il raconte<br />

volontiers ses voyages au Mexique, d’où il<br />

importe du cacao Real del Xonconuzco, le<br />

plus ancien récolté par l’homme, au Pérou,<br />

où le cacao reprend ses droits sur les<br />

anciens plants de coca. Sa dernière trouvaille<br />

vient du Brésil.<br />

Stéphane Bonnat s’est associé avec des<br />

planteurs de la région de Para pour faire revivre<br />

le cacao Maragnan, que l’on pensait<br />

disparu depuis trente ans après une maladie.<br />

Mais une vingtaine de cacaoyers ont été<br />

retrouvés début 2012. « La maison Bonnat utilisait<br />

ce cacao jusque dans les années 80. Nous<br />

sommes les seuls à en remettre sur le marché»,<br />

se réjouit Stéphane Bonnat, qui raconte<br />

l’histoire de chaque cacao sur ses tablettes.<br />

« Aujourd’hui, de nombreux chocolatiers rêvent<br />

de fabriquer leur propre chocolat, notamment<br />

à Paris. Mais ce n’est pas évident», dit-il.<br />

Le troisième fabricant de la région, c’est<br />

François Pralus. Fils d’un pâtissier réputé<br />

de Roanne, il tombe amoureux du chocolat<br />

lors d’un stage chez Bernachon et décide de<br />

fabriquer lui aussi le sien à partir de fèves.<br />

Lorsqu’il reprend l’entreprise familiale en<br />

1988, il va développer l’activité du cacao<br />

avec succès, allant jusqu’à recevoir le titre<br />

© OBJECTIF UNE.<br />

© OBJECTIF UNE.<br />

Les fèves arrivent de Colombie, de Cuba,<br />

d’Equateur… pour être torrifiées, broyées et<br />

transformées en chocolat.<br />

de meilleur chocolatier de Paris décerné<br />

en 2009 par le guide Gault-Millau un après<br />

l’ouverture de la boutique Pralus dans la capitale.<br />

Son secret ? Avoir remis au goût du jour<br />

à partir de 1991 les crus du cacao en mettant<br />

en avant leur pays d’origine, alors que<br />

l’assemblage était devenu la règle. « Dans<br />

le vin, on ne mélange pas un bordeaux avec de<br />

l’alsace. Je fais pareil avec le chocolat», dit-il.<br />

Dans sa fabrique à Roanne, les sacs de toile<br />

remplis de fèves fermentées et séchées<br />

s’empilent et affichent leur provenance:<br />

Cuba, Indonésie, Papouasie, Equateur, Colombie…<br />

« Cela nous permet de proposer 19 crus<br />

différents», indique François Pralus, qui<br />

vend ses chocolats dans ses boutiques de<br />

Roanne, Charlieu, Renaison (Loire), Annecy,<br />

Tokyo et fournit de nombreuses tables<br />

étoilées. Son best seller, c’est la Pyramide des<br />

tropiques, un lot de dix petites tablettes de<br />

grands crus enrobés de papier de couleur.<br />

Passionné par le cacao, il a même fait<br />

l’acquisition en 2004 d’une plantation de<br />

17 hectares sur l’île de Nosy Be, au nordouest<br />

de Madagascar, dont il vient de faire<br />

la première récolte.<br />

L’origine des produits mise en avant<br />

Aujourd’hui, tous les chocolatiers mettent<br />

en avant la provenance des cacaos, que<br />

ce soit le pays d’origine ou le nom du domaine,<br />

voire du « cépage », comme le criollo,<br />

le forastero ou le trinitario. « C’est la grande<br />

tendance lourde depuis une quinzaine d’années<br />

et qui dure. Avant il y a eu la mode du chocolat<br />

très amer, où l’on montait le taux de cacao en<br />

baissant la part de sucre. Mais c’était comme<br />

manger un gâteau sans sucre. Car au delà de 70<br />

-80 % de cacao, on perd du plaisir et on inhibe<br />

certains arômes car le sucre leur sert de support»,<br />

indique Richard Sève.<br />

Les fournisseurs comme Valrhona s’y<br />

sont mis à la fin des années 80, notamment<br />

à la demande de grands noms de la<br />

© OBJECTIF UNE.<br />

•••<br />

8 • LE FIGARO MAGAZINE RHÔNE-ALPES - 30 NOVEMBRE 2012


RHÔNE-<br />

ALPES<br />

G A S T R O N O M I E<br />

Sébastien<br />

Bouillet a fait<br />

« un carton »<br />

avec ses rouges<br />

à lèvres au<br />

chocolat.<br />

Du chocolat<br />

de qualité<br />

et ludique<br />

Richard Sève a créé Bodi, une tablette en forme<br />

d’abdominaux, déjà écoulée à plusieurs milliers<br />

d’exemplaires.<br />

••• pâtisserie comme Pierre Hermé, et commercialisent<br />

désormais des tablettes ou des<br />

napolitains purs origines pour le grand public<br />

dans des épiceries fines. Le chocolatier<br />

Voisin a, lui aussi, sorti un<br />

cof<strong>fr</strong>et rassemblant des grands crus<br />

pour un « voyage à la découverte des<br />

grandes origines du cacao». Et comme<br />

dans le vin, certains conçoivent aussi<br />

des chocolats millésimés, en fonction de<br />

l’année de récolte.<br />

« Tout ça c’est un peu du marketing. La récolte<br />

de la fève se fait toute l’année et le chocolat<br />

n’est pas un produit de garde», estime<br />

un chocolatier. Mais l’univers du chocolat<br />

haut de gamme calque son développement<br />

sur celui du vin. « Les Français<br />

sont passés pour le vin de la quantité à la<br />

qualité, apprenant à le déguster. C’est pareil<br />

pour le chocolat, mais ce n’est qu’une toute<br />

petite partie de la clientèle qui veut en savoir plus sur<br />

l’origine des produits», explique un autre.<br />

Autre tendance chez les chocolatiers : les produits<br />

fun. Comme les rouges à lèvres en chocolats<br />

colorés crées par Sébastien Bouillet. Lancés l’année<br />

dernière, ces petits bâtonnets se sont vendus à<br />

30 000 exemplaires, dont la moitié au Japon. Cette<br />

année, le pâtissier chocolatier va en fabriquer<br />

50 000. « Ce sont des produits que l’on fait en s’amusant.<br />

Et les filles en raffolent. Ils ont beaucoup de succès. Au salon<br />

du chocolat à Paris, tout le monde en voulait», raconte<br />

Sébastien Bouillet, qui a repris il y<br />

a douze ans la pâtisserie familiale de la<br />

Croix-Rousse à Lyon. Et lui a adjoint une<br />

chocolaterie, où le cacao coule au robinet<br />

et où les étals regorgent de produits fun,<br />

comme les bâtons de dynamites, des tablettes<br />

pétillantes ou au piment d’Espelette.<br />

Tablettes contemporaines<br />

Pour Noël, il commercialise des 45 tours<br />

en chocolat, avec du cacao du monde entier<br />

fournis par Stéphane Bonnat. Richard Sève et son épouse<br />

Gaëlle, diplômée des Beaux-arts, ont eux créé une tablette<br />

en forme d’abdominaux, baptisée Bodi, qui s’est vendue<br />

à plusieurs milliers d’unités. « C’est une tablette de<br />

haute qualité présentée de façon sexy. C’est un vrai produit plaisir»,<br />

s’enthousiasme le chocolatier. Même Valrhona commercialise<br />

des produits peu attendus comme son chocolat<br />

blond, né par hasard d’une trop grande cuisson d’un<br />

chocolat blanc. « Les artisans chocolatiers auront désormais<br />

une couleur supplémentaire dans leur palette. Vous devriez<br />

voir des réalisations en chocolat blond dès Noël», indique<br />

© STUDIO DES FLEURS.<br />

•••<br />

10 • LE FIGARO MAGAZINE RHÔNE-ALPES - 30 NOVEMBRE 2012


RHÔNE-<br />

ALPES<br />

G A S T R O N O M I E<br />

Confection de papillotes chez Révillon.<br />

Née en 1898 à Lyon, la marque<br />

produit aujourd’hui dans la Loire<br />

400 millions de papillotes<br />

en utilisant 2 200 tonnes de chocolat.<br />

•••<br />

Un secteur qui ne connaît<br />

pas la crise<br />

Frédéric Bau, directeur de l’École du chocolat<br />

Valrhona. Dans les maisons traditionnelles,<br />

on mise aussi sur les goûts plus<br />

contemporains pour étendre la gamme et<br />

trouver un nouveau public. Voisin a ainsi<br />

étoffé son catalogue de 500 références cette<br />

année avec des chocolats à la fève tonka, au<br />

citron yuzu, ou au thé vert matcha. « Mais<br />

on attend que ces nouvelles saveurs soient des tendances<br />

lourdes, notamment dans la restauration.<br />

On se méfie du buzz», indique Romain Boucaud-Maître.<br />

Énorme avantage de ces chocolats ludiques<br />

ou des tablettes grands crus : ils<br />

permettent aux entreprises de vendre du<br />

chocolat toute l’année, et non plus uniquement<br />

aux période de Noël et de Pâques,<br />

qui assurent toujours entre 25 et 40 % de<br />

leur chif<strong>fr</strong>e d’affaires. « Les chocolatiers sont<br />

devenus les concurrents des fleuristes et des cavistes<br />

pour les petits cadeaux», souligne Sébastien<br />

Bouillet.<br />

« Même si on mange plus de chocolat de qualité<br />

qu’avant, l’activité reste cyclique. En été<br />

c’est plus dur», tempère Philippe Bel, qui<br />

entend produire des glaces une fois qu’il<br />

aura son nouveau laboratoire l’an prochain.<br />

Autre moyen de lutter contre la saisonnalité<br />

du produit : viser le marché japonais, où<br />

les chocolats <strong>fr</strong>ançais s’arrachent surtout à<br />

l’époque de la Saint-Valentin. La plupart<br />

des grands chocolatiers de la région exportent<br />

désormais au pays du Soleil Levant,<br />

où ils sont bien souvent considérés<br />

comme des stars. « Si j’ai ouvert une boutique<br />

à Lyon, c’était aussi pour être plus près de ma<br />

clientèle japonaise. Montbrison, ils ne connaissent<br />

pas», s’amuse Philippe Bel.<br />

L’âge d’or du chocolat<br />

Ces nouveaux ambassadeurs du chocolat<br />

régional ne connaissent pas la crise.<br />

Tous ont ouvert plusieurs boutiques ou<br />

agrandit leur magasin. À grands coups<br />

d’investissements, les chif<strong>fr</strong>es d’affaires<br />

progressent pour osciller entre 3 et 4 millions<br />

d’euros annuels chez les « petits ».<br />

Sébastien Bouillet a multiplié celui de<br />

son père par dix et la part du chocolat<br />

est passée de 15 à 25 % en quelques années.<br />

Chez les « gros » comme Voisin, qui<br />

a entrepris une modernisation de son réseau<br />

de boutiques, il a progressé de 50%<br />

en cinq ans pour atteindre 14 millions<br />

d’euros. « C’est l’âge d’or», reconnaît volontiers<br />

un chocolatier. ■ F.C.<br />

UN CHEF, UN CHOCOLAT<br />

« Chocolat cœur de Guanaja, croustillant<br />

praliné feuilletine, crémeux et bavaroise cœur<br />

de Guanaja, sauce et crème glacée vanille ».<br />

C’est le nom d’un des desserts à la carte du<br />

chef étoilé Christian Têtedoie dans son restaurant<br />

du quartier de l’Antiquaille à Lyon. « J’aime<br />

bien le mélange des textures qu’of<strong>fr</strong>e cette<br />

recette. Avec le cube fait de chocolat nature,<br />

on retrouve le plaisir du chocolat à croquer. On<br />

découvre ensuite à<br />

l’intérieur du cadre,<br />

avec les montages<br />

et le glaçage, un<br />

chocolat tendre. On<br />

peut ainsi savourer<br />

avec un seul dessert<br />

toutes les variétés<br />

de chocolat.<br />

De plus, les couleurs chaudes de la petite<br />

sphère viennent pigmenter l’ensemble. L’effet<br />

surprise du visuel est total. C’est un peu<br />

comme un cof<strong>fr</strong>et qu’on vous of<strong>fr</strong>e : que va-ton<br />

découvrir à l’intérieur ? », indique ce grand<br />

amateur de chocolat, qui estime qu’on « ne<br />

peut pas vivre sans chocolat». « J’ aime beaucoup<br />

travailler les chocolats noirs et mélanger<br />

les textures, le moelleux avec les montages et<br />

le craquant avec de fines feuilles de chocolat»,<br />

dit-il. Ce « cœur de Guanaja » fait partie des<br />

60 recettes publiées dans le livre Christian<br />

Têtedoie, cuisinier à Lyon, de Jean Serroy et<br />

Véronique Vedrenne (photo), à paraître en<br />

janvier chez Glénat (240 pages, 29 €). ■ F.C.<br />

12 • LE FIGARO MAGAZINE RHÔNE-ALPES - 30 NOVEMBRE 2012


RHÔNE-<br />

ALPES<br />

G A S T R O N O M I E<br />

Des nouveautés à<br />

déguster ou à of<strong>fr</strong>ir…<br />

RARETÉ DU BRÉSIL<br />

Stéphane Bonnat commercialise ses premières tablettes<br />

de Maragnan, un cacao brésilien considéré disparu depuis<br />

trente ans. Des cacaoyers ont été retrouvés et le chocolatier<br />

de Voiron s’est associé avec des planteurs pour<br />

faire renaître sa culture. Il est le seul à proposer cette sorte<br />

de cacao qui donne un chocolat puissant.<br />

7,50 € la tablette de 100 grammes.<br />

www.bonnat-chocolatier.com<br />

UNE BARRE À LA PISTACHE<br />

François Pralus étoffe sa gamme<br />

de « barres infernales », 160 g de<br />

gourmandise fourrées, avec une<br />

version à la pistache, à base d’un<br />

chocolat à 75 % et des pistaches<br />

entières. Addictif…<br />

9,50 €. www.chocolats-pralus.com<br />

UNE BÛCHE EN ARGENT<br />

Richard et Gaëlle Sève, chocolatiers à Lyon,<br />

se sont associés à la Maison Christofle pour<br />

créer une bûche de Noël baptisée « Jardin<br />

d’Eden », à l’effigie d’une gamme de couverts<br />

en argent. Fourchettes et cuillères imprimées<br />

sur la coque cachent une mousse de<br />

chocolat noire rehaussée par un biscuit aux<br />

agrumes, un croustillant aux noisettes, et<br />

deux crèmes caramel beurre salé et citron.<br />

37 €. www.chocolatseve.com<br />

COFFRET DÉGUSTATION<br />

Les chocolats Voisin proposent<br />

un nouveau cof<strong>fr</strong>et de<br />

napolitains grandes origines<br />

confectionnés avec une sélection<br />

de cacaos venant du Vénézuela,<br />

d’Equateur, Saint-Domingue,<br />

Papouasie, Tanzanie et Sao Tomé.<br />

À partir de 12,90 €.<br />

www.chocolat-voisin.com<br />

TOUR DU MONDE EN MUSIQUE<br />

Après les rouges à lèvre en chocolat,<br />

Sébastien Bouillet se<br />

lance dans la musique. Il sort<br />

en cette fin d’année des chocolats<br />

en forme de disque 45<br />

tours, un voyage sur la planète<br />

cacao avec 12 pochettes et autant<br />

d’origines différentes : Vénézuéla,<br />

Pérou, Jamaïque, Brésil,<br />

Papouasie….<br />

8,50 €.<br />

www.chocolatierbouillet.com<br />

DU CHOCOLAT… BLOND<br />

Il y avait le chocolat noir,<br />

blanc ou au lait. Il y a désormais<br />

le chocolat blond<br />

Dulcey, lancé cette année par<br />

Valrhona et crée par hasard<br />

par un chocolatier de la maison<br />

de Tain-l’Hertimage qui avait<br />

fait cuire trop longtemps un<br />

chocolat blanc. Résultat : une<br />

tablette au goût de confiture<br />

de lait.<br />

4,50 € la tablette de 85 g.<br />

www.valrhona.com<br />

PAPILLOTTES GRANDES ORIGINES<br />

Le célèbre fabricant de papillotes Révillon sort pour Noël un cof<strong>fr</strong>et<br />

en édition limitée baptisé « messages de bonheur ». Chaque<br />

papillotte, réalisée avec des cacaos grandes origines (Madagascer<br />

et Sao Tomé) ou en praliné Gianduja et pur amandes, est enveloppé<br />

d’un doux message.<br />

29,90 €. www.papillotesrevillon.<strong>fr</strong><br />

14 • LE FIGARO MAGAZINE RHÔNE-ALPES - 30 NOVEMBRE 2012


RHÔNE-<br />

ALPES<br />

M O N T A G N E<br />

5<br />

séjours<br />

d’exception<br />

dans les <strong>Alpes</strong><br />

Après dix jours passés sur la Haute-Route,<br />

les randonneurs partis de Chamonix<br />

aperçoivent les lumières de Zermatt.<br />

S’of<strong>fr</strong>ir une journée VIP avec un champion, signer les plus belles<br />

descentes de <strong>fr</strong>eeride après une dépose en héliski, survoler les<br />

cimes enneigées en montgolfière, fouler les plus beaux glaciers<br />

dans les pas des guides chamoniards, décrocher les étoiles des<br />

3 Vallées… Cet hiver, fuyez le quotidien et découvrez un versant<br />

extraordinaire de la montagne. PAR CATHERINE FOULSHAM<br />

16 • LE FIGARO MAGAZINE RHÔNE-ALPES - 30 NOVEMBRE 2012


RHÔNE-<br />

ALPES<br />

M O N T A G N E<br />

Panorama sur la Haute-Route<br />

Chamonix-Zermatt.<br />

© FRANÇOIS MATET/STAGES EXPÉDITIONS.<br />

1<br />

ITINÉRAIRE GIVRÉ À TRAVERS<br />

LES GLACIERS DES ALPES<br />

Enfiler une veste chaude, attraper son matériel<br />

et sortir dans l’air vif du matin pour<br />

admirer les cimes blanches se détacher lentement<br />

dans le petit jour bleuté. Chausser<br />

ses raquettes, prendre une profonde inspiration<br />

et s’élancer pour une nouvelle journée<br />

sur la Haute-Route Chamonix-Zermatt<br />

(Suisse). Ouverte en 1903 par des guides<br />

chamoniards, cette traversée mythique reliant<br />

les deux capitales de l’alpinisme<br />

compte parmi les plus beaux raids à ski. Depuis<br />

l’an dernier, elle se parcourt également<br />

en raquettes. Plus besoin d’être expert<br />

ès-peau de phoque pour apprécier les somptueux<br />

paysages émaillant cet itinéraire de<br />

grande envergure. En revanche, il nécessite<br />

d’avoir une bonne condition physique. En<br />

effet, le parcours – 100 kilomètres, deux<br />

sommets glaciaires et 12 cols à plus de<br />

3 000 mètres – s’adresse à des personnes<br />

ayant déjà une expérience de la raquette à<br />

neige et capables de marcher 5 à 8 heures<br />

par jour en altitude lestés de sacs de 10 kilos<br />

environ. Apte ? Rendez-vous à Argentière,<br />

sur le parking des Grands Montets.<br />

Après une vérification méticuleuse du matériel<br />

et des sacs, une petite mise en jambes<br />

de 3 à 4 heures vous emmène au refuge<br />

d’Argentière.<br />

Vue imprenable garantie<br />

Le lendemain matin, commence la véritable<br />

plongée dans la magie de l’hiver.<br />

S’enchaînent alors les cols, les traversées de<br />

grands glaciers, celui de Salaina, dès le<br />

deuxième jour, du Trient, du Grand Désert<br />

ou encore le Haut glacier d’Arolla, mais<br />

également les veillées dans des cabanes<br />

chaleureuses et accueillantes. Points d’orgue<br />

de ces dix jours, l’ascension du Pigne<br />

d’Arolla, un belvédère classique perché à<br />

3 796 mètres d’altitude et celle des 3 710 mètres<br />

de la Tête Blanche, l’avant-dernier jour.<br />

Avec, en guise de récompense, un point de<br />

vue imprenable sur la dent d’Hérens, la<br />

dent Blanche, le Cervin et la vallée de Zermatt,<br />

objectif final que vous atteindrez le<br />

lendemain après avoir longé, par de grands<br />

Le Mont Cervin Palace a retrouvé sa splendeur passée à la faveur d’une rénovation profonde.<br />

À 2 662 mètres d’altitude, la Cabane de Prafleuri accueille<br />

les randonneurs pour une veillée chaleureuse.<br />

plats blancs, la face nord du Cervin, l’une<br />

des parois les plus difficiles des <strong>Alpes</strong>. Pour<br />

refermer en beauté cet album de montagne,<br />

of<strong>fr</strong>ez-vous une nuit au Mont Cervin Palace.<br />

À 150 ans, la « Grande Dame » de Zermatt<br />

a retrouvé sa splendeur passée à la faveur<br />

d’une rénovation profonde, terminée mi-décembre.<br />

■ La traversée se fait uniquement en avril (quatre départs les<br />

31 mars et les 7, 14 et 21 avril 2013). Tarif : 1 395€ comprenant<br />

hébergement en demi-pension, pique-niques, encadrement par<br />

un guide de haute-montagne, matériel de sécurité individuel<br />

(DVA, pelles et sonde) et collectif (cordes).<br />

Stages expéditions : 04.50.55.94.26 ou www.stagexpe.com<br />

■ Mont Cervin palace :<br />

www.seilerhotels.ch/<strong>fr</strong>/mont-cervin-palace<br />

2<br />

SKI EXTRÊMEMENT<br />

LUXUEUX À MEGÈVE<br />

Lever de rideau fastueux sur la saison 2012-<br />

2013 au Chalet Zannier à Megève. Du 14<br />

au 16 décembre, les épicuriens de la montagne<br />

sont invités à savourer un cocktail<br />

de sensations fortes, sport extrême, détente<br />

et gastronomie. Mise en bouche le samedi<br />

matin avec une démonstration des must<br />

de la gamme Lacroix, fabricant de skis haut<br />

de gamme, mis à disposition tout le weekend,<br />

puis dépose en hélicoptère en Italie.<br />

C’est alors le début d’une journée de ski<br />

version XXL avec dans le rôle du gentil<br />

moniteur Jean-Luc Crétier. Dans les traces<br />

© FRANÇOIS MATET/STAGES EXPÉDITIONS.<br />

•••<br />

18 • LE FIGARO MAGAZINE RHÔNE-ALPES - 30 NOVEMBRE 2012


RHÔNE-<br />

ALPES<br />

M O N T A G N E<br />

Sport extrême<br />

dans les traces<br />

du champion<br />

Jean-Luc Crétier<br />

avant un moment<br />

de détente et<br />

de gastronomie<br />

au Chalet Zannier<br />

à Megève.<br />

Le Chalet Zannier propose un hébergement<br />

montagnard luxueux et gastronomique.<br />

© D.R.<br />

© D.R.<br />

•••<br />

du champion olympique de descente à Nagano<br />

en 1998, vous enchaînez les virages<br />

dans une poudreuse légère. À la tombée<br />

du jour, étourdi de soleil et de grand air,<br />

vous rejoignez votre cocon montagnard<br />

épuré, abritant douze suites forcément<br />

luxueuses et un chalet privé de huit chambres.<br />

Direction le centre de bien-être pour<br />

une parenthèse australienne avec un soin<br />

de la marque Aesop, puis la salle voûtée de<br />

la Table gourmande pour un dîner élaboré<br />

par le chef Julien Burlat. Sa cuisine, centrée<br />

sur le produit, raconte l’histoire d’une montagne<br />

gourmande dont les meilleurs chapitres<br />

sont un velouté de topinambours, artichauts<br />

<strong>fr</strong>its et chantilly à la truffe noir,<br />

une fera du lac Léman, beurre noisette aux<br />

câpres, une tarte légère au chocolat, glace<br />

vanille ou une gau<strong>fr</strong>e, chantilly, chocolat, divinement<br />

classique. Le lendemain, c’est reparti<br />

pour une folle journée de ski. Une jolie<br />

façon pour le Chalet Zannier de célébrer<br />

l’obtention, cet été, d’une cinquième<br />

étoile, sa deuxième saison et les premières<br />

neiges.<br />

■ Week-end XTrême à partir de 2 400 € par personne<br />

incluant deux nuits en chambre Prestige.<br />

Le Chalet Zannier : 367, route du Crêt à Megève<br />

(04.50.21.01.01 - www.lechaletzannier.com).<br />

3<br />

DANS LA PEAU D’UN<br />

CHAMPION À LA ROSIÈRE<br />

Et s’il suffisait de vivre comme un champion<br />

pour skier comme un as? Virtuose du <strong>fr</strong>eeride,<br />

Manu Gaidet, triple champion du monde<br />

de la discipline, vous invite à suivre sa trace<br />

pendant une semaine. Vous vivez dans sa<br />

station, dormez dans son chalet, signez<br />

avec lui les plus belles pentes et, tout naturellement,<br />

épousez son style fluide et épuré.<br />

Imaginé par Tarentaise Tours, ce séjour de<br />

six jours et sept nuits se déroule à La Rosière,<br />

d’où est originaire Manu Gaidet et<br />

où, après avoir parcouru le monde, il a<br />

choisi de revenir pour y construire le chalet<br />

de ses rêves. Exposé plein sud, doté<br />

d’immenses terrasses propices au farniente,<br />

le Lyskamm accueille de 6 à 14 personnes<br />

dans un décor où styles contemporain et<br />

traditionnel font très bon ménage. À votre<br />

arrivée, vous n’avez rien à faire. Les forfaits<br />

sont réservés, le matériel de ski vous<br />

attend, le chef de cuisine est prêt à satisfaire<br />

tous vos désirs, la salle de massage est à<br />

© D.R.<br />

•••<br />

Manu Gaidet, triple champion du monde de ski,<br />

vous invite à suivre sa trace pendant une semaine.<br />

© TARENTAISE TOURS/MG.<br />

L’apogée du séjour,<br />

une dépose en hélicoptère sur<br />

le versant italien de la station.<br />

© TARENTAISE TOURS/MG.<br />

20 • LE FIGARO MAGAZINE RHÔNE-ALPES - 30 NOVEMBRE 2012


RHÔNE-<br />

ALPES<br />

M O N T A G N E<br />

M O N T A G N E<br />

•••<br />

température idéale pour un soin et le téléski,<br />

situé à quelques mètres seulement du<br />

chalet, semble n’attendre que vous. Après<br />

avoir skié tout votre saoul sur l’Espace San<br />

Bernardo, vous êtes fins prêts pour une<br />

journée d’héliski en Italie avec Manu Gaidet.<br />

Guide de haute-montagne, le <strong>fr</strong>eerider vous<br />

fera découvrir les champs de poudreuse où<br />

il s’est toujours entraîné, vous prodiguera<br />

quelques précieux conseils et partagera avec<br />

vous sa connaissance de la montagne. Un séjour<br />

clé en main qui flatte l’ego.<br />

© THIERRY MALTY.<br />

Nicolas Sale, la Table du Kilimandjaro ; Julien Machet et son père, le Farçon ; Pierre Gagnaire, Les Airelles.<br />

■ À partir de 1 050 € par personne la semaine<br />

tout compris. Tarentaise Tours (04.57.37.65.65<br />

ou www.tarentaise-tours.com).<br />

© CRISTOFFER SJOSTROM.<br />

© JACQUES GAVARD.<br />

© D.R.<br />

Michel Rochedy, Le Chabichou ; Yannick Alleno, Le-1947 ; René et Maxime Meilleur, La Bouitte, Saint-Martin-de-Belleville.<br />

4<br />

FUGUE GOURMANDE<br />

SUR LA PISTE AUX ÉTOILES<br />

Domaine de tous les records, les 3 Vallées<br />

cumulent 1 800 hectares de domaine skiable,<br />

600 kilomètres de pistes reliées skis aux<br />

pieds, 62 000 mètres de dénivelé, 25 sommets,<br />

10 glaciers, mais aussi neuf établissements<br />

étoilés ! Avec, par ordre d’entrée en<br />

pistes, Le Chabichou** où la cuisine des<br />

chefs Michel Rochedy et Stéphane Buron se<br />

savoure en chaussons et, toujours à Courchevel,<br />

le-1947** de Yannick Alleno, La Table<br />

du Kilimandjaro* de Nicolas Sale,<br />

L’Azimut* de François Moureaux, Le<br />

Strato** de Jean-Charial, Sylvestre et Jonathan<br />

Walid ou encore Les Airelles** de<br />

Pierre Gagnaire. Viennent ensuite les Meilleur<br />

père et fils à La Bouitte** dont les menus<br />

surprise à 3, 4 ou 5 plats selon votre appétit<br />

sont toujours un éblouissement. Sur<br />

les hauteurs des 3 Vallées, à Val Thorens, ne<br />

manquez pas de faire une halte à L’Oxalys**.<br />

Jean Sulpice, plus jeune chef de France récompensé<br />

par deux étoiles est également le<br />

plus « haut » d’Europe. Cet hiver, il a entièrement<br />

repensé sa salle à manger perchée<br />

à 2 300 mètres. Enfin, faites un dernier<br />

virage pour rejoindre La Tania et le Farçon*<br />

de Julien Machet. Aussi attachant que talentueux,<br />

ce jeune chef revisite avec brio les recettes<br />

des grands-mères savoyardes, comme<br />

son étonnante tartiflette.<br />

Une application pour smartphone<br />

Pour naviguer d’une table à l’autre, sans risquer<br />

de vous égarer sur de mauvaises pentes,<br />

téléchargez la nouvelle version de l’application<br />

iPhone des 3 Vallées. Gratuite, elle vous permet<br />

de localiser les établissements, mais,<br />

grâce à sa nouvelle fonction magique, elle<br />

vous indique comment vous y rendre en empruntant<br />

le parcours le plus adapté à votre<br />

© ROBERTO FRANKENBERG.<br />

profil. Selon que vous soyez débutant,<br />

confirmé ou expert, suivant vos préférences<br />

(pistes damées, découverte des paysages, durée<br />

du parcours) et l’étoilé que vous avez sélectionné,<br />

l’application vous indique tout<br />

simplement le meilleur itinéraire à emprunter<br />

pour le rallier. Si la diversité et la qualité<br />

des pentes et des itinéraires nourrissent les<br />

fantasmes et les envies des skieurs des 3 Vallées,<br />

la variété et la succulence de ces restaurants<br />

attisent leurs appétits et leurs désirs.<br />

■ www.les3vallees.com<br />

© CRISTOFFER SJOSTROM.<br />

22 • LE FIGARO MAGAZINE RHÔNE-ALPES - 30 NOVEMBRE 2012<br />

30 NOVEMBRE 2012 - LE FIGARO MAGAZINE RHÔNE-ALPES • 23


RHÔNE-<br />

ALPES<br />

M O N T A G N E<br />

La montgolfière permet<br />

de survoler en silence<br />

les sommets immaculés<br />

du Grand Massif.<br />

© D. BOUCHET.<br />

5<br />

QUELQUES HEURES<br />

EN APESANTEUR<br />

Faire sien le rêve d’Icare. Aller où le vent<br />

vous pousse. Survoler les cimes enneigées<br />

du Grand Massif, suspendu à une bulle<br />

d’air. Aux Carroz, l’idée a germé de faire<br />

connaître la station et le Grand Massif, en<br />

proposant une visite guidée vue du ciel.<br />

Accueilli par Jo Roulet, aérostier carrozien<br />

et figure du vol en montagne, vous participez<br />

aux manœuvres d’installation et de<br />

gonflement du ballon, avant d’embarquer à<br />

bord de la nacelle et d’écouter quelques<br />

consignes de sécurité. Ensuite, vous vous<br />

laissez porter. En sustentation entre deux<br />

mondes, là où la lumière est cristalline et<br />

l’air d’une pureté extrême, pendant plus<br />

d’une heure, vous survolez les sommets<br />

immaculés dans un silence ouaté. Pour un<br />

atterrissage en douceur, prolongez la magie<br />

de l’instant en vous of<strong>fr</strong>ant un séjour façon<br />

palace aux Servages d’Armelle. Un hôtel<br />

4 étoiles prisé pour son ambiance<br />

chaleureuse et raffinée, son restaurant référencé<br />

au Guide Michelin et gratifié de<br />

deux toques au Gault et Millau, mais aussi<br />

pour la personnalité d’Armelle, sa délicieuse<br />

propriétaire. Attablés au coin du<br />

feu, dans l’ancien chalet d’alpage restauré<br />

avec élégance, vous refaites le vol en savourant<br />

une terrine de beaufort, un foie<br />

gras de canard poêlé et capuccino de haricots<br />

blancs à l’émulsion d’huile de truffe<br />

24 • LE FIGARO MAGAZINE RHÔNE-ALPES - 30 NOVEMBRE 2012<br />

Les Servages d’Armelle, un hôtel 4 étoiles prisé pour<br />

son ambiance chaleureuse et raffinée.<br />

© JEAN-MARC PALISSE.<br />

d’Alba, une côte de veau élevé à l’ancienne<br />

sous la mère ou encore un filet de féra du<br />

Léman fumé maison… Le soir venu, épuisé<br />

par tant d’émotions, vous rejoignez votre<br />

suite prestige dotée d’un poêle à bois, d’un<br />

spa et d’un hammam privatifs et d’une vue<br />

panoramique sur la station illuminée.<br />

■ Vol en montgolfière : 200 € par personne (à partir de<br />

10 ans). Renseignement à l’office de tourisme : 04.50.90.00.04,<br />

06.07.02.49.82 ou www.lescarroz.com<br />

■ Les Servages d’Armelle : à partir de 590€ la nuit en suite<br />

prestige (pour 2 à 3 personnes), petit déjeuner : 23 €/personne.<br />

04.50.90.01.62 ou www.servages.com<br />

La station des<br />

Carroz d’Arâches.<br />

© OT LES CARROZ.


RHÔNE-<br />

ALPES<br />

É V É N E M E N T<br />

La place des Terreaux revisitée<br />

par les scénographes Skertzo.<br />

© SKERTZO.<br />

Et la lumière fuse<br />

Lyon n’en finit plus d’être capitale mondiale de la lumière. Qu’elle<br />

soit douce, grandiloquente, urbaine, naturelle. Au programme<br />

de l’édition 2012 de la Fête des Lumières, quatre nuits féériques<br />

qui réuniront, du 6 au 9 décembre, la crème de la création mondiale.<br />

Ouvrez grand les yeux. PAR ANTOINE ALLEGRE<br />

26 • LE FIGARO MAGAZINE RHÔNE-ALPES - 30 NOVEMBRE 2012<br />

Chaque année, trois millions de<br />

visiteurs ne s’y trompent pas:<br />

Lyon est définitivement la ville<br />

Lumière. L’espace urbain va briller<br />

de mille feux du 6 au 9 décembre<br />

prochains. Si les micro initiatives<br />

« arty » valent le détour, comment ne pas<br />

imaginer faire sa fête aux Lumières en oubliant<br />

de pourfendre la Presqu’île et ses<br />

événements géants ? Direction la place des<br />

Célestins (2 e ) et les Lumières Archipicturales<br />

de Laurent Langlois. Cet habitué des lieux,<br />

déjà remarqué sur la façade du théâtre<br />

l’année passée et lauréat du Grand Prix de<br />

la Fête des Lumières en 2001 avec Peinture<br />

Lumière, propose de transformer les Célestins<br />

en une toile immense où il laissera<br />

couler de la peinture et la triturera. « Mon<br />

propos est de dévoiler la façade tour à tour par<br />

projection de peinture et de matière», déclare<br />

Langlois.<br />

Un spectacle bluffant<br />

place des Terreaux<br />

Empruntez ensuite le pont Bonaparte pour<br />

vous rendre face à Fourvière et contempler<br />

la création de Daniel Knipper, spécialiste<br />

de la mise en lumière des bâtiments historiques.<br />

Avec Et si ?, Knipper s’inspire des<br />

œuvres de Picasso, Miro et Mondrian pour<br />

donner une nouvelle couleur à la façade<br />

du palais de Justice, la basilique et la cathédrale<br />

Saint-Jean côté Saône. Côté place<br />

Saint-Jean, l’édifice Renaissance s’of<strong>fr</strong>e une<br />

seconde jeunesse sous l’impulsion de Damien<br />

Fontaine, compositeur et metteur en<br />

scène. Les gargouilles et statues prennent<br />

vie. Les rosaces se colorent. La cathédrale<br />

devient un livre ouvert, qui expose aux<br />

chalands ses secrets centenaires.<br />

Une déambulation dans le quartier Saint-<br />

Jean plus tard, vos pas vous mèneront sur<br />

la place des Terreaux où le spectacle risque<br />

fort de vous bluffer. Le duo de scénographes,<br />

Skertzo, s’occupe de la place et la<br />

redessine à grands renforts de clins d’œil<br />

historiques et d’effets visuels complètement<br />

fous. ■


É V É N E M E N T<br />

É V É N E M E N T<br />

Lumières<br />

naturelles<br />

Du côté des pentes de la Croix-Rousse, la<br />

Fête des Lumières se veut plus intimiste.<br />

Petit tour à la rencontre d’œuvres proches<br />

de la nature.<br />

FLAMINGOS<br />

Toujours dans la thématique<br />

des migrations, la montée de<br />

l’Amphithéâtre accueillera d’immenses<br />

flamands roses affutés<br />

comme des origamis japonais.<br />

Ces derniers éclaireront<br />

de manière douce les arbres de<br />

la montée.<br />

Montée de l’Amphithéâtre face<br />

au 10, rue Burdeau, Lyon 1 er .<br />

LES NIDS, VOLIÈRES VIRTUELLES<br />

Douze immenses bulles lumineuses seront posées dans les<br />

jardins situés montée de la Grande-Côte. Certaines transformées<br />

en nichoirs par oiseaux virtuels deviendront de fascinants<br />

théâtres d’ombres chinoises. Une création signée Lucion<br />

Média, collectif montréalais.<br />

Montée de la Grande Côte, Lyon 1 er .<br />

© LUCION MEDIA.<br />

COMME UN PARFUM<br />

DE LUMIÈRE<br />

Entre le jardin des Plantes et<br />

celui des Chartreux, les lampadaires<br />

prendront une tournure<br />

poétique en se transformant<br />

en animaux et autres<br />

fleurs. Une jolie expérience visuelle<br />

et olfactive – en effet,<br />

certaines lampes diffuseront<br />

des senteurs printanières.<br />

Rue de l’Annonciade, Lyon 1 er .<br />

© LUMIERE ZERO ZERO.<br />

PSYCHEDELIC GARDEN<br />

Au rythme d’envoutantes vibrations sonores, ce jardin – tangible – deviendra<br />

rapidement animé et sera proie à d’incroyables hallucinations.<br />

Une animation réalisée par le collectif Arts Mobiles, en compagnie<br />

des élèves du lycée Jacques-de-Flesselles.<br />

Jardin des Rigolards, Lyon 1 er .<br />

© COLLECTIF ARTS MOBILES.<br />

28 • LE FIGARO MAGAZINE RHÔNE-ALPES - 30 NOVEMBRE 2012<br />

30 NOVEMBRE 2012 - LE FIGARO MAGAZINE RHÔNE-ALPES • 29


RHÔNE-<br />

ALPES<br />

É V É N E M E N T<br />

É V É N E M E N T<br />

PRATIQUE<br />

Éteignez, rallumez<br />

la lumière<br />

Pendant la fête, les visiteurs sont mis à contribution.<br />

Voici une sélection des œuvres interactives<br />

pour devenir le maître des Lumières.<br />

FLOATING LIGHTS<br />

Traduisez par « Lumières<br />

flottantes». Les passants<br />

participeront à l’élaboration<br />

d’une composition<br />

lumineuse en allumant ou<br />

éteignant quelques uns des<br />

132 flotteurs. Et pourquoi<br />

déclarer sa flamme en un<br />

mot.<br />

Esplanade du Gros Caillou,<br />

Lyon 4 e .<br />

© SUCRÉS SALÉS ET CIE.<br />

MAGIC CUBE<br />

Les curieux de tous âge pourront empoigner pas moins de trente vélos<br />

et pédaler le plus vite possible et ainsi apporter un éclairage en mouvement<br />

de la statue du Roi Soleil. Cette animation participative a été imaginée<br />

par Gilbert Moity, coutumier de la Fête – il y était en 2007 (Free Pulsion,<br />

quais de Saône) et 2009 (Jardins des Fleurs lumineuses, montée<br />

de la Grande-Côte).<br />

Place Bellecour, Lyon 2 e .<br />

© GILBERT MOITY.<br />

LES ANOOKIS<br />

Des petits esquimaux virtuels<br />

appelés Anookis – une création<br />

lyonnaise – quittent un<br />

temps les écrans de smartphone<br />

et d’ordinateur pour<br />

faire des bêtises. Apparaître<br />

dans une fenêtre, puis disparaître.<br />

Facétieux à souhait.<br />

Gare Saint-Paul, Lyon 5 e .<br />

VIENS JOUER AVEC NOUS !<br />

Un jeu de devinette géant. En s’amusant à<br />

deviner « Qui est qui », les habitants du<br />

quartier de la place Morel<br />

pourront également<br />

participer à une œuvre<br />

éphémère en dessinant<br />

dans le sable, création<br />

fugace retransmise sur<br />

une plaque lumineuse.<br />

Très fun.<br />

Place Morel, Lyon 1 er .<br />

© NOOK.<br />

© INSTITUT CERVANTES.<br />

TRANSPORTS<br />

Si souvent les meilleurs<br />

alliés du visiteur lors de<br />

la Fête des Lumières sont<br />

une paire de chaussures<br />

robustes et confortables<br />

et un blouson chaud, sachez<br />

que le réseau des<br />

transports en commun<br />

lyonnais sera malgré tout<br />

renforcé en après-midi<br />

et en soirée.<br />

Les 7 et 8 décembre, ils seront<br />

même gratuits à partir<br />

de 16 heures, jusqu’à 1<br />

heure du matin pour les<br />

stations de métro.<br />

INFORMATIONS<br />

La boutique et le point<br />

info de cette édition 2012<br />

ouvre ses portes à partir<br />

du 5 décembre. D’autres<br />

points seront ouverts :<br />

dans le Vieux-Lyon, place<br />

de la Comédie, place de la<br />

République, place Béraudier<br />

et gare de Perrache.<br />

SUR TÉLÉPHONE<br />

Pour bien préparer votre<br />

visite et vous retrouver<br />

en ville, l’application<br />

Fête des Lumières propose<br />

un service de géolocalisation<br />

bien pratique.<br />

Informations à retrouver<br />

également sur<br />

fetedeslumieres.lyon.<strong>fr</strong><br />

CARITATIF<br />

L’association Les Lumignons<br />

du Cœur met en<br />

vente les petites bougies<br />

à disposer sur vos fenêtres<br />

afin de perpétuer de<br />

manière sociale une bien<br />

belle tradition.<br />

Plus d’infos sur<br />

www.handicap-international.<strong>fr</strong><br />

30 • LE FIGARO MAGAZINE RHÔNE-ALPES - 30 NOVEMBRE 2012<br />

30 NOVEMBRE 2012 - LE FIGARO MAGAZINE RHÔNE-ALPES • 31


RHÔNE-<br />

ALPES<br />

ENVIES<br />

S P E C T A C L E S<br />

DANS L’a GENDA<br />

THÉÂTRE<br />

Le Trésor et son public<br />

Il y eut Jacques Brel, Pierre<br />

Richard, Jacques Villeret,<br />

Daniel Auteuil, Gad Elmaleh<br />

et Patrick Timsit. C’est<br />

au tour de Gérard Jugnot de<br />

camper au théâtre François<br />

Pignon, personnage culte et<br />

irrémédiablement gaffeur<br />

créé par Francis Veber il y a<br />

une quarante d’années.<br />

Quelle saveur a le Pignon<br />

2013 ? Dans un luxueux appartement<br />

avec vue sur la<br />

Tour Eiffel, François Pignon<br />

s’improvise maître des lieux…<br />

alors qu’il n’en est que le gardien.<br />

« Dans Cher trésor, Pignon<br />

est un mec normal, vaguement<br />

paumé. Pas vraiment un<br />

pauvre type comme les autres<br />

Pignon. Il est chômeur, séparé<br />

depuis peu, et décide de prendre<br />

son destin en main», nous<br />

confie Gérard Jugnot. Fauché<br />

comme les blés, il se fait<br />

passer pour le propriétaire<br />

du loft et, pour sortir de son<br />

anonymat, remue ciel et terre<br />

MUSIQUE<br />

Du lyrisme qui swingue<br />

Le festival Printemps de Pérouges<br />

s’est donné comme mission<br />

de reverdir notre hiver avec<br />

un concert géant réunissant<br />

Natalie Dessay et Michel Legrand.<br />

D’un côté la cantatrice<br />

qui se rêvait ballerine et actrice,<br />

six fois lauréate des Victoires<br />

de la musique, chevalier de la<br />

Légion d’honneur et autant à<br />

l’aise du côté de chez Strauss,<br />

Haendel, Debussy que chez Verdi.<br />

De l’autre, le musicien, producteur,<br />

chef d’orchestre qui a dédié<br />

sa vie au jazz, auteur de bandes<br />

originales millésimées (L’affaire<br />

Thomas Crown, Un été 42, Yentl,<br />

Les Demoiselles de Rochefort…).<br />

Cette rencontre détonante donne<br />

naissance à un récital cinématographique<br />

où la voix magique de<br />

Dessay fera résonner d’un écho<br />

intense les compositions mythiques<br />

de Legrand. Lyrique et jazzy. ■A.A.<br />

pour être la victime consentante<br />

d’un contrôle fiscal « afin<br />

de retrouver un peu de dignité et<br />

les gens qui l’ont aimé». Malheureusement,<br />

cette fausse<br />

condition avantageuse ravive<br />

chez certains d’entre eux de<br />

bas instincts. Une comédie<br />

acide certes mais qui redonne<br />

foi en ses proches les plus fidèles.<br />

■ ANTOINE ALLEGRE<br />

Cher trésor, de Francis Veber.<br />

Les 15 et 16 décembre<br />

à la Bourse du Travail, Lyon 3 e .<br />

Natalie Dessay chante<br />

Michel Legrand.<br />

Le 18 décembre à l’Amphithéâtre<br />

de la Salle 3000, Lyon 6 e .<br />

© D.R.<br />

© D.R.<br />

THÉÂTRE<br />

BACH OU PAS BACH<br />

Alexandre Astier, le forgeron de<br />

la série à succès Kaamelott (M6),<br />

interprète, à sa sauce, Jean-Sébastien<br />

Bach sur les planches<br />

dans un spectacle<br />

en forme<br />

de masterclass<br />

musicologique,<br />

tordante et<br />

touchante.<br />

Que ma joie demeure,<br />

les 21, 22 et 23 décembre à la Bourse<br />

du Travail (Lyon). Le 31 décembre<br />

à l’Opéra de Saint-Étienne.<br />

OPÉRA<br />

BOLÉRO ORIENTAL<br />

Sous la direction du chorégraphe<br />

Nikolaï Androsov, la pièce maîtresse<br />

de Maurice Ravel prend<br />

des accords orientaux. Cette parade<br />

amoureuse, au thème entêtant,<br />

s’of<strong>fr</strong>e une lecture contemporaine<br />

grâce à des icônes de la<br />

danse russe.<br />

Le mercredi 12 décembre<br />

au Summum de Grenoble (38).<br />

JEUNESSE<br />

L’AVENTURE INTÉRIEURE<br />

Deux garçons<br />

vivant<br />

de part et<br />

d’autre de la<br />

terre rêvent<br />

chaque nuit<br />

qu’ils parcourent<br />

le<br />

monde. Un<br />

spectacle poétique et onirique<br />

pour les petits, à partir de 3 ans.<br />

La Nuit d’Eliot et Moa,<br />

le samedi 8 décembre à l’Amphithéâtre<br />

des Congrès de Saint-Étienne (42).<br />

© PASCAL CHANTIER.<br />

32 • LE FIGARO MAGAZINE RHÔNE-ALPES - 30 NOVEMBRE 2012


RHÔNE-<br />

ALPES<br />

ENVIES<br />

S A V E U R S<br />

VIENNE<br />

Une agora des chefs pour<br />

défendre le terroir<br />

La poire triomphe, la rigotte<br />

de Condrieu, les<br />

vins de Vienne. Ça ne<br />

vous évoque rien ? Désireux<br />

de faire connaître ces produits<br />

et, au-delà, les savoirfaire<br />

des producteurs, viticulteurs<br />

et éleveurs de<br />

Vienne (Isère), Patrick Henriroux<br />

(La Pyramide), Julien<br />

Taurant (Le Brocard), Philippe<br />

Girardon (Domaine de<br />

Clairefontaine), Sébastien<br />

Desestret (Les Saveurs du<br />

Marché) et Bruno Ray<br />

(L’Estancot) « cinq chefs unis<br />

comme les doigts de la main»<br />

ont créé, il y a quelques mois,<br />

l’Agora des Chefs.<br />

Cinq dîners à dix mains<br />

Pour mettre en valeur et animer<br />

le territoire, l’association<br />

a imaginé cinq dîners à dix<br />

mains, autour de produits<br />

locaux mis en musique de<br />

fort belle manière.<br />

Après un excellent dîner sur<br />

le thème Les grands crus de<br />

Le restaurant l’Oxalys, deux<br />

étoiles au Michelin, vient tout<br />

juste de rouvrir ses portes sur les<br />

hauteurs de Val Thorens avec<br />

un nouveau décor et de nouveaux<br />

repas thématiques. Le<br />

chef Jean Sulpice et son épouse<br />

Magali, sommelière, organisent<br />

cet hiver trois dîners pour faire<br />

découvrir des vignerons talentueux<br />

de la Savoie et d’autres<br />

régions autour d’accords mets<br />

et vins. Premier round le 14 décembre<br />

sur le thème « expression<br />

d’un terroir » avec les vins<br />

Patrick Henriroux (La Pyramide), Julien Taurant (Le Brocard), Philippe<br />

Girardon (Domaine de Clairefontaine), Sébastien Desestret (Les Saveurs<br />

du Marché) et Bruno Ray (L’Estancot).<br />

Vienne et de la vallée du Rhône<br />

servi dans le cadre de La Pyramide,<br />

mi-octobre, et celui du<br />

Brocard le 29 novembre, les<br />

cinq mousquetaires du goût<br />

se mettront aux fourneaux<br />

de L’Estancot (04 74 85 12<br />

09) le 7 février, le 21 mars au<br />

restaurant Les saveurs du<br />

Marché (04 74 31 65 65) et le<br />

23 mai au Domaine de Clairefontaine<br />

(04 74 58 81 52).<br />

Épilogue de cette première<br />

saison de l’Agora des chefs, le<br />

22 juin avec un pique-nique<br />

des saveurs.<br />

■ CATHERINE FOULSHAM<br />

Tarifs : de 95 à 125 euros. Attention,<br />

ces dîners attisent les appétits<br />

et se remplissent très, très vite.<br />

Pensez à réserver dès que possible<br />

auprès des restaurants.<br />

VAL THORENS<br />

Des vignerons au menu de l’Oxalys<br />

© D.R.<br />

blancs de Brice Omont, du domaine<br />

des Ardoisières à Freterive<br />

(Savoie) et de Christophe Roumier<br />

(chambolle-musigny). La seconde<br />

édition aura lieu le 24 janvier en<br />

présence de Louis Magnin (Arbin),<br />

une des stars du vignoble<br />

savoyard, de Jean-Michel Guérin<br />

(côte-rotie à Ampuis) et de Bernard<br />

Moreau (chassagne-montrachet)<br />

sur le thème de la transmission.<br />

■ F.C.<br />

Menus à 180 € par personne.<br />

Réservations : 04 79 40 00 71 ou<br />

www.restaurant-loxalys.<strong>fr</strong><br />

© D.R.<br />

ÉDITION<br />

Le guide pour bien<br />

manger à Lyon<br />

L’édition 2013 du guide Lyon restaurants<br />

vient de sortir. Jean-François<br />

Mesplède, ancien journaliste au Progrès<br />

et ex-rédacteur en chef du guide<br />

Michelin, épaulé par une poignée de<br />

dégustateurs, liste la centaine de restaurants<br />

où il fait bon manger à Lyon<br />

et dans le Rhône, du bistrot de quartier<br />

à l’étoilé. Les coups de cœur vont<br />

cette année aux cuisiniers Alexis<br />

Pouly (le Danton), Clovis Khoury<br />

(Maison Clovis) et Guillaume Monjuré<br />

(le Palégrié). En cette période<br />

de budget serré, le guide propose<br />

une rubrique « les champions du<br />

porte-monnaie », qui recense les meilleurs<br />

menus aux environs de 22 euros.<br />

Lyon restaurants, 8 €, disponible en librairie<br />

et maisons de la presse.<br />

Jean-François<br />

Mesplède.<br />

EN LIGNE<br />

Des vins<br />

en abonnement<br />

La maison de négoce Guyot, installée<br />

à Taluyers (Rhône), vend désormais<br />

du vin… par abonnement. L’entreprise<br />

familiale créée en 1924 vient de mettre<br />

en ligne Mygoodwines.com, un<br />

site internet qui permet de recevoir<br />

chaque mois trois ou six bouteilles issues<br />

des 3 000 références de la maison.<br />

Sept formules d’abonnements<br />

sont disponibles, des « petits plaisirs<br />

quotidiens » à partir de 27,90 € par<br />

mois pour trois bouteilles (côtes-duluberon<br />

et côtes-du-rhône de chez<br />

Guyot…) jusqu’à « la cave prestige » à<br />

137,90 € (six bouteilles, hermitage et<br />

condrieu de chez Guyot, cornas de<br />

Paul Jaboulet…). Idéal pour commencer<br />

à constituer sa cave.<br />

© D.R.<br />

34 • LE FIGARO MAGAZINE RHÔNE-ALPES - 30 NOVEMBRE 2012


L’AIR<br />

DU TEMPS<br />

Montre HUBLOT<br />

CLASSIC FUSION<br />

Boîtier : acier poli satiné, fond acier<br />

poli satiné, verre saphir anti-reflet.<br />

Cadran : effet carbone, lunette<br />

céramique noire polie,<br />

6 vis en titane PVD noir<br />

en forme de H.<br />

Bracelet : caoutchouc noir<br />

structuré. 11 400 €.<br />

Réf : 301.SB.131.RX<br />

HUBLOT MAIER JOAILLIER :<br />

101, rue Président-<br />

Édouard-Herriot - 69002 LYON.<br />

Tél. : 04 72 04 90 50.<br />

www.maier.<strong>fr</strong><br />

36 • LE FIGARO MAGAZINE RHÔNE-ALPES - 30 NOVEMBRE 2012<br />

COMMUNIQUÉ<br />

Montre PARMIGIANI -<br />

TONDA 1950<br />

Cette montre a reçu le pris de la meilleure<br />

montre classique dans la catégorie du<br />

même nom lors du Trophée 2012 Best<br />

of the Best en Chine. Boitier en or<br />

rose 18 Ct Glace en saphir traitée<br />

antireflet. Fond avec glace en<br />

saphir. Aiguilles de forme Delta<br />

avec matière luminescente. Bracelet<br />

en cuir alligator (Noir ou Havane).<br />

Avec boucle ardillon sur rose ou blanc,<br />

finition polie.<br />

Réf: PFC267-1002400<br />

MAIER HORLOGER :<br />

91 rue Président-Édouard-Herriot<br />

69002 LYON - Tél. : 04 78 42 08 81.<br />

www.maier.<strong>fr</strong><br />

Montre à quartz<br />

SERPENTI BULGARI<br />

Boîtier en acier, cadran en opaline<br />

argentée avec traitement guilloché soleil,<br />

bracelet à deux tours en acier.<br />

Cette montre possède deux signatures<br />

de BULGARI, le symbole du serpent<br />

et le bracelet Tubogas. 5 750 €.<br />

Réf. SP35C6SS.2T<br />

BULGARI - MAIER HORLOGER :<br />

91, rue Président-Édouard-Herriot<br />

69002 LYON - Tél. : 04 78 42 08 81.<br />

www.maier.<strong>fr</strong><br />

ENVIES<br />

L I V R E S<br />

MONTAGNE<br />

Les voies<br />

du Mont-Blanc<br />

Les 100 plus belles courses<br />

revu et corrigé. Quarante<br />

ans après la première publication<br />

de l’ouvrage de référence<br />

sur l’alpinisme dans le<br />

massif du Mont-Blanc, signé<br />

Gaston Rébuffat (1921-1985)<br />

chez Denoël, les éditions Glénat<br />

revisitent les voies vers le toit de<br />

la France. Mont blanc, les plus<br />

belles courses, rocher, neige, glace<br />

et mixte de Philippe Batoux présente<br />

à son tour 100 itinéraires<br />

dans un ordre croissant de difficulté.<br />

Plus qu’un topoguide, l’ouvrage<br />

de 216 pages se range dans la<br />

catégorie beaux livres avec de<br />

superbes photos, mais aussi des<br />

croquis détaillés, des tracés sur<br />

image et bien sûr les renseignements<br />

techniques.<br />

Philippe Batoux, professeurguide<br />

à l’École nationale de ski<br />

et d’alpinisme de Chamonix, a<br />

réalisé lui-même tous les<br />

itinéraires qu’il présente, des<br />

grandes classiques historiques<br />

aux lignes récemment ouvertes.<br />

À côté de voies mythiques<br />

comme la Directe américaine<br />

au Drus, l’arête des Cosmiques<br />

ou le couloir Wymper, on découvre<br />

ainsi les noms colorés<br />

des nouvelles courses : Le festin<br />

de Babeth aux Ciseaux, No<br />

Siesta aux Jorasses ou Ma Dalton<br />

à l’aiguille du Midi. A vos<br />

piolets…. ■ F.C.<br />

Mont-Blanc, les plus belles courses,<br />

216 pages, éditions Glénat, 39,50 €.<br />

GASTRONOMIE<br />

Les artisans de la cuisine lyonnaise<br />

La branche beaux-livres du Petit Futé, baptisée Déclics, vient de publier<br />

Artisans du goût à Lyon, une galerie de portraits de 27 boulangers,<br />

charcutiers, bouchers, <strong>fr</strong>omagers ou pâtissiers locaux qui participent à<br />

la réputation de la capitale de gastronomie. « On connaît souvent les<br />

produits, la quenelle ou les saucissons. Notre propos était de montrer que<br />

derrière il y avait des<br />

hommes, des femmes et<br />

une passion», indique<br />

l’éditeur Bertrand Dalin.<br />

De jolis portraits et de<br />

belles adresses pour préparer<br />

son réveillon.<br />

Artisans du goût à Lyon, de<br />

Véronique Védresse (photo)<br />

et Anthony Serex (textes).<br />

En librairie, 129 pages, 18,90€.<br />

Maison fondée<br />

en 1830<br />

1b<br />

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3<br />

4<br />

5<br />

6<br />

7<br />

La qualité<br />

au fil du temps<br />

Forge de Laguiole :<br />

Vous êtes dans le vrai. Plus de 100 modèles vous sont ici proposés pour of<strong>fr</strong>ir<br />

ce couteau de rêve. Alors ne vous trompez pas, exigez le Label Origine Garantie:<br />

Forge de Laguiole.<br />

1a. Modèle exclusif en os de chameau. Abeille ciselée main acier T12 forgé<br />

(257 €). Damas carbone (499 €).<br />

1b. Couteaux de table en bois mélangés (361 €)<br />

Un choix unique de Blaireaux :<br />

Vous trouverez ici un vaste choix de blaireaux montés à l’ancienne en France,<br />

garantis, d’une qualité irréprochable (de 87 à 500 €). Blaireaux de plaine,<br />

de montagne, de haute montagne, nous saurons vous conseiller.<br />

Tout le rasage traditionnel :<br />

Ce spécialiste incontournable du rasage à la main vous propose une of<strong>fr</strong>e complète<br />

de rasoirs selon votre barbe et votre envie : rasoirs de barbier dits « rasoirs sabre»<br />

de Solingen (de 66 à 145 €), rasoirs Gillette Mach 3 - Fusion (bois, corne,<br />

acier brossé…), rasoirs de sureté (Merkur de Solingen) et aussi savons à barbe<br />

Crabtree & Evelyn, Taylor. Le rasage devient un art de vivre.<br />

MIYABI, la beauté du tranchant :<br />

Grâce, élégance et sophistication sont hautement valorisées dans la culture<br />

japonaise. Les couteaux Miyabi sont fabriqués à Seki (Japon) dans la plus pure<br />

tradition des maîtres couteliers qui jadis fabriquaient les meilleurs sabres japonais.<br />

Ici, lame Damas, manche bouleau. Tout un art, l’art japonais…<br />

Zwilling J.A. Henckels de Solingen :<br />

Une valeur sûre, indémodable et une garantie de qualité au fil du temps.<br />

Bloc complet 6 pièces. Of<strong>fr</strong>e Spéciale Noël : 220 € au lieu de 279 €<br />

(dans la limite des stocks disponibles). Pour les toqués de cuisine.<br />

Nouveautés Opinel :<br />

Outdoor, « résiste à rien, rien ne lui résiste » (21 €)<br />

Couteau à huitres et coquillages n°9<br />

Victorinox, le véritable couteau suisse :<br />

Dépositaire agréé, un choix incomparable, pour les petits et les grands.<br />

Édition limitée 2012 en Damas (5 000 exemplaires).<br />

BROSSARD<br />

65-67, passage de l’Argue – 69002 Lyon – Tél/Fax : 04 78 42 06 05<br />

Métro Cordeliers – Parking République – Prox. Printemps<br />

Ouvert les dimanches 9, 16 et 23 décembre toute la journée (10h-19h)<br />

www.maison-brossard.com


ENVIES<br />

E S C A P A D E S<br />

TOURISME<br />

Envol pour Dubaï<br />

Et si on passait Noël sous<br />

la chaleur des Emirats<br />

arabes ? Déjà implantée à<br />

Paris et Nice, la compagnie Emirates<br />

ouvre à partir du 5 décembre<br />

une liaison directe régulière<br />

entre Lyon et Dubaï, avec cinq<br />

rotations hebdomadaires. Le<br />

vol est assuré par un Airbus<br />

A340 de 258 sièges, dont 12 en<br />

suite first class, les lundi, mardi,<br />

mercredi, vendredi et samedi à<br />

19 h 40 depuis Saint-Exupéry<br />

(arrivée 6 h 24). Avec cette nouvelle<br />

ligne, la compagnie espère<br />

attirer les voyageurs de la région<br />

et de la vallée du Rhône<br />

jusqu’à Marseille vers le nouvel<br />

eldorado du tourisme haut<br />

de gamme.<br />

L’émirat s’est lancé dans une<br />

reconversion touristique avec<br />

des projets hors normes, comme<br />

l'hôtel Burj-Al-Arab, le plus<br />

luxueux du monde, l’archipel<br />

artificielle The World ou le Burj<br />

Khalifa, l’immeuble le plus haut<br />

du monde (828 m). « C’est la neuvième<br />

ville la plus visitée au monde.<br />

Les voyageurs en transit pour l’Asie<br />

restent en moyenne deux jours à<br />

Dubaï», assure Thierry Aucoc,<br />

directeur général d’Emirates<br />

France. Emirates veut aussi alimenter<br />

son hub de Dubaï en<br />

proposant de nombreuses correspondances<br />

vers l’Asie, l’Océanie,<br />

l’A<strong>fr</strong>ique de l’est. ■ F.C.<br />

Vols promotionnels à partir de<br />

500 euros. Rens. : www.emirates.com<br />

LOW COST<br />

Dubrovik à deux heures de Lyon<br />

La compagnie britannique low cost easyJet lance cet été une nouvelle liaison<br />

au départ de Lyon à destination de Dubrovnik en Croatie. Deux vols hebdomadaires<br />

sont prévus les mardis et samedis du 6 juillet au 31 août pour rejoindre<br />

en deux heures la cité fortifiée des bords de l’Adriatique. Il s’agît de la 28 e destination<br />

proposée par la compagnie depuis Lyon. Les réservations sont d’ores<br />

et déjà ouvertes à partir de 43 € l’aller simple et de 77 € l’aller-retour.<br />

Rens. : www.easyjet.com<br />

© D.R.<br />

ÉDITION : Pages réalisées par Objectif Une ■ ÉDITEUR DÉLÉGUÉE : Amélie Baghdiguian<br />

■ ASSISTANTE : Frédérique Roche (Tél. : 04 72 83 96 91) ■ RÉDACTEUR EN CHEF DÉLÉGUÉ :<br />

Frédéric Crouzet ■ ONT COLLABORÉ À CE NUMÉRO : Antoine Allegre, Catherine Foulsham<br />

■ MISE EN PAGE : Pôl’arts Lyon ■ PUBLICITÉ : <strong>Partenaire</strong> Régie, 15 rue Louis-Blanc,<br />

69006 Lyon - Claudine Chartier, Élodie Dupard, Anne Jaudoin.<br />

Tél. : 04 72 83 74 60 - www.partenaire.<strong>fr</strong><br />

38 • LE FIGARO MAGAZINE RHÔNE-ALPES - 30 NOVEMBRE 2012

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