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232 COMPTES RENDUS - RECENSIES
francs et quarts de franc de Louis XIII, la seconde pour les écus et
demi-écus d'or et pour les quarts et huitièmes d'écu en argent.
Les défauts qui peuvent être reprochés à l'auteur sont en effet un
manque de méthode, un manque d'attention, et un excès de précipitatian;
le désir de gagner de vitesse un ouvrage concurrent n'a pas permis
à F. Droulers d'apporter tout le soin nécessaire à la correction des
épreuves et à la vérification de la mise en page des illustrations, il y a
donc des mélanges et interversions de photographies, des revers mal
posés, etc. Le poids moyen légal des monnaies est donné sans règle
précise: l'auteur donne après la virgule, tantôt une décimale, tantôt
deux, tantôt trois.
J'ai relevé quelques erreurs dans le titre et dans le poids moyen légal
en grammes des monnaies (déduit de la taille au marc hors tolérance).
Le demi-franc n'était pas au titre de 0,8352, mais de 0,833. Selon F.
Droulers, la pièce de 40 sols de Strasbourg sous Louis XV (n"531) au
titre de 0,833 est surfrappée sur la pièce de 44 sols de Louis XIV (n"452)
qui avait le titre de 0,798. Selon lui encore, le double louis aux huit L et
aux insignes (n° 246) péserait 13,385 g, mais le louis serait à 6,75 g et le
demi-louis à 3,38 g; le double louis aux insignes (n° 249) pèserait
13,385 g, et le même, frappé à Pau (n° 249 a), 13,50 g; l'écu à la mèche
courte de Louis X IV serait à 27,45 g, mais celui à la mèche longue à
27,142 g, tandis que les demi-écus de l'un et de l'autre pèseraient
13,725 g; la pièce de 30 sols de Strashourg (n"440) pèserait 15,297 g;
mais une fois surfrappée au type aux palmes en 1694 elle verrait son
poids passer à 15,334 gO'. Le louis d'or à la croix de Malte de Louis XV
aurait un Cours légal de 36 livres tournois à l'émission, et le demi-louis
au même type 16 livres (cette erreur est prise dans J. Lafaurie).
Il faut reprocher aussi à F. Droulers une terminologie parfois fantaisiste:
(l tête couronnée » pour une tête laurée {n"40); «quart d'écu à la
croix de face 1) (n° 45 et ss.) (a-t-on jamais vu des monnaies à la croix de
profil?); «Iiard au buste biface 1) pour celui qui porte le buste de Louis
XIV au droit et au revers. En expliquant le mécanisme des réformations,
il emploie le terme de e dévaluation 1) lorsque, la valeur de cours de
la monnaie étant diminuée, il y a en fait une réévaluation. Le dernier
louis de Béarn date de 1691,le dernier écu de Béarn de 1709, mais après
ces dates l'auteur continue abusivement à appeler «louis de Béarn » ou
«écu de Béarn 1) des monnaies au type général du royaume qui ne sont
plus que des louis et des écus de la Monnaie de Pau, ce qui conduit au
cocasse (l écu de Navarre de Béarn » (n°532 a). Le «1/2 louis d'or dit
d'Aix» (n"234) fut frappé à Paris et à Lyon, jamais à Aix, et les chiffres
de fabrication donnés ne sont pas conformes à ceux qu'ont publiés P.
Prieur et J. Tricou, sans que cette contradiction soit expliquée.
Il n'y a pas eu de «doubles vaquettese de Louis XIII, mais des
vaquettes de poids normal, conformes à celles de Henri IV, tandis que
la plupart des autres, de poids réduits, sur flans courts, sont des fabrications
irrégulières. Une double vaquette aurait eu un type différent,
comme celles qui furent frappées avant 1589. Le rarissime demi-écu
aux trois couronnes de Louis XV est considéré, à la page 436, comme un