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VITTREKSELS VIT DE VERSLAGEN 267
auteurs qui se sont intéressés au monde lagide, Les poids recueillis
confirment la théorie d'une très grande stabilité de l'or, qui jouait principalement
un rôle commémoratif et était thésaurisé. Dans le cas de
l'argent, également présenté comme très stable, il semble que l'on doive
apporter quelques nuances, car les tètradrachrnes datés des règnes de
Ptolémée III et IV ont pu être regroupés en plusieurs périodes, caractérisées
par des poids sensiblement plus lourds ou plus légers. Il ne s'agit
cependant ici que de premiers résultats, qu'il faudrait pouvoir compléter
par une étude semblable des monnaies non datées et par un examen
des trésors. La métrologie des monnaies de bronze constitue, quant à
elle, un problème très débattu, qui fera l'objet d'une prochaine ètude.
M. A. Daxhelet parle ensuite d'un Trésor de minimi des v' et vt' siècles.
Il a résumé sa communication en ces tenues:
(1 La trouvaille est plus que probablement originaire des régions centrales
du Péloponnèse. Sa date d'enfouissement est légèrement postérieure
à la mort de Justinien. Ce petit numéraire a beaucoup circulé.
On dénombre 450 pièces identifiables, 430 qui ne le sont pas et 145
éclats ou fragments de cuivre, inclassables. Les pièces identifiées sont
principalement des monnaies officielles d'Anastase, de Justin 1 et de
Justinien, frappées dans les ateliers de Constantinople, de Carthage, de
Rome et de Ravenne. Sont présents également, mais en moindre quantité,
des pièces des rois ostrogoths Théodoric, Athalaric et Baduila, tout
comme des rois vandales Thrasamund, Hildéric et Gélimer. Il contient,
pour une part encore, du petit monnayage des empereurs Arcadius à
Zénon.
Nous avons mis en évidence les lacunes dans l'interprétation et l'attribution
des différents types représentés dans cette collection. Nous y
avons remédié dans la mesure de nos moyens. Nous ne prétendons pas
avoir mis un point final aux discussions qu'ils ont soulevées.
Nous avons enfin constaté une diminution continue du poids du minimus
jusqu'à sa remontée sous le règne de Justinien en 538, qui n'a
d'ailleurs guère duré. Les divers monnayages analysés ont permis d'établir
une chute pondérale constante. Le poids du minimus est passé d'un
scrupule sous Arcadius à environ trois carats juste avant la réforme
justinienne. Il est même descendu plus bas en cas de nécessité comme
pour les «( victoires africaines 1) émises à la fin du règne de Thrasamund 1).
Séance tenue à la Fondation Universitaire,
à Bruxelles, le 14 janvier 1989
La séance s'ouvre à 14h30 sous la présidence du Professeur T. Hackens.
On entend deux communications:
M. Hackens fait un exposé intitulé Numismatique et histoire économique
de la République romaine.
L'impact des méthodes nouvelles en numismatique a profondément
modifié le type d'apport de la source numismatique à l'histoire écono-